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155 - Campari : 3 ans de passion et de cinéma à Cannes
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  • 155 - Campari : 3 ans de passion et de cinéma à Cannes

    Campari, fournisseur officiel du Festival de Cannes pour la troisième année consécutive, continue de célébrer son amour du cinéma et de l'art.

    Géraud de la Noue, président de Campari France, revient sur l'histoire de la marque et son lien profond avec le septième art.

    Un héritage artistique et un lien avec le cinéma

    Si Campari n'est pas à l'origine un producteur de spiritueux en France, il distribue aujourd'hui un large portefeuille de marques, Grand Marnier, Bulldog, La Mauny, Trois Rivières, Picon, cognac Courvoisier. La marque, née à Milan en 1860, a toujours entretenu des liens étroits avec l'art et la culture. La Galleria Campari à Milan en est un témoignage, regroupant l'iconographie publicitaire de la marque à travers le monde.

    Federico Fellini, le célèbre réalisateur italien, a même réalisé le seul film publicitaire de sa carrière pour Campari. Ce lien historique avec le cinéma a conduit Campari à devenir partenaire officiel du Festival de Cannes en 2022.

    Le Campari Lounge : un havre de paix au cœur du festival

    Situé au 4ème étage du Palais des Festivals, le Campari Lounge offre une vue imprenable sur le tapis rouge. Cet espace intimiste accueille artistes, journalistes et producteurs pour des moments d'échanges et de convivialité.

    Le bar, ouvert de 11h à minuit, propose une large sélection de cocktails à base de Campari préparés par des mixologues Italiens, dont le célèbre Campari Spritz. Un lieu idéal pour se détendre après une projection ou se préparer pour la suivante.

    Cannes : une expérience cinématographique unique

    Géraud de la Noue souligne l'évolution des tendances de consommation dans le monde des spiritueux. Les consommateurs boivent moins mais mieux, privilégiant des produits de qualité. Le Campari Spritz, cocktail à la fois savoureux et rafraîchissant, illustre parfaitement cette tendance.

    Au-delà de son rôle de fournisseur officiel, Campari s'affirme comme un véritable acteur du Festival de Cannes. Géraud de la Noue évoque la magie de Cannes, qui permet de découvrir des films hors du commun et d'ouvrir de nouveaux horizons.

    Il se souvient avec émotion du film "Ma vie avec Liberace" mais aussi de la vidéo faite, sur son espace lounge, par Steven Spielberg avec son téléphone portable. 

    Campari et le cinéma : une histoire qui continue

    L'aventure Campari à Cannes ne fait que commencer. La marque est fière de son association avec le festival et continuera à célébrer le cinéma et l'art dans les années à venir.

    Ceci n'est pas une publicité, Depuis 2015, Patrice Caillet, président de la radio du cinéma débute chaque festival de Cannes avec une interview de Géraud de la Noue.


    Wed, 15 May 2024
  • 154 - #Cannes2024 Rencontre avec Meryl Streep. "J'aime trouver de l'humour dans tous mes personnages"

    Une Palme d'Or Inoubliable

    Meryl Streep exprime sa surprise et sa gratitude d'avoir reçu la Palme d'Or d'honneur du Festival de Cannes. Elle admet que sa vie remplie d'obligations familiales et professionnelles limite le temps qu'elle consacre au visionnage de films, mais reconnaît rechercher les films d'actrices qu'elle admire.

    Façonner son rôle dans Kramer vs Kramer

    Discutant de sa performance oscarisée dans Kramer vs Kramer, Meryl Streep révèle l'effort collaboratif qui a permis de façonner son personnage. Le portrait initialement unidimensionnel a été étoffé grâce à des discussions avec le réalisateur Robert Benton et Dustin Hoffman. 

    Un film qui reflétait son époque

    Meryl Streep reconnaît l'importance du film pendant le mouvement féministe à propos du divorce et la garde des enfants.

    Un Oscar oublié

    Meryl Streep rit en avouant qu'elle a failli laisser son premier Oscar dans les toilettes après la cérémonie !

    La puissance du film "Voyage au bout de l'enfer"  (The Deer Hunter

    L'actrice revient sur son rôle dans ce film qu'elle considère comme essentiel. Tout en reconnaissant la portée limitée de son personnage, elle souligne la représentation de la guerre du Vietnam dans le film et son impact sur l'Amérique des petites villes. Fait intéressant, Meryl Streep révèle qu'elle a eu la liberté d'écrire ses propres dialogues dans ce rôle précoce.

    Une présence

     Didier Allouch observe que les personnages de Meryl Streep, malgré un temps d'écran parfois limité, laissent une impression durable. Elle l'attribue humblement à l'époque où les films mettaient souvent en scène un seul personnage féminin central.

    Le chant, une connexion directe au coeur

    Meryl Streep révèle son amour pour le chant, qu'elle a dû abandonner à cause du cheerleading et du tabac à l'adolescence. Elle loue le pouvoir du chant comme une "ligne directe vers le coeur" et raconte comment son professeur de théâtre l'a poussée à s'y confronter.

    "Le choix de Sophie" en une prise ?

    Meryl Streep revient sur son incroyable performance dans "Sophie's Choice", où la scène du choix déchirant n'a nécessité qu'une prise. Elle explique que ce n'est pas tout à fait vrai : la première prise n'a pas capturé la réaction bouleversante de la petite fille.

    Se plonger dans l'émotion à l'état pur

    Interrogée sur son état d'esprit pendant le tournage de cette scène, Meryl Streep confie que la simple lecture du script la bouleversait. Elle explique qu'elle préfère ne pas trop réfléchir et se plonger dans l'émotion brute pour ce genre de scènes intenses.

    Une formation classique au service de la polyvalence

    On lui demande si sa formation classique l'aide à gérer les rôles difficiles. Meryl Streep répond que face à l'émotion brute, aucune technique n'est d'un grand secours mais que que sa formation à l'école d'art dramatique lui permet de piocher dans différentes "poches" en fonction du rôle.

    L'accent comme moyen d'explorer et non de se protéger

    Meryl Streep aborde la question des accents, un domaine où elle excelle. Elle explique que pour elle, l'accent n'est pas un masque pour se protéger du personnage, mais un moyen d'explorer et d'incarner des femmes différentes. Elle détaille sa méthode d'apprentissage intuitive, basée sur l'imitation et l'observation.

    Mike Nichols, un réalisateur qui donnait confiance

    Meryl Streep évoque ensuite ses collaborations avec deux grands réalisateurs : Mike Nichols et Steven Spielberg. Elle décrit Mike Nichols comme un réalisateur brillant qui donnait aux acteurs une grande confiance en plaisantant et en les faisant rire sur le plateau.

    Spielberg, un maestro de la vision globale

    En comparaison, elle décrit Steven Spielberg comme un génie qui a une vision globale du film et de la musique dès le départ.

    Meryl Streep évoque "Out of Africa", Clint Eastwood et l'évolution des rôles féminins à Hollywood

    Dans cette rencontre, Meryl Streep est revenue sur d'autres films marquants de sa carrière :

    Out of Africa : Elle raconte une anecdote amusante sur le tournage du film en Afrique, où elle a failli se faire piquer par un insecte géant. Elle souligne également la sensualité de la scène du shampooing avec Robert Redford. Le succès commercial du film l'a propulsée au rang de star internationale.

    Sur la route de Madison : Meryl Streep garde un excellent souvenir du tournage aux côtés de Clint Eastwood, homme discret et efficace sur le plateau.

    L'évolution des rôles féminins : Elle constate des progrès notables concernant l'égalité salariale et la diversité des rôles proposés aux actrices et souligne l'importance de la présence de femmes aux postes décisionnels dans l'industrie du cinéma. Elle regrette qu'il soit encore difficile pour les hommes de s'identifier aux héroïnes de films. "C'était fascinant pour moi, mais aucun homme ne regarde Voyage au bout de l'enfer et s'identifie à la fille ! Pourtant, je peux regarder ce film et m'identifier à John Savage, aux personnages de Chris Walken ou à De Niro. Une femme peut le faire. Nous parlons ce langage, mais c'est trés difficile pour eux (les hommes)....

    Revivre l'histoire, incarner le pouvoir et trouver de l'humour partout

    Time's Up : Meryl Streep reconnaît l'impact du mouvement sur Hollywood et au-delà, soulignant son rôle dans la dénonciation des abus.

    Jouer Margaret Thatcher : Elle discute de sa fascination à incarner l'ancienne Première ministre britannique dans "La Dame de fer", en se concentrant sur la nature humiliante du pouvoir.

    Accepter la vieillesse : Meryl Streep décrit sa fascination d'enfance pour le vieillissement et sa satisfaction artistique à utiliser le maquillage pour se transformer en un personnage âgé.

    Interpréter la présidente (dans "Don't Look Up") : Bien qu'elle n'imite pas directement une dirigeante spécifique, Meryl Streep reconnaît s'être inspirée de la façon dont certaines femmes américaines se présentent à la télévision.

    Personnages et costumes : Meryl Streep souligne que le choix des vêtements est une forme d'expression de soi. Elle cite une anecdote humoristique impliquant le processus méticuleux de sélection des costumes de Robert De Niro.

    Personnages réalistes vs. irréalistes : Meryl Streep considère tous les personnages comme des gens qui s'efforcent de vivre leur vie, elle trouve de l'humour et de la liberté à incarner des personnages extravagants comme la Mort dans "La mort vous va si bien" .

    Amitié avec Carrie Fisher : Elle se souvient avec émotion de son lien avec Carrie Fisher pendant le tournage de "Nuits blanches à Seattle", malgré les inquiétudes initiales du réalisateur.

    Travailler avec de grands réalisateurs : Meryl Streep identifie la confiance, une vision claire et une passion pour la narration comme les caractéristiques d'un grand réalisateur.

    Conseils aux aspirants acteurs : Meryl Streep encourage la persévérance, rappelant aux jeunes acteurs qu'une seule bonne opportunité peut ouvrir la voie du succès.

    Photo: Amandine Bacconnier


    Wed, 15 May 2024
  • 153 - Les Sept Samouraïs: la référence indispensable

    PHOTO:  "Les Sept Samouraïs" a été présenté à Cannes Classics en présence de Shion Komatsu, des mythiques studios Tōhō qui ont Restauré le film en 4K.

    Le chef-d'œuvre d'Akira Kurosawa fête en 2024 ses 70 ans. Restauré en 4K par les studios Tōhō, l'une des plus grandes maisons de production du cinéma japonais.

    Le génie de Kurosawa

    Pour Shion Komatsu, le génie du film réside dans la mise en scène d'Akira Kurosawa, "le cinéaste du mouvement". La façon dont se meuvent les personnages et le dynamisme du montage ont bouleversé le cinéma d'action.

    Adaptations

    Parmi les adaptations les plus remarquables du film, on trouve Les Sept Mercenaires (1960) de John Sturges et Les Mercenaires de l'espace (1980) de Roger Corman, une série B de science-fiction avec un scénario de John Sayles et des décors de James Cameron.

    Les studios Tōhō

    Tōhō, la plus importante major de l'histoire du cinéma japonais, est à l'origine de nombreux chefs-d'œuvre comme ceux d'Akira Kurosawa et Mikio Naruse. Après-guerre, le studio s'est spécialisé dans la comédie musicale et le film à grand spectacle, et a donné naissance au monstre Godzilla. Aujourd'hui, Tōhō continue d'écrire l'histoire du cinéma japonais en produisant de nouveaux succès et en distribuant les films du Studio Ghibli.

    En savoir plus

    Les Sept Samouraïs (1954) Tōhō

    LES 7 SAMOURAÏS - Bande-annonce officielle 


    Wed, 15 May 2024
  • 152 - Dupieux vs. l'IA : La première battle du Festival de Cannes 2024

    Quentin Dupieux frappe fort une fois de plus avec son dernier film,"Le Deuxième Acte", présenté en ouverture du Festival de Cannes 2024. Dans cette œuvre mi-décalée mi-grinçante, le réalisateur démantèle les rouages du star-système, offrant une critique acerbe et hilarante de l'industrie cinématographique sur fond de science fiction où un film est dirigé par l'intelligence artificielle.

    Le casting réunit quatre acteurs jouant leurs propres caricatures. Léa Seydoux, Vincent Lindon, Louis Garrel et Raphaël Quenard se prêtent avec brio à ce jeu de miroirs où la frontière entre la réalité et la fiction devient de plus en plus floue. La révélation est le comédien  Manuel Guillot, sorti sur casting et dont la simple évocation du personnage vous en dirait trop sur le film.

    L'histoire se déroule sur une route de campagne, où quatre personnages se retrouvent pour un déjeuner en apparence banal. Mais très vite, les masques tombent, révélant des stars en plein tournage d'un film contrôlé par une IA. Les égos surdimensionnés se livrent alors à une joute verbale savoureuse, oscillant entre mesquineries et démonstrations de force, dans un ballet absurde et jubilatoire.

    Dupieux, maître de l'absurde et de la métanarration, pousse les limites du réel et de la fiction, interrogeant avec finesse la frontière entre la vie et le cinéma illustrée par cette scéne où le personnage de Vincent Lindon se maquille et se costume aprèsle tournage. À travers des dialogues ciselés et une mise en abyme millimétrée, il nous plonge dans un univers où l'artiste se confond avec son œuvre, où la réalité se fond dans la fiction.


    Tue, 14 May 2024
  • 151 - "Beethoven Wars : quand la musique classique rencontre l'univers manga et la réalité virtuelle"

    Pour La radio du cinéma,Laura Vandenhede a rencontré Laurence Equilbey, chef d'orchestre reconnue depuis plus de trois décennies nous plonge dans l'univers innovant de son dernier projet, Beethoven Wars. Dans cette interview, elle nous dévoile les coulisses de cette création audacieuse.

    En provenance de Vienne, Laurence Equilbey a fondé l'ensemble professionnel Accentus avant de donner naissance à Insula Orchestra, un orchestre dédié à l'interprétation sur instruments d'époque, avec un intérêt particulier pour les œuvres de Beethoven.

    Beethoven Wars se présente comme un Space Opera immersif, un projet transmédia qui investit les plateformes de réalité virtuelle. L'expérience en salle promet un spectacle grandiose avec un écran de près de 500 m² et une mise en scène combinant images en 2D et décors en 3D. Antonin Baudry, le réalisateur, a collaboré avec Equilbey pour transposer l'histoire originale de Beethoven dans un univers manga futuriste où la Terre est devenue inhabitable.

    Initié dans le cadre de l'appel à projet Paris 2036, Beethoven Wars représente une convergence innovante entre le spectacle vivant et la réalité virtuelle. Avec des déclinaisons en mini-série VR, ce projet explore de nouvelles frontières artistiques.

    La collaboration avec des talents tels qu'Antonin Baudry, Arthur Qwak et Sandrine Lanno, a été cruciale pour donner vie à cette vision. Les équipes créatives ont travaillé main dans la main pour réaliser un spectacle d'envergure, mêlant musique, narration et technologie de pointe.

    L'histoire de Beethoven Wars tire son inspiration de deux pièces de théâtre de Beethoven, König Stephan et les Ruines d'Athènes, réunies dans une saga épique. À travers ces récits, Laurence Equilbeyévoque des thématiques universelles telles que la paix, la rédemption et la renaissance artistique.

    Au-delà de son aspect spectaculaire, Beethoven Wars véhicule un message écologique et pacifiste, interpellant sur l'avenir de notre planète et l'importance des arts dans notre société.

    La première mondiale de Beethoven Wars à La Seine Musicale marque une étape majeure dans l'histoire de la musique classique, ouvrant de nouvelles perspectives pour son exploration et sa diffusion.

    Ce space opéra immersif sera présenté en création mondiale à La Seine Musicale du 23 au 26 mai 2024. 

    PHOTO: Jean-Baptiste Millot
    Sun, 28 Apr 2024
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