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Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux.
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- 2917 - Laurent Valdiguié - La face cachée du PSG
C dans l'air, l'invité du 7 mai 2024 - Laurent Valdiguié, journaliste et co-auteur de PSG confidential (Robert Laffont) Laurent Valdiguié est grand reporter à Marianne. Avec François Vignolle, il publie "PSG Confidential : Argent, politique et barbouzeries, l’histoire secrète du club parisien" aux éditions Robert Laffont, dans lequel il s'immisce dans les coulisses politiques du PSG et de son propriétaire : l'émirat du Qatar. Ce livre dévoile "la sombre histoire du club de la capitale". Le cœur de l'enquête concerne la vente du PSG au Qatar en 2011. "L'émir adore le foot anglais mais le marché saturait en Angleterre. Et il a eu cette opportunité d'investir en France, un peu grâce à Nicolas Sarkozy", raconte François Vignolle à RTL. Pour les deux auteurs, "tout est né autour d’un déjeuner à l’Élysée, le 23 novembre 2010". Les deux enquêteurs indiquent que si le PSG a été racheté par les Qataris, c'est en échange du vote français donné au royaume pour l'organisation du Mondial 2022. "Ce 23 novembre 2010, Nicolas Sarkozy invite un certain nombre de personnes [dont] le prince héritier, son secrétaire général Claude Guéant et puis un invité de la dernière heure, Michel Platini". Le livre revient aussi sur plusieurs enquêtes qui ont été lancées sur des soupçons de barbouzeries d’anciens employés, des raids numériques à l’encontre des ennemis du PSG. Laurent Valdiguié est grand reporter à Marianne et co-auteur de "PSG Confidential" aux éditions Robert Laffont. Il reviendra sur l’histoire secrète du club parisien.
Wed, 08 May 2024 - 11min - 2916 - Décès de Bernard Pivot - Vos questions sms
C dans l'air du 7 mai 2024 - Bernard Pivot : la fin des livres... l'ère des écrans ? LES EXPERTS : - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur - Éric FOTTORINO - Écrivain, co-fondateur des revues Zadig et Le 1 Hebdo - Audrey GOUTARD - Grand reporter à France Télévisions, spécialiste des faits de société - Patrice DUHAMEL - Éditorialiste et ancien directeur général de France Télévisions, auteur de Le Chat et le renard - Fabrice LUCHINI - Acteur, en duplex
Tue, 07 May 2024 - 06min - 2915 - Bernard Pivot : la fin des livres... l'ère des écrans ? - L'intégrale
C dans l'air du 7 mai 2024 - Bernard Pivot : la fin des livres... l'ère des écrans ? Bernard Pivot est mort. À 89 ans, l'écrivain, animateur de télévision d'"Ouvrez les guillemets" puis d'"Apostrophes", s'est éteint hier à Neuilly-sur-Seine. L'ex-patron du magazine "Lire", auteur d'une vingtaine de livres, aura grandement contribué à la démocratisation de la littérature, lui qui obtint pourtant son bac de justesse avant de découvrir les plaisirs de la lecture lors de son embauche comme journaliste littéraire au Figaro. En janvier 1975, il lance "Apostrophes" sur Antenne 2, sorte de salon littéraire sur petit écran. Le succès est immédiat. Dans les années 1980, l'émission rassemble entre 2,5 millions et 6 millions de téléspectateurs. Les éditeurs s'arrachent l'accès à l'émission. En 1983, une enquête Ipsos établira qu’un tiers des achats de livres en France sont dus à "Apostrophes". Face à cette influence énorme, l'émission sera même un temps dans le viseur du gouvernement : "Nous avons des projets : enlever à une émission le monopole du choix des titres et des auteurs, accordé à l’arbitraire d’un seul homme qui exerce une véritable dictature sur le marché du livre", déclarera le conseiller culturel de François Mitterrand, Régis Debray. Cinquante ans après le lancement d'"Apostrophes", les livres n'ont plus la même popularité qu'avant. Certes, avec 4,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires, le secteur du livre a encore bien résisté en 2023, mais le temps de lecture s'érode considérablement. Les jeunes Français lisent en moyenne 19 minutes par jour pour leurs loisirs, soit 4 minutes en moins qu'en 2022, selon le Centre national du livre. En parallèle, le temps passé sur les écrans explose : 3h11 par jour chez les 7-19 ans, soit dix fois que le temps de lecture. Depuis que la Commission écrans a rendu son rapport au gouvernement, le Premier ministre Gabriel Attal tire la sonnette d'alarme : "L'addiction aux écrans chez les jeunes et les enfants est une catastrophe sanitaire et éducative en puissance", a déclaré à l'Assemblée nationale celui qui réfléchit à bloquer les réseaux sociaux pour les moins de 13 ans à l'aide d'un "verrou numérique". À l'étranger, plusieurs pays ont déjà pris des mesures radicales. En Chine, le gouvernement a voté une loi pour bloquer les téléphones portables pour tous les mineurs de 22h à 6h du matin. Derrière cette peur des écrans, c'est notre rapport à la technologie qui est questionné. Selon un rapport rendu au gouvernement en mars dernier, l’intelligence artificielle (IA) devrait avoir un impact positif sur l’emploi, mais il faut se préparer à la disparition de certains métiers. Les métiers de secrétaires, de comptables et de télévendeurs, seraient les plus menacés. En France, certaines société ont déjà remplacé une partie de leurs salariés par l'intelligence artificielle. C'est le cas d'Onclusive, une société de veille média qui a présenté un plan social prévoyant la suppression de 217 postes, soit plus de la moitié de ses effectifs, pour 52 nouveaux créés. En janvier, les syndicats du groupe ont engagé un cabinet d'avocat spécialisé en intelligence artificielle pour prouver qu'une telle suppression d'emplois affecterait nécessairement la qualité de service. Quel héritage laissera Bernard Pivot à la littérature ? Face aux écrans, les livres sont-ils amenés à disparaître ? Comment lutter contre l'envahissement de la technologie ? LES EXPERTS : - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur - Éric FOTTORINO - Écrivain, co-fondateur des revues Zadig et Le 1 Hebdo - Audrey GOUTARD - Grand reporter à France Télévisions, spécialiste des faits de société - Patrice DUHAMEL - Éditorialiste et ancien directeur général de France Télévisions, auteur de Le Chat et le renard - Fabrice LUCHINI - Acteur, en duplex
Tue, 07 May 2024 - 1h 03min - 2914 - David Baverez - Chine-Europe: la guerre économique est déclarée
C dans l'air, l'invité du 6 mai 2024 - David Baverez, investisseur installé à Hong Kong, auteur de Bienvenue en économie de guerre ! Pour la première fois depuis la pandémie de Covid, le président chinois Xi Jinping est de retour en France pour célébrer les 60 ans de relations diplomatiques entre la France et la Chine. Il entame une visite d'État de deux jours. “Les échanges porteront sur les crises internationales, au premier rang desquelles la guerre en Ukraine et la situation au Moyen-Orient, les questions commerciales, les coopérations scientifiques, culturelles et sportives ainsi que sur nos actions communes face aux enjeux globaux, notamment l’urgence climatique, la protection de la biodiversité et la situation financière des pays les plus vulnérables” selon l’Élysée. Comme il y a un an en Chine, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, sera associée à ces échanges lors d’une discussion aujourd’hui à Paris. En 2023, lors d'un déplacement en Chine, Emmanuel Macron avait appelé Xi Jinping à "ramener la Russie à la raison" à l'égard de l'Ukraine "et ramener tout le monde à la table des négociations". Un an plus tard, Paris souhaite toujours inciter Pékin à contribuer à une "résolution" du conflit en Ukraine. L’objectif pour la France est double : s'assurer que la Chine ne basculera pas dans un soutien clair à son effort de guerre face à Kiev et compter sur Xi Jinping, seul acteur qui peut peser sur la Russie. Mercredi dernier, Bruxelles a annoncé l’ouverture d’une enquête sur les pratiques discriminatoires de la Chine dans ses marchés publics de dispositifs médicaux. La Commission européenne a affirmé que “le marché chinois des dispositifs médicaux s’est progressivement fermé aux entreprises européennes et étrangères, ainsi qu’aux produits fabriqués dans l’UE”. David Baverez est investisseur installé à Hong Kong depuis 2012 et auteur de “Bienvenue en économie de guerre !”, aux éditions Novice, dans lequel il décrit l’émergence d’une Seconde Guerre froide, déclenchée par la guerre en Ukraine et le XXe congrès du parti communiste chinois. Alors que la Chine s’y prépare depuis 10 ans et que les Etats-Unis s’y sont adaptés rapidement, David Baverez affirme que “le rebond européen devra se construire autour de la redécouverte du courage politique”.
Tue, 07 May 2024 - 11min - 2913 - Chine : amie ou ennemie ? - Vos questions sms
C dans l'air du 6 mai 2024 - Chine : amie ou ennemie ? LES EXPERTS : - BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne - MARION VAN RENTERGHEM. - Grand reporter, Chroniqueuse à L’Express, autrice du Piège Nord Stream - DOMINIQUE ANDRE - Journaliste à Radio France, ex-Correspondante à Pékin - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en sécurité internationale à l'Université Queen Mary de Londres - OLIVIER CADIC - Sénateur des Français établis hors de France
Mon, 06 May 2024 - 03min - 2912 - Chine : amie ou ennemie ? - L'intégrale
C dans l'air du 6 mai 2024 - Chine : amie ou ennemie ? C'est l'un des hommes les plus puissants au monde. Xi Jinping, président chinois depuis 2013, est reçu en grande pompe en France pour une visite d’État de deux jours. Une visite pendant laquelle les sujets de tension et de discussion potentiels ne manqueront pas. Car si le séjour du dirigeant chinois se veut amical (Emmanuel Macron l'amènera demain dans les Hautes-Pyrénées), les enjeux sont nombreux, à commencer par les tensions commerciales. Après s'être entretenu avec le chancelier Olaf Scholz pour « aligner leurs positions face à la Chine », Ursula von der Leyen vient en effet ce lundi à Paris pour exiger une concurrence « équitable » avec l'Empire du Milieu. « La Chine fabrique actuellement plus qu’elle ne vend en raison de sa faible demande intérieure. Cela conduit à un commerce déloyal... », accuse-t-elle. La guerre en Ukraine est l'autre sujet brûlant. Est-il possible de dissuader la Chine d’aider la Russie ? Telle est la question des diplomates occidentaux. Car le soutien que l’économie chinoise apporte à la Russie est important et permet à Moscou de redresser son industrie d’armement et d’en tirer un avantage dans le conflit. Paris veut, a minima, s'assurer que la Chine ne bascule pas dans un soutien clair à l'effort de guerre de Moscou. Mais Pékin semble bel et bien renforcer ses liens avec la Russie : Vladimir Poutine est attendu pour une nouvelle visite officielle en Chine dans quelques jours. Autre point de crispation : l'espionnage chinois dans certains pays occidentaux, notamment en France. Dans une stratégie du renseignement, la Chine traque toutes les données politiques qui lui permettent d’orienter sa propre politique étrangère. En Belgique, de 2019 à 2022, un espion chinois a même échangé avec Frank Creyelman, un ancien député belge. L’officier de renseignement sollicitait cet élu pour récolter des informations confidentielles, approcher des sources potentielles et transmettre des éléments de langage en faveur du pouvoir chinois. Alors, quelle est la stratégie de Macron face à Xi Jinping ? La Chine va-t-elle aider plus directement la Russie face à l'Ukraine ? Comment se prévenir de l'espionnage chinois ? LES EXPERTS : - BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne - MARION VAN RENTERGHEM. - Grand reporter, Chroniqueuse à L’Express, autrice du Piège Nord Stream - DOMINIQUE ANDRE - Journaliste à Radio France, ex-Correspondante à Pékin - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en sécurité internationale à l'Université Queen Mary de Londres - OLIVIER CADIC - Sénateur des Français établis hors de France
Mon, 06 May 2024 - 1h 03min - 2911 - SNCF, éboueurs : le chantage aux JO - Vos questions sms
C dans l'air du 4 mai 2024 - SNCF, éboueurs : le chantage aux JO LES EXPERTS : - ETIENNE GIRARD - Rédacteur en chef du service Société à L’Express - FANNY GUINOCHET - Éditorialiste à France Info et La Tribune, spécialiste des questions économiques et sociales - SOPHIE FAY - Journaliste au Monde, spécialiste des questions de transports - RICHARD WERLY - Journaliste, correspondant à Paris du média suisse blick.fr
Sun, 05 May 2024 - 05min - 2910 - SNCF, éboueurs : le chantage aux JO - L'intégrale
C dans l'air du 4 mai 2024 - SNCF, éboueurs : le chantage aux JO Verra-t-on les rues de Paris remplies d’ordures pendant les JO ? Après les préavis de grève déposés par la Fédération services publics, c’est au tour des éboueurs municipaux d’agiter la menace durant la grande fête sportive. La CGT a en effet déposé un préavis de grève du 1ᵉʳ juillet au 8 septembre, soit pendant toute la période des Jeux. Le syndicat réclame une prime olympique de 1.900 euros pour tous, mais aussi une augmentation de 400 euros par mois. Une facture qui pourrait s’élever à 38 millions d’euros si la capitale cède à ces revendications. Les éboueurs ne sont pas les seuls à brandir le spectre d'un débrayage. Un appel à la grève a été lancé à la SNCF Île-de-France pour la journée du 21 mai. Les cheminots souhaitent de meilleures compensations liées aux jours travaillés pendant les JO. Des préavis ont également été déposés pour les trois branches de la fonction publique: Etat, collectivités territoriales et hôpital. "Il faut que les Jeux soient préparés d'un point de vue social", estime Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT. De leur côté, les policiers du syndicat Alliance menacent de perturber le parcours de la flamme olympique si les compensations financières promises aux agents mobilisés pour les Jeux ne sont pas débloquées rapidement. Autre question qui se pose : celle des retombées réelles des JO pour la Seine-Saint-Denis. Car si les autorités vantent les bénéfices sociaux et les legs en équipements et infrastructures au-delà des Jeux, le président du conseil départemental, Stéphane Troussel, s’inquiète de la réelle pérennité de ces investissements. Piscines, quartiers, gares : la Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de l’Hexagone, se métamorphose certes mais attend surtout de fortes retombées économiques pendant l’événement et ensuite. En attendant, à Paris et dans plusieurs villes, c'est le mouvement des étudiants pour un cessez-le-feu à Gaza qui agite la France. Et si, selon Matignon, « la fermeté est et restera totale », la question d'une étendue de ce mouvement et de sa durée se pose. À moins de trois mois des Jeux olympiques, celui-ci pourrait continuer à faire parler de lui en marge de l'événement sportif. Alors, l'Etat peut-il céder à toutes les revendications syndicales ? Quelles seront les retombées réelles des JO en Seine-Saint-Denis ? Le pouvement pro-palestinien peut-il se faire entendre pendant l'événement ? LES EXPERTS : - ETIENNE GIRARD - Rédacteur en chef du service Société à L’Express - FANNY GUINOCHET - Éditorialiste à France Info et La Tribune, spécialiste des questions économiques et sociales - SOPHIE FAY - Journaliste au Monde, spécialiste des questions de transports - RICHARD WERLY - Journaliste, correspondant à Paris du média suisse blick.fr
Sat, 04 May 2024 - 1h 08min - 2909 - Marc Lhermitte - Attractivité: La France championne d'Europe
C dans l'air l'invité du 3 mai 2024 - Marc Lhermitte, associé chez EY Le cabinet EY a publié hier son premier épisode du Baromètre 2024 de l’Attractivité de la France. Chaque année, EY observe les flux et mécanismes d’implantations internationales, et interroge plusieurs milliers de dirigeants d’entreprises étrangères pour mettre en lumière les marqueurs clés d’attractivité des pays européens. Alors que les mauvais chiffres économiques s’enchaînent pour la France notamment sur la dette publique, le cabinet EY révèle que pour la cinquième année consécutive, la France reste championne d’Europe de l’attractivité pour les projets d’investissements étrangers. Avec 1.194 projets d’implantation ou d’extension de sites annoncés l’an dernier, les entreprises étrangères ont davantage plébiscité la France que le Royaume-Uni et l’Allemagne qui ont respectivement concentré 985 et 733 annonces. Marc Lhermitte, associé chez EY, reviendra sur le baromètre 2024 de l’Attractivité de la France.
Sat, 04 May 2024 - 10min - 2908 - Troupes en Ukraine : Macron persiste et signe - Vos questions sms
C dans l'air du 3 mai 2024 - Troupes en Ukraine : Macron persiste et signe LES EXPERTS : - Général Dominique TRINQUAND, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de Ce qui nous attend - François BEAUDONNET, rédacteur en chef de la rédaction européenne à France Télévisions - Frédéric ENCEL - docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de Les voies de la puissance - Isabelle LASSERRE - ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique pour Le Figaro
Fri, 03 May 2024 - 05min - 2907 - Troupes en Ukraine : Macron persiste et signe - L'intégrale
C dans l'air du 3 mai 2024 - Troupes en Ukraine : Macron persiste et signe Macron persiste et signe. Interviewé par le journal britannique The Economist, le président français confirme « ne rien exclure concernant l'envoi de troupes au sol en Ukraine ». Des propos qui avaient fait réagir il y a quelques semaines : en désaccord, ses homologues européens avaient désavoué cette déclaration. Mais Emmanuel Macron maintient aujourd'hui sa position, et précise même que la question se poserait si « les Russes devaient percer des lignes de front ». « Si la Russie gagne en Ukraine, nous n’aurons plus de sécurité en Europe » argumente aussi le président de la République, quelques jours après son discours à la Sorbonne sur l'Europe qui ouvrait un débat sur une défense européenne. Pendant ce temps, en Géorgie, des scènes d’une violence rare ont eu lieu ce mercredi dans la capitale du pays, Tbilissi. Des manifestations géantes ont eu lieu contre une loi signifiant que « toutes ONG ou organisation médiatique recevant plus de 20 % de son financement de l’étranger s’enregistre en tant qu’organisation poursuivant les intérêts d’une puissance étrangère ». Une mesure destinée à obliger les organisations à faire preuve de « transparence » sur leur financement selon le gouvernement. Pour ses opposants, le texte s’inspire surtout d’une législation russe utilisée par Moscou pour réprimer les voix dissidentes. Cette loi arrive dans un contexte compliqué : près de 80 % des Géorgiens veulent intégrer l’Union européenne et sortir du règne d’influence du Kremlin. Enfin, aux Etats-Unis, Donald Trump a expliqué de son côté au journal le Time ce qu'il souhaitait mettre en place s'il était élu le 5 novembre prochain. Il en a profité pour ré-exprimer son hostilité vis-à-vis de l'OTAN, jusqu’à remettre en cause son principe de solidarité. Un point de crispation pour l'Europe car ces déclarations vont dans le sens de la Russie. Assurer la non-intervention américaine ouvrirait la porte au Kremlin pour de nouvelles agressions en Europe. Alors, Emmanuel Macron pourrait-il envoyer des troupes en Ukraine contre l'avis de ses alliés ? Comment analyser le situation en Géorgie ? L'arrivée de Trump au pouvoir pourrait-elle remettre en cause l'OTAN ? LES EXPERTS : - Général Dominique TRINQUAND, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de Ce qui nous attend - François BEAUDONNET, rédacteur en chef de la rédaction européenne à France Télévisions - Frédéric ENCEL - docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de Les voies de la puissance - Isabelle LASSERRE - ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique pour Le Figaro DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 03 May 2024 - 1h 04min - 2906 - Stéphane Faure - Dans la tête des jeunes européens
C dans l'air l'invité du 2 mai 2024 - Stéphane Faure, journaliste, auteur de 4000 km, chez Grasset. Le scrutin ne semble pas mobiliser les jeunes. Moins d'un tiers des jeunes de 18 à 24 ans (32%) se disent certains d'aller voter à ce scrutin, d'après un sondage Ipsos publié lundi 29 avril. À titre de comparaison, ils sont deux fois plus nombreux chez les plus de 70 ans. La majorité des jeunes n'est donc toujours pas très intéressée par cette élection. Stéphane Faure est journaliste, passionné de questions européennes. Il publie 4000km, chez Grasset, fruit de son périple à vélo à travers toute l’Europe. Il y livre des témoignages recueillis aux 4 coins du continent, grâce auxquels il essaie de comprendre à quoi aspire la jeunesse européenne alors que la guerre est revenue sur le sol ukrainien, et dresse une sorte de société idéale rêvée par un certain nombre de ses témoins. Le périple commence par Kiev, comme une évidence pour Stéphane Faure. "L’avenir de l’Europe se joue sur le champ de bataille ukrainien et je voulais que ça imprègne tout le livre". Pour lui, "en cet instant et pour la première fois de ma vie, j’entre dans un pays en guerre. Sur ma terre d’Europe. En une nuit, je change et de monde et de siècle". S’en suit ensuite près de 3 mois de voyage et 4000km. Stéphane Faure, journaliste et auteur de 4000km, chez Grasset, reviendra sur sa rencontre avec la jeunesse européenne, à quelques semaines des élections européennes.
Fri, 03 May 2024 - 11min - 2905 - Facultés, campus : cette fièvre qui ne retombe pas - Vos questions sms
C dans l'air du 2 mai 2024 - Facultés, campus : cette fièvre qui ne retombe pas LES EXPERTS : - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV spécialiste des questions internationales - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, auteure de L'Ombre d'un traitre (Éditions de L'Observatoire) - GILLES FINCHELSTEIN - Secrétaire général de la Fondation Jean Jaurès et directeur des études chez Havas - SONIA DRIDDI - Journaliste correspondante aux États-Unis, auteure de Joe Biden, le pari de l'Amérique anti-Trump (Éditions du Rocher)
Thu, 02 May 2024 - 04min - 2904 - Facultés, campus : cette fièvre qui ne retombe pas - L'intégrale
C dans l'air du 2 mai 2024 - Facultés, campus : cette fièvre qui ne retombe pas Aux États-Unis, la mobilisation pro-palestinienne qui avait commencé à l'université Columbia de New York s'est désormais propagée à environ 85 campus dans le pays, tandis que près de 800 étudiants ont déjà été arrêtés. Le campus de UCLA, à Los Angeles, a notamment été le théâtre de violentes émeutes dans la nuit de mardi à mercredi entre manifestants pro-palestiniens, contre-manifestants venus en découdre et policiers anti-émeutes. Si Joe Biden se tient pour l'instant à l'écart du débat, la Maison Blanche a condamné hier "le petit pourcentage d'étudiants qui provoquent du désordre". En France, après Sciences Po et La Sorbonne, c'est désormais dans les Instituts d'étude politique que certains étudiants réclament des comptes à leur administration. À Paris, les étudiants de Sciences Po participaient aujourd'hui à une réunion publique avec l'administration pour tenter de trouver une manière de résoudre la crise. Au cœur des revendications étudiantes, les partenariats de Sciences-Po avec quatre universités israéliennes. Certains estiment que l'école française finance indirectement la guerre à Gaza, tandis que d'autres considèrent que ces partenariats n'ont rien à faire dans le débat. De son côté, l'école a coupé court aux négociations sur ce point : "Les partenariats avec les universités sont les derniers ponts à couper. Nous devons respecter la pluralité comme nous respectons tous ces gens avec qui nous travaillons", a déclaré Arancha Gonzalez, directrice de l’école d’affaires internationales de Sciences Po. Ces derniers jours, plusieurs élus de La France insoumise se sont affichés avec les étudiants manifestant devant Sciences Po. Hier, c'est une nouvelle polémique qui a visé le groupe d'élus. Alors que des milliers de Français manifestaient pour la traditionnelle fête du Travail du 1er mai, à Lille, le candidat socialiste aux élections européennes Raphaël Glucksmann a dû être exfiltré de la manifestation après avoir été visé par des jets de peinture. Immédiatement, le candidat de gauche a accusé les Insoumis d'être à la manœuvre : "Ces attaques sont le résultat de mois de haine et de calomnies savamment orchestrées par les Insoumis et d’autres". De leur côté, La France insoumise réfute : "Respectez vos adversaires en apprenant à les reconnaître", a tweeté sur X Jean-Luc Mélenchon. Une chose est sûre, à deux mois des élections européennes, ce nouvel incident entre deux gauches irréconciliables fait le jeu du RN qui creuse l'écart dans les sondages. Jordan Bardella est désormais crédité de 32% des suffrages contre 15,5% pour Renaissance et 12% pour Raphaël Glucksmann. Et l'extrême droite n'inquiète pas seulement en France. Lundi, en Italie, quelque 1 500 manifestants ont été aperçus faisant le salut fasciste, proche du salut nazi, dans les rues de Milan lors d’une commémoration de la mort du militant néofasciste Sergio Ramelli. Une semaine plus tôt, une autre mobilisation dans un cimetière de Milan célébrait l'héritage du dictateur Benito Mussolini, tandis que des centaines de personnes avaient été filmées en train de faire des saluts fascistes en janvier, lors d'un rassemblement d'extrême droite à Rome. Si la justice italienne a annoncé l'ouverture de plusieurs enquêtes concernant ces faits, la recrudescence d'actions de groupuscules fascistes italiens interroge depuis que la dirigeante d'extrême droite Georgia Meloni est arrivée au pouvoir en 2022. Les mouvements pro-palestiniens peuvent ils bloquer les universités françaises ? Après un nouvel incident lors du 1er mai, les socialistes et La France insoumise sont-ils irréconciliables ? Et faut-il s'inquiéter de la banalisation des rassemblements d'extrême droite en Italie ? LES EXPERTS : - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV spécialiste des questions internationales - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, auteure de L'Ombre d'un traitre (Éditions de L'Observatoire) - GILLES FINCHELSTEIN - Secrétaire général de la Fondation Jean Jaurès et directeur des études chez Havas - SONIA DRIDDI - Journaliste correspondante aux États-Unis, auteure de Joe Biden, le pari de l'Amérique anti-Trump (Éditions du Rocher) DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 02 May 2024 - 1h 03min - 2903 - Amine Benyamina - Exposition des enfants aux écrans: un rapport alarmant
C dans l'air l'invité du 1er mai 2024 - Amine Benyamina, psychiatre et co-président de la Commission écrans Ce mardi, les experts de la Commission écrans ont rendu un rapport à Macron sur l'exposition des enfants aux écrans et aux réseaux sociaux. Ils préconisent d'interdire l'usage des écrans aux enfants de moins de 3 ans et des réseaux sociaux aux moins de 15 ans. Ils parlent d'une "hyper connexion subie des enfants". Le rapport alerte sur "les stratégies de captation de l'attention des enfants" et les risques d'une surexposition des enfants aux écrans "pour leur santé, leur développement, leur avenir", mais aussi pour l'avenir "de notre société, notre civilisation". Les experts s’attardent sur le rôle des réseaux sociaux sur l'équilibre psychique des jeunes, notamment les risques de dépression ou d'anxiété. Pr Amine Benyamina, psychiatre et co-président de la Commission écrans mise en place par Emmanuel Macron en janvier nous détaillera le rapport. Selon lui, "c'est une économie de la captation. Les parents sont quasiment hors-jeu, face à un marché qui s'est imposé à la société".
Thu, 02 May 2024 - 11min - 2902 - Arme nucléaire : on la prête à l'Europe... vraiment ? - Vos questions sms
C dans l'air du 1er mai 2024 - Arme nucléaire : on la prête à l'Europe... vraiment ? LES EXPERTS : - BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne - ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – RFI - ANNE NIVAT - Reporter de guerre, spécialiste de la Russie - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de Ce qui nous attend (Robert Laffont)
Wed, 01 May 2024 - 06min - 2901 - Arme nucléaire : on la prête à l'Europe... vraiment ? - L'intégrale
C dans l'air du 1er mai 2024 - Arme nucléaire : on la prête à l'Europe... vraiment ? Les avancées sont subtiles mais réelles. Deux ans après le début de l'invasion russe en Ukraine, Moscou continue sa progression dans l'est du pays. Samedi, Kiev a confirmé avoir perdu "un tiers" du village d'Ocheretyne, au nord-ouest d'Avdiivka dans la région de Donetsk, à la suite de la dernière opération offensive russe. Non seulement les soldats au front manquent de munition depuis plusieurs mois, à cause de la lenteur des livraisons européennes, mais désormais l'Ukraine manque d'hommes. L'ancien commandant de l'armée Valerii Zaluzhny, estime notamment que le pays aurait besoin de 500 000 militaires pour tenir ses positions et assurer une rotation avec les soldats en première ligne. Début avril, Kiev a d'ailleurs fait voter une loi controversée sur la conscription militaire qui facilite le processus de recrutement des autorités et impose des sanctions contre les réfractaires, notamment ceux se trouvant à l'étranger. Rare bonne nouvelle pour le front ukrainien, Joe Biden a validé mercredi dernier l'envoi d'un premier paquet d’aide militaire d’un milliard de dollars (parmi les 61 milliards d'aide militaire adoptés par le Congrès), qui inclut notamment des projectiles capables d’atteindre des cibles situées à 300 kilomètres avec une rare précision. En matière de défense, Emmanuel Macron espère bousculer l'Union européenne. Dans un discours sur l'Europe à la Sorbonne, le président a dit vouloir créer une "Europe puissance" qui "se fait respecter", "assure sa sécurité" et reprend "son autonomie stratégique". Dans un entretien au groupe de presse régionale Ebra ce samedi, Emmanuel Macron est allé plus loin en soumettant l'idée d'inclure "l'arme nucléaire pour ceux qui l’ont ou qui disposent sur leur sol de l’arme nucléaire américaine." Une déclaration qui n'a pas manqué de provoquer l'ire de ses opposants politiques. "Sous couvert de défense du sol européen, Macron veut liquider l’autonomie stratégique française", a critiqué sur X le député LFI de Seine-Saint-Denis Bastien Lachaud. "Macron [était] en train de devenir un danger national." "Après l’arme nucléaire, suivra le siège permanent de la France au Conseil de sécurité de l’ONU qui sera lui aussi bradé à l’Union européenne", s'est alarmé l’eurodéputé RN Thierry Mariani. Depuis le retrait de la Grande-Bretagne de l'Union européenne, la France est le seul État membre de l'UE à disposer de l'arme nucléaire. En France, la loi de programmation militaire de 2024-2030 promulguée en août dernier a donné l'exemple avec un budget, qualifié d'historique, de 413 milliards d'euros. Parmi ses mesures, le doublement de la réserve opérationnelle qui compte actuellement 40 000 soldats, au même titre que les engagés, mais à temps partiel. En temps normal, les réservistes soulagent les personnels d'active pour leurs missions dédiées, par exemple l'opération Sentinelle. Mais avec le début de la guerre en Ukraine, leur rôle pourrait prendre une autre mesure. Combien de temps l'Ukraine peut-elle encore tenir le front ? La France peut-elle partager l'arme nucléaire avec d'autres pays européens ? Et qui sont les milliers de militaires français de la réserve opérationnelle ? LES EXPERTS : - BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne - ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – RFI - ANNE NIVAT - Reporter de guerre, spécialiste de la Russie - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de Ce qui nous attend (Robert Laffont) DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 01 May 2024 - 1h 03min - 2900 - Gilles Keppel - 7 octobre: le conflit de civilisations
C dans l'air l'invité du 30 avril 2024 - Gilles Keppel, politologue, spécialiste de l’islam et du monde arabe, auteur de “Holocaustes” aux éditions Plon. Gilles Kepel analyse le Proche-Orient depuis quarante ans. Il publie "Holocaustes" aux éditions Plon, dans lequel il livre des pistes de réflexion pour mieux comprendre le conflit qui oppose Israël et la Palestine, mais aussi les conséquences géopolitiques contre l'Occident depuis les attaques du Hamas le 7 octobre 2023.
Wed, 01 May 2024 - 11min - 2899 - Sciences Po : la polémique... et la contagion - Vos questions sms
C dans l'air du 30 avril 2024 - Sciences Po : la polémique... et la contagion LES EXPERTS : - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France d’après - PHILIPPE FROGUEL (en duplex) - professeur à l’université de Lille, où une conférence de Jean-Luc Mélenchon avait été annulée.
Tue, 30 Apr 2024 - 06min - 2898 - Sciences Po : la polémique... et la contagion - L'intégrale
C dans l'air du 30 avril 2024 - Sciences Po : la polémique... et la contagion Alors que les négociations se poursuivent pour obtenir une trêve durable dans l’enclave palestinienne, en France la mobilisation des étudiants de Sciences Po continue de faire des vagues. Impulsé à Sciences Po Paris la semaine dernière par une cinquantaine d’étudiants, le mouvement de blocage, appelant à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, a gagné hier la Sorbonne. Une vingtaine d’étudiants ont été délogés par la police alors qu’ils installaient un campement dans la cours de l’établissement. Aujourd’hui des actions ont été menées par des étudiants dans plusieurs campus de Sciences Po notamment à Saint-Etienne, Strasbourg et Rennes mais aussi à l'université Tolbiac à Paris. A Sciences Po Paris, où le blocage a pris fin vendredi dernier après un accord avec la direction de l'établissement sur l’organisation d’un débat ce jeudi visant à discuter de la guerre à Gaza, la polémique se poursuit dans la classe politique. Les Républicains accusent la direction d'avoir "plié" face aux exigences de quelques centaines de militants et la région Ile-de-France présidée par Valérie Pécresse a annoncé "suspendre" ses financements à destination de l’école "tant que la sérénité et la sécurité ne seront pas rétablies". "L’État ne coupera pas la subvention à Sciences Po, l’État discute d’un contrat comme tous les établissements avec Sciences Po et on a un levier", a indiqué de son côté ce matin la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. "La communication interne a laissé croire qu’il y avait abandon de sanctions, c’est faux". D’autre part "il n’y aura aucun positionnement de l’institution, aucun boycott des relations avec les académies d’Israël. La direction de Sciences Po est alignée sur cette position", a également assuré Sylvie Retailleau. Le Premier ministre Gabriel Attal avait déploré, ce samedi, "un spectacle navrant, choquant, d'une minorité agitée effectivement par des forces politiques, notamment La France Insoumise". La patronne du groupe LFI à l'Assemblée nationale lui avait répondu : "Nous n'avons en aucun cas instrumentalisé les gens. La jeunesse a un cerveau, elle sait pourquoi elle fait ça". Elle avait justifié la présence de certains de ses collègues pour "éviter que le blocage se déroule mal", alors que la préfecture avait ordonné l'évacuation de l'école. Mathilde Panot avait également appelé à un rassemblement ce mardi matin pour "pour la liberté d’opinion" et pour protester contre la "censure" du gouvernement à l’encontre des insoumis au moment où elle et la candidate aux européennes Rima Hassan étaient entendues par la police pour "apologie du terrorisme". Une convocation qui ne préjuge pas du lancement de poursuites à leur encontre. Du côté de l’extrême droite, le vice-président RN de l’Assemblée nationale Sébastien Chenu a vivement critiqué l'accord trouvé. "La direction de Sciences Po et du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ce sont des gens qui ont peur. Ils ont peur de La France insoumise, de la violence de l'extrême gauche. Donc ils préfèrent laisser faire" (…) C’est un braquage que fait la LFI de nos établissements d’enseignement et le gouvernement est totalement passif", a affirmé l’élu RN, estimant que "se laissez-faire fabrique de l’antisémitisme" et que l’école "a perdu totalement son âme". Aux Etats-Unis, le conflit au Proche-Orient occupe également le devant de la scène politique avec la mobilisation massive d’étudiants pro-palestiniens dans les campus. Le mouvement est parti de l’université new-yorkaise de Columbia où 100 personnes ont été interpellées le 18 avril dernier. Depuis, la vague de protestation s’est étendue dans de nombreuses universités du pays et des centaines d’étudiants, enseignants et militants ont été interpellées, parfois arrêtées et poursuivies en justice. L’ONU s’est dit "inquiète" ce mardi de "l’impact disproportionné" des interventions de la police sur des campus d’universités aux États-Unis, pour y déloger des manifestants pro-palestiniens. LES EXPERTS : - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France d’après - PHILIPPE FROGUEL (en duplex) - professeur à l’université de Lille, où une conférence de Jean-Luc Mélenchon avait été annulée.
Tue, 30 Apr 2024 - 1h 03min - 2897 - Bruno Tertrais - Dissuasion nucléaire: on partage?
C dans l'air l'invité du 29 avril 2024 - Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, auteur de "La Guerre des mondes" et "Pax atomica". A la Sorbonne le 25 avril, Emmanuel Macron a plaidé pour bâtir un "concept stratégique" de "défense européenne crédible". Il estime que la puissance de dissuasion nucléaire française ne doit pas être exclue. "Être crédible, c’est avoir aussi des missiles de longue portée qui dissuaderaient les Russes. Et il y a l’arme nucléaire : la doctrine française est qu’on peut l’utiliser quand nos intérêts vitaux sont menacés. J’ai déjà dit qu’il y a une dimension européenne dans ces intérêts vitaux, sans les détailler car cette dissuasion concourrait à la crédibilité de la défense européenne", a-t-il précisé dans un entretien avec les journaux du groupe Ebra. Il souhaite donc "ouvrir ce débat qui doit donc inclure la défense antimissile, les tirs d’armes de longue portée, l’arme nucléaire pour ceux qui l’ont ou qui disposent sur leur sol de l’arme nucléaire américaine". C’est le cas de l’Italie et de la Belgique. Bruno Tertrais, directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne, reviendra sur les récentes déclarations du président de la République qui s’est dit prêt "ouvrir le débat" d’une défense européenne qui comprendrait aussi l’arme nucléaire - que la France est la seule à posséder dans l’UE depuis le Brexit.
Tue, 30 Apr 2024 - 10min - 2896 - Depardieu : garde à vue - Vos questions sms
C dans l'air du 29 avril 2024 - Depardieu : garde à vue C’est une nouvelle étape dans l’affaire Gérard Depardieu : après de nombreux témoignages de femmes dénonçant ses comportements, l'acteur a été placé en garde à vue ce lundi 29 avril à Paris. Il est entendu après les plaintes de deux femmes qui l'accusent d'agressions sexuelles pendant deux tournages distincts. La première plainte émane d’une assistante âgée de 24 ans au moment des faits, en 2014, lors du tournage du "Magicien et les Siamois" de Jean-Pierre Mocky. Elle a déposé plainte en janvier dernier pour "agression sexuelle sur une personne vulnérable par personne abusant de l'autorité de sa fonction". La seconde plainte, qui a été déposée en février dernier pour "agression sexuelle", "harcèlement sexuel" et "outrages sexistes", est celle d’une décoratrice de cinéma âgée de 53 ans qui travaillait sur le film "Volets verts" de Jean Becker en 2021. D'après son récit fait à Mediapart, le comédien l’aurait attrapée un jour dans un couloir, bloqué entre ses jambes et lui aurait "pétri la taille, le ventre, en remontant jusqu'à ses seins". Lors de ce tournage, "du matin au soir, on avait le droit à ses salaceries", avait témoigné l'actrice Anouk Grinberg, dans un entretien à l'AFP. "Ce que les gens ont vu dans "Complément d'enquête", c'est à peu près soft par rapport à ce que moi j'ai vu sur Les Volets verts, et je ne suis pas la seule, on l'a tous vu, on l'a tous entendu (…) Quand des producteurs de film engagent Depardieu sur un film, ils savent qu'ils engagent un agresseur", avait-elle accusé. A 75 ans, Gérard Depardieu, icône du cinéma français, est visé par de nombreuses accusations de violences sexuelles. Il a été mis en examen en décembre 2020 pour "viols" et "agressions sexuelles" après une plainte de la comédienne Charlotte Arnould. La plainte de la comédienne Hélène Darras, qui l’accusait de l'avoir agressée sexuellement lors d'un tournage de film en 2007, a été classée fin décembre pour prescription. En décembre 2023, la journaliste et écrivaine espagnole Ruth Baza a aussi déposé plainte en Espagne contre le comédien pour "viol". Des faits remontant à 1995, à Paris. Gérard Depardieu conteste les faits. En octobre dernier, l’acteur se défendait dans une lettre ouverte publiée dans les colonnes du Figaro. "Je ne suis ni un violeur, ni un prédateur (…) Au tribunal médiatique, au lynchage qui m’a été réservé, je n’ai que ma parole à opposer" a-t-il écrit. Indignée par les méthodes de défense de l’acteur des "Valseuses", l’actrice Anouk Grinbert avait appelé à soutenir Charlotte Arnould et avait dénoncé le silence "assourdissant" du milieu du cinéma français, engagé dans une deuxième vague MeToo depuis les témoignages de Judith Godrèche, Isild Le Besco, Juliette Binoche ou encore Anna Mouglalis. Cette dernière a également témoigné des agissements lors d’un tournage de Gérard Miller, accusé par plusieurs femmes d’agressions sexuelles et viols sous hypnose. Une vague MeToo qui depuis 2017 se poursuit également dans toute la société. Avec Metoo Théâtre, Metoo inceste, MeToo sports,#balancetonyoutubeur, MeToo stand up, Metoo Médias, Metoo politique, MeToo armées, Metoo Garçons, Metoo hôpital, Metoo Santé… Mais alors que les violences sexuelles et sexistes sont de plus en plus dénoncées, l'annulation de la condamnation d'Harvey Weinstein par la cour d’appel de New York la semaine dernière, soulève de nombreuses questions sur l'efficacité des systèmes judiciaires à rendre justice aux victimes de violences sexuelles. Et la France n’est pas épargnée. Car si depuis #MeToo, les dépôts de plaintes ont explosé, les condamnations stagnent et les classements sans suite augmentent pour atteindre 94 % en 2022. Alors pourquoi Gérard Depardieu a-t-il été placé en garde à vue ? Que sait-on de l’affaire Gérard Miller ? Pourquoi la justice française peine-t-elle à traiter les dossiers de violences sexuelles ? LES EXPERTS : - RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter - Le Monde - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - LAURE HEINICH - avocate pénaliste - ALICE AUGUSTIN - Grand reporter - ELLE
Mon, 29 Apr 2024 - 04min - 2895 - Depardieu : garde à vue - L'intégrale
C dans l'air du 29 avril 2024 - Depardieu : garde à vue C’est une nouvelle étape dans l’affaire Gérard Depardieu : après de nombreux témoignages de femmes dénonçant ses comportements, l'acteur a été placé en garde à vue ce lundi 29 avril à Paris. Il est entendu après les plaintes de deux femmes qui l'accusent d'agressions sexuelles pendant deux tournages distincts. La première plainte émane d’une assistante âgée de 24 ans au moment des faits, en 2014, lors du tournage du "Magicien et les Siamois" de Jean-Pierre Mocky. Elle a déposé plainte en janvier dernier pour "agression sexuelle sur une personne vulnérable par personne abusant de l'autorité de sa fonction". La seconde plainte, qui a été déposée en février dernier pour "agression sexuelle", "harcèlement sexuel" et "outrages sexistes", est celle d’une décoratrice de cinéma âgée de 53 ans qui travaillait sur le film "Volets verts" de Jean Becker en 2021. D'après son récit fait à Mediapart, le comédien l’aurait attrapée un jour dans un couloir, bloqué entre ses jambes et lui aurait "pétri la taille, le ventre, en remontant jusqu'à ses seins". Lors de ce tournage, "du matin au soir, on avait le droit à ses salaceries", avait témoigné l'actrice Anouk Grinberg, dans un entretien à l'AFP. "Ce que les gens ont vu dans "Complément d'enquête", c'est à peu près soft par rapport à ce que moi j'ai vu sur Les Volets verts, et je ne suis pas la seule, on l'a tous vu, on l'a tous entendu (…) Quand des producteurs de film engagent Depardieu sur un film, ils savent qu'ils engagent un agresseur", avait-elle accusé. A 75 ans, Gérard Depardieu, icône du cinéma français, est visé par de nombreuses accusations de violences sexuelles. Il a été mis en examen en décembre 2020 pour "viols" et "agressions sexuelles" après une plainte de la comédienne Charlotte Arnould. La plainte de la comédienne Hélène Darras, qui l’accusait de l'avoir agressée sexuellement lors d'un tournage de film en 2007, a été classée fin décembre pour prescription. En décembre 2023, la journaliste et écrivaine espagnole Ruth Baza a aussi déposé plainte en Espagne contre le comédien pour "viol". Des faits remontant à 1995, à Paris. Gérard Depardieu conteste les faits. En octobre dernier, l’acteur se défendait dans une lettre ouverte publiée dans les colonnes du Figaro. "Je ne suis ni un violeur, ni un prédateur (…) Au tribunal médiatique, au lynchage qui m’a été réservé, je n’ai que ma parole à opposer" a-t-il écrit. Indignée par les méthodes de défense de l’acteur des "Valseuses", l’actrice Anouk Grinbert avait appelé à soutenir Charlotte Arnould et avait dénoncé le silence "assourdissant" du milieu du cinéma français, engagé dans une deuxième vague MeToo depuis les témoignages de Judith Godrèche, Isild Le Besco, Juliette Binoche ou encore Anna Mouglalis. Cette dernière a également témoigné des agissements lors d’un tournage de Gérard Miller, accusé par plusieurs femmes d’agressions sexuelles et viols sous hypnose. Une vague MeToo qui depuis 2017 se poursuit également dans toute la société. Avec Metoo Théâtre, Metoo inceste, MeToo sports,#balancetonyoutubeur, MeToo stand up, Metoo Médias, Metoo politique, MeToo armées, Metoo Garçons, Metoo hôpital, Metoo Santé… Mais alors que les violences sexuelles et sexistes sont de plus en plus dénoncées, l'annulation de la condamnation d'Harvey Weinstein par la cour d’appel de New York la semaine dernière, soulève de nombreuses questions sur l'efficacité des systèmes judiciaires à rendre justice aux victimes de violences sexuelles. Et la France n’est pas épargnée. Car si depuis #MeToo, les dépôts de plaintes ont explosé, les condamnations stagnent et les classements sans suite augmentent pour atteindre 94 % en 2022. Alors pourquoi Gérard Depardieu a-t-il été placé en garde à vue ? Que sait-on de l’affaire Gérard Miller ? Pourquoi la justice française peine-t-elle à traiter les dossiers de violences sexuelles ? LES EXPERTS : - RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter - Le Monde - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - LAURE HEINICH - avocate pénaliste - ALICE AUGUSTIN - Grand reporter - ELLE
Mon, 29 Apr 2024 - 1h 04min - 2894 - Grèves : face aux menaces... le retour du quoi qu'il en coûte ? - Vos questions sms
C dans l'air du 27 avril 2024 - Grèves : face aux menaces... le retour du quoi qu'il en coûte ? LES EXPERTS : - Philippe DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement" - Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - Béatrice MATHIEU - Grand reporter – L'Express - Thomas PORCHER - Économiste - Membre des "Économistes Atterrés"
Sat, 27 Apr 2024 - 04min - 2893 - Grèves : face aux menaces... le retour du quoi qu'il en coûte ? - L'intégrale
C dans l'air du 27 avril 2024 - Grèves : face aux menaces... le retour du quoi qu'il en coûte ? Bercy peut souffler un grand coup. L'agence de notation Moody's a annoncé hier qu'elle ne dégradait pas la note souveraine française, "Aa2". Elle juge la perspective stable, et le risque de défaut très faible malgré la récente dégradation des finances publiques du pays. Pour l'exécutif, c'est le soulagement, d'autant que les élections européennes approchent à grand pas : "Cette décision doit nous inviter à redoubler de détermination pour rétablir nos finances publiques et tenir l’objectif fixé par le président de la république : être sous les 3% de déficit en 2027", a réagi le ministre de l'économie Bruno Le Maire. Pourtant ce résultat est inattendu : avec 5,5 % de déficit public en 2023 contre 4,9 espéré, l'économie française va mal. La France affiche même le troisième plus fort ratio de dette (110,6% du PIB) de l'UE après la Grèce et l'Italie. Et le déficit pourrait bien se creuser. À trois mois de l'ouverture des JO de Paris, médecins, policiers et gendarmes, ou encore conducteurs de la RATP, ont obtenu des primes. Le gouvernement a cédé à la pression des syndicats qui avaient déposé des préavis de grève pour la période des Jeux. Alors que Bercy tremble à chaque nouvelle notation, au Portugal, la sérénité est de mise. Le pays collectionne les A depuis quelques années chez Moody's, Fitch et tout récemment Standard & Poor's. Huit ans après l'intervention de la Troïka pour sauver le Portugal de la faillite, et un plan de sauvetage de 78 milliards d'euros, le pays n'a plus le même visage. Le taux de chômage est de 6,5%, la croissance de 2,3% sur l'année 2023 tandis que la dette publique a énormément diminué à 98,7% du PIB. Le pays profite énormément de son attractivité touristique, qui rapporte environ 15% du PIB. En 2023, le Portugal a accueilli 30 millions de touristes pour 25 milliards d'euros de recettes. Un tourisme effréné qui n'est pas sans conséquence sur le quotidien des Portugais. Ces dernières années, le prix des logements a explosé, et les habitants ont de plus en plus de mal à se loger. Le miracle économique portugais a donc sa part d'ombre. En France, certaines catégories de la population sont plus touchées que d'autres par la crise économique. C'est le cas des mères célibataires, mises en difficulté par l’inflation et l’absence de politique d’aide spécifique. Selon Libération, elles représentent 20% des dossiers de surendettement traités à la Banque de France en 2023 alors qu'elles ne représentent que 10% des ménages. Et quand elles sont payées au smic, elles sont deux fois plus exposées à la pauvreté monétaire que les autres salariés avec la même rémunération. Début avril, une proposition de loi transpartisane a été déposée à l'Assemblée nationale pour établir de nouveaux droits spécifiques pour les parents isolés et "lutter contre la précarité des familles monoparentales. Certaines de ses mesures devraient être examinées en mai. Les Jeux olympiques vont-ils aggraver la situation économiques de la France ? Doit-on redouter des grèves pendant la compétition ? Comment le Portugal a-t-il réussi à assainir ses finances publiques depuis la crise de 2011 ? Et pourquoi les mères célibataires subissent elles davantage la crise que les autres catégories de la population française ? LES EXPERTS : - Philippe DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement" - Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - Béatrice MATHIEU - Grand reporter – L'Express - Thomas PORCHER - Économiste - Membre des "Économistes Atterrés" DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 27 Apr 2024 - 1h 08min - 2892 - Antoine Flahault - Prévention: Le secret de la longévité
C dans l'air l'invité du 26 avril 2024 - Antoine Flahault, épidémiologiste, professeur de santé publique, auteur de "Prévenez-moi !", publié aux éditions Robert Laffont. Sa parole durant l'épidémie de Covid était bienvenue, scientifique et posée. Le professeur Antoine Flahault expose dans un essai original, écrit sous forme de roman, les bienfaits d'une politique de santé qui serait davantage fondée sur la prévention des maladies. Dans cet ouvrage, il passe en revue les principales stratégies en matière de santé, et livre quelques pistes. Pour l'épidémiologiste, l'enjeu n'est pas seulement de vivre plus longtemps mais de rester plus longtemps en bonne santé.
Sat, 27 Apr 2024 - 10min - 2891 - Couvre-feux, internats: Comment rétablir l'autorité
C dans l'air du 26 avril 2024 - Couvre-feux, internats: Comment rétablir l'autorité LES EXPERTS : - Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche - Étienne GIRARD - Rédacteur en chef du service Société - L’Express - Marie-Estelle PECH - Rédactrice en chef – Marianne, journaliste éducation et société - Driss AÏT YOUSSEF - Docteur en droit public - Spécialiste des questions de sécurité globale
Fri, 26 Apr 2024 - 05min - 2890 - Couvre-feux, internats: Comment rétablir l'autorité - L'intégrale
C dans l'air du 26 avril 2024 - Couvre-feux, internats: Comment rétablir l'autorité Un couvre-feu pour les mineurs ? Le ministre de l’Intérieur a apporté hier un soutien appuyé aux maires qui, comme à Béziers ou Nice, ont décidé d’un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans. Une mesure qu’il l’a lui-même mis en pratique entre 20 heures et 5 heures à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe. "Il n’est pas normal que des enfants, des adolescents, des mineurs soient dans la rue à minuit, une heure, deux heures du matin. Ils doivent être chez eux, ils doivent dormir, ils doivent aller le lendemain à l’école", a expliqué Gérald Darmanin, jeudi soir, sur le plateau du journal de France 3 Occitanie. "Je suis favorable au couvre-feu qui touche les mineurs. Les mineurs, ça doit être chez eux, chez leurs parents. Et les maires qui ont la compétence pour prendre des arrêtés, en effet, comme l’État, pour empêcher ces mineurs d’être dehors, notamment les moins de 13 ans […], je les soutiens. Je les soutiens et les préfets de la République les soutiendront", a-t-il poursuivi. Ces déclarations s’inscrivent dans un contexte où la France a connu ces dernières semaines une succession de faits divers sinistres impliquant des auteurs ou des victimes très jeunes. Il y a eu le passage à tabac mortel infligé à Philippe, 22 ans, à Grande-Synthe par des agresseurs présumés de 14 et 15 ans, celui de Shemseddine, 15 ans, à Viry-Châtillon, l’agression de Samara, 13 ans, devant son collège, à Montpellier, et le meurtre d’un jeune de 15 ans, tué d’un coup de couteau à Romans-sur-Isère. Un déferlement de violences qui a provoqué l’émoi et de nombreuses réactions dans le monde politique jusqu’au sommet de l’Etat. A la demande du président de la République, le Premier ministre a lancé une grande concertation sur le sujet de la violence des mineurs sur le modèle du Grenelle des violences faites aux femmes, avec l’idée de présenter un projet de loi avant l’été. Parallèlement Gabriel Attal a prôné un "sursaut d’autorité" auprès d’une partie de la jeunesse et fait de nombreuses annonces : sanctions sur le dossier scolaire des élèves "fauteurs de troubles", aides aux parents et aux familles monoparentales, accueil dans les collèges de 8 h à 18 h pour éviter que les élèves ne trainent dans les rues ou encore internats pour éloigner les jeunes des "mauvaises fréquentations". Dans la foulée, le chef du gouvernement était lundi au lycée du Parc impérial, à Nice, afin de visiter un internat d’expérimentation où des jeunes en difficulté sont accueillis pendant les vacances scolaires. Cela concerne des "élèves décrocheurs" et des "primo-délinquants" a expliqué le Premier ministre. Si cette expérimentation de 15 jours porte ses fruits, le dispositif pourrait être généralisé à l’avenir sur tout le territoire. L’exécutif veut également mieux réguler les écrans et notamment les réseaux sociaux qui sont "un accélérateur de haine" et un "catalyseur de violence" selon le chef du gouvernement. Pour cela, le président Emmanuel Macron a demandé à une commission de se réunir pour faire des propositions en ce sens. Celle-ci rendra ses conclusions d’ici la fin du mois. Gabriel Attal a indiqué que l'exécutif "n'exclut aucune piste". Le Premier ministre s’est également dit prêt à ouvrir le débat sur des "atténuations à l'excuse de minorité", principe qui fait qu'un mineur est sanctionné moins sévèrement qu'un majeur. Autant d’annonces qui ont fait vivement réagir et n’ont pas convaincu l’opposition, les associations, les professionnels de l’éducation mais aussi de la justice (avocats et magistrats). Alors que prévoit le plan du gouvernement ? Quelles solutions pour lutter contre la violence des mineurs ? Comment sont-ils jugés aujourd’hui ? Pourquoi les écrans sont-ils pointés du doigt ? Comment mieux les réguler ? LES EXPERTS : - Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche - Étienne GIRARD - Rédacteur en chef du service Société - L’Express - Marie-Estelle PECH - Rédactrice en chef – Marianne, journaliste éducation et société - Driss AÏT YOUSSEF - Docteur en droit public - Spécialiste des questions de sécurité globale
Fri, 26 Apr 2024 - 1h 03min - 2889 - François Molins - Terrorisme: un magistrat en première ligne
C dans l'air l'invité du 25 avril 2024 - François Molins, l’ex-procureur publie ses mémoires "Au nom du peuple français", aux éditions Flammarion. L’occasion de plonger dans les "méandres" de la justice, et revenir sur des moments forts de sa carrière. Le magistrat le plus connu de France rembobine sa carrière et offre une plongée dans le monde judiciaire. Figure majeure de la lutte contre le terrorisme pendant les attentats qui ont frappé la France ces dernières années, en particulier entre 2012 et 2018, François Molins livre un récit intime et captivant. Une immersion "au cœur de l’institution judiciaire à laquelle il s’est dédié quarante-six ans durant, avec toujours la même boussole : l’indignation face à l’injustice". Le livre évoque aussi plusieurs procès dans de grandes affaires politico-financières, dont "Bygmalion, Cahuzac, Dupond-Moretti", auquel le magistrat a contribué en incarnant "un inflexible contre-pouvoir". Le haut magistrat avait quitté ses fonctions en juin 2023, partant à la retraite après "quarante-six ans et demi au service" de la justice. Il avait terminé sa brillante carrière à la Cour de cassation, où il officiait en tant que procureur général depuis 2018. Celui-ci avait marqué les esprits avec sa liberté de ton.
Fri, 26 Apr 2024 - 11min - 2888 - Russie, Chine... qui veut torpiller les européennes ? - Vos questions sms
C dans l'air du 25 avril 2024 - Russie, Chine... qui veut torpiller les européennes ? LES EXPERTS : - JEAN-DOMINIQUE GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman - JADE GRANDIN DE L’EPREVIER - Correspondante permanente à Bruxelles – L’opinion - ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro - GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique de France Télévision
Thu, 25 Apr 2024 - 06min - 2887 - Russie, Chine... qui veut torpiller les européennes ? - L'intégrale
C dans l'air du 25 avril 2024 - Russie, Chine... qui veut torpiller les européennes ? A l’approche des élections européennes de juin, les cas d’ingérence étrangère présumée s’accumulent. Lundi, une nouvelle affaire impliquant l’assistant du député européen allemand Maximilian Krah, figure du parti d’extrême droite allemand AfD, a secoué la dernière session plénière du Parlement. L’homme, Jian G., a été arrêté à Dresde, dans l’Est de l’Allemagne, et son domicile a été perquisitionné. Il est accusé d’avoir espionné des opposants chinois en Allemagne et d’avoir partagé des informations sur le Parlement européen avec un service de renseignement chinois, a expliqué le parquet dans un communiqué. Le mois dernier, les autorités tchèques et belges ont découvert ce qu’elles considèrent comme un réseau de propagande russe qui compte plusieurs députés européens parmi ses bénéficiaires financiers dont de nombreuses figures de l’extrême droite. Parmi elles, figurerait la tête de liste de l’AfD aux élections européennes Maximilian Krah. Le groupe des Verts au Parlement européen a demandé une enquête rapide sur les ingérences étrangères au sein de l'institution. "Avec un "Chinagate" qui s'ajoute à un "Russiagate", le Parlement européen doit accélérer son enquête", a indiqué le groupe, réclamant que des résultats préliminaires soient publiés avant les élections européennes qui auront lieu du 6 au 9 juin. Des ingérences étrangères qui sont prises très au sérieux en Europe et notamment en France. Cyberattaques, corruption, fausses informations... Le pays est particulièrement ciblé par la Russie et la Chine. Ces dernières semaines, il y a par exemple eu un faux site de recrutement de l'armée usurpe l'identité de l'armée française pour demander aux Français de s'engager en Ukraine, ou encore une vidéo faussement attribuée à la radio RFI, évoquant une épidémie de tuberculose à cause de soldats ukrainiens dans des hôpitaux français. Dernièrement, c'est le candidat du PS Raphaël Glucksmann qui a été victime d'une intox relayée par des comptes liées à la Chine. Autant de fake news susceptibles de perturber les élections à laquelle l’exécutif entend s’attaquer. Le ministre chargé de l'Europe Jean-Noël Barrot a ainsi présenté ce mercredi son dispositif pour lutter contre la désinformation. Le gouvernement veut que les réseaux sociaux "déviralisent", c'est-à-dire restreignent la diffusion, voire suppriment rapidement des contenus faux concernant la campagne, notamment lors de la période de réserve, très sensible qui commence le vendredi soir à minuit, qui précédera le vote. "Nous devons augmenter notre capacité à lutter contre les ingérences et la propagande, en particulier en ces temps électoraux" a déclaré ce jeudi le chef de l’Etat dans un discours sur l’UE prononcé à la Sorbonne. À six semaines des élections européennes, le président de la République a défendu une Europe qu'il veut "plus souveraine et plus puissante". Pour cela, Emmanuel Macron entend bien "influer sur l'agenda" de la prochaine Commission européenne à l'issue des élections de juin et propose de bâtir une "défense européenne crédible", de "construire l’Europe de l’atome" et d’inscrire dans les traités "la préférence européenne" dans "la défense et le spatial". Et, alors que la campagne de la candidate du camp présidentiel, Valérie Hayer, patine, loin derrière la liste du RN menée par Jordan Bardella, le chef de l’Etat a affirmé : "L’Europe n’est pas un guichet dans lequel on accepte en quelque sorte de choisir les principes, ajoutant d’un ton grave : "Notre Europe aujourd’hui est mortelle. Elle peut mourir et cela dépend uniquement de nos choix". LES EXPERTS : - JEAN-DOMINIQUE GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman - JADE GRANDIN DE L’EPREVIER - Correspondante permanente à Bruxelles – L’opinion - ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro - GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique de France Télévision
Thu, 25 Apr 2024 - 1h 03min - 2886 - Christophe Beaugrand - 2 papas: la haine se réveille.
C dans l'air l'invité du 24 avril 2024 - Christophe Beaugrand, auteur de "Fils à papa(s)", journaliste à TF1 et LCI. Après la naissance des jumeaux du styliste français Simon Porte Jacquemus et de son époux, Marion Maréchal a publié un tweet demandant "où est la maman ?". Un commentaire qui n’a pas tardé à faire réagir la classe politique. Des propos qui ont déclenché un flot de réactions… Christophe Beaugrand, dans "Fils à papa(s)", paru en 2021, décrit en détail comment son mari et lui sont devenus parents d’un petit garçon en ayant recours à la gestation pour autrui aux Etats-Unis.
Thu, 25 Apr 2024 - 11min - 2885 - SNCF, aéroports : le jackpot des grèves ? - Vos questions sms
C dans l'air du 24 avril 2024 - SNCF, aéroports : le jackpot des grèves ? LES EXPERTS : - Dominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction- Les Echos - Martial YOU - Rédacteur en chef du service Économie-Social - RTL - Gilles DANSART - Journaliste spécialiste des transports et des questions de mobilité, rédacteur en chef du site Mobilettre - Nathalie SAINT-CRICQ -Éditorialiste politique - France Télévisions, autrice de L’Ombre d’un traître
Wed, 24 Apr 2024 - 05min - 2884 - SNCF, aéroport : le jackpot des grèves ? - L'intégrale
C dans l'air du 24 avril 2024 - SNCF, aéroport : le jackpot des grèves ? Opération détricotage. Après de longs mois de crise, le groupe Casino, passé fin mars sous le contrôle du triumvirat emmené par l'homme d'affaires tchèque Daniel Kretinsky, a annoncé la suppression de 1300 postes dans l’Hexagone. Un coup dur pour les syndicats et les salariés de la plus ancienne enseigne française, née à Saint-Etienne en 1898 mais qui depuis plusieurs années est dans le rouge. Endetté à hauteur de 6 milliards d’euros, le groupe a dû céder près de 300 magasins à la concurrence. Il cherche encore des repreneurs pour une vingtaine d’hypermarchés et supermarchés, et s’il n’y parvient pas d’ici septembre, près de 2000 emplois supplémentaires pourraient être supprimés. "C'est une hécatombe sociale qui est en train de s'organiser" et "on est impuissant" face à cela, a réagi ce mercredi Jean Pastor, porte-parole de l'intersyndicale et délégué CGT du groupe Casino. Autre géant français et même inquiétude chez les salariés, cette fois chez Sanofi. Le groupe pharmaceutique vient d’annoncer la suppression de 1 200 postes dans le monde, dont 330 en France dans le département de la recherche et du développement car il entend concentrer ses efforts de recherche dans l’immunologie et "arrêter certains projets de recherche en oncologie". "Une forme de révolte s’organise en intersyndicale", a indiqué lundi le coordinateur CFDT au sein de Sanofi. "On n’acceptera aucun départ contraint", a-t-il avertit. Les syndicats rappellent qu’il s’agit du quatrième plan de sauvegarde de l’emploi du groupe en dix et que les effectifs en recherche et développement ont diminué de moitié dans le pays sur la même période, passant de 6 000 à 3 000. Ces annonces surviennent sur fond de croissance en berne, de hausse du chômage, de craintes sur le déficit public et de coup de rabot sur les dépenses de l'Etat. Prenant acte de l’échec des négociations sur le Pacte de la vie au travail, le gouvernement a indiqué ces derniers jours vouloir passer par un "décret de carence" pour instaurer de nouvelles règles d’indemnisation encore moins favorables aux chômeurs dès le 1er juillet. Pour rappel, depuis février 2023, les durées d'indemnisation ont été réduites de 25 % pour les nouveaux allocataires. Cette réforme avait fait suite à une autre, lancée en 2019 et pleinement entrée en vigueur fin 2021, qui avait déjà durci les conditions d'indemnisation des demandeurs d'emploi, notamment ceux qui alternent périodes de travail et d'inactivité. Les syndicats avaient appelé mi-mars le gouvernement à renoncer à une nouvelle réforme, estimant qu'il fallait "cesser la stigmatisation populiste des chômeurs". Actuellement, 2,6 millions de chômeurs sont indemnisés, sur 6,1 demandeurs d'emploi toutes catégories confondues, selon France Travail, l'organisme qui a succédé à Pôle emploi en janvier. Parallèlement, un autre accord conclu entre la direction de la SNCF et les syndicats sur les fins de carrière dans l’entreprise suscite de nombreuses réactions dans la classe politique. A droite, les Républicains dénoncent un accord qui "détricote consciencieusement les acquis de la réforme des retraites". Finalement, explique David Lisnard, "le texte reculant l’âge légal de départ à 64 ans, censé rétablir les comptes, voit ses effets annulés à la SNCF". "Au moment où l’on demande de faire des efforts d’assainissement des comptes publics, cet accord enfonce un peu plus la SNCF, et in fine les contribuables et usagers du train, dans le déficit de la dette", affirme le maire de Cannes David Lisnard. Alors que contient l’accord signé à la SNCF sur les fins de carrière ? Que se passe-t-il chez Casino et Sanofi ? Plus largement, pourquoi les plans sociaux sont-ils repartis de l’avant en France ? Quelle est la situation sur le front de l’emploi ? Pourquoi le gouvernement veut-il mener une nouvelle réforme de l’assurance chômage ? Enfin en quoi consiste le plan de simplification administrative voulu par l’exécutif ? LES EXPERTS : - Dominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction- Les Echos - Martial YOU - Rédacteur en chef du service Économie-Social - RTL - Gilles DANSART - Journaliste spécialiste des transports et des questions de mobilité, rédacteur en chef du site Mobilettre - Nathalie SAINT-CRICQ -Éditorialiste politique - France Télévisions, autrice de L’Ombre d’un traître DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 24 Apr 2024 - 1h 03min - 2883 - Françoise Vimeux - Chine, Dubaï: les pluies diluviennes...et des questions
C dans l'air l'invitée du 23 avril 2024 - Françoise Vimeux, climatologue, directrice de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) Depuis jeudi, des pluies torrentielles frappent la province du Guangdong, la plus peuplée de Chine et emblématique de la puissance industrielle chinoise. Les intempéries ont fait au moins quatre morts et entraîné des dizaines de milliers d'évacuation. La température moyenne annuelle près de la surface en Asie l’année dernière était la deuxième plus élevée jamais enregistrée, selon un rapport de l’ONU. Les inondations et tempêtes ont fait le plus de victimes et de pertes économiques. L’équivalent de deux années de précipitations est tombé en 24 heures ce mardi à Dubaï, inondant les rues, les centres commerciaux et l’aéroport. Des régions du Qatar sont également touchées. Depuis quelques jours, on assiste à plusieurs phénomènes météorologiques spectaculaires, accentués par le réchauffement climatique... Alors que se passe-t-il ? comment l’expliquer ? Françoise Vimeux, climatologue, reviendra sur ces phénomènes extrêmes.
Wed, 24 Apr 2024 - 10min - 2882 - Mélenchon/ Glucksmann : la bataille des gauches - Vos questions sms
C dans l'air du 23 avril 2024 - Mélenchon/ Glucksmann : la bataille des gauches LES EXPERTS : - Nathalie SCHUCK - Grand reporter - Le Point - Nathalie MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra - Mathieu SOUQUIERE - consultant, expert associé auprès de la Fondation Jean Jaurès - Brice TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
Tue, 23 Apr 2024 - 05min - 2881 - Mélenchon/ Glucksmann : la bataille des gauches - L'intégrale
C dans l'air du 23 avril 2024 - Mélenchon/ Glucksmann : la bataille des gauches La cheffe de file des députés de la France insoumise, Mathilde Panot, a annoncé, ce mardi 23 avril, être convoquée par la police dans le cadre d’une enquête pour apologie du terrorisme ouverte à la suite d’un communiqué de son groupe parlementaire publié le 7 octobre 2023, jour de l’attaque menée par le Hamas contre Israël. « C’est la première fois dans toute l’histoire de la Ve République qu’une présidente d’un groupe d’opposition à l’Assemblée nationale est convoquée pour un motif aussi grave", a réagi l’élue dans un communiqué. Cette nouvelle intervient quatre jours après que la candidate aux élections européennes Rima Hassan, septième sur la liste insoumise de Manon Aubry, a également annoncé sa convocation par la police judiciaire pour "apologie du terrorisme". La France insoumise dénonce une instrumentalisation de la justice, assurant qu’on lui fait payer son soutien aux Palestiniens et son utilisation du terme "génocide" pour qualifier la situation à Gaza. La semaine dernière, deux conférences de Jean-Luc Mélenchon sur la situation au Proche-Orient ont été annulées à Lille, d’abord à l’université puis dans une salle privée. "Un abus de pouvoir de république bananière", avait fustigé Jean-Luc Mélenchon. Le chef de file de La France insoumise avait également accusé le président de l’université de Lille de s’être "aplati", de s’être "couché", comme "les lâches de la police française", qui organisèrent la rafle du Vel d’Hiv en 1942 ou le criminel de guerre nazi "Adolf Eichmann qui disait n’avoir fait qu’obéir à la loi de son pays". Une nouvelle sortie qui a provoqué un tollé dans la classe politique et fait grincer des dents à gauche "C’est indéfendable, ce qu’a dit Jean-Luc Mélenchon, indéfendable", a affirmé lundi le patron des communistes Fabien Roussel, dénonçant des "propos excessifs qui discréditent tout le reste". "Aucun d’entre nous n’a la moindre tentation d’apologie du terrorisme", a de son côté affirmé hier depuis Sciences-po Jean-Luc Mélenchon. "Il paraît qu’il y a toute une liste de gens qui seraient poursuivis pour apologie du terrorisme. Voilà maintenant une incrimination qui n’a pas le début du commencement de la moindre démonstration", a assuré l’ancien candidat à l’élection présidentielle. En première ligne dans la campagne des européennes, Jean-Luc Mélenchon multiplie depuis des semaines les conférences dans les universités pour mobiliser la jeunesse étudiante, les déclarations polémiques et assume complètement l'isolement dont il fait l'objet sur la scène politique, souhaitant incarner un vote résolument "antisystème". Anti-Macron en premier lieu, mais aussi un vote de rupture avec le reste de la gauche, des écologistes à Raphaël Glucksmann devenu sa cible préférée. Mais cette stratégie n'est pour l'heure pas efficace dans les enquêtes d’opinion. Ainsi la cote de popularité de Jean-Luc Mélenchon s’est effondrée. Selon le quotidien Libération, il est nettement devancé dans un sondage par le député insoumis François Ruffin pour porter les couleurs de la gauche en 2027 et la liste menée par Manon Aubry pour les élections européennes ne récolte que 6 % des intentions de vote, loin derrière celle de Raphaël Glucksmann en pleine dynamique. La liste PS-Place Publique qu’il mène est en effet désormais créditée de plus 13 % des intentions de vote. De quoi donner des ailes au candidat de la gauche sociale-démocrate qui entend maintenant perturber le duel Bardella-Hayer. LES EXPERTS : - Nathalie SCHUCK - Grand reporter - Le Point - Nathalie MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra - Mathieu SOUQUIERE - consultant, expert associé auprès de la Fondation Jean Jaurès - Brice TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
Tue, 23 Apr 2024 - 1h 04min - 2880 - Sophie Coisne - Héritage et succession: comment réduire les frais?
C dans l'air l'invitée du 22 avril 2024 - Sophie Coisne, rédactrice en chef adjointe de 60 millions de consommateurs. Préparer sa succession, transmettre son patrimoine, protéger ses proches, s'organiser après le décès. Le nouveau hors-série de "60 Millions de consommateurs / Héritage et successions" vient de sortir. Testament, réserve héréditaire, quotité disponible, taxes… La succession d’un parent ou d’un proche est souvent un casse-tête administratif dans un moment de profond désarroi psychologique. Notre invitée dressera un état des lieux du système, parfois opaque, de la succession en France.
Tue, 23 Apr 2024 - 10min - 2879 - Ukraine : l’aide américaine change-t-elle la donne ? - Vos questions sms
C dans l'air du 22 avril 2024 - Ukraine : l’aide américaine change-t-elle la donne ? LES EXPERTS : - GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse - ANNE NIVAT - Reporter de guerre - Spécialiste de la Russie, auteure de La haine et le déni - NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Guillaume LAGANE - Maître de conférences à Sciences Po, spécialiste des questions de défense et de relations internationales
Mon, 22 Apr 2024 - 05min - 2878 - Ukraine : l’aide américaine change-t-elle la donne ? - L'intégrale
C dans l'air du 22 avril 2024 - Ukraine : l’aide américaine change-t-elle la donne ? Après de très longues et laborieuses tractations à Washington, la Chambre des représentants a adopté samedi un nouveau plan d'aide à l'Ukraine de 61 milliards de dollars (57 milliards d'euros). Cela "empêchera la guerre de se propager" et "sauvera des milliers et des milliers de vies", a très vite réagi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Cette aide américaine, bloquée pendant des mois par les élus républicains, est très attendue par Kiev alors que sur le front, l’armée ukrainienne traverse une période difficile, confrontée à une pénurie de nouvelles recrues et de munitions. Ces derniers jours, le patron des services de renseignement américain avait même alerté sur le "risque très réel que les Ukrainiens perdent sur le champ de bataille d’ici la fin de 2024" si aucune aide n’était adoptée. Finalement, le blocage a été levé par une partie des Républicains, qui ont changé d’avis pour ne pas se retrouver, "du mauvais côté de l’histoire", à savoir celui qui aurait donné la victoire à Vladimir Poutine. Parallèlement, les pays membres de l’Otan ont accepté vendredi de fournir davantage de systèmes de défense antiaérienne à Kiev, alors que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a exhorté les Occidentaux à fournir plus d’armes à son pays. "Nous ne pouvons plus attendre", a-t-il martelé. Mais cette aide suffira-t-elle à changer le cours de la guerre ? Les dirigeants de l'UE ont largement salué l'approbation américaine de cette enveloppe financière à l'Ukraine. "Cela envoie un message clair au Kremlin", a réagi le président du Conseil européen Charles Michel sur X. Cela représente "un tournant décisif", a également estimé le chef de la diplomatie italienne, Antonio Tajani. Mais le Premier ministre polonais Donald Tusk s'est montré plus circonspect. Ce fervent défenseur de l'allié et voisin ukrainien a remercié sur X les Etats-Unis, tout en soulignant le délai dans l'adoption de ce plan d'assistance. "Mieux vaut tard que trop tard. Et j'espère qu'il n'est pas trop tard pour l'Ukraine." Ce lundi, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne se rencontrent pour essayer eux aussi d'accroître les livraisons de systèmes de défense anti-aérienne à l'Ukraine. De son côté, Kiev alerte sur le risque d’une victoire stratégique de la Russie à Tchassir Iar, à l'ouest de Bakhmout occupé par les Russes et non loin de Kramatorsk, important nœud ferroviaire ukrainien pour alimenter le front, d'ici au 9 mai. Le chef du renseignement militaire ukrainien a également prévenu que la situation sur le front allait empirer ces prochaines semaines. L’armée russe "mène une opération complexe (…) Nous pensons qu’une situation plutôt difficile nous attend dans un futur proche. Mais il faut comprendre que ce ne sera pas catastrophique", a affirmé M. Boudanov. "L’Armageddon ne se produira pas, contrairement à ce que beaucoup disent en ce moment. Mais il y aura des problèmes à partir de la mi-mai". Alors quelle est la situation sur le front ukrainien ? Cette nouvelle aide américaine va-t-elle changer la donne ? Pourquoi l’élargissement de la mobilisation pose-t-il autant de problèmes en Ukraine ? Enfin en quoi consiste Steadfast Defender 24, l’exercice militaire le plus important depuis la guerre froide conduit actuellement par l’OTAN ? LES EXPERTS : - GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse - ANNE NIVAT - Reporter de guerre - Spécialiste de la Russie, auteure de La haine et le déni - NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Guillaume LAGANE - Maître de conférences à Sciences Po, spécialiste des questions de défense et de relations internationales DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 22 Apr 2024 - 1h 04min - 2877 - Émile, Ligonnès, Jubillar : des pistes...et des mystères - Vos questions sms
C dans l'air du 20 avril 2024 - Émile, Ligonnès, Jubillar : des pistes...et des mystères LES EXPERTS : - DAMIEN DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice - Le Parisien - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société - MARIE-LAURE PEZANT - Porte-parole de la Gendarmerie nationale - ONDINE MILLOT - Journaliste judiciaire indépendante, auteure de "Les Monstres n’existent pas"
Sat, 20 Apr 2024 - 03min - 2876 - Émile, Ligonnès, Jubillar : des pistes...et des mystères - L'intégrale
C dans l'air du 20 avril 2024 - Émile, Ligonnès, Jubillar : des pistes...et des mystères Ils fascinent le public. Les cold cases reviennent régulièrement à la une de l'actualité, à l'instar de la disparition de Delphine Jubillar. Jeudi, une centaine de gendarmes a été déployée à Cagnac-les-Mines (Tarn), à proximité de la maison de la mère de famille disparue en décembre 2020. Il y a quelques semaines, c'est l'affaire du petit Émile Soleil, lui aussi disparu sans laisser de traces en juillet dernier, qui a rebondi lorsqu'une randonneuse a retrouvé son crâne sur un chemin de randonnée dans le Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Un mois plus tôt, l'affaire Xavier Dupont de Ligonnès était relancée lorsque trois personnes indiquaient avoir croisé la route d’un homme, possédant des traits de ressemblance avec le père de famille, suspecté d’avoir assassiné ses quatre enfants et sa femme en avril 2011. En dehors des signalements à la gendarmerie, certains citoyens anonymes participent à la résolution de cold cases. Depuis 20 ans, les bénévoles de l’Association de la recherche et d’assistance des personnes disparues (ARPD) œuvre dans les disparitions, fugues et cas d'enlèvement parental. Passionnés par les enquêtes criminelles, ces anciens policiers, gendarmes ou simples citoyens, disent avoir résolu 164 affaires ces dernières années. Parmi elles, la disparition de Marie-Thérèse Bonfanti, à Pontcharra, dans l’Isère, en 1986. Parmi les affaires non élucidées, l'affaire Grégory est sans doute celle qui a le plus déchaîné les passions en France. Quarante ans après la mort du petit garçon dans les Vosges, le mystère demeure entier et continue de hanter les juges d'instruction qui se sont succédé sur l'affaire. Il y a tout juste un mois, Jean-Marie et Christine Villemin, qui se battent pour connaître la vérité sur la mort de leur fils, ont obtenu de la justice une nouvelle série d'expertises, notamment avec l'aide de l'intelligence artificielle. Les nouvelles technologies pourraient être précieuses pour les enquêteurs, mais elles ne sont rien sans l'obstination des juges d'instruction. Après les erreurs du juge Lambert, c’est un magistrat aguerri, Maurice Simon, qui reprend tout à zéro en 1987. Un dossier maudit dont héritera Claire Barbier sans parvenir à percer le mystère. Où en sont les investigations dans l’affaire du petit Emile ? Pourquoi les cold cases fascinent-ils autant les Français ? Quel poids ces affaires font-elles peser sur les épaules des juges d'instruction ? LES EXPERTS : - DAMIEN DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice - Le Parisien - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société - MARIE-LAURE PEZANT - Porte-parole de la Gendarmerie nationale - ONDINE MILLOT - Journaliste judiciaire indépendante, auteure de "Les Monstres n’existent pas"
Sat, 20 Apr 2024 - 1h 10min - 2875 - Patrice Duhamel - Macron-Attal: une si bonne entente?
C dans l'air l'invité du 19 avril 2024 - Patrice Duhamel, éditorialiste politique et ancien directeur général de France Télévisions, auteur de "Le Chat et le Renard" aux éditions de l’Observatoire. L’éditorialiste politique, qui raconte dans un livre les relations toujours complexes au sein des couples exécutifs, s’interroge sur le nouveau duo à la tête de l’État. Gabriel Attal avait promis, lors de sa première interview en tant que Premier ministre, "de l'action, de l'action, de l'action", "des résultats, des résultats, des résultats" et de l'"énergie". Cent jours plus tard, quel premier bilan les Français dressent-ils? Colère des agriculteurs, "cause de l'école", insécurité, déficit public... 46 % des Français estiment qu'il est encore trop tôt pour juger clairement l'action du plus jeune Premier ministre de la Ve République, d'après une nouvelle enquête " menée par l'institut Elabe pour BFMTV . Patrice Duhamel avec son livre "Le Chat et le Renard" reviendra sur les rapports entre les présidents de la République et leurs Premiers ministres.
Sat, 20 Apr 2024 - 10min - 2874 - Israël riposte, l’Ukraine appelle à l’aide - Vos questions sms
C dans l'air du 19 avril 2024 - Israël riposte, l’Ukraine appelle à l’aide LES EXPERTS : - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de "Ce qui nous attend". - ANNE NIVAT - Reporter de guerre, auteure de "La haine et le déni" - ISABELLE LASSERRE - Ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique - Le Figaro - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense
Fri, 19 Apr 2024 - 03min - 2873 - Israël riposte, l’Ukraine appelle à l’aide - L'intégrale
C dans l'air du 19 avril 2024 - Israël riposte, l’Ukraine appelle à l’aide Israël a prévenu qu’il y aurait une riposte après l’attaque iranienne sans précédent contre son sol. A-t-elle été lancée ce matin ? Des explosions ont été signalées à l’aube près d’une base militaire dans la province d’Ispahan, dans le centre du pays. Le régime des mollahs affirme avoir abattu "trois petits objets volants inconnus" mais pas de missiles et assure qu’aucun dégât majeur n’est à signaler. Le centre du pays abrite plusieurs sites nucléaires iraniens connus. Et la situation demeure très confuse. Selon NBC et CNN, Israël aurait prévenu Washington de sa riposte, mais ni l’Iran ni Israël n’ont pour le moment confirmé des tirs provenant de l’Etat hébreu. De son côté, un porte-parole du Pentagone, interrogé par l'AFP, a répondu n'avoir "rien à dire pour le moment". Quelques heures après les explosions en Iran, l'ambassade américaine en Israël a ordonné à ses employés et à leurs familles de limiter leurs déplacements à l'intérieur du pays. Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a affirmé que les Etats-Unis "n’ont pas été impliqués dans une opération offensive". Les chefs de la diplomatie du G7, réunis en Italie, ont par ailleurs appelé à "empêcher une nouvelle escalade". Ces explosions coïncident avec le 85e anniversaire du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei. Surtout elles interviennent une semaine après les centaines de missiles et drones tirés par l’Iran, le week-end dernier, dont la plupart ont été interceptés. Téhéran avait alors justifié une réponse à l’attaque le 1er avril contre le consulat iranien à Damas, largement imputée à Israël. Depuis, la communauté internationale presse Israël de mener une réponse modérée pour ne pas provoquer un embrasement régional alors qu’en Ukraine l’attaque a résonné d'une façon très particulière. Les drones, lancés par l'Iran, sont les fameux Shahed-136, repérables à leur vrombissement de moteur de mobylette qui sont utilisés par Moscou en Ukraine. Des engins volants qui représentent une menace permanente pour les Ukrainiens qui au regard des évènements jugent le soutien occidental asymétrique. Car 99 % des missiles et des drones lancés par le régime des mollahs ont été abattus grâce au dôme de fer, pilier stratégique de l'alliance entre Israël et les États-Unis mais aussi l'aide de la France, du Royaume-Uni et de la Jordanie. Un deux poids deux mesures raillé par le président ukrainien qui a déploré ces derniers jours que son pays ne bénéficie pas de la même solidarité. Kiev appelle depuis des mois ses alliés à faire davantage alors que l'armée russe progresse sur le front est. Hier, les Européens se sont finalement engagés à accélérer, une nouvelle fois, l'envoi d'armes. "Il n'y a plus de temps pour les grands mots, on a besoin de plus d'armes", a insisté Charles Michel, le président du Conseil européen. "On a eu une bonne discussion et on a compris que les pays membres, particulièrement ceux avec des capacités de production, savent qu'il est très important de fournir plus de systèmes de défense anti-aérien et plus de munitions". LES EXPERTS : - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de "Ce qui nous attend". - ANNE NIVAT - Reporter de guerre, auteure de "La haine et le déni" - ISABELLE LASSERRE - Ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique - Le Figaro - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense
Fri, 19 Apr 2024 - 1h 03min - 2872 - Jean Lucat - DST: un ex espion se livre.
C dans l'air l'invité du 18 avril 2024 - Jean Lucat, ancien parachutiste du 8e RPIMA, et ancien agent à la DST en 1972, au contre-espionnage, auteur de "un rebelle à la DST, 15 ans d'affaires sensibles…." aux éditions Plon. Un témoignage palpitant au cœur du renseignement français. Jean Lucat révèle quinze ans d'affaires sensibles, de coups tordus, de traques et d'espionnage qui nous replongent dans les grandes pages de l'histoire de la DST. Jean Lucat a passé sa vie au sein des services secrets français. Son rôle ? Traquer les espions soviétiques sur le territoire et lutter contre le terrorisme. Sa spécialité ? L'interrogatoire. Une épreuve physique et psychologique qui dure parfois jusqu'à six jours. Ses souvenirs, d'une honnêteté brutale, nous plongent au cœur de la guerre froide, des méthodes du KGB et du terrorisme international. On y suit des filatures minutieuses, des mises sur écoute, des agents doubles qui mettent en péril la sécurité nationale. Chemin faisant, ce sont aussi les grandes pages de la DST que l'on revisite : l'arrestation des principaux membres d'Action directe, l'attentat d'Orly et la traque des terroristes arméniens qui s'en est suivie, la capture de Carlos en 1994 et la longue " cavale " de Dominique Erulin, soupçonné par l'Élysée d'avoir voulu assassiner François Mitterrand... Un témoignage palpitant au cœur du renseignement français.
Fri, 19 Apr 2024 - 10min - 2871 - Ultraviolence des jeunes : Attal lance la "contre-attaque" - Vos questions sms
C dans l'air du 18 avril 2024 - Ultraviolence des jeunes : Attal lance la "contre-attaque" Deux adolescents de 14 et 15 ans ont été placés en garde à vue après le passage à tabac d'un jeune de 22 ans, décédé ce mardi 16 avril à Grande-Synthe. Cette affaire vient s’ajouter à une liste déjà longue de faits divers sinistres impliquant ces derniers jours des auteurs ou des victimes très jeunes. Il y a eu le passage à tabac mortel infligé à Shemseddine, 15 ans, à Viry-Châtillon, l’agression de Samara, 13 ans, devant son collège, à Montpellier, et le meurtre d’un jeune de 15 ans, tué d’un coup de couteau à Romans-sur-Isère. Un déferlement de violences qui provoque l’émoi et de nombreuses réactions dans le monde politique jusqu’au sommet de l’Etat. Hier Emmanuel Macron a réclamé à son Premier ministre de lancer une grande concertation sur le sujet de la violence des mineurs sur le modèle du Grenelle des violences faites aux femmes. Selon le chef de l’Etat, "le surgissement de l’ultraviolence dans le quotidien, chez des citoyens de plus en plus jeunes, exige un travail de temps long et qui engage tous les acteurs. C’est seulement ainsi que nous pourrons mettre fin au processus de décivilisation que j’ai dénoncé" a déclaré le président de la République en Conseil des ministres. L’idée pour l’exécutif est de présenter un projet de loi avant l’été parce que "la France a mal à une partie de son adolescence et de sa jeunesse" a expliqué ce jeudi Gabriel Attal. Depuis Viry-Châtillon, le Premier ministre a expliqué que le travail collectif durerait 8 semaines. "Nous recevrons les parlementaires et les forces politiques avec qui nous pouvons construire un projet cohérent dans les prochaines semaines. Je souhaite que nous puissions faire des propositions d’ici 4 semaines", a-t-il affirmé. Pour marquer les 100 jours de son arrivée à Matignon, Gabriel Attal a une nouvelle fois prôné un "sursaut d’autorité" auprès d’une partie de la jeunesse et également fait de nombreuses annonces : sanctions sur le dossier scolaire des élèves "fauteurs de troubles", internats pour éloigner les jeunes des "mauvaises fréquentations", aides aux parents et aux familles monoparentales et "nouveau plan stup" pour lutter contre le trafic de drogue qui loin de se limiter aux métropoles gagne aujourd’hui la ruralité. Les petites communes et les villages ne sont en effet pas épargnés par l'explosion des trafics de stupéfiants et les maires ruraux tirent la sonnette d’alarme depuis plusieurs mois. Selon une note du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), rendue publique en juillet 2023, en 2022, 11 % des mis en cause pour trafic de drogue et 14 % des personnes suspectées d’usage de drogue étaient concentrés dans des territoires ruraux. Autre fléau qui inquiète de plus en plus : la prostitution des mineurs. Il y aurait aujourd'hui entre 15 000 et 20 000 mineurs prostitués en France, un chiffre en augmentation de plus de 70 % en cinq ans, selon les associations. "On estime qu’aujourd’hui 13 % des personnes prostituées sont des mineurs. C’est un chiffre qui a doublé depuis 2021", a indiqué Aurore Bergé, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, devant la délégation aux droits des femmes du Sénat. Un phénomène qui serait facilité par les réseaux sociaux. LES EXPERTS : - DAMIEN DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice - Le Parisien - SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société - DRISS AÏT YOUSSEF - Docteur en droit public - Spécialiste des questions de sécurité globale
Thu, 18 Apr 2024 - 06min - 2870 - Ultraviolence des jeunes : Attal lance la "contre-attaque" - L'intégrale
C dans l'air du 18 avril 2024 - Ultraviolence des jeunes : Attal lance la "contre-attaque" Deux adolescents de 14 et 15 ans ont été placés en garde à vue après le passage à tabac d'un jeune de 22 ans, décédé ce mardi 16 avril à Grande-Synthe. Cette affaire vient s’ajouter à une liste déjà longue de faits divers sinistres impliquant ces derniers jours des auteurs ou des victimes très jeunes. Il y a eu le passage à tabac mortel infligé à Shemseddine, 15 ans, à Viry-Châtillon, l’agression de Samara, 13 ans, devant son collège, à Montpellier, et le meurtre d’un jeune de 15 ans, tué d’un coup de couteau à Romans-sur-Isère. Un déferlement de violences qui provoque l’émoi et de nombreuses réactions dans le monde politique jusqu’au sommet de l’Etat. Hier Emmanuel Macron a réclamé à son Premier ministre de lancer une grande concertation sur le sujet de la violence des mineurs sur le modèle du Grenelle des violences faites aux femmes. Selon le chef de l’Etat, "le surgissement de l’ultraviolence dans le quotidien, chez des citoyens de plus en plus jeunes, exige un travail de temps long et qui engage tous les acteurs. C’est seulement ainsi que nous pourrons mettre fin au processus de décivilisation que j’ai dénoncé" a déclaré le président de la République en Conseil des ministres. L’idée pour l’exécutif est de présenter un projet de loi avant l’été parce que "la France a mal à une partie de son adolescence et de sa jeunesse" a expliqué ce jeudi Gabriel Attal. Depuis Viry-Châtillon, le Premier ministre a expliqué que le travail collectif durerait 8 semaines. "Nous recevrons les parlementaires et les forces politiques avec qui nous pouvons construire un projet cohérent dans les prochaines semaines. Je souhaite que nous puissions faire des propositions d’ici 4 semaines", a-t-il affirmé. Pour marquer les 100 jours de son arrivée à Matignon, Gabriel Attal a une nouvelle fois prôné un "sursaut d’autorité" auprès d’une partie de la jeunesse et également fait de nombreuses annonces : sanctions sur le dossier scolaire des élèves "fauteurs de troubles", internats pour éloigner les jeunes des "mauvaises fréquentations", aides aux parents et aux familles monoparentales et "nouveau plan stup" pour lutter contre le trafic de drogue qui loin de se limiter aux métropoles gagne aujourd’hui la ruralité. Les petites communes et les villages ne sont en effet pas épargnés par l'explosion des trafics de stupéfiants et les maires ruraux tirent la sonnette d’alarme depuis plusieurs mois. Selon une note du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), rendue publique en juillet 2023, en 2022, 11 % des mis en cause pour trafic de drogue et 14 % des personnes suspectées d’usage de drogue étaient concentrés dans des territoires ruraux. Autre fléau qui inquiète de plus en plus : la prostitution des mineurs. Il y aurait aujourd'hui entre 15 000 et 20 000 mineurs prostitués en France, un chiffre en augmentation de plus de 70 % en cinq ans, selon les associations. "On estime qu’aujourd’hui 13 % des personnes prostituées sont des mineurs. C’est un chiffre qui a doublé depuis 2021", a indiqué Aurore Bergé, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, devant la délégation aux droits des femmes du Sénat. Un phénomène qui serait facilité par les réseaux sociaux. LES EXPERTS : - DAMIEN DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice - Le Parisien - SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société - DRISS AÏT YOUSSEF - Docteur en droit public - Spécialiste des questions de sécurité globale
Thu, 18 Apr 2024 - 1h 04min - 2869 - Philippe Collignon - Intempéries: Les conseils d'un jardinier
C dans l'air l'invité du 17 avril 2024 - Philippe Collignon, journaliste, chroniqueur à Francetv et jardinier. Avec les fortes pluies quasi incessantes de l'hiver et de ce début de printemps, les sols affichent des records de niveau d'eau. Si la vigilance orange a été levée à certains endroits, beaucoup de départements restent sous haute tension craignant de nouvelles pluies. Lors des inondations ces dernières semaines, les agriculteurs ont particulièrement été touchés par les eaux qui ont ravagé les cultures et se sont répandues dans les étables. De quoi pénaliser les récoltes et les productions sur le long terme. Alors comment adapter nos cultures et nos potagers pour supporter les modifications climatiques….
Thu, 18 Apr 2024 - 10min - 2868 - Carlos Tavares : le patron qui valait 36 millions ? - Vos questions sms
C dans l'air du 17 avril 2024 - Carlos Tavares : le patron qui valait 36 millions ? LES EXPERTS : - Dominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction des Echos - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction du magazine Challenges - Aurore GORIUS - journaliste indépendante, spécialiste du lobbying et de l’influence - Emmanuel DUTEIL- Directeur de la rédaction de l’Usine nouvelle
Wed, 17 Apr 2024 - 07min - 2867 - Carlos Tavares : le patron qui valait 36 millions ? - L'intégrale
C dans l'air du 17 avril 2024 - Carlos Tavares : le patron qui valait 36 millions ? 36,5 millions d’euros pour l’année 2023, soit pas moins de 100 000 euros par jour. Ce mardi, le conseil d’administration de Stellantis a validé à 70 % des voix la rémunération en forte hausse du directeur général Carlos Tavares. Une somme colossale jugée totalement indécente par une part importante de la classe politique, notamment à gauche mais que l’intéressé assume. "C’est une dimension contractuelle entre l’entreprise et moi. Comme pour un joueur de foot et un pilote de Formule 1, il y a un contrat", a-t-il justifié auprès de BFM Business. Le chef d’entreprise, habitué des polémiques au sujet de son salaire, s’est d’ailleurs laissé aller à une petite provocation en lançant : "si vous estimez que ce n’est pas acceptable, faites une loi". En 2022 déjà, la rémunération de Carlos Tavares avait relancé le débat sur le salaire des dirigeants du CAC 40. Conscient des risques d’explosion sociale, Emmanuel Macron avait jugé à l’époque "choquants et excessifs" les 19 millions attribués pour l’année 2021 au dirigeant du groupe automobile né de la fusion de PSA Peugeot-Citroën et FCA Fiat-Chrysler. Le chef de l’Etat s’était alors prononcé pour la mise en place d’un plafond contre les rémunérations abusives pour les patrons européens, au niveau de l’Union européenne. Le projet est jusqu’à présent resté lettre morte. Cette fois, c’est l’insoumis Matthias Tavel qui a annoncé le dépôt d’une proposition de loi "pour fixer un salaire maximum dans les entreprises, en limitant à 20 les écarts entre la plus grande rémunération et le plus petit salaire". Idem pour les socialistes qui entendre défendre un texte déposé en 2020 allant également dans ce sens. Pour le président du groupe rose à l’Assemblée Boris Vallaud, le moment est venu pour le législateur de s’emparer de la question de la répartition des richesses. Et ce alors que l’inflation impacte encore fortement le revenu des ménages et que le gouvernement va demander de nouveaux efforts aux Français pour palier au spectaculaire dérapage des comptes en 2023. Lors du Conseil des ministres ce mercredi, l’exécutif a dévoilé la nouvelle feuille de route gouvernementale pour faire revenir le déficit public sous les 3 % du PIB d'ici à 2027. Mais celle-ci est jugée manquer de "crédibilité" et de "cohérence" par le Haut Conseil des finances publiques qui appelle à renoncer aux baisses d'impôts promises pour l'an prochain. La question de la taxation des plus riches est également évoquée dans la classe politique. Dans une tribune publiée dans les colonnes du Monde, un collectif d’économistes plaide, de son côté, pour la désindexation des pensions de retraite et la suppression de l’abattement de 10 % sur leur imposition. LES EXPERTS : - Dominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction des Echos - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction du magazine Challenges - Aurore GORIUS - journaliste indépendante, spécialiste du lobbying et de l’influence - Emmanuel DUTEIL- Directeur de la rédaction de l’Usine nouvelle
Wed, 17 Apr 2024 - 1h 03min - 2866 - Corinne Boulloud - J.O: la flamme arrive...l'engouement aussi?
C dans l'air l'invitée du 16 avril 2024 - Corinne Boulloud, rédactrice en chef francetv sport et réalisatrice du podcast "Paris 2024 Jeux de mots" pour france.tv. La flamme des Jeux olympiques de Paris a été allumée ce mardi, sur l’antique site d’Olympie, en Grèce. Une étape symbolique qui lance le compte à rebours final avant l’ouverture des JO 2024, d’ici 101 jours, dans la Ville lumière. C’est une étape symbolique qui annonce l’imminence des Jeux olympiques. La flamme olympique a été allumée sur le site antique d’Olympie. "Un lieu historique, hautement symbolique : berceau des Jeux olympiques et de l’idéal sportif ", a rappelé le maître de cérémonie Nikos Aliagas. La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques à Paris, qu’Emmanuel Macron veut grandiose et inédite dans l’histoire, pourrait réduire sa voilure en cas de crise sécuritaire majeure, de type attentat. Il a dévoilé deux scénarios alternatifs en cas de crise majeure. Outre le Trocadéro, un repli au Stade de France est désormais officiellement envisagé.
Wed, 17 Apr 2024 - 10min - 2865 - La razzia Bardella, la percée Glucksmann - Vos questions sms
C dans l'air du 16 avril 2024 - La razzia Bardella, la percée Glucksmann LES EXPERTS : - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - ASTRID DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de "Sens politique" - France Culture - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP
Tue, 16 Apr 2024 - 05min - 2864 - La razzia Bardella, la percée Glucksmann - L'intégrale
C dans l'air du 16 avril 2024 - La razzia Bardella, la percée Glucksmann A deux mois du premier tour des élections européennes, le Rassemblement national fait la course en tête et atteint des niveaux records dans tous les sondages. Créditée de plus de 30 % des intentions de vote, la liste d’extrême droite menée par Jordan Bardella fait même désormais le double du score de celle des macronistes, menée par l’eurodéputée Valérie Hayer. Accusé par ses adversaires de fuir les débats et de privilégier les interviews en solo dans les médias, le patron du RN bat la campagne en multipliant les selfies et s’active sur les réseaux sociaux. Il a ainsi complètement intégré le réseau chinois TikTok à sa stratégie de communication pour séduire la jeunesse. Avec plus de 1,1 million d’abonnés et 23,6 millions de likes, il possède, statistiquement, une longueur d’avance sur ses opposants sur TikTok. Derrière, en revanche, pour la majorité présidentielle, l'heure est grave : le tremblement de terre qu'aurait dû être la nomination de Gabriel Attal à Matignon n'a pas eu lieu, du moins pour bousculer les rapports de force dans les sondages d'intentions de vote et la liste conduite par Valérie Hayer est donnée à 16 % dans la dernière enquête Ipsos alors que la liste PS-Place publique menée par Raphaël Glucksmann effectue une percée dans les intentions de vote, grimpant jusqu'à 13 %. Le candidat de la gauche sociale-démocrate est parvenu ces dernières semaines à prendre de l'avance sur ses concurrentes insoumise et écologiste, Manon Aubry et Marie Toussaint, souvent créditées de moins de 9 % d'intentions de vote et entend maintenant perturber le duel Bardella-Hayer. En queue de peloton, ce sont les listes de LR, Reconquête et celle du Parti communiste français qui ferment la marche. La liste communiste est en plus mauvaise posture, car en dessous du seuil des 5 %. Mais dans les rangs du parti d’extrême droite d’Éric Zemmour on s’interroge également sur la stratégie à adopter et Marion Maréchal a appelé Jordan Bardella à ne pas se "tromper d’ennemi", avant d’ "aspirer" à "construire" une "coalition", afin de parvenir au pouvoir. LES EXPERTS : - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - ASTRID DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de "Sens politique" - France Culture - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 16 Apr 2024 - 1h 04min - 2863 - Paul Gogo - Ukraine: Le témoignage d'un reporter de guerre.
C dans l'air l'invité du 15 avril 2024 - Paul Gogo, journaliste correspondant à Moscou pour plusieurs médias. Il vient de publier aux éditions du Rocher : "Opération spéciale. Dix ans de guerre entre Russie et Ukraine, vus et vécus depuis le Donbass. Alors que la guerre contre l'invasion russe entre dans sa troisième année, l’Ukraine célèbre le dixième anniversaire de la révolution de Maïdan qui avait conduit à la chute des dirigeants soutenus par l’Ukraine. En 2014, les séparatistes du Donbass ont commencé à affronter les forces ukrainiennes. Une décennie plus tard, les Russes n'ont toujours pas réussi à prendre le contrôle définitif des deux républiques autoproclamées qu'ils ont officiellement rattachées à leur territoire. Paul Gogo raconte la complexité de la région depuis dix ans passés sur place et questionne les réalités des deux côtés de la ligne de front.
Tue, 16 Apr 2024 - 10min - 2862 - Israël / Iran : peut-on éviter l'escalade ? - Vos questions sms
C dans l'air du 15 avril 2024 - Israël / Iran : peut-on éviter l'escalade ? LES EXPERTS : - PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L’Obs - AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l’IREMMO Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient - NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse
Mon, 15 Apr 2024 - 05min - 2861 - Israël / Iran : peut-on éviter l'escalade ? - L'intégrale
C dans l'air du 15 avril 2024 - Israël / Iran : peut-on éviter l'escalade ? Quelle sera la réponse de l’Etat hébreu à l’Iran ? Depuis l’attaque sans précédent de drone et de missiles lancée dans la nuit de samedi à dimanche sur Israël par le régime des mollahs en réponse à la frappe meurtrière le 1er avril sur son consulat à Damas, en Syrie, la question agite toutes les diplomaties du monde. De nombreux pays craignent un embrasement. Hier, le cabinet de guerre israélien a débattu de la question. Le principe de représailles est acté mais pas de précision sur l’ampleur ou le moment. A l’ONU, cette nuit, la communauté internationale a appelé Israël à la modération. La France par la voix d’Emmanuel Macron a indiqué tout faire pour éviter l’escalade et l’embrasement. La crainte est qu’après cette attaque directe inédite, Israël frappe des installations militaires ou nucléaires sur le territoire iranien. Ce serait alors l’engrenage. Une autre option serait de frapper l’Iran ailleurs, par exemple au Liban ou en Syrie. Ce serait le retour à une guerre par procuration que les deux ennemis de la région se mènent depuis une dizaine d’années. Le grand allié américain a déjà prévenu qu’il ne soutiendrait pas une attaque d’Israël directement en Iran et a demandé à être prévenu de toutes les initiatives. Un second cabinet de guerre israélien se réunit ce lundi. Selon Israël, qui affirme avoir intercepté 99 % des tirs, 300 projectiles ont été lancés au cours de l’attaque du week-end qui a été neutralisées grâce à l’aide des Etats-Unis et avec l’appui de la France. Comment ont-ils manœuvré pour stopper l’attaque iranienne ? Au lendemain des frappes, Téhéran a assuré avoir prévenu les États-Unis quelques heures avant l’assaut aérien. Une affirmation que l’administration Biden dément formellement. Alors qui dit vrai ? Que fait la France dans la région ? Et qui sont les soutiens d’Israël et de l’Iran ? Si après ce week-end d'extrêmes tensions au Proche-Orient, Israël reste très divisée sur l'attitude à adopter et la riposte à mettre en œuvre contre Israël, l'armée israélienne s'est dit déterminée à ne pas dévier de ses objectifs face au Hamas palestinien, un allié de l'Iran, et à poursuivre l’offensive sur Gaza. Avant l'aube, des dizaines de raids israéliens ont frappé le secteur de Khan Younès, dans le sud de l'étroite bande de terre. Surtout Benyamin Netanyahu veut lancer une offensive terrestre contre Rafah, et ce malgré les mises en garde de la communauté internationale qui redoute un bain de sang parmi les quelque 1,5 million de Palestiniens entassés dans la ville, après avoir fui les combats ailleurs dans le territoire. LES EXPERTS : - PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L’Obs - AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l’IREMMO Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient - NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 15 Apr 2024 - 1h 04min - 2860 - Dette : retraités, épargne... où trouver les milliards ? - Vos questions sms
C dans l'air du 13 avril 2024 - Dette : retraités, épargne... où trouver les milliards ? Présentation: Maya Lauqué LES EXPERTS : - PHILIPPE DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance - EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction à L’Usine Nouvelle - PASCALE HEBEL - Directrice associée chez C-Ways, spécialiste des questions de consommation - RAPHAËL LEGENDRE - Rédacteur en chef adjoint à L’Opinion - CHRISTIAN BOURREAU - Président de l’Union française des retraités
Sat, 13 Apr 2024 - 05min - 2859 - Dette : retraités, épargne... où trouver les milliards ? - L'intégrale
C dans l'air du 13 avril 2024 - Dette : retraités, épargne... où trouver les milliards ? Présentation: Maya Lauqué Douze milliards d'économies à trouver. Depuis que le déficit public a été annoncé, fin mars, à 5,5 % du PIB au lieu des 4,9 % prévus, l'État cherche de l'argent. « Une péripétie conjoncturelle » selon Emmanuel Macron, qui s'oppose au projet de loi de finances rectificative que souhaiterait Bruno Le Maire. L'exécutif refuse aussi d'augmenter les impôts, et c'est donc dans le modèle social qu'il veut tailler. Car ce modèle coûte 850 milliards d'euros par an aux finances publiques. Un des plus gros postes de dépenses est celui réservé aux retraites, avec 340 milliards d'euros, soit 13 à 14 % du PIB. Deux idées seraient alors sur la table. Tout d'abord, celle de ne pas revaloriser les retraites à la hauteur de l'inflation (comme c'est généralement le cas chaque début d'année). Sous-indexer d'un point les retraites permettrait d'économiser 3 milliards d'euros. Ensuite, celle de demander une contribution financière au régime de retraite complémentaire Agirc-Arrco. Mais cette méthode risque de faire bondir les partenaires sociaux, qui soulignent que cet argent n'appartient pas à l'État. Pendant ce temps, bon nombre de Français continuent de s'exiler au Portugal pour leur retraites. Le cadre de vie est une des motivations, comme l'exonération d'impôts sur leur pension. Un paradis qui va toutefois prendre fin dans les mois à venir. Certains retraités français présents là-bas se posent donc la question du départ. Avec la dette, c'est aussi un débat sur les fonctionnaires qui a vu le jour à travers les propositions de Stanislas Guérini, le ministre de la Fonction publique. Celui-ci a en effet lancé les concertations avec les syndicats sur la périlleuse réforme de la fonction publique. Celle-ci pourrait contenir la récompense du mérite, le lever du « tabou du licenciement », la titularisation des apprentis ou la fusion des catégories... Autant de sujets de controverse pour un statut qui concerne 5,6 millions de Français. Alors, les retraites peuvent-elles être impactées par les économies recherchées par l'État ? Pourquoi le Portugal met-il fin aux avantages fiscaux des retraités étrangers ? La statut de fonctionnaire est-il encore un statut « intouchable » ? LES EXPERTS : - PHILIPPE DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance - EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction à L’Usine Nouvelle - PASCALE HEBEL - Directrice associée chez C-Ways, spécialiste des questions de consommation - RAPHAËL LEGENDRE - Rédacteur en chef adjoint à L’Opinion - CHRISTIAN BOURREAU - Président de l’Union française des retraités DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 13 Apr 2024 - 1h 09min - 2858 - Leïla Miñano - #metoo des armées: La fin de l'omerta?
C dans l'air l'invitée du 12 avril 2024 : Leïla Miñano, journaliste indépendante et membre du collectif Youpress, a coécrit La guerre invisible. Enquête sur les violences sexuelles dans l’armée française (Les Arènes 2014). Présentation: Maya Lauqué En 2014, ce sont les révélations du livre écrit par deux journalistes sur la gestion déplorable des cas d'agressions sexuelles dans l'armée s’intitulant "La guerre invisible" qui avaient poussé le ministre Jean-Yves Le Drian a créer la cellule Thémis, chargée de recueillir les témoignages des victimes et de veiller à l'application de sanctions. Dix ans plus tard, les cas d’agressions sexuelles au sein de l'armée, une des plus féminisée au monde, semble perdurer. "Entre 40 et 50 sanctions" ont été prises l’année dernière, a révélé le contrôleur des Armées. Le journal Le Courrier de l'Ouest a révélé le mois dernier qu'une ancienne militaire de la Marine nationale, Manon Dubois, a été victime de violences sexuelles à plusieurs reprises de la part d'un même militaire qui, au final, a été sanctionné de dix jours d'arrêt, mais a évité toute poursuite judiciaire. franceinfo avait également recueilli son témoignage. Alors est-ce un problème systémique au sein de l’institution ? Thibault de Laforcade, le contrôleur général des armées, réfute cette idée : "Pour une raison toute simple. Tout ce qui est violence sexuelle et sexiste, voire le racisme, tout ce qui est discrimination, porte tout simplement atteinte à ce qui fait la cohésion de l'institution militaire, à ce qui constitue sa fraternité d'armes, c'est-à-dire l'essence même de nos armées et le garant de son efficacité opérationnelle", a-t-il argumenté.
Sat, 13 Apr 2024 - 10min - 2857 - Violences, insécurité... La grande inquiétude - Vos questions sms
C dans l'air du 12 avril 2024 - Violences, insécurité... La grande inquiétude Présentation: Maya Lauqué LES EXPERTS : - Alain Bauer - Professeur de criminologie - Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), auteur de "Au bout de l'enquête" - Bruno Jeudy - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche - Audrey Goutard - Grand reporter à France Télévisions, spécialiste des faits de société - Driss Aït Youssef - Docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité
Fri, 12 Apr 2024 - 04min - 2856 - Violences, insécurité... La grande inquiétude - L'intégrale
C dans l'air du 12 avril 2024 - Violences, insécurité... La grande inquiétude Présentation: Maya Lauqué Mourir sous les coups à 15 ans … La liste des faits divers sinistres concernant des rixes violentes entre jeunes ne fait que s’allonger ces derniers jours. Il y a eu le passage à tabac mortel infligé à Shemseddine, 15 ans, dans l’Essonne, l’agression de Samara, 13 ans, devant son collège, à Montpellier, et le meurtre d’un jeune de 15 ans, tué d’un coup de couteau à Romans-sur-Isère, mardi. Un déferlement de violences qui provoque l’émoi et de nombreuses réactions dans le monde politique jusqu’au sommet de l’Etat. Valérie Pécresse a appelé à un "sursaut d’autorité", le président des Républicains Eric Ciotti a affirmé que nous sommes confrontés à "une explosion de la violence". Au Rassemblement national, Marine Le Pen a une nouvelle fois dénoncé un "ensauvagement" qui, selon elle, ronge la société. Le communiste Fabien Roussel a souhaité que les coupables soient interpellés et condamnés par la justice. "Ne laissons pas la peur s’installer" a écrit le secrétaire national du PC. Le président de la République a fait part de son absolue fermeté. "Je veux que le gouvernement, et nous serons collectivement absolument intraitables contre toute forme de violence, et je l'ai toujours dit, comme nous l'avons été quand il y a eu d'ailleurs des émeutes, ça a été le record d'interpellations, de gardes à vue, y compris de mineurs ; donc nous sommes intraitables, nous continuerons de l’être" a affirmé Emmanuel Macron. Le Premier ministre a, lui, promis des mesures "extrêmement fortes" dans les prochaines semaines en vue d'un "sursaut" de la société et d'un rétablissement de "l'ordre", "partout", dans la rue, les classes et les familles". La ministre de l'Education nationale, Nicole Belloubet, a par ailleurs appelé à "la mobilisation générale" pour la sécurité établissements scolaires et indiqué qu’une "force mobile" volera temporairement au secours des ceux en difficulté. De son côté, le ministre de l’Intérieur était entendu mercredi après-midi devant la commission d’enquête sénatoriale sur l’impact du narcotrafic en France. Il a vanté sa politique en matière de lutte contre le trafic de drogue, défendu les opérations "place nette XXL" mises en place depuis trois semaines dans plusieurs régions et a rappelé la nécessité "d’empêcher les puissances financières d’organisations criminelles de devenir trop importantes". Car c’est, selon lui, la "grande menace qui nous touche collectivement". Gérald Darmanin a également jugé devant les sénateurs la "situation extrêmement préoccupante pour le monde, pour l’Europe et notre pays en particulier. La drogue est désormais partout […], alors que moins de 10 % des Français en consomment", a-t-il ajouté, évoquant ce qui "se joue derrière" : "Les autres faits de délinquances". Le ministre a enfin redit que légaliser la consommation de cannabis serait d'après lui une "faute" alors que l’Allemagne vient de décider de légaliser le cannabis récréatif, emboîtant le pas à Malte et au Luxembourg qui ont déjà fait ce choix en 2021 et 2023. La possession et la consommation de cette drogue resteront toutefois formellement interdites pour les jeunes de moins de 18 ans outre-Rhin. LES EXPERTS : - Alain Bauer - Professeur de criminologie - Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), auteur de "Au bout de l'enquête" - Bruno Jeudy - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche - Audrey Goutard - Grand reporter à France Télévisions, spécialiste des faits de société - Driss Aït Youssef - Docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 12 Apr 2024 - 1h 04min - 2855 - Didier Leschi - Immigration: enfin une politique européenne?
C dans l'air l'invité du 11 avril 2024 : Didier Leschi, directeur de l'Office Français de l'Immigration et de l'Intégration Après dix heures de négociation, le pacte migratoire a été adopté, mercredi 10 avril. Il prévoit de durcir les contrôles lors des arrivées de migrants ainsi qu’un système de solidarité entre États afin que les plus exposés, l'Italie notamment, n'assument pas seuls la charge des migrants. Dans les rangs français, la plupart des candidats aux prochaines élections ont refusé de le voter. Trop laxiste pour certains, comme Jordan Bardella, tête de liste RN aux élections européennes, il est trop dur pour d’autres. "C’est notre capacité à accueillir dignement qui est remise en cause", estime ainsi Manon Aubry. La candidate macroniste, Valérie Hayer, revendique la victoire.
Fri, 12 Apr 2024 - 11min - 2854 - L'Amérique alerte... L'Iran va frapper Israël - Vos questions sms
C dans l'air du 11 avril 2024 - L'Amérique alerte... L'Iran va frapper Israël LES EXPERTS : - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU - DAVID RIGOULET-ROZE - Politologue, chercheur associé à l’IRIS - ARMIN AREFI - Grand reporter - Le Point - RYM MOMTAZ - Chercheuse en géopolitique à l'Institut international pour les études stratégiques (IISS)
Thu, 11 Apr 2024 - 06min - 2853 - L'Amérique alerte... L'Iran va frapper Israël - L'intégrale
C dans l'air du 11 avril 2024 - L'Amérique alerte... L'Iran va frapper Israël Les tensions montent encore d’un cran au Proche-Orient. Dans un article publié par l’agence Bloomberg mercredi 10 avril, les renseignements américains prédisent une "attaque massive imminente" de l’Iran et de ses groupes alliés contre Israël. La question ne serait plus de savoir si cette attaque va se dérouler mais quand... Selon le média américain Axios , le général américain Erik Kurilla devrait rencontrer le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant ainsi que des officiers de Tsahal ce jeudi. Le 1er avril dernier, Israël a attaqué le consulat iranien de Damas en Syrie, faisant 16 morts dont sept membres du corps des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique. L’un des principaux généraux de la Force al-Qods iranienne, Mohammad Reza Zahedi, est mort dans l’attaque. Dans un discours prononcé ce mercredi 10 avril à l’occasion de l’Aïd el-Fitr, le guide suprême, Ali Khamenei, a juré à plusieurs reprises que "le régime sioniste sera puni", qu’il "sera giflé" pour cette action. Le général des Gardiens de la révolution Yahya Rahim Safavi met lui aussi sous pression l’État hébreu : "Aucune ambassade israélienne n’est plus en sécurité", tonne-t-il. Le président américain Joe Biden a réaffirmé hier son soutien "inébranlable" à Israël. L'Iran "menace de lancer une attaque importante contre Israël", a-t-il confirmé lors d’une conférence de presse commune à la Maison-Blanche avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida. "Comme je l'ai dit au Premier ministre Benyamin Netanyahou, notre engagement pour la sécurité d'Israël, face à ces menaces de l'Iran et de ses alliés, est inébranlable". "Je répète : inébranlable. Nous ferons tout ce que nous pouvons pour protéger la sécurité d'Israël", a-t-il ajouté. Alors le conflit israélo-palestinien pourrait-il encore s’étendre ? Alors que les actes de désobéissance civile à la République islamique sont de plus en plus récurrents au sein de la population iranienne et que les problèmes économiques jouent un rôle également très important dans la colère qui s’exprime dans le pays, le régime des mollahs mène une répression extrêmement violente et multiplie les offensives diplomatiques sur la scène internationale. Mais pourrait-il aller plus loin et décider d’attaquer Israël ? La Russie a lancé ce jeudi aux pays du Moyen-Orient un appel à la retenue pour éviter une "déstabilisation totale" de la région. La compagnie aérienne allemande Lufthansa a décidé d’interrompre ses vols vers Téhéran "à cause de la situation actuelle au Moyen-Orient". Israël, qui affirme qu’il ne permettra pas à l’Iran de s’implanter à sa frontière, a mené ces derniers jours des centaines de frappes en Syrie voisine contre des positions du pouvoir syrien, des groupes pro-iraniens et des cibles militaires iraniennes. L’Etat hébreu poursuit également la guerre dans la bande de Gaza où la situation humanitaire est dramatique et est menacé d’un boycott économique. Pour protester, la Turquie a décidé d’imposer des restrictions à ses exportations vers Israël. Le fonds souverain irlandais a lui renoncé à ses investissements dans ce pays et la France n'exclut pas des sanctions. "Il faut qu'il y ait des leviers d'influence et il y a des leviers multiples, qui vont jusqu'aux sanctions pour que l'aide humanitaire franchisse les points de passage", a ainsi prévenu Stéphane Séjourné alors qu’en France le groupe insoumis à l'Assemblée nationale réclame que la France cesse toute vente d'armes à Israël. Jean-Luc Mélenchon a également appelé"les travailleurs dans les ports à ne pas transporter les armes" vers Israël. "Quiconque ne fait rien, ou quiconque laisse faire ce qui rend possible ce massacre, est soi-même un criminel de guerre", a-t-il ajouté. LES EXPERTS : - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU - DAVID RIGOULET-ROZE - Politologue, chercheur associé à l’IRIS - ARMIN AREFI - Grand reporter - Le Point - RYM MOMTAZ - Chercheuse en géopolitique à l'Institut international pour les études stratégiques (IISS) DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 11 Apr 2024 - 1h 03min - 2852 - Catherine Vautrin - Aide à mourir: un débat risqué...
C dans l'air l'invitée du 10 avril 2024 : Catherine Vautrin, ministre du Travail et de la Santé. Coup d’envoi de la grande réforme sociétale sur l’"aide à mourir", le projet de loi relatif "à l’accompagnement des malades et de la fin de vie" est présenté ce mercredi en Conseil des ministres. Sans les nommer explicitement, le nouveau "modèle français" de la fin de vie voulu par le président de la République prévoit de légaliser le "suicide assisté" et une "euthanasie d’exception" regroupés sous le terme d’"aide à mourir". Le chef de l’État défend ce projet comme un texte équilibré, cadré par des "conditions strictes". Il a été contrebalancé par la présentation, en début de semaine, de la stratégie décennale de soins palliatifs, renommés "soins d’accompagnement". Le projet de loi doit arriver en première lecture à l’Assemblée nationale le 27 mai. Catherine Vautrin nous détaillera ce plan à plusieurs milliards d'euros...
Thu, 11 Apr 2024 - 10min - 2851 - Dette: La faute aux fonctionnaires? - Vos questions sms
C dans l'air du 10 avril 2024 - Dette: La faute aux fonctionnaires? LES EXPERTS : - Nathalie Schuck - Grand reporter – Le Point - Mathieu Plane - Economiste, directeur adjoint du département Analyse et Prévision - OFCE - François Ecalle - ancien rapporteur général de la Cour des Comptes, président de Fipeco - Emmanuelle Souffi - journaliste au service France – Nouvel Obs
Wed, 10 Apr 2024 - 08min - 2850 - Dette: La faute aux fonctionnaires? - L'intégrale
C dans l'air du 10 avril 2024 - Dette: La faute aux fonctionnaires? C’est une sortie dans la presse qui fait polémique. Dans un entretien au Parisien, le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini, a affirmé vouloir s’attaquer au "tabou du licenciement dans la fonction publique". Une petite phrase qui n’a pas manqué d’échauder les partenaires sociaux, alors que débutait ce mardi à Paris la concertation autour d’un vaste projet de réforme, et de susciter une avalanche de réactions dans la classe politique. "Purement honteux" pour la CGT, "absolument scandaleux" pour La France insoumise, "travers de l'anti-fonctionnaire" pour le Rassemblement national… Même chez LR qui ciblait pourtant récemment encore le statut de fonctionnaire, l’idée fait réagir. "J’ai envie de poser la question, sans malice, est-ce que cela vaudra aussi pour les ministres incompétents ?" s’est interrogé Olivier Marleix. Le président du groupe LR à l’Assemblée nationale a également dénoncé une "belle diversion en pleine campagne électorale" . Et ce alors que les mauvaises nouvelles s’accumulent sur le front des finances publiques pour l’exécutif. Ce mercredi en Conseil des ministres, le ministre de l’Economie devait lever le voile sur un nouveau dérapage du déficit pour 2024 de plus de 5 % du PIB contre 4,4 % initialement prévu dans le nouveau programme de stabilité annuel, document que le gouvernement va envoyer à Bruxelles. C’est la deuxième fois à quelques semaines d’intervalle que Bercy remet l’ouvrage sur le métier pour se justifier sur un tel dérapage. En mars dernier, le gouvernement avait déjà dévoilé un déficit pour 2023 bien supérieur à ses estimations : 5,5 % contre 4,9 % initialement anticipés. En conséquence, le premier plan d’économies de 10 milliards d’euros pour 2024 déjà annoncé ne suffira pas et les oppositions multiplient les critiques à l’égard d’un exécutif qu’ils jugent insincère et incompétent. "Les hypothèses" du budget 2023 "étaient pipotées", a ainsi accusé Bruno Retailleau. Au point, pour la droite, de déposer une motion de censure ? Pour le patron des sénateurs LR "cela dépend du gouvernement". La droite lui a adressé plusieurs "lignes rouges". Éric Ciotti, patron du parti, les a définies dans Le Parisien samedi : "1, nous refuserons toute augmentation des prélèvements obligatoires. 2, nous refuserons la désindexation des retraites. 3, les dépenses de santé ne doivent pas constituer la variable d'ajustement des errances gouvernementales", a-t-il dit. Si motion de censure il y a, ce ne sera pas à partir d'un budget rectificatif pour 2024, Emmanuel Macron a écarté cette option, mais soit au moment du vote du prochain budget à l’automne, soit en déposant une motion de censure dite spontanée (chaque groupe a le droit d’en dégainer une par session) si la note de la France est dégradée fin avril par les agences de notation. Alors le risque est-il sérieux ? Qu’est-ce qu’une motion de censure ? Pourquoi un tel dérapage des comptes publics ? Quel est le plan de l’exécutif pour réduire les déficits ? Alors que les collectivités locales sont appelées par le gouvernement à prendre part à l’effort budgétaire, ces dernières disent refuser qu’on leur « fasse les poches ». Car, contrairement à l’Etat, elles sont obligées de voter des budgets à l’équilibre et ne creusent donc pas au déficit public du pays, rappellent-elles. LES EXPERTS : - Nathalie Schuck - Grand reporter – Le Point - Mathieu Plane - Economiste, directeur adjoint du département Analyse et Prévision - OFCE - François Ecalle - ancien rapporteur général de la Cour des Comptes, président de Fipeco - Emmanuelle Souffi - journaliste au service France – Nouvel Obs DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 10 Apr 2024 - 1h 04min - 2849 - Alain Bauer - Ultraviolences: À quand le sursaut?
C dans l'air l'invité du 9 avril 2024 avec Alain Bauer, professeur de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), auteur de "Au bout de l'enquête" tome 2 avec Marie Drucker chez First Editions. Ces derniers jours, plusieurs villes ont été le théâtre d'agressions impliquant des adolescents : deux jours après l’agression de Samara à Montpellier, un adolescent de 15 ans est décédé après avoir été victime d'un déchaînement "d'ultra-violence" près de son collège à Viry-Châtillon jeudi 4 avril. Le rajeunissement des auteurs de ces violences affole le monde de l’enseignement. En un an, c’est au collège que le taux d’"incidents graves" a le plus progressé. Déployer des assistants d’éducation autour des collèges et des lycées pour aider à apaiser le climat scolaire : telle est l’une des pistes retenues par le gouvernement, le 4 avril dernier. D’autres propositions ont été avancées comme la création d’une équipe mobile de sécurité nationale composée de proviseurs, psychologues ou inspecteurs. Le Premier ministre Gabriel Attal a, pour sa part, proposé d’instaurer des conseils de discipline dès le primaire. Tandis que la ministre de l’Education nationale, Nicole Belloubet, envisage d’obliger les collégiens à déposer leurs portables dans des boîtes à l’entrée des établissements. Alain Bauer reviendra sur cette ultra-violence préoccupante à l’école et les mesures proposées.
Wed, 10 Apr 2024 - 11min - 2848 - Dette: le coup de gueule de Macron - Vos questions sms
C dans l'air du 9 avril 2024 - Dette: le coup de gueule de Macron LES EXPERTS : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique à France Télévisions, autrice de L’Ombre d’un traître - Astrid de VILLAINES - Cheffe du service politique - Huffington Post, autrice de Les 7 péchés capitaux de la gauche - Marc FIORENTINO - Dirigeant d’Euroland Corporate
Tue, 09 Apr 2024 - 07min - 2847 - Dette: le coup de gueule de Macron - L'intégrale
C dans l'air du 9 avril 2024 - Dette: le coup de gueule de Macron Après l’annonce d’un dérapage incontrôlé du déficit public, l’Etat est en quête d’économies, mais lesquelles ? Le gouvernement doit transmettre ce mardi au Haut Conseil des finances publiques sa nouvelle trajectoire financière pour les prochaines années, et le niveau des efforts à consentir. Mais depuis plusieurs jours déjà des pistes de travail, potentiellement douloureuses, circulent et les tensions agitent les rangs de la majorité mais aussi du gouvernement. Ce qui n’est pas du goût d’Emmanuel Macron qui l’a fait savoir… Ainsi hier soir, lors d’une réunion des cadres de la majorité à l’Elysée, le président de la République a fait passer plusieurs messages. Le premier à l'intention des Républicains qui, sur fond de déficit budgétaire, menacent de faire tomber le gouvernement. "Des gens qui ne proposent que des dépenses supplémentaires", a estimé le chef de l'Etat. Le second au gouvernement : "Il ne faut pas que ce soit la fête à la saucisse", allusion aux propositions d'économies angoissantes jetées dans le débat à quelques semaines des européennes. Avec dans viseur : le ministre de l’Economie qui souhaite aller plus vite et plus fort dans l’assainissement des finances publiques, mettant à jour une différence d’approche économique qui divise aussi dans la macronie, tout cela sur fond d’ambition politique. Aux commandes de Bercy depuis sept ans, ce que lui a rappelé le chef de l’Etat, Bruno Le Maire s’est mué ces dernières semaines en "père la rigueur", convaincu que son sérieux et sa crédibilité en France comme sur la scène internationale rassureront les Français le moment venu. Mais pour cela, il doit rapidement démontrer sa capacité à juguler la dérive budgétaire de l’État qui accuse plus de 3.000 milliards d’euros de dettes. D’autant qu’à droite, d’autres à l’image d’Edouard Philippe investissent cette question. L’ancien Premier ministre tire depuis des semaines la sonnette d’alarme sur la question de la dette, regrette que la France "ne réforme pas grand-chose" et ne cache plus ses ambitions pour la présidentielle de 2027. Et si les bureaux du maire du Havre viennent d’être perquisitionnés dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet national financier pour "prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics, favoritisme et harcèlement moral", dans l’entourage d’Edouard Philippe on ne se montre pas inquiet et on tente de minimiser les soupçons qui pèsent sur l’ex-Premier ministre qui met le cap vers 2027. Alors comment l’Etat compte-t-il rétablir les comptes publics ? La question des déficits publics et de la dette peut-elle fracturer la majorité présidentielle ? Que se passe-t-il entre Emmanuel Macron et Bruno Le Maire ? Enfin l’enquête ouverte par la PNF, petit ou gros caillou dans la chaussure d’Edouard Philippe pour 2027 ? LES EXPERTS : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique à France Télévisions, autrice de L’Ombre d’un traître - Astrid de VILLAINES - Cheffe du service politique - Huffington Post, autrice de Les 7 péchés capitaux de la gauche - Marc FIORENTINO - Dirigeant d’Euroland Corporate
Tue, 09 Apr 2024 - 1h 03min - 2846 - Jacques Attali - La dette: l'heure des choix
C dans l'air l'invité du 8 avril 2024 avec Jacques Attali, écrivain et économiste, auteur de "Histoires et avenirs de la consolation" publié aux éditions Flammarion. Mardi, le gouvernement établira sa nouvelle trajectoire financière pour les prochaines années, et le niveau des efforts à consentir. Déjà des pistes de travail, potentiellement douloureuses, circulent. Une dette qui s’élève à 3 101,2 milliards d’euros, un déficit plus important que prévu, à 5,5 %… La France a vu ses comptes publics déraper en 2023, au point d’inquiéter les ménages. Comme le montre la quatrième édition du baromètre OpinionWay, c’est devenu un thème de préoccupation majeur, devant l’éducation ou la transition écologique. 26 % des Français estiment, en effet, que cette question, largement médiatisée ces dernières semaines, est une des plus importantes à traiter (+ 4% par rapport au baromètre de mars). Ce sont les plus 65 ans qui sont le plus préoccupés : 40 % d’entre eux considèrent qu’il s’agit d’une priorité. En 2024, 10 milliards d’euros de crédits ont déjà été rayés. Mais l’État devra encore chercher des sous, car les rentrées fiscales sont décevantes et la croissance percutée par les turbulences géostratégiques mondiales. "Probablement 10 milliards d’euros seront encore nécessaires", estime une source dans l’exécutif. Des économies, oui, mais lesquelles ? Où l’État va-t-il prélever tout cet argent ? Jacques Attali nous expliquera ses pistes de réflexion...
Tue, 09 Apr 2024 - 11min - 2845 - Santé : il va falloir payer...plus ! - vos questions sms
C dans l'air du 8 avril 2024 - LES EXPERTS : - Gérald Kierzek - Médecin urgentiste, directeur médical – Doctissimo - Nicolas Berrod - Journaliste – Le Parisien-Aujourd’hui en France - Dominique Seux - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos - Faïza Bossy - Médecin généraliste - Claude Rambaud (en duplex) - Juriste, spécialiste du droit médical, vice-présidente de France Assos Santé
Mon, 08 Apr 2024 - 06min - 2844 - Santé : il va falloir payer...plus ! - L'intégrale
C dans l'air du 8 avril 2024 - Deux mois après avoir érigé la santé en priorité dans son discours de politique générale, le Premier ministre passe aux annonces. Dans un entretien à la presse régionale, le chef du gouvernement a confirmé samedi la mise en place d’ici 2025 d’une "taxe lapin" de cinq euros pour chaque rendez-vous médical non honoré. "Quand on a un rendez-vous chez le médecin et qu’on ne vient pas sans prévenir, on paie", avait prévenu Gabriel Attal en janvier dernier. Le chef du gouvernement veut ainsi responsabiliser les patients et reverser la somme au praticien concerné. Autres mesures dévoilées par le Premier ministre, la possibilité pour les pharmaciens de délivrer des antibiotiques pour les angines ou les cystites, ou encore permettre aux opticiens d’adapter des verres sans faire passer le patient par l’ophtalmologue… Le chef du gouvernement veut également doubler le nombre de médecins formés chaque année. "Il y avait 8 000 places en deuxième année de médecine en 2017, il y en aura jusqu’à 16 000 en 2027", promet-il. Des expérimentations vont également être lancées pour évaluer la possibilité de voir un kiné sans ordonnance et de prendre directement rendez-vous chez un médecin spécialiste sans avoir d’abord consulté son médecin traitant. Mais ces déclarations laissent les professionnels dubitatifs voire très en colère, à l'image de Jérôme Marty, le président du syndicat Union française pour une médecine libre. "On nous ressort encore une fois toute une série de mesures qui tiennent plus de l'incohérence que de la cohérence. Je suis inquiet. Il y a des élections qui arrivent, il faut montrer qu'on fait quelque chose, donc on bricole et on affiche", a-t-il déploré au micro d'Europe 1. Selon lui, tout le monde souffre, tous les Français ont des difficultés et le système est par terre. De son côté, le syndicat MG France a suspendu ce dimanche sa participation aux négociations avec l’Assurance maladie pour protester. Face à la dégradation des comptes de la Sécurité sociale, le gouvernement a déjà décidé de faire payer un peu plus les patients sur leur consommation de soins, en augmentant la part non remboursée par l'Assurance maladie et les complémentaires santé. Depuis dimanche, la franchise sur les médicaments et les actes paramédicaux est passé de 50 centimes à 1 euro. Celle sur les transports sanitaires est elle aussi doublée, à 4 euros. Le gouvernement a également indiqué ces dernières semaines vouloir traquer l'explosion des arrêts maladie mais également le transport sanitaire. Il a par ailleurs laissé entendre qu’il pourrait restreindre la liste des ALD (une trentaine aujourd’hui). Alors comment améliorer l’accès aux soins ? Qu’est-ce qui va changer concrètement pour les patients ? Et où en est-on dans la lutte contre les pénuries de médicaments ? Alors que les ruptures, notamment d’antibiotiques, se sont multipliées en Europe ces derniers hivers, le ministre délégué chargé de l’Industrie, a dévoilé ces derniers jours la création d’une "Alliance européenne du médicament" qui sera officialisée le 24 avril 2024. "L’idée est de concerter tous les acteurs, industriels, États membres, associations de patients - pour éviter les pénuries" a expliqué le ministre qui en a profité pour rappeler l’engagement de la France sur cette question : depuis trois ans, l’État a investi près de 1 milliard d’euros pour soutenir la production et la relocalisation de médicaments critiques. Plus récemment, 50 millions ont été injectés en vue de rapatrier 25 médicaments prioritaires. Pierre Fabre vient ainsi relocaliser en Occitanie la production d’un traitement contre le mélanome, jusque-là produit en Allemagne. Un autre laboratoire français, Ipsen, a relocalisé dans le Var la production d’un médicament contre le cancer du pancréas. La fabrication de curare, qui avait fait défaut pendant le Covid, ainsi que celle d’amoxicilline, sont aussi en cours de relocalisation. LES EXPERTS : - Gérald Kierzek - Médecin urgentiste, directeur médical – Doctissimo - Nicolas Berrod - Journaliste – Le Parisien-Aujourd’hui en France - Dominique Seux - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos - Faïza Bossy - Médecin généraliste - Claude Rambaud (en duplex) - Juriste, spécialiste du droit médical, vice-présidente de France Assos Santé
Mon, 08 Apr 2024 - 1h 03min - 2843 - Emile : connaitrons-nous un jour la vérité ? - Vos questions sms
C dans l'air du 6 avril 2024 - Emile : connaitrons-nous un jour la vérité ? LES EXPERTS : - AUDREY GOUTARD - Grand reporter à France Télévisions, spécialiste des faits de société - THOMAS PROUTEAU - Chef du service police-justice à RTL - MARILYNE BARANES - Docteur en psychologie clinique et psychopathologie, experte judiciaire - COLONELLE MARIE-LAURE PEZANT - Porte-parole de la gendarmerie nationale - MADJID KHIAT - Reporter à Franceinfo - CORINNE HERRMANN - avocate pénale, spécialiste des “cold cases”
Sat, 06 Apr 2024 - 04min - 2842 - Emile : connaitrons-nous un jour la vérité ? - L'intégrale
C dans l'air du 6 avril 2024 - Emile : connaitrons-nous un jour la vérité ? Les découvertes s’enchaînent mais le mystère demeure. Depuis une semaine, l'affaire du petit Émile a pris un nouveau tournant. Samedi dernier, une randonneuse découvrait des ossements à moins de deux kilomètres du hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Les analyses ADN ont confirmé qu'ils étaient ceux de l'enfant de deux ans et demi disparu en juillet dernier. Deux jours plus tard, on retrouvait cette fois quelques uns de ses vêtements. Le lieu, pourtant, avait été fouillé. Un important dispositif de recherche avait été mis en place dès la disparition du petit garçon, avec l'organisation de battues, Émile n'avait toutefois jamais été retrouvé. De nombreuses hypothèses avaient été alors lancées, plongeant le Haut-Vernet dans un climat de suspicion générale. Aujourd'hui, ces découvertes ne donnent pas d'indication sur les causes de la mort de l'enfant. Est-ce un accident ? Un meurtre ? Le mystère reste entier. Comme celle d'Émile, plusieurs affaires restent non élucidées en France. Au pôle cold cases du parquet de Nanterre, un nouveau dispositif d'appel à témoins vient d'être lancé. "En quête d'indices", consiste à créer de courtes vidéos retraçant les enquêtes, partagées ensuite sur les réseaux sociaux pour « recueillir de nouveaux témoignages ». L'affaire irrésolue la plus médiatisée en France ces dernières années reste celle de Xavier Dupont de Ligonnès. Un nouveau signalement a été fait ces jours derniers dans le Doubs : une femme pense avoir reconnu, lors d’une veillée de prière, le fugitif recherché depuis treize ans, suspecté de l'assassinat de cinq membres de sa famille. Une hypothèse parmi tant d'autres. C dans l'air a rencontré Romain Puértolas, ancien capitaine de police et auteur de Comment j'ai retrouvé Xavier Dupont de Ligonnès. Il expose lui aussi de nouvelles pistes dans ce dossier. Alors, quels sont les hypothèses privilégiées dans l'affaire du petit Émile ? Quelles est l'importance donnée aux témoignages dans ce genre d'affaire ? Où en est l'enquête dans l'affaire Dupont de Ligonnès ? LES EXPERTS : - AUDREY GOUTARD - Grand reporter à France Télévisions, spécialiste des faits de société - THOMAS PROUTEAU - Chef du service police-justice à RTL - MARILYNE BARANES - Docteur en psychologie clinique et psychopathologie, experte judiciaire - COLONELLE MARIE-LAURE PEZANT - Porte-parole de la gendarmerie nationale - MADJID KHIAT - Reporter à Franceinfo - CORINNE HERRMANN - avocate pénale, spécialiste des “cold cases”
Sat, 06 Apr 2024 - 1h 12min - 2841 - Barbara Thomas David - Qu'est-ce que la curatelle renforcée pour Alain Delon?
C dans l'air, l'invitée du 5 avril 2024 - Barbara Thomas David, notaire à Paris spécialisée en droit patrimonial La justice a tranché. Alain Delon a été placé sous curatelle renforcée ce jeudi 4 avril. Le tribunal de Montargis (Loiret) examinait la demande de mise sous tutelle de l’acteur, gravement malade et placé sous sauvegarde de justice depuis le 25 janvierdernier. La justice avait alors exigé la désignation d’un mandataire judiciaire "pour son suivi médical". Jean-Marie Le Pen, âgé de 95 ans, a été placé « sous régime de protection juridique », a annoncé, mercredi 3 avril, le vice-président du Rassemblement national (RN), Louis Aliot, confirmant une information de RMC. Barbara Thomas David, reviendra sur la spécificité de ces différentes mesures.
Sat, 06 Apr 2024 - 10min - 2840 - Inondations : Nos assurances vont flamber - Vos questions sms
C dans l'air du 5 avril 2024 - Inondations : les assurances vont-elles suivre ? LES EXPERTS : - STÉPHANIE DURAFFOURD - Porte-parole d’Assurland.com - OLIVIER BABEAU - Essayiste - Président de l’Institut Sapiens - EMMA HAZIZA - Hydrologue, docteur de l’École des Mines - FRÉDÉRIC DENHEZ - Journaliste - Spécialiste des questions environnementales
Fri, 05 Apr 2024 - 07min - 2839 - Inondations : les assurances vont-elles suivre ? - L'intégrale
C dans l'air du 5 avril 2024 - Inondations : les assurances vont-elles suivre ? Rarement la France n'aura été à ce point arrosée. Selon Météo France, l'hexagone a connu le cinquième mois de mars le plus pluvieux depuis 1958. Si les conséquences ont été légères en Île-de-France, d'autres départements ont subi de violentes crues. Dans la Vienne et l'Indre-et-Loire, plus de 200 personnes ont été évacuées en début de semaine, tandis qu'en Saône-et-Loire, l'Arroux est montée de plus de deux mètres en une nuit. En déficit d'eau après un mois d'octobre exceptionnellement chaud, certaines nappes phréatiques sont désormais pleines, si bien qu'elles ne permettent plus d'absorber les précipitations. D'autant qu'en bord de mer, comme dans le Nord et le Pas-de-Calais, elles sont peu profondes et arrivent plus vite à saturation. Les deux départements ont connu une fin d'année 2023 extrêmement pluvieuse avec des crues qui ont ravagé plusieurs villages. Fin janvier, la Caisse centrale de réassurance (CCR) a d'ailleurs réévalué à 640 millions d’euros le coût des inondations de novembre et janvier dans les Hauts-de-France, contre 550 précédemment. Au même moment, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a annoncé que l'État pourrait racheter les maisons des familles sinistrées grâce au Fonds de Prévention des Risques Naturels Majeurs (ou fonds Barnier). Une pratique qui n'est d'ailleurs pas nouvelle. En 2010, au lendemain de la tempête Xynthia, l'État avait dépensé 159 millions d'euros pour racheter 700 maisons touchées en Vendée. Dans les Hauts-de-France, certaines familles même très attachées à leur domicile préfèrent plier bagage, alors que les conditions météorologiques devraient continuer à empirer avec le réchauffement climatique : "On ne peut plus vivre dans la peur comme ça", témoignait auprès du Figaro l'un des sinistrés en février dernier. Le Fonds Barnier est doté de 200 millions d'euros chaque année, mais est-ce suffisant ? En 2023, les catastrophes climatiques en France ont coûté 6,5 milliards d’euros et les prix des assurances devraient augmenter dès cette année. Dans le Gard, qui a connu des crues meurtrières en 2002 (22 morts et 800 millions d'euros de travaux), les promoteurs immobiliers n'ont pas toujours conscience que l'épisode pourrait se reproduire. En 2018, un centre commercial a été construit à Alès en pleine zone inondable et ce, malgré les recours en justice de l'État. Ces dernières années, les collectivités territoriales ont donc adopté la manière forte. Dans le quartier du Moulinet, près de 25 maisons ont été détruites sur les bords du Grabieux, en prévention des futures crues du cours d'eau. Coût de cette relocalisation ? 6,5 millions d'euros. Quelle a été l'ampleur des inondations ces derniers mois ? Pourquoi l'État décide-t-il de racheter les maisons de certains sinistrés dans les Hauts-de-France ? Comment les communes touchées par les inondations s'organisent-elles pour prévenir ces crues ? LES EXPERTS : - STÉPHANIE DURAFFOURD - Porte-parole d’Assurland.com - OLIVIER BABEAU - Essayiste - Président de l’Institut Sapiens - EMMA HAZIZA - Hydrologue, docteur de l’École des Mines - FRÉDÉRIC DENHEZ - Journaliste - Spécialiste des questions environnementales
Fri, 05 Apr 2024 - 1h 04min - 2838 - Christian Chesnot - MBS: Le maître de l'Arabie Saoudite.
C dans l'air, l'invité du 4 avril 2024 - Christian Chesnot, Grand reporter à la rédaction internationale de Radio France et auteur de "MBS Confidentiel" Christian Chesnot est grand reporter à la rédaction international de Radio France et spécialiste du Moyen-Orient. Avec son confrère Georges Malbrunot, il publie "MBS Confidentiel - Enquête sur le nouveau maître du Moyen-Orient" aux éditions Michel Lafon dans lequel il revient dans son intimité et dans son train de vie lunaire. Les deux auteurs décortiquent son arrivée au pouvoir et l’impulsion qu’il a donné à l’Arabie. "MBS est une énigme et son pouvoir une boîte noire. Le prince génère beaucoup de fantasmes". Grâce à une expérience de 30 ans sur le terrain, Christian Chesnot et Georges Malbrunot ont recueilli de nombreux témoignages de personnes qui ont connu, de près ou de loin, Mohammed Ben Salman. L’enquête revient aux origines de la politique de MBS alors qu’il n’a que 17 ans quand il apprend aux côtés de son père le fonctionnement du royaume, de ses tribus et des religieux, les 3 piliers sur lesquels repose l’Arabie saoudite. Pendant des décennies, la jeunesse saoudienne a été frustrée de tous les plaisirs de son âge, déconnectée du monde : pas de cinéma, pas de musique, pas de théâtre ni de sport pour les femmes. Avec MBS au pouvoir, "l’Arabie saoudite est à l’aube d’une révolution sociétale qui bouleversera le royaume et changera la face du Moyen-Orient". Mais pour Christian Chesnot, la modernisation de ce pays ne pouvait être qu’autoritaire. Christian Chesnot, grand reporter à la rédaction international de Radio France, spécialiste du Moyen-Orient et co-auteur de "MBS Confidentiel" aux éditions Michel Lafon, reviendra sur son enquête sur le nouveau maître du Moyen-Orient.
Fri, 05 Apr 2024 - 10min - 2837 - Polluants éternels : le nouveau scandale sanitaire ? - vos questions sms
C dans l'air du 4 avril 2024 - Polluants éternels : le nouveau scandale sanitaire ? LES EXPERTS : - GÉRALD KIERZEK - Médecin urgentiste, directeur médical - Doctissimo - ÉMILIE TORGEMEN - Journaliste chargée des questions d’environnement - Le Parisien - KARINE JACQUEMART - Directrice de Foodwatch France - PHILIPPE DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance
Thu, 04 Apr 2024 - 07min - 2836 - Polluants éternels : le nouveau scandale sanitaire ? - L'intégrale
C dans l'air du 4 avril 2024 - Polluants éternels : le nouveau scandale sanitaire ? C'est le nouveau scandale sanitaire qui inquiète. À Rumilly (Haute-Savoie), qui compte une usine Tefal, du PFOA, "un polluant éternel", a été découvert en février 2023 dans le réseau d'eau potable de la ville. Après des tests sanguins, des habitants de la commune ont découvert avec horreur qu’ils avaient des taux de PFOA cinq fois supérieurs à la moyenne française (2,08 µg/L). La molécule est pourtant interdite depuis 2020 en raison de son potentiel cancérogène. Ces substances per- et polyfluoroalkylées, dont certaines sont toxiques, sont notamment consommées ou rejetées lors du processus de revêtement antiadhésif des poêles Tefal. Face à la pression médiatique, SEB (propriétaire de Tefal) assure que le seul PFAS qu’elle utilise est le PFTE, "une substance reconnue depuis plus de 50 ans pour son innocuité". Ce qui n'est pas de l'avis de tous. Le député écologiste Nicolas Thierry a déposé une proposition de loi visant à "interdire à partir de 2025 la fabrication, l’importation, l’exportation et la mise sur le marché de tous les produits contenant des PFAS". Étudié dès aujourd'hui à l'Assemblée nationale, le texte a été accueilli par plusieurs centaines de salariés de SEB envoyés par la direction pour protester. Selon la direction du groupe, la proposition de loi menacerait près de 3 000 emplois en France, dont 1 500 emplois pour la seule ville de Rumilly. La direction de SEB a encore le temps de réagir. D'autres, comme Buitoni, n'en ont pas eu l'occasion. Le 30 mars dernier, Nestlé a décidé de fermer son usine de production de pizzas à Caudry (Nord) mise en cause dans le décès de deux enfants et l'intoxication de dizaines d'autres, par la bactérie Escherichia coli. À l'époque, l'affaire avait fait grand bruit. Une information judiciaire est ouverte depuis mai 2022 à Paris pour homicide involontaire. Avant elle, l'entreprise Ferrero (qui produit les chocolats Kinder) s'était retrouvée au cœur d'un scandale similaire après avoir intoxiqué des centaines d'enfants à travers l'Europe. Conscientes des risques, les grandes entreprises se forment à la communication de crise pour répondre à ce genre de situation. "En matière de gestion de crise, le pire est de ne rien dire", expliquait à La Croix Géraldine Michel, responsable de la chaire marques et valeurs à la Sorbonne. Lors de la révélation du scandale Kinder en avril dernier, il avait par exemple fallu attendre quatre jours pour que Ferrero reconnaisse dans un communiqué "des défaillances internes". Un réaction bien trop tardive pour espérer calmer la colère des familles touchées. En la matière, la direction de Nestlé Waters (San Pellegrino, Vittel, Perrier…) est actuellement acculée. Le groupe est accusé depuis plusieurs jours d'avoir voulu cacher la contamination généralisée de ses sources d'eau minérale. Le 4 avril, Le Monde et France info ont révélé le contenu d'une expertise menée par l'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) sur les eaux du groupe. Le rapport, remis au gouvernement en février, conclut à une contamination généralisée aux bactéries, pesticides, PFAS, des sources d’eau minérale naturelle exploitées par le groupe Nestlé. Non seulement, le gouvernement n'a rien communiqué aux Français, mais il n'a rien transmis non plus aux autorités européennes "ce qui est quand même assez fou, parce que toutes ces eaux dont on parle aujourd'hui de grande marque, sont aussi vendues et consommées dans d'autres pays européens", répond à France info l'association Foodwatch, qui a porté plainte pour "tromperies" contre Nestlé. Un comité de la Commission européenne est d'ailleurs prévu le 30 avril pour faire la lumière sur cette affaire. Quelle est la dangerosité des fameux PFAS ? Pourquoi le gouvernement français veut-il les interdire ? Comment les grands groupes réagissent-ils aux crises qu'ils provoquent ? Et quelle est l'ampleur du scandale de l'eau qui plane au-dessus de Nestlé ? LES EXPERTS : - GÉRALD KIERZEK - Médecin urgentiste, directeur médical - Doctissimo - ÉMILIE TORGEMEN - Journaliste chargée des questions d’environnement - Le Parisien - KARINE JACQUEMART - Directrice de Foodwatch France - PHILIPPE DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 04 Apr 2024 - 1h 03min - 2835 - Inondations: les assurances vont flamber.
C dans l'air, l'invité du 3 avril 2024 - Stéphanie Duraffourd, porte-parole d'Assurland.com Mercredi dernier, France Assureurs a publié ces chiffres : En 2023, le dédommagement des sinistres liés aux catastrophes climatiques a coûté 6,5 milliards d'euros aux compagnies d'assurances ; la 3ème année la plus coûteuse. Il y a plusieurs mois, le gouvernement a annoncé que la prime "catastrophe naturelle" allait elle aussi augmenter et passer de 12 à 20%. Cette prime est une sorte de régime de solidarité, qu’on soit ou non exposé à ces risques d’inondations, de submersion, de sècheresse ou de tremblements de terre. La question de l’assurance habitation est au centre du rapport Langreney, ou des propositions ont été faites hier ce mardi au gouvernement sur l'assurabilité des risques climatiques en France. Pour François Gemenne, "le changement climatique coûte de plus en plus cher et cela se ressent aussi dans le coût des polices d’assurance, la surprime CatNat. Et malheureusement, c’est une facture qui ne va pas cesser d’augmenter". Stéphanie Duraffourd, porte-parole d'Assurland.com, reviendra sur le dédommagement des sinistres liés aux catastrophes climatiques qui a coûté 6,5 milliards d’euros aux compagnies d’assurances et sur les pistes à venir pour amoindrir ce coût.
Thu, 04 Apr 2024 - 10min - 2834 - Émile : tellement de zones d'ombre... - Vos questions sms
C dans l'air du 2 avril 2024 - Émile : tellement de zones d'ombre... LES EXPERTS : - LAURENT VALDIGUIÉ - Journaliste - Marianne - VALENTINE ARAMA - Journaliste justice - Le Point - MARIE-LAURE PEZANT - Porte-parole de la gendarmerie nationale - JACQUES DALLEST - Procureur Général honoraire, auteur de "Cold Cases, un magistrat enquête"
Wed, 03 Apr 2024 - 04min - 2833 - Émile : tellement de zones d'ombre... - L'intégrale
C dans l'air du 2 avril 2024 - Émile : tellement de zones d'ombre... Les découvertes s'enchaînent, mais le mystère demeure entier. Qu'est-il arrivé au petit Émile Soleil, 2 ans et demi lors de sa disparition le 8 juillet 2023 au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) ? Hier, le procureur de la République d'Aix-en-Provence a déclaré lors d'une conférence de presse que des vêtements du petit garçon, à savoir un tee-shirt, des chaussures et une culotte ont été retrouvés lundi 1er avril le long d’un ruisseau à proximité du hameau. Deux jours plus tôt, c'était une randonneuse qui trouvait son crâne, 150 mètres plus haut sur le chemin. Ces nouveaux éléments ont été envoyés au centre de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale à Pontoise (Val-d’Oise) pour des analyses. Les gendarmes sont-ils passés à côté de la dépouille du petit garçon lors des premières fouilles en juillet ? Impossible à dire, selon le procureur : "Entre la chute de l’enfant, l’homicide involontaire et le meurtre, on ne peut toujours pas privilégier une hypothèse plus qu’une autre. Ce n’est satisfaisant pour personne […] mais nos impatiences respectives ne sauraient nous imposer des conclusions hâtives". Les gendarmes continuent aujourd'hui à arpenter la zone, et ce "le temps qu’il faudra". En Vendée, Michel Pialle avait d'abord signalé la disparition de sa femme, Karine Esquivillon, à la gendarmerie le 27 mars, avant d'avouer l'avoir tuée d'un coup de fusil accidentel. Lors de sa déposition à la gendarmerie, il avait signalé que sa femme était partie avec "sa carte bancaire, une somme de 14 000 euros en espèces, des pièces d’or pour une valeur de 30 000 euros et un sac d’effets personnels", expliquant qu'elle avait quitté "volontairement" le domicile familial. Mais les enfants et la sœur de la quinquagénaire doutaient de cette version. Il a fallu attendre trois mois pour que l'homme finisse par avouer son crime en garde à vue. Avant lui, Jonathann Daval avait aussi donné l'alerte aux gendarmes lors de la disparition de sa femme, avant d'avouer après de multiples revirements qu'il l'avait tuée intentionnellement. Son procès, qui s'est tenu devant la cour d’assises de la Haute-Saône en novembre 2020, a été hypermédiatisé. Il faut dire que les Français se passionnent pour ces affaires judiciaires aux multiples rebondissements. Le succès des séries télévisées policières en témoignent, à l'image de HPI (11 millions de téléspectateurs) ou de Sambre (3,2 millions par épisode). D'autres, comme Les Experts ou NCIS, n'hésitent pas à caricaturer les méthodes de police scientifique pour les besoins du scénario, au risque de dénaturer la réalité. "Pour un profil ADN même urgent, il faut compter au mieux 24h", et pas 30 secondes, "pour les empreintes papillaires, on y arrive en 1h30, du prélèvement à l’identification si l’individu est fiché", expliquait notamment au journal 20 Minutes Patrick Rouger, l’ancien directeur de la police technique et scientifique du SRPJ de Toulouse. Qu'a-t-il bien pu arriver au petit Émile ? Que peut-on espérer des analyses de vêtements retrouvés ? Les tueurs sont-ils aussi des manipulateurs ? Et les techniques scientifiques montrées dans les séries policières sont-elles vraiment réalistes ? LES EXPERTS : - LAURENT VALDIGUIÉ - Journaliste - Marianne - VALENTINE ARAMA - Journaliste justice - Le Point - MARIE-LAURE PEZANT - Porte-parole de la gendarmerie nationale - JACQUES DALLEST - Procureur Général honoraire, auteur de "Cold Cases, un magistrat enquête"
Wed, 03 Apr 2024 - 1h 03min - 2832 - David Lisnard - Pourquoi la "Pompidou mania"?
C dans l'air, l'invité du 2 avril 2024 - David Lisnard, maire LR de Cannes et co-auteur de "Les leçons de Pompidou" (éditions de l'Observatoire) Il y a cinquante ans, le 2 avril 1974, disparaissait Georges Pompidou, emporté par la maladie de Waldenström. Dans des années de forte croissance économique et de faible chômage, il conserve une popularité forte les douze ans où il est au sommet de l'exécutif, à Matignon puis à l'Élysée. Pour les auteurs, Georges Pompidou nous éclaire enfin sur la crise de civilisation de notre époque comme sur le rapport du pouvoir aux Français, et la manière de gouverner un pays dont les ferments de la division ne sont jamais loin. Il est urgent d'en tirer des leçons. David Lisnard est le maire LR de Cannes. Avec le Secrétaire général du groupe France Télévisions Christophe Tardieu, il publie "Les leçons de Pompidou" aux éditions de l'Observatoire, dans lequel il rend hommage à Georges Pompidou. Pour les auteurs, "Georges Pompidou nous éclaire enfin sur la crise de civilisation de notre époque comme sur le rapport du pouvoir aux Français, et la manière de gouverner un pays dont les ferments de la division ne sont jamais loin. Il est urgent d'en tirer des leçons". David Lisnard, maire LR de Cannes et co-auteur de "Les leçons de Pompidou" reviendra sur la relation du deuxième président de la Vème avec De Gaulle, sur sa manière d’appréhender le pouvoir, sa méthode et ce qu’il a laissé au pays.
Wed, 03 Apr 2024 - 11min - 2831 - Israël frappe l'Iran: le monde craint la réplique - Vos questions sms
C dans l'air du 2 avril 2024 - Israël frappe l'Iran, le monde craint la réplique LES EXPERTS : - FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de "Les voies de la puissance" - AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient - MARIAM PIRZADEH - Journaliste, ancienne correspondante à Téhéran - France 24 - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense, ancien correspondant à Jérusalem
Tue, 02 Apr 2024 - 05min - 2830 - Israël frappe l'Iran: le monde craint la réplique
C dans l'air du 2 avril 2024 - Israël frappe l'Iran, le monde craint la réplique C'est peut-être l'attaque de trop pour l'Iran. Lundi, des avions de chasses israéliens auraient frappé le consulat iranien de Damas, en Syrie, faisant onze morts, dont 7 Gardiens de la révolution et deux hauts-gradés de la Force Al-Qods, selon le bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’homme. Alors que les secouristes s'afféraient encore autour du bâtiment réduit en cendres, le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré mardi que cette attaque "ne resterait pas sans réponse". Israël est-il allé trop loin ? Après des frappes ces dernières semaines sur des alliés du régime iranien, c'est cette fois un bâtiment officiel de l'Iran, et donc son intégrité territoriale, qui est visé. Alors qu'Israël n'a toujours pas revendiqué les frappes aériennes, la Russie a déjà qualifié l'attaque d'"inacceptable". Les inquiétudes autour de l'Iran sont d'autant plus fortes que la République des mollahs est soupçonnée de poursuivre l'enrichissement de son uranium en vue d'obtenir l'arme nucléaire. Fin février, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a fait part de ses "inquiétudes grandissantes. D'après l'instance onusienne, l'Iran possède déjà 27 fois plus d'uranium enrichi que la limite autorisée par l'accord international de 2015 encadrant les activités atomiques de Téhéran en échange d'une levée des sanctions internationales. Bien que l'Iran franchisse fréquemment ces normes, aucune résolution n'a été présentée devant le Conseil de sécurité de l'ONU depuis novembre 2022. En manque de soutien, l'AIEA semble impuissante pour mener à bien sa mission de contrôle. Pendant ce temps, rien ne s'arrange du côté de Gaza. Lundi, l'armée israélienne a confirmé avoir retiré ses troupes de l'hôpital al-Chifa, laissant derrière elle un complexe en ruine. Médecins et civils palestiniens ont annoncé avoir découvert des dizaines de corps dans l'établissement soupçonné par Israël d'abriter un centre de commandement opérationnel du Hamas. Pour ne rien arranger à la situation, l'armée israélienne a visé un convoi humanitaire lundi, tuant sept bénévoles de l'ONG américaine World Central Kitchen qui distribuait des repas dans la bande de Gaza. "J'ai le cœur brisé et je suis en deuil", a écrit sur X (ex-Twitter) le chef hispano-américain José Andrés, fondateur de l'ONG, en appelant le "gouvernement israélien" à "mettre fin à ce massacre aveugle" contre les "civils et les travailleurs humanitaires". Les condamnations internationales se sont multipliées à la suite de ce que Benjamin Netanyahu qualifie de "frappe non-intentionnelle". Les témoignages de mauvais traitements sur les détenus palestiniens se multiplient également en provenance des prisons israéliennes où près de 10 000 d'entre eux sont enfermés. Des ONG israéliennes dénoncent les "abus systématiques", des actes de torture et appellent la communauté internationale à réagir. Quelles conséquences après les frappes israéliennes sur le consulat iranien de Damas ? Où en est l'Iran sur son objectif d'obtenir l'arme nucléaire ? Et les récentes lignes rouges franchies par Israël peuvent-elles changer le cours de la guerre contre le Hamas ? LES EXPERTS : - FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de "Les voies de la puissance" - AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient - MARIAM PIRZADEH - Journaliste, ancienne correspondante à Téhéran - France 24 - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense, ancien correspondant à Jérusalem C'est peut-être l'attaque de trop pour l'Iran. Lundi, des avions de chasses israéliens auraient frappé le consulat iranien de Damas, en Syrie, faisant onze morts, dont 7 Gardiens de la révolution et deux hauts-gradés de la Force Al-Qods, selon le bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’homme. Alors que les secouristes s'afféraient encore autour du bâtiment réduit en cendres, le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré mardi que cette attaque "ne resterait pas sans réponse". Israël est-il allé trop loin ? Après des frappes ces dernières semaines sur des alliés du régime iranien, c'est cette fois un bâtiment officiel de l'Iran, et donc son intégrité territoriale, qui est visé. Alors qu'Israël n'a toujours pas revendiqué les frappes aériennes, la Russie a déjà qualifié l'attaque d'"inacceptable". Les inquiétudes autour de l'Iran sont d'autant plus fortes que la République des mollahs est soupçonnée de poursuivre l'enrichissement de son uranium en vue d'obtenir l'arme nucléaire. Fin février, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a fait part de ses "inquiétudes grandissantes. D'après l'instance onusienne, l'Iran possède déjà 27 fois plus d'uranium enrichi que la limite autorisée par l'accord international de 2015 encadrant les activités atomiques de Téhéran en échange d'une levée des sanctions internationales. Bien que l'Iran franchisse fréquemment ces normes, aucune résolution n'a été présentée devant le Conseil de sécurité de l'ONU depuis novembre 2022. En manque de soutien, l'AIEA semble impuissante pour mener à bien sa mission de contrôle. Pendant ce temps, rien ne s'arrange du côté de Gaza. Lundi, l'armée israélienne a confirmé avoir retiré ses troupes de l'hôpital al-Chifa, laissant derrière elle un complexe en ruine. Médecins et civils palestiniens ont annoncé avoir découvert des dizaines de corps dans l'établissement soupçonné par Israël d'abriter un centre de commandement opérationnel du Hamas. Pour ne rien arranger à la situation, l'armée israélienne a visé un convoi humanitaire lundi, tuant sept bénévoles de l'ONG américaine World Central Kitchen qui distribuait des repas dans la bande de Gaza. "J'ai le cœur brisé et je suis en deuil", a écrit sur X (ex-Twitter) le chef hispano-américain José Andrés, fondateur de l'ONG, en appelant le "gouvernement israélien" à "mettre fin à ce massacre aveugle" contre les "civils et les travailleurs humanitaires". Les condamnations internationales se sont multipliées à la suite de ce que Benjamin Netanyahu qualifie de "frappe non-intentionnelle". Les témoignages de mauvais traitements sur les détenus palestiniens se multiplient également en provenance des prisons israéliennes où près de 10 000 d'entre eux sont enfermés. Des ONG israéliennes dénoncent les "abus systématiques", des actes de torture et appellent la communauté internationale à réagir. Quelles conséquences après les frappes israéliennes sur le consulat iranien de Damas ? Où en est l'Iran sur son objectif d'obtenir l'arme nucléaire ? Et les récentes lignes rouges franchies par Israël peuvent-elles changer le cours de la guerre contre le Hamas ? LES EXPERTS : - FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de "Les voies de la puissance" - AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient - MARIAM PIRZADEH - Journaliste, ancienne correspondante à Téhéran - France 24 - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense, ancien correspondant à Jérusalem
Tue, 02 Apr 2024 - 1h 03min - 2829 - Anne Nivat - Ukraine, occident: Ce que pensent les Russes.
C dans l'air, l'invitée du 1er avril 2024 - Anne Nivat, grand reporter au Point et auteure de “La Haine et le Déni - avec les Ukrainiens et les Russes dans la guerre” (Flammarion) À travers son livre, Anne Nivat raconte ses différents séjours en Ukraine et en Russie, à la rencontre de femmes et d’hommes de tout âge et de toutes conditions. Un livre pour comprendre l’autre, Ukrainien comme Russe, civil comme militaire. Anne Nivat démontre, grâce à ses témoignages, que les avis sur cette guerre, sur le régime de Vladimir Poutine et même sur les réactions de l’Europe divergent. Parmi ses récits, il y a la colère de Serheï, tout comme celle d’Oleg, qui se concentre sur les Occidentaux. Ils leur reprochent d’avoir encore peur de Poutine. “Nous, on fait la guerre, pendant que vous, vous en êtes encore à faire de la politique !”. L’état-major russe a annoncé vendredi qu’il allait lancer lundi une campagne de conscription. Celle-ci concernera des dizaines de milliers de jeunes hommes âgés de 18 à 30 ans. L’armée a assuré que ces nouvelles recrues ne seront pas envoyées sur le front ukrainien. Anne Nivat reviendra sur ses différents séjours en Ukraine et en Russie.
Tue, 02 Apr 2024 - 11min - 2828 - Émile: Et maintenant...quelles sont les pistes? - Vos questions sms
C dans l'air du 1er avril 2024 - Émile: Et maintenant...quelles sont les pistes? LES EXPERTS : - ALAIN BAUER - Professeur de criminologie au CNAM - DAMIEN DELSENY - Rédacteur en chef adjoint au Parisien, chef du service police-justice - MARILYNE BARANES - Docteur en psychologie clinique et psychopathologie, experte judiciaire - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur - GRÉGORY LECLERC - Grand reporter à Nice-Matin / Var-Matin
Mon, 01 Apr 2024 - 04min - 2827 - Émile: Et maintenant...quelles sont les pistes? - L'intégrale
C dans l'air du 1er avril 2024 - Émile: Et maintenant...quelles sont les pistes? C'est un nouveau chapitre qui s'ouvre dans l'affaire du petit d'Émile. Samedi dernier, une randonneuse a découvert des ossements à moins de deux kilomètres du hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Elle s'est rendue à la gendarmerie pour déposer le crâne trouvé. Des dents ont aussi été retrouvées sur ce lieu qui avait pourtant été fouillé. Des analyses ADN ont permis d'identifier formellement ces ossements comme appartenant à Émile, ce petit garçon de deux ans et demi disparu le 8 juillet dernier alors qu'il jouait dans le jardin de ses grands-parents. Malgré un important dispositif de recherche et la mobilisation de 800 bénévoles pour des battues, Émile n'avait jamais été retrouvé. De nombreuses hypothèses avaient été lancées, plongeant le Haut-Vernet dans un climat de suspicion générale. La famille d'Émile, des catholiques très croyants, a elle aussi été soupçonnée. Dernièrement, c'est le grand-père qui a même été au centre de l'attention. L'homme est en effet cité, sous le statut de témoin assisté, dans une affaire de violences au sein d'une communauté religieuse dans les années 1990. Comme celle d'Émile, plusieurs affaires d'enfants disparus restent non élucidées en France. En 1983, le petit Mathieu Haulbert, dix ans, s'est volatilisé sur la route Napoléon, à Peyroules (Alpes-de-Haute-Provence, là aussi). Son corps n'a jamais été retrouvé. Un suspect pourtant se dessine à l'époque : George Laugier, un homme du coin. Aucune preuve ne pourra toutefois l'inculper. Aujourd'hui, les parents de Mathieu ne lâchent pas prise, ni leurs enfants. Tous font en sorte que l'affaire ne soit pas classée. Une autre affaire a été très médiatisée ces derniers mois : celle de Lina, quinze ans, disparue en septembre dans le Bas-Rhin, entre son domicile et la gare de Saint-Blaise-la-Roche. L'enquête reste là aussi dans l'impasse, le corps n'a jamais été retrouvé et les pistes s'ouvrent et se ferment sans que rien n'éclaircisse le mystère. La semaine dernière, trois personnes avaient été placées en garde à vue mais aucune poursuite n'a été engagée contre elles. Alors, quels sont les dernières hypothèses sur la disparition du petit Émile ? Que peuvent faire les familles qui sont au cœur de cold cases pour que leurs dossiers ne se referment pas ? Comment travaillent les enquêteurs sur une affaire comme celle de Lina ? LES EXPERTS : - ALAIN BAUER - Professeur de criminologie au CNAM - DAMIEN DELSENY - Rédacteur en chef adjoint au Parisien, chef du service police-justice - MARILYNE BARANES - Docteur en psychologie clinique et psychopathologie, experte judiciaire - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur - GRÉGORY LECLERC - Grand reporter à Nice-Matin / Var-Matin
Mon, 01 Apr 2024 - 1h 03min - 2826 - Attentat, boycott russe : menaces sur les JO - Vos questions sms
C dans l'air du 30 mars 2024 - Attentat, boycott russe : menaces sur les JO LES EXPERTS : - YVES THRÉARD - Éditorialiste, Directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro - SYLVIE MATELLY - Économiste, directrice de l’Institut Jacques Delors - MARIE-CÉCILE NAVES - Politologue, directrice de recherche à l'IRIS - DRISS AIT YOUSSEF - Docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité
Sat, 30 Mar 2024 - 07min - 2825 - Attentat, boycott russe : menaces sur les JO - L'intégrale
C dans l'air du 30 mars 2024 - Attentat, boycott russe : menaces sur les JO Les répercussions de l'attentat de Moscou se font déjà sentir en France. Deux jours après l'attaque au Crocus City Hall qui a fait 143 morts en Russie, Matignon a décidé de relever le plan Vigipirate au seuil d'alerte attentat, le plus élevé sur l'échelon. À moins de quatre mois du début des Jeux olympiques de Paris, le gouvernement ne veut prendre aucun risque. Cette semaine, la Pologne a annoncé l'envoi à Paris d'une task force dans le cadre d'une coalition internationale pour renforcer la sécurité de la compétition : "Une force opérationnelle composée de nos soldats, y compris avec des chiens renifleurs, sera déployée à Paris. Son objectif principal sera d’entreprendre des opérations de détection d’explosifs et de lutte contre le terrorisme", a déclaré sur X le ministre de la Défense polonais, Wladyslaw Kosiniak-Kamysz. De son côté, l'armée française se concentre sur les deux menaces qu'elle considère comme prioritaires pour ces Jeux, les cyber-attaques et les attaques de drone. "La menace cyber va être multipliée par dix", a estimé le Comité d’organisation des jeux olympiques. Quant aux drones, "C'est sans doute l'attentat de demain", a alerté le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, début mars. Considéré comme l'un des pays en pointe dans l'appréhension de cette menace, la France investit depuis quelques années des centaines de millions d'euros dans des dispositifs de brouilleurs, de laser ou de filet anti-drone, à l'image du SkyWall Patrol, présenté à la presse sur la base militaire de Villacoublay (Yvelines) le 14 mars dernier. Une chose est sûre, le climat géopolitique est particulièrement instable à 3 mois et demi de la compétition. Le Comité international olympique (CIO) est d'ailleurs engagé dans un bras de fer avec le président russe Vladimir Poutine qui l'accuse de "basculer dans le néonazisme", au lendemain des nouvelles restrictions concernant les sportifs russes pour les JO de Paris 2024. Le CIO vient en effet d'interdire les athlètes russes et biélorusses de parader lors de la cérémonie d'ouverture. L'instance internationale accuse également Vladimir Poutine de vouloir saper le succès des Jeux, en organisant dès septembre des Jeux de l'amitié à Moscou et à Ekaterinbourg, où plus de 70 pays devraient être représentés. Une provocation pour le CIO qui qualifie le projet de "tentative cynique" de la part de la Russie d'exploiter les athlètes "à des fins de propagande politique". À Paris, l'accueil des Jeux continue aussi de diviser fortement, entre la hausse des prix du logement, le coût exorbitant de la compétition ou encore le nettoyage social de la ville que dénoncent les associations. Lundi, Serge Grouard, le maire d’Orléans s'est emporté contre l’arrivée de 500 migrants sans abri, "déplacés en catimini" depuis l’été avant les JO. Selon lui, un car affrété par les services de l’État transférerait toutes les trois semaines entre trente et cinquante sans-abris depuis la capitale, débordant les dispositifs d’hébergements d’urgence. Une nouvelle polémique qui s'inscrit dans le contexte des SAS régionaux créés par le gouvernement depuis l'été dernier pour orienter les migrants en attente d'évaluation de leur situation administrative hors de la capitale, où le dispositif d'hébergement d'urgence est structurellement saturé. Invitée à s'exprimer sur le sujet dans l'émission Complément d'enquête ce jeudi, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castera a assuré que la situation d'Orléans "n’a rien à voir avec les Jeux olympiques", mais qu'elle "vise à répartir l’effort sur différents territoires". La même réponse opposée par l'État aux associations qui l'accusent de "nettoyer" la ville pour les Jeux. Pour tirer au clair cette affaire, la Défenseure des droits Claire Hédon a annoncé fin janvier l'ouverture d'une enquête sur les "risques d'atteintes aux droits et libertés ainsi que d'éventuelles situations de discrimination". Ses conclusions sont attendues en avril. Quelles seront les principaux risques sécuritaires lors des Jeux olympiques de Paris ? Faut-il exclure les athlètes russes de la compétition ? Et l'État procède-il vraiment à un "nettoyage ethnique" de la ville de Paris ? LES EXPERTS : - YVES THRÉARD - Éditorialiste, Directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro - SYLVIE MATELLY - Économiste, directrice de l’Institut Jacques Delors - MARIE-CÉCILE NAVES - Politologue, directrice de recherche à l'IRIS - DRISS AIT YOUSSEF - Docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité
Sat, 30 Mar 2024 - 1h 05min - 2824 - Julien Odoul - RN: Quelles propositions face au déficit
C dans l'air l'invité du 29 mars 2024 : Julien Odoul, député RN de l'Yonne. Depuis l’annonce du montant du déficit public de la France pour 2023, à hauteur de 5,5 % du PIB contre les 4,9 % prévus, Gabriel Attal s’est rendu sur le plateau du 20H de TF1 afin de préciser ses pistes pour endiguer la dette. Il a confirmé qu'il n'augmenterait pas les impôts pour les classes moyennes et a annoncé sa volonté de mettre en place une nouvelle réforme de l'assurance-chômage d'ici à l'automne. Julien Odoul, député RN de l’Yonne, reviendra sur les propositions de son parti suite au déficit de la France.
Sat, 30 Mar 2024 - 10min - 2823 - Dette, déficit : qui va payer ? - Vos questions sms
C dans l'air du 29 mars 2024 - Dette, déficit : qui va payer ? LES EXPERTS : - THOMAS PORCHER - Économiste, membre des "Économistes Atterrés" - GAËL SLIMANE - Président et co-fondateur de l’institut de sondages Odoxa - RICHARD WERLY - Journaliste, correspondant à Paris du média suisse blick.fr - SANDRA HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOC
Fri, 29 Mar 2024 - 07min - 2822 - Dette, déficit : qui va payer ? - L'intégrale
C dans l'air du 29 mars 2024 - Dette, déficit : qui va payer ? Sur le front économique les mauvaises nouvelles s'accumulent. Après l'annonce du déficit de 5,5% sur l'année 2023, l'agence de notation Moody's juge "improbable" que la France tienne son objectif de réduction du déficit d'ici à 2027. Mais qui va payer la note ? La piste la plus claire semble celle de l'assurance chômage. Gabriel Attal a confirmé mercredi soir au JT de TF1 qu'il comptait procéder à une nouvelle réforme de l'assurance chômage d'ici l'automne, pour combler le déficit de l'État qui vient d'être confirmé par l'Insee à 5,5 % du PIB en 2023. Trois pistes sont donc à l’étude : réduire la durée d’indemnisation, actuellement de dix-huit mois, revoir la période de travail ouvrant droit à indemnisation et réduire le niveau d’indemnisation. Ce serait donc la troisième réforme de ce type depuis 2019, mais qu'importe pour le gouvernement qui espère encore tenir sa promesse de ne pas augmenter les impôts des classes moyennes. De leur côté, les syndicats des travailleurs ne comptent pas se laisser faire : "Il est hors de question pour nous d’envisager un euro de nouvelles baisses sur l’indemnisation des chômeurs", prévient ainsi le Membre du bureau confédéral de la CGT Denis Gravouil dans Le Monde. Pendant ce temps, le débat sur les superprofits continue. Interrogé sur le sujet à la télévision, Gabriel Attal a déclaré n'avoir "jamais eu de dogme sur le sujet". De quoi faire réagir immédiatement le patron de Total, Patrick Pouyanné qui a balayé l'idée d'une taxe supplémentaire pour son groupe : "Les profits de TotalEnergies en France ne sont pas des superprofits (…) TotalEnergies a payé l’année dernière plus de 23 milliards d’euros à l’étranger". On l'aura compris, le sujet de l'assurance-chômage devrait animer les débats jusqu'à l'automne prochain. Pour Le Premier ministre, il faut qu’"il y ait plus de Français qui travaillent parce que ce sont des recettes supplémentaires" pour l'État. En première ligne, les séniors qui ont déjà vu leur durée d'indemnisation diminuer de 36 à 27 mois en février dernier. En 2022, 1,5 million des demandeurs d’emploi avaient plus de 50 ans, soit un quart des inscrits à Pôle emploi. Souvent perçus comme trop chers par les employeurs et moins malléables que les jeunes, leur âge est un vrai frein au retour à l'emploi. "Par ailleurs, expliquait la députée Renaissance Astrid Panoysan-Bouvet dans une tribune au Monde, la France est, avec le Portugal, le pays qui taxe le plus le retour à l’emploi d’un senior par rapport aux revenus d’inactivité". Résultat, cette catégorie d’âge a une durée moyenne d’inscription deux fois plus longue que les autres. Alors pour certains, c'est la débrouille, on cumule les petits emplois en attendant le départ à la retraite. Une situation à laquelle le gouvernement veut remédier avec la signature du "nouveau pacte de la vie au travail". Mais signe de la complexité du dossier, les négociations entre syndicats et patronat ont été rallongées jusqu'au 8 avril. Il n'y a cependant pas que les chômeurs qui vont être mis à contribution pour redresser la barre du déficit. Déjà visées par un premier plan d'économie de 10 milliards d'euros sur les dépenses de l'État, les collectivités locales risquent de nouveau d'être appelées à contribution. "Nous sommes tous dans le même bateau", a ainsi prévenu Gabriel Attal. D'autant que les administrations publiques locales accusent, selon l'Insee, un accroissement du déficit de 8,9 milliards d'euros en 2022. Dans un communiqué, le rapporteur général du budget Jean-René Cazeneuve (Renaissance) a appelé à "questionner chaque poste de dépense publique dont les dépenses des collectivités territoriales". De l'autre, plusieurs poids lourds politiques préparent leur défense, arguant que la dette des collectivités ne représente que 9% de la dette publique : "Les collectivités locales n’ont pas à combler le déficit de l’État", s'est ainsi émue Carole Delga, présidente (PS) de la région Occitanie. Face aux alertes des sénateurs, Gabriel Attal assure que le gouvernement recevra les associations d’élus à ce sujet le 9 avril. Quelles pistes le gouvernement peut-il trouver pour faire des économies ? Pourquoi le chômage des seniors inquiète-il particulièrement la majorité ? Et comment éviter la fronde des élus en mettant les collectivités locales à contribution ? LES EXPERTS : - THOMAS PORCHER - Économiste, membre des "Économistes Atterrés" - GAËL SLIMANE - Président et co-fondateur de l’institut de sondages Odoxa - RICHARD WERLY - Journaliste, correspondant à Paris du média suisse blick.fr - SANDRA HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOC DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 29 Mar 2024 - 1h 04min - 2821 - Thierry Breton - Ukraine: comment l'Europe va payer?
C dans l'air l'invité du 28 mars 2024 : Thierry Breton, commissaire européen en charge du marché intérieur. Mardi, l’Insee a publié les chiffres officiels du déficit public de la France pour l’année 2023. Le gouvernement espérait le maintenir à 4,9 % du produit intérieur brut, mais l’institution confirme le dérapage des comptes en 2023 avec à 5,5 % du PIB. La France, un des pays les plus endettés, "accro à la dépense publique" selon le ministre de l’Economie Bruno Le Maire. D'après un récent rapport d’Eurostat, les dépenses publiques de la France représentaient 58,3 % de son PIB en 2022, contre une moyenne de 49,3 % dans l’Union européenne. Le poids des dépenses publiques françaises surclasse la moyenne européenne de 2,5 points de PIB pour les retraites. La campagne des européennes est lancée. Thierry Breton, le commissaire européen en charge du marché intérieur, a déclaré récemment "au regard du cours de l’histoire, ces élections sont sans doute les plus importantes depuis longtemps". Il reviendra sur le déficit public de la France et sur la guerre en Ukraine qui remonte très fortement dans les enjeux de ces élections européennes.
Fri, 29 Mar 2024 - 09min - 2820 - Voile, social, rigueur... Attal, la ligne dure ? - vos questions sms
C dans l'air du 28 mars 2024 - Voile, social, rigueur... Attal, la ligne dure ? LES EXPERTS : - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - ANNE ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L’Express - GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique de France Télévisions - JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique
Thu, 28 Mar 2024 - 05min - 2819 - Voile, social, rigueur... Attal, la ligne dure ? - L'intégrale
C dans l'air du 28 mars 2024 - Voile, social, rigueur... Attal, la ligne dure ? Après avoir, déjà, acté 10 milliards de coupes budgétaires pour cette année et encore 20 milliards de marges supplémentaires l'an prochain, l’exécutif cherche toujours plus d'économies pour compenser le dérapage du déficit public, qui atteint 5,5 % du PIB en 2023 soit 0,6 % de plus que les prévisions du gouvernement. Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a convoqué, cet après-midi, tous les chefs des groupes parlementaires pour une séance de brainstorming à Bercy, sous le regard des agences de notation. Parmi les pistes déjà évoquées et confirmées hier soir par le Premier ministre au JT de TF1 : le lancement d’une troisième réforme de l’assurance chômage en cinq ans. Depuis 2021, il faut travailler plus pour être indemniser : six mois sur deux ans. Depuis le 1er février 2023, c’est la durée d’indemnisation qui a baissé d’un quart. Un accord entre patronat et syndicats, censé durcir les règles pour les séniors, est attendu, mais voilà qu’une troisième négociation est demandée par Gabriel Attal sur une réforme "globale" destinée à durcir davantage encore les règles d'indemnisation. Le Premier ministre laisse aux partenaires sociaux jusqu’à l’été pour tout revoir encore une fois avec l’idée d’appliquer la réforme dès l’automne. D’ici là, le gouvernement présentera "mi-avril" la trajectoire pour atteindre les 3 % de déficit en 2027 et fera "fin juin" une proposition pour le prochain budget. Mais pas question d’augmenter les impôts pour faire rentrer plus d’argent dans les caisses de l’Etat. Si le débat agite depuis plusieurs jours l’échiquier politique jusque dans les rangs de la majorité, Gabriel Attal hier soir a fermé la porte, à l’exception, pourquoi pas, des superprofits des entreprises. Le Premier ministre est également revenu sur la question de la laïcité et a annoncé que l'Etat "allait porter plainte" pour "dénonciation calomnieuse" contre l'élève qui a accusé à tort le proviseur de son lycée de l'avoir violentée après son refus d'enlever son voile. "L'Etat, l'institution, sera toujours aux côtés de ses agents, de ceux qui sont en première ligne face à ces atteintes à la laïcité", a fait valoir Gabriel Attal, au lendemain de l'annonce du départ du proviseur du lycée Maurice-Ravel, menacé de mort depuis l'incident. "La laïcité est sans cesse mise à l’épreuve", a-t-il déploré, évoquant "une forme d’entrisme islamiste" dans les établissements scolaires et rappelant sa décision d’interdire l’abaya à l’école quand il était ministre de l’Éducation. "Le proviseur a tout simplement fait son travail (…) Je veux vraiment lui rendre hommage parce qu'il a une très grande dignité dans cette épreuve. Il devait partir en retraite au mois de juin. (...) Certains lui ont conseillé, pour des raisons de sécurité, de partir un peu plus tôt", a affirmé Gabriel Attal. Vingt ans après la loi sur les signes religieux dans les écoles françaises, près de huit Français sur dix estiment que la laïcité est en danger dans le pays, selon une récente enquête Odoxa-Backbone Consulting réalisée pour Le Figaro. Dans le détail, si une majorité de 61% des Français considèrent que la laïcité est bien respectée à l'hôpital et dans les services administratifs, 56 % jugent qu'elle l'est mal à l'école. D'après un sondage IFOP réalisé en 2022, 56 % des enseignants du public se sont déjà auto-censurés pour éviter des incidents sur les questions de religion. LES EXPERTS : - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - ANNE ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L’Express - GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique de France Télévisions - JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 28 Mar 2024 - 1h 05min - 2818 - Iannis Roder - Voile à l'école: le proviseur jette l'éponge
C dans l'air l'invité du 26 mars 2024 : Iannis Roder, professeur d'histoire-géographie et directeur de l’Observatoire de l’éducation – Fondation Jean-Jaurès. Il est l'auteur de “Préserver la laïcité, les 20 ans de la Loi 2004”. Cet après-midi, Gabriel Attal reçoit à Matignon le proviseur de la cité scolaire Maurice-Ravel à Paris, menacé de mort sur Internet après une altercation avec une élève fin février à qui il demandait de retirer son voile. Selon un message adressé hier aux parents, élèves, enseignants et membres du conseil d’administration, le proviseur aurait quitté ses fonctions "pour des raisons de sécurité". Chaque mois, le ministère de l’Education nationale publie les signalements des atteintes à la laïcité dans les établissements scolaires. Le mois dernier, 336 faits ont été recensés. Pour autant, selon Didier Georges, proviseur et responsable de l’observatoire de la laïcité du syndicat majoritaire SNPDEN-Unsa, "l’Etat a pris conscience d’un certain nombre de risques, il n’y a pas d’immobilisme". À la rentrée scolaire 2023, Gabriel Attal jugeait la laïcité "plus que jamais menacée". Il a alors interdit le port de l’abaya et du qami, à l’école. Les 12 et 13 mars derniers, une étude Odoxa-Backbone Consulting pour le Figaro a révélé que selon une majorité de Français, la laïcité est bafouée dans l’espace public et à l’école. En vingt ans, la crainte de voir bafouer la laïcité en France est passée chez les Français de 58 % en 2005 à 78 % aujourd’hui. Et notamment dans l’espace public et à l’école. Iannis Roder est professeur d'histoire-géographie dans un collège de Seine-Saint-Denis et directeur de l’Observatoire de l’éducation – Fondation Jean-Jaurès. Il a publié "Préserver la laïcité, les 20 ans de la Loi 2004" aux éditions de l’Observatoire. Il reviendra sur la démission du proviseur du lycée Maurice-Ravel à Paris, menacé de mort sur Internet après une altercation avec une élève à qui il demandait de retirer son voile.
Thu, 28 Mar 2024 - 10min
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