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Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux.
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- 2821 - Thierry Breton - Ukraine: comment l'Europe va payer?
C dans l'air l'invité du 28 mars 2024 : Thierry Breton, commissaire européen en charge du marché intérieur. Mardi, l’Insee a publié les chiffres officiels du déficit public de la France pour l’année 2023. Le gouvernement espérait le maintenir à 4,9 % du produit intérieur brut, mais l’institution confirme le dérapage des comptes en 2023 avec à 5,5 % du PIB. La France, un des pays les plus endettés, "accro à la dépense publique" selon le ministre de l’Economie Bruno Le Maire. D'après un récent rapport d’Eurostat, les dépenses publiques de la France représentaient 58,3 % de son PIB en 2022, contre une moyenne de 49,3 % dans l’Union européenne. Le poids des dépenses publiques françaises surclasse la moyenne européenne de 2,5 points de PIB pour les retraites. La campagne des européennes est lancée. Thierry Breton, le commissaire européen en charge du marché intérieur, a déclaré récemment "au regard du cours de l’histoire, ces élections sont sans doute les plus importantes depuis longtemps". Il reviendra sur le déficit public de la France et sur la guerre en Ukraine qui remonte très fortement dans les enjeux de ces élections européennes.
Fri, 29 Mar 2024 - 09min - 2820 - Voile, social, rigueur... Attal, la ligne dure ? - vos questions sms
C dans l'air du 28 mars 2024 - Voile, social, rigueur... Attal, la ligne dure ? LES EXPERTS : - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - ANNE ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L’Express - GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique de France Télévisions - JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique
Thu, 28 Mar 2024 - 05min - 2819 - Voile, social, rigueur... Attal, la ligne dure ? - L'intégrale
C dans l'air du 28 mars 2024 - Voile, social, rigueur... Attal, la ligne dure ? Après avoir, déjà, acté 10 milliards de coupes budgétaires pour cette année et encore 20 milliards de marges supplémentaires l'an prochain, l’exécutif cherche toujours plus d'économies pour compenser le dérapage du déficit public, qui atteint 5,5 % du PIB en 2023 soit 0,6 % de plus que les prévisions du gouvernement. Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a convoqué, cet après-midi, tous les chefs des groupes parlementaires pour une séance de brainstorming à Bercy, sous le regard des agences de notation. Parmi les pistes déjà évoquées et confirmées hier soir par le Premier ministre au JT de TF1 : le lancement d’une troisième réforme de l’assurance chômage en cinq ans. Depuis 2021, il faut travailler plus pour être indemniser : six mois sur deux ans. Depuis le 1er février 2023, c’est la durée d’indemnisation qui a baissé d’un quart. Un accord entre patronat et syndicats, censé durcir les règles pour les séniors, est attendu, mais voilà qu’une troisième négociation est demandée par Gabriel Attal sur une réforme "globale" destinée à durcir davantage encore les règles d'indemnisation. Le Premier ministre laisse aux partenaires sociaux jusqu’à l’été pour tout revoir encore une fois avec l’idée d’appliquer la réforme dès l’automne. D’ici là, le gouvernement présentera "mi-avril" la trajectoire pour atteindre les 3 % de déficit en 2027 et fera "fin juin" une proposition pour le prochain budget. Mais pas question d’augmenter les impôts pour faire rentrer plus d’argent dans les caisses de l’Etat. Si le débat agite depuis plusieurs jours l’échiquier politique jusque dans les rangs de la majorité, Gabriel Attal hier soir a fermé la porte, à l’exception, pourquoi pas, des superprofits des entreprises. Le Premier ministre est également revenu sur la question de la laïcité et a annoncé que l'Etat "allait porter plainte" pour "dénonciation calomnieuse" contre l'élève qui a accusé à tort le proviseur de son lycée de l'avoir violentée après son refus d'enlever son voile. "L'Etat, l'institution, sera toujours aux côtés de ses agents, de ceux qui sont en première ligne face à ces atteintes à la laïcité", a fait valoir Gabriel Attal, au lendemain de l'annonce du départ du proviseur du lycée Maurice-Ravel, menacé de mort depuis l'incident. "La laïcité est sans cesse mise à l’épreuve", a-t-il déploré, évoquant "une forme d’entrisme islamiste" dans les établissements scolaires et rappelant sa décision d’interdire l’abaya à l’école quand il était ministre de l’Éducation. "Le proviseur a tout simplement fait son travail (…) Je veux vraiment lui rendre hommage parce qu'il a une très grande dignité dans cette épreuve. Il devait partir en retraite au mois de juin. (...) Certains lui ont conseillé, pour des raisons de sécurité, de partir un peu plus tôt", a affirmé Gabriel Attal. Vingt ans après la loi sur les signes religieux dans les écoles françaises, près de huit Français sur dix estiment que la laïcité est en danger dans le pays, selon une récente enquête Odoxa-Backbone Consulting réalisée pour Le Figaro. Dans le détail, si une majorité de 61% des Français considèrent que la laïcité est bien respectée à l'hôpital et dans les services administratifs, 56 % jugent qu'elle l'est mal à l'école. D'après un sondage IFOP réalisé en 2022, 56 % des enseignants du public se sont déjà auto-censurés pour éviter des incidents sur les questions de religion. LES EXPERTS : - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - ANNE ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L’Express - GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique de France Télévisions - JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 28 Mar 2024 - 1h 05min - 2818 - Iannis Roder - Voile à l'école: le proviseur jette l'éponge
C dans l'air l'invité du 26 mars 2024 : Iannis Roder, professeur d'histoire-géographie et directeur de l’Observatoire de l’éducation – Fondation Jean-Jaurès. Il est l'auteur de “Préserver la laïcité, les 20 ans de la Loi 2004”. Cet après-midi, Gabriel Attal reçoit à Matignon le proviseur de la cité scolaire Maurice-Ravel à Paris, menacé de mort sur Internet après une altercation avec une élève fin février à qui il demandait de retirer son voile. Selon un message adressé hier aux parents, élèves, enseignants et membres du conseil d’administration, le proviseur aurait quitté ses fonctions "pour des raisons de sécurité". Chaque mois, le ministère de l’Education nationale publie les signalements des atteintes à la laïcité dans les établissements scolaires. Le mois dernier, 336 faits ont été recensés. Pour autant, selon Didier Georges, proviseur et responsable de l’observatoire de la laïcité du syndicat majoritaire SNPDEN-Unsa, "l’Etat a pris conscience d’un certain nombre de risques, il n’y a pas d’immobilisme". À la rentrée scolaire 2023, Gabriel Attal jugeait la laïcité "plus que jamais menacée". Il a alors interdit le port de l’abaya et du qami, à l’école. Les 12 et 13 mars derniers, une étude Odoxa-Backbone Consulting pour le Figaro a révélé que selon une majorité de Français, la laïcité est bafouée dans l’espace public et à l’école. En vingt ans, la crainte de voir bafouer la laïcité en France est passée chez les Français de 58 % en 2005 à 78 % aujourd’hui. Et notamment dans l’espace public et à l’école. Iannis Roder est professeur d'histoire-géographie dans un collège de Seine-Saint-Denis et directeur de l’Observatoire de l’éducation – Fondation Jean-Jaurès. Il a publié "Préserver la laïcité, les 20 ans de la Loi 2004" aux éditions de l’Observatoire. Il reviendra sur la démission du proviseur du lycée Maurice-Ravel à Paris, menacé de mort sur Internet après une altercation avec une élève à qui il demandait de retirer son voile.
Thu, 28 Mar 2024 - 10min - 2817 - Pologne : alerte au missile russe - vos questions sms
C dans l'air du 27 mars 2024 - Pologne : alerte au missile russe LES EXPERTS : - VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux - GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en sécurité internationale, Université Queen Mary de Londres - ANNIE DAUBENTON - Journaliste-essayiste, auteure de "Ukraine, les métamorphoses de l’indépendance" - PAUL GOGO - Journaliste - Correspondant à Moscou
Wed, 27 Mar 2024 - 07min - 2816 - Pologne : alerte au missile russe - L'intégrale
C dans l'air du 27 mars 2024 - Pologne : alerte au missile russe La Russie persiste et signe. Après les accusations de Vladimir Poutine contre l'Ukraine, selon lui impliquée dans l'attentat revendiqué par l'organisation État islamique, le directeur des services de sécurité russes (FSB) a accusé mardi les pays occidentaux d’avoir facilité l’attentat de Moscou. "Nous pensons que l’action a été préparée à la fois par des islamistes radicaux eux-mêmes et, bien entendu, facilitée par les services secrets occidentaux et que les services secrets ukrainiens eux-mêmes sont directement impliqués", a affirmé Alexandre Bortnikov. Il a, par ailleurs, affirmé que les assaillants présumés, arrêtés samedi, étaient "attendus" en Ukraine pour y être accueillis "en héros". Le chef du FSB, proche de Vladimir Poutine, n’a toutefois pas fourni de preuves pour étayer ses accusations démenties par l’Ukraine, la France, l'Italie et la Grande Bretagne qui dénoncent depuis plusieurs jours les manipulations du Kremlin. Et ce alors que le récit officiel de l'attaque de vendredi semble de plus en plus confus. Même le président biélorusse a ajouté de la confusion, en assurant hier que les auteurs de l’attaque contre le Crocus City Hall, qui a fait 144 morts, ont essayé initialement de fuir vers le Biélorussie. "Ils n'ont pas pu entrer en Biélorussie. Ils ont vu cela et donc ils ont changé de route et sont partis vers la frontière russo-ukrainienne", a déclaré Alexandre Loukachenko. Une version qui contredit en partie celle du président russe qui continue à pointer du doigt l’Ukraine, intensément bombardée. Ces derniers jours, des frappes de missiles se multiplient dans les régions de Kharkiv et de Kherson mais aussi à Kiev, où au moins une dizaine de personnes ont été blessées. Le président Volodymyr Zelensky a réitéré son appel à ses alliés occidentaux, pour qu'ils fournissent davantage de munitions et de systèmes de défense aérienne. Mais à quelques mois de l’élection présidentielle aux Etats-Unis, le président Joe Biden ne parvient toujours pas à convaincre les Républicains de voter une aide supplémentaire de 60 milliards d’euros et l’Europe peine à tenir ses engagements. Selon les services de renseignement occidentaux, Moscou fabriquerait désormais près de 3 millions d’obus par an, soit 250 000 par mois. Un nombre qui s’avère près de trois fois plus élevé que la production américaine et européenne. Dans ce contexte, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a déclaré ce mardi être prêt à réquisitionner "des personnels, des stocks ou des outils de productions" voire à "imposer aux industriels d’accorder la priorité aux besoins militaires". Parallèlement, la Pologne a dénoncé la violation de son espace aérien par un des missiles russes dimanche et a indiqué que l’Otan envisage la possibilité d'abattre les missiles russes qui s'approcheraient trop des frontières de l'Alliance atlantique. LES EXPERTS : - VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux - GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en sécurité internationale, Université Queen Mary de Londres - ANNIE DAUBENTON - Journaliste-essayiste, auteure de "Ukraine, les métamorphoses de l’indépendance" - PAUL GOGO - Journaliste - Correspondant à Moscou
Wed, 27 Mar 2024 - 1h 04min - 2815 - Claire Hédon - Service public: Le ras le bol des français
C dans l'air l'invitée du 26 mars 2024 : Claire Hédon - Défenseure des droits. Claire Hédon est la Défenseure des droits depuis le 22 juillet 2020. Elle vient de remettre son rapport annuel sur la cohésion sociale, alors qu’elle a reçu 10 % de réclamation en plus cette année. Ce qui explose, ce sont les réclamations des usagers dans leur relation avec le service public. Pour Claire Hédon, "on observe une sorte de banalisation des atteintes aux droits, cette fragilisation n’est pas nouvelle mais elle s’inscrit dans une tendance de fond avec une forme d’accélération". Ce matin, l'Insee a annoncé que le déficit public pour 2023 s’est finalement élevé à 5,5 % du produit intérieur brut (PIB), soit 154 milliards d’euros. Dans ce contexte, Claire Hédon reviendra sur son rapport annuel sur la cohésion sociale et sur le sentiment croissant d’urgence et de dégradation des services publics.
Wed, 27 Mar 2024 - 11min - 2814 - Dette, déficit : des milliards… et des impôts ? - Vos questions sms
C dans l'air du 26 mars 2024 - Dette, déficit : des milliards… et des impôts ? LES EXPERTS : - PHILIPPE DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance et auteur de Le grand basculement - FRANÇOIS ECALLE - Ancien rapporteur général de la Cour des Comptes, président de Fipeco.fr - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter - Le Nouvel Obs - GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions
Tue, 26 Mar 2024 - 04min - 2813 - Dette, déficit : des milliards… et des impôts ? - L'intégrale
C dans l'air du 26 mars 2024 - Dette, déficit : des milliards… et des impôts ? Les comptes publics de la France dérapent. Alors que le gouvernement avait tablé sur 4, 9 %, le déficit public s’élève finalement à 5,5 % en 2023, soit 154 milliards d’euros, a révélé ce mardi l’Insee. Dans ce contexte, "il va falloir faire des choix", prévient Bruno Le Maire. Mais comment l’Etat compte-t-il remplir ses caisses ? Faut-il s’attendre à une augmentation d’impôts ? Le ministre de l’Economie y est toujours "totalement opposé", en tout cas pour l’instant, et indique vouloir faire faire à l’Etat des économies. Dans son viseur notamment, la santé avec des nouvelles franchises attendues en pharmacie et l’Assurance chômage dont les règles pourraient être une nouvelle fois durcies. Mais le débat sur la fiscalité est relancé depuis plusieurs jours, jusqu’au sein même de la majorité. Hier, la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a estimé qu'il ne devait pas "y avoir de tabou" sur la perspective d'une hausse d'impôts. Le même jour, François Bayrou, le patron du MoDem allié à la majorité présidentielle, a appelé plus franchement le gouvernement à réfléchir à une "hausse ciblée des prélèvements". De son côté, le premier président de la Cour des comptes a évoqué un "dérapage très rare". "J’entends parler de contributions temporaires, il faut en débattre sereinement, je ne suis pas choqué par ça". Mais il faut, a martelé Pierre Moscovici, "partager l’effort, personne ne doit se dire qu’il paie pour les autres". "Je ne dis pas ça par préférence politique. Mais si ce sentiment est atteint, c’est la démocratie qui est touchée" a ajouté le haut magistrat. Dans le même temps, plusieurs associations, dont la Fondation Abbé Pierre, alertent une nouvelle fois sur l’augmentation de la pauvreté en France, avec pour facteur principal la crise du logement et l’inflation. Alors que va décider l’exécutif ? TF1 a annoncé recevoir ce mercredi au 20 heures le Premier ministre. Gabriel Attal "viendra dévoiler les tout derniers arbitrages du gouvernement sur le travail et s’exprimera sur plusieurs sujets d’actualité", a expliqué la chaîne dans un communiqué. D’ici là l’opposition multiplie les critiques. "5,5 % de déficit et 110,6 % de dette publique : la dernière symphonie du Mozart de la finance ressemble au chant du cygne. Monsieur Macron est comptable de ce bilan désastreux !", a réagi sur X Éric Ciotti (LR). "Au lieu de réduire les coûts de l’immigration ou de s’attaquer à la fraude sociale, la macronie va réduire ses dépenses régaliennes tout en augmentant nos impôts", a dénoncé sur X l’eurodéputé RN Jean-Lin Lacapelle. Un Rassemblement national - qui à deux mois des élections européennes - tente de gagner en crédibilité sur les questions économiques et de séduire les chefs d'entreprise. Ainsi le président du parti d'extrême droite s'est prêté la semaine dernière à l'exercice du grand oral devant les patrons, à l'invitation de la CPME. Avec un succès plutôt mitigé, notamment quand Jordan Bardella a proposé un délai de carence de trois ans avant le rehaussement des charges et des contraintes pour les PME en cas de franchissement du seuil de 50 salariés. Le chef de la CPME lui a rappelé alors que les entreprises ont "déjà un délai de cinq ans en France". LES EXPERTS : - PHILIPPE DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance et auteur de Le grand basculement - FRANÇOIS ECALLE - Ancien rapporteur général de la Cour des Comptes, président de Fipeco.fr - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter - Le Nouvel Obs - GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions
Tue, 26 Mar 2024 - 1h 03min - 2812 - Martin Untersinger - 130 lycées et collèges menacés d'attentats
C dans l'air l'invité du 25 mars 2024 - Martin Untersinger, journaliste au service Pixels du Monde, auteur de “Espionner, mentir, détruire. Comment le cyberespace est devenu un champ de bataille”. Une cinquantaine d'établissements scolaires franciliens ont été visés par des menaces d'attaques à l'explosif lors d'un piratage de leur espace numérique de travail (ENT). Ce service en ligne rassemble des outils pédagogiques (devoirs, agendas, ressources…) accessibles à distance pour les élèves, les professeurs et les parents. L'auteur ou les auteurs de cette cyberattaque ont créé "un site frauduleux" visant à pirater l'ENT. À la suite de cette opération, "des mails frauduleux ont été envoyés à des lycéens d'Ile-de-France avec des menaces d'attentat islamiste" à partir de mercredi. Ces menaces ont également été transmises par "la boîte mail interne" des établissements "ou encore le site Pronote", utilisé pour communiquer les notes des élèves. Élèves, parents et professeurs ont pu recevoir un message dont l'auteur prétend agir au nom de "l'[organisation] État islamique". Une pièce jointe contenant une vidéo de décapitation accompagnait le message. Le gouvernement a dénoncé ces "menaces", accompagnées d'"apologie et de provocation au terrorisme", qui constituent "plusieurs infractions graves". Martin Untersinger reviendra sur la multiplication des cyberattaques dans le monde.
Tue, 26 Mar 2024 - 10min - 2811 - État islamique : Après Moscou, la France menacée - Vos questions sms
C dans l'air du 25 mars 2024 - État islamique : Après Moscou, la France menacée LES EXPERTS : - WASSIM NASR - Journaliste spécialiste des mouvements djihadistes - France 24 - ALAIN BAUER - Professeur de criminologie - CNAM, auteur de La guerre qui revient - DAPHNÉ BENOIT - Cheffe du pôle international - Correspondante Défense – AFP - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV et France Inter, spécialiste des questions internationales
Mon, 25 Mar 2024 - 06min - 2810 - État islamique : Après Moscou, la France menacée - L'intégrale
C dans l'air du 25 mars 2024 - Etat islamique : Après Moscou, la France menacée Trois jours après l'attentat dans une salle de concert à Moscou, faut-il craindre pour la France ? Alors que le plan Vigipirate a été relevé dimanche soir à son niveau maximal, "urgence attentat", après un Conseil de défense exceptionnel, Emmanuel Macron a de nouveau pris la parole ce lundi pour évoquer ce que certains qualifient de "Bataclan russe", du nom de la salle de concert parisienne où 90 personnes ont péri lors des attentats du 13 novembre. Selon les déclarations du président de la République, arrivé en Guyane pour un déplacement, la branche du groupe djihadiste Daesh "impliquée" dans l'attaque de vendredi soir "avait conduit ces derniers mois plusieurs tentatives" sur le "sol" français. De quoi justifier le passage à une surveillance renforcée dans les endroits considérés comme sensibles - établissements scolaires, lieux de culte, gares – par la police, la gendarmerie et les militaires de l’opération "Sentinelle". D'autant que des menaces d’attentat contre des établissements scolaires des Hauts-de-France et d’Ile-de-France ont été diffusées, ces derniers jours via leurs espaces numériques de travail (ENT) piratés. La dernière fois que la France est passée en plan "urgence attentat", c’était après la mort de Dominique Bernard, un enseignant tué dans l’enceinte du lycée Gambetta-Carno d'Arras lors d’une attaque au couteau le 13 octobre 2023. Pendant ce temps à Russie, quatre assaillants présumés ont été placés en détention provisoire depuis hier après avoir été torturés par les services de sécurité qui ont diffusé des vidéos des sévices subis pendant leurs interrogatoires. L’attaque vendredi soir au Crocus City Hall de Moscou a fait plus de 137 morts et plus de 180 blessés selon un bilan provisoire. Malgré la revendication de l’Etat islamique, les autorités russes continuent d’accuser l’Ukraine, ce que Kiev a fermement démenti. Mais désormais les regards se tournent vers le groupe État islamique au Khorasan (EI-K), la branche afghane de Daesh qui est présentée comme la première suspecte par les experts du terrorisme mondial et les services de renseignements français. Un groupe au développement incessant depuis sa création en 2015 et dont la force de frappe ne cesse d'inquiéter. Car il a déjà démontré ces dernières années sa capacité à mener des attaques autant en Afghanistan qu’en Iran ou en Russie. Pour l’instant, l'Europe n'a pas été frappée par l'EI-K mais plusieurs réseaux ont été démantelés. Alors que sait-on du groupe État islamique au Khorasan ? Pourquoi cible-t-il la Russie ? Quel est l’état de la menace terroriste en France ? Qu’est-ce que l’opération "Sentinelle" ? Comment les militaires de l’opération sont-ils formés ? Dans quelles conditions peuvent-ils faire usage de leurs armes ? LES EXPERTS : - WASSIM NASR - Journaliste spécialiste des mouvements djihadistes - France 24 - ALAIN BAUER - Professeur de criminologie - CNAM, auteur de La guerre qui revient - DAPHNÉ BENOIT - Cheffe du pôle international - Correspondante Défense – AFP - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV et France Inter, spécialiste des questions internationales
Mon, 25 Mar 2024 - 1h 04min - 2809 - Terrorisme : Moscou frappé en plein cœur - Vos questions sms
C dans l'air du 23 mars 2024 - Terrorisme : Moscou frappé en plein cœur LES EXPERTS : - WASSIM NASR - Journaliste spécialiste des mouvements djihadistes - France 24 - Alban MIKOCZY- Grand reporter pour France Télévisions, ancien correspondant en Russie - Manon LOIZEAU - Journaliste - Réalisatrice, spécialiste de la Russie - PASCAL BONIFACE - Directeur de l’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques)
Sat, 23 Mar 2024 - 08min - 2808 - Moscou: Daech revendique, Poutine pointe l'Ukraine - L'intégrale
C dans l'air du 23 mars 2024 - Terrorisme : Moscou frappé en plein cœur L'effroi. Un attentat a été commis hier au Crocus City Hall de Krasnogorsk, à la périphérie de Moscou. Le bilan s’élève désormais à 133 morts, a annoncé le Comité d’enquête de la Fédération de Russie, sur Telegram. L’Etat islamique au Khorassan, une branche afghane de l’organisation, a revendiqué l'attaque dès hier soir. Le groupe terroriste affirme que l’attentat a été commis par quatre de ses combattants. Le président russe, Vladimir Poutine, a annoncé aujourd'hui que le dimanche 24 mars serait un jour de deuil national, dans un discours retransmis à la télévision. Il a qualifiée cette attaque d’« acte terroriste sanglant et barbare ». Vladimir Poutine a aussi assuré que tous les auteurs, organisateurs et commanditaires de ce crime seraient "justement et inévitablement punis ». Le président russe a assuré samedi, dans une allocution télévisée, que "les quatre auteurs directs, tous ceux qui ont tiré et tué des personnes", avaient été arrêtés alors qu’ils « tentaient de fuir et se dirigeaient vers l’Ukraine ». Kiev a de son côté fermement démenti toute implication dans l'attaque. Les réactions à cette attaque ne se sont pas faites attendre. Le président chinois, Xi Jinping, a présenté aujourd'hui ses « condoléances » à son homologue russe. L’Inde s'est dit « solidaire » de la Russie. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a condamné une attaque « inacceptable ». En Occident, Londres condamne « avec la plus grande fermeté l’attaque terroriste », tout comme le chancelier allemand, Olaf Scholz. Emmanuel Macron a également dénoncé cet attentat. Ce n'est pas la première fois que l'Etat Islamique frappe la Russie. Si l'organisation a perdu la mainmise territoriale qui fut la sienne en Syrie et en Irak, du temps du "califat", elle conserve dans cette région de nombreux combattants. Elle semble en guerre contre le monde entier et perpétue depuis de nombreux attentats terroristes un peu partout sur la planète. Des pays musulmans, comme l'Afghanistan, ont récemment été touchés, tout comme la Russie hier. Et les pays occidentaux sont également ciblés. Cette attaque à Moscou interroge donc sur l'état de la menace terroriste en France, à quelques mois des Jeux Olymiques de Paris. D'autant que des menaces d’attentat contre des établissements scolaires des Hauts-de-France ont été diffusées, aujourd'hui et hier soir, via leurs espaces numériques de travail piratés. Une cinquantaine d’établissements d’Ile-de-France, principalement des lycées, avaient déjà fait l’objet de menaces similaires, mercredi et jeudi. Le 2 décembre dernier, un touriste allemand est mort à Paris, sous les coups d’un assaillant armé d’un couteau et d’un marteau. Moins de deux mois plus tôt, Dominique Bernard, un enseignant âgé de 57 ans, était tué dans l’enceinte du lycée Gambetta-Carno d'Arras suite à une attaque au couteau. Deux personnes avaient également été blessées. Depuis l’attentat contre “Charlie Hedo”, le 7 janvier 2015, les attentats islamistes qui ont fait plus de 260 morts dans l’Hexagone. Si la Russie a été durement frappée sur son sol hier, sa guerre en Ukraine se poursuit. Deux ans après le début du conflit, Moscou change de ton et de mots. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov admet en effet dans un entretien accordé au média Argoumenty I Fakty, que son pays est « en état de guerre » contre l’Ukraine. C'est la fin d’un tabou. Et cette nouvelle donne sémantique pourrait également signifier l'approche une mobilisation massive. Durant la campagne électorale russe, Vladimir Poutine, depuis largement réélu, avait affirmé qu'il y aurait plus d'efforts à fournir en Ukraine. Son ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, vient en outre d'annoncer son intention de créer deux nouvelles armées d'ici la fin de l'année. Sur le terrain, la campagne de bombardements russe est extrêmement soutenue ces derniers jours. Le pays a massivement frappé les infrastructures énergétiques ukrainiennes. Zaporijjia est au bord du black-out. Huit missiles russes ont en effet touché dans la nuit de jeudi à vendredi la plus grande centrale hydroélectrique d’Ukraine. Cette même nuit, pas moins de 90 missiles et 60 drones explosifs ont frappé le pays, soit l'une des attaques les plus importantes de ces derniers mois. Le bilan est d'au moins cinq morts et plusieurs blessés. Quelles conséquences l'attentat de Moscou aura-t-il pour la Russie et sur Vladimir Poutine ? Quel est l'état de la menace terroriste en France ? Combien de temps l'Ukraine pourra-t-elle tenir face aux bombardements russes ? LES EXPERTS : - WASSIM NASR - Journaliste spécialiste des mouvements djihadistes - France 24 - Alban MIKOCZY- Grand reporter pour France Télévisions, ancien correspondant en Russie - Manon LOIZEAU - Journaliste - Réalisatrice, spécialiste de la Russie - PASCAL BONIFACE - Directeur de l’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 23 Mar 2024 - 1h 04min - 2807 - Armand de Rendinger - Russie écartée des JO: Le Kremlin furieux
C dans l'air l'invité du 22 mars 2024 - Armand de Rendinger, consultant international sport et olympisme Le Comité international olympique a statué sur le cas de la Russie aux Jeux olympiques de Paris. Mardi, il a annoncé que les athlètes russes et biélorusses ne participeront pas au défilé sur la Seine. Dans un communiqué, le CIO a défini les conditions protocolaires dans lesquelles les athlètes des deux pays – dits “athlètes individuels neutres” (AIN) – seront autorisés à concourir du 26 juillet au 11 août. Les médailles remportées par les délégations des deux pays ne seront pas comptabilisées dans le classement des nations. En cas de titre, un drapeau frappé de l’inscription AIN dans un disque blanc sur fond vert sera pavoisé, en lieu et place des drapeaux russe et biélorusse, et un hymne sans paroles – produit spécifiquement pour l’occasion – sera joué. A ce jour, 12 athlètes russes et 7 biélorusses ont décroché leur qualification pour les Jeux de Paris 2024 sur les quelque 6 000 places déjà attribuées – 10 500 sportifs au total doivent participer aux compétitions cet été. Jusqu’à 55 Russes pourraient participer à la quinzaine olympique, mais 36 seulement, “selon le scénario le plus probable”, estime le CIO. Très loin des 330 individus qui avaient concouru à Tokyo en 2021, déjà sous bannière neutre en raison du dopage d’Etat russe. Dans un entretien au Monde publié le 18 mars, le président du CIO, Thomas Bach, a expliqué ne plus avoir d’échanges avec le Kremlin depuis plusieurs années. “Nous constatons que l’agressivité du gouvernement grandit de jour en jour, contre le CIO, contre les Jeux, contre moi”, ajoutant être “intransigeant quand il s’agit de punir ceux qui ont violé la charte olympique”. La Russie s’est dite “scandalisée”. “Les décisions du CIO sont illégales, injustes et inacceptables. Nous sommes scandalisés par les conditions discriminatoires sans précédent imposées par le Comité internationale olympique aux athlètes russes”, a déclaré lors d’un point presse la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova. Armand de Rendinger, consultant international sport et olympisme et auteur de “Le pari olympique de 2024, chance ou malédiction ?” aux éditions Vigot reviendra sur la décision lourde de sens du Comité international olympique qui a décidé, mardi, d'interdire les athlètes russes et biélorusses de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques.
Sat, 23 Mar 2024 - 10min - 2806 - Etats-Unis - Israël: La rupture? - Vos questions sms
C dans l'air du 22 mars 2024 - Gaza : le tournant américain LES EXPERTS : - Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU - David RIGOULET-ROZE - Politologue, chercheur associé à l'IRIS, rédacteur en chef de la revue "Orients stratégiques" - Nicole BACHARAN - Politologue spécialiste des États-Unis
Fri, 22 Mar 2024 - 05min - 2805 - Etats-Unis - Israël: La rupture? - L'intégrale
C dans l'air du 22 mars 2024 - Gaza : le tournant américain Les États-Unis durcissent le ton face à Israël. Le secrétaire d'État américain Antony Blinken est en déplacement à Tel-Aviv aujourd'hui pour s'entretenir avec le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou. Les États-Unis veulent dissuader leurs alliés de lancer une vaste offensive terrestre à Rafah, dernier grand bastion palestinien dans le sud de la bande de Gaza, où sont réfugiés des centaines de milliers de Gazaouis. "J'ai demandé au Premier ministre d'envoyer une équipe à Washington pour discuter des façons de cibler le Hamas sans mener une vaste offensive terrestre à Rafah", a déclaré cette semaine Joe Biden après un entretien avec Benyamin Nétanyahou, le premier depuis plus d'un mois. Les États-Unis ont également soumis aujourd'hui une résolution au Conseil de sécurité de l'ONU mentionnant un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza. Une résolution qui a échoué en raison du veto de la Russie et de la Chine. "Nous allons reprendre sur la base du projet de résolution français au Conseil de sécurité et travailler avec nos partenaires américains, européens, arabes en ce sens pour trouver un accord", a réagit Emmanuel Macron juste après le vote. En Israël c'est le rôle même de Benyamin Nétanyahou qui est contesté par une partie de la population. Bien que les Israéliens soutiennent encore massivement la guerre contre le Hamas, la légitimité du chef du gouvernement, qui a pour l'instant échoué à ramener les 130 otages restants, est plus que contestée. En janvier dernier, un sondage mené par l'Institut démocratique israélien révélait que seuls 15% des Israéliens se disaient favorables au maintien du Premier ministre au pouvoir après la guerre. La mort de trois otages israéliens tués par erreur par leur propre armée, alors qu'ils avaient dressé un drapeau blanc, a notamment suscité de vives critiques à son encontre. Quant à son projet de réforme du système judiciaire, qui avait déclenché de grandes manifestations d'opposition dans le pays, il a été en partie retoqué par la Cour suprême d'Israël en janvier. De nombreux Israéliens, qui considèrent le Premier ministre comme le principal responsable des failles sécuritaires lors de l'attaque du 7 octobre, demandent désormais des élections législatives anticipées et ont affiché sur des milliers de panneaux publicitaires du pays le slogan accusateur "Tu es le chef, tu es coupable". Une chose est sûre, la guerre à Gaza, divise largement en dehors des frontières d'Israël. Des manifestations réclamant un cessez-le-feu sont organisées quasiment tous les week-ends en Europe, tandis que le sujet a enflammé les bancs de la prestigieuse école Sciences Po Paris. À l'origine de la polémique, qui est remontée jusqu'en conseil des ministres, une journée de mobilisation pro-palestinienne dans l'établissement. Ce jour-là, une étudiante de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) aurait "été empêchée d’accéder à l’amphithéâtre" et taxée de "sioniste". Interrogés par Le Monde, des étudiants réfutent avoir entendu "Ne la laissez pas rentrer, c’est une sioniste". Ils précisent en revanche qu'une jeune femme a pris la parole depuis les bancs de l’amphithéâtre pour "prévenir que l’UEJF était présente, et qu’il fallait faire attention à ne pas être filmés". Interrogé, le Premier ministre Gabriel Attal, a dénoncé "une forme de pente, de dérive liée à une minorité agissante et dangereuse à Sciences Po". Le gouvernement a d'ailleurs fait un signalement au procureur de la République concernant ces "troubles". Pourquoi les États-Unis changent-ils de position sur la guerre à Gaza ? Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou est-il en danger ? Et comment l'école de Sciences Po Paris s'est retrouvée au cœur d'une polémique sur le conflit ? LES EXPERTS : - Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU - David RIGOULET-ROZE - Politologue, chercheur associé à l'IRIS, rédacteur en chef de la revue "Orients stratégiques" - Nicole BACHARAN - Politologue spécialiste des États-Unis DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 22 Mar 2024 - 1h 03min - 2804 - Julie Pichot - “Marseille : encore mineurs, déjà tueurs”
C dans l'air l'invitée du 21 mars 2024 - Julie Pichot, journaliste à Complément d'enquête En 2023, Marseille a subi 49 narcomicides, contraction de narcobanditisme et d’homicide. Ce soir sur France 2, “Complément d’enquête” infiltre les quartiers nord de Marseille pour mesurer l’ampleur de la narco-criminalité qui endeuille la cité. En visite surprise à Marseille mardi pour le lancement de la vaste opération Place nette XXL, consacrée à la lutte contre le trafic de drogue, Emmanuel Macron a réaffirmé que “la drogue est notre ennemie et nous ferons tout pour lutter contre”. Dans le détail, il y a 2 gangs qui s’affrontent à Marseille : YODA et la DZ MAFIA. En mars 2024, la DZ MAFIA contrôle 12 des principales cités des quartiers nord et le clan YODA 10 cités, y compris dans le centre ville de Marseille. Une bataille de territoire dans le but de prendre la main sur les points de deal. Pour "Complément d’enquête", la journaliste et réalisatrice Julie Pichot est allée à la rencontre de ceux qui tiennent un des plus gros points stupéfiants des quartiers nord : la cité de la Maison Blanche qui roulerait pour la DZ MAFIA. Depuis 10 ans, le nombre de victimes a presque triplé. En 2023, il y a eu 49 morts et 123 blessés. Il y a parfois des victimes collatérales comme Socayna, victime de la violence des trafiquants de drogue de la cité Saint-Thys, dans le 10e arrondissement. En septembre dernier, elle a été touchée en pleine tête par une balle perdue d’une kalachnikov. Le présumé meurtrier du clan de YODA est le plus jeune de l’histoire des narcomicides selon les policiers : il avait 15 ans. “Des ados armés qui se tirent dessus, c’était inimaginable y’a encore quelques années”, résume le documentaire de France 2. Julie Pichot est journaliste et réalisatrice du documentaire “Marseille : encore mineurs, déjà tueurs” pour "Complément d’enquête". Elle a enquêté pendant 7 mois dans les quartiers nord de Marseille, où des jeunes garçons d’à peine 20 ans sont devenus tueurs à gages, prêts à tuer pour 15 000 euros. Son documentaire - diffusé ce soir à 23h sur France 2 - propose une plongée chez les narco-criminels, au cœur des ces 2 mafias qui règnent sans partage et qui règlent leur compte à coup de kalachnikov, où 49 jeunes des quartiers ont été assassinés en 2023.
Fri, 22 Mar 2024 - 11min - 2803 - Dette française : alerte rouge à Bercy - Vos questions sms
C dans l'air du 21 mars 2024 - Dette française : alerte rouge à Bercy LES EXPERTS : - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-tireur - Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Échos - Mathieu PLANE - Économiste, directeur adjoint à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) - Olivier BABEAU - Économiste, professeur à l’Université de Bordeaux, président-fondateur de l’Institut Sapiens
Thu, 21 Mar 2024 - 07min - 2802 - Dette française : alerte rouge à Bercy - L'intégrale
C dans l'air du 21 mars 2024 - Dette française : alerte rouge à Bercy Il veut éviter les procès en amateurisme. Alors que le déficit public pourrait atteindre 5,6 % du PIB sur l'année 2023 (contre 4,8 % en 2022), le chef de l'État a réuni hier soir à l'Élysée ses ministres et cadres de la majorité, pour tenter de trouver des solutions à l'accroissement de la dette. "On doit faire face à un choc économique conjoncturel lié notamment à la géopolitique. On assume et on dit la vérité aux Français", a déclaré Emmanuel Macron. Le gouvernement veut faire 30 milliards d'euros d'économie d'ici 2025 mais ses membres se divisent sur la manière d'y arriver. Faut-il augmenter les impôts, alors qu'Emmanuel Macron avait promis 2 milliards de baisse d'impôts aux classes moyennes en janvier dernier ? De son côté, Matignon plaide pour des réductions de dépenses publiques. Gabriel Attal a déjà annoncé vouloir durcir les règles de l'assurance chômage, malgré deux réformes en 2019 et 2023. Une chose est sûre, le temps presse : les agences Fitch et Moody’s dévoileront leur notation sur la dette française fin avril. Il y a quelques semaines, le ministre en charge des comptes publics, Thomas Cazenave a évoqué une troisième voie : réduire les affectations de longue durée (ALD), ces dépenses prises en charge à 100% par la Sécurité sociale et qui représentent les deux tiers de son budget. En France, 13 millions de personnes sont touchées par ces ALD, notamment pour le diabète ou les insuffisances cardiaques. Sur les 12 milliards d'économie que le gouvernement espère faire pour boucler le budget 2025, la moitié devrait venir des réductions de dépenses de la Sécurité sociale dont les comptes sont dans le rouge. Dans un entretien accordé au journal Le Monde le 6 mars dernier, Bruno le Maire a aussi pointé les transports médicaux de malades, qui coûtent 5,7 milliards d'euros chaque année : "Je crois à un État fort, mais pas à un État qui se disperse, qui finance tout et devient une pompe à fric". Mais les dépenses publiques ne sont pas les seules à être dans le viseur de Bercy. Bruno Le Maire a fait du remboursement des prêts garantis par l'État (PGE) l'une de ses priorités pour l'année 2024. Selon le médiateur national du crédit à la Banque de France, 52 % des échéances ont été honorées à fin novembre 2023, sur un total de 144 milliards d’euros de prêts accordés. Mais du côté des chefs d'entreprise, on peine à rembourser l'État depuis la crise sanitaire : "Les trois quarts de nos adhérents disent rencontrer des difficultés pour rembourser leur PGE, qui représente pour eux une échéance moyenne de 2 000 euros par mois", a déclaré au Monde Jean-Guilhem Darré, délégué général du Syndicat des indépendants. D'autant que les faillites d'entreprises ont augmenté de 34% en 2023 par rapport à 2022, notamment en raison de la hausse des coûts de l'énergie, de l'inflation ou des taux d'intérêt. De quoi craindre une vague de faillites en 2024 ? Pour limiter le risque Bercy a allongé jusqu'à fin 2026 la possibilité, pour les entreprises ayant souscrit à un PGE, de demander un rallongement des échéances de paiement. Quels risques fait peser l'augmentation de la dette française sur l'État ? Quelles sont les pistes étudiées par le gouvernement pour revenir sous la barre des 5% de déficit public ? Les PGE sont-ils devenus un boulet pour le gouvernement ? LES EXPERTS : - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-tireur - Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Échos - Mathieu PLANE - Économiste, directeur adjoint à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) - Olivier BABEAU - Économiste, professeur à l’Université de Bordeaux, président-fondateur de l’Institut Sapiens DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 21 Mar 2024 - 1h 03min - 2801 - Manon Fleury - Etoile Michelin: où sont les femmes?
C dans l'air l'invitée du 20 mars 2024 - Manon Fleury, cheffe cuisinière. Six mois après avoir ouvert son restaurant à Paris, la jeune cheffe, ancienne escrimeuse de haut niveau, vient de décrocher sa première étoile au guide Michelin. Elle vient nous en parler
Thu, 21 Mar 2024 - 11min - 2800 - Face à Poutine, que pèse notre armée ? - Vos questions sms
C dans l'air du 20 mars 2024 - Face à Poutine, que pèse notre armée ? LES EXPERTS : - BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne - COLONEL PEER DE JONG - Vice-président de l'Institut Themiis, - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense - ANTOINE VITKINE - Journaliste, réalisateur du documentaire "La vengeance de Poutine"
Wed, 20 Mar 2024 - 07min - 2799 - Face à Poutine, que pèse notre armée ? - L'intégrale
C dans l'air du 20 mars 2024 - Face à Poutine, que pèse notre armée ? L’armée de Terre française "se tient prête" affirme son chef d’état-major Pierre Schill, dans une tribune publiée ce mardi dans Le Monde. "Quelles que soient les évolutions de la situation internationale, les Français peuvent en être convaincus : leurs soldats répondront présent", assure-t-il dans les colonnes du quotidien du soir. "Pour se prémunir d’agressions à son égard et défendre ses intérêts, l’armée française se prépare aux engagements les plus durs, le fait savoir et le démontre". Cette prise de parole rare intervient à l’heure "où les foyers de crise se multiplient" depuis le début de l’année et que le débat sur la stratégie à adopter pour aider l’Ukraine se poursuit. Récemment, le président de la République a suscité des remous en France et en Europe en déclarant "ne pas exclure" que des troupes occidentales soient envoyées à l’avenir en Ukraine. Malgré la controverse, Emmanuel Macron a ensuite assuré que les mots qu’il employait étaient "pesés" et "mesurés", affirmant dans le même temps refuser toute "logique d’escalade" avec Moscou. L’objectif affichée du général Schill est "que la puissance démontrée par nos forces" "dissuade les attaques contre la France". La France s’appuie en particulier sur la dissuasion nucléaire, qui "a sanctuarisé ses intérêts vitaux", ainsi que sur "des forces entraînées et interopérables avec les armées alliées", principalement européennes. Mais en matière de dissuasion nucléaire, de quel arsenal dispose la France ? Le ministère des Armées a annoncé lundi une "collaboration" avec EDF pour produire avec le CEA du tritium, un gaz rare indispensable aux armes de la dissuasion. Quel est le but de cette relance de la production de tritium ? Et l’armée de Terre est-elle réellement prête ? Officiellement, la France a la capacité d’engager 20 000 hommes dans un délai de trente jours et se dote des moyens de commander jusqu’à 60 000 hommes, Français et alliés, selon Pierre Schill. Au total, elle compte 121 000 soldats et peut appeler en renfort 24 000 réservistes, d’après l’armée de Terre. Néanmoins, depuis le début de la guerre en Ukraine, le 24 février 2022, plusieurs parlementaires et experts se sont inquiétés du niveau d’équipement des forces françaises, qui ne permettrait pas à son armée de Terre de tenir plus de quelques mois en cas d’affrontement direct, notamment en matière de munitions. A la fin de l’année, Paris espère produire 4 à 5 000 obus par mois contre un millier avant l’invasion russe. Mais cela ne représente que la moitié, voire un tiers, des obus tirés en une journée par Moscou sur l’Ukraine. Des obus et des munitions qui continuent de manquer aux forces ukrainiennes alors que l’aide américaine reste toujours bloquée au Congrès par les élus républicains proches de Donald Trump et que la Russie gagne du terrain. Pour tenter de rassurer Kiev, plusieurs pays européens dont l’Allemagne ont annoncé hier de nouvelles tranches d’aide, soulignant la nécessité de soutenir leur allié dans la durée. En Russie, deux jours après sa réélection, Vladimir Poutine a demandé ce mardi au Service fédéral de sécurité (FSB, ex-KGB), d’aider les entreprises russes à contourner les sanctions imposées par les pays occidentaux en raison de la guerre en Ukraine. Il a également exhorté ses espions à retrouver "les traîtres quel que soit l’endroit où ils se trouvent". Parallèlement, le directeur des renseignements extérieurs russes, Sergey Naryshkin a indiqué que la "France prépare l'envoi d'un contingent militaire de 2000 hommes en Ukraine". Des propos qui ont rapidement été démentis en France par le ministère des Armées. Dans un message, il indique que "la manœuvre orchestrée par Sergey Naryshkin illustre une nouvelle fois le recours systématique de la Russie à la désinformation. Nous considérons ce genre de provocations irresponsables." LES EXPERTS : - BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne - COLONEL PEER DE JONG - Vice-président de l'Institut Themiis, - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense - ANTOINE VITKINE - Journaliste, réalisateur du documentaire "La vengeance de Poutine" DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi à 21h sur FranceInfo et vers 23h40 sur France 5. PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 20 Mar 2024 - 1h 03min - 2798 - Etienne Jacob - Secte: un infiltré raconte
C dans l'air l'invité du 19 mars 2024 - Etienne Jacob, journaliste au Figaro, auteur de “La France des gourous”, publié aux éditions du Rocher. Mercredi 14 février, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture, un texte de lutte contre les dérives sectaires, notamment sur internet, et a approuvé la création d'un nouveau délit de "provocation à l'abstention de soins" médicaux. Ce soir, des discussions commencent en deuxième lecture. Cette nouvelle infraction punira la "provocation" à l'abandon de soins "au moyen de pressions ou de manœuvres réitérées", exposant à des "conséquences graves" pour la santé. Ce nouveau délit sera passible d’un an d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. Étienne Jacob est journaliste au Figaro et traite régulièrement des dérives sectaires. Dans 2 semaines sort son nouveau livre "La France des gourous", aux éditions du Rocher. Pendant un an, il a été Jérôme, Yannick, Julien et Grégory lors de ses immersions dans différents mouvements sectaires ; de la naturopathe Irène Grosjean qui assure que manger cru et se purger plusieurs fois par semaine soigne toutes les maladies, à la secte des raéliens qui croit à l’existence des extraterrestres, ou encore chez l’Eglise de scientologie. Étienne Jacob reviendra sur le projet de loi visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires présenté à l'Assemblée nationale et sur son immersion au sein des différents mouvements sectaires.
Wed, 20 Mar 2024 - 11min - 2797 - Sucre : attention, il est partout... - Vos questions sms
C dans l'air du 19 mars 2024 - Sucre : attention, il est partout... LES EXPERTS : - Gérald KIERZEK - Médecin urgentiste, directeur médical - Doctissimo - Nicolas BOUZOU - Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès, chroniqueur à L’Express - Camille DORIOZ - Directeur des campagnes - Foodwatch France - Anne SENEQUIER - Psychiatre, chercheure santé environnement climat – IRIS
Tue, 19 Mar 2024 - 05min - 2796 - Sucre : attention, il est partout...
C dans l'air du 19 mars 2024 - Sucre : attention, il est partout... Le sucre est partout dans les produits transformés ! C’est ce qui ressort d’une étude des autorités sanitaires françaises publiée ce mardi 19 mars qui s'est intéressée à plus de 54.000 produits de consommation courante. Plats préparés, bouillons et potages, biscuits apéritifs, pizzas, charcuteries, yaourts, jus, glaces... Le constat est sans appel : "trois quarts des produits contiennent au moins un ingrédient sucrant ou vecteur de goût sucré". Sur les étiquettes, ils sont identifiables sous les noms "aspartame ", "dextrose", mais le plus répandu, c'est le "saccharose" que l’on appelle aussi communément le "sucre de table". Difficile pour le consommateur de s’y retrouver. Les industriels ont fait des efforts ces dix dernières années, avec une diminution significative de la quantité de sucre ajouté en particulier dans les boissons sucrées. Mais pour l'Anses, la question demeure une urgence de santé publique car on en consomme toujours trop. Alors qu’il est recommandé de ne pas dépasser 50 g de sucre par jour pour les adultes et adolescents en bonne santé, 75 g pour les enfants de 8-12 ans et 60 g pour les 4-7 ans, 20 % des adultes dépasseraient cette limite, 60 % des 8-12 ans et 75 % des 4-7 ans ! Ce qui n’est pas sans conséquences sur la santé : surpoids, obésité, diabète, maladies cardiovasculaires, développement de cellules cancéreuses… Les risque associés à une consommation de sucre abusive ne sont plus à démontrer. Mais qui pourrait imaginer que, dans un bol de chips, il y a l’équivalent de huit morceaux de sucre, qu’il y en a cinq dans une seule part de pizza et trois dans un yaourt ? Après avoir ferraillé contre la présence de nitrites dans les charcuteries, le député MoDem Richard Ramos entend porter une idée qui chemine dans la société française : la sécurité sociale de l’alimentation. Il soutient également un logo-Nutri-score obligatoire pour permettre une lecture simplifiée de la qualité nutritionnelle des produits transformés que l'on consomme. Vent debout contre la malbouffe, il l’est aussi contre le CETA, ce traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada. Il nous expliquera pourquoi dans #cdanslair. Enfin le débat sur les pesticides est relancé depuis la décision du gouvernement de mettre en pause le programme censé réduire de moitié l’utilisation des pesticides d’ici à 2030. La ministre déléguée à l'Agriculture, Agnès Pannier-Runacher, vient d’ouvrir un cycle de réunions pour faire le point sur les interdictions de molécules déjà en vigueur et les solutions à proposer aux agriculteurs, avec notamment de nouvelles possibles dérogations. Des décisions qui inquiètent les organisations de défense de l’environnement et de la santé qui rappellent les risques de plus en plus documentés pour les agriculteurs manipulant ces pesticides, davantage sujets aux bronchites chroniques, à certains cancers ainsi qu’à la maladie de Parkinson, mais pas seulement. Les enfants exposés avant leur naissance aux pesticides en pâtissent aussi. Nous sommes allés à la rencontre de Sabine Grataloup, mère de Théo, souffrant de malformations attribuées au glyphosate, qui a décidé d’attaquer Monsanto en justice. Elle nous a raconté ses seize années de lutte, pour son enfant et contre le géant de l’agrochimie. LES EXPERTS : - Gérald KIERZEK - Médecin urgentiste, directeur médical - Doctissimo - Nicolas BOUZOU - Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès, chroniqueur à L’Express - Camille DORIOZ - Directeur des campagnes - Foodwatch France - Anne SENEQUIER - Psychiatre, chercheure santé environnement climat – IRIS DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi à 21h sur FranceInfo et vers 23h40 sur France 5. PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 19 Mar 2024 - 1h 03min - 2795 - Jean-Pierre Raffarin - 87,28%: Poutine encore renforcé?
C dans l'air du 18 mars 2024 - Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre. Hier, Vladimir Poutine a été réélu président de la Russie pour 6 années supplémentaires avec plus de 87% des voix, selon les premières estimations et les résultats d'un sondage d'un institut étatique, Vtsiom. Les chiffres ont été publiés peu après la fermeture des derniers bureaux de vote à 19 heures, heure française, dans l'enclave de Kaliningrad. Dans un entretien accordé au Parisien, Emmanuel Macron a confirmé que des opérations en Ukraine seront peut-être nécessaires. "Notre devoir est de se préparer à tous les scénarios. Ce serait une erreur, une faute, de ne pas le faire. Je suis d’ailleurs persuadé que dans certains de ces scénarios, chacun, qui le peut avec son modèle, prendrait ses responsabilités". Lors du débat à l'Assemblée nationale, le Rassemblement National s’est abstenu et La France insoumise et le Parti communiste ont voté contre le contrat de sécurité avec l’Ukraine hier. Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre, reviendra sur les défis géopolitiques auxquels la France doit faire face, à l’heure où Emmanuel Macron assume ne pas exclure l’envoi de troupes occidentales sur le terrain ukrainien.
Tue, 19 Mar 2024 - 11min - 2794 - Hausse d'impôts : peut-on vraiment les éviter ? - Vos questions sms
C dans l'air du 18 mars 2024 - Hausse d'impôts : peut-on vraiment les éviter ? LES EXPERTS : - DOMINIQUE SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos - THOMAS PORCHER - Economiste, membre des Économistes Atterrés - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - L’Obs - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France d’après
Mon, 18 Mar 2024 - 05min - 2793 - Hausse d'impôts : peut-on vraiment les éviter ?
C dans l'air du 18 mars 2024 - Hausse d'impôts : peut-on vraiment les éviter ? Après sept années passées au ministère de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire sonne depuis plusieurs jours l’alerte sur la dette. À l'offensive dans les médias, le patron de Bercy vient d’annoncer un tour de vis budgétaire obligatoire de 10 milliards d’euros pour réduire le déficit public à 4,4 % du produit intérieur brut (PIB) en 2024 et use de formules chocs- "l'État n'est pas une pompe à fric", "le quoi qu’il en coûte c’est fini"- le tout sous le regard des agences de notation. Pour l’heure, ces coupes visent la transition écologique, l’assurance chômage et l’éducation. Mais elles ne sont qu’une première étape, avant un possible "projet de loi de finances rectificative à l’été", puis au moins 20 milliards d’euros d’économies supplémentaires en 2025. Pour le premier président de la Cour des comptes, c’est bien "50 milliards d’euros d’économies minimum qu’il faut faire sur les trois années qui viennent" pour parvenir à 3 % de déficit public en 2027. "C’est beaucoup mais il y a eu 800 milliards d’euros de dette en plus depuis cinq ans" a expliqué la semaine dernière Pierre Moscovici sur le plateau de C dans l’air l’invité. Avec une croissance au ralenti et des rentrées fiscales à la baisse, c’est également le débat sur les hausses d’impôt qui ressurgit. Mais pour l’instant ni Emmanuel Macron, ni Bruno Le Maire ne veulent en entendre parler, y compris ceux des plus riches comme le réclament de nombreuses voix jusque dans le camp macroniste. Alors comment faire 50 milliards d’euros d’économies ? La rigueur pour qui ? L’idée d’une sous-indexation des retraites en 2025 évoquée en février par le ministre délégué chargé des Comptes publics a irrité le chef de l’Etat qui l’a immédiatement recadré en Conseil des ministres. Pas question de toucher aux retraités. En 2024, les pensions de retraite de base ont toutes été revalorisées à hauteur de 5,3 % soit 14 milliards d’euros. Certaines voix appellent à une indexation sur l’inflation moins importante pour les retraités qui ont des revenus élevés. De son côté, dans une interview fleuve au Journal du Dimanche, parue à l'occasion de la sortie d'un nouveau livre, le ministre de l’Economie évoque la fin de "l’État-providence", remplacé par un « État protecteur". Il plaide pour une "meilleure organisation des services publics" et annonce qu'"avec le ministre des Comptes publics" Thomas Cazenave, après la revue en cours des dépenses publiques, il invitera "en avril toutes les forces politiques à participer à un échange sur les priorités des dépenses". Après une première réforme des retraites menée par le gouvernement en 2023, et deux réformes controversées en 2019 et 2023 sur les droits à l'assurance-chômage, Bruno Le Maire en remet une couche sur sa volonté de durcir encore les conditions de l'assurance-chômage et défend à nouveau l’idée d’ une reprise en main "par l'État" de l'assurance chômage. Des choix qui ulcèrent nombre de syndicats dont la CGT. "On a l'impression d'avoir la réincarnation de Margaret Thatcher", a lancé Sophie Binet sur BFMTV-RMC ce lundi. "Ce qu'il nous propose, c'est de mettre fin définitivement à l'héritage du Conseil national de la résistance, à savoir à notre Sécurité sociale qui permet à chacun d'être sécurisé face aux aléas". La secrétaire générale de la CGT conteste l'argument des caisses vides. "Bruno le Maire, c'est un peu Robin des bois à l'envers : il prend de l'argent aux pauvres pour le donner aux riches. Il y a 170 milliards d'euros d'aides aux entreprises qui sont donnés chaque année sans contreparties ni conditions". Et de rappeler "qu'on est dans un contexte où les dividendes versés aux actionnaires du CAC40 atteignent des records avec en plus la nouveauté des rachats d'actions, c'est 30 milliards qui ont été jetés par les fenêtres. Cela devrait être interdit ou a minima taxé". Alors comment réduire le déficit public ? LES EXPERTS : - DOMINIQUE SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos - THOMAS PORCHER - Economiste, membre des Économistes Atterrés - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - L’Obs - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France d’après DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 18 Mar 2024 - 1h 03min - 2792 - Vos questions sms - Immobilier : la chute... jusqu'a quand ?
C dans l'air du 16 mars 2024 - Immobilier : la chute... jusqu'a quand ? LES EXPERTS : - Henry BUZY-CAZAUX - Président fondateur de l'Institut du Management des services de l'immobilier et membre du conseil national de l’habitat - Corinne JOLLY - présidente du PAP, le Particulier à Particulier - Sandra HOIBIAN - Sociologue, directrice générale du Crédoc - Robin RIVATON - Économiste et membre du conseil scientifique de la Fondapol
Sat, 16 Mar 2024 - 05min - 2791 - Immobilier : la chute... jusqu'a quand ?
C dans l'air du 16 mars 2024 - Immobilier : la chute... jusqu'a quand ? C'est le symbole d'un marché en crise. Fin février, le groupe immobilier Nexity a annoncé le début d'un plan social pour faire face à l'effondrement du secteur du neuf. En 2023, les réservations de logements s’érodent de 19 % en nombre et de 24 % en valeur ; les ventes chutent de 30 % par rapport à 2022, rappelle Le Monde. Mi-janvier, c'était le groupe Vinci Immobilier qui annonçait un plan de sauvegarde de l'emploi. Entre la hausse des coûts de construction, liée à la hausse du prix de l'énergie, et celle des taux d'intérêt qui empêche les particuliers d'acheter, le marché de l'immobilier est en crise. L'Union sociale pour l'habitat (USH) dénonce l'immobilisme du gouvernement alors que 2,6 millions de demandeurs étaient encore en attente d'une attribution de logement social à fin 2023, un niveau historique. Gabriel Attal a bien annoncé "30 000 logements d'ici trois ans dans vingt territoires", mais ce chiffre est largement insuffisant pour les professionnels du secteur. "De l’offre, de l’offre et encore de l’offre", scande pourtant à longueur d'interview le ministre en charge du logement Guillaume Kasbarian. Jeudi, avec le ministre de l'Économie Bruno le Maire, ils ont annoncé une rallonge d'un milliard d'euros destinée à créer dès cette année 10 000 logements intermédiaires pour les classes moyennes, dans les zones tendues. Dès fin janvier, le Premier ministre Gabriel Attal avait annoncé "simplifier massivement les normes", en revoyant les diagnostics de performance énergétique (DPE), qui attribue aux biens immobiliers des étiquettes allant de A à G, selon qu’ils sont plus ou moins énergivores et émetteurs de gaz à effet de serre. Le gouvernement entend également modifier le DPE actuel qui défavorise fortement les petits logements. Selon le ministère de la transition écologique, près de 140 000 logements pourraient ainsi sortir de la classification de passoires thermiques. Ces annonces ont été accueillies par les professionnels du secteur de manière mitigée. "Ce n’est pas parce qu’un logement va soudainement passer de G à E, sans travaux, qu’il va devenir meilleur pour le locataire : sa facture d’énergie va rester élevée et il sera de nouveau possible d’augmenter son loyer", estime par exemple l’association CLER-Réseau pour la transition énergétique pour Le Monde. Les efforts du gouvernement pour relancer l'offre de logement sont aussi percutés par l'arrivée des Jeux olympiques en France. "Avec plus de 877 000 personnes ayant besoin d'un hébergement pendant les JO, il manque toujours 527 000 logements", s'inquiétait en décembre dernier la plateforme d'hébergement chez l'habitant Bedycasa. Avec 15 millions de visiteurs attendus à Paris cet été, les quelque 50 000 bénévoles ne parviennent pas tous à trouver un logement. Le ministère des Sports a même commencé à réquisitionner 3 000 logements étudiants pour y placer le personnel des Jeux. Une fois les JO terminés, environ 1 600 logements supplémentaires, accueillant des athlètes et des journalistes, sont censés revenir à des étudiants. Quelle est l'ampleur de la crise du logement ? Les récentes annonces du gouvernement sont-elles suffisantes ? Et comment les 15 millions de visiteurs qui seront à Paris pour les Jeux olympiques cet été ? LES EXPERTS : - Henry BUZY-CAZAUX - Président fondateur de l'Institut du Management des services de l'immobilier et membre du conseil national de l’habitat - Corinne JOLLY - présidente du PAP, le Particulier à Particulier - Sandra HOIBIAN - Sociologue, directrice générale du Crédoc - Robin RIVATON - Économiste et membre du conseil scientifique de la Fondapol
Sat, 16 Mar 2024 - 1h 05min - 2790 - Jonathan Taïeb - 6h58 par nuit: alerte au sommeil!
C dans l'air l'invité du 15 mars 2024 avec Jonathan Taïeb, médecin du sommeil Le nouveau baromètre Odoxa pour la Mutuelle Nationale des Hospitaliers, réalisé avec la chaire santé de Sciences Po et publié dans le Figaro Santé le 29 février, révèle que les Français ne dorment que 6h58 par nuit en moyenne. Plus de la moitié des Français (59 %) dorment moins bien qu’avant. Pour les professionnels de santé, c’est encore pire. Ils sont 77 % à observer « une dégradation de leur sommeil depuis ces dernières années ». « Un Français sur 2 et les 2 tiers des soignants pensent avoir un sommeil insuffisant en quantité comme en qualité ». Une dégradation notamment due à la réduction, depuis plusieurs années, de la durée de sommeil. À l'occasion de la Journée mondiale du sommeil, le médecin du sommeil Jonathan Taïeb reviendra sur les causes de cette dégradation de notre durée de sommeil.
Sat, 16 Mar 2024 - 10min - 2789 - Vos questions sms - Ukraine : Macron isolé face à Poutine ?
C dans l'air du 15 mars 2024 - Ukraine : Macron isolé face à Poutine ? LES EXPERTS : - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU Auteur de Ce qui nous attend (Robert Laffont) - Armelle CHARRIER - Éditorialiste en politique internationale - France 24 - Georgina WRIGHT - Directrice du programme Europe à l'Institut Montaigne - Pascal BONIFACE - Directeur de l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), auteur de Géostratégix 2 : Les grands enjeux du monde contemporain (Dunod)
Fri, 15 Mar 2024 - 04min - 2788 - Ukraine : Macron isolé face à Poutine ?
C dans l'air du 15 mars 2024 - Ukraine : Macron isolé face à Poutine ? Un sommet pour se réconcilier. Emmanuel Macron est en visite à Berlin ce vendredi pour tenter d'apaiser les tensions qui ont émaillé son tandem avec le chancelier allemand Olaf Scholz ces dernières semaines, à la suite des déclarations du président français sur la possibilité d'envoi de troupes au sol en Ukraine. "Il n’y a pas de consensus aujourd’hui […] mais en dynamique, rien ne doit être exclu", avait-il déclaré le 26 février à l'issue d'une rencontre à l'Élysée. Réplique immédiate de son homologue : "Ce qui a été décidé entre nous dès le début continue d’être valide pour l’avenir : il n’y aura aucune troupe au sol, aucun soldat envoyé, ni par les États européens ni par les États de l’OTAN". Interrogé hier soir par les journalistes de France 2 et TF1, Emmanuel Macron a de nouveau appelé à un "sursaut stratégique" face à la Russie et assumé ses récents propos tout en précisant que "jamais nous ne mènerons l’offensive, jamais nous ne prendrons l’initiative". Des propos qui interviennent en plein week-end d'élection présidentielle en Russie. Certain de remporter ce scrutin taillé sur mesure, avec la non-qualification de 2 candidats d'opposition, Vladimir Poutine devrait continuer à régner sur la Russie jusqu'en 2026. Les combats ne se sont d'ailleurs pas arrêtés pour l'élection présidentielle russe. Bien au contraire, peu après l'ouverture des bureaux de vote ce vendredi, des missiles de croisière russes tirés sur la ville d'Odessa ont fait 14 morts et des dizaines de blessés. Sur le front, les positions sont quasi figées depuis quelques semaines. À l'Est, les soldats russes continuent de frapper à Bakhmout et Avdiïvka. Au Sud, les combats se concentrent autour de Kherson. Côté ukrainien, on revendique quelques victoires, notamment des incursions en territoire ennemi. "Du 12 au 14 mars, les troupes (...) ont déjoué toutes les tentatives des militants ukrainiens de pénétrer sur le territoire des régions de Belgorod et de Koursk en Fédération de Russie", a fait savoir le ministère de l'Intérieur russe. Mercredi, une attaque de drone avait visé le siège du Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie (FSB) à Belgorod tandis qu'un autre appareil avait été abattu à l'approche d'une raffinerie de pétrole dans la région de Leningrad, près de Saint-Pétersbourg. Hier, plusieurs drones ont endommagé une raffinerie de pétrole dans l’oblast de Kalouga. Vladimir Poutine accuse depuis l'Ukraine de vouloir saper son élection présidentielle. Le scrutin devrait être une simple formalité pour Vladimir Poutine, mais est-ce vraiment un vote d'adhésion ? Que pensent réellement les Russes de la situation du pays, eux qui ne peuvent même pas évoquer le mot "guerre" sans risquer la prison ? C'est aussi pour tenter de répondre à cette question que Reporters sans frontières (RSF) a lancé, mardi 5 mars au Parlement européen, le bouquet satellitaire Svoboda, qui rassemble une dizaine de chaînes et de radios russophones indépendantes. Elles émettront d'Europe vers la Russie grâce au satellite de télécommunication d’Eutelsat. "Il faut inverser la logique de la propagande et proposer à une audience russophone l’accès à des chaînes de télévision et de radio où prévaut le journalisme indépendant, sérieux, fondé sur les faits", a déclaré au journal Le Monde le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire. Dernier bastion de la presse indépendante russe, la rédaction du journal Novaïa Gazeta, qui s'était exilée à Riga, en Estonie, en avril 2022, a vu son rédacteur en chef Sergueï Sokolov arrêté à Moscou fin février après une publication de son journal qui aurait "discrédité" l'armée russe. En Russie, 25 journalistes ont été tués au cours des 20 dernières années. Le tandem européen Macron-Scholz est-il en danger ? Jusqu'où soutenir l'Ukraine ? Et comment l'Union européenne veut gagner la guerre de l'information face à la Russie ? LES EXPERTS : - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU Auteur de Ce qui nous attend (Robert Laffont) - Armelle CHARRIER - Éditorialiste en politique internationale - France 24 - Georgina WRIGHT - Directrice du programme Europe à l'Institut Montaigne - Pascal BONIFACE - Directeur de l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), auteur de Géostratégix 2 : Les grands enjeux du monde contemporain (Dunod)
Fri, 15 Mar 2024 - 1h 04min - 2787 - Pierre Moscovici - Alerte sur la detteFri, 15 Mar 2024 - 11min
- 2786 - Vos questions sms - Dette, déficit... et hausse d'impôts ?
C dans l'air du 14 mars 2024 - Dette, déficit... et hausse d'impôts ? LES EXPERTS : - PHILIPPE DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - FANNY GUINOCHET - Éditorialiste - France Info et La Tribune, spécialiste des questions économiques et sociales - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro - EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle
Thu, 14 Mar 2024 - 05min - 2785 - Dette, déficit... et hausse d'impôts ?
C dans l'air du 14 mars 2024 - Dette, déficit... et hausse d'impôts ? Plusieurs voyants sont au rouge et la situation n’est pas seulement "préoccupante", mais "sérieuse" alerte la Cour des comptes. Dans son dernier rapport publié mardi, l’institution présidée par Pierre Moscovici étrille le gouvernement pour sa gestion des finances publiques "aujourd’hui parmi les plus dégradées de la zone euro". "En cause notamment, nos déficits qui étaient égaux ou supérieurs à 5 % en 2023" et un scénario initial "improbable" pour 2024 avec une trajectoire "peu ambitieuse et fragile" sur le déficit public. Depuis plusieurs semaines, alors que la France est sous le regard des agences de notation, l’exécutif répète que l’urgence est au rétablissement des finances publiques. Bruno Le Maire qui a fait la promesse ramener le déficit public à 4,4 % du PIB fin 2024 et à 3 % en 2027 martèle vouloir réduire la dépense publique. Et pour cela le patron de Bercy entend faire cette année 10 milliards d’euros de coupes budgétaires, essentiellement sur la transition écologique, l’assurance chômage ou l’éducation, puis encore au moins 20 milliards d’euros de coupes dans le budget 2025. Mais pour nombre d’économistes ce plan semble déjà largement insuffisant pour ramener le déficit de la France à 3 % de son PIB, à mesure que le ciel de l’économie française s’assombrit. Mercredi 13 mars, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a ainsi encore révisé la prévision de croissance à la baisse, la ramenant à 0,8 % pour l’année 2024. Mardi, c’était le président de la Cour des comptes qui réclamait un "effort massif" pour économiser 50 milliards de dépenses publiques en trois ans. Avec une croissance au ralenti et des rentrées fiscales à la baisse, c’est également le débat sur les hausses d’impôt qui ressurgit y compris au sein de l’aile gauche de la majorité où le sujet a été longtemps un tabou. Pour l’instant ni Emmanuel Macron, ni Bruno Le Maire ne veulent en entendre parler, mais voilà que même Alain Minc les juge désormais inévitables... Pour ce dernier, il y a urgence à augmenter les impôts sur les revenus des plus élevés mais surtout la TVA. D’autres comme la patronne de la CGT pointe les "200 milliards d’euros qui sont donnés chaque année en aides, sans contreparties, aux entreprises, soit un tiers du budget de l'Etat". Dans cette optique, Sophie Binet invite le gouvernement à "augmenter les impôts des grandes entreprises et des plus riches, parce que de plus en plus de petites entreprises payent plus d'impôts que les plus grandes, qui passent leur temps à faire de l'optimisation et de la fraude fiscale". Des sujets hautement inflammables alors le chômage repart à la hausse et que l’inflation impacte encore durement le budget des Français, obligeant certains à avoir deux emplois pour s’en sortir. Alors la France est-elle un mauvais élève européen ? L'Etat est-il au bord de la faillite ? Comment rétablir les comptes publics ? Faut-il augmenter les impôts ? Et lesquels ? LES EXPERTS : - PHILIPPE DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - FANNY GUINOCHET - Éditorialiste - France Info et La Tribune, spécialiste des questions économiques et sociales - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro - EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle
Thu, 14 Mar 2024 - 1h 03min - 2784 - Thomas Misrachi - Fin de vie: témoin des derniers instants
C dans l'air l'invité du 13 mars 2024 avec Thomas Misrachi, grand reporter pour TF1, auteur de “Le dernier soir”. Thomas Misrachi est grand reporter pour TF1. Il publie "Le dernier soir" chez Grasset, dans lequel il raconte les dernières heures de son amie de 77 ans qu’il appelle Sylvie, qui a mis fin à ses jours chez elle à Paris, et qu’il a accompagné. Cette Sylvie, c’est Jacqueline Jencquel, une femme libre, militante, qui s’est toujours battue pour que les gens puissent pouvoir choisir de mourir dans la dignité. Jacqueline Jencquel lui a demandé d'être là le dernier soir, chez elle, à Paris. Pour Thomas Misrachi, cette "présence était à la fois un privilège immense et un terrible fardeau". Avant de partir, Jacqueline Jencquel avait écrit plusieurs lettres : une pour la police, une pour Mathilde sa voisine et une autre pour ses fils. Tout était très réfléchi et préparé à son arrivée. "Il fallait juste que je sois là, sans rien faire, en ami, en compagnon de route, en témoin, en ombre, en prêtre et en dernier fidèle" explique Thomas Misrachi. Dans un entretien accordé à La Croix et Libération dimanche dernier, Emmanuel Macron a annoncé qu’un projet de loi ouvrant une "aide à mourir", sous “conditions strictes”, serait présenté en avril en Conseil des ministres, en vue d’une première lecture en mai à l’Assemblée nationale. Cette loi, selon lui, est "nécessaire parce qu’il y a des cas qu’on ne peut pas accepter humainement". Elle prévoit que les patients majeurs, "capables d’un discernement plein et entier", atteints d’une "maladie incurable" avec "pronostic vital engagé à court ou moyen terme" et subissant des souffrances ne pouvant être soulagées, pourront “demander à pouvoir être aidés afin de mourir”. Dans ce qui est prévu, Jacqueline Jencquel n’aurait pas pu y avoir recours. Elle n’était pas condamnée à court ou moyen terme comme le dit la loi. Thomas Misrachi est grand reporter pour TF1. Dans son témoignage"Le dernier soir" publié chez Grasset, il raconte comment et pourquoi il a accompagné son amie Jacqueline Jencquel à mourir. Il reviendra également sur le projet de loi d’Emmanuel Macron sur la fin de vie, qui instaure notamment une "aide à mourir".
Thu, 14 Mar 2024 - 10min - 2783 - Vos questions sms - Poutine : sa réponse à Macron
C dans l'air du 13 mars 2024 - Poutine : sa réponse à Macron LES EXPERTS : - GÉNÉRAL CHRISTOPHE GOMART, ancien directeur du renseignement militaire, ex-commandant des opérations spéciales - ISABELLE LASSERRE, ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique - Le Figaro - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en sécurité internationale, Université Queen Mary de Londres - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense
Wed, 13 Mar 2024 - 07min - 2782 - Poutine : sa réponse à Macron
C dans l'air du 13 mars 2024 - Poutine : sa réponse à Macron Que se passe-t-il en Russie ? Moscou a affirmé avoir repoussé dans la nuit et la matinée de multiples attaques d’unités russes depuis l’Ukraine contre des régions frontalières. Dans le même temps, des drones ont frappé le territoire russe en profondeur. Une raffinerie de pétrole est en feu à 200 kilomètres de Moscou. Vladimir Poutine a accusé ce mercredi Kiev d'attaquer les régions russes pour tenter de saper l'élection présidentielle prévue du 15 au 17 mars en Russie, "sur fond d'échecs (ukrainiens, ndlr) sur la ligne de front". Le maître du Kremlin a également rappelé que la Russie serait prête à recourir aux armes nucléaires si sa souveraineté était menacée et qu’elle n'avait pas non plus de "ligne rouge", en réponse aux propos d’Emmanuel Macron sur un éventuel envoi de troupes en Ukraine. Vladimir Poutine a par ailleurs évoqué le "ressentiment" de son homologue français en raison de l'influence grandissante de la Russie en Afrique, notamment du fait du groupe paramilitaire Wagner. En France, le chef de l’Etat continue, lui, de défendre sa stratégie vis-à-vis de l’Ukraine. Il s’invitera jeudi soir dans les 20h de France 2 et TF1. Hier soir, les députés ont apporté un large soutien à l’accord de sécurité conclu entre Paris et Kiev malgré l'abstention du RN et l'opposition des élus LFI qui dénoncent les discours va-t-en-guerre du chef de l’Etat. Des députés qui ont évoqué à nouveau la Russie ce mercredi en examinant une proposition de loi de lutte contre les ingérences étrangères au moment où plusieurs ministères français ont été visés par des attaques informatiques d’une "intensité inédite", selon les mots de Matignon. Et que l’une des figures de l’opposition russe, l’ancien bras droit d’Alexeï Navalny, a été victime d’une agression la nuit dernière devant son domicile en Lituanie où il est réfugié. Se félicitant d’être encore "en vie", Leonid Volkov a estimé que cette attaque au marteau est une "salutation de Poutine typique d’un gangster de Saint-Pétersbourg". Mais pas de quoi décourager le militant. "Nous allons travailler et nous n'abandonnerons pas", a-t-il insisté sur Telegram alors que l'élection présidentielle russe se tient ce week-end. À la mi-journée, les services de renseignements lituaniens ont indiqué dans un communiqué officiel que cette agression avait été probablement "organisée et mise en œuvre par la Russie". Quant à Poutine "personne n'a peur de vous ici", a lancé le président lituanien à Poutine. Alors quelle est la situation en Russie à la veille de l'élection présidentielle ? Comment l'opposition au régime de Poutine s'organise-t-elle ? Enfin pourquoi l'Otan a-t-elle lancé le plus important exercice militaire jamais réalisé en Europe ? Comment cela se passe-t-il ? Nos équipes ont pu suivre ces grandes manoeuvres dans les fjords norvégiens. LES EXPERTS : - GÉNÉRAL CHRISTOPHE GOMART, ancien directeur du renseignement militaire, ex-commandant des opérations spéciales - ISABELLE LASSERRE, ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique - Le Figaro - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en sécurité internationale, Université Queen Mary de Londres - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 13 Mar 2024 - 1h 03min - 2781 - Le vice-amiral Arnaud Coustillière: Une cyberattaque unique
C dans l'air l'invité du 12 mars 2024 avec le vice-amiral Arnaud Coustillière, directeur du Pôle d’Excellence Cyber, co-auteur de Soldat de la cyberguerre, publié aux éditions Tallandier. Depuis dimanche, plusieurs services de l’État ont été visés par des attaques informatiques d'une "intensité inédite". Une cellule de crise a été activée immédiatement, "pour déployer des contre-mesures et garantir la continuité des services informatiques", poursuit le communiqué de Matignon. L’impact de ces attaques aurait été "réduit pour la plupart des services" et l’accès aux sites de l’État rétabli rapidement. Pour l'heure, les services français ne mentionnent ni les sites visés, ni l'origine présumée des attaques. Mais plusieurs groupes de hackers ont revendiqué ces attaques sur Telegram. Parmi eux, Anonymous Sudan, un groupe qui soutient la Russie et plusieurs causes islamistes. Ces hackers évoquent une "cyberattaque massive" qui vise les ministères de l’Économie, de la Culture, de la Transition écologique, les services du Premier ministre ou la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Arnaud Coustillière est le directeur du Pôle d’Excellence Cyber. Il a commandé plusieurs navires de combat et a contribué à la création de la cyberdéfense du ministère des Armées dont il a été le premier COMCYBER de 2011 à 2017. Avec Aude Leroy, il publie "Soldat de la cyberguerre" aux éditions Tallandier, dans lequel il raconte l’histoire de cette création de la cyberdéfense militaire française et de sa montée en puissance.
Wed, 13 Mar 2024 - 11min - 2780 - Vos questions sms - Kate Middleton : une photo... et des mensonges ?
C dans l'air du 12 mars 2024 - Kate Middleton : une photo... et des mensonges ? LES EXPERTS : - Adélaïde DE CLERMONT-TONNERRE - Ecrivaine, directrice de la rédaction – Point de vue - Anne-Elizabeth MOUTET - Éditorialiste - The Daily Telegraph, auteure de William et Harry, dernière chance pour la couronne - Philip TURLE - Journaliste britannique, chroniqueur international - France 24 - Christian ROUDAUT - Journaliste, ancien correspondant en Grande-Bretagne pour Radio France
Tue, 12 Mar 2024 - 05min - 2779 - Kate Middleton : une photo... et des mensonges ?
C dans l'air du 12 mars 2024 - Kate Middleton : une photo... et des mensonges ? À l'occasion de la fête des Mères en Angleterre, un cliché de Kate Middleton et de ses enfants, officiellement pris par William, devait rassurer sur l'état de santé de la princesse. Finalement, la photo à la Une de la presse outre-Manche suscite la polémique et ravive au contraire les inquiétudes. Car pour la première fois, la princesse apparaît sans sa bague ni son alliance. Par ailleurs, la photo a été clairement modifiée. Quelques heures après sa publication, les agences de presse ont décidé de retirer l'image de leur catalogue, du jamais vu pour une photo officielle de la famille royale, et Kate Middleton a présenté "ses excuses" pour la "confusion" après avoir reconnu avoir réalisé quelques retouches. Mais dans un Royaume-Uni où l’on s’interroge depuis des semaines sur l’état de santé de la princesse de Galles, au repos depuis le mois de janvier après une opération dont elle n’a pas voulu donner de grands détails, les interrogations abondent. Que cachent ces retouches ? Et quel est l’état de santé de la princesse dont la dernière apparition publique officielle remonte à la messe de Noël de la famille royale à Sandringham, fin de décembre ? A la mi-janvier, le palais de Kensington avait annoncé que Kate Middleton avait subi dans une clinique de Londres une opération "programmée" de l’abdomen, sans en préciser la cause, en démentant que cela soit lié à un cancer. Relayant son "souhait" "que ses informations médicales personnelles restent privées", il avait communiqué sur le fait qu’elle ne participerait à aucun engagement public officiel avant Pâques. William avait également allégé son emploi du temps pour rester auprès de son épouse et de leurs enfants. Depuis plus aucune image jusqu’au fameux cliché polémique. Une communication qui tranche avec celle menée par le palais de Buckingham autour du cancer dont souffre Charles III. Depuis son annonce début février, le roi est régulièrement photographié dans les quelques fonctions officielles qu’il continue d’effectuer, essentiellement des entretiens avec le Premier ministre et des diplomates étrangers. Un monarque qui contrairement à sa mère fait le choix de la transparence sur sa santé mais n’hésite pas non plus à sortir de la neutralité que s’imposait Élisabeth II en matière de politique étrangère. Et alors que les Britanniques s’affolent autour de Kate Middleton, depuis dimanche et la publication de la photo retouchée, le roi a fait diffuser un discours vidéo pour le Commonwealth Day dans lequel il affirme vouloir continuer à servir "au mieux" de "ses capacités". Alors que se passe-t-il au sein de la monarchie britannique ? La photo de Kate Middleton est accusée d'avoir été créée par une IA. Qu’en est-il réellement ? Comment l’IA est-elle déjà en train de bouleverser la campagne présidentielle américaine et les débats politiques en Europe ? LES EXPERTS : - Adélaïde DE CLERMONT-TONNERRE - Ecrivaine, directrice de la rédaction – Point de vue - Anne-Elizabeth MOUTET - Éditorialiste - The Daily Telegraph, auteure de William et Harry, dernière chance pour la couronne - Philip TURLE - Journaliste britannique, chroniqueur international - France 24 - Christian ROUDAUT - Journaliste, ancien correspondant en Grande-Bretagne pour Radio France DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 12 Mar 2024 - 1h 03min - 2778 - Alain Minc: "Il faut d'urgence augmenter les impôts"
C dans l'air l'invité avec Alain Minc, économiste et essayiste, auteur du Dictionnaire amoureux du pouvoir. Thomas Cazenave, le ministre délégué aux Comptes publics et Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, ont défendu leur plan d'économies de 10 milliards d'euros en 2024, ciblant la transition écologique, le travail ou l'éducation, annoncé seulement deux mois après l'adoption du budget 2024 par le Parlement. Ils ont aussi annoncé de nouvelles économies pour 2025, avec 20 milliards d'euros de coupes supplémentaires. Auditionné à l'Assemblée nationale le 6 mars, Thomas Cazenave a admis que la France est entrée “dans un nouveau contexte des finances publiques marqué par une conjoncture moins favorable et des taux d'intérêt élevés". Bruno Le Maire de son côté affirme que "ça n'est jamais agréable ni sympathique" de couper dans le budget de l'État, mais "c'est tout simplement nécessaire". Le ministre de l'Économie envisage un projet de loi de finances rectificative 2024 cet été, en fonction "de nos recettes fiscales". Pour garantir que le déficit revienne sous 3% en 2027, un tour de vis supplémentaire devra surtout s'appliquer sur le budget 2025 de l'État et de la Sécurité sociale. Le chômage est aussi visé avec une nouvelle réforme pour durcir les règles d'indemnisation ainsi qu’une reprise en main de l'assurance chômage par l'État, aujourd'hui, pilotée par les partenaires sociaux au sein de l'Unédic. Pour Eric Heyer, économiste et directeur du département analyse et prévision de l'Observatoire Français des Conjonctures Economiques de Sciences Po, “on va faire peser une grande partie de ces économies sur ceux qui ne travaillent pas. Les deux cibles sont les chômeurs et les retraités". Alain Minc est économiste et essayiste. Il a publié en novembre dernier son Dictionnaire amoureux du pouvoir, aux éditions Plon-Grasset. Il reviendra sur le plan d'économies de Bercy.
Tue, 12 Mar 2024 - 11min - 2777 - Vos questions sms - "Aide à mourir" : le débat est lancé
C dans l'air du 11 mars - "Aide à mourir" : le débat est lancé LES EXPERTS : - Christophe Barbier - Éditorialiste politique et conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Marina Carrère d'Encausse - Médecin et journaliste – Le magazine de la santé - Isabelle de Gaulmyn - Rédactrice en chef – La Croix - Jérôme Fourquet - Directeur du département Opinion - Ifop, auteur - La France d'après
Mon, 11 Mar 2024 - 07min - 2776 - "Aide à mourir" : le débat est lancé
C dans l'air du 11 mars - "Aide à mourir" : le débat est lancé Une "aide à mourir", assortie de "conditions strictes", pour les malades condamnés. Emmanuel Macron a dévoilé ses positions sur la fin de vie, dans un entretien accordé à Libération et La Croix, tout en précisant le calendrier à venir. Le projet de loi "arrivera sur la table du Conseil des ministres en avril, pour une première lecture en mai" a indiqué le chef de l’Etat qui a tranché pour un examen à l’Assemblée avant les élections européennes du 9 juin. Après une longue réflexion sur le sujet, le président de la République propose donc une "aide à mourir" pour abréger les souffrances des malades qui le demanderont et respectent des critères stricts : être majeur, capable de discernement, avoir une maladie incurable, des souffrances insupportables (ne pouvant être soulagées) et un pronostic vital engagé à court ou moyen terme. Après un avis collégial favorable de l'équipe médicale, une substance létale sera prescrite à la personne, qu'elle pourra s'administrer elle-même, ou avec l'aide d'un proche ou d’un soignant si elle "n'est pas en mesure d'y procéder physiquement". En seront exclus les patients de moins de 18 ans, les malades psychiatriques, les malades d’Alzheimer dont le discernement est altéré mais ce qui interrogent le plus ce lundi, c’est la définition du "pronostic vital engagé à court ou moyen terme". Des termes "flous", selon l’ancien député Jean Leonetti co-auteur de la loi Claeys-Leonetti qui risquent de rendre cette loi inapplicable. "Quand on est flou, il y a une difficulté à l'application des lois qui ne sont pas extrêmement claires" Qu'est "un moyen terme", "court terme, on arrive à voir que c'est quelques jours, quelques semaines. Mais moyen terme, c'est quoi ? Un an, deux ans ? On voit que là aussi on va avoir d’énormes difficultés à appliquer la loi", affirme-t-il. Des parlementaires qui ont vont avoir la tâche de préciser les contours de la loi qui suscite d’ores et déjà beaucoup de réactions. Insuffisant pour les militants du droit à mourir dans la dignité, le texte inquiète certains médecins comme le docteur Claire Fourcade, présidente de la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs (SFAP). L’Eglise de France, de son côté, a vivement critiqué ce lundi le projet de loi, en évoquant "une tromperie", "quelque chose d'incompréhensible" et "une absence de fraternité". Selon un sondage Cluster17 pour Le Point, réalisé en octobre dernier, 83 % des Français seraient favorables à l’euthanasie (le médecin administre la substance létale). Le consensus serait moins fort concernant le suicide assisté (le patient administre la substance létale) : 67 % sont pour. Entre 3 et 4 % se disaient prêts à manifester contre une loi sur la fin de vie. LES EXPERTS : - Christophe Barbier - Éditorialiste politique et conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Marina Carrère d'Encausse - Médecin et journaliste – Le magazine de la santé - Isabelle de Gaulmyn - Rédactrice en chef – La Croix - Jérôme Fourquet - Directeur du département Opinion - Ifop, auteur - La France d'après
Mon, 11 Mar 2024 - 1h 03min - 2775 - Vos questions sms - Européennes : alerte rouge en Macronie
C dans l'air du 9 mars - Européennes : alerte rouge en Macronie LES EXPERTS : - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur - ALEXANDRA SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction de Libération - ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique de France Télévisions - GAËL SLIMAN - Président et co-fondateur de l’institut de sondages Odoxa
Sat, 09 Mar 2024 - 04min - 2774 - Européennes : alerte rouge en Macronie - L'intégrale
C dans l'air du 9 mars - Européennes : alerte rouge en Macronie Elle devra déjouer les pronostics. Valérie Hayer, tête de liste de la majorité présidentielle (Renaissance), lance aujourd'hui sa campagne pour les élections européennes. Un grand meeting à Lille, entourée du gouvernement quasi au complet, pour faire valoir sa légitimité et surtout tacler son principal adversaire : Jordan Bardella. La tête de liste du Rassemblement national est placé en tête de tous les sondages pour le scrutin du 9 juin, très loin devant ses concurrents avec près de 30% d'intentions de vote (contre 19% pour Renaissance). Un retard qui inquiète dans les rangs de la Macronie, une semaine après le meeting réussi du RN à Marseille, qui a rassemblé 8.000 personnes. "On va tous se mobiliser dans la campagne", a assuré le Premier ministre, Gabriel Attal. L'enjeu est de rapidement faire connaître Valérie Hayer des électeurs, et de les convaincre du « besoin d'Europe » comme l'indique le slogan officiel. Le positionnement des deux partis dans le conflit russo-ukrainien sera un des points d'attaque de ce duel. Le choix de Valérie Hayer, tardif, n'est sans doute pas sans lien avec la crise agricole que la France vient de traverser. Fille, petite-fille et sœur d'agriculteur, sa nomination incarne une réponse à la colère des agriculteurs. Un de ses premiers déplacements a notamment eu lieu lors du Salon de l'Agriculture. Mais cette crise n'est toutefois pas complètement éteinte, et la stratégie de l'exécutif, représenté par Gabriel Attal, est de sillonner le terrain (presque un déplacement par jour) pour éviter que se réveille la révolte. Pendant ce temps, à gauche, alors que les candidatures de Marie Toussaint (Les écologistes) et de Manon Aubry (La France insoumise) plafonnent autour des 7% d'intentions de vote, c'est la candidature du socialiste Raphaël Glucksmann qui tire son épingle du jeu (près de 10%). Député européen depuis 2019, il semble convaincre les électeurs sociaux-démocrates et les déçus du macronisme. Son positionnement sans ambiguïté sur la guerre en Ukraine le met de surcroît à distance des insoumis, ce qui semble lui être favorable. Alors, Valérie Hayer peut-elle rattraper son retard sur Jordan Bardella ? Quel impact aura la crise agricole sur les élections européennes ? Raphaël Glucksmann peut-il créé la surprise à gauche ? LES EXPERTS : - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur - ALEXANDRA SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction de Libération - ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique de France Télévisions - GAËL SLIMAN - Président et co-fondateur de l’institut de sondages Odoxa DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 09 Mar 2024 - 1h 04min - 2773 - L'invitée - #METOO, inégalités salariales, harcèlement...la prise de conscience avec Michelle Dayan
C dans l'air l'invitée du 8 mars - Michelle Dayan, avocate, spécialiste du droit de la famille et des violences faites aux femmes, présidente de l'association "Lawyers for women". En cette journée internationale des droits des femmes, Emmanuel Macron a "scellé" l'inscription de l'IVG dans la Constitution française, lors d'une cérémonie qui s'est tenue place Vendôme, quatre jours après le vote historique des parlementaires français. Des cortèges se sont élancés dans plus de 200 villes françaises, vendredi, à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes. Le mouvement #MeToo a permis de libérer la parole des femmes, et de faire exister le problème des violences sexistes et sexuelles dans le débat public. Depuis 2017, les budgets alloués à l’égalité femme-homme sont à la hausse.
Sat, 09 Mar 2024 - 10min - 2772 - Vos questions sms - Le retour de la rigueur... pour qui ?
C dans l'air du 8 mars - Le retour de la rigueur... pour qui ? LES EXPERTS : - PHILIPPE DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement. - THOMAS PORCHER - Économiste, membre des Économistes Atterrés - CHRISTINE KERDELLANT - Essayiste et journaliste économique - ANNE DE GUIGNÉ - Grand reporter – Le Figaro Economie
Fri, 08 Mar 2024 - 05min - 2771 - Le retour de la rigueur... pour qui ? - L'intégrale
C dans l'air du 8 mars - Le retour de la rigueur... pour qui ? Le déficit public sera "significativement au-delà des 4,9 %" en 2023 a reconnu le ministre de l’Economie dans un entretien au Monde ce mercredi. Bruno Le Maire qui a fait la promesse ramener le déficit public à 4,4 % du PIB fin 2024 a une nouvelle fois martelé vouloir réduire la dépense publique. Et pour cela le patron de Bercy entend faire cette année 10 milliards de coupes budgétaires, essentiellement sur la transition écologique, l’assurance chômage ou l’éducation. "A un moment donné, il faut simplement refroidir la machine, parce que la croissance subit les conséquences du nouvel environnement géopolitique et que les recettes fiscales diminuent. Quand on gagne moins, on dépense moins", a expliqué Bruno Le Maire. Mais cette baisse des dépenses n’est qu’une première étape pour l’exécutif qui a rappelé vouloir ramener le déficit public sous les 3 % en 2027 alors que la France est depuis plusieurs mois sous le regard des agences de notations. Pour cela, Bruno le Maire évoque un possible projet de loi de finances rectificative "à l’été, si nécessaire" puis la nécessité de trouver au moins 20 milliards d'euros d’économies en 2025 répartis entre l'Etat et la sécurité sociale. Comment l’exécutif compte-t-il y parvenir ? Est-ce le retour de la rigueur ? Et pour qui ? A l’heure où le CAC40 franchit la barre des 8 000 points, son plus haut historique, et que les dividendes ont atteint un niveau record en 2023, la question du partage de la richesse est toujours très présente dans une France où l’inflation se fait encore fortement sentir sur le budget des ménages, et que les coupes budgétaires inquiètent. Plusieurs syndicats, dont la CGT et Force ouvrière, ont décidé de passer à l’offensive et menacent de faire grève pendant les JO 2024 alors que les négociations sont tendues dans plusieurs secteurs : transport, fonction publique et hôpital… Pour les syndicats, rien n’est encore réglé pour la question des heures supplémentaires, de l’organisation des congés, de la prise en charge des enfants, ou bien du logement des fonctionnaires qui viendront de province en renfort. Mais ces derniers demandent surtout que dans la fonction publique et à l’hôpital on touche les mêmes primes que celles accordées aux policiers et gendarmes. Pour l’instant ce n'est prévu… Alors les Jeux olympiques de Paris cet été seront-ils marqués par des grèves ? Comment le gouvernement va donc s’y prendre pour réduire le déficit public ? Les promesses de l’exécutif de baisser les impôts sur les classes moyennes et sur les successions sont-elles toujours d’actualité ? LES EXPERTS : - PHILIPPE DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement. - THOMAS PORCHER - Économiste, membre des Économistes Atterrés - CHRISTINE KERDELLANT - Essayiste et journaliste économique - ANNE DE GUIGNÉ - Grand reporter – Le Figaro Economie DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 08 Mar 2024 - 1h 04min - 2770 - L'invitée - Caroline Darian alerte sur le fléau de la soumission chimique.
C dans l'air l'invité du 7 mars - Caroline Darian, fondatrice de l'association "m’endors pas, contre la soumission chimique" et autrice de "et j’ai cessé de t’appeler papa" aux éditions stock… Son père est soupçonné d’avoir drogué son épouse pendant près de dix ans pour la livrer aux viols de dizaines d’hommes. Caroline Darian alerte sur le fléau de la soumission chimique. Le 2 novembre 2020, les vies de Caroline Darian, de ses deux frères et surtout celle de leur mère, qui aura bientôt 71 ans, volent en éclats. Ce jour-là, son père a été placé en garde à vue, soupçonné d'avoir, pendant plus de dix ans, administré des médicaments à sa femme pour la livrer aux viols de dizaines d'hommes. Désormais mis en examen, cet homme mettait le corps de son épouse à disposition sur un forum Internet. En tout, plus de 80 hommes seraient concernés par ces faits de viols. Le père de Caroline Darian a quant à lui été renvoyé devant la cour criminelle du Vaucluse. Un procès se tiendra en 2024. Informer et lutter contre le phénomène de soumission chimique est aujourd’hui son combat. Cette pratique qui consiste à droguer une personne, à son insu ou sous la menace, à des fins délictuelles ou criminelles (vol, violences volontaires, agressions sexuelles…) est un phénomène de société méconnu et sous-estimé. Selon une étude annuelle mise en place par l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) avec le centre d’addictovigilance de Paris, les agressions sexuelles arrivent en première position. Neuf cas de soumission chimique sur dix concernent les femmes. Ces données, qui reposent essentiellement sur des dépôts de plaintes, traduisent une nette augmentation depuis le Covid.
Fri, 08 Mar 2024 - 11min - 2769 - Vos questions sms - La France va-t-en-guerre ?
C dans l'air du 7 mars - La France va-t-en-guerre ? LES EXPERTS : - JEAN-PAUL PERRUCHE - Général de corps d’armée, expert en stratégie de sécurité et de défense - MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L’Express - BÉNÉDICTE CHÉRON - Historienne spécialiste des questions militaires, maître de conférences à l’Institut catholique de Paris - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense
Thu, 07 Mar 2024 - 05min - 2768 - La France va-t-en-guerre ? - L'intégrale
C dans l'air du 7 mars - La France va-t-en-guerre ? "Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol, mais, en dynamique, rien ne doit être exclu". Le débat ouvert par Emmanuel Macron avec cette phrase le 26 février dernier est loin d’être clos. Avant le vote sur la question du soutien à Kiev, mardi 12 et mercredi 13 mars à l’Assemblée nationale et au Sénat, Emmanuel Macron a reçu ce jeudi les chefs de parti pour évoquer la situation en Ukraine alors que sa position suscite des remous en Europe et fracture l’échiquier politique en France. Une rencontre – sur le "format Saint-Denis" –, au cours de laquelle le chef de l’Etat s’est de nouveau heurté à une vive opposition, sinon désapprobation. Le président de la République a expliqué qu’il n’y avait "aucune limite", "aucune ligne rouge" au soutien de la France à l’Ukraine, en guerre contre la Russie, ont rapporté les responsables du PCF et du RN Fabien Roussel et Jordan Bardella en quittant l’Élysée. Le président du parti d’extrême droite a critiqué "des positions de va-t-en-guerre" et a fustigé les propos du Premier ministre qui a, selon lui, comparé le RN à "une armée d’occupation étrangère". "Je suis arrivé avec de l’inquiétude sur la situation, je ressors avec plus d’inquiétude encore", a réagi de son côté le coordinateur de la France insoumise, Manuel Bompard, pour qui "le président de la République ne semble pas prendre la mesure du risque que ferait courir un entêtement dans cette voie militaire". "J’ai réaffirmé le soutien des Républicains à l’Ukraine. J’ai redit le caractère irresponsable et dangereux de l’envoi de troupes au sol", a expliqué pour sa part le président des Républicains Éric Ciotti qui estime que cette déclaration était une forme d’instrumentalisation du conflit "à moins de 100 jours des élections européennes". Avant les chefs de parti, Emmanuel Macron s’était entretenu mercredi soir avec ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande. A la sortie de cet échange, l’ancien président socialiste François Hollande a appelé à ne pas altérer "l’unité de l’Europe", tout en défendant sa "position sur les questions militaires : moins on en dit, mieux on agit". "Ne pas dire ce que l’on fait, mais faire ce que l’on n’a pas dit. C’est ça qui permet d’avoir le plus d’efficacité", a-t-il jugé. A trois mois des élections européennes, l’exécutif assume ses positions qui clivent l’opposition et attend avec impatience le débat au Parlement. Pour l’instant, Les Républicains ont indiqué qu’ils voteront l'accord de sécurité sur l'Ukraine débattu à l'Assemblée, tandis que le RN n'a pas encore tranché la question. La porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot a jugé mercredi "assez évident que le Rassemblement national" n'était pas aligné sur la position de l'exécutif, qui est de "refuser que Vladimir Poutine gagne". En déplacement à La Haye, le Premier ministre Gabriel Attal a, lui aussi, accusé le RN de "soutenir davantage la Russie que l'Ukraine". Alors quel sera l’objet des débats au Parlement la semaine prochaine ? Le RN et LFI accusent Emmanuel Macron d’être "va-t-en guerre". Quelle est la stratégie qu’il entend mettre en place avec Kiev ? Enfin au vu du contexte international, faut-il remettre le service militaire à l’ordre du jour ? Certains depuis plusieurs mois évoquent cette hypothèse comme l’ancien Premier ministre Édouard Philippe en réponse à, selon ses mots, à la "dangerosité" du monde dans lequel nous vivons. Au Royaume-Uni, le chef de l'armée a appelé lui aussi ces dernières semaines à un retour du service militaire obligatoire face à la menace russe, suscitant l'opposition des Britanniques. Tandis qu’en Lettonie, où il avait été abandonné après avoir rejoint l’Otan, il a été rétabli depuis janvier 2023 pour les cinq prochaines années. En France, Emmanuel Macron avait promis en 2017 l'instauration d'un service national universel (SNU), qui a finalement été lancé en 2019. Ce dernier comporte un "séjour de cohésion" sociale et une "mission d'intérêt général" de douze jours sur la base du volontariat, avec des résultats "mitigés" selon un rapport parlementaire. LES EXPERTS : - JEAN-PAUL PERRUCHE - Général de corps d’armée, expert en stratégie de sécurité et de défense - MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L’Express - BÉNÉDICTE CHÉRON - Historienne spécialiste des questions militaires, maître de conférences à l’Institut catholique de Paris - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 07 Mar 2024 - 1h 03min - 2767 - L'invité - Claude Malhuret: IVG, un discours pour l'histoire
C dans l'air l'invité du 6 mars - Claude Malhuret, médecin, sénateur horizon de l’Allier, président du groupe Les Indépendants. Lundi 4 mars, une journée historique où la France est devenue l’un des rares pays au monde à mentionner l’avortement dans son texte suprême. Réunis en Congrès au château de Versailles, les parlementaires se sont succédé à la tribune dans des discours où l’engagement se mêlait à l’émotion. Le sénateur de l’Allier Claude Malhuret a prononcé des mots très remarqués. Il a tenu à partager une expérience personnelle, une histoire qu’il n’avait encore "jamais racontée" et a été chaleureusement applaudi par l’ensemble des parlementaires et du gouvernement. Claude Malhuret reviendra sur les raisons et le contexte de ce discours.
Thu, 07 Mar 2024 - 12min - 2766 - Vos questions sms - Trump : pourquoi l'Amérique en veut encore ?
C dans l'air du 6 mars - Trump : pourquoi l'Amérique en veut encore ? LES EXPERTS : - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Jean-Bernard CADIER - Ancien correspondant aux Etats-Unis, auteur de Joe Biden : de Scranton à la Maison Blanche - Gilles PARIS - Editorialiste – Le Monde, ancien correspondant à Washington, auteur de Amérique années Trump - Nicolas CONQUER - Porte-parole des Républicains Overseas en France - Mélissa BELL - Journaliste - Correspondante à Paris pour CNN
Wed, 06 Mar 2024 - 05min - 2765 - Trump : pourquoi l'Amérique en veut encore ? - L'intégrale
C dans l'air du 6 mars - Trump : pourquoi l'Amérique en veut encore ? Mathématiquement, ce n'est pas encore fait, mais cela semble désormais pratiquement inéluctable. Comme en 2020, Joe Biden et Donald Trump devraient se retrouver face-à-face en novembre prochain lors de la présidentielle aux États-Unis. Les deux candidats ont multiplié les victoires lors du Super Tuesday, les primaires organisées hier dans quinze Etats. L’ancien président républicain a ainsi considérablement conforté son avance sur sa rivale Nikki Haley, qui n'a remporté que le Vermont cette nuit, et a annoncé son retrait de la course à l'investiture. Trois ans après l’assaut du Capitole et son départ mouvementé de la Maison Blanche, Donald Trump remporte donc un premier pari. Malgré ses nombreux procès judiciaires et ses premières condamnations, il s’est imposé, à 77 ans et en seulement deux mois, comme le grand gagnant des primaires républicaines, éliminant tour à tour ses rivaux. Il a d’ailleurs salué cette nuit « une soirée formidable » avant de dérouler ses thèmes de prédilection - la crise migratoire entre les États-Unis et le Mexique, la situation du pays - et de consacrer toutes ses attaques contre l'actuel président en répétant que les États-Unis étaient devenus ces trois dernières années un "pays du tiers-monde". Côté démocrate, Joe Biden a lui aussi fait le plein remportant mardi soir les treize premiers États en jeu, ainsi que l'Iowa qui organisait un vote par correspondance ces dernières semaines et a ciblé son adversaire. "Les résultats de ce soir donnent un choix très simple aux Américains : continuerons-nous à avancer ou laisserons-nous Donald Trump nous plonger dans le chaos, la division et l’obscurité comme il l’avait fait lors de son premier mandat ?", a interrogé le démocrate, accusant le milliardaire républicain d'être "déterminé à détruire la démocratie américaine". Le "match" retour entre Joe Biden et Donald Trump est cette fois bien lancé, même s’il ne soulève pas d’enthousiasme dans une large part de la population, et que la route des deux rivaux reste pavée d’embûches jusqu’à l’élection du mois de novembre. Tous deux vont devoir en effet rassembler au-delà de leurs très fidèles partisans. Dans un sondage de sortie des urnes en Caroline du Nord, par exemple, 62 % des électeurs républicains ont déclaré qu’ils ne voteront jamais pour Donald Trump le jugeant trop vieux et incapable. De son côté, dans un communiqué Nikki Haley a répondu à l’appel à rentrer dans le rang que "l’unité ne se décrète pas" et que «"beaucoup d’électeurs ont exprimé de profondes réserves". Donald Trump est par ailleurs empêtré encore dans de multiples affaires judiciaires. Il est visé par quatre inculpations pour un total de 91 chefs d’accusation, et ses prochaines semaines seront rythmées par les procès. Quant à Joe Biden, qui devait déjà convaincre que ses 81 ans ne sont pas un obstacle à sa réélection, il va devoir s’adresser aux nombreux électeurs qui ont choisi de déposés des bulletins blancs ("uncommitted"), en signe d'opposition à sa politique de soutien à Israël dans sa guerre contre le Hamas à Gaza. Un mouvement de protestation contre la politique de l'administration Biden au Proche-Orient qui englobe désormais des pans entiers du parti et des jeunes. Autre électorat qui pourrait être déterminant : les Afro-Américains qui représentent 13 % des électeurs. Selon un dernier sondage, Joe Biden reste en tête chez les Noirs américains, mais Donald Trump a grappillé 3 % et s’adresse depuis plusieurs semaines particulièrement à eux. LES EXPERTS : - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Jean-Bernard CADIER - Ancien correspondant aux Etats-Unis, auteur de Joe Biden : de Scranton à la Maison Blanche - Gilles PARIS - Editorialiste – Le Monde, ancien correspondant à Washington, auteur de Amérique années Trump - Nicolas CONQUER - Porte-parole des Républicains Overseas en France - Mélissa BELL - Journaliste - Correspondante à Paris pour CNN DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 06 Mar 2024 - 1h 02min - 2764 - Trump: les jeux sont faits ? avec Benjamin Haddad
C dans l'air l'invité du 5 mars - Benjamin Haddad, chercheur en relation internationale, député Renaissance de Paris. Le "Super Tuesday" a lieu ce mardi 5 mars aux Etats-Unis. Les électeurs de quinze états votent pour désigner le candidat qui représentera leur camp, aussi bien chez les démocrates que les républicains. Les juges ont annulé la décision du Colorado, qui avait déclaré inéligible à la primaire républicaine l’ex-président… Après les propos d’Emmanuel Macron sur l’envoi potentiel de troupes occidentales en Ukraine, l’Élysée avait demandé au gouvernement de faire devant le Parlement une déclaration "relative à l’accord bilatéral de sécurité" conclu avec l’Ukraine le 16 février, suivie d’un débat et d’un vote. La question du soutien à l’Ukraine sera soumise à l’Assemblée nationale le mardi 12 mars 2024 puis au Sénat le mercredi 13 mars, ont annoncé mardi 5 mars des sources parlementaires à l’Agence France-Presse (AFP). Le débat sera suivi d’un vote. Avant cela, jeudi 7 mars, Emmanuel Macron recevra les chefs de parti pour évoquer la situation en Ukraine. Benjamin Haddad reviendra sur le Super Tuesday et sur la question du soutien à l’Ukraine.
Wed, 06 Mar 2024 - 11min - 2763 - Vos questions sms - Macron aux alliés : ne soyez pas "lâches"
C dans l'air du 5 mars - Macron aux alliés : ne soyez pas "lâches" LES EXPERTS : - Jean-Dominique Giuliani - Président de la Fondation Robert Schuman - Isabelle Lasserre - Correspondante diplomatique – Le Figaro - Jean-François Colosimo - Directeur général des Éditions du Cerf, auteur La Crucifixion de l’Ukraine - Général Patrick Dutartre - Général de l’armée de l’air et de l'espace, ancien pilote de chasse
Tue, 05 Mar 2024 - 06min - 2762 - Macron aux alliés : ne soyez pas "lâches" - L'intégrale
C dans l'air du 5 mars - Macron aux alliés : ne soyez pas "lâches" En visite d’État en République tchèque, Emmanuel Macron a appelé, ce mardi 5 mars, les alliés de l’Ukraine à "ne pas être lâches" face à "des puissances devenues inarrêtables". "On ne veut jamais voir les drames qui viennent (…) Il nous faudra être à la hauteur de l’Histoire et du courage qu’elle implique", a insisté le président de la République, assumant une nouvelle fois une position ferme face à la Russie persuadé que les projets de Vladimir Poutine ne s’arrêteront pas à l’Ukraine et répondant, semble-t-il, aux nombreux commentaires qui ont suivi ses propos sur la possibilité d’envoyer de troupes en Ukraine. Le 26 février dernier, le chef de l'État avait déclaré que "rien ne doit être exclu" pour faire en sorte que la Russie ne gagne pas cette guerre, pas même "l'envoi de troupes au sol". Une option qui jusqu'ici n'avait jamais encore été mentionnée par Paris ou un autre chef d'État occidental et qui suscite depuis bien des remous. Washington et la plupart des capitales européennes ont freiné des quatre fers et pris leur distance avec les déclarations d’Emmanuel Macron. Le plus prompt à se démarquer a sans doute été le chancelier allemand Olaf Scholz. Un pas de côté qui a révélé au grand jour les dissensions profondes entre Paris et Berlin sur les questions de défense et plus généralement la guerre en Ukraine, que la Russie de Vladimir Poutine entend bien exploiter. La publication vendredi dernier, par le média de propagande russe Russia Today, d’un document audio dévoilant l’intégralité d’une conversation entre des officiers allemands de haut-rang, notamment autour de la livraison d’armes à l’Ukraine, vient ainsi ternir un peu plus cette relation franco-allemande et suscite un scandale outre-Rhin. Depuis des mois, la France et le Royaume Uni ont livré à l’Ukraine des missiles Scalp et Storm Shadow. Ces derniers qui font déjà de sérieux dégâts côté russe, ne peuvent être utilisés par Kiev que dans le périmètre de l’Ukraine reconnue internationalement, c’est-à-dire incluant la Crimée et le Donbass. Pas question en revanche de frapper en Russie. L’Allemagne refuse, elle, de franchir ce pas avec ses fameux missiles longue portée Taurus redoutant une "co-belligérance", et c’est l’objet de la conversation interceptée. Elle confirme que Berlin ne veut pas envoyer de soldats allemands en Ukraine, mais ne veut pas non plus former les Ukrainiens à utiliser seuls ces missiles, ce qui aurait pu être fait depuis des mois. Elle révèle aussi que des militaires britanniques en civil se trouvent déjà sur le sol ukrainien. Pendant ce temps-là, le Premier ministre ukrainien a affirmé ce lundi que les livraisons d'armements en direction de Kiev n'étaient pas impactées par le blocage organisé depuis des semaines à la frontière par les agriculteurs polonais. Il faut dire que la Pologne est un fournisseur d’armes stratégique pour l’Ukraine, et un voisin solide qui ambitionne de mettre sur pied la plus grande armée conventionnelle européenne. Depuis l'invasion russe, le pays multiplie les commandes d’armes et a décidé de consacrer 4 % de son PIB à la défense. En première ligne face à la Russie, le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a également annoncé hier que la Pologne réclamera à la Commission européenne des "sanctions complètes" sur les produits agricoles et alimentaires russes et bélarusses. LES EXPERTS : - Jean-Dominique Giuliani - Président de la Fondation Robert Schuman - Isabelle Lasserre - Correspondante diplomatique – Le Figaro - Jean-François Colosimo - Directeur général des Éditions du Cerf, auteur La Crucifixion de l’Ukraine - Général Patrick Dutartre - Général de l’armée de l’air et de l'espace, ancien pilote de chasse DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 05 Mar 2024 - 1h 03min - 2761 - L'invité - Écoles: le scandale de l'amiante avec Martin Boudot
C dans l'air l'invité du 4 mars - Martin Boudot , journaliste et réalisateur, coauteur de "Vert de rage : Amiante, nos écoles malades", diffusé à 21h05 sur France 5. C’est une enquête de longue haleine menée par les journalistes de "Vert de rage". Pendant un an, ils ont effectué des prélèvements dans une quinzaine d’écoles de France. Ils ont sollicité les 50 000 établissements et les 35 000 mairies, pour demander le dossier technique amiante (DTA). Un tiers de réponses seulement, avec des résultats alarmants de 5 507 écoles contenant encore ce matériau cancérigène. Le documentaire met des visages sur les risques. Moment émouvant quand deux enseignantes atteintes d’un cancer lié à l’amiante témoignent. L’une d’elles est décédée il y a un an. À Marseille, une autre, à la retraite, a créé une association pour alerter des dégâts. Dans la Manche, un papa vient seulement de récupérer le DTA de l’école de son fils, où le taux d’aimante est "970 fois supérieur aux normes américaines". Martin Boudot reviendra sur cette enquête édifiante qui devrait encourager les mairies à agir.
Tue, 05 Mar 2024 - 11min - 2760 - Vos questions sms - RN : l'ascension de Bardella
C dans l'air du 4 mars - RN : l'ascension de Bardella LES EXPERTS : - CARL MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine - RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter - Le Monde - MATHIEU SOUQUIÈRE - Politologue, expert associé auprès de la Fondation Jean Jaurès - FRÉDÉRIC DABI - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La Fracture
Mon, 04 Mar 2024 - 07min - 2759 - RN : l'ascension de Bardella - L'intégrale
C dans l'air du 4 mars - RN : l'ascension de Bardella Nettement en tête dans les sondages des intentions de vote pour les élections européennes, Jordan Bardella a tenu, ce dimanche, à Marseille son premier grand meeting de campagne avec à ses côtés Marine Le Pen. La jeune tête de liste du Rassemblement national avait un mot d’ordre : haro sur Emmanuel Macron "coupable à ses yeux d'avoir provoqué le grand effacement de la France chez elle, sur son propre sol, en Europe et dans le monde". Un chef de l’Etat, cible numéro 1 du RN, face auquel il entend proposer une "transition réfléchie et résolue, nationale et populaire". Avec, pour l’occasion, un nouveau slogan : "La France revient" sous-titré "L'Europe revit", clin d'œil à la formule de Ronald Reagan "America is back" pour celui qui multiplie les déplacements, les selfies et cultive sa "marque" en particulier sur Tik Tok où il vient de passer le million d’abonnés. Mais derrière les formules et les photos, quel est le projet européen défendu par le RN ? Pour Marine le Pen et Jordan Bardella il n’est officiellement plus question de sortir de l’Europe. "Pas de Frexit" jure donc le président du RN, néanmoins ce dernier se dit contre "contre l'Union européenne", renvoyée à un simple "modèle d'organisation politique comme il pourrait en exister plusieurs" et veut la remplacer par ce qu’il appelle une "alliance européenne des Nations". Avec qui ? Si le RN n’en dit pas plus sur d’éventuels partenaires, le parti siège actuellement au Parlement européen au sein du groupe, Identité et démocratie (ID), avec son principal allié le parti d'extrême droite allemand AfD. Les dirigeants des deux formations se sont d’ailleurs rencontrés récemment à Paris. "Nous suivons les mêmes approches pour résoudre les grands problèmes" avait alors écrit sur X la coprésidente de l'AfD. L'objectif pour le RN est donc de poser les bases d’une renégociation des traités européens avec des lignes rouges, notamment l'immigration, sujet sur lequel le parti mise pour mobiliser son électorat. Pour cela, le RN entend s’appuyer sur Fabrice Leggeri, l'ancien dirigeant de Frontex, désormais numéro 3 de la liste, et ce après avoir systématiquement voté contre le renforcement des moyens de Frontex, le dispositif de surveillance des frontières. Au chevet des paysans depuis le début de la contestation du monde agricole, Jordan Bardella charge également l’Europe sur ce point et défend un "patriotisme économique", tout en ayant approuvé la réforme de la Politique agricole commune (PAC). Enfin si depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le parti a pris ses distances avec Vladimir Poutine, il continue de s’opposer aux aides à l’Ukraine et à des sanctions contre Moscou. Quel est le projet européen du RN ? Est-ce que le RN de Marine Le Pen a changé de position sur des questions fondamentales ? Quels sont les atouts de Jordan Bardella ? Pourquoi séduit-il les jeunes ? Pourrait-il finir par éclipser Marine Le Pen ? LES EXPERTS : - CARL MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine - RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter - Le Monde - MATHIEU SOUQUIÈRE - Politologue, expert associé auprès de la Fondation Jean Jaurès - FRÉDÉRIC DABI - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La Fracture DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 04 Mar 2024 - 1h 03min - 2758 - Vos questions sms - Funérailles de Navalny : le réveil de la contestation ?
C dans l'air du 2 mars - Funérailles de Navalny : le réveil de la contestation ? LES EXPERTS : - Pierre Haski - Chroniqueur international à France Inter et à L’Obs, auteur de Une terre doublement promise - Alban Mikoczy - Grand reporter à France Télévisions, ancien correspondant en Russie - Tatiana Kastouéva-Jean - Directrice du Centre Russie / NEI - IFRI (Institut Français des Relations Internationales) - Général Patrick Dutartre - Général de l’armée de l’air et de l'espace, ancien pilote de chasse - Paul Gogo - Journaliste, correspondant à Moscou
Sat, 02 Mar 2024 - 08min - 2757 - Funérailles de Navalny : le réveil de la contestation ?
C dans l'air du 2 mars - Funérailles de Navalny : le réveil de la contestation ? Ils étaient des milliers ce vendredi à Moscou à faire leurs adieux à Alexeï Navalny. Un hommage courageux à l'opposant numéro un de Vladimir Poutine, mort le 16 février dernier. La foule de citoyens a en effet surpris vu le vaste dispositif policier mis en place. En dépit de ses efforts, et de quelques 128 arrestations, le chef du Kremlin ne parvient pas donc pas à faire disparaître la dissidence. Cette journée d'obsèques fut un test pour lui alors que l'élection présidentielle a lieu le 17 mars. Après vingt-quatre ans au pouvoir, l'actuel locataire du Kremlin est pourtant sûr d'être réélu pour un cinquième mandat. De nombreux candidats ont vuleur candidature rejetée, à l'image de l'opposant libéral Boris Nadejdine. Avec cette réélection, Poutine veut toutefois prouver que son peuple le soutient dans le conflit ukrainien. Mais la contestation monte parmi la population, et notamment chez les épouses et les mères de soldats. Depuis deux ans, ces femmes luttent pour le retour de leurs maris. Un combat né sur les réseaux sociaux, et qui prend aujourd'hui de l'ampleur dans la société russe. Pour le Kremlin, il s'agit d'un acte de défiance. Pendant ce temps, sur le front, l'armée ukrainienne continue de reculer face à l'adversaire. Le président Zelensky demande à ses alliés une aide plus importante en termes de munitions et systèmes de défense. Mais l'aide américaine promise de 60 milliards de dollars reste bloquée à la Chambre des représentants (à majorité républicaine). Poutine, de son côté, continue de durcir le ton. Et face aux récents propos d'Emmanuel Macron, il brandit la menace d'un conflit nucléaire. Alors, comment analyser le nombre important de sympathisants de Navalny ? La contestation des femmes russes peut-elle être un frein pour Poutine ? La menace d'un conflit nucléaire est-elle à prendre au sérieux ? LES EXPERTS : - Pierre Haski - Chroniqueur international à France Inter et à L’Obs, auteur de Une terre doublement promise - Alban Mikoczy - Grand reporter à France Télévisions, ancien correspondant en Russie - Tatiana Kastouéva-Jean - Directrice du Centre Russie / NEI - IFRI (Institut Français des Relations Internationales) - Général Patrick Dutartre - Général de l’armée de l’air et de l'espace, ancien pilote de chasse - Paul Gogo - Journaliste, correspondant à Moscou DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 02 Mar 2024 - 1h 04min - 2756 - Gérard Miller: Ce que disent les accusatrices avec Marie-Estelle Dupond
C dans l'air l'invitée du 1er février - Marie-Estelle Dupond psychologue clinicienne Le psychanalyste Gérard Miller est accusé de viols ou d’agressions sexuelles par plusieurs femmes. Grâce à de nombreux recoupements, 80 témoignages de collaborateurs, le journal intime d’une plaignante, des images inédites de dessins restituant les faits présumés, "Envoyé spécial" a enquêté sur ce qui pourrait s’apparenter à un processus récurrent. Marie-Estelle Dupond, psychologue clinicienne, reviendra sur ses plaintes et nous expliquera le mécanisme de l'emprise.
Sat, 02 Mar 2024 - 10min - 2755 - Vos questions sms - Gaza : quand la famine mène au bain de sang
C dans l'air du 1er mars - Gaza : quand la famine mène au bain de sang L’arrivée d’un convoi d’aide humanitaire a viré au drame jeudi 29 février dans la ville de Gaza, au nord de l’enclave palestinienne alors que la situation humanitaire est désespérée selon l'ONU. Le Hamas affirme que l'armée israélienne a ouvert le feu sur les civils, tuant 122 personnes et en blessant 760 autres. Israël reconnait des "tirs limités" des soldats qui se sentaient "menacés", assurant que la majorité des personnes tuées l'ont été dans une bousculade. LES EXPERTS : - Georges MALBRUNOT - Grand reporter spécialiste du Moyen-Orient – Le Figaro, auteur de Qatar Papers - Yves BOURDILLON - Journaliste spécialiste des questions internationales – Les Echos - Armelle CHARRIER - Éditorialiste en politique internationale - France 24 - Slimane ZEGHIDOUR - Éditorialiste en politique internationale – TV5 Monde
Fri, 01 Mar 2024 - 04min - 2754 - Gaza : quand la famine mène au bain de sang
C dans l'air du 1er mars - Gaza : quand la famine mène au bain de sang L’arrivée d’un convoi d’aide humanitaire a viré au drame jeudi 29 février dans la ville de Gaza, au nord de l’enclave palestinienne alors que la situation humanitaire est désespérée selon l'ONU. Le Hamas affirme que l'armée israélienne a ouvert le feu sur les civils, tuant 122 personnes et en blessant 760 autres. Israël reconnait des "tirs limités" des soldats qui se sentaient "menacés", assurant que la majorité des personnes tuées l'ont été dans une bousculade. Des images tournent depuis hier sur les réseaux sociaux. C’est version contre version et l’émotion de la communauté internationale s’est largement exprimée. Le porte-parole de l’ONU a "condamné" ces événements et a annoncé une réunion à huis clos du Conseil de sécurité. Fidèle allié d'Israël, les États-Unis ont exigé des "réponses" du gouvernement de Benjamin Netanyahu, appelant à une "enquête approfondie". "Le meilleur moyen d'alléger les souffrances du peuple palestinien est de parvenir à un accord sur un cessez-le-feu temporaire (...)", a affirmé le département d'État jeudi, en parlant d'une situation "incroyablement désespérée" à Gaza. Un peu plus tôt, le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, avait déclaré devant une commission parlementaire qu’Israël avait tué "plus de 25.000" femmes et enfants palestiniens depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza le 7 octobre, en représailles à l’attaque du Hamas sur le sol israélien. Le Pentagone a précisé par la suite qu'il citait un bilan global du ministère de la Santé du Hamas. Ce drame, a déploré le président américain, va compliquer les pourparlers en vue d'une trêve. "Cela n’arrivera probablement pas" d’ici lundi a reconnu Joe Biden qui l’avait espéré. En France, Emmanuel Macron a exprimé dès hier sur X soir sa "profonde indignation face aux images qui nous parviennent de Gaza où des civils ont été pris pour cible par des soldats israéliens. J’exprime ma plus ferme réprobation envers ces tirs et demande la vérité, la justice et le respect du droit international." "Les tirs par des militaires israéliens contre des civils tentant d’accéder à des denrées alimentaires sont injustifiables", a indiqué par ailleurs dans un communiqué le Quai d’Orsay, évoquant "une situation humanitaire à Gaza qui relève de l’urgence absolue". Alors que s’est-il passé hier à Gaza ? Quelle est la situation dans l’enclave palestinienne ? Quelle est la stratégie menée l’Etat Hébreu ? Et pourquoi ce sujet au Proche-Orient divise-t-il autant les opinions publiques aux Etats-Unis, en Europe et notamment en France ? Depuis le 7 octobre la question palestinienne suscite des échanges parfois extrêmement tendus dans le pays comme hier entre Dominique de Villepin et Apolline de Malherbe sur BFM TV. L’ancien Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, revenu sur le devant de la scène médiatique depuis le début de la guerre à Gaza, a été longuement questionné par la journaliste sur l’origine de ses rémunérations actuelles en tant que conseiller. Enfin, quel est l'objet du scrutin qui se déroule aujourd’hui en Iran ? LES EXPERTS : - Georges MALBRUNOT - Grand reporter spécialiste du Moyen-Orient – Le Figaro, auteur de Qatar Papers - Yves BOURDILLON - Journaliste spécialiste des questions internationales – Les Echos - Armelle CHARRIER - Éditorialiste en politique internationale - France 24 - Slimane ZEGHIDOUR - Éditorialiste en politique internationale – TV5 Monde DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 01 Mar 2024 - 1h 05min - 2753 - Romain Puértolas, auteur de Comment j'ai retrouvé Xavier Dupont de Ligonnès
C dans l'air l'invité du 29 février - Romain Puértolas, auteur de Comment j'ai retrouvé Xavier Dupont de Ligonnès, aux éditions Albin Michel. Voilà plus de treize ans que l’assassinat de la mère et des quatre enfants de la famille Dupont de Ligonnès est un mystère irrésolu. Où est Xavier Dupont de Ligonnès, principal suspect de ce crime ? Romain Puértolas, écrivain et ancien policier, s’est lancé à sa recherche… Dans son dernier livre Comment j'ai retrouvé Xavier Dupont de Ligonnès, il mêle une enquête policière rigoureuse à une fiction parfois délirante. L'ancien policier ne croit pas à la thèse du suicide et pointe le rôle évident, selon lui, dans la cavale du fugitif de Michel Rétif, son ami de Lunel dans l'Hérault.
Fri, 01 Mar 2024 - 11min - 2752 - Vos questions sms - Poutine : "Nous avons des armes capables de vous atteindre"
C dans l'air du 29 février - Poutine : "Nous avons des armes capables de vous atteindre" LES EXPERTS : - JEAN-FRANÇOIS COLOSIMO - Directeur général des Éditions du Cerf. - LAURE MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro - ÉLIE TENENBAUM - Directeur du Centre des Études de Sécurité - IFRI - Institut Français des Relations Internationales - JEAN-DOMINIQUE GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman
Thu, 29 Feb 2024 - 05min - 2751 - Poutine : "Nous avons des armes capables de vous atteindre"
C dans l'air du 29 février - Poutine : "Nous avons des armes capables de vous atteindre" Dans son discours annuel devant l'Assemblée fédérale – le Parlement russe –, Vladimir Poutine a mis en garde contre la "réelle menace" de conflit nucléaire. Les pays occidentaux "doivent comprendre que, nous aussi, avons des armes capables d'atteindre des cibles sur leur territoire", a averti le président russe. "Tout ce qu'ils inventent en ce moment, ce avec quoi ils effraient le monde, tout cela constitue une réelle menace d'un conflit avec une utilisation d'armes nucléaires, ce qui signifie la destruction de la civilisation", a affirmé Vladimir Poutine, faisant flotter une nouvelle fois la menace de l'arme atomique, comme il l'a fait à plusieurs reprises depuis l'invasion de l'Ukraine il y a deux ans. Cette déclaration du maître du kremlin intervient quelques jours après l’organisation à Paris d’une conférence internationale de soutien à l’Ukraine au cours de laquelle Emmanuel Macron a appelé à un "sursaut" et estimé que "rien ne doit être exclu", pas même "l'envoi de troupes au sol". Une option qui jusqu'ici n'avait jamais encore été mentionnée par Paris ou un autre chef d'État occidental et sur laquelle, pour l’instant, il n’y a pas de consensus. Bien au contraire. Les gouvernements britannique, italien, allemand, espagnol, polonais et de la République tchèque ont affirmé ne "pas (être) d'accord" avec cette idée et ne pas prévoir de "déploiement à grande échelle" des troupes occidentales. L'Otan a également indiqué n'avoir "aucun projet" d'envoi de troupes de combat en Ukraine. Au-delà de cette déclaration choc, le chef de l’État avait également annoncé la création d’une coalition pour fournir à Kiev des "missiles et bombes de moyenne et longue portée". Il a aussi évoqué la possibilité d’acheter des munitions hors d’Europe, pour soutenir l’Ukraine qui manque de matériel de munition. Parallèlement, les regards se tournent à nouveau depuis vingt-quatre heures vers la Transnistrie. Les autorités de cette région sécessionniste pro-russe, en Moldavie, ont demandé la "protection" de la Russie qui s’est empressée de répondre : "la protection des intérêts des habitants de Transnistrie, nos compatriotes, est l’une des priorités". Ce qui rappelle ce qu'il s'était passé il y a deux ans dans le Donbass, dans l'Est ukrainien… Alors que se passe-t-il en Transnistrie ? La guerre en Ukraine pourrait-elle s’étendre à la Moldavie ? Que veut faire Poutine ? Quelles sont les raisons de la discorde entre la France et l’Allemagne sur les stratégies militaires envisagées autour de la guerre en Ukraine ? Le couple franco-allemand est-il au bord de la rupture ? LES EXPERTS : - JEAN-FRANÇOIS COLOSIMO - Directeur général des Éditions du Cerf. - LAURE MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro - ÉLIE TENENBAUM - Directeur du Centre des Études de Sécurité - IFRI - Institut Français des Relations Internationales - JEAN-DOMINIQUE GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 29 Feb 2024 - 1h 04min - 2750 - Pédocriminalité: les coulisses d'une traque avec Ronan Folgoas, journaliste police / justice au Parisien
C dans l'air l'invité du 28 février - Ronan Folgoas, journaliste police / justice au Parisien C’est une enquête longue de près de deux ans qui a permis le démantèlement d’un vaste réseau de pédocriminels, a annoncé jeudi dernier la gendarmerie nationale. Les forces de l’ordre dénombrent plus de 120 victimes mineures, dont 22 sont françaises, et ont saisi près d’un million de photos et vidéos pédopornographiques. Six hommes, âgés de 36 à 61 ans, ont été mis en examen pour pédopornographie, cinq dans l’Hexagone et un en Belgique, d’après un communiqué de la gendarmerie, qui ne précise pas les nationalités des mis en cause. Ronan Folgoas a enquêté sur le travail de l’unité nationale cyber de la gendarmerie qui a coordonné l’opération judiciaire… Il nous racontera les coulisses et la traque de ces réseaux.
Thu, 29 Feb 2024 - 11min - 2749 - Les questions sms - Biden peut-il encore arrêter Trump ?
C dans l'air du 28 février - Biden peut-il encore arrêter Trump ? LES EXPERTS : - CORENTIN SELLIN - Historien, spécialiste des États-Unis, chroniqueur - Les Jours - ALAIN BAUER - Professeur au CNAM, conservatoire national des arts et métiers, auteur de Au commencement était la guerre - ANNE TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, auteure de L’art de trumper - AMY GREENE - Enseignante-chercheur à Sciences Po Paris, spécialiste de la vie politique américaine et la politique étrangère
Wed, 28 Feb 2024 - 05min - 2748 - Biden peut-il encore arrêter Trump ? - L'intégrale
C dans l'air du 28 février - Biden peut-il encore arrêter Trump ? Joe Biden et Donald Trump ont remporté mardi 27 février les primaires de leur parti dans le Michigan, état pivot appelé à jouer un rôle crucial dans la présidentielle du 5 novembre prochain. Pour le président démocrate comme pour son prédécesseur républicain, l’investiture ne fait plus guère de doute, mais les résultats de ce vote confirment aussi les faiblesses de chacun des deux candidats, en vue du duel annoncé. Joe Biden a ainsi remporté sans surprise la primaire dans le Michigan avec 79 % des voix, devant son seul rival, Dean Philips qui n'obtient que 2,8 % des suffrages. Mais c’est un autre chiffre qui retient l’attention : les 14.8 % de bulletins blancs ("uncommitted"), déposés par les électeurs en signe d'opposition à sa politique de soutien à Israël dans sa guerre contre le Hamas à Gaza. Un mouvement de protestation contre la politique de l'administration Biden au Proche-Orient qui englobe des pans entiers de l'aile gauche du parti et des jeunes. Or, si ces électeurs venaient à manquer au candidat démocrate en novembre, leur absence serait lourde de conséquences pour Joe Biden dont l’âge, 81 ans, suscite également toujours des interrogations dans son camp et des critiques de son rival, âgé de 77 ans. De son côté, Donald Trump, avec 66 % des suffrages, devance de plus de vingt points Nikki Haley, sa dernière rivale républicaine encore dans la course des primaires. Cette nouvelle victoire dans le Michigan confirme la domination de l'ancien président sur le parti républicain. Mais le score de Haley, qui rassemble encore 29 % des voix, vient rappeler que plus d'un quart des électeurs républicains ne veut pas d'une nouvelle candidature de Trump. Même si une partie d’entre eux devraient finir par se rallier, des voix conservatrices pourraient faire défaut au milliardaire en novembre prochain. Un Donald trump, archifavori des primaires républicaines, mais qui n’en a néanmoins pas fini avec ses très nombreuses affaires judicaires. Fraudes financières, diffamation, recel de documents, émeutes au Capitole du 6 janvier... l’ancien président des États-Unis fait face à 91 accusations criminelles dans quatre juridictions différentes. Il vient d’ailleurs d’être condamné à 355 millions de dollars d'amendes pour fraudes financières au sein de son empire immobilier, et est interdit de diriger des entreprises dans l'Etat de New York pendant trois ans. Il comparaîtra aussi à partir du 25 mars prochain à New York dans l'affaire des paiements versés à une star du X nommée Stephanie Clifford. Donald Trump est accusé d'avoir maquillé les comptes de son entreprise pour dissimuler le versement de 130.000 dollars, afin qu'elle garde le silence à propos d'une relation présumée en 2006, lorsqu'il était déjà marié avec Melania Trump. Il a aussitôt dénoncé "une façon de (lui) nuire dans l'élection" et réclamé "des délais" pour cette comparution. D’ici là, l'affrontement entre Biden et Trump se poursuit et se concentre déjà sur plusieurs sujets : l’Immigration, l'aide aux efforts de guerre de l'Ukraine et d'Israël, l’avortement ou encore le wokisme qui divise plus que jamais la société américaine. De la censure de manuels scolaires jugés trop «woke» au rétropédalage sur les mesures de discrimination positive au sein des universités américaines en passant par la question du genre, les débats sont légion et polarisent l’opposition entre les deux camps politiques. Dans ce contexte, l’organisation conservatrice les Moms for Liberty qui revendique environ 120 000 membres dans tout le pays, est courtisée par les républicains qui redoutent que la chanteuse Taylor Swift, au faîte de sa gloire, n’apporte son soutien au président Biden. Alors Joe Biden peut-il l’emporter sur Donald Trump ? Qui sont les Moms for Liberty courtisées par Donald Trump ? Taylor Swift peut-elle faire basculer l’élection présidentielle américaine ? LES EXPERTS : - CORENTIN SELLIN - Historien, spécialiste des États-Unis, chroniqueur - Les Jours - ALAIN BAUER - Professeur au CNAM, conservatoire national des arts et métiers, auteur de Au commencement était la guerre - ANNE TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, auteure de L’art de trumper - AMY GREENE - Enseignante-chercheur à Sciences Po Paris, spécialiste de la vie politique américaine et la politique étrangère
Wed, 28 Feb 2024 - 1h 03min - 2747 - Julien Denormandie, ancien ministre de l’agriculture, co-auteur avec avec Erik Orsenna de "Nourrir sans dévaster"
C dans l'air l'invité du 27 février - Julien Denormandie, ancien ministre de l’agriculture, co-auteur avec avec Erik Orsenna de "Nourrir sans dévaster" publié aux éditions Flammarion. Une inauguration mouvementée. Emmanuel Macron a échangé longuement avec les agriculteurs, samedi 24 février, à l'occasion de l'ouverture du Salon de l'agriculture à Paris. Le chef de l'Etat a fait plusieurs annonces pour répondre à la colère du secteur agricole, qui reste mobilisé plusieurs semaines après d'importantes manifestations à travers la France. Le chef de l'Etat a ainsi promis de réunir à l'Elysée "l'ensemble des organisations syndicales, l'ensemble des filières agricoles" dans trois semaines. Bruno Le Maire a réuni aujourd’hui à Bercy, accompagné du ministre de l'Agriculture Marc Fesneau, les banques, les assurances et la mutualité sociale agricole pour discuter des plans de trésorerie des agriculteurs. En visite au Salon de l'agriculture la veille, le ministre de l'Économie a annoncé qu'il demanderait "aux banques et aux assurances de jouer davantage le jeu" face aux difficultés de trésoreries que rencontrent les agriculteurs. Julien Denormandie reviendra sur ce Salon de l’agriculture qui s'est ouvert dans ce contexte de crise agricole.
Wed, 28 Feb 2024 - 11min - 2746 - Vos questions sms - "Nos troupes" en Ukraine : Macron brise le tabou
C dans l'air du 27 février - "Nos troupes" en Ukraine : Macron brise le tabou LES EXPERTS : - GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS - Ancien chef d’état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l’OTAN - GÉNÉRAL CHRISTOPHE GOMART - Ancien directeur du renseignement militaire, ex-commandant des opérations spéciales - MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L’Express - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en sécurité internationale à l'Université Queen Mary de Londres
Tue, 27 Feb 2024 - 04min - 2745 - "Nos troupes" en Ukraine : Macron brise le tabou - L'intégrale
C dans l'air du 27 février - "Nos troupes" en Ukraine : Macron brise le tabou C’est une phrase choc d’Emmanuel Macron sur la guerre en Ukraine qui suscite bien des remous. Face à une vingtaine de dirigeants internationaux réunis hier pour une conférence de soutien à Kiev, le chef de l'État a déclaré que "rien ne doit être exclu" pour faire en sorte que la Russie ne gagne pas cette guerre, pas même "l'envoi de troupes au sol". Une option qui jusqu'ici n'avait jamais encore été mentionnée par Paris ou un autre chef d'État occidental et sur laquelle, pour l’instant, il n’y a pas de consensus a souligné Emmanuel Macron. Les gouvernements britannique, allemand, espagnol, polonais et de la République tchèque ont d’ailleurs affirmé ce mardi ne "pas (être) d'accord" avec cette idée et ne pas prévoir de "déploiement à grande échelle" des troupes occidentales. L'Otan a également indiqué n'avoir "aucun projet" d'envoi de troupes de combat en Ukraine. Ce n’est "pas d’actualité" pour le moment, a réagi, pour sa part, sans l’exclure cependant, le Premier ministre suédois dont le pays va devenir le 32e membre de l’Otan. Il a précisé qu’"il n’y a pas de demande" côté ukrainien pour l’envoi de soldats occidentaux. Le porte-parole du Kremlin a prévenu, de son côté, qu’envoyer des troupes en Ukraine ne serait "pas dans l’intérêt" des Occidentaux. En France, les réactions n’ont également pas tardé. "La guerre contre la Russie serait une folie" a réagi le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon sur son compte X. "Folie" le mot a également été repris par le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure qui a dénoncé une "inquiétante légèreté présidentielle" sur X. "Emmanuel Macron joue au chef de guerre mais c’est la vie de nos enfants dont il parle avec autant d’insouciance. C’est la paix ou la guerre dans notre pays dont il s’agit", s’est insurgée Marine Le Pen sur le réseau social ce mardi matin. Au-delà de cette déclaration choc, le chef de l’Etat a aussi annoncé la création d’une coalition pour fournir à Kiev des "missiles et bombes de moyenne et longue portée". Il a aussi évoqué la possibilité d’acheter des munitions hors d’Europe, pour soutenir davantage l’effort de guerre ukrainien. Car il y a urgence. A Kiev, Volodymyr Zelensky a laissé entendre depuis plusieurs semaines à ses alliés qu’il n’avait "malheureusement" reçu que 30 % du "million d’obus que l’Union européenne" a "promis" à l’Ukraine. Le pays, largement confronté à un manque de matériel, peine à repousser l’ennemi russe. Le 17 février, les forces ukrainiennes ont dû se retirer de la ville d’Avdiïvka, dans l’oblast de Donetsk. Ce lundi, elles ont annoncé leur départ du petit village de Lastotchkyné, dans l’est de l’Ukraine, tombée il y a plus d’une semaine. Un débat avec vote au Parlement a été organisé ce mardi sur l’accord de sécurité conclu le 16 février dernier, censé garantir un soutien civil et militaire dans la durée à l’Ukraine. "Emmanuel Macron a franchi une étape supplémentaire vers la cobelligérance", a dénoncé la présidente du groupe RN Marine Le Pen. "Vous attendiez la première occasion pour montrer le vrai visage qui est le vôtre", lui a répliqué le Premier ministre, Gabriel Attal. "Vos députés européens ont systématiquement voté contre les sanctions contre la Russie" (...) Il y a lieu de se demander si les troupes de Vladimir Poutine ne sont déjà dans notre pays. Je parle de vous et de vos troupes", a-t-il lancé dans l'hémicycle. Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il décidé de hausser le ton face à la Russie ? Que contient l’accord de sécurité conclu entre la France et l’Ukraine ? Alors que la France a annoncé une hausse sans précédent du budget de la Défense avec une industrie de l'armement qui devait passer en "économie de guerre", où en sont les troupes françaises aux portes de l'Ukraine ? Quelle est la mission des troupes françaises en Roumanie ? Enfin l'opposant russe Alexeï Navalny était-il sur le point d'être libéré dans le cadre d'un échange de prisonniers avant son décès ? LES EXPERTS : - GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS - Ancien chef d’état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l’OTAN - GÉNÉRAL CHRISTOPHE GOMART - Ancien directeur du renseignement militaire, ex-commandant des opérations spéciales - MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L’Express - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en sécurité internationale à l'Université Queen Mary de Londres
Tue, 27 Feb 2024 - 1h 04min - 2744 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - La ministre s'excuse, Macron s'explique
C dans l'air du 16 janvier 2024 - La ministre s'excuse, Macron s'explique NOS EXPERTS : - Nathalie SCHUCK - Grand reporter - Le Point - Yves THRÉARD - Editorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro - Frédéric DABI - Directeur général opinion à l’IFOP - Anne-Charlène BEZZINA - Politologue et constitutionnaliste
Tue, 16 Jan 2024 - 07min - 2743 - La ministre s'excuse, Macron s'explique - 16/01/24
C dans l'air du 16 janvier 2024 - La ministre s'excuse, Macron s'explique Un troisième "prime time" en moins d’un mois. Après son interview fleuve du 20 décembre dans "C à vous" sur France 5, puis ses vœux du 31 décembre, Emmanuel Macron prendra à nouveau la parole ce soir, lors d’une conférence de presse donnée depuis l’Élysée et retransmise par six chaines. Au programme : au moins deux heures de direct où le président de la République essayera de reprendre la main. Pour cela, il devrait préciser le cap – toujours flou – qu’il entend donner à la suite de son quinquennat, sept jours après avoir nommé Gabriel Attal à la tête d’un gouvernement ayant mis la barre à droite. Pouvoir d’achat, fin de vie, transition écologique, Europe, guerre en Ukraine, conflits au Proche-Orient… Autant de sujets qui ne manqueront pas d’être abordés par le Président de la République. Mais lui qui a dû expliquer la veille aux parlementaires de son camp très divisé, ses choix sur la loi immigration et le remaniement, devrait être également questionné sur ces sujets par les journalistes, et notamment sur la nomination très critiquée au ministère de la Culture de Rachida Dati, mise en examen pour corruption passive et pointée du doigt pour sa proximité avec l’Azerbaïdjan après plusieurs articles du Monde et du Canard enchainé. Le chef de l’Etat sera également forcément interrogé sur la première crise qui sape déjà la "régénération" du second quinquennat : sa nouvelle ministre de l’Education nationale Amélie Oudéa-Castéra et ses propos sur la scolarisation de ses enfants au sein du groupe scolaire catholique Stanislas, sujet d’une enquête administrative à propos d'accusations d'homophobie et de sexisme, à la suite d'enquêtes de Mediapart et de L'Express, et dont l’importance des financements publiques est pointée par plusieurs autres enquêtes journalistiques. Cet exercice de la conférence de presse a, jusqu’à présent, été très peu utilisé par Emmanuel Macron. Ce n’est que le troisième rendez-vous du genre en cinq ans. Le chef de l’Etat depuis son élection en 2017 avait préféré multiplier les formats de communication différents à la télévision, sur les réseaux sociaux ou dans la presse régionale. Cette fois il a donc décidé de revenir à la conférence de presse dans la "grande tradition gaullienne" pour poursuivre son "rendez-vous avec la Nation commencé avec les vœux du 31 décembre" explique l’Elysée. L'horaire, en revanche, est complètement inédit. Une diffusion qui commence à 20h15, au moment du journal télévisé, afin de toucher un maximum de Français, et rappeler, avant le discours de politique générale du Premier ministre, qu’il reste le patron, face à un Gabriel Attal omniprésent dans les médias depuis une semaine. NOS EXPERTS : - Nathalie SCHUCK - Grand reporter - Le Point - Yves THRÉARD - Editorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro - Frédéric DABI - Directeur général opinion à l’IFOP - Anne-Charlène BEZZINA - Politologue et constitutionnaliste
Tue, 16 Jan 2024 - 55min - 2742 - CDLA L'INVITÉ - Hervé Le Bras - Chute de la natalité: l'alerte Française!
C dans l'air l'invité du 16 janvier 2024 - Hervé Le Bras, historien, démographe, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) et chercheur émérite à l’Institut national d’études démographiques (INED). Il est l'auteur de "Atlas des inégalités" chez Autrement, en 2023. Depuis 2011, les Françaises et Français font moins d’enfants. Mais l’année 2023 marque tournant : la baisse de la natalité s’est accélérée. Elle a atteint 6,6 %, indique l’Insee dans son bilan démographique. Les facteurs sont multiples. La France, qui était un cas isolé en Europe, rejoint ses voisins. La population française s’établit à 68,4 millions. Notre invité reviendra sur cette baisse, ses conséquences, les enjeux et les politiques à mettre en place .
Tue, 16 Jan 2024 - 12min - 2741 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 15/01/24
C dans l'air du 15 janvier 2024 - Trump est-il inarrêtable ? NOS EXPERTS : - ALAIN BAUER - Professeur au CNAM, conservatoire national des arts et métiers, auteur de Au commencement était la guerre - CORENTIN SELLIN- Historien, spécialiste des États-Unis, chroniqueur - Les Jours - NICOLE BACHARAN - Politologue spécialiste des États-Unis, autrice de Le monde selon Trump - ANNE TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, autrice de L’art de trumper
Mon, 15 Jan 2024 - 05min - 2740 - Trump est-il inarrêtable ? - 1ère partie - 15/01/24
C dans l'air du 15 janvier 2024 - Trump est-il inarrêtable ? La longue course à la Maison Blanche est officiellement lancée. La première étape de l'élection présidentielle américaine a lieu ce lundi 15 janvier, avec le traditionnel "caucus" républicain de l’Iowa qui démarre cette année dans la tempête, au sens propre. Sous un blizzard polaire, les électeurs républicains se réuniront ce soir dans des écoles ou des églises pour écouter les discours des représentants des candidats puis ils voteront. Un premier test grandeur nature très attendu, qui permet de prendre la température à droite de l'échiquier politique américain. Archi-favori dans les sondages, Donald Trump est persuadé d’obtenir l’investiture l’été prochain. Avec ce scrutin, le premier où il est confronté au jugement des électeurs depuis qu'il a quitté la Maison Blanche, il entend conforter sa place et largement distancer les deux prétendants qui semblent encore avoir une chance de s'affirmer comme une alternative : Ron DeSantis gouverneur de Floride qui a lancé une politique "anti-woke" dans son État et Nikki Haley, ambassadrice des États-Unis à l’Onu en 2017 et 2018. Un enjeu d'autant plus grand que l'ancien président, poursuivi dans plusieurs affaires judiciaires, pourrait être empêché de poursuivre sa course à la présidentielle. Du côté des démocrates, pour la première fois, le caucus n’est pas organisé en même temps que celui des républicains. En fait, il n’y aura même pas de caucus du tout car le parti compte abandonner ce mode de scrutin qu’il juge inégalitaire. Les électeurs peuvent en revanche voter par correspondance depuis le 12 janvier et le résultat ne sera connu que le 5 mars, jour du "Super Tuesday". Le suspense n’est cependant pas à son comble puisque le seul candidat pouvant prétendre sérieusement à l’investiture reste le président en poste, Joe Biden. Difficile dans cette situation de ne pas retrouver un second duel Trump-Biden en novembre, quatre ans après. C’est en tout cas bien à ce match que se préparent les deux hommes qui commencent à enchaîner les meetings et les phrases chocs. Samedi 6 janvier dans l'Iowa, Donald Trump s’en est une nouvelle fois pris à Joe Biden qu’il qualifie comme le "pire" président de l'histoire du pays et a annoncé une "troisième guerre mondiale" ou encore une "dépression" comme celle de 1930 s’il était réélu. Il n'a également pas hésité à se moquer des propos tenus par le camp adverse qualifiant son futur probable mandat d'une "dictature". "Je suis un dictateur", ce sont les mots utilisés par le milliardaire ovationné par la foule. Malgré ses procès à répétition, malgré les cours suprêmes de deux États qui ont déjà déclaré qu’il ne pouvait figurer sur les bulletins de vote en raison de son implication dans l'assaut du Capitole en janvier 2021, Donald Trump fait pour l’instant la course en tête dans les sondages, devant Joe Biden et surtout, gagnant dans la majorité des "swing states", ces États qui font basculer la victoire dans un camp ou l’autre. Un scénario qui aurait de lourdes conséquences au Proche Orient, en Asie mais aussi en Europe, notamment sur l’Ukraine et l’Otan. Un nouveau duel Biden- Trump est-il inéluctable ? Caucus de l'Iowa, quel effet cela aura-t-il sur la course à la maison Blanche ? Nikki Haley pourrait-elle créer la surprise dans la primaire républicaine ? La Cour suprême va-t-elle être l’arbitre du destin de Donald Trump en 2024 ? Enfin pourquoi ce scrutin inquiète-t-il à l’international ? Le monde doit-il se préparer au retour de Trump en 2024 ? NOS EXPERTS : - ALAIN BAUER - Professeur au CNAM, conservatoire national des arts et métiers, auteur de Au commencement était la guerre - CORENTIN SELLIN- Historien, spécialiste des États-Unis, chroniqueur - Les Jours - NICOLE BACHARAN - Politologue spécialiste des États-Unis, autrice de Le monde selon Trump - ANNE TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, autrice de L’art de trumper
Mon, 15 Jan 2024 - 58min - 2739 - CDLA L'INVITÉE - Aurélie Filippetti - 15/01/24
C dans l'air l'invitée du 15 janvier 2024 - Aurélie Filippetti, directrice des affaires culturelles à la mairie de Paris, ex-ministre de la Culture. La composition du gouvernement de Gabriel Attal a été annoncée jeudi 11 janvier par le secrétaire général de l’Élysée. Des poids lourds de l’ancienne équipe restent en place : Gérald Darmanin à l’intérieur, Bruno Le Maire à l’économie, Éric Dupond-Moretti à la justice et Sébastien Lecornu aux armées. Rachida Dati a été nommée ministre de la Culture à la surprise générale. Personne n'avait anticipé le retour de cette figure des Républicains au gouvernement. Pour la nouvelle ministre de l'Éducation et des sports Amélie Oudéa-Castéra, la polémique ne s'est pas faite attendre. Le lendemain de sa prise de poste, présente aux côtés de Gabriel Attal, la nouvelle patronne de l'Éducation nationale a justifié son choix d'avoir placé ses enfants dans une école privée, au collège et au lycée Stanislas. Notre invité reviendra sur ce dernier remaniement, les enjeux et polémiques.
Mon, 15 Jan 2024 - 11min - 2738 - Pourquoi l’Amérique frappe le Yémen - 1ère partie - 13/01/24
C dans l'air du 13 janvier 2024 - Pourquoi l’Amérique frappe le Yémen Une nouvelle frappe sur les rebelles Houthis au Yémen. Vendredi soir, l’armée américaine a intensifié ses opérations contre ce mouvement accusé de menacer le trafic maritime international en mer Rouge. Dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas, les Houthis perturbent en effet des navires qu'ils disent liés à Israël et ce, en solidarité avec les Gazaouis. La puissance militaire des Houthis, qualifié vendredi de « terroriste » par Joe Biden, a été estimée à 200 000 combattants. Tôt vendredi, des frappes américaines et britanniques avaient déjà visé des sites militaires tenus par les Houthis, qui contrôlent de vastes régions du Yémen, dont la capitale Sanaa. En réponse, les Houthis ont alors menacé de s'en prendre aux intérêts américains et britanniques : « Tous les intérêts américano-britanniques sont devenus des cibles légitimes » considèrent-ils. La crainte d’un débordement régional de la guerre à Gaza s'amplifie donc de jour en jour. Car derrière les Houthis, il y a aussi l'Iran. Téhéran a condamné vendredi les frappes aériennes visant contre des cibles rebelles au Yémen, dénonçant une « violation flagrante de la souveraineté » de ce pays. Pendant ce temps, le bilan des victimes à Gaza atteint des chiffres très élevés : selon le ministère palestinien de la Santé, on compterait près de 24.000 morts et 60.000 blessés. Dans ce contexte, l'Afrique du Sud est le premier pays a officiellement accuser Israël de génocide, en déposant une plainte auprès de la Cour internationale de justice, une émanation de l’ONU. L'état hébreu explique de son côté qu'ils ne font que se défendre suite à l'attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre dernier. À El'ad, près de la frontière cisjordanienne, on craint en tout cas une réplique au massacre du 7 octobre. Pour se protéger, la ville se barricade, et le maire a décidé d'armer les habitants... Alors, qui sont les Houthis et quels sont leurs objectifs ? Que peut donner la plainte de l'Afrique du Sud contre Israël ? Comment les villes israéliennes peuvent-elles se prémunir d'un nouvel assaut du Hamas ? NOS EXPERTS : - PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et « L’Obs » - ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - « Le Figaro » - MERIEM AMELLAL - Journaliste - France 24 - GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse
Sat, 13 Jan 2024 - 59min - 2737 - CDLA VOS QUESTIONS SMS - 13/01/24
C dans l'air du 13 janvier 2024 - Pourquoi l’Amérique frappe le Yémen NOS EXPERTS : - PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et « L’Obs » - ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - « Le Figaro » - MERIEM AMELLAL - Journaliste - France 24 - GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse
Sat, 13 Jan 2024 - 06min - 2736 - Macron : à droite... et adroit ? - 1ère partie
C dans l'air du 12 janvier 2024 - Macron : à droite... et adroit ? Après plusieurs jours d’hésitation, l’exécutif a dévoilé hier soir la composition du gouvernement de Gabriel Attal. Une équipe pour l’instant composée de onze ministres et trois ministres délégués, soit quatorze membres mais qui devrait dans les jours à venir être complétée par la nomination de secrétaires d’Etat. Pour l’heure on trouve sept femmes, mais seulement quatre sont ministres sur les onze, et parmi elles Catherine Vautrin, ancienne ministre sous Jacques Chirac, pressentie pour être Première ministre, en mai 2022, avant qu’Emmanuel Macron ne change d’avis au profit d’Elisabeth Borne. Cette fois, elle fait son entrée au gouvernement et se voit confier un ministère aux attributions extrêmement larges : travail, santé et solidarités. L’autre femme à faire une entrée fracassante au gouvernement, c’est l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy Rachida Dati. Dans la foulée de sa nomination au ministère de la Culture, elle a été exclue de son parti, Les Républicains, par le président Eric Ciotti. L'ancien secrétaire général de Renaissance, Stephane Séjourné a lui été nommé ministre des Affaires étrangères. Amélie Oudéa-Castéra prend la tête d’un super ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques. Prisca Thévenot, jusque-là secrétaire d’Etat à la jeunesse, est promue au porte-parolat et Marie Lebec devient ministre déléguée aux Relations avec le Parlement. Surtout les poids lourds du gouvernement Borne - Gérald Darmanin, Bruno Le Maire, Éric Dupond-Moretti, Fabien Lecornu, Marc Fesneau – sont tous maintenus en poste. Un gouvernement composé de ministres qu’Emmanuel Macron souhaite "révolutionnaires" et qui n’a jamais autant penché à droite depuis 2017. Huit ministres sur quatorze ont autrefois été encarté UMP ou LR. L’Elysée continue de soutenir que le dépassement des clivages n’est pas enterré mais dans les faits Emmanuel Macron rompt avec ce qu’il restait de son aile gauche dont l’attitude l’avait ulcéré au moment de la loi immigration. De quoi faire grincer des dents à l'aile gauche de la Macronie, qui pourrait être à l'origine d'une fronde chez Renaissance mais aussi du Modem de François Bayrou qui menacerait en coulisse de présenter sa propre liste aux élections européennes. Alors comment vont réagir l’aile gauche de la macronie et le Modem de François Bayrou ? Le gouvernement Attal, un coup politique ? Le nouveau Premier ministre Gabriel Attal promet "de l'action" et "des résultats". Il est d’ores et déjà très attendu sur les questions économies et sociale en ce début d’année marqué par les négociations salariales et un nombre de faillites d’entreprises au plus haut depuis six ans. NOS EXPERTS : - Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Échos - Guillaume DARET - Grand reporter au service politique - France Télévisions - Louis HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro - Laure SALVAING - Directrice générale de sondage Verian
Fri, 12 Jan 2024 - 57min - 2735 - CDLA VOS QUESTIONS SMS - 12/01/24
C dans l'air du 12 janvier 2024 - Macron : à droite... et adroit ? NOS EXPERTS : - Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Échos - Guillaume DARET - Grand reporter au service politique - France Télévisions - Louis HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro - Laure SALVAING - Directrice générale de sondage Verian
Fri, 12 Jan 2024 - 06min - 2734 - CDLA L'INVITÉE - Valérie Niquet - 12/01/24
C dans l'air l'invitée du 12 janvier 2024 - Valérie Niquet, politologue, responsable du pôle Asie à la Fondation pour la recherche stratégique. Les élections présidentielle et législatives, qui doivent avoir lieu samedi 13 janvier à Taïwan, se dérouleront à l’ombre de la rivalité sino-américaine. Leur résultat pèsera sur cette rivalité. Mais celle-ci et le besoin pour les deux grandes puissances de rester en paix sont de nature à restreindre les options des candidats et à déterminer l’avenir de la République de Chine, le nom officiel de l’île. Notre invitée reviendra sur les enjeux de ces scrutins.
Fri, 12 Jan 2024 - 10min - 2733 - Gouvernement Attal : pourquoi c'est si compliqué ? - 1ère partie - 11/01/24
C dans l'air du 11 janvier 2024 - Gouvernement Attal : pourquoi c'est si compliqué ? Les tractations se poursuivent. Gabriel Attal et Emmanuel Macron continuent de plancher sur la composition du nouveau gouvernement, deux jours après la nomination du ministre de l’Education au poste de Premier ministre. En attendant, le nouveau Premier ministre multiplie les déplacements et le rencontres : mardi dans le Pas-de-Calais avec des Français sinistrés par les inondations, mercredi dans un commissariat du Val-d’Oise avec Gérald Darmanin ministre de l’Intérieur et ce jeudi à Matignon pour recevoir les organisations syndicales et patronales. Il avait annoncé mardi, lors de la passation des pouvoirs, son intention d'inviter rapidement à Matignon les "forces vives" du pays. Alors pourquoi l’annonce de la nouvelle équipe gouvernementale tarde-t-elle ? Se dirige-t-on vers une équipe resserrée ? L'Élysée aurait pour objectif de nommer entre 10 et 15 ministres. Mais la promesse d'un gouvernement "resserré", faite à plusieurs reprises sous la Ve République, est rarement tenue. Dans un contexte d'intempéries, de grand froid et d'alerte attentat, l’exécutif souhaiterai également mettre rapidement sur pied une équipe opérationnelle et ne pas laisser la gestion des affaires courantes à un gouvernement en sursis. Mais pour l’heure, il se fait toujours attendre alors que de nombreuses décisions vont devoir être prises notamment en matière d’énergie. Les prix n’augmentent plus sur les marchés et la Commission de régulation de l’énergie a dévoilé ce jeudi sa proposition d’évolution des tarifs réglementés de l’électricité au 1er février 2024. Elle propose de baisser les prix du tarif règlementé. Or, le gouvernement sortant avait annoncé, en novembre dernier, une progression de 10 %, notamment par le biais d’une hausse des taxes. Le bouclier énergie mis en place pour limiter la facture des consommateurs après l’invasion de la Russie en Ukraine en 2022 ayant généré un gros manque à gagner pour les finances publiques (cinq milliards d’euros l’an dernier). Alors que va décider le gouvernement Attal ? Autre dossier sur le bureau du nouveau Premier ministre : les salaires. Chez EDF, les négociations salariales annuelles pour 2024 ont échoué lundi, lors d'une ultime réunion avec la direction et les quatre organisations syndicales ont déposé un préavis de grève. Alors que l’inflation continue d’impacter fortement le budget des Français, la question de l’augmentation des salaires est au cœur des discussions et des débats politiques en ce début d’année. Le secrétaire national du PCF a annoncé sur TF1 mardi le lancement par son parti d'une "opération vérité" sur les salaires "dans les jours qui viennent" pour "montrer au Premier ministre la réalité des salaires dans notre pays."Fabien Roussel qui parle de "smicardisation de la France" a par ailleurs réitéré son appel à "augmenter les salaires et les pensions de retraite". "ll faut faire en sorte que le travail paie. Nous avons besoin de remettre le travail au cœur du projet France", a affirmé le dirigeant communiste qui a rappelé sa proposition d'indexation des salaires sur l'inflation. Attendu sur le sujet du pouvoir d’achat, le Premier ministre va également devoir gérer la réforme de l’AME promise par Elisabeth Borne et les suites de la loi immigration. Dès l'adoption du texte, l'exécutif avait reconnu que certaines dispositions pouvaient être contraire à la Constitution. Lors de ses vœux, le président du Conseil constitutionnel a indiqué que la décision des Sages sur le projet de loi sera rendue le 25 janvier prochain. Il en a profité pour rappeler que l’institution "n’était ni une chambre d’écho des tendances de l’opinion, ni une chambre d’appel des choix du Parlement". Le tout en insistant sur la nécessité de "toujours veiller à respecter l’État de droit" quand on souhaite changer les lois. Plusieurs dispositions jugées inconstitutionnelles pourraient être censurées. NOS EXPERTS : - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions - CAROLINE VIGOUREUX - Journaliste politique - La Tribune Dimanche - JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique
Thu, 11 Jan 2024 - 54min - 2732 - CDLA VOS QUESTIONS SMS - 11/01/24
C dans l'air du 11 janvier 2024 - Gouvernement Attal : pourquoi c'est si compliqué ? NOS EXPERTS : - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions - CAROLINE VIGOUREUX - Journaliste politique - La Tribune Dimanche - JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique
Thu, 11 Jan 2024 - 09min - 2731 - CDLA L'INVITÉ - Christophe Ventura - 11/01/24
C dans l'air l'invitée du 11 janvier 2024 - Christophe Ventura, directeur de recherche à l'IRIS, spécialiste de l'Amérique latine. Une crise sécuritaire sans précédent. Depuis plusieurs jours, l'Équateur est en proie à des scènes de chaos. Prises d'otages de policiers, règlements de comptes sur fond de narcotrafic, évasion de l'ennemi public numéro un... Le pays a été déclaré en état de "conflit armé interne" par le président Noboa. Alors qu'un premier bilan fait état d'au moins dix morts en trois jours, la communauté internationale suit la situation de très près et a déjà pris des mesures de sécurité. Notre invité nous expliquera comment l’Équateur en est arrivé là. Pourquoi la violence prédomine-t-elle en Équateur ? Depuis quand ? Et que peut faire le gouvernement en place ?
Thu, 11 Jan 2024 - 10min - 2730 - Attal : premiers pas...premiers choix ? - 1ère partie - 10/01/24
C dans l'air du 10 janvier 2024 - Attal : premiers pas...premiers choix ? Avec la nomination hier du ministre de l’Education nationale à Matignon, cinq mois avant les élections européennes, c’est une nouvelle "séquence" très politique qui s’ouvre. A la différence d’Elisabeth Borne qui a dû faire passer deux lois particulièrement clivantes (retraites et immigration), aucune réforme majeure ne devrait être à l’agenda du Parlement d’ici à l’été. Gabriel Attal qui incarnera, a-t-il promis, "l’audace et le mouvement", détient néanmoins un cahier des charges fourni. Avec un premier défi : les élections européennes. Seule élection nationale du quinquennat, l’échéance fait figure de test grandeur nature pour la majorité. Or, alors que le camp présidentiel – Renaissance, Modem, Horizons - n’a toujours pas de tête de liste pour ces élections du 9 juin prochain, celle du Rassemblement national (RN) conduite par Jordan Bardella, 28 ans, caracole en tête avec 10 points d’avance dans les sondages. Symbole de la "régénération" souhaitée par Emmanuel Macron dans ses vœux aux Français, le nouveau chef de gouvernement, 34 ans, aura un rôle de premier plan dans la campagne. Il a d’ailleurs débuté ses premiers pas de Premier ministre avec un objectif affiché : la reconquête des "classes moyennes". Sur le perron de Matignon lors de la passation des pouvoirs, Gabriel Attal a livré un mini discours de politique générale, avec une ode à ces classes moyennes, "cœur battant" de notre pays, "ces femmes, ces hommes, ces familles qui se lèvent tous les matins pour aller travailler, qui peuplent notre territoire, que l'on n'entend pas souvent", qui "doutent". Et un peu plus tard dans le Pas-de-Calais, où il a effectué son premier déplacement, il a assuré à une commerçante qui lui confiait son désarroi et son découragement face aux dégâts causés par les inondations : "Vous êtes l’incarnation de cette France qui travaille, laborieuse, qui se lève tôt le matin". "On est avec vous" a insisté le Premier ministre qui le soir a retrouvé pour un dîner de travail le chef de l’Etat à l’Elysée et s’est rendu ce mercredi avec Gérald Darmanin dans un commissariat de police du Val-d'Oise. Alors les classes moyennes, priorité du gouvernement Attal ? La bataille politique autour des classes moyennes semble relancée alors que cet électorat, marqué par des questions de pouvoir d’achat et de déclassement social, est de plus en plus tenté par l’abstention ou le vote RN. En avril dernier, Gabriel Attal, ministre des Comptes publics, disait vouloir "bâtir un plan Marshall pour les classes moyennes" pour leur permettre de "mieux vivre" de leur travail. Désormais à Matignon , quelle politique souhaite-t-il mener ? Qui sont Emmanuel Moulin et Fanny Anor, les nouveaux directeurs de cabinet de Gabriel Attal ? Quel sera le casting de la nouvelle équipe gouvernementale ? Quels sont les défis du nouveau Premier ministre ? Enfin à l’approche des élections européennes du mois de juin, la Russie est-elle en train d’intensifier ses manœuvres pour déstabiliser l’Occident ? Une enquête du Washington Post qui s’appuie sur des "documents du Kremlin obtenus par un service de sécurité européen", met en avant les accointances présumées entre le Rassemblement national et le régime de Poutine pour "saper le soutien à l’Ukraine" et déstabiliser l’Europe. Le RN dénonce une "cabale". NOS EXPERTS : - Yves THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, autrice de L’ombre d’un traître - Dominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos - Frédéric DABI - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La fracture
Wed, 10 Jan 2024 - 56min - 2729 - CDLA VOS QUESTIONS SMS - 10/01/24
C dans l'air du 10 janvier 2024 - Attal : premiers pas...premiers choix ? NOS EXPERTS : - Yves THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, autrice de L’ombre d’un traître - Dominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos - Frédéric DABI - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La fracture
Wed, 10 Jan 2024 - 07min - 2728 - CDLA L'INVITÉE - Caroline Mangez - 10/01/24
C dans l'air l'invitée du 10 janvier 2024 - Caroline Mangez, directrice de la rédaction de Paris Match. La famille Delon continue de se déchirer en public. Le plus jeune fils d'Alain Delon, Alain-Fabien, a déposé plainte contre sa sœur Anouchka pour "abus de faiblesse au préjudice de leur père", âgé de 88 ans, a annoncé mercredi 10 janvier le parquet de Montargis. L'acteur de 29 ans a déposé sa plainte le 22 décembre à la gendarmerie de Château-Renard (Loiret), selon le parquet. L'enquête préliminaire a été confiée à la Section de recherches d'Orléans et à la Brigade de recherches de Montargis, a précisé le procureur de la République de Montargis Jean-Cédric Gaux. Anthony Delon, 59 ans, a révélé le conflit familial dans un entretien à Paris Match jeudi. Affirmant que son père est "affaibli" et "diminué", il y indiquait avoir déposé une main courante contre sa sœur, lui reprochant de ne pas l'avoir informé de l'échec de leur père à "cinq tests cognitifs" entre 2019 et 2022. A la suite de ces propos, Alain Delon, "extrêmement choqué du déballage médiatique orchestré par son fils Anthony", avait annoncé, par la voix de son avocat Christophe Ayela, vouloir déposer plainte pour diffamation. Alain-Fabien Delon avait publié dimanche sur Instagram ce qu'il présente comme l'enregistrement d'une conversation entre son père et sa sœur, dans laquelle une voix de femme s'adresse à un homme qu'elle appelle "papa". "On est en train de te prendre pour un débile (...) et moi une conne qui manipule son père", entend-on. Caroline Mangez reviendra sur l’histoire de cette famille qui se déchire.
Wed, 10 Jan 2024 - 11min - 2727 - Gabriel Attal: 1er ministre à 34 ans - 1ère partie - 09/01/24
C dans l'air du 9 janvier 2024 - Gabriel Attal: 1er ministre à 34 ans Après de longues heures d'attente, le suspense s'est achevé ce mardi en fin de matinée : Gabriel Attal a été nommé Premier ministre. Il devient à 34 ans le plus jeune chef de gouvernement de la Vème République. Une ascension fulgurante pour ce fidèle d’Emmanuel Macron, devenu en 2017 député à 28 ans puis secrétaire d’Etat, porte-parole du gouvernement, ministre délégué chargé des Comptes publics et ministre de l’Education nationale. C’est d’ailleurs depuis ce ministère qu’il a tenu ce matin, avant sa nomination, une visioconférence devant 14.000 chefs d'établissements scolaires. Populaire dans les sondages, aujourd’hui considéré comme l’une des personnalités politiques préférées des Français, il quitte la rue de Grenelle après seulement cinq mois à la barre du plus gros ministère de l’Etat et prend la suite d’Elisabeth Borne à Matignon. Une nouvelle page s’ouvre et de nombreux défis l'attendent dont notamment les prochaines élections européennes de juin 2024. Mais d'abord, Gabriel Attal va devoir composer un gouvernement qui respecte les équilibres politiques, géographiques mais aussi en termes de parité. Alors qui va rester ? Qui va partir ? Qui va rentrer au gouvernement ? Le casting de la nouvelle équipe gouvernementale ne devrait être annoncé que dans les prochains jours. D’ici là, Gabriel Attal effectuera un premier déplacement cet après-midi dans le Pas-de-Calais auprès des Français touchés par les inondations. Il y rejoindra l’actuel ministre de la transition écologique, Christophe Béchu, déjà sur place, alors que dans l’opposition les réactions politiques se multiplient. Plusieurs parlementaires, des insoumis au chef du parti socialiste, demandent au nouveau chef du gouvernement de solliciter la confiance du Parlement, et menacent de déposer une motion de censure si cette tradition, non-obligatoire, n’est pas respectée. Alors y a-t-il un risque de motion de censure ? Pourquoi y a-t-il eu autant de temps entre la démission Elisabeth Borne et la nomination de son successeur Gabriel Attal ? Cette promotion est-elle contestée en coulisses par Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Edouard Philippe et Alexis Kohler ? Après s’être opposé à l’hypothèse Lecornu à Matignon, comment François Bayrou veut-il peser sur la suite du quinquennat ? NOS EXPERTS : - HERVÉ GATTEGNO - Directeur de la rédaction - Radio Classique - YAËL GOOSZ - Éditorialiste, chef du service politique - France Inter - NATHALIE SCHUCK - Grand reporter - Le Point - BERNARD SANANÈS - Politologue – Président de l’Institut de sondage Elabe
Tue, 09 Jan 2024 - 58min - 2726 - CDLA VOS QUESTIONS SMS - 09/01/24
C dans l'air du 9 janvier 2024 - Gabriel Attal: 1er ministre à 34 ans NOS EXPERTS : - HERVÉ GATTEGNO - Directeur de la rédaction - Radio Classique - YAËL GOOSZ - Éditorialiste, chef du service politique - France Inter - NATHALIE SCHUCK - Grand reporter - Le Point - BERNARD SANANÈS - Politologue – Président de l’Institut de sondage Elabe
Tue, 09 Jan 2024 - 06min - 2725 - CDLA L'INVITÉE - Anne Toulouse - 09/01/24
C dans l'air l'invitée du 9 janvier 2024 - Anne Toulouse, autrice de L'art de "trumper" ou comment la politique de Donald Trump a contaminé le monde. Journaliste franco-américaine, elle est l'autrice d'un précédent ouvrage sur Donald Trump qu'elle étudie depuis huit ans et partage actuellement son temps entre Arlington, en Virginie, et Paris. La campagne de Donald Trump est bien lancée, avec son cortège de moqueries, d’imitations et d’imprécisions. Emmanuel Macron en a été la cible, samedi, dans un meeting de campagne en Iowa, Etat-clé qui sera le premier à voter pour les primaires républicaines le 15 janvier. "Macron, vous connaissez Macron ? C'est un type très gentil, vraiment très gentil", a débuté l’ancien président américain devant un public hilare. "La France allait prélever, vous connaissez cette histoire, 25 % sur les entreprises américaines qui feraient des affaires en France"…. Depuis l'élection de Donald Trump en 2016, les campagnes présidentielles traditionnelles n'existent plus, nous sommes entrés dans le royaume de la "trumperie". La politique est devenue un show outrancier dans lequel les institutions sont méprisées. Donald Trump a imposé X (ex-Twitter) comme un véhicule sans filtre mettant la parole présidentielle au même niveau que la logorrhée qui se déverse sur les réseaux sociaux. Alors que des clones de Trump ont vu le jour : Jair Bolsonaro, Boris Johnson... Les partis classiques assistent à cette évolution avec une sorte de fascination-répulsion, et ne peuvent s'empêcher d'en emprunter quelques traits. Anne Toulouse viendra nous décrypter ce qu'elle appelle "l'art de "trumper" ou comment la politique de Donald Trump a contaminé le monde".
Tue, 09 Jan 2024 - 11min - 2724 - Borne sur le départ... Attal se prépare ? - 1ère partie - 08/01/24
C dans l'air du 8 janvier 2024 - Borne sur le départ... Attal se prépare ? Elisabeth Borne est attendue demain dans le Pas-de-Calais, après avoir été reçue dimanche soir par Emmanuel Macron à l’Elysée pour discuter "des dossiers importants du moment", alors que les rumeurs d’un remaniement se font de plus en plus insistantes depuis le report la semaine dernière du premier Conseil des ministres de l'année 2024. Ce changement d’agenda inexpliqué, à la lueur des récents événements politiques, a tout de suite relancé les spéculations sur un large remaniement au sein du gouvernement, voire d’un changement de locataire à Matignon. Et depuis, plusieurs noms circulent avec insistance : Sébastien Lecornu, actuel ministre des Armées, venu des rangs de la droite, Julien Denormandie, ancien ministre de l’agriculture et "marcheur" historique venu de la gauche mais aussi Gabriel Attal, actuel ministre de l’Education nationale. Le président de la République, lui, ne semblait toujours pas avoir pris de décision, et comme d'habitude, il laissait planer les doutes sur son calendrier et sur ses potentiels favoris pour constituer une nouvelle équipe. Ce week-end, il a pris le temps de consulter. Il a notamment reçu les conseils de François Bayrou pour qui "il faut du changement dans l’architecture du gouvernement". Finalement, Elisabeth Borne a été reçue une nouvelle fois cet après-midi à l’Elysée. Un rendez-vous qui n'était pas prévu à son agenda... Une nouvelle équipe gouvernementale va-t-il être dévoilée dans les prochaines heures ? Les ministres de l’aile gauche résisteront-ils quelques semaines après leur fronde sur la loi immigration ? Qui à Matignon pour donner un nouveau souffle au quinquennat d’Emmanuel Macron et mener la future campagne des élections européennes ? NOS EXPERTS : - Carl Meeus - Rédacteur en chef – Figaro Magazine - Jérôme Jaffré - Politologue, chercheur associé au Cevipof - Soazig Quemener - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - Jérôme Fourquet - Directeur du département Opinion de l'Ifop, auteur de La France d'après"
Mon, 08 Jan 2024 - 59min - 2723 - CDLA VOS QUESTIONS SMS - 08/01/24
C dans l'air du 8 janvier 2024 - Borne sur le départ... Attal se prépare ? NOS EXPERTS : - Carl Meeus - Rédacteur en chef – Figaro Magazine - Jérôme Jaffré - Politologue, chercheur associé au Cevipof - Soazig Quemener - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - Jérôme Fourquet - Directeur du département Opinion de l'Ifop, auteur de La France d'après"
Mon, 08 Jan 2024 - 05min - 2722 - CDLA L'INVITE - Olivier Babeau - 08/01/24
C dans l'air l'invité du 8 janvier 2024 - Olivier Babeau, économiste , professeur à l’Université de Bordeaux, président-fondateur de l’Institut Sapiens et auteur de "La tyrannie du divertissement" aux éditions Buchet- Chastel. Après avoir enchaîné, ces dernières années, une crise sanitaire historique, une inflation record, un cataclysme énergétique, sans oublier des désordres climatiques et géopolitiques exceptionnels, il ne sera pas trop difficile de faire mieux. Dans ce contexte, Olivier Babeau reviendra sur le recul de l’inflation, résistance du marché de l’emploi, la montée en puissance de la transition énergétique…Bref, sur ce qui nous attend en ce début d’année 2024.
Mon, 08 Jan 2024 - 10min
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