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Choses à Savoir

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3105 - Par quoi les « agalmatophiles » sont-ils attirés ?
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  • 3105 - Par quoi les « agalmatophiles » sont-ils attirés ?

    Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !


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    Tue, 23 Apr 2024 - 2min
  • 3104 - Quelle est la différence entre venimeuse et vénéneuse ?

    Le sens très similaire de certains mots rend leur distinction difficile. C'est l'une des difficultés du français. Ainsi confond-on souvent les mots "venimeux" et vénéneux". Ils font tous deux référence à une idée de danger et de toxicité.


    Mais leur sens est pourtant légèrement différent. Comme le mot l'indique, le terme "venimeux" s'applique le plus souvent à des animaux capables d'injecter du venin à leurs victimes.


    C'est notamment le cas de certaines espèces de serpents, de poissons et d'araignées, des abeilles ou encore des scorpions. Le venin est inoculé par une morsure ou une piqûre. Ces animaux l'utilisent pour chasser ou repousser les prédateurs.


    Le mot "vénéneux" est plutôt employé pour des végétaux. Ainsi, un champignon vénéneux, comme l'amanite tue-mouches, contient des substances toxiques qui, une fois ingérées, peuvent entraîner de graves problèmes de santé, et même entraîner la mort.


    Certaines plantes, comme la belladone ou le colchique, peuvent être également qualifiées de "vénéneuses". De même, des produits toxiques, connus pour pouvoir provoquer un empoisonnement, peuvent aussi être qualifiés de "vénéneux". On peut citer, parmi beaucoup d'autres, le mercure ou l'ammoniac.


    Mais ce terme s'applique parfois aux animaux. Ce ne sont pas des animaux "venimeux", dans la mesure où ils sont incapables d'administrer, de manière active, du venin à leurs victimes.


    Ce sont des animaux dont la chair contient des produits toxiques. Il serait donc dangereux de la manger. On peut notamment citer les oiseaux du genre Pitohui, dont les plumes et la peau recèlent une toxine très active. Elle leur vient des végétaux et des insectes dont ils se nourrissent.


    Dans ce cas, le poison n'est pas produit par l'organisme de l'animal, mais il lui est transmis par les plantes et les insectes qu'il mange.


    On le voit, si le terme "venimeux" implique, de la part des animaux concernés, une action volontaire, le mot vénéneux", en revanche, véhicule une idée de passivité. En effet, les végétaux et les rares animaux vénéneux ne sont dangereux que si on les touche ou les consomme.



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    Mon, 22 Apr 2024 - 1min
  • 3103 - Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !

    Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !


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    Mon, 22 Apr 2024 - 1min
  • 3102 - Qu'est-ce que le « nazi porn » ?

    Le terrible traumatisme provoqué par la Shoah et les horreurs du régime concentrationnaire nazi n'ont pas empêché certains cinéastes de s'en inspirer d'une manière particulièrement malsaine.


    Ils sont à l'origine d'un genre nommé "nazisploitation" ou, de manière plus explicite, "nazi porn" ou "gestaporn". Il est illustré par de nombreux films d'exploitation, autrement dit des bandes à petit budget, tournés à la va-vite et sans préoccupations artistiques.


    Ces films mettent en scène des personnages sadiques et violents, qui s'acharnent sur leurs victimes. Le cadre est souvent un camp de concentration ou une maison close.


    Divers sévices, souvent à caractère sexuel, y sont complaisamment montrés, avec une violence qui confine parfois au "gore", ce genre cinématographique dans lequel le sang coule à flot.


    La qualité esthétique de certains films, et la réputation de leurs auteurs, leur vaut de ne pas être rangés dans la peu glorieuse catégorie de la "nazisploitation".


    Et pourtant, ils mettent en scène des histoires troubles, qui se déroulent durant la période nazie. Ainsi, le film de Luchino Visconti, "Les damnés" (1969), qui raconte les accointances d'une famille d'industriels allemands avec les nazis, montre des scènes d'orgie et de violence.


    Quant au film de Liliana Cavani, "Portier de nuit" (1974), il dépeint les relations sadomasochistes qui se sont nouées entre le médecin d'un camp de concentration et une de ses anciennes détenues.


    Mais la plupart des films ayant exploité cette veine ne peuvent pas invoquer le moindre caractère artistique. Leur nom même en dit assez long sur leurs ambitions.


    En effet les auteurs de films comme "SS experiment camp" (1976), "Horreurs nazies, le camp des filles perdues" (1977) ou encore "Hôtel du plaisir pour SS" (1977) cherchent seulement à pimenter la violence et la pornographie de leurs histoires en les plaçant dans un cadre propice à toutes les perversions.


    Et de fait, ces "œuvres" de série B, ou même Z, ont su attirer leur public, surtout dans les années 1970. En effet, le genre a fini par disparaître au cours de la décennie suivante.




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    Sun, 21 Apr 2024 - 2min
  • 3101 - Peut-on interdire une salle de musée aux hommes ?

    Les visiteurs ne se demandent pas, en principe, s'ils ont on non le droit d'entrer dans un musée. D'où l'étonnement de ce visiteur qui s'est vu refuser l'entrée de la salle du musée d'art ancien et nouveau, en Australie, sous prétexte qu'il était un homme.


    En effet, seules les femmes pouvaient pénétrer dans cette salle. De la surprise, le visiteur est passé à la colère. Et il n'a pas hésité à porter plainte contre le musée en question. Il a en effet jugé que, compte tenu du prix d'entrée, il avait le droit de visiter l'ensemble du musée.


    Mais que trouve-t-on dans cette pièce réservée aux dames ?


    Elle représente un bar dans lequel seules les femmes seraient admises. Il s'agissait pour l'artiste à l'origine de cette création de prendre le contre-pied des débits de boisson australiens qui, jusqu'en 1965, étaient interdits aux femmes. Ou du moins celles-ci n'avaient pas le droit d'y prendre un verre.


    Le lieu que n'a pu découvrir le visiteur refoulé a été nommé "Ladies lounge". On y marche sur un sol en marbre et, au mur, sont accrochées des toiles prestigieuses, signées Picasso ou Sidney Nolan.


    Les visiteuses peuvent s'asseoir sur un canapé en velours dont la forme évoque celle d'un phallus. Confortablement installées dans ce siège opulent, elles peuvent siroter une coupe de champagne apportée par des majordomes obligeants, qui filtrent aussi les visiteurs à l'entrée.


    L'artiste qui a imaginé la décoration de cette salle n'est pas vraiment fâchée de cette plainte. En effet, son œuvre serait inspirée par la notion de rejet, expérimenté, en l'occurrence, par les visiteurs masculins.


    Quant à l'avocate chargée par le musée de défendre ses intérêts, elle soutient qu'interdire l'entrée de cette salle aux hommes peut se justifier si cette mesure est de nature à améliorer la situation d'un groupe défavorisé, ici les femmes.


    Mais la direction du musée n'exclut pas, cependant, de trouver un autre lieu pour ces œuvres si la justice exigeait que la salle soit ouverte à tous les visiteurs, hommes compris.



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    Fri, 19 Apr 2024 - 1min
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