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Pont des arts

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Nathalie Garnier

Cette émission rend compte des expositions artistiques, peinture, sculpture, qui ont lieu à Paris et en région parisienne.

29 - Le Louvre présente Jan Van Eyck, « La Vierge du chancelier Rolin ». Et le musée de l’Orangerie expose Robert Ryman
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  • 29 - Le Louvre présente Jan Van Eyck, « La Vierge du chancelier Rolin ». Et le musée de l’Orangerie expose Robert Ryman

    Attention chef-d’œuvre ! Le Louvre présente le panneau fraîchement restauré du panneau peint par Jan Van Eyck vers 1430 « La Vierge du chancelier Rolin ». Et le musée de l’Orangerie expose le peintre américain abstrait Robert Ryman, champion du blanc. Deux commissaires pour en parler : Sophie Caron pour Van Eyck et Guillaume Fabius pour Robert Ryman. « La Vierge du chancelier Rolin » peint par Jan Van Eyck vers 1430 est la seule œuvre de ce génie flamand dans les collections muséales françaises. Elle entre au Louvre en 1800 et vient d’être enfin restaurée. C’est l’occasion de redécouvrir ce chef-d’œuvre où culminent la perspective atmosphérique flamande et les détails délicats, avec en écho d’autres œuvres de cette époque artistique florissante dominée par le Duché de Bourgogne. Robert Ryman (1930-2019) est connu pour être le peintre du blanc comme Soulages celui du noir. Inspiré par les peintres modernes impressionnistes et les peintres abstraits comme Rothko ou Pollock alors qu’il est gardien de musée au MoMA à New-York, il se lance dans la peinture abstraite avec pour sujet le blanc. Hymne à la neutralité, ode à la lumière, son oeuvre questionne les fondements de la peinture.

    Sat, 27 Apr 2024 - 44min
  • 28 - La voix de la forêt / Constant Pape

    Le Petit Palais fait sortir du bois le peintre Théodore Rousseau avec « La voix de la forêt » jusqu’au 7 juillet et le paysagiste Constant Pape au musée français de la carte à jouer à Issy-les Moulineaux expose sa vision sereine de la banlieue parisienne jusqu’au 13 juillet. Deux commissaires pour en parler : Servane Dargnies-de Vitry pour Théodore Rousseau et Charlotte Guinois pour Constant Pape. Théodore Rousseau (1812 - 1867) s’installe à Barbizon à 35 ans et peint la forêt de Fontainebleau sous toutes les coutures avec des arbres peints comme des portraits sensibles. Refusé par les salons officiels, admiré par les jeunes impressionnistes et les photographes, il incarne à lui seul la vitalité de l’école de Barbizon qui prône la Nature avant tout. Ecologiste avant l’heure, il défend notamment cette forêt auprès du ministre de l’intérieur. Contant Pape (1865 - 1920) fait son apprentissage de peintre dans la guinguette de son père fréquentée par les peintres de Barbizon, entre Clamart et Meudon. Attaché à l’Ile-de-France, il dresse un portrait bucolique de la banlieue de l’ouest parisien avec ses sous-bois, ses fêtes champêtres, ses carrières. Il est aussi actif sur les chantiers de décors de mairies avec des grandes compositions de paysages élégants.

    Sat, 23 Mar 2024 - 44min
  • 27 - Le Paris de la modernité 1905-1925 / René Perrot

    < Juliette Singer, commissaire de l’exposition « Le Paris de la modernité, 1905-1925», Petit Palais, Paris. < Marie-Charlotte Calafat, co-commissaire de l’exposition « René Perrot, Mon pauvre cœur est un hibou », Mucem, Marseille. Le Petit Palais célèbre le « Paris de la modernité 1905-1925 » jusqu’au 14 avril et René Perrot s’expose au Fort Saint-Jean au Mucem à Marseille jusqu’au 10 mars. Deux commissaires pour en parler : Juliette Singer pour le Petit Palais et Marie-Charlotte Calafat pour le Mucem. René Perrot (1912 - 1979) est affichiste et célèbre pour ses cartons de tapisserie, genre qu’il a remis à l’honneur. De 1942 à 1945, il enquête pour le Musée des arts et traditions populaires et dresse un portrait sensible et ethnographique de la France d’alors. Pacifiste convaincu, il a eu toute sa vie une passion pour la nature qui est au cœur de son œuvre tissé. Le sous-titre de l’exposition « Mon pauvre cœur est un hibou », tiré d’un poème d’Apollinaire, en est la preuve. « Le Paris de la modernité » est une belle saga pluridisciplinaire de 400 œuvres qui illustre vingt années d’explosion créative dans une ville monde rayonnante. Cette saga commence par le salon d’automne de 1905 créant un scandale avec les peintres fauves, en passant par le Cubisme et le Futurisme. Les artistes modernes (Félix Vallotton, Vuillard etc) sont envoyés au front pour peindre la Grande Guerre et les années folles lancent le modèle de la « garçonne ».

    Sat, 24 Feb 2024 - 45min
  • 26 - Le musée rêvé de Vincent / Dana Schutz

    On inaugure l’année avec les maîtres qui ont inspiré Vincent Van Gogh et la peintre américaine Dana Schutz qui refait le monde au Musée d’art moderne de la Ville de Paris. Deux commissaires pour en parler : Agnès Saulnier-Chemin pour « Le musée rêvé de Vincent », musée Daubigny, Auvers-sur-Oise et Anaël Pigeat pour « Dana Schutz, le monde visible », MAM, Paris. C’est l’année Van Gogh et le musée Daubigny célèbre le peintre en exposant les maîtres qu’il admirait : beaucoup de paysagistes dont Georges Michel, Constant Troyon, Jules Breton, Jean-François Millet et Charles-François Daubigny, ce dernier ayant marqué Auvers-sur-Oise, berceau de la peinture en plein air. « L’art, c’est l’homme ajouté à la nature » citait Vincent qui vécut ses deux derniers mois de vie et de création intense à Auvers. Dana Schutz est une peintre américaine qui travaille à New York Brooklyn et à presque 50 ans, c’est sa 1ère rétrospective en France sur plus de 20 ans de création. La présentation chronologique permet d’admirer son évolution, vers de grands formats monumentaux où elle peint des groupes d’humains aux corps et visages grimaçants et parfois drôles qui avancent soudés dans un monde qui s’écroule. Dans une palette chromatique magnifique. Avec < Agnès Saulnier-Chemin, co-commissaire de l’exposition « Le musée rêvé de Vincent », musée Daubigny, Auvers-sur-Oise < Anaël Pigeat, commissaire de l’exposition « Dana Schutz, le monde visible », Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

    Sat, 27 Jan 2024 - 45min
  • 25 - Vincent Van Gogh / Dana Schutz

    On clôt l’année avec les maîtres qui ont inspiré Vincent Van Gogh et la peintre américaine Dana Schutz qui refait le monde au Musée d’art moderne de la Ville de Paris. Deux commissaires pour en parler : Agnès Saulnier-Chemin pour « Le musée rêvé de Vincent », musée Daubigny, Auvers-sur-Oise et Anaël Pigeat pour « Dana Schutz, le monde visible », MAM, Paris. C’est l’année Van Gogh et le musée Daubigny célèbre le peintre en exposant les maîtres qu’il admirait : beaucoup de paysagistes dont Georges Michel, Constant Troyon, Jules Breton, Jean-François Millet et Charles-François Daubigny, ce dernier ayant marqué Auvers-sur-Oise, berceau de la peinture en plein air. « L’art, c’est l’homme ajouté à la nature » citait Vincent qui vécut ses deux derniers mois de vie et de création intense à Auvers. Dana Schutz est une peintre américaine qui travaille à New York Brooklyn et à presque 50 ans, c’est sa 1ère rétrospective en France sur plus de 20 ans de création. La présentation chronologique permet d’admirer son évolution, vers de grands formats monumentaux où elle peint des groupes d’humains aux corps et visages grimaçants et parfois drôles qui avancent soudés dans un monde qui s’écroule. Dans une palette chromatique magnifique.

    Sat, 23 Dec 2023 - 44min
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