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Reportage France

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RFI

Du lundi au vendredi, un reportage pour mieux connaître la société française et comprendre ses débats.

467 - Une commission d'enquête sur la situation des mineurs dans l'industrie du cinéma
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  • 467 - Une commission d'enquête sur la situation des mineurs dans l'industrie du cinéma

    À la suite du témoignage de l’actrice Judith Godrèche et après les récentes révélations dans le monde du cinéma et sur les conditions de casting du film de Jacques Doillon, une commission d’enquête parlementaire devrait être mise en place ce jeudi 2 mai pour évaluer et mieux encadrer le travail des mineurs dans le monde du spectacle, afin de prévenir toute situation d’abus et de violences.

    Thu, 02 May 2024
  • 466 - Jeux d'argent et de hasard: les associations s'inquiètent du risque d'addiction croissant

    Le marché des jeux d'argent et de hasard français connait une forte croissance en 2023 avec 13,4 milliards d'euros, soit 3,5% d’augmentation par rapport à l’année 2022. Ce sont les derniers chiffres publiés par l’Autorité nationale des jeux. Une pratique qui n’est pas sans danger.

    Wed, 01 May 2024
  • 465 - JO 2024: l'incroyable destinée de trois arbitres d’un club amateur de badminton

    Ils sont eux aussi sélectionnés pour participer aux JO : les arbitres. Trois de ceux retenus pour les épreuves de badminton ont été choisis au club de Saint-Jacques-de-la-Lande, près de Rennes, en Bretagne. Une récompense pour ce club amateur. Pour les trois chanceux, l’excitation est au rendez-vous, la pression aussi.

    Début d’entraînement et premiers échanges de volant dans l’imposant gymnase de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans l’agglomération rennaise. De part et d’autre des filets, raquettes en main, des joueurs et des joueuses de tous âges et de tous niveaux s’affrontent. Peu savent que trois arbitres du club officieront pendant les Jeux olympiques.

    Pourtant, ils sont là, assis dans les gradins, observant les échanges. Leurs candidatures ont été retenues. Frédéric, Gaëlle et Eric arbitreront le badminton aux JO. « J’avais un tout petit espoir, vraiment petit, parce qu’en tant que Français, normalement, on n’officie pas dans son propre pays », confie Éric, engagé dans le club depuis près de 30 ans. Pourtant, c’est bien un mail de l’organisation des Jeux que reçoit Éric un matin de décembre, « je l’ai lu deux fois, car je voulais bien être sûr d’avoir bien compris que c’était une vraie sélection olympique ! »

    Confirmation donc. Durant les deux semaines d’épreuves, et comme depuis près de 20 ans, Éric sera juge arbitre, « c’est-à-dire que je supervise la compétition. D’une certaine manière, je suis le chef des arbitres. Car c’est nous qui décidons quel arbitre va arbitrer quel match, lequel arbitrera la finale », expose-t-il. L’échéance approche, le stress grandit, mais Éric a l’habitude d’officier lors de tournois mondiaux. Il a d’ailleurs le statut d’arbitre international.

    Une mixité des expériences d’arbitrage

    Ce n’est pas le cas de Gaëlle. Cette professeure de mathématiques a moins d’expérience. Elle est juge de ligne dans le club depuis seulement un an. Et la voilà déjà envoyée aux Jeux olympiques. « Ils nous ont expliqué qu’ils souhaitaient avoir une mixité au niveau de l’expérience, donc à chaque fois, ils prennent quelques personnes moins expérimentées, comme c’est mon cas», explique-t-elle.

    Mais pas de stress, car Gaëlle va arbitrer plusieurs tournois en France d’ici l’été pour s’entraîner. Et elle ne sera pas seule durant les Jeux car elle aura un parrain. Il l’observera, lui donnera des conseils pour améliorer son arbitrage. Elle sait déjà sur quel point il faudra être vigilant. « J’ai déjà été juge de ligne en étant un peu fatiguée, et ça ne marche pas du tout. Parfois, le volant tombe sur la ligne et je ne suis pas du tout concentrée alors je ne sais pas. Maintenant, je sais que d’une part, je dois être reposée, et d’autre part je dois être fixée sur ma ligne le temps du point. » Et chaque détail compte : « J’ai changé mes lunettes il y a trois semaines, donc je suis prête ! », rigole-t-elle.

    Récompense du monde amateur

    La meilleure équipe du club de badminton de Saint-Jacques-de-la-Lande évolue en quatrième division nationale, loin du monde professionnel. Trois arbitres sélectionnés pour les Jeux, c’est donc une sacrée reconnaissance, salue le président du club, Frédéric Deléon. « C’est une récompense du monde amateur. Cela récompense le travail que représente l’animation au quotidien d’un club comme le nôtre, avec près de 300 adhérents. »

    Un autre Frédéric, infirmier hospitalier, sera lui aussi juge de ligne, un privilège, car « on a cette chance d’être au plus près de l’énergie du sportif, au point que l’on vit leurs émotions», dit-il. Des émotions, Frédéric en vivra aussi, et ne les gardera pas pour lui. « J’ai une grosse envie de partager ça avec ceux qui m’entourent, ne serait-ce qu’avec les jeunes du club, pour leur donner envie de devenir arbitres eux aussi dans une grande compétition. »

    Cette envie est déjà une réalité, car depuis leur sélection, plusieurs licenciés ont indiqué leur souhait d’intégrer les filières d’arbitrage du club.

    À lire aussiSuivez les Jeux olympiques 2024 sur RFI

    Tue, 30 Apr 2024
  • 464 - Fin de vie: «Cette loi je l'attendais», le témoignage de Loïc atteint de la maladie de Charcot

    Le texte du projet de loi sur la fin de vie est arrivé à l’Assemblée nationale pour être épluché. Ce texte prévoit entre autres, la possibilité pour les patients atteints de maladies graves et incurables de bénéficier d’une aide à mourir sous conditions strictes. Qu’en pensent les personnes concernées par ce projet de loi ? Rencontre avec un patient souffrant de la maladie de Charcot, une maladie neurodégénérative incurable et qui mène inexorablement à la mort.

    Mon, 29 Apr 2024
  • 463 - Le cognac français au cœur de la guerre commerciale avec la Chine

    Depuis le 5 janvier, les eaux-de-vie européennes sont la cible d’une enquête antidumping de la Chine. Pékin soupçonne certains pays de l’UE de subventionner leurs produits pour les vendre ensuite moins chers sur le marché chinois et donc de fausser la concurrence. Premier visé : le cognac français. Toute la filière s’inquiète de possibles mesures de rétorsion.

    « C’est ici qu’on met le cognac, avant d’être mis en bouteille. » Sur une ligne de production, des salariés remplissent des bouteilles de cognac avant de les étiqueter. Chaque année, la maison Bache Gabrielsen envoie entre 50 à 100 000 bouteilles vers la Chine. Mais depuis l’ouverture d’une enquête par Pékin le 5 janvier, le patron de la PME passe plus de temps à son bureau. « Ici, par exemple, dans ce questionnaire, vous avez un onglet sur les achats, sur les capacités de production. » Dans ces questionnaires, Hervé Bache Gabrielsen doit prouver aux autorités chinoises que son cognac n’est pas vendu plus cher sur le marché chinois qu’ailleurs dans le monde.

    « Cette enquête anti-dumping s’est matérialisée par des questionnaires très détaillés où il a fallu donner grand nombre d’informations précises sur notre savoir-faire, sur notre production. Ça a été d’abord donné en chinois, mais ensuite traduit heureusement. C’est surtout du temps et de l’argent, ça mobilise des équipes. Pour certaines maisons, on parle de plusieurs centaines de milliers d’euros. Il y a comme une épée de Damoclès, si vous prenez des droits de douane supplémentaires en cas d’application de ces taxes antidumping, ce sera autant de difficultés supplémentaires pour vendre nos produits. »

    La menace plane aussi les viticulteurs

    Sur son exploitation, Anthony Brun produit du raisin qui sera ensuite transformé en vin puis distillé pour faire du cognac, en partie à destination du marché chinois. « C’est un marché qui est très porteur. On a défini des perspectives de croissance depuis déjà quelques années avec les négociants. Sur mon exploitation de 30 hectares, j’ai 15 hectares de vignes renouvelées. Tous ces investissements ont été faits pour répondre aux volontés du consommateur. En l’occurrence les Chinois. Si demain les consommateurs ne peuvent pas acheter parce que le prix a été biaisé par une taxe, on aura fait des investissements pas forcément rentabilisables. »

    En France, la filière cognac représente 70 000 emplois directs et indirects et rapporte chaque année plus 6 milliards d’euros. « On fera valoir nos droits devant l’OMC, mais on sait que cela peut prendre des années », appréhende Florent Morillon, le président du bureau national interprofessionnel du cognac

    En attendant, la filière s’active en coulisse. Après une rencontre le mois dernier avec le ministre chinois du Commerce, les représentants misent sur la visite de Xi Jinping à Paris. Le président chinois est attendu début mai. Le gouvernement français assure que le sort du cognac français sera au cœur des discussions.

    À lire aussiLa Chine et l'Union européenne vont «reprendre leurs échanges réguliers» sur les questions économiques

    Fri, 26 Apr 2024
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