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Accents d'Europe

Accents d'Europe

RFI

Tous les aspects de la vie quotidienne des Européens avec les correspondants de RFI. Une émission réalisée par Françoise Greleau. Émission présentée par Juliette Gheerbrant, Frédérique Lebel et Juliette Rengeval. *** Diffusions vers toutes cibles du lundi au vendredi à 11h10 TU et 19h10 TU. À partir du 31 mars 2024, vers toutes cibles, du lundi au jeudi à 19h10 TU (21h10 heure de Paris)

746 - Entre corruption et espionnage, l’Europe au défi de l’ingérence étrangère
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  • 746 - Entre corruption et espionnage, l’Europe au défi de l’ingérence étrangère

    Accents d’Europe prend d’abord la direction de Strasbourg. La semaine dernière, le Parlement européen y a voté à une écrasante majorité une résolution sur les « ingérences étrangères », à quelques semaines seulement des élections européennes du 9 juin. Cette résolution appelle à « la vigilance et à la fermeté » face à la multiplication des scandales.

    Entre corruption, opérations d’influence et espionnage, Accents d’Europe a voulu faire le point Jean-Jacques Héry, l’un de ses correspondants à Bruxelles, sur les accusations visant le Qatar, la Chine, des lobbys industriels, mais aussi et surtout la Russie.

     

    La Moldavie, ce petit État de deux millions et demi d’habitants coincé entre l’Union européenne et l’Ukraine, candidat à une adhésion prochaine à l’UE est une terre de prédilection pour les opérations de propagande et de déstabilisation auxquelles est habituée la Russie.

    Dans cette ancienne République soviétique en effet, on trouve de nombreux partis pro-russes, mais aussi une région indépendantiste, la Transnistrie, et une région autonome, la Gagaouzie, toutes deux dans la sphère d’influence russe. Ajoutez à cela des campagnes de désinformation multiformes sur Internet et un bouquet de chaînes de télévision favorables à Moscou, et vous avez un cocktail explosif. C’est un reportage en Moldavie de Frédérique Lebel.

    Au retour de son reportage en Moldavie,Frédérique Lebelexplique par ailleurs pourquoi le pays est devenu une cible privilégiée pour la Russie.

     

    À l’approche des élections européennes du 9 juin, Accents d'Europe propose chaque semaine une série de portraits de jeunes Européens. Ils ont été rencontrés par nos partenaires du média 100% vidéo EntR, qui est le fruit d'une collaboration entre France Médias Monde et Deutsche Welle, ainsi que d'une dizaine de médias européens. Cette semaine, on fait la connaissance de Laurens, un jeune Allemand de 17 ans. Il est très engagé dans la société civile écologiste et il s'inquiète de la place importante du parti d'extrême-droite AfD, qui est aux prises avec de nombreux scandales mais qui reste malgré tout assez haut dans les sondages.

    Mon, 29 Apr 2024
  • 745 - Révolution des œillets : le Portugal fête 50 ans de démocratie

    Le 25 avril 1974, un coup d’État mettait fin à 48 ans de dictature et ouvrait la voie de la démocratie et de la construction européenne.

    Le 25 avril 74 est resté dans l’Histoire et les mémoires comme le jour de la Révolution des œillets. Une révolution dont les racines et les conséquences s’inscrivent au-delà des frontières du pays, de l’Afrique à l’Europe. En 1974, le dictateur Salazar est mort depuis 4 ans déjà. Sa succession n’a pas permis au pays de revenir à l’État de droit, et les militaires, usés par les guerres coloniales, renversent le régime totalitaire et ouvrent le pays à la démocratie.

    Avec l’historien Yves Léonardprofesseur à Sciences Po, spécialiste de l’histoire contemporaine du Portugal. 

    Parmi ses nombreux ouvrages : Sous les œillets la révolution (Chandeigne, Paris, 2023), Salazar, le dictateur énigmatique (Perrin, Paris, 2024), Histoire de la nation portugaise (Taillandier, Paris, 2022).

    Et les témoignages recueillis par la rédaction de RFI en portugais

    Trois questions à Carina Branco, journaliste de la réaction lusophone :

    Juliette Gheerbrant : Àl’occasion de l’anniversaire de la Révolution des œillets RFI en portugais publie une riche série de podcasts, « Revoluçao dos Cravos » pour laquelle vous êtes allée à la recherche, de Lisbonne à Paris, de résistants à la dictature ; pouvez-vous partager quelques-unes de ces rencontres ?

    Carina Branco :  Il y a d’abord Domingos Abrantes, 80 ans, et son épouse Conceição Matos, qui se sont mariés quand lui était en prison. Il y est resté 11 ans, elle un an et huit mois. Ils ont été torturés par la police politique. Comme tous les opposants au régime dictatorial, ils étaient accusés d’atteinte à la sécurité nationale pour appartenance au Parti Communiste Portugais, interdit. Mais lui a aussi commis « un autre crime » : il a fait partie d’une des évasions collectives les plus spectaculaires de cette époque. C’était en 1961 et avec sept camarades, ils ont forcé le portail principal de la prison de Caxias à bord d’une voiture de luxe, pas n’importe laquelle comme il le raconte : « C’est une histoire digne d’un film. Elle est entrée dans l’histoire. C’était une évasion à connotation politique, d’une prison privée de la PIDE, la police politique, à bord d’un véhicule blindé du dictateur ! On dit que Salazar n’a plus jamais voulu remettre les pieds dans la voiture car elle avait été souillée par des communistes ! Il a fallu 19 mois pour préparer l’évasion, rendue possible grâce à la complicité du mécanicien chargé de ces véhicules, qui avait réussi à gagner la confiance des gardiens. Un pari risqué pour les fugitifs : La voiture a foncé vers le portail et la grande inconnue était : que va-t-il se passer ?… C'est le moment décisif. Si la voiture ne passe pas, nous sommes tous morts. C'est le moment décisif de toute l'histoire, de nos vies. La voiture est passée, elle a défoncé une partie du portail et on a vu le bois voler dans les airs. Elle a été complètement cabossée à l’avant. L'évasion a duré 60 secondes. Il a fallu 19 mois pour atteindre 60 secondes. Mais ces 60 secondes semblent avoir arrêté le temps. »

    Sous la dictature, vous l’évoquiez la torture était très répandue, que vous ont rapporté les témoins ?

    Domingos Abrantes est resté des jours et des nuits debout sans pouvoir s’asseoir ni dormir, il a subi des chocs électriques, le « trou » - une cellule où n’entraient ni lumière ni son et où il sentait enterré vivant). « Le rôle de la police,explique-t-il, était de détruire la lutte organisée car le fascisme ne pouvait être renversé que par la lutte. Il n'y avait pas d'autre moyen. Les gens étaient des pauvres, exploités, mais ils étaient capables de tout risquer pour améliorer leur vie et celle des autres. » Son épouse, Conceiçao Matos a, elle aussi, été soumise à la privation de sommeil, à l’interdiction d’aller aux toilettes, humiliée et battue par les gardiennes, comme elle le raconte : « L'une d’elles m'a attrapée, elles m'ont déshabillée et elle a commencé à me donner des coups de pied dans les tibias, à me frapper au visage, à frapper... C'était terrible et je suis tombée par terre. Elles m'ont relevé, et ont continué. Et à un moment donné, au bout de nombreuses heures, la femme a dit : Partons, car cette merde ne parlera pas et si je reste plus longtemps, je vais lui faire la peau ! »  En 1973, Conceiçao Matos et Domingos Abrantes ont pu s’exiler à Paris pour continuer leur lutte. Ils sont retournés au Portugal juste après la révolution à bord ce qu’on a appelé l’avion de la liberté, qui a ramené beaucoup d’exilés politiques de Paris à Lisbonne.

    Malgré la violence de la répression, la résistance était donc très active ?  

    Beaucoup des gens que j’ai rencontrés savaient que tôt ou tard, ils iraient en prison, mais ils agissaient chacun à leur niveau, comme le prêtre Francisco Fanhais, qui a soutenu la LUAR, Ligue d’Union et Action Révolutionnaire et qui faisait aussi de la résistance en musique. Il a enregistré, aux côtés du musicien Zeca Afonso, la chanson qui allait devenir le symbole de la révolution : Grândola Vila Morena. Certains s’en prenaient à l’appareil militaire destiné aux guerres coloniales. La résistance était aussi active dans les rédactions et le monde de l’édition. La journaliste Helena Neves m’a expliqué comment il fallait constamment jouer avec la censure dans les journaux pour réussir à raconter le pays entre les lignes. La police politique interdisait les livres considérés comme subversifs. L’un des plus célèbres s’intitule Nouvelles lettres portugaises, aussi connu comme le livre des trois Maria, il raconte la condition des femmes et a été écrit en 1972 par trois d’entre elles, dont Maria Teresa Horta, âgée aujourd’hui de 86 ans, que j’ai rencontrée : « C’est un livre politique, essentiellement politique, écrit dans un pays fasciste par trois femmes. À cette époque, au Portugal, il n’est pas étonnant que ce livre ait fait l’effet d’une bombe. Il a provoqué un scandale. Pour moi, et pour les autres, c’était une lueur car on vivait dans ce pays fasciste avec une tristesse intrinsèque, et aussi un immense sentiment de révolte intérieure et extérieure. En fait, nous avons seulement compris que ce livre pouvait être « dangereux » pour nous quand il a été interdit. »  La dictature a considéré le livre comme « pornographique et offensant pour la morale publique » et les autrices ont été menacées d’une peine allant de six mois à deux ans de prison, parce qu’il y était question sans tabou de sexe, de désir, mais aussi de violence, de viol, d’inceste, d’avortement clandestin, d’oppression domestique, sociale et politique sur les femmes. Mais aussi des guerres coloniales, de la pauvreté, de l’émigration. Publié dès 74 en français, aux éditions du Seuil, c’est un témoignage fort de ce qu’était la société portugaise sous la dictature.

    Thu, 25 Apr 2024
  • 744 - La mobilisation des Polonais face à la guerre en Ukraine

    En Pologne particulièrement, dont l’engagement pour soutenir l’armée ukrainienne ne faiblit pas... À l’intérieur des frontières, c’est l’inquiétude qui domine sur l’extension du conflit. À tel point que des civils suivent désormais des entrainements militaires le week-end, après avoir reçu un enseignement intensif de deux semaines. Cela s’appelle la Défense territoriale. Adrien Sarlat est allé sonder pendant leurs exercices, ces citoyens inquiets et déterminés.  

    Une usine de munition allemande en Ukraine

    L’Ukraine à nouveau soutenue militairement par les États-Unis, et son assistance de 61 milliards de dollars votée au Congrès. 

    Alors que 80% des centrales thermiques du pays ont été attaquées par la Russie,  Kiev réclame aussi plus d’engagement des Européens... Pour y répondre l’Allemagne, plus important soutien militaire de l’Ukraine, a annoncé vouloir produire directement sur le sol ukrainien des munitions d’artillerie. À Berlin, les explications de Julien Mechaussie. 

    Et le reste de l’Europe, en fait-elle assez en termes de livraisons de munitions ?

    Pas de l’avis du président ukrainien Volodymyr Zelensky qui disait que « sur un million d'obus que l'Union européenne nous avait promis, ce n'est pas 50% mais malheureusement 30% qui ont été livrés ».  

    Cette aide n’est pas seulement une question de volonté politique, ça ne se décrète pas d’un claquement de doigts. Il faut entièrement réorganiser l’industrie privée et c’est complexe. Les explications de Léonard Vincent.

     

    La démocratie en héritage de la Révolution des œillets

    Le Portugal s’apprête à célébrer demain (25 avril 2024) les 50 ans de la Révolution des œillets et la fin de la  dictature.  

    L’occasion de se pencher sur la force de la démocratie, alors que pour la première fois aux dernières législatives de mars 2024, l’extrême droite via le parti Chega a fait son retour avec 18% des voix.

    Premier rempart : l’éducation. Dans les écoles portugaises, on apprend la citoyenneté et la démocratie participative. Exemple à une centaine de kilomètres au nord de Lisbonne, à Torres Novas. Notre correspondante Marie-Line Darcy s’est rendue dans une des premières classes du collège de l’École Miguel Figueireido.

     

    La chronique musique de Vincent Théval

    De la pop anglaise avec Faraway Blues de John Canning Yates.

    Thu, 25 Apr 2024
  • 743 - Le Royaume-Uni déterminé à mener sa politique d’expulsions vers le Rwanda

    Accents d’Europe se tourne tout d’abord vers le Royaume-Uni aujourd’hui où, après deux ans de bataille parlementaire, les députés britanniques ont donné leur accord, dans la nuit du 22 au 23 avril 2024, au projet de loi permettant de renvoyer vers le Rwanda tout migrant entré illégalement sur le territoire. C’était un projet « phare » du Premier ministre Rishi Sunak. Et il soulève déjà un tollé international : l’ONU, comme le Conseil de l’Europe, ont aussitôt demandé à Londres de revenir sur cette décision.

    Camille Le Coz, directrice associée au Migration Policy Institute, un centre de réflexion sur les questions migratoires basé à Bruxelles, estime pour sa part que cette loi entre en contradiction avec le droit international. Mais elle rappelle que la Commission européenne favorise pourtant déjà une telle externalisation des demandes d’asile. Pour Accents d’Europe, elle a répondu aux questions de Frédérique Lebel.

     

    En Croatie, une initiative rare en Europe a été prise, il y a un peu plus de trois ans : la suppression de son régime de quotas pour les travailleurs étrangers. Et face à l’exode continu de la jeunesse croate, les nouveaux arrivants ont fini par devenir indispensables à l’économie et que leur nombre a considérablement augmenté ces dernières années. Notamment les Népalais, au point que ces derniers sont en passe de devenir la première communauté étrangère en Croatie. Reportage à Zagreb de Louis Seiller.

     

    En Sicile, Accents d’Europe a voulu se pencher sur la question du travail au noir. En Italie, quel que soit le secteur d’activité, il est difficile d'y échapper. C’est en effet un problème endémique pour le pays et plus encore lorsque les travailleurs sont d’origine étrangère. C’est pourquoi dans la grande île du sud du pays, une association, l’association Penelope, a mis sur pied un projet-pilote dans les provinces de Messine et de Catane pour tenter d’enrayer le phénomène. Cela s’appelle le « revenu d’émersion ». Notre correspondante Cécile Debarge nous a expliqué en quoi ça consiste.

     

    L'industrie automobile allemande pèse lourd dans l'économie du pays, on le sait : 600 milliards d'euros de chiffre d'affaires, 800 000 emplois, des générations d'ingénieurs, des voitures de légende qui continuent de séduire dans le monde entier. Mais les bouleversements de la voiture électrique commencent à inquiéter. Car produire une voiture électrique, et sa batterie, requièrent moins de savoir-faire, et donc de main-d'œuvre. Les licenciements ont donc commencé dans le secteur automobile. Alors, les constructeurs allemands réagissent. Le tout-électrique a fait son apparition dans leurs gammes, y compris chez les constructeurs de luxe comme Porsche. Les précisions à Berlin de Julien Méchaussie.

     

    Nous sommes aujourd’hui le 23 avril 2024 et les Catalans fêtent la Sant Jordi, une journée dédiée aux livres et aux roses. Ils sont visibles partout dans les rues des villes et villages de Catalogne pour cette fête si spéciale, nous explique notre correspondante à Barcelone Elise Gazengel.

    Tue, 23 Apr 2024
  • 742 - Comment contenir les effets négatifs d’Airbnb en Europe ?

    Accents d'Europe se tourne vers la Grèce. Athènes, sa capitale, étouffe sous le poids des formes contemporaines du tourisme. Comme Paris, comme Barcelone, Lisbonne ou Rome, l'immense métropole de l'Attique fait face à ce qu’on appelle la « gentrification » de son centre-ville. La « gentrification », c’est la transformation d’un lieu de vie populaire en quartier plus riche, plus exclusif et centré surtout sur l’agréement des visiteurs.

    À Athènes, plusieurs facteurs concourent à favoriser ce phénomène nouveau dans cette ville immense où se trouvent des vestiges de l'Antiquité uniques et mondialement célèbres : d'abord les investissements immobiliers de riches étrangers, l'hyper-tourisme aussi, autour de l'Acropole, de l'Agora, des temples disséminés sur les collines du centre-ville, et la tendance à la hausse des prix qui prévaut partout en Europe.

    Alors après une décennie de crise économique, qui a durablement appauvri la population grecque, certains Athéniens commencent à se mobiliser. Ils protestent, entre autres, contre ce qu’ils appellent la « touristification » de leur capitale.

    C’est un reportage à Athènes de Joël Bronner.

     

    Autre pays mais même problème : en Autriche, la capitale, Vienne, qui concentre un quart de la population totale du pays, va bientôt compter 2 millions d’habitants. Et la belle métropole viennoise baignée par le Danube continue d’attirer de nouvelles catégories de population et donc, là aussi, de touristes : jusqu’à 7 millions d'étrangers qui viennent déambuler dans ses rues tous les ans, pour être précis.

    La conséquence directe, et bien connue, de cet attrait pour Vienne est le fait qu’il devient de plus en plus difficile pour les Viennois de se loger, puisque les appartements disponibles se font plus rares et leurs loyers augmentent, alors qu’ils étaient plutôt abordables jusque-là pour une capitale d’Europe occidentale. Et pour une ville touristique aussi célèbre.

    La municipalité viennoise a donc décidé de sévir : la location d’appartements via des plateformes de courte durée comme AirBnB, déjà largement interdite dans le centre-ville depuis 2018, a été restreinte encore davantage.

    Les éclaircissements de notre correspondante à Vienne, Céline Béal.

     

    C’est devenu la hantise en Europe : lutter contre « les agents de l’étranger », « prévenir les ingérences étrangères »… On parle en tremblant des interférences russes, chinoises, et parfois américaines, dans les processus démocratiques. Partout on s’inquiète pour sa souveraineté et les campagnes de déstabilisation de puissances pas toujours bienveillantes. L’Union européenne, elle, s’inquiète particulièrement pour les élections des députés du Parlement européen au mois de juin. Quelles sont ces menaces réelles et comment s’en protège-t-on aujourd’hui sur le continent ? C’est L’Oeil européen de Franceline Beretti.

     

    En Irlande, une nouvelle nuisance pour l’environnement vient cette fois du monde pourtant réputé aseptisé de la haute technologie… Dans le pays, qui est le havre européen des géants du numérique, des Gafam comme on dit, les « Data centers », prolifèrent. Et ils commencent à exaspérer les responsables publics. Ces énormes centres de données regroupant serveurs, disques durs et autres routeurs, si absolument nécessaires au fonctionnement des entreprises liées à Internet comme Google, Amazon, Meta ou Microsoft, dévorent en effet énormément d’énergie, comme le montre le reportage à Dublin de notre correspondante Clémence Pénard.

    Mon, 22 Apr 2024
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