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Grand reportage

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RFI

RFI propose un grand reportage réalisé par les envoyés spéciaux et les correspondants de la rédaction, partout dans le monde. Diffusion du lundi au jeudi à 19h40 TU. (et 03h10 TU du mardi au vendredi, à partir du 31 mars 2024). 

Le samedi et le dimanche à 09h10 TU, Patrick Adam, rédacteur en chef de l'information monde vous présente une version enrichie, sur 50 minutes avec la diffusion de deux Grands Reportages et à l’issue, un entretien avec leurs auteurs.

810 - Libéraux contre nationalistes, la Pologne est polarisée à la veille des élections européennes
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  • 810 - Libéraux contre nationalistes, la Pologne est polarisée à la veille des élections européennes

    Élections européennes : la montée du nationalisme en question. En octobre 2023, la Pologne a voté pour l'alternance après huit années de pouvoir ultra-conservateur du parti Droit et Justice. C'est désormais l'ancien président du Conseil européen Donald Tusk qui occupe le poste de Premier ministre, à la tête d'un gouvernement de coalition centriste. Et si le PiS n'a pas su conserver le pouvoir, il n'en reste pas moins le premier parti critiqué pour ses atteintes à l'État de droit, le PiS a laissé un héritage dont le nouveau pouvoir a bien du mal à se défaire.

    «Libéraux contre nationalistes, la Pologne est polarisée à la veille des élections européennes», un Grand reportage d'Anastasia Becchio.

    Mon, 13 May 2024
  • 809 - LE SUPPLÉMENT DU DIMANCHE AfD, pourquoi l’extrême droite progresse en Allemagne ET Giorgia Meloni, les ambitions européennes de l’extrême-droite italienne

    AfD, pourquoi l’extrême droite progresse en Allemagne

    Deuxième volet de notre série spéciale « Élections européennes : la montée des nationalismes en question ». Contrairement à d’autres pays européens, l’Allemagne a longtemps été épargnée par le populisme de droite. Cela a changé avec le parti AfD, l’Alternative pour l’Allemagne. Il pourrait devenir la deuxième force politique lors des élections européennes. Fondée, il y a 11 ans, cette formation classée « d’extrême droite avérée » par plusieurs gouvernements régionaux, ne cesse de gagner du terrain. Et cela malgré les scandales qui ont touché le parti, des procès pour incitation à la haine aux accusations récentes d’espionnage.

    Un Grand reportage d'Achim Lippold qui s'entretient avec Patrick Adam.

     

    Giorgia Meloni, les ambitions européennes de l’extrême droite italienne

    Premier volet de notre série spéciale : « Élections européennes : la montée des nationalismes en question ». En Italie, cela fait un an et demi qu'elle est au pouvoir et elle va affronter le 9 juin prochain, avec les élections européennes, son premier grand test électoral. Forte du soutien de sa base, confortée par le succès de sa stratégie de normalisation, Giorgia Meloni veut servir de référence à l'extrême-droite européenne et espère, à l’issue de ce scrutin, peser le plus possible sur les choix politiques de l'Union européenne. 

    Un Grand reportage de Daniel Vallot qui s'entretient avec Patrick Adam.

    Sun, 12 May 2024
  • 808 - LE SUPPLÉMENT DU SAMEDI Cameroun : les échos de la crise anglophone dans la région francophone de l’Ouest ET L’Odyssée de la flamme d’Olympie à Marseille

    Cameroun : les échos de la crise anglophone dans la région francophone de l’Ouest

    Nous sommes dans l’ouest du Cameroun, une région francophone qui, depuis 4 ans, subit des attaques attribuées aux séparatistes anglophones. Bilan de la dernière attaque : neuf morts et une dizaine de personnes enlevées. C’était à Bamenyam, un petit village enclavé dans l’arrondissement de Galim. Désormais, les populations des villages de l'ouest du Cameroun, limitrophes avec les régions anglophones, apprennent à vivre avec ce risque d'incursion.

    Un Grand reportage de Richard Onanena qui s'entretient avec Patrick Adam.

    L’Odyssée de la flamme d’Olympie à Marseille

    Elle annonce la tenue prochaine de chaque JO et veut transmettre un message de paix et d'amitié aux peuples, à travers les dizaines des milliers de relayeurs et relayeuses qui la portent. Jusqu'à la cérémonie d'ouverture le 26 juillet 2024, la flamme des JO de Paris 2024 va sillonner la France métropolitaine et l'outre-mer, en partant de Marseille, où elle arrive par bateau ce 8 mai après avoir été allumée en Grèce, berceau des Jeux de l'Antiquité.

    Un Grand reportage de Christophe Diremszian qui s'entretient avec Patrick Adam.

    Sat, 11 May 2024
  • 807 - En Amérique du Nord, le retour vital du bison dans les Grandes Plaines

    Les bisons américains ont failli disparaître à la fin du XIXè siècle, et avec eux tout un pan de la culture autochtone du continent. Au Canada, ce lourd passé colonial est désormais un véritable moteur pour la réintroduction des bisons, entre réconciliation culturelle, écologique et économique, pour les descendants des colonisateurs et des peuples autochtones.

    Dans les vastes plaines jaunies du sud de l'Alberta balayées par le vent, le bâtiment du centre d'interprétation de Head-Smashed-In est parfaitement intégré dans l'une des falaises des plateaux situés au pied des montagnes des Rocheuses.

    Quinton Crowshoe, membre de la communauté des Piikani, est guide à Head-Smashed-In, site inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco : c'est là, du haut de cette falaise, que ses ancêtres chassaient le bison. Rassemblés dans un bassin, les bisons étaient attirés jusqu'au bord des falaises au soleil levant. Éblouis et effrayés par des Piikanis, ils se précipitaient dans le vide. Au pied de la falaise, les autres membres de la communauté les achevaient, puis utilisaient l'intégralité des carcasses pour survivre au rude hiver du continent.

    Le centre de Head-Samshed-In reçoit chaque année plus de 80 000 visiteurs. Pour Quinton, perpétuer cet héritage, c'est aussi reconnaître l'importance des bisons pour les écosystèmes des Grandes Plaines. « Lorsque le Créateur a créé les bisons, il a conçu leurs sabots de manière à ce que, lorsqu'ils se déplacent, ils aèrent naturellement le sol. Ils nourrissent le sol une fois qu'ils ont mangé toute l'herbe, puis se déplacent vers leur prochaine zone de pâturage. Ils laissent derrière eux une formidable fertilisation », explique le petit-fils de Joe Crowshoe Senior, qui a participé à la création de ce centre d'interprétation.

     

    Un allié écologique

    Les peuples autochtones connaissent depuis toujours le potentiel écologique du bison, mais il a fallu qu'il manque de disparaître pour que les Blancs réalisent l'importance de leur rôle. Les bisons ont été presque annihilés pour leur cuir, utilisé dans les courroies des machines lors de la révolution industrielle en Europe, et pour chasser les peuples autochtones des plaines que les animaux avaient fertilisées. À la fin du XIXè siècle, il n'en restait plus qu'une poignée, contre des dizaines de millions un siècle plus tôt.

    Dans le nord de l'Alberta, près du parc national de l'Île aux Élans, Wes Olson, ancien employé de Parc Canada et spécialiste du bison, a établi sa résidence. « Les bisons sont des espèces-clé, et lorsqu'ils ont été retirés des grandes plaines d'Amérique du Nord ou de tout autre endroit où ils vivaient, ces écosystèmes se sont généralement effondrés », explique le passionné. Wes Olson a participé à la réintroduction des bisons dans le parc national canadien de Banff, en 2017, aux côtés de Dillon Watt, toujours employé là-bas.

    Casquette visée sur la tête, le travailleur de Parc Canada explique : « Aujourd'hui, il y a un peu plus de cent bisons dans le parc national de Banff. Nous avons commencé avec 16 animaux en 2017. On peut parler d'une réussite, même si beaucoup de choses restent à accomplir, notamment pour faire cohabiter l'homme et l'animal sauvage ». Aujourd'hui, le bison n'est plus une espèce en danger. Rien qu'au Canada, on compte plus de 12 000 bisons des plaines et des bois en liberté, et près de 150 000 bisons d'élevage.

     

    Une économie écologique ?

    Dans un café de Calgary, la ville la plus peuplée de l'Alberta, le rendez-vous est pris avec Kelly Long. À la tête de l'entreprise Noble Premium Bison, la femme d'affaires exporte de la viande de bison jusqu'en Europe. Pour Kelly, cultiver le bison permet de promouvoir un élevage plus responsable : en moyenne un producteur canadien détient seulement 150 têtes dans sa harde. « Nous ne pratiquons pas d'insémination artificielle et nous ne donnons pas d'hormones de croissance. La façon dont nous élevons les animaux ajoute de la valeur à la terre, aide l'environnement, aide le sol, aide à séquestrer le carbone, aide le bassin versant, aide la diversité des plantes ».

    George Briggs est éleveur de bisons depuis une trentaine d'années dans le centre de l'Alberta. Il a une harde qu'il ne touche pas, et des veaux qu'il envoie à la boucherie tous les dix-huit mois. Dans ses champs, une centaine d'animaux profitent d'un terrain de 250 hectares. Le mâle est gigantesque et sa fourrure est encore épaisse de l'hiver. Son garrot atteint la fenêtre de son pickup pourtant bien américain.

    Pour George, le bison est clairement un allié écologique. « Avant, ce champ était un champ de culture intensive. Quand je l'ai acheté pour y mettre des bisons, le voisinage m'a pris pour un fou. Aujourd'hui, le champ respire, la terre est noire, les oiseaux sont revenus et j'ai pu y planter des arbres », explique l'éleveur, qui habite juste à côté de son champ. Élever le bison, c'est aussi faire sa part pour compenser la lourde responsabilité des Canadiens blancs dans sa disparition. « Ils essayaient de forcer les Premières Nations à se déplacer plus loin. Sans ces quelques personnes qui ont capturé ces animaux pour les placer dans des parcs, nous n'aurions probablement plus de bisons aujourd'hui, n'est-ce pas ? », soupire le rancher.

    Il y a dix ans, un traité pour les bisons a été signé entre différentes Premières Nations pour encourager leurs réintroductions dans les Plaines. Les réserves autochtones sont de plus en plus nombreuses à en accueillir, même si la mer de bison décrite par leurs ancêtres dans les Grandes Plaines risque de ne jamais revenir.

    Thu, 09 May 2024
  • 806 - Cameroun : les échos de la crise anglophone dans la région francophone de l’Ouest

    Nous sommes dans l’ouest du Cameroun, une région francophone qui, depuis 4 ans, subit des attaques attribuées aux séparatistes anglophones. Bilan de la dernière attaque : neuf morts et une dizaine de personnes enlevées. C’était à Bamenyam, un petit village enclavé dans l’arrondissement de Galim. Désormais, les populations des villages de l'ouest du Cameroun, limitrophes avec les régions anglophones, apprennent à vivre avec ce risque d'incursion.

    Wed, 08 May 2024
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