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RFI propose un grand reportage réalisé par les envoyés spéciaux et les correspondants de la rédaction, partout dans le monde. Diffusion du lundi au jeudi à 19h40 TU. (et 03h10 TU du mardi au vendredi, à partir du 31 mars 2024). 

Le samedi et le dimanche à 09h10 TU, Patrick Adam, rédacteur en chef de l'information monde vous présente une version enrichie, sur 50 minutes avec la diffusion de deux Grands Reportages et à l’issue, un entretien avec leurs auteurs.

800 - Italie: les ambitions de Giorgia Meloni pour l’extrême droite européenne
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  • 800 - Italie: les ambitions de Giorgia Meloni pour l’extrême droite européenne

    Premier volet de notre série spéciale : « Élections européennes : la montée des nationalismes en question ». En Italie, cela fait un an et demi qu'elle est au pouvoir et elle va affronter le 9 juin prochain, avec les élections européennes, son premier grand test électoral. Forte du soutien de sa base, confortée par le succès de sa stratégie de normalisation, Giorgia Meloni veut servir de référence à l'extrême-droite européenne et espère, à l’issue de ce scrutin, peser le plus possible sur les choix politiques de l'Union européenne. 

    « Ici, avant, il n’y avait que des cabanes ! C’était une zone presque rurale, avec des champs tout autour de l’église et puis, petit à petit, cette partie de la ville est sortie de terre avec les logements construits par Mussolini ». Il est 9 heures du matin, Giuliana prend le temps de boire un petit café avec ses amies avant d’aller faire ses courses. Cette restauratrice à la retraite habite depuis les années 1980 à la Garbatella, un quartier populaire de Rome réputé pour ses petites ruelles et ses maisons typiques des années 1930. La Garbatella a servi de décor à de nombreux films italiens, dont le fameux « Journal Intime » de Nanni Moretti, mais est surtout connue désormais pour avoir été le quartier de jeunesse de Giorgia Meloni, la dirigeante italienne arrivée au pouvoir à l’automne 2022. « Mon neveu est allé dans la même école », lance Guilana, tout sourire… «et quand le recteur est mort, elle est venue à la messe pour lui rendre hommage ! Je suis vraiment fière qu’elle soit de notre quartier. Et ce qui me rend fière c’est qu’elle est restée telle qu’elle était… Et puis j’aime sa façon de penser, je l’aime parce qu’elle fait beaucoup pour les gens… et qu’elle est restée proche de nous !»

    Lors des élections législatives de l’automne 2022, Giorgia Meloni a obtenu 20% des voix à la Garbatella, un score inférieur à sa moyenne nationale mais très élevé pour un quartier qui a toujours voté à gauche. Venue de l’extrême droite et d’un parti néofasciste qui a renié ses origines sulfureuses, la cheffe de Fratelli d’Italia s’est imposée dans les urnes en prônant le retour aux valeurs familiales, et une lutte sans merci contre l’immigration illégale. Et c’est bien ce discours populiste et autoritaire qui a séduit Gerardo, un vendeur de fruits et légumes installé à la Garbatella depuis 25 ans. «Aujourd’hui, avec tous ces non-européens qui sont ici, vous ne pouvez plus circuler dans la rue à certaines heures parce que vous risquez d’être agressé, ou violée si vous êtes une femme », s’indigne-t-il entre deux clients. « Nous, en Italie, nous avons besoin de plus de sécurité, de surveillance.»

    Autre attente des électeurs de Giorgia Meloni : le changement, la rupture avec tous les partis qui ont dirigé l’Italie au cours des dix dernières années… « Moi j’ai voté pour elle parce que je veux qu’elle change le système », pointe Gerardo. « Avant elle, on a essayé le Mouvement 5 étoiles, la Ligue du Nord… mais on a bien vu qu’ils n’étaient pas à la hauteur ! Elle est partie du bas, elle est restée simple et elle a fait son chemin lentement… Et même si tout n’a pas changé depuis qu’elle est élue, il faut lui laisser du temps. C’est comme une plante qu’on a semée, il faut la laisser grandir, la laisser arriver à maturité.»

    « Fasciste, raciste et homophobe »

    18 mois après sa victoire éclatante aux législatives, Giorgia Meloni conserve le soutien de sa base électorale. Et à quelques semaines des élections européennes, les sondages annoncent un résultat supérieur aux 25% remportés par son parti, les Fratelli d’Italia, aux législatives de 2022. Face à cette victoire annoncée du parti d’extrême-droite, les électeurs de gauche ne cachent ni leur inquiétude ni leur découragement. «Je ne l’aime pas, je n’aime pas ce qu’elle dit, je n’aime pas sa politique,souffle Christina, une comédienne de 28 ans, lunettes noires et cheveux teintés en bleu. Elle est raciste, elle n’aime pas les homosexuels et dit vraiment des saloperies sur eux… » Même rejet, même inquiétude chez Rita, kinésithérapeute à la retraite qui vote communiste et se dit antifasciste : « ce qui m’inquiète c’est cette focalisation sur la famille traditionnelle, sur l’immigration. Meloni est insupportable dans sa façon de se comporter. Et puis elle est trop à droite, trop fasciste… ça ne me correspond pas du tout ». Pour ces deux électrices de gauche, Giorgia Meloni n’a pas réellement rompu avec son passé de militante au sein du MSI, le parti néo-fasciste italien. En revanche, auprès de ses électeurs de droite, le travail de normalisation a fini par payer. À la tête des Fratelli d’Italia, Giorgia Meloni se veut la championne d’une droite conservatrice, décomplexée, mais qui refuse d’être considérée comme un parti d’extrême-droite... et surtout qui assure avoir pris ses distances avec le passé fasciste de l’Italie.

    Cette stratégie de normalisation, Giorgia Meloni l’a d’abord mise en œuvre pour rassurer les électeurs italiens. Puis, une fois élue, elle l’a de nouveau employée, mais cette fois vis-à-vis de l’extérieur. « Elle a passé ces 18 derniers mois à essayer de se renforcer aux yeux de l’opinion publique internationale », décrypte l’historien Giovanni Orsina, de l’Université Luiss à Rome. « Elle a fait un travail énorme pour se légitimer et pour dissiper l’idée qu’elle était une dangereuse fasciste et qu’elle allait tout casser. Elle a voulu montrer qu’elle était une interlocutrice valable vis-à-vis de l’Europe, vis-à-vis de l’Otan. Et elle y est parvenue ! »

    À l’extérieur de l’Italie, Giorgia Meloni prend du galon et s’affiche aux côtés de Joe Biden, le président américain, ou d’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. Elle apparaît comme un fervent soutien de l’Ukraine, et affiche clairement son hostilité à la Russie de Vladimir Poutine. Elle joue aussi un rôle important dans les négociations entre dirigeants européens à Bruxelles, pour conclure le Pacte asile et migrations, ou pour convaincre Viktor Orban de ne pas entraver l’aide à l’Ukraine. À l’extérieur, Meloni offre donc le visage d’une droite fréquentable, et pas si radicale que cela. À l’intérieur en revanche, la dirigeante italienne donne des gages à son électorat et elle le fait sur deux grands thèmes : les valeurs familiales et la lutte contre l’immigration illégale.

    « Un leurre pour l’opinion italienne »

    Dans le nord-ouest de Rome, juste en contrebas du Verano, le plus grand cimetière de la ville, un attroupement se forme à la tombée de la nuit, le long d’une large avenue embouteillée. C’est ici que tous les soirs, les bénévoles de l’ONG Baobab Experience viennent en aide aux migrants illégaux que la route de l’exil a conduits jusqu’à Rome. «On leur apporte de quoi manger, des vêtements et aussi des couvertures ou des sacs de couchage pour la nuit, parce qu'il n'y a pas de centre pour les migrants en transit à Rome » , explique Andrea Costa, président de Baobab Experience. «Depuis 2015, la majorité des personnes que nous aidons vient d’Afrique de l’Est : Éthiopie, Érythrée, Soudan, Somalie…»

    Le long du mur, assis sur le trottoir, Jack vient de terminer son repas : des pâtes au pesto, un fruit et quelques biscuits. Maintenant rassasié, ce jeune Soudanais nous raconte son périple, de son pays en guerre à la Libye, puis à la Tunisie, et enfin la traversée de la mer Méditerranée. « Je suis arrivé à Lampedusa, et de Lampedusa ils nous ont emmenés en Sicile, à Catane, et ensuite à Rome. Ici je dors dans la rue, dans le froid… Il n’y a que ces gens qui nous aident, qui nous donnent à manger le soir. »

    Durant la campagne électorale qui l’a menée au pouvoir, Giorgia Meloni a promis un blocus maritime pour empêcher l’arrivée des réfugiés sur le sol italien. Une promesse radicale, que la dirigeante n’a jamais appliquée. Mais son gouvernement a rendu plus difficile le travail des ONG qui viennent en aide aux réfugiés, que ce soit en mer lors des sauvetages, ou sur terre, une fois débarqués. Quant à la situation en Italie des migrants illégaux, elle n’a fait qu’empirer. «Giorgia Meloni est clairement en train d’aggraver les choses pour les réfugiés en rendant les voyages de moins en moins sûrs, de plus en plus dangereux et mortels, dénonce Alice Basiglini de l’ONG Baobab Experience.Et puis, une fois arrivées, toutes ces personnes sont laissées dans un vide juridique pendant très longtemps, sans avoir la possibilité d'obtenir des documents, sans hébergement et sans possibilité de travailler légalement. Je pense que l’objectif principal de Meloni est de surfer sur la rhétorique de la prétendue « invasion de migrants » parce que c’est utile à son récit politique. Au niveau économique ou diplomatique, elle ne s’est pas vraiment différenciée des gouvernements qui l’ont précédée… donc elle se sert de ce thème comme d’un leurre pour l’opinion publique.»

    DIAPORAMA

     

    « Je suis une mère chrétienne et italienne ! »

    L’autre grand thème de prédilection pour Giorgia Meloni sur la scène intérieure, c’est la défense des valeurs traditionnelles : la glorification d’une Italie chrétienne, attachée à la famille, et opposée à ce que la dirigeante italienne a qualifié de « lobby LGBT ». « Moi, je suis Giorgia, je suis une femme, je suis une mère !scandait-elle sur les tribunes électorales en 2022, pour le plus grand bonheur de ses partisans…. Je suis italienne ! Je suis chrétienne ! Et personne ne me l’enlèvera !» Depuis son arrivée au pouvoir, dans les régions italiennes, l’accès à l’avortement n’est pas interdit, mais il est rendu plus difficile selon les associations féministes… quant aux familles homosexuelles, elles ont vu leurs droits parentaux remis en question devant les tribunaux italiens. « Quand mon fils est né, seule ma partenaire a pu le reconnaitre, raconte Alessia Crocini, militante LGBT et présidente de l’association Famiglie Arcobaleno (Familles Arc-en-Ciel)… J’ai dû faire une procédure d’adoption et j’ai finalement réussi… aujourd’hui il a deux parents et il porte mon nom de famille. » Alessia Crocini nous reçoit dans la chambre de son fils et s’excuse avec le sourire du désordre et des boîtes de Lego qui s’empilent dans un coin de la pièce. Durant les huit années qui ont précédé l’adoption, Alessia a vécu le calvaire des « parents fantômes », sans aucun droit parental sur son fils. « Je ne pouvais pas prendre de décisions en matière de santé, je ne pouvais pas l’emmener se faire vacciner ou aller chez le pédiatre. Parce que vous n’êtes pas un parent légal vous n’êtes rien, vous êtes comme un baby-sitter ou un étranger. C’est difficile de devoir expliquer ça à son enfant, et lui expliquer ce qu’est l’homophobie. »

    En janvier 2023, quelques mois après l’arrivée au pouvoir de Giorgia Meloni, son gouvernement demande aux mairies italiennes de ne plus tolérer la double parentalité pour les familles homosexuelles… un cauchemar pour les mères qui ont dû alors défendre en justice leurs droits parentaux. «À Padoue, 38 certificats de naissance ont été contestés par le procureur qui a tenté d’annuler les actes de naissance d’enfants âgés de sept ou huit ans, s’indigne Alessia. En première instance, la justice a donné raison aux familles et a confirmé les actes de naissance. C’est une victoire mais la décision va être examinée en appel et cela ira sûrement jusqu’à la Cour de Cassation. »

    Pour la militante, ce combat judiciaire est le premier acte d’une offensive anti-LGBT voulue par le gouvernement Meloni, une offensive qui évoque selon elle le climat homophobe régnant dans d’autres pays de l’Union européenne, tels que la Hongrie ou la Pologne avant la défaite du PiS (Parti Démocratie et Justice, droite conservatrice) à l’automne dernier (2023). «Il suffit de penser à ce phénomène médiatique qui a explosé en Italie l’année dernière, avec le Général Roberto Vannaci. Ce général a publié un livre homophobe dans lequel il dit que les homosexuels ne sont pas des gens normaux. Ce type est invité à la télévision tous les jours… Et la Ligue du Nord et Fratelli d’Italia se le disputent pour qu’il soit candidat sur leur liste aux Européennes !»

    Double visage, double discours

    Une approche modérée et conciliante à Bruxelles et sur la scène internationale, mais une politique intérieure beaucoup plus offensive sur l’immigration et sur les valeurs traditionnelles : c’est ce double visage, ce double discours, que dénonce la gauche italienne depuis que Giorgia Meloni est arrivée au pouvoir. Dans une salle de réunion de la Chambre des députés à Rome, nous rencontrons Guiseppe Provenzano, parlementaire, ancien ministre, et membre du Parti Démocrate. « Il y a un fil rouge ou plutôt un fil noir qui relie toutes les politiques de ce gouvernement depuis le premier jour, c’est l’attaque contre l’égalité : l’égalité des droits et l’égalité sociale. Meloni a coupé dans les aides sociales, dans les soins de santé. Et les seuls qui ont bénéficié de sa politique ce sont les fraudeurs fiscaux ». La gauche italienne s’inquiète également du projet de réforme constitutionnelle de Giorgia Meloni, qui veut renforcer les pouvoirs du chef du gouvernement – en le faisant élire directement par les Italiens. «C’est le projet le plus dangereux de Giorgia Meloni, celui d’un présidentialisme sans contre-pouvoir. Elle veut faire cela parce qu’elle est l’héritière des néofascistes italiens, et parce qu’elle a besoin d’écrire une nouvelle Constitution pour se légitimer en tant que cheffe de file de la nouvelle droite italienne et européenne.»

    De fait, Giorgia Meloni espère accroître son influence en Europe à l’issue des élections du 9 juin. Une ambition clairement assumée par Tommaso Foti, le chef du groupe Fratelli d’Italia à la Chambre des députés. « Notre objectif était de créer une droite moderne, une droite de gouvernement, une droite capable de redonner à l’Italie un rôle décisif en Europe, et je peux dire que notre objectif a été atteint, plastronne le député d’Emilie-Romagne, qui a participé à la fondation de Fratelli d’Italia en 2012, aux côtés de Giorgia Meloni. À présent, nous pensons que nous pouvons apporter à l’Europe un système équivalent à ce que nous avons réalisé en Italie. Notre projet est une Europe qui gouverne sans les socialistes et sans ces groupes qui se définissent comme écologistes mais qui sont en réalité des éco-extrémistes. »

    Un trait d’union entre les droites

    Forte de son expérience gouvernementale et d’un résultat qui s’annonce prometteur aux Européennes du 9 juin, la dirigeante italienne pourra sinon jouer les « faiseuses de rois » au sein des institutions européennes, en tout cas s’imposer comme une interlocutrice cruciale, à Strasbourg comme à Bruxelles. Mais quelle sera la stratégie européenne de Giorgia Meloni au sein du Parlement européen ? Que fera-t-elle du groupe ECR (Conservateurs et Réformistes Européens), le groupe de droite nationaliste dont les Fratelli d’Italia devraient devenir la principale composante après les élections ? Pour Giovanni Orsina de l’Université Luiss de Rome, la dirigeante italienne voudra en premier lieu défendre les intérêts italiens et accroître son influence au sein des institutions. « Tout d’abord, elle voudra être un acteur majeur de la négociation pour la prochaine Commission. Il faudra sans doute qu’Usrula von der Leyen, la présidente de la Commission, élargisse vers la droite sa majorité… et en échange de son soutien Meloni voudra probablement son propre commissaire. Bien entendu, je pense qu'une stratégie plus large sera de déplacer le plus à droite possible le curseur politique au sein du Parlement.»

    À quelques semaines du scrutin, les sondages accordent une large avance à Giorgia Meloni et à son parti Fratelli d’Italie, une poussée à droite que la dirigeante italienne anticipe et espère également dans le reste de l’Union européenne. «L’idée de Giorgia Meloni, c’est de devenir un trait d’union, un intermédiaire entre l’extrême-droite et la droite traditionnelle du PPE, le Parti Populaire européen», conclut Giovanni Orsina. « Elle veut être celle qui pourra dialoguer à la fois avec les chrétiens-démocrates allemands et avec le RN français. Aujourd’hui, ce dialogue est impossible parce que la droite traditionnelle considère que l’on ne peut pas discuter avec Marine Le Pen… Mais dans deux ou trois ans ? Nous n’en savons rien. Giorgia Meloni pense que l’avenir appartient à la droite et qu’il y a des forces à droite qu’il faudra bien finir par accepter.»

    Wed, 01 May 2024
  • 799 - Le supplice des migrants subsahariens en Tunisie

    C’était l’an dernier (2023), le président tunisien s’en prenait aux migrants, établis ou de passage en Tunisie. Des propos qui avaient été suivis de semaines de violences anti-Noirs qui ont culminé, durant l'été 2023, avec des migrants déportés par centaines vers des zones désertiques ou vers les frontières avec l’Algérie et la Libye. Sans eau, sans nourriture, et en plein été. Aujourd’hui, les migrants sont moins nombreux dans les grandes villes de Tunisie, les tensions ont-elles pour autant disparu ?

    « Le supplice des migrants subsahariens en Tunisie », un Grand reportage d'Amira Souilem.

    Tue, 30 Apr 2024
  • 798 - Santé mentale des jeunes, les difficultés de la prise en charge

    C’est devenu un fait de société, en France, ailleurs aussi. Les jeunes vont mal, la santé mentale se dégrade avec notamment des dépressions de plus en plus tôt. Et la crise sanitaire liée au Covid a tout accéléré. Dans le nord de la France, les passages aux urgences pour gestes et idées suicidaires, les consultations pour troubles anxieux et angoisses ont augmenté chez les 10 ans et plus.

    En 2021, les tentatives de suicides chez les jeunes étaient même 4 fois supérieures à la moyenne nationale. Une dégradation de la santé mentale qui se heurte à une dégradation du secteur psychiatrique en crise depuis plusieurs années.

    « Santé mentale des jeunes, les difficultés de la prise en charge », un Grand reportage de Lise Verbeke.

    Mon, 29 Apr 2024
  • 797 - LE SUPPLÉMENT DU DIMANCHE Un fauteuil à Sciences Po ET Dans le camp de Zebilla au Ghana, les réfugiés du Burkina s'adaptent à leur nouvelle vie

    Un fauteuil à Sciences Po

    Selon les chiffres du ministère de l'Enseignement supérieur, à la rentrée 2021, on comptait 51 000 étudiants en situation de handicap dans les établissements d’enseignement supérieur publics, soit 2,2 % de l'ensemble des étudiants. Face aux difficultés, beaucoup abandonnent leurs études. Laurence Théault a suivi Eymerick Truffert dans son quotidien à Sciences Po.

    Un Grand reportage de Laurence Théault qui s'entretient avec Patrick Adam.

     

    Dans le camp de Zebilla au Ghana, les réfugiés du Burkina s'adaptent à leur nouvelle vie 

    Dans le nord du Ghana, une partie des réfugiés vivent dans le camp de Zebilla. Après avoir subi les traumatismes, ils vivent aujourd’hui en bonne entente avec les Ghanéens. Parmi les déplacés, seule la communauté peule se sent parfois mise à l’écart.

    Un Grand reportage de Caroline Chauvet qui s'entretient avec Patrick Adam.

    Sun, 28 Apr 2024
  • 796 - LE SUPPLÉMENT DU SAMEDI Afrique du Sud: 30 plus tard, que deviennent les enfants de la liberté ? ET Slovénie, la vallée de la Vipava s'adapte au changement climatique

    Afrique du Sud : 30 plus tard, que deviennent les enfants de la liberté ?

    En Afrique du Sud, c’est le temps du bilan pour le Congrès National Africain, l’ANC. Il y a 30 ans, des files interminables se formaient à l’extérieur des bureaux de vote du pays, pour le tout premier scrutin multiracial. Avec l’élection de Nelson Mandela, les Sud-Africains écoutaient, pleins d’espoir, les promesses de son parti, et rêvaient d’une société arc-en-ciel pour tourner la page de l’apartheid. Aujourd’hui, la corruption et les limites des politiques publiques sont passées par là... les trentenaires à qui on avait prédit une vie meilleure ont vécu des expériences très différentes, qui reflètent les défis post-apartheid.

    Un Grand reportage de Romain Chanson et Claire Bargelès qui s'entretiennent avec Patrick Adam.

     

     

     

    Slovénie, la vallée de la Vipava s'adapte au changement climatique

    Nichée entre les Alpes juliennes et la mer Adriatique, la vallée slovène de la Vipava subit de plein fouet les conséquences du changement climatique. Ses vergers, ses vignes souffrent de la sécheresse, ses habitants tentent d'y faire face par différentes actions.

    Un Grand reportage d'Agnieszka Kumor qui s'entretient avec Patrick Adam.

     

    Sat, 27 Apr 2024
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