Vous m'en direz des nouvelles

À bientôt un mois des élections européennes, Kokopello publie « La Tour de Babel, voyages au cœur du grand bazar européen », une bande dessinée documentaire qui nous plonge avec pédagogie et humour dans les méandres de l'Europe et de son fonctionnement.

Quelles différences entre le Conseil européen et le conseil de l’Union européenne ? Quels sont les pouvoirs réels de la Commission et du Parlement européen ? Qu’est-ce que le Coreper ou une réunion trilogue ? Qu’est-ce qu’un PINO ? Combien de langues officielles parle-t-on dans les couloirs plus ou moins feutrés de Strasbourg ou de Bruxelles ? Comment les 27 parviennent-ils à se mettre d’accord ?

Les réponses à toutes ces questions –et à quelques autres- sont dans l’album de bande dessinée dont nous allons parler aujourd’hui. Un album qui mélange le pédagogique et l’anecdotique, le didactique et l’humoristique, pour nous faire pénétrer les arcanes de l’Union européenne : dans les villes qui abritent les institutions de l’UE, mais aussi à Stockholm, Berlin, Varsovie, Athènes et même Tirana, San Francisco et Kiev.

Avec un BD reporter infiltré qui a déjà quelques coups de crayon à son actif : Kokopello. Son album « La Tour de Babel, voyages au cœur du grand bazar européen », est disponible en coédition Dargaud et éditions du Seuil.

Café Polar : Catherine Fruchon-Toussaint a rencontré la romancière Marie Capron, à l’occasion de la parution de son roman « Prya ou le silence des nonnes », aux éditions Viviane Hamy. Une nouvelle aventure de la commissaire Prya, flic réunionnaise déracinée en métropole.

Reportage: Amira Souilem a visité l’exposition architecturale consacrée à la villa Baizeau du nom de l’industriel qui a passé commande de cette bâtisse à l’architecte helvetico-français Le Corbusier. C’est le seul bâtiment signé Le Corbusier sur le continent africain. 

Après plusieurs single et EP, le duo Rosaway revient cette fois-ci avec un album aux jolies sonorités vintage des années 70-80. Un disque soul, funk et disco qui rend hommage aux femmes.

C’est un duo composé de la chanteuse et flûtiste Rachel Ombredane, initales « Ro » ; et du batteur Stéphane Avellaneda, initiales « Sa ». Ro + Sa, on a donc « Rosa ». Ils ont ajouté « Way », parce que leurs chemins se sont croisés, peut-être aussi parce que c’est sur la route qu’ils ont appris l’art de la scène.

Rachel et Stéphane forment donc le groupe Rosaway. Et depuis le 8 mars, journée internationale des droits des femmes, leur nouvel album rend hommage aux femmes, à travers une dizaine de titres qui sont autant de portraits et de parcours féminins. L’occasion aussi de revisiter au passage les codes des grands albums disco, avec un son vintage des années 70-80, une musique soul groovy colorée, métissée blues-jazz-rock, en français et en anglais.

« Girl(s) », le nouvel album de Rosaway est disponible chez Ropeadope Records.

Reportage : Marjorie Bertin a lu la bande dessinée « Des femmes guettant l’annonce » de la journaliste et militante féministe marocaine Fedwa Misk et de la dessinatrice Aude Massot, publiée aux éditions Sarbacane.

Elles étaient sept. Sept sœurs originaires de Fort-de-France en Martinique qui ont inspiré bien avant Léopold Sédar Senghor, Léon-Gontran Damas et Aimé Césaire les bases de la négritude et ont contribué à son émergence au XXème siècle. Tombées dans l'oubli, la journaliste Léa Mormin-Chauvac réhabilite leur histoire dans une biographie passionnante.

Le Sénégalais Léopold Sédar Senghor, le Guyanais Léon-Gontran Damas et le Martiniquais Aimé Césaire sont officiellement les pères de la négritude. Mais qui sont leurs mères ? Et si les instigatrices de ce mouvement, qui seront les matrices intellectuelles des luttes d’indépendance des peuples noirs, étaient des femmes ?  

En l’occurrence sept sœurs martiniquaises. L’aînée, Paulette Nardal vit le jour en 1896, à Fort-de-France. Avec sa sœur Jane, elles seront les premières femmes noires à étudier à La Sorbonne, à Paris, dans les années 1920. Créatrices d’un salon littéraire, autrices de textes engagés, musiciennes, universalistes, les Nardal ont bien posé les bases de la négritude. Pourtant leur histoire fut spoliée. Un livre passionnant, préfacé par l’écrivain congolais Alain Mabanckou, vient de paraître aux éditions Autrement. « Les sœurs Nardal. À l’avant-garde de la cause noire ».

Son autrice, la journaliste indépendante et scénariste Léa Mormin-Chauvac, leur rend hommage avec feu, et réhabilite ces femmes de l’ombre qui brillèrent par leurs idées et leur engagement, en les ramenant vers le « douvan jou ». C’est ainsi que l’on nomme l’aube et la reconnaissance en créole.

Léa Mormin-Chauvac est l'invitée de VMDN.

Reportage: Direction Congo-Brazzaville où notre correspondant Fabien Essiane est allé visiter pour VMDN l’exposition sur Radio Brazzaville. Une radio mise sur pied par la France Libre pendant la Seconde Guerre mondiale afin de contrer la propagande nazie et booster les forces françaises.

Du 13 au 20 avril 2024, se tient à Abidjan, la 13è édition du Marché des arts du spectacle africain. Pour cette seconde émission enregistrée au Palais de la Culture d'Abidjan, la parole est aux femmes. 

Bienvenue dans cette seconde émission enregistrée en Côte d’Ivoire lors de la 13è édition du MASA, le Marché des Arts et des Spectacles d’Abidjan.

Une émission construite autour de la parole des femmes. Nous retrouverons les mots et la voix de la chanteuse burkinabè Nabalum, née à Abidjan ; la rumba des léopards du Kin Orchestra, un groupe 100% féminin venu de Kinshasa ; la comédienne et metteuse en scène béninoise Cybelline de Souza qui fait résonner les voix des victimes des violences conjugales et paternelles. Vous entendrez également Odile Sankara, la grande dame du théâtre burkinabè dont le spectacle « Et que ton règne arrive » met en scène les questionnements des femmes africaines à travers l’écriture tranchante de l’écrivaine franco-camerounaiseLéonora Miano ; et Koami Vignon de la compagnie ivoirienne Azal Group, qui nous présente ses « Pa’rôles de femmes ».

En fin d'émission, Jinj, un duo arménien avec Sevana et Gor Tchakerianqui fusionnent électro, hip-hop et musique traditionnelle arménienne. Ils se sont produits au Palais de la Culture d'Abidjan.

Du 13 au 20 avril 2024, se tient à Abidjan, la 13è édition du Marché des arts du spectacle africain. Par la rayonnement international de ce festival populaire qui réunit musiques, danse, théâtre, cirque et humour, la capitale économique de la Côte d'Ivoire envisage de devenir un carrefour essentiel de la culture africaine et un tremplin pour ses nombreux artistes.

Bienvenue à Abidjan où VMDN a installé son studio pour deux émissions à l’occasion de la 13ème édition du MASA, le Marché des Arts du Spectacle Africain qui se tient ici en Côte d’Ivoire jusqu’au samedi 20 avril 2024.

Des rencontres professionnelles, un grand marché et un festival populaire pour que le public puisse découvrir toutes les disciplines du spectacle vivant - le cirque et les marionnettes ; le conte ; le slam ; l’humour ; la danse ; la musique ; le théâtre – à travers les prestations d’artistes ivoiriens, africains ou d’autres continents.

Pour cette première émission, sont invités dans VMDN : les deux nouveaux directeurs du MASA, Abdramane Kamatéet son adjointe Chantal Djédjé ainsi que Hugue-Edouard Kouakou, du collectif ivoirien Art’Ménie Groupe, et la chanteuse canadienne Malia Laura Pellerin.

Baptiste Antoine a rencontré la jeune chanteuse nigérienne, Safiath. Elle fait partie de la Sélection Street Art du MASA. Elle s’est produite mercredi 17 avril 2024 sur la scène qui lui est dédiée.

Après la prison dans « Intra Muros », et de la PMA dans « Une histoire d’amour », Alexis Michalik continue d'explorer au théâtre des thématiques plus sociales et humanistes. Il revient aujourd'hui avec « Passeport » qui aborde cette fois-ci les sujets de l’immigration, de l'identité et des réfugiés.

Ses pièces font un carton, tant public que critique. 5 Molière en 10 ans, et de vrais succès populaires, avec toujours des histoires pleines d’émotions, de rebondissements et de rythme, qui touchent et font mouche.

Comme d’habitude, pas une seconde d’ennui, une fluidité entre les scènes qui s’enchaînent sans temps mort, d’astucieuses idées de mise en scène à foison, des dialogues ciselés et des personnages touchants dans sa nouvelle pièce qui nous parle du sort des migrants et de l’identité, à travers le destin d’un réfugié.

De la Jungle de Calais à la cuisine d’un restaurant parisien, d’un camion de gendarmerie à une salle à manger familiale, d’un wagon de train à une chambre d’hôpital, Alexis Michalik entraîne ses comédiens - parmi lesquels Jean-Louis Garçon et Manda Touré - et avec eux les spectateurs, dans un souffle romanesque puissamment théâtral.

Le nom de la pièce tient en un seul mot « Passeport ». Un spectacle à l’affiche du Théâtre de la Renaissance.

Alexis Michalik, Manda Touré et Jean-Louis Garçon sont les invités de VMDN.

Rediffusion de l'émission du lundi 29 janvier.

La poétesse et blogueuse Kiyémis publie, aux éditions Philippe Rey, son premier roman « Et, refleurir ». Un roman qui rend hommage à l'histoire personnelle de sa grand-mère et retrace le destin d'une femme, héroïne du quotidien, déterminée à suivre ses rêves malgré tous les obstacles.

On connaissait Kiyémis, blogueuse, conférencière, poétesse. La voici aujourd'hui romancière. Elle nous raconte un destin de femme irrigué par l’afro-féminisme et l’art de la poésie qu’on lui connaît déjà.

Celui d’une petite fille qui deviendra adolescente et mère, une enfant de la terre camerounaise qui, nourrie par ses rêves, recherche la lumière pour vivre et s’épanouir, tout simplement. Sauf que ce n’est pas simple du tout quand on vous empêche d’aller à l’école, qu’on se fait trahir par les hommes, ou quand on émigre vers un Eldorado qui se révèle être une chimère.

Et pourtant, cette héroïne du quotidien, fille du rêve, de la danse et du soleil, continue de se tenir debout, dans la lumière. « Et, refleurir », le premier roman de Kiyémis est publié aux éditions Philippe Rey.

Rediffusion de l'émission du lundi 26 février 2024.

Frantz Duchazeau adapte, aux éditions Sarbacane, dans une magnifique bande dessinée en noir et blanc, le mythe de Robert Johnson. Il se penche sur les derniers jours de cette légende du blues qui fait encore vibrer son talent de musicien 86 ans après sa mort.

Robert Johnson est une légende de la musique noire américaine, une légende du blues, une légende de la musique tout court. Il chantait comme un oiseau, jouait de l’harmonica et de la guitare comme un dieu, ou peut-être comme le diable, puisque c’est sous son haut patronage que sa réputation s’est installée.

Des blessures à vif dès la naissance, une vie d’excès autodestructeur dans l’Amérique de la ségrégation, mais une âme d’artiste exceptionnelle, et une pulsion créatrice dont le souffle continue d’irriguer les musiciens d’aujourd’hui, et bien au-delà du blues.

Mort à 27 ans – il fait partie du fameux club des 27-, voici  « Les derniers jours de Robert Johnson », de Frantz Duchazeau. Un superbe album de bande dessinée, tout en noir et blanc, paru aux éditions Sarbacane.

Frantz Duchazeau est l'invité de VMDN.

Rediffusion de l'émission du mardi 9 janvier 2024.

Dix ans après « Mue », son dernier album studio, la chanteuse Émilie Simon revient en musique pour raconter le nouveau voyage vers l'étoile du Nord de son alter-ego Lily Mercier.

Il y a un peu plus de 20 ans, une jeune femme au dos nu couvert de coccinelles apparaissait sur la pochette d’un premier disque qui allait être récompensé par une Victoire de la Musique.  Sur la pointe des antennes, elle faisait alors une entrée remarquée dans le petit monde de la musique électronique.

Vingt ans après, la chanteuse, autrice-compositrice-interprète continue d’explorer la magie des sons dans une odyssée électronique végétale, minérale et sensorielle, en « mue » permanente, passant de la coccinelle au manchot, du phœnix au tigre ailé. Et c’est sur le dos de ce félin aux yeux de diamants qu’elle nous embarque pour une aventure astrale entre soleil et étoile du Nord.

Polaris, le nouvel album d’Émilie Simon, est disponible chez Végétal.

Reportage: une exposition à découvrir en ce moment à Paris et jusqu'au 27 avril 2024 à la Galerie Christophe Person : « Dolo, le dogon du siècle». Une exposition-hommage à artiste sculpteur d'origine malienne décédé en août 2022. Dolo de la céramique, de la peinture, et surtout de la sculpture sur bois. Notre reporter Mathilde Cariou nous en fait la visite.

Le Salon du Livre de Paris met cette année le Québec à l’honneur. La poétesse québécoise Hélène Dorion publie son dernier ouvrage « Les forêts » aux éditions Bruno Doucey. Un recueil contemplatif sur la nature et notre rapport au monde.

Le Québec est cette année à les honneurs du Festival du Livre de Paris qui se tient tout le week-end au Grand Palais éphémère au pied de la Tour Eiffel. C’est donc une écrivaine québécoise que nous recevons aujourd’hui. Elle est doublement dans l’actualité parce qu’elle est aussi la première autrice vivante à figurer au programme du bac de français, avec son livre « Mes Forêts », publié par les éditions Bruno Doucey en 2021.

Dans cet ouvrage, la poétesse, qui habite à Orford en Estrie, sur la rive sud du Saint-Laurent, se promène dans la nature, regarde les arbres et la faune sylvestre, écoute les histoires qu’ils portent et partage avec les lecteurs son émerveillement, mais aussi son inquiétude.

Hélène Dorion est l'invitée de VMDN.

Au menu de ce Café Gourmand

La chanteuse d'origine cap-verdienne Mo'Kalamity revient avec « Shine »,un cinquième album solaire et rempli d'amour. Un disque aux mélodies reggae enregistré sur plusieurs continents, fruit de sa quête insatiable d’authenticité.

C’est une ode pleine de lumière et de spiritualité, une ode à l’espoir, à l’élévation, à la positivité que vient nous présenter aujourd’hui notre invitée.

Une artiste d’origine cap-verdienne, qui a grandi en France, et qui porte en étendard un « reggae roots » qui navigue entre plusieurs continents, de la région parisienne à New-York en passant bien sûr par la Jamaïque et l’Afrique. Originaire de l’île de Santiago, cette chanteuse et musicienne autodidacte vient de sortir son 5^e album. Onze titres solaires et pleins d’amour, 10 en anglais, 1 en créole capverdien.

« Shine », le nouvel album deMo'Kalamityest disponible chez Sofia-Théa Records.

Café Polar : Catherine Fruchon-Toussaint a rencontré André Marois, écrivain français installé au Québec depuis 20 ans, dont le nouveau polar « La Sainte-paix » (paru aux éditions Héliotrope), raconte le duel à mort entre deux voisines nonagénaires. Un roman noir et humoristique. Un auteur invité à la fois à « Quais du Polar » et au « Salon du livre de Paris »

Reportage : Lisa Giroldini est allée visiter « Sculptures for a day » la première exposition personnelle à la galerie Agnès B. du photographe nigérien J.D ‘Okhai Ojeikere réunissant ses séries photographiques « Hairstyles et Headdress »

La Cinémathèque française consacre une large rétrospective au réalisateur James Cameron en mettant en lumière ses talents de dessinateurs. Des œuvres qui permettent de comprendre l'imaginaire et les inspirations de celui qui aura réalisé quelques uns des plus grands blockbusters du cinéma mondial comme Avatar, Titanic, Terminator, Abyss ou bien encore Aliens...

Quelques-uns ont plus d’imagination que d’autres, mais si tous les gamins ont des rêves, tous n’ont pas les moyens de leur donner vie, et a fortiori de les partager avec des millions de personnes. C’est le cas du petit James né le 16 août 1954 à Kapuskasing, dans la province canadienne de l’Ontario.

Un crayon, un stylo, un pinceau, une feuille de papier : ni une ni deux, il a passé sa jeunesse à dessiner et à s’inventer des créatures et des personnages, à explorer le très haut – l’espace intersidéral - et le très bas – les profondeurs des océans. Et ses rêves, il les a réalisés, puisque ce dessinateur méticuleux et talentueux, est devenu réalisateur de cinéma.

Un artiste du spectaculaire et de la démesure, un expérimentateur de nouvelles techniques qu’il a mis au service de ses créations qui figurent désormais dans la liste des plus grands blockbusters : Terminator, Aliens le Retour, Abyss, Titanic, Avatar…

L’exposition « L’art de James Cameron » se déploie à la Cinémathèque de Paris jusqu’au 5 janvier.

Le commissaire de l'exposition Mathieu Orléan est l'invité de VMDN. 

Après « Le Rapport de Brodeck », Manu Larcenet adapte une nouvelle œuvre de littérature avec le best-seller « La route » de l’Américain Cormac McCarthy. Une plongée sublime dessinée toute en contrastes et en silences dans la noirceur d'un monde post-apocalyptique. 

Dans un monde post-apocalyptique, un père et son fils marchent sur la route. On ne connaît pas leurs noms. Ils marchent encore. Ils marchent toujours, ils marchent vers le sud en espérant trouver sur la côte un endroit plus hospitalier où s'installer. Ils traversent des paysages désolés et dévastés, et les rares rencontres qu’ils font sont souvent de mauvaises rencontres, car les cannibales font comme eux : ils marchent, poussés par l’instinct de survie. Le père a un revolver sur lui, il pousse un chariot de magasin qui contient le peu de ce qu’ils possèdent.

Vous avez peut-être reconnu « La route », le roman de l’écrivain américain Cormac McCarthy, publié aux Etats-Unis en 2006, et en France deux ans plus tard par les éditions de l’Olivier, dans une traduction de François Hirsch. Un immense succès public et critique couronné de nombreux prix dont le Pulitzer 2007. Un livre devenu l'un des romans cultes du début du XXIème siècle. Le voici adapté aujourd'hui par Manu Larcenet, l'un des maîtres de la bande-dessinée, qui en livre une version puissante et poignante, superbement terrible ou terriblement superbe.

La bande dessinée « La route » de Manu Larcenet d’après l’œuvre de Cormac McCarthy, est parue aux éditions Dargaud.

La musique Metal est mise à l'honneur pour la première fois et jusqu'au 29 septembre 2024 à travers une grande exposition au musée de la musique à la Philharmonie de Paris. Elle retrace 50 ans d'un succès diaboliquement populaire qui ne se dément pas au fil des décennies. Pour raconter cette histoire, elle rassemble une centaines d'œuvres, d'instruments, de costumes, d'iconographies rythmée par une bande son d'enfer !

Attention à vos oreilles, ça va dépoter ! Aujourd’hui, nous vous emmenons visiter la première grande exposition sur le Metal en France. Une musique apparue il y a presque 50 ans, sur fond de contestation.

Des sonorités abrasives et distordues, mais aussi des images et une esthétique qui prend racine dans le rock, mais aussi dans la littérature et le cinéma populaires, et qui entre en résonnance avec l’histoire de l’art, classique et romantique, et bien évidemment contemporains.

Une contre-culture qui se vit en live, irrigue la vie quotidienne des « metalhead » qui sont souvent des collectionneurs, et qui a explosé les genres et électrisé un public de plus en plus nombreux.

L’exposition « Metal, Diabolus in Musica » est à visiter au Musée de la Musique, à la Philharmonie de Paris jusqu’au 29 septembre 2024.

Milan Garcin(co-commissaire d’exposition) et le duo de graphistes Fortifem sont les invités de VMDN.

Avec son documentaire « MK, l’armée secrète de Mandela », Osvalde Lewat s'est intéressée aux héros oubliés de la lutte contre l'apartheid en recueillant les témoignages d'anciens combattants de MK, la branche armée de l'ANC fondée par Nelson Mandela.

Les plus anciens se souviennent du 11 février 1990 : l’image retransmise dans le monde entier de Mandela qui sort de prison après 27 ans, 6 mois et 6 jours d’emprisonnement.  Mais on a oublié sur quels chefs d’accusations il avait été condamné à la prison à vie au procès de Rivonia, en 1964 : complot visant à renverser le gouvernement, avec en particulier quelque 200 actes de sabotages commis par la branche armée de l’ANC, créée en 1961.

À travers des archives et surtout des témoignages, la photographe écrivaine et documentariste franco-camerounaise Osvalde Lewat nous raconte aujourd’hui l’histoire de ces combattants qui ont risqué leur vie pour lutter contre l’oppression raciste du régime d’apartheid.  

« MK, l’armée secrète de Mandela », sera diffusé sur ARTE mardi prochain, 9 avril 2024.

Osvalde Lewat est l'invitée de VMDN. 

Au menu de ce Café Gourmand

Alain Chamfort, l'interprète de l'éternel tube « Manureva » revient à 75 ans avec un seizième et ultime album « L’impermanence », teinté d'émotion et d'élégance. Un disque qui couronne une vie d'artiste et une carrière de plus de 50 ans.

Il le dit lui-même, à chaque fois qu’on l’interviewe, c’est pour parler de Jacques Dutronc –qui lui a mis le pied à l’étrier- de Claude François – qui lui a trouvé son pseudonyme, mais avec qui ça ne s’est pas toujours très bien passé - et de Serge Gainsbourg qui lui a écrit son immense succès « Manureva », et avec lequel ça s’est terminé en queue de poisson.

C'est promis, on ne lui posera aucune question ni sur « Manureva », ni sur Dutronc, ni sur Claude François, ni sur Gainsbourg. D’abord parce qu’on l’a fait la dernière fois, il y a 9 ans, quand il est venu nous présenter l’album qui portait son nom, en toute simplicité ; ensuite parce que l’album pour lequel il revient ne sera de toutes façons pas un album comme les autres.

C’est toujours le cas des derniers albums quand on est un artiste. Sauf que là, c’est vraiment le dernier. L’ultime album d’Alain Chamfort. Il s’intitule « L’impermanence », et il est plein d’émotions, de pudeur et d’élégance racée – encore et toujours. Il est disponible chez Pias/BMG.

Alain Chamfort est l'invité de VMDN.

Café Polar : Catherine Fruchon-Toussaints’est intéressée aux 20 ans du Festival littéraire « Quais du polar ». La manifestation lyonnaise est devenue au fil des ans le plus grand événement international du genre. Elle a rencontré sa directrice Hélène Fischbach et Caryl Ferey, l’un des auteurs les plus fidèles et déjà présent lors de la 1ère édition.

La metteuse en scène italienne Silvia Costa met en scène sur la scène de la prestigieuse salle Richelieu de la Comédie Française « Macbeth », la plus célèbre des tragédies de William Shakespeare. Une adaptation esthétique et psychologique, dans une mise en scène magnifiquement chorégraphiée et interprétée par la troupe du « Français ».

C’est un spectacle qui a la beauté du mal. Une mise en scène à l’esthétique léchée et chorégraphiée qui sonne comme une lecture très noire, et même oppressante, de l’une des célèbres pièces de Shakespeare : la « pièce écossaise », la « pièce maudite », dit-on.

En resserrant son adaptation sur les personnages principaux, la metteuse en scène italienne Silvia Costa, habituée des productions théâtrales et lyriques de Romeo Castellucci, nous entraîne dans une atmosphère inquiétante. Une plongée dans le tourbillon infernal de la folie du pouvoir qui se meut en folie meurtrière, puis en folie de la culpabilité d’un couple régicide.

« Macbeth », avec la troupe de la Comédie française, vous donne rendez-vous salle Richelieu jusqu’au 20 juillet 2024.

La metteuse en scène Silvia Costa, ainsi que les comédiens Julie Sicard et Noam Morgensztern sont les invités de VMDN.

Reportage : Fabien Essiane a suivi l’inauguration d’un centre dédié à la sorcellerie africaine à Bamako. Dans ce lieu hautement mystique, des cours de sorcellerie sont dispensés.

Martine, la célèbre héroïne créée en 1954 par Gilbert Delahaye et Marcel Marlier, souffle ses 70 bougies. À cette occasion, elle fête son anniversaire avec une triple actualité, une exposition à la galerie Gallimard, un nouvel album publié aux éditions Casterman ainsi qu'un livre illustré qui revient sur l'histoire et le succès indiscutable de cette star de la littérature jeunesse.

C’est l’anniversaire d’une vraie star internationale que nous allons fêter aujourd’hui. Elle est née en Belgique en 1954, elle a donc 70 ans mais le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle ne les fait pas. Elle n’a même pas pris une ride, car elle est l’incarnation de la jeunesse.

Mais en 70 ans, elle en a fait des choses. Elle est allée à la ferme, à la mer, au cirque, en avion, au parc, à l’hôpital et tout récemment à Paris. Elle a fait les courses, la cuisine et du camping, elle est montée à cheval et en montgolfière, elle a pris le train, l’avion, le bateau, s’est occupée du petit moineau, des chatons et du petit âne. Sans oublier de jardiner, de découvrir la musique et de protéger la nature.

Bon anniversaire à Martine, héroïne d’albums illustrés vendus à plus de 120 millions d’exemplaires en langue française à raison d’un album par an, et à 50 millions en langues étrangères.

Les invitées de VMDN :

Laurence Boudartpublie aux éditions Casterman un livre intitulé « Martine, l’éternelle jeunesse d’une icône ». Un ouvrage illustré avec des archives, des photos d’époque et surtout des dessins de Marcel Marlier.

Rosalind Elland-Goldsmithest écrivaine pour la jeunesse et traductrice. Elle est l’autrice des quatre derniers albums de Martine, « Martine au Louvre », « Martine au château de Versailles », « Martine en Bretagne » et « Martine à Paris» publiés aux éditions Casterman.

Maude Vancoppenolle est responsable du Centre Marcel Marlier qui se trouve à Mouscron dans la province du Hainaut, en Belgique. Un centre installé dans le Château des Comtes, dont la devise est « Dessine-moi Martine », et qui est donc dédié à Marcel Marlier.

Véritable légende vivante du reggae jamaïcain, l'ancien membre des mythiques Gladiators, Clinton Fearon, revient aujourd'hui en France avec un 14ème album, le 3ème purement acoustique avant une grande tournée française.

Son nom s’inscrit en lettres d’or dans la légende du reggae jamaïcain. Plus de 50 ans de carrière, dont 18 passés parmi les Gladiators…avec sa voix et ses lignes de basse, ce multi-instrumentiste né à Kingston en Jamaïque et installé aujourd'hui à Seattle, aux États-Unis, fait aujourd’hui vibrer sa voix chaleureuse par-delà les océans, avec sa musique ciselée et son message résolument positif.

Clinton Fearon est l'invité de VMDN. Il vient nous présenter son 14ème album et son 3ème disque acoustique qui sort le 5 avril 2024 en France. Survival Vibration est disponible chez Kool Yu Foot/ Baco Music.

En fin d’émission, Hugo Casalinho présente sa chronique Playlist RFI Musique, il nous fera découvrir sa sélection musicale pour le mois d'avril. Il nous parlera du duo français Astels, de la rappeuse kenyane Muthoni Drummer Queen, du rappeur et beat maker suisse Arma Jackson, et du trio explosif Sheila E, Gloria Estefan et Mimmy Succar.

Le clip « We Gotta Let Go » ft. Renaud Palisseaux d'Astels :

Le clip « Pomoni » de Muthoni Drummer Queen:

Le clip « Tu sais que » d'Arma Jackson:

Le clip  « Bemba Colorá ft Gloria Estefan & Mimy Succar » de Sheila E.:

Enfant Précoce, de son vrai nom Francis Essoua Kalou, est un plasticien originaire du Cameroun, qui manie la couleur pour chanter dans l’éclat et la joie, la dynamique des corps. C'est la toute première fois qu'il expose seul ses tableaux dans une galerie. Un artiste à découvrir jusqu’au 27 avril 2024 à la 193 Gallery à Paris.

Il y a quelques années, on pouvait le voir en photo sur les réseaux sociaux, assis sur un tabouret devant le Louvre, le Palais de Tokyo, ou le Moulin Rouge, ou encore sur les Champs-Elysées ou Place de la République. À côté de lui, un de ses tableaux, et à ses pieds une pancarte avec cette exhortation : « Exposez-moi ». Car malgré son passage dans le OFF de la Biennale de Dakar en 2019, ce peintre autodidacte, né à Douala au Cameroun, était à la recherche d’une galerie parisienne.

Voilà qui est fait : pour sa première exposition en galerie, Francis Essoua Kalou investit la 193 Gallery avec ses toiles figuratives dont les couleurs bigarrées mêlent le rêve et la réalité. Et c’est à hauteur d’enfant, mais avec l’acuité d’un regard d’adulte, qu’Enfant Précoce – c’est son nom d’artiste - nous prend par la main pour nous faire visiter son « Oasis d’Abondance », nous parler de la migration et de la vie quotidienne des Africains de Paris ; et nous faire rencontrer ses personnages qui respirent la joie de vivre, malgré les difficultés.

Le plasticien Enfant Précoce est l'invité de VMDN.

Café Gourmand

Simon Lamouret est dessinateur et scénariste de bande dessinée. Son nouvel ouvrage « L’homme miroir » a été publié le mois dernier (février 2024), aux éditions Sarbacane. Sa protagoniste Élise, quadragénaire citadine, workoholic, mère tout nouvellement célibataire, va décider de changer de vie : tout quitter pour s'installer dans une nouvelle demeure à la campagne.

Sur place, Élise, accompagnée de son fils Antoine, déchante : il faut débarrasser toutes les affaires de l’ancien propriétaire défunt, qui se dresse comme un obstacle entre sa nouvelle vie et elle. Elle va devoir demander l'aide de ses parents fraîchement retraités, Philippe et Rachel, pour l'aider dans cette tâche. À travers les objets dont ils vident les pièces, le portrait de l’ancien propriétaire se dessine. Mais très vite, chacun projette un peu de lui-même dans cet homme et dans ce qu’ils s’imaginent avoir été sa vie.

Un album de bande dessinée vraiment singulier, d'abord par sa couverture, bien mystérieuse, qui nous invite à entrer dans un étrange jeu de miroirs, dans un puzzle bariolé et chaleureux, et dans un jeu de piste entre passé et présent, entre rêve et réalité, à travers les objets du quotidien. Les objets amassés au fil de sa vie par un mort qui n’est plus là, mais on ne peut plus présent.

Le dessinateur et scénariste de bande dessinéeSimon Lamouret est l'invité aujourd'hui de VMDN.

Café Polar : Catherine Fruchon-Toussaint nous parle de Jean-Paul Martin pour son essai « Le roman policier africain », aux éditions Hermann. Cette étude approfondie de 53 romans policiers africains, dont les auteurs viennent de 24 pays, nous fait nous poser cette question : comme genre relevant de la littérature populaire et voué au divertissement, le roman policier peut-il contribuer à l’analyse des sociétés contemporaines ? 

Reportage : Marjorie Bertin a vu les maquettes de Léonard de Vinci à l'Atelier Grognard à Rueil-Malmaison à l'est de Paris. Là-bas, elle a pu explorer tout le génie et le travail de cet artiste de la Renaissance grâce à plus de 90 maquettes et objets exposés.

Le co-fondateur du Gotan Project, Philippe Cohen Solal présente son nouvel album 75010. Un projet musical qui s’est donné pour mission de créer une musique globale avec une scène hyper locale, à savoir son quartier, le 10ème arrondissement de Paris. Fort de plus de 70 communautés venues du monde entier, la mixité des cultures se rencontre à chaque coin de rue, entre coiffeurs africains, restaurants indiens et barbiers turcs.

Quand on habite dans l’un des quartiers les plus cosmopolites de Paris comme le Xème arrondissement, peuplé dit-on de quelque 70 communautés différentes, le monde entier est au coin de la rue. De cette mixité sociale hyper locale, le compositeur Philippe Cohen Solal –que l’on connaît notamment en tant que cofondateur du trio Gotan Project- a fait un album composite qui fleure bon les épices des restaurants indiens, la mousse à raser du barbier turc et l’huile de karité des coiffeurs afro.

La série télévisée « Beverly Hills » était estampillée du code postal 90210, le nouvel album de Philippe Cohen-Solal s’appelle pour sa part « 75010 ». Il est disponible chez Ya Basta.

Philippe Cohen-Solal est l'invité de VMDN.

Reportage: Solène Gardré est allée à la rencontre des gens et des lieux du 10^ème arrondissement de Paris qui ont inspiré Philippe Cohen Solal pour son album 75010.

Il y a tout juste 150 ans, le 15 avril 1874, ouvre à Paris au 35 boulevard des Capucines, à deux pas de l’Opéra Garnier, la première exposition impressionniste réunissant 31 artistes dont Edgar Degas, Berthe Morisot, Claude Monet, Alfred Sisley, Auguste Renoir, Camille Pissarro. Des artistes qui révolutionneront l'Histoire de l'art. Le musée d'Orsay leur rend hommage.

L’impressionnisme. C’est l’un des mouvements les plus célèbres de la peinture. Des tableaux dans lesquels règne l’impression de l’instant mobile. Et de la lumière. À travers les effets qu’elle produit, sur les personnes, la nature ou les villes.

Un courant qui apparaît en 1874, lorsque ses inventeurs, un groupe de 31 artistes, audacieux et révoltés contre le monde de l’art, créent leur première exposition collective. Certains peintres comme Claude Monet, Berthe Morisot, ou encore Paul Cézanne deviendront mondialement connus. Au cœur de Paris, le musée d’Orsay célèbre cet anniversaire à travers une nouvelle exposition.

Près de 200 œuvres, dont des sculptures et même une expérience en réalité virtuelle, nous immergent, de façon lumineuse, au cœur de ces avant-garde. Sylvie Patry, commissaire de cette exposition et ancienne directrice des collections du musée d’Orsay, est l'invitée de VMDN.

L'exposition « Paris 1874, inventer l'impressionnisme » fait effleurer aux visiteurs jusqu’au 14 juillet au musée d’Orsay le passé pour découvrir combien il est présent.