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Choses à Savoir

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2399 - Qui reçut le premier PV pour excès de vitesse ?
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  • 2399 - Qui reçut le premier PV pour excès de vitesse ?

    Si vous prenez le volant, il vous est peut-être arrivé la désagréable surprise de recevoir, chez vous, une contravention pour excès de vitesse. De telles sanctions sont aussi anciennes que l'automobile elle-même. Le premier à en être frappé est un Anglais du nom de Walter Arnold. Il ne roule pourtant pas vite, du moins selon nos standards actuels, lorsqu'il traverse la petite commune de Paddock Green, dans le Kent. Mais il faut dire que nous sommes en 1896. La vitesse est alors limitée à un peu plus de 3 km/h en ville. Et notre chauffard, au volant de son Arnold Benz (une voiture de sa fabrication, sous brevet Benz), file à la vitesse folle de 13 km/h ! Il est arrêté par un policier à vélo, qui lui inflige une amende d'un shilling. Il lui indique alors que, non content de rouler trop vite, il n'est précédé d'aucun porteur de drapeau. Celui-ci devait en effet agiter un drapeau rouge, pour avertir les passants du danger. En ville, il doit marcher devant la voiture, d'où l'allure d'escargot imposée à celle-ci. En France, la première contravention pour excès de vitesse frappe une femme. Il s'agit d'une personnalité haute en couleur, la duchesse d'Uzès. Passionnée d'automobile, cette aristocrate fortunée est la première femme à obtenir, en mai 1898, son certificat de capacité, l'ancêtre de notre permis de conduire. En juillet de la même année, la duchesse est verbalisée au bois de Boulogne, en compagnie de son fils. Au volant de sa Delahaye type 1, elle roule à la vitesse de 15 km/h. Soit trois de plus que la vitesse autorisée en ville. Sur une route de campagne, elle aurait pu lancer sa voiture jusqu'à 20 km/h. La duchesse d'Uzès paie l'amende, ce qui n'entame en rien son intérêt pour l'automobile. En 1926, en effet, elle prend une part active à la fondation de l'Automobile club féminin de France, cette illustre association n'acceptant pas les femmes à cette époque. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

    Thu, 21 Mar 2024
  • 2398 - Quel est le vrai nom de Gustave Eiffel (et pourquoi a-t-il fait scandale) ?

    On sait que Gustave Eiffel a donné son nom à l'un des monuments les plus visités au monde, et devenu aujourd'hui un véritable emblème de la France. Mais ce que l'on sait moins, c'est que ce patronyme, devenu célèbre, n'est pas le vrai nom de Gustave Eiffel. Il s'appelait en réalité Bonickhausen. La famille venait en effet d'Allemagne. Mais elle avait fait ajouter à son nom celui d'"Eiffel", un plateau près de Cologne, d'où la famille était originaire. Chacun de ses membres se faisait donc appeler "Bonickhausen dit Eiffel". Une précaution prise par l'ancêtre de Gustave Eiffel, un tapissier qui, s'installant à Paris, au début du XVIIIe siècle, avait sans doute jugé ce nom mieux adapté à sa nouvelle patrie. Mais cet ajout ne sera pas suffisant pour masquer la consonance germanique du nom de l'ingénieur. Et il ne fait pas bon porter un nom allemand dans la France de cette époque. En effet, les pays germaniques, et notamment la Prusse, sont alors mal vus des Français. Cette méfiance est perceptible dès le Second Empire, et elle ne fera que s'aviver à la suite de la guerre de 1870, qui verra la France écrasée par les Prussiens. On comprend dès lors que le père de la tour Eiffel ait tout fait pour dissimuler son vrai nom. Mais ses adversaires ont tôt fait de le découvrir. Ils dénoncent ainsi le "soi-disant" Eiffel, derrière lequel se cacherait un espion allemand du nom de Bonickhausen. La révélation de ce nom à consonance germanique provoque un véritable scandale. Cette identité fait également échouer plusieurs des projets matrimoniaux échafaudés par Gustave Eiffel. Découvrant son vrai nom, les familles concernées ne donnent pas suite. En 1878, l'ingénieur, las de ces rebuffades, s'adresse au ministre de la Justice. Il désire renoncer définitivement au patronyme de Bonickhausen et demande à s'appeler désormais Gustave Eiffel. Le Conseil d'État, qui est consulté, donne un avis favorable. Aussi, le créateur de la tour Eiffel est-il autorisé, en août 1881, à remplacer le nom de Bonickhausen par celui d'Eiffel. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

    Thu, 21 Mar 2024
  • 2397 - Pourquoi les courses automobiles ont-elles interdites en Suisse pendant 66 ans ?

    La Suisse fait souvent cavalier seul en Europe. Elle est en effet l'un des rares pays du vieux continent à ne pas faire partie de l'Union européenne et à n'avoir vu aucun conflit se dérouler sur son territoire au cours du XXe siècle. Mais la Confédération helvétique est tout aussi originale à un autre titre. En effet, elle est le seul pays européen à avoir interdit les courses sur circuit en présence d'un public. Cette décision, inscrite dans la loi fédérale sur la circulation routière, a été prise en 1956, à la suite d'une tragédie survenue l'année précédente. En mars 1955, en effet, lors de la célèbre compétition des 24 heures du Mans, la Mercedes du conducteur automobile français Pierre Levegh percute une autre voiture. Elle explose alors, et les morceaux du véhicule accidenté retombent sur les spectateurs. Avec plus de 80 morts et 120 blessés, le bilan est le plus lourd jamais enregistré à l'occasion d'une course automobile. Cette interdiction a souffert quelques exceptions. En effet, les autorités ont accordé des dérogations, notamment pour la tenue du grand prix de formule E, une course réservée à certaines voitures de sport électriques. Or, cette compétition a déjà eu lieu à Zurich et à Berne. Mais les Suisses ont finalement décidé de tourner la page. En effet, le Conseil national et le Conseil des États, qui forment l'Assemblée fédérale, autrement dit le Parlement suisse, sont revenus, en 2022, sur l'interdiction des courses automobiles sur circuit. Cette décision est notamment motivée par les initiatives qui, depuis ces dernières années, ont rendu les pistes beaucoup plus sûres, pour les pilotes comme pour les spectateurs. Les voitures elles-mêmes ont beaucoup gagné en sécurité. Mais, même si ces courses sur circuit sont à nouveau autorisées, il n'est pas sûr que la Suisse puisse organiser de grands événements de renommée internationale, comparables au grand prix de Suisse qui, de 1931 à 1955, figurait au calendrier des grandes compétitions automobiles européennes. En effet, du fait de cette longue interdiction, le pays ne dispose d'aucun circuit capable d'accueillir de telles manifestations. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

    Wed, 20 Mar 2024
  • 2396 - Pourquoi les roues semblent parfois tourner à l’envers ?

    Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

    Wed, 20 Mar 2024
  • 2395 - Pourquoi la chirurgie esthétique est-elle italienne ?

    La chirurgie esthétique plonge ses racines dans un lointain passé. Les premières opérations vraiment réussies remontent en effet au XVIe siècle. On les doit à un médecin italien, un certain Gaspare Trigambe. Né en 1545 à Tagliacozzo, dans la région des Abruzzes, il prendra le nom de sa ville natale et se fera appeler Gaspare Tagliacozzi. Il fait ses études de médecine à Bologne, où il suit les cours d'une université considérée comme la plus ancienne du monde occidental. Il profite de l'enseignement des plus prestigieux médecins de son temps, comme Ulisse Aldrovandi qui est aussi, comme les humanistes de son époque, un homme au savoir encyclopédique. Tagliacozzi devient lui-même un praticien renommé, titulaire, en 1570, de la chaire de chirurgie de l'université de Bologne, puis, vingt ans plus tard, de celle d'anatomie. Si le nom de Gaspare Tagliacozzi est passé à la postérité, c'est surtout en raison de son rôle pionnier en matière de chirurgie réparatrice. En effet, il a élaboré une technique qui lui permet de reconstituer certaines zones du visage, comme les oreilles, les lèvres ou le nez, grâce à de la peau prélevée sur le bras du patient. Il a même mis au point une opération de greffe du nez qui sera encore utilisée très longtemps après sa mort. Ce procédé, dit justement "greffe italienne", permet à notre chirurgien de refaire le nez de nombre de ses compatriotes, blessés en duel ou au combat. Et il permettra, des siècles plus tard, de redonner apparence humaine au visage des "gueules cassées", ces combattants de la Première Guerre mondiale gravement blessés durant le conflit. Celui qu'on appelait souvent le "chirurgien des miracles" est donc considéré comme un précurseur en matière de chirurgie de la face. Il a d'ailleurs décrit sa méthode dans un ouvrage qui a longtemps fait autorité. Il y explique en effet, avec une grande minutie, comment mener la greffe. C'est pourquoi le volume deviendra pour longtemps le livre de chevet des médecins désireux de pratiquer la chirurgie esthétique. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

    Tue, 19 Mar 2024
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