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- 3308 - Quelle est la plus ancienne œuvre d'art figurative au monde ?
La plus ancienne œuvre d'art figurative connue au monde est effectivement une peinture rupestre représentant un cochon sauvage, découverte sur l'île de Sulawesi en Indonésie. Cette peinture a été datée d'environ 45 500 ans, bien que certaines estimations mentionnent qu'elle pourrait avoir jusqu'à 51 000 ans.
La peinture représente un cochon verruqueux de Sulawesi (Sus celebensis), une espèce encore présente sur l'île aujourd'hui. La fresque montre l'animal avec des caractéristiques détaillées, notamment des poils faciaux et des verrues faciales distinctives, indiquant un niveau élevé de compétence artistique de la part des créateurs. Elle mesure environ 136 cm de long et 54 cm de haut.
Cette découverte a été faite dans la grotte de Leang Tedongnge, située dans une vallée isolée entourée de falaises de calcaire abruptes. Les conditions d'accès difficiles et l'isolement géographique ont probablement contribué à la préservation de cette peinture pendant des dizaines de milliers d'années.
Les archéologues ont utilisé la datation par uranium-thorium pour déterminer l'âge de la peinture. Cette méthode mesure les couches minérales qui se sont formées sur la peinture, fournissant une estimation de l'âge minimum de l'œuvre.
Cette découverte est particulièrement significative car elle repousse les limites chronologiques de l'art figuratif humain, démontrant que les premiers humains anatomiquement modernes en Asie du Sud-Est possédaient déjà des capacités artistiques avancées. Elle contribue également à notre compréhension de l'évolution de l'art et de la culture humaine, indiquant que les comportements symboliques et artistiques étaient déjà développés à une époque très ancienne, indépendamment des régions géographiques.
En résumé, la peinture rupestre de Sulawesi, représentant un cochon verruqueux et datée d'environ 45 500 à 51 000 ans, est actuellement la plus ancienne œuvre d'art figurative connue au monde. Cette découverte offre un aperçu précieux sur les capacités artistiques et symboliques des premiers humains dans cette région.
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Thu, 25 Jul 2024 - 2min - 3307 - Pourquoi le projet Iter est-il si unique ?
Le projet nucléaire ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor) est l'une des initiatives scientifiques les plus ambitieuses du monde, visant à démontrer la faisabilité de la fusion nucléaire comme source d'énergie pratiquement illimitée, propre et sûre. Situé à Cadarache, en France, ITER est une collaboration internationale impliquant 35 pays, dont l'Union européenne, les États-Unis, la Russie, la Chine, l'Inde, le Japon et la Corée du Sud.
La fusion nucléaire est le processus qui alimente le soleil et les étoiles. Contrairement à la fission nucléaire, qui divise les atomes pour libérer de l'énergie, la fusion combine des noyaux atomiques légers, comme ceux de l'hydrogène, pour former des noyaux plus lourds, libérant ainsi une immense quantité d'énergie. Ce processus produit très peu de déchets radioactifs et utilise des combustibles abondants et largement disponibles, tels que le deutérium et le tritium.
ITER vise à construire et à exploiter le plus grand tokamak du monde, un dispositif en forme de tore où des champs magnétiques puissants sont utilisés pour confiner un plasma de très haute température nécessaire à la fusion. Le but est de générer 500 mégawatts de puissance de fusion avec une entrée de seulement 50 mégawatts, démontrant ainsi un gain énergétique significatif.
Le projet ITER comprend plusieurs étapes clés : la construction de l'infrastructure, l'assemblage du tokamak, la mise en service des systèmes et enfin l'exploitation expérimentale. Le premier plasma est prévu pour la seconde moitié de la décennie 2020, avec des opérations de fusion complète à suivre dans les années 2030.
ITER est conçu pour répondre à de nombreux défis scientifiques et technologiques, notamment le contrôle du plasma à des températures de l'ordre de 150 millions de degrés Celsius, la gestion des matériaux soumis à des conditions extrêmes et l'intégration de systèmes complexes. Si le projet réussit, il pourrait ouvrir la voie à des réacteurs de fusion commerciale, transformant le paysage énergétique mondial en fournissant une source d'énergie durable et respectueuse de l'environnement pour les générations futures.
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Wed, 24 Jul 2024 - 2min - 3306 - Pourquoi dit-on que la Terre est à son aphélie ?
La Terre est dite à son aphélie lorsqu'elle se trouve à la plus grande distance de son orbite par rapport au Soleil. Ce terme provient des mots grecs "apo" (loin de) et "hélios" (Soleil). L'orbite de la Terre autour du Soleil est une ellipse, et non un cercle parfait, ce qui signifie que la distance entre la Terre et le Soleil varie tout au long de l'année.
L'aphélie se produit généralement début juillet, environ six mois après le périhélie, qui est le point où la Terre est la plus proche du Soleil. Pendant l'aphélie, la Terre se trouve à environ 152,1 millions de kilomètres du Soleil, comparé à environ 147,1 millions de kilomètres lors du périhélie. Cette différence de 5 millions de kilomètres peut sembler significative, mais elle n'a qu'un effet mineur sur les saisons et le climat terrestre.
L'effet de cette variation de distance est compensé par d'autres facteurs, notamment l'inclinaison de l'axe terrestre. L'inclinaison de 23,5 degrés de l'axe de la Terre par rapport à son plan orbital est la principale cause des saisons. En été, l'hémisphère incliné vers le Soleil reçoit plus de lumière solaire directe et donc plus de chaleur, tandis qu'en hiver, l'hémisphère incliné loin du Soleil reçoit moins de lumière solaire directe.
Le fait que l'aphélie se produise en été dans l'hémisphère nord et en hiver dans l'hémisphère sud pourrait sembler paradoxal, mais c'est l'inclinaison de l'axe de la Terre qui domine l'impact sur les saisons plutôt que la distance variable au Soleil. En réalité, l'hémisphère nord bénéficie d'étés légèrement plus frais et d'hivers légèrement plus doux en raison de la Terre étant plus éloignée du Soleil pendant l'été et plus proche pendant l'hiver.
L'aphélie, tout comme le périhélie, est une conséquence de la loi des orbites elliptiques de Kepler, qui stipule que les planètes suivent des trajectoires elliptiques avec le Soleil à l'un des foyers. Comprendre ces points extrêmes de l'orbite terrestre nous aide à mieux saisir la dynamique des saisons et l'interaction complexe entre les divers facteurs qui influencent le climat de notre planète.
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Tue, 23 Jul 2024 - 2min - 3305 - Pourquoi l'astéroïde qui a tué les dinosaures aurait favorisé l’invention du vin ?
L'astéroïde qui a frappé la Terre il y a environ 66 millions d'années, marquant la fin du Crétacé et causant l'extinction massive des dinosaures, a également favorisé l'émergence et la diversification des plantes à fleurs, y compris les ancêtres des vignes produisant du raisin. Cet événement cataclysmique, connu sous le nom d'impact de Chicxulub, a entraîné des changements environnementaux drastiques qui ont remodelé les écosystèmes terrestres.
Lorsque l'astéroïde a frappé la péninsule du Yucatán, il a libéré une énergie équivalente à des milliards de bombes atomiques, provoquant des incendies mondiaux, des tsunamis et un hiver nucléaire. Ces conditions ont anéanti environ 75 % des espèces vivantes, y compris les dinosaures non aviaires, et ont conduit à un effondrement des écosystèmes dominés par les grands reptiles.
Cette extinction de masse a créé des niches écologiques vacantes, ouvrant la voie à une diversification rapide des espèces survivantes et à l'apparition de nouvelles formes de vie. Parmi ces survivants figuraient les plantes à fleurs (angiospermes), qui avaient commencé à se diversifier avant l'impact, mais dont la diversification s'est accélérée après. Les angiospermes, grâce à leurs fleurs et leurs fruits, étaient particulièrement aptes à coloniser les nouveaux environnements et à établir des relations mutualistes avec les insectes pollinisateurs et les animaux frugivores.
Les vignes, dont le raisin est issu, font partie de cette grande famille des angiospermes. Les conditions post-impact ont favorisé la diversification de ces plantes, qui ont pu coloniser les nouveaux habitats ouverts par la disparition des dinosaures herbivores géants. Sans ces grands consommateurs, les plantes à fleurs ont pu prospérer, se diversifier et évoluer pour produire une variété de fruits adaptés à la dispersion par les nouveaux groupes d'animaux émergents, comme les mammifères et les oiseaux.
Ainsi, l'extinction des dinosaures a indirectement favorisé l'évolution et la diversification des plantes à fleurs, y compris celles produisant des fruits comme le raisin. Ce phénomène illustre comment des événements cataclysmiques peuvent remodeler la vie sur Terre, ouvrant des opportunités pour de nouvelles formes de vie et influençant la biodiversité que nous connaissons aujourd'hui.
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Mon, 22 Jul 2024 - 2min - 3304 - Quelle espèce animale réalise des opérations chirurgicales ?
Les fourmis Matabele (Megaponera analis) sont une espèce fascinante, principalement connue pour leur comportement remarquable de soins aux blessés, souvent comparé à des opérations chirurgicales. Ces fourmis se nourrissent principalement de termites, qu'elles chassent lors de raids organisés. Ces expéditions peuvent être dangereuses, et il n'est pas rare que certaines fourmis soient blessées par les soldats termites.
Lorsqu'une fourmi Matabele est blessée, elle sécrète une phéromone de détresse pour alerter ses congénères. Les fourmis non blessées répondent en transportant la fourmi blessée de retour au nid. Une fois dans le nid, commence ce que l'on pourrait appeler des "soins chirurgicaux".
Le traitement des blessures chez les fourmis Matabele implique principalement le léchage intensif des plaies. Ce comportement de léchage sert plusieurs fonctions cruciales. D'abord, il nettoie la plaie, enlevant ainsi les débris et les particules potentiellement infectieuses. Ensuite, il aide à désinfecter la blessure grâce aux enzymes et aux substances antimicrobiennes présentes dans la salive des fourmis.
Ce processus de léchage peut durer des minutes, voire des heures, en fonction de la gravité de la blessure. Les études ont montré que les fourmis blessées qui reçoivent ce traitement ont une bien meilleure chance de survie que celles qui ne reçoivent pas de soins. En effet, la probabilité de survie passe de 20% pour les fourmis non soignées à environ 90% pour celles qui sont léchées et nettoyées.
Ce comportement complexe de soins aux blessés illustre non seulement l'ingéniosité des fourmis Matabele, mais aussi l'importance de la coopération et de l'altruisme au sein de leur société. En soignant les membres blessés de leur colonie, les fourmis Matabele augmentent la survie globale de la colonie, démontrant une stratégie évolutive efficace et sophistiquée pour faire face aux dangers inhérents à leur mode de vie prédateur.
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Sun, 21 Jul 2024 - 1min - 3303 - Combien d'exticntion de masse la Terre a-t-elle subi ?
La plupart des espèces apparues sur la Terre ont une durée de vie limitée, certaines résistant plus longtemps que d'autres. De fait, plus de 99 % des organismes vivants ayant vécu sur notre planète ont cessé d'exister.
Mais certaines disparitions sont plus brutales et concernent davantage d'espèces. On les appelle, pour cette raison, des "extinctions de masse".
Les scientifiques en recensent cinq en tout. À chaque fois, des catastrophes naturelles ont précipité, en un temps record, la fin de 75 à 90 %¨des espèces présentes sur la Terre. L'extinction la plus connue, qui s'est produite voilà environ 66 millions d'années, a provoqué la disparition des dinosaures. La chute d'une énorme météorite serait en partie responsable de ce destin tragique.
D'autres extinctions de masse sont liées à des changements climatiques. Ainsi, l'extinction massive la plus ancienne, celle de l'Ordovicien-Silurien, qui s'est produite voilà environ 444 millions d'années, est due à une glaciation de grande ampleur.
La calotte glaciaire s'est beaucoup accrue, emprisonnant ainsi d'importantes quantités d'eau. Ce qui a entraîné une baisse sensible du niveau des océans. Le retrait de la mer et le refroidissement du climat entraînent alors la disparition d'environ 85 % des espèces vivant sur Terre.
Une autre extinction massive, dite du Dévonien, a commencé il y a environ 380 millions d'années. En une vingtaine d'années, elle a provoqué l'anéantissement des trois quarts des espèces présentes sur notre planète.
D'après les spécialistes, elle est due à la baisse brutale du niveau d'oxygène dans les mers. Le volcanisme serait peut-être à l'origine de ce phénomène.
Si l'on en croit certains scientifiques, nous serions à l'aube d'une sixième extinction de masse, plus rapide encore que les précédentes. Cette fois-ci, elle ne serait pas liée à des événements naturels, mais à l'action de l'homme.
D'après une étude récente, le taux de disparition des espèces serait cent fois plus élevé que lors des autres extinctions massives. Et encore ces chiffres alarmants ne portent-ils que sur les espèces connues par l'homme. De quoi inquiéter l'espèce humaine sur son propre devenir.
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Thu, 18 Jul 2024 - 2min - 3302 - Qu'est ce que la parthénogenèse ?
L'homme et la plupart des animaux connaissent un mode de reproduction sexué. L'accouplement du mâle et de la femelle permet la fécondation de l'ovule par un spermatozoïde.
Mais il n'en va pas de même avec la "parthénogenèse". Le nom même de ce mode de reproduction, tiré des mots grecs "parthenos", qui veut dire "vierge", et "genesis", qui signifie "naissance", en souligne toute la singularité.
Dans ce cas, en effet, l'embryon se forme dans le ventre de sa mère sans l'intervention d'un mâle. Il s'agit donc d'une forme de reproduction asexuée. Dans la parthénogenèse, les gènes habituellement fournis par les spermatozoïdes sont produits par un processus très complexe.
La plupart du temps, les rejetons nés de cette manière sont des femelles, parfaitement identiques à leur mère. Dans quelques cas, cependant, la parthénogenèse peut aboutir à la naissance de mâles fertiles.
Si la parthénogenèse est fréquente dans le monde végétal, on la rencontre beaucoup moins souvent dans le règne animal.
Ce mode de reproduction est plus courant chez les insectes, comme les fourmis, les abeilles ou encore les pucerons. Mais de nombreux vertébrés se reproduisent pourtant de cette façon.
Parmi les quelque 80 espèces concernées, on trouve d'abord des reptiles et des poissons. Ainsi, certains lézards ou des serpents à sonnette ont recours à la parthénogenèse.
Il est rare qu'elle soit choisie par des animaux plus volumineux. On cite notamment le cas de plusieurs requins femelles, élevés en captivité. En 2016, des bébés requins sont nés dans l'aquarium d'une ville d'Australie, alors que le bassin n'abritait que des femelles. Plus récemment, d'autres bébés requins sont nés de cette façon dans un aquarium de Sardaigne.
Le zoo de Louisville, aux États-Unis, a également été témoin d'une de ces naissances singulières. En effet, un python réticulé, un immense serpent de plus de 4 mètres de long, a pondu des œufs sans jamais avoir été approché par un mâle. En 2006, un dragon de Komodo, pensionnaire d'un zoo anglais, a fait la même chose.
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Wed, 17 Jul 2024 - 2min - 3301 - La rotation de la Terre affecte-t-elle les vols ?
Chacun sait que la Terre tourne sur elle-même en une journée. Sa vitesse de rotation est de 1670 km/h. On pourrait alors se demander si la rotation de notre planète exerce une quelconque influence sur un trajet en avion.
Autrement dit, la vitesse de l'avion sera-t-elle accélérée par ce mouvement ? À cette question, il faut répondre par la négative. En effet, la vitesse de rotation n'augmente pas du seul fait qu'on se trouve en altitude.
Dans l'avion, la vitesse de rotation de la Terre est la même que si les passagers se trouvaient au sol. Ils ne s'en aperçoivent pas, dans la mesure où tout, autour de nous, se déplace à la même vitesse, y compris l'air qui porte l'avion.
Ce déplacement de tous les objets, joint à la constance de la vitesse de rotation et à la prédominance de la force de gravitation, qui l'emporte sur la force centrifuge, explique aussi que nous soyons insensibles à ce phénomène de rotation.
Et pourtant, selon la direction qu'il prend, un avion ne va pas toujours aussi vite. Il est en effet soumis à la force des vents. Or, ces vents sont eux-mêmes influencés par la force de Coriolis, une force inertielle, liée à la rotation de la Terre, qui influence les trajectoires de façon différente, selon qu'il s'agit de l'hémisphère Nord ou de l'hémisphère Sud.
Du fait de l'action de cette force, les vents soufflent plutôt d'ouest en est dans les régions tempérées et dans l'autre sens dans les régions tropicales.
Dans les régions tempérées, par conséquent, certains de ces vents, comme le jet-stream, soufflent d'ouest en est. Aussi tendent-ils à accélérer la vitesse de l'avion. Ainsi, un vol New-York-Paris, donc d'ouest en est, sera plus rapide, du fait de l'action de ces vents, qu'un vol dans le sens inverse.
La rotation de la Terre ne joue donc pas un rôle direct dans l'accélération de l'avion. Elle donne naissance à la force de Coriolis, qui a elle-même une influence sur la direction des courants aériens.
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Tue, 16 Jul 2024 - 1min - 3300 - Pourquoi les scribes égyptiens souffraient-ils d'arthrose ?
Dans l'Égypte antique, les scribes jouaient un rôle essentiel. En effet, ces fonctionnaires, capables de manier la complexe écriture égyptienne, devaient recopier et classer tous les documents administratifs.
Cette maîtrise de l'écriture permettait aux scribes de faire partie de l'élite de la société. En effet, on estime que seulement 1 à 5 % de la population était alphabétisée.
Pour accomplir leur travail, ils s'asseyaient dans la position dite du tailleur, avec les jambes croisées. Ils posaient ensuite une tablette sur leurs cuisses, destinée à recevoir le papyrus sur lequel ils écrivaient. Il leur arrivait également d'écrire sur des tessons de poterie.
Certains scribes écrivaient aussi accroupis ou même debout, la position adoptée dépendant des circonstances. Pour écrire, ils utilisaient un calame, un roseau taillé en pointe.
Or, même si ces fonctionnaires ne faisaient pas un travail de force, ils étaient sujets à ce que nous appellerions aujourd'hui des maladies professionnelles. C'est du moins la conclusion à laquelle est parvenue une équipe de scientifiques tchèques.
Ils ont étudié les ossements d'une trentaine de scribes, enterrés dans une nécropole entre 2700 et 2180 avant notre ère. Ils ont alors comparé ces ossements avec ceux d'un groupe d'hommes appartenant à un autre milieu.
Ils ont remarqué, sur les ossements appartenant aux scribes, des atteintes osseuses plus prononcées, dues à l'arthrose. Certaines régions du squelette, comme les vertèbres cervicales, l'épaule, le genou ou encore la main, étaient plus touchées que d'autres.
Pour les chercheurs, la présence d'arthrose, dans ces zones précises, serait due à l'activité même des scribes. Elle se caractérisait en effet par des tâches répétitives, effectuées dans une position immobile.
Pour écrire, le scribe devait légèrement pencher la tête, ce qui entraînait un fléchissement de la colonne vertébrale. La pression exercée devait provoquer les maux de dos que nombre de nos contemporains ressentent toujours dans l'exercice de leur activité professionnelle.
Pour apprécier la nature du travail des scribes, les scientifiques se sont fondés sur les statues ou les illustrations qui les représentent en train d'écrire.
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Mon, 15 Jul 2024 - 2min - 3299 - Le koala peut-il vraiment prédire la météo ?
Les facultés de certains animaux n'en finissent pas de nous étonner. Dans une récente étude, des scientifiques révèlent ainsi que les koalas seraient capables de prévoir le temps à venir.
Ces animaux, observés dans la nature, n'ont pas besoin des prévisions météo pour savoir que des jours chauds les attendent. Selon les zoologues, il s'y préparent en abaissant leur température corporelle.
Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont observé ces marsupiaux dans leur habitat naturel, en Australie. Durant deux semaines, ils ont étudié leur comportement, notamment dans les jours les plus chauds.
Les scientifiques ont noté que, dans des conditions climatiques ordinaires, la température corporelle des koalas se maintenant à un peu plus de 36°C.
Ils furent surpris de constater que, par un jour de canicule, où le thermomètre avait grimpé à près de 41°C, ces petits animaux avaient, dès le lever du jour, abaissé leur température à 32,4°C. Jamais une température corporelle aussi basse n'avait été constatée.
Les marsupiaux avaient donc "senti" à l'avance que ce jour connaîtrait une véritable canicule. Et ils avaient adapté leur température en conséquence. Selon les zoologues, la température corporelle des koalas dépend donc étroitement de celle de l'air.
Ainsi, leur température corporelle pourrait-elle lentement augmenter avec la chaleur ambiante, sans que les koalas soient obligés de se rafraîchir régulièrement, afin que la sudation permette d'évacuer la chaleur. Une technique qui permet à ces animaux d'économiser une eau toujours assez rare dans ces régions sèches.
Les koalas seraient donc capables d'autoréguler leur température en fonction des conditions climatiques. Ce qui leur serait plus utile, pour survivre aux jours caniculaires, que d'autres techniques déjà observées.
En effet, les koalas ont l'habitude, durant les périodes chaudes, de se serrer contre les arbres, afin de rafraîchir leur corps.
Même si ces méthodes révèlent la faculté d'adaptation de ces animaux, elles ne suffiront peut-être pas à les protéger des conséquences du réchauffement climatiques. En effet, si des températures supérieures à 40 °C deviennent fréquentes, ces marsupiaux seront alors en danger.
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Sun, 14 Jul 2024 - 1min - 3298 - Les éléphants se donnent-ils des noms entre eux ?
Il est des animaux qui sont dotés de plus de capacités que d'autres. Certains, comme le perroquet ou le dauphin, sont ainsi capables de s'interpeller, en se donnant des "noms". Ou plutôt, ils parviennent à imiter le cri d'un congénère, ce qui leur permet de s'adresser à lui de manière individualisée.
Mais les éléphants, qui sont, comme on sait, des animaux évolués, vont plus loin. Un pachyderme sait ainsi donner à chacun de ses compagnons un nom précis, formé de sons bien particuliers. Ils sont faits de sonorités aiguës, mais aussi de grondements, sons à basse fréquence que l'oreille humaine ne peut pas toujours percevoir.
Une équipe de zoologues a mené une étude au Kenya, pour tenter de recenser ces sons. Ils en ont compté plus de 600 au total. Grâce au concours de l'intelligence artificielle, ils ont pu distinguer les sons composant le nom d'un congénère de ceux par lesquels s'accueillent ces animaux.
Les éléphants d'un troupeau, toujours en quête de nourriture, se séparent souvent. Ils peuvent ainsi s'appeler les uns les autres, afin de se regrouper à un endroit donné. Même les animaux éloignés entendront leur nom, car ces sons portent très loin.
Une telle capacité, de la part des éléphants, les place un peu à part dans le monde animal. Elle leur permet en effet d'établir une relation entre des sons précis et un individu.
Ils montrent aussi leur aptitude à relier ces sonorités avec une idée, celle de pouvoir donner une individualité, et donc une personnalité propre, à chaque membre du groupe. Autrement dit, ces pachydermes seraient en mesure de concevoir des pensées abstraites. Ce qui les rapprocherait de l'homme.
Pour les scientifiques, il n'est pas exclu que les éléphants utilisent la même "méthode" pour nommer des aliments ou des lieux. Leurs similitudes avec l'espèce humaine n'en seraient que plus grandes.
Grâce aux techniques modernes, les scientifiques apprendront sans doute à pénétrer toutes les subtilités de ce langage animal. Dès lors, pourquoi ne pas penser que, quelque jour, ils pourront s'en servir pour communiquer avec les éléphants ?
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Thu, 11 Jul 2024 - 2min - 3297 - Pourquoi les satellites de Starlink menaceraient-ils la couche d’ozone ?
De plus en plus de satellites sont envoyés dans l'espace. Certains forment des constellations, qui ont une mission précise à remplir. C'est le cas de Starlink, une constellation de satellites appartenant à Elon Musk et destinée à améliorer la connectivité Internet.
Or ces satellites ne fonctionnent que quelques années. Quand ils arrivent en fin de vie, ils quittent leur orbite et finissent par brûler dans l'atmosphère terrestre.
C'est là que les choses se gâtent. En se consumant, ces satellites libèrent du dioxyde d'aluminium, ou alumine. Ainsi, un satellite de 250 kg diffuse, en brûlant dans l'atmosphère, environ 30 kg d'oxyde d'aluminium.
Or, cette substance est potentiellement dangereuse. En effet, elle tend à détruire la couche d'ozone, qui protège la Terre du rayonnement ultraviolet.
D'après les scientifiques, une telle menace doit être prise très au sérieux. En effet, les satellites en orbite au-dessus de la Terre sont très nombreux. À elle seule, la constellation Starlink comprendra bientôt 12 000 satellites supplémentaires.
En brûlant dans l'atmosphère terrestre, ces satellites émettront 2 tonnes d'alumine. Si tout se passe comme prévu, Starlink sera composée, dans un avenir assez proche, de 45 000 satellites. De quoi amplifier un danger déjà bien présent. De fait, les rejets d'oxyde d'aluminium ont été multipliés par 8 entre 2016 et 2022.
Si l'on en croit les spécialistes, les constellations de satellites en fin de vie, dont Starlink fait partie, finiront par libérer plus de 350 tonnes d'alumine dans l'atmosphère. Soit une augmentation de près de 650 %, par rapport au taux habituel d'oxyde d'aluminium !
Dans ces conditions, on comprend que les scientifiques aient tiré la sonnette d'alarme. D'autant que les satellites ne sont pas les seuls en cause dans cette possible érosion de la couche d'ozone.
Celle-ci est également menacée par les fusées devant mettre ces satellites en orbite. En effet, elles produisent des émissions nocives pour la couche d'ozone. On a calculé que le lancement de 1 000 fusées par an pourrait réduire son épaisseur de 5 à 6 %.
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Wed, 10 Jul 2024 - 2min - 3296 - Pourquoi le tracé du Gange a-t-il changé il y a 2500 ans ?
On sait le rôle que joue le Gange dans l'irrigation des régions alentour. Pour les Indiens, c'est aussi un fleuve sacré. C'est dire à quel point il s'intègre à leur horizon mental.
Aussi cette voie d'eau leur paraît-elle immuable. Et pourtant, ce n'est pas le cas. Certes, le lit du Gange et l'immense delta auquel aboutit le fleuve n'ont pas changé de place depuis des siècles.
Mais il n'en a pas toujours été ainsi. Les géographes signalent au moins, dans le passé, un événement dont les effets ont déplacé le cours de ce grand fleuve du nord de l'Inde.
Cet événement, c'est un puissant séisme, qui se serait produit voilà 2 500 ans. Il aurait fait sortir le Gange de son lit, le fleuve se répandant alors dans une autre région.
Un tel phénomène n'est pas inconnu des scientifiques. Cette modification brutale du cours d'un fleuve porte même le nom d'"avulsion". Mais c'est la première fois qu'on en trouve des traces à propos d'un fleuve aussi long que le Gange.
Les géologues néerlandais à l'origine de cette découverte s'intéressaient, au départ, au tracé d'une rivière disparue, située sur l'actuel territoire du Bangladesh. Puis ils se sont aperçus que ce cours d'eau était en fait l'ancien lit du Gange.
Les scientifiques y ont retrouvé des structures dont la formation est associée à la survenue d'un tremblement de terre. Elles leur ont permis, en même temps, de dater le séisme.
Si ce phénomène a eu lieu par le passé, pourquoi ne pourrait-il pas se reproduire dans l'avenir ? Dans des régions aussi densément peuplées que le nord de l'Inde, il pourrait avoir de graves conséquences.
On connaît d'ailleurs au moins un cas d'avulsion meurtrière, qui s'est produit en Inde en 2008. En effet, la sortie de son lit d'un affluent du Gange, due, cette fois, aux pluies de mousson, a provoqué la mort de plus de 500 personnes et entraîné le déplacement d'un million de riverains.
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Tue, 09 Jul 2024 - 1min - 3295 - Pourquoi 800 étoiles ont-elles disparu du ciel ?
Depuis les années 1950, plus de 800 étoiles ont disparu. Ce n'est pas cette disparition en elle-même qui étonne les astronomes. Ils savent que ces astres ne sont pas éternels.
Ce qui les intrigue, c'est que ces étoiles se soient évaporées sans laisser de traces. D'habitude, ce n'est pas le cas. Quand certaines étoiles arrivent en fin de vie, elles s'écroulent sous l'effet de leur propre gravité. Ce phénomène, qu'on appelle une "supernova", se traduit par une formidable explosion.
D'autres étoiles se réduisent jusqu'à former des naines blanches. De grandes quantités de gaz sont alors éjectées. Dans les deux cas, ces événements laissent un sillage très visible dans l'espace.
Les centaines d'étoiles dont nous parlons n'entrent pas dans ces catégories. Elles se sont effacées sans laisser le moindre écho.
Pour comprendre cette énigme, les astronomes du monde entier ont décidé d'unir leurs efforts. Ils ont même mis le public à contribution. Leur premier objectif est de recenser ces étoiles disparues. L'une des hypothèses avancées, pour expliquer cet engloutissement astral, est celle des trous noirs.
Ces étoiles seraient tellement massives qu'en s'effondrant sur elles-mêmes, elles auraient créé un trou noir. On sait que ce dernier peut absorber toute la matière environnante, dont celle constituant l'étoile. Pour les scientifiques, cependant, cette éventualité est très peu probable. En effet, de tels événements sont très rares.
Il se peut aussi que les astres en question ne soient pas vraiment des étoiles, mais fassent partie de ce que les astronomes appellent des "événements astronomiques transitoires". Comme leur nom l'indique, ils ne durent pas longtemps et disparaissent sans laisser les traces associées à la disparition des étoiles.
Certains scientifiques penchent pour une explication moins naturelle. C'est le cas des astronomes participant au programme SETI, qui recherche des traces de civilisations extraterrestres dans l'univers.
Ils estiment en effet que le curieux comportement de ces étoiles pourrait s'expliquer par l'intervention d'êtres intelligents. De fait, ils seraient en mesure de modifier la brillance et le cycle de vie de ces astres.
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Mon, 08 Jul 2024 - 2min - 3294 - Pourquoi les sons ne vont pas tous à la même vitesse sur Mars ?
Sur Terre, la vitesse du son peut varier en fonction de certains éléments, comme l'altitude, la température ou encore la composition de l'atmosphère. Dans certains endroits, la concentration de dioxyde de carbone et des températures moins élevées modifient cette vitesse de propagation du son.
De même, le son ne se diffuse pas à la même vitesse sous l'eau et sur une montagne. Ces différences, dans la vitesse du son, se retrouvent sur d'autres planètes du système solaire, comme Mars.
La vitesse à laquelle le son circule sur la planète rouge a pu être étudiée grâce aux observations faites par le rover "Perseverance". Depuis février 2021, ce robot, équipé de micros spécifiques, a pu communiquer aux scientifiques des résultats très instructifs.
Ils ont permis de confirmer que, sur Mars, le son progresse moins vite sur la planète rouge. En effet, il se diffuse à la vitesse moyenne de 240 mètres par seconde, contre environ 340 mètres par seconde sur Terre.
Cette vitesse plus modérée s'explique en partie par la nature de l'atmosphère martienne. En effet, elle est beaucoup moins dense que sur Terre. De fait, la pression est 170 fois plus faible sur Mars que sur notre planète. Or, plus le milieu est épais, plus le son s'y propage rapidement.
C'est pourquoi le son circule plus vite sur Terre, où l'atmosphère est plus dense que sur Mars. La composition de l'atmosphère joue aussi un rôle, celle de Mars comprenant beaucoup plus de dioxyde de carbone, qui influe sur le comportement du son.
Mais cette vitesse du son, sur Mars, répond encore à d'autres particularités. Grâce aux données transmises par le rover, les scientifiques se sont aperçus que, du fait d'une pression très basse, les sons ne se diffusaient pas à une vitesse uniforme sur la planète rouge.
En effet, les sons aigus voyagent plus vite que les sons graves. Cette singularité acoustique perturbe la tenue d'une conversation entre deux personnes. Les sons aigus ayant tendance à se perdre rapidement, le dialogue devient très difficile.
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Sun, 07 Jul 2024 - 2min - 3293 - Que trouve-t-on au sommet des volcans sur Mars ?
D'imposants volcans se dressent dans certaines régions de la planète Mars, souvent inactifs depuis des millions d'années. L'un d'entre eux, Olympus Mons, a trois fois la hauteur de l'Everest.
Une sonde vient de découvrir des traces de givre au sommet de certains volcans. Cette découverte a surpris les scientifiques. Ils ne s'attendaient pas à trouver du givre dans une région proche de l'équateur, même s'il n'est présent qu'en couches très minces et seulement durant les saisons froides.
Ce givre n'est présent qu'en matinée, quand les températures sont encore très basses. Puis les rayons du Soleil le font fondre rapidement.
De ce fait, la zone est très ensoleillée et connaît des températures élevées. Par ailleurs, cette région est marquée par une faible humidité. En outre, l'atmosphère de Mars contient un peu de vapeur d'eau, mais en quantité infiniment moindre que sur Terre. Autant d'éléments qui rendent la présence de ce givre assez inattendue.
Quoi qu'il en soit, la découverte de givre sur Mars nous en apprendra davantage sur le cycle de l'eau. La présence de vallées ramifiées, se jetant parfois dans des lacs, atteste en effet la présence d'eau liquide sur la planète rouge, voilà 3,5-4 milliards d'années. Mais on ne connaît pas encore avec précision le parcours de cette eau.
L'existence de givre au sommet des volcans pourra sans doute nous éclairer sue ce point. Par ailleurs, la présence éventuelle d'eau est une condition essentielle au maintien de stations habitées sur Mars.
Si cette découverte est d'importance, c'est encore pour une autre raison. De fait, c'est la première fois qu'on trouve vraiment de l'eau sur Mars. On se souvient, en effet, que le givre est une forme de glace, qui se forme à partir de la vapeur d'eau.
Aussi fines soient ces couches de givre, elles représentent tout de même l'équivalent de 150 000 litres d'eau par jour. Les scientifiques estiment que la formation de ce givre pourrait être due à la présence, au-dessus de ces volcans, d'un micro-climat, associé sans doute à l'humidité amenée par les vents.
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Thu, 04 Jul 2024 - 1min - 3292 - Depuis quand l'Homme porte-t-il des vêtements ?
Certaines inventions essentielles ont permis aux hommes préhistoriques de survivre dans des environnements parfois hostiles. C'est le cas pour la découverte du feu, mais aussi pour celle des vêtements.
Il est difficile de dire avec précision à partir de quel moment nos lointains ancêtres ont décidé de se couvrir. Cette décision aurait pu être prise à l'époque où ils ont perdu l'abondante toison de poils qui les protégeait du froid.
Selon les spécialistes, cela pourrait remonter à une période comprise entre 1,2 et 3 millions d'années. Par ailleurs, certains indices laissent à penser que des hominidés auraient pu se vêtir de peaux de bêtes voilà 800 000 ans.
L'étude de l'ADN de poux contemporains de certains hommes préhistoriques s'est également révélée instructive. Certains de ces insectes logeant plutôt dans les vêtements, les scientifiques ont pu en conclure que, dans une période comprise entre 170 000 et 83 000 ans, les hommes abritant ces poux étaient sans doute vêtus.
Si les hommes préhistoriques se sont mis à porter des vêtements, c'est surtout pour lutter contre les rigueurs du climat. La nécessité de se préserver du froid s'est imposée au fur et à mesure des migrations qui ont mené les hominidés vers des contrées moins chaudes.
Ces vêtements primitifs étaient faits de peaux et de fourrures d'animaux. D'abord simplement jetées sur les épaules, ces peaux furent ensuite percées à l'aide de poinçons puis cousues avec des aiguilles d'ivoire ou d'os. Les premières remontent à environ 20 000 ans.
Toutefois, ces vêtements n'avaient pas qu'une fonction utilitaire. Nos ancêtres les concevaient aussi comme des parures, au même que certains bijoux primitifs.
Des archéologues ont en effet retrouvé des sortes de ficelles, fabriquées avec des fibres de lin sauvage. Datant d'environ 30 000 ans, elles servaient notamment à coudre des vêtements. Or, certaines d'entre elles étaient colorées.
Quant au plus ancien vêtement tissé que l'on ait jamais découvert, il s'agit d'une tenue féminine. Retrouvée en Égypte, la "robe Tarkhan" date en effet de 5 000 ans.
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Wed, 03 Jul 2024 - 1min - 3291 - Pourquoi creuser un trou de 5 km de profondeur sur la Lune ?
La Lune devient un champ d'expérimentation privilégié. Se livrant à une concurrence plus vive que jamais, les agences spatiales ne manquent pas de projets. Dernière en date, la mission chinoise Chang'e 6 vient de déployer un drapeau de pierre sur la face cachée de notre satellite.
Mais les Américains ne sont pas en reste. Des chercheurs proposent en effet de creuser un trou de 5 kilomètres de profondeur sur la Lune. Le but n'est pas d'y trouver de nouvelles ressources.
L'objectif premier de cette mission serait d'ordre scientifique. Ce forage lunaire permettrait d'en apprendre davantage sur les protons.
On sait que ces particules subatomiques, chargées positivement, forment, avec les neutrons, le noyau des atomes. Les protons sont présentés comme des particules stables et à la durée de vie indéfinie.
Or, selon certains scientifiques, ces particules peuvent se désintégrer. Et ils pensent en trouver la preuve dans les profondeurs du sol lunaire. Les traces de cette désintégration ont dû provoquer des modifications chimiques, toujours visibles dans l'altération de certaines roches.
Une telle observation serait rendue possible par la densité particulière des roches lunaires. Par ailleurs, l'absence d'atmosphère limiterait la survenue de phénomènes propres à brouiller ces traces.
Les scientifiques ne se cachent pas les difficultés du projet. Il sera en effet difficile de transporter sur la Lune le matériel nécessaire et d'y creuser un trou aussi profond.
Ces forages ne concernent pas seulement la Lune. Voilà longtemps que les hommes creusent le sol de leur planète. Le trou le plus profond jamais creusé l'a été par les Russes, en 1989. Il avait 12 kilomètres de profondeur.
Mais le trou que les Chinois creusent actuellement, dans la province du Xinjiang, évoque davantage le projet lunaire. En effet, le creusement de cet orifice de 10 kilomètres, qui devrait prendre plus de 450 jours, a un double objectif.
Il devrait permettre de trouver du pétrole et du gaz, mais il a aussi, comme le projet lunaire, une visée scientifique, même si les Chinois restent discrets sur ce point.
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Tue, 02 Jul 2024 - 2min - 3290 - Qu'est-ce qu'une batterie gravitaire ?
En stockant de l'énergie dans des batteries, on constitue des réserves, qui peuvent être injectées dans le réseau en cas de besoin. On connaît notamment les batteries au lithium ou les batteries nickel-cadmium.
Mais des entreprises innovantes ont mis au point une nouvelle sorte de batteries, fonctionnant sur le principe de la gravité. D'où leur nom de batteries gravitaires. L'une d'entre elles a été construite à Shanghai en 2023. Et six autres devraient voir le jour en Chine.
À première vue, cette immense batterie ressemble à un immeuble. En réalité, elle est composée d'une série de gros blocs. La batterie édifiée en Chine est associée à des éoliennes.
Quand tous les besoins en électricité ne sont pas couverts, ou que l'absence de vent immobilise les éoliennes, la batterie gravitaire entre en action.
De puissantes grues soulèvent alors ces lourds blocs. Puis ces derniers sont relâchés par un mécanisme contrôlant la vitesse de chute. Ainsi, l'énergie cinétique perdue, du fait du ralentissement de ces blocs, peut être transformée en électricité.
On voit que le terme "gravitaire" fait allusion à la gravité, cette force universelle qui attire tout objet vers la Terre. En tombant, les blocs libèrent une énergie transformée en électricité par des turbines.
Ces nouveaux dispositifs n'ont pas besoin d'être alimentés en eau, comme certains types de batteries classiques. En outre, elles sont très robustes et peuvent même résister à des ouragans ou à des séismes d'une certaine magnitude.
Cette idée du stockage de l'énergie par gravité a inspiré un autre dispositif. Il a pour cadre les nombreuses mines abandonnées.
Une fois la mine choisie, on installe des ascenseurs dans le puits désaffecté. Puis on les remplit de sable. On libère ensuite ces charges, à une vitesse déterminée, qui ralentit la chute.
Comme dans le cas des batteries gravitaires, c'est ce système de freinage qui produit de l'électricité. Une partie sert à faire face à l'augmentation de la demande, l'autre permettant d'assurer la remontée des ascenseurs.
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Mon, 01 Jul 2024 - 1min - 3289 - Pourquoi faut-il le redémarrer une fois par semaine ?
Les escrocs rivalisent d'imagination pour pirater ordinateurs et smartphones. Voilà quelques années, L'Agence nationale de sécurité américaine (NSA), chargée de la surveillance des communications électroniques, avait publié, à cet égard, un code de bonne conduite destiné aux utilisateurs.
Les conseils qu'il contient doivent leur permettre de déjouer certaines attaques. Ce petit vade-mecum leur recommande notamment d'éteindre et de redémarrer leur téléphone portable une fois par semaine.
Cette bonne pratique permettrait d'éviter les cyberattaques appelées "zéro-click". Elles ne requièrent aucune intervention de la part de l'utilisateur. Par contre, le "hacker" peut écouter vos conversations et récolter des informations sensibles.
Selon la NSA, le simple fait de réinitialiser régulièrement le smartphone complique la tâche des "hackers". En effet, l'escroquerie repose souvent sur une suite d'actions. Les pirates sont alors contraints de tout reprendre de zéro. Certains appareils sont d'ailleurs programmés pour redémarrer tous les jours.
Ce réflexe peut aussi préserver les utilisateurs contre ce que les spécialistes appellent le "spear phishing", qu'on peut traduire par "hameçonnage". Cela consiste à tromper la personne visée au moyen d'un message à caractère personnel.
L'agence tient tout de même à préciser qu'il ne s'agit pas là d'une protection infaillible. Le geste peut cependant s'avérer efficace. Il représente en tous cas une sauvegarde de plus contre des attaques informatiques toujours plus nombreuses.
Il s'agit en tous cas d'un conseil utile, car peu de possesseurs de smartphones pensent à l'éteindre complètement et à le redémarrer. Il est également assez rare d'attendre que l'appareil soit totalement déchargé.
Et pourtant, les mobiles requièrent un haut degré de protection. C'est en effet dans ces appareils qu'est stockée la plus grande quantité de données personnelles. Ils offrent donc un champ d'action idéal aux pirates.
La NSA recommande aussi d'utiliser un code PIN ou un mot de passe suffisamment complexes pour déverrouiller l'écran du smartphone. Elle suggère aussi de désactiver certaines applications quand elles ne sont pas utilisées et d'éviter de se brancher sur des réseaux wifi publics. Autant de conseils qui devraient permettre de rendre votre smartphone plus sûr.
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Sun, 30 Jun 2024 - 2min - 3288 - Que devient le téléscope Hubble ?
Les images reçues du télescope Hubble, lancé en 1990, ont permis d'améliorer notre connaissance du système solaire et de la manière dont naissent et meurent les étoiles. Grâce à ce télescope, les astronomes savent également que toutes les galaxies renferment, en leur centre, un trou noir.
Après plus de 30 ans de bons et loyaux services, il verra son activité un peu réduite. L'ancienneté du télescope et la survenue d'un petit problème technique ont conduit la NASA à prendre cette décision.
En effet, l'un des trois gyroscopes de l'appareil, qui contrôlent la direction vers laquelle il est dirigé, fonctionne moins bien. Pour éviter tout problème, le télescope n'utilisera, à l'avenir, qu'un seul des trois gyroscopes.
Ces appareils ont toujours causé des soucis à la NASA. En 2009, des astronautes ont même été envoyés dans l'espace pour les remplacer. Mais cette nouvelle défaillance contraint l'agence spatiale à revoir le fonctionnement du télescope.
Désormais, Hubble ne fera que 74 orbites hebdomadaires autour de notre planète, contre 85 aujourd'hui. Ce qui devrait entraîner une réduction de 12 % de ses observations. Rappelons que le télescope survole la Terre à plus de 500 kilomètres d'altitude.
Ce qui ne signifie pas pour autant une mise à la retraite anticipée du télescope. En effet, d'après l'agence spatiale américaine, il a de bonnes chances de rester en activité jusqu'en 2035.
Même si Hubble voit son champ d'action limité, il lui sera toujours possible d'observer les régions reculées de l'univers. Par contre, il ne pourra pas prendre d'images d'objets plus proches que la planète Mars. Des observations de la Lune, par exemple, ne seront donc plus possibles jusqu'à nouvel ordre.
Le télescope Hubble a donc encore de beaux jours devant lui, même si son fonctionnement devrait être plus lent. Nul doute qu'il ne puisse encore apporter des révélations décisives sur l'univers. À l'image de la découverte, en 2022, de l'étoile la plus ancienne que l'homme ait jamais observée. La lumière de cette étoilé, nommée Earendel, avait mis près de 13 milliards d'années pour nous parvenir.
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Thu, 27 Jun 2024 - 1min - 3287 - Quelle conséquence aurait la disparition de la Lune ?
La Lune s'est mise à tourner autour de la Terre voilà 4,5 milliards d'années. L'une ne peut donc se concevoir sans l'autre. Rien n'empêche, pourtant, de se demander ce qui se passerait si notre satellite disparaissait.
La principale influence de la Lune sur notre planète est celle qu'elle exerce sur les océans. Elle est en grande partie responsable des marées. Or, sans la Lune, ces marées seraient beaucoup plus faibles. Les seuls mouvements observés, à cet égard, seraient ceux produits par l'attraction du Soleil, beaucoup plus éloigné.
Or, la température des océans et les courants qui les traversent dépendent en partie des marées. Si ces phénomènes sont modifiés, c'est tout le climat de notre planète qui en est changé.
Selon les spécialistes, la disparition de la Lune pourrait avoir un autre effet. Notre satellite joue aussi un rôle dans la position de l'axe de rotation de la Terre. De fait, il contribuerait à sa stabilisation.
Sans la Lune, ce axe pourrait changer et notre planète se mettre à basculer, un peu comme ce qui se passe sur Mars. Or, l'inclinaison de l'axe de rotation de la Terre influence grandement la physionomie de nos saisons.
Si elle était plus prononcée, cela aurait des conséquences sur la régularité des saisons terrestres. Plus l'obliquité serait accentuée, plus le contraste entre les saisons serait marqué. Selon le degré d'inclinaison de la Terre, l'une de ses faces serait en proie à des températures glaciales, tandis que l'autre serait soumise à une chaleur torride.
Une telle modification, cependant, serait très progressive, s'étalant sur des centaines de millions d'années.
Ces changements climatiques seraient de nature à perturber certaines espèces animales. Le raccourcissement des journées, notamment, leur offrirait moins de protection contre les prédateurs.
Enfin, la disparition de la Lune nous priverait de précieux renseignements sur la formation de la Terre et du système solaire. Heureusement, rien n'indique que la Lune soit victime d'une destruction imminente. Aucune collision avec un objet de grande taille n'est en effet prévue par les astronomes.
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Wed, 26 Jun 2024 - 1min - 3286 - Les enfants font-ils davantage confiance aux robots ou aux humains ?
Une revue scientifique vient de faire une curieuse révélation : les enfants de 3 à 6 ans auraient plus confiance dans les robots que dans les humains qui les entourent. C'est sans doute pourquoi les jeunes enfants sont plus indulgents pour leurs erreurs que pour celles de leurs parents.
L'étude a été menée sur plus de 110 enfants allemands et australiens. On leur a notamment demandé de visionner des vidéos montrant des robots et des humains en train d'étiqueter des objets.
Dans l'ensemble, les enfants ont eu tendance à croire plus véridiques les étiquettes apposées par les robots.
Et ce n'est pas seulement pour cela que les enfants font davantage confiance aux machines. S'il s'agit de choisir un ami ou de confier un secret, ils se tournent d'abord vers les robots.
Si l'on en croit les spécialistes, cette attitude serait due, en grande partie, à la manière dont les jeunes enfants perçoivent les adultes et les robots. Si les premiers se trompent, à leurs yeux, c'est qu'ils le font souvent exprès.
De leur côté, les robots n'ont pas toujours la bonne réponse. S'ils ne peuvent pas la donner, c'est qu'ils ne la connaissent pas. Persuadés qu'ils ne mentent pas, les enfants leur font donc davantage confiance.
Plus étonnante encore, cette étude néerlandaise, menée sur des enfants mais aussi des adultes, qui montre que les caresses prodiguées par un robot auraient le même effet positif que celles venant d'un humain.
Ceci étant, le constat doit être nuancé. En effet, il s'applique plutôt aux enfants les plus jeunes. De leur côté, les plus âgés se fient davantage aux humains, surtout lorsqu'ils s'aperçoivent que les réponses des adultes sont plus satisfaisantes.
Les raisons rendant les robots plus fiables aux yeux des enfants sont encore largement inconnues. On comprendrait peut-être mieux leur réaction si on étudiait leur comportement dans la vie réelle.
De fait, cette confiance accordée aux robots ne signifie pas forcément que les enfants voudraient en faire des partenaires dans leur vie quotidienne.
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Tue, 25 Jun 2024 - 1min - 3285 - Qu'a-t-on découvert sous la calotte glaciaire ?
Des scientifiques danois viennent de découvrir, sur la calotte glaciaire du Groenland, les traces d'ADN de virus géants. Ils se mesurent en millionièmes de mètres, ce qui peut paraître bien peu, mais qui est, cependant, beaucoup plus grand que des virus ordinaires, pour lesquels l'unité de mesure employée est plutôt le milliardième de mètre.
On a déjà découvert de tels virus dans les sols et les océans, notamment l'océan Arctique. Mais c'est la première fois qu'on en trouve à la surface de la calotte glaciaire.
Les scientifiques se sont aperçus que ces virus géants avaient colonisé les algues microscopiques qui, au printemps, tapissent la surface des glaces.
Les virus découverts au Groenland sont bien actifs. Mais les chercheurs ignorent en grande partie la nature et le fonctionnement de ces micro-organismes. Ils ne savent pas précisément quelles espèces d'algues ils infectent.
Ils se demandent également si d'autres virus se sont logés dans telle ou telle sorte d'algue, ou si ces virus géants en sont les seuls hôtes.
Quoi qu'il en soit, ces virus pourraient se montrer très utiles. En effet, ils tendent à limiter la prolifération des algues. Or, celles-ci, en assombrissant la surface de la glace, en atténuent l'albédo, c'est-à-dire sa capacité à réfléchir la lumière du Soleil.
Au lieu de réfléchir les rayons solaires, cette glace plus sombre a tendance à l'absorber, ce qui accélère la fonte des glaces. En régulant la propagation de ces algues, ces virus géants contribueraient donc à ralentir la fonte des glaces.
Cette diffusion des algues sur la glace n'est pas seulement freinée par les virus géants qu'on vient de découvrir. D'autres micro-organismes, comme des bactéries, ou des protistes, qui s'en nourrissent, tendent à ralentir l'expansion de ces algues.
Dans l'avenir, les scientifiques auront donc à se pencher sur tout un écosystème. En étudiant de plus près les interactions entre ces différents organismes, ils comprendront mieux le mécanisme naturel de contrôle de ces algues. Ce qui permettrait peut-être de mieux saisir le rôle de cet écosystème dans le relatif ralentissement de la fonte des glaces.
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Mon, 24 Jun 2024 - 1min - 3284 - Avoir un petit pénis pousse-t-il à posséder une arme à feu ?
Certaines idées reçues ont la vie dure. Une rumeur bien ancrée dans les esprits voudrait ainsi que les hommes possédant un petit pénis, ou rencontrant des problèmes d'érection, cherchent à compenser la frustration qui en résulterait par la détention d'armes à feu.
Or, une récente étude américaine fait justice d'une telle assertion. D'après ses conclusions, les hommes ayant un petit pénis ne seraient pas davantage tentés par la possession d'un revolver ou d'un fusil.
Ce serait même le contraire. En effet, plus les volontaires interrogés sont insatisfaits de la taille de leur membre viril, moins ils sont susceptibles de posséder une arme à feu.
Ce travail est formel sur ce point : ils auraient donc moins d'armes à feu que les autres. Si leurs attributs masculins les déçoivent, ils n'essaient pas de compenser cette faiblesse en s'entourant d'armes.
Contrairement à ce que l'on entend souvent dire, les hommes comblés par la taille de leur pénis sont donc les plus tentés de posséder des armes à feu. Cependant, les chercheurs nuancent cette assertion.
En effet, la satisfaction quant à la taille du pénis ne serait que l'un des facteurs qui pourraient pousser un homme à acheter des armes à feu. D'autres éléments, comme le taux de testostérone, le surpoids, l'âge ou encore le cadre de vie, sont également à prendre en compte. Comme aussi l'identification avec une représentation d'un certain idéal masculin.
Cette étude, pionnière en la matière, est fondée sur les déclarations faites par plus de 2 000 volontaires, âgés de plus de 18 ans. On leur a d'abord demandé ce qu'ils pensaient de la taille de leur pénis en érection.
On a ensuite cherché à savoir s'ils possédaient des armes à feu et, en cas de réponse positive, de quelle arme il s'agissait.
Cette étude a également montré qu'il n'existait pas de différences notables, en matière de détention d'armes à feu, entre les hommes qui ont tenté d'agrandir leur pénis et ceux qui n'avaient pas essayé de le faire.
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Sun, 23 Jun 2024 - 1min - 3283 - Pourquoi voit-on à travers une vitre ?
Certaines questions sont plus simples que les réponses qu'on peut leur donner. Vous êtes-vous demandé, par exemple, pourquoi on peut voir à travers une vitre ?
Pour comprendre cette transparence, il faut d'abord rappeler que le verre est fait de sable, de calcaire et de soude. Comme tout ce qui existe sur Terre, ces matériaux sont constitués d'atomes.
Ils se composent d'un noyau et d'un champ d'électrons, qui occupent, à cette échelle microscopique, beaucoup plus d'espace.
Si la vitre est transparente, c'est que la lumière, composée de photons, parvient à la traverser, contrairement au mur, qui l'arrêterait. Comment expliquer ce phénomène ?
Pour le comprendre, il faut savoir que les atomes des matériaux composant la vitre possèdent des électrons qui ont différents niveaux d'énergie. D'autres électrons permettent la liaison entre les atomes.
Par ailleurs, les électrons qui tournent autour du noyau observent des orbites différentes. Mais ils peuvent changer de niveau s'ils sont soumis à une quantité d'énergie suffisante.
Dans le cas de la vitre, les électrons des atomes concernés se trouvent à des niveaux très distants les uns des autres. Et les photons n'ont pas assez d'énergie pour provoquer des changements de niveau. Par conséquent, les électrons ne peuvent pas être "excités", comme disent les physiciens.
C'est ce qui explique que les photons composant la lumière ne provoquent aucune interaction avec les atomes du verre et passent donc sans encombre au travers de la vitre.
Cette faculté de voir à travers la vitre s'explique aussi par la longueur d'onde de la lumière. En effet, si le verre laisse passer la lumière visible, c'est en raison d'une longueur d'onde assez élevée.
Par contre, certains rayonnements ont une longueur d'onde trop basse pour pouvoir traverser une vitre. C'est le cas des rayons ultraviolets, qui sont bloqués par le verre.
Si vous voulez bronzer, il ne sert donc à rien de vous installer sur une chaise longue placée à côté d'une fenêtre fermée.
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Thu, 20 Jun 2024 - 1min - 3282 - A quand remonte le premier traitement contre le cancer ?
Plusieurs millénaires avant notre ère, la médecine égyptienne était déjà élaborée. Les chercheurs ont en effet à leur disposition de nombreux papyrus, qui détaillent les pratiques médicales des praticiens égyptiens.
On sait ainsi qu'ils savaient poser des prothèses ou des plombages dentaires. Mais les médecins s'intéressaient aussi au cancer. Bien qu'elle manque de précision, la description de lésions "mangeuses" fait penser à des tumeurs cancéreuses. La mention d'une "masse gonflée", dans le sein d'une patiente, évoque également une telle possibilité.
Mais les documents écrits ne sont pas les seuls à nous renseigner sur ce point. La découverte de crânes appartenant à des individus dont l'un vivait voilà plus de 4 000 ans nous en apprend davantage.
Pour les scientifiques, les traces de lésions retrouvées sur le crâne le plus ancien pourraient être d'origine cancéreuse. La plus importante lésion correspondrait à la tumeur principale et les autres, plus petites, à des métastases.
Ce qui a surtout intéressé les chercheurs, ce sont des marques d'incision, retrouvées autour des lésions. Elles montrent que les médecins ont peut-être tenté d'opérer le malade et de retirer ses tumeurs cancéreuses.
Mais il est également possible que ces traces de coupure métallique proviennent d'une autopsie pratiquée sur ce patient d'une trentaine d'années. Le but aurait été de savoir de quoi il était mort.
Un second crâne, plus récent, a également attiré l'attention des scientifiques. Il appartenait à une femme d'environ 50 ans et portait les stigmates d'un cancer osseux.
Ces découvertes ont un double intérêt pour les chercheurs. En premier lieu, elles confirment que le cancer, souvent considéré comme une maladie moderne, existait dès la plus haute Antiquité.
Par ailleurs, cette pathologie, que les thérapeutiques actuelles ne soignent qu'en partie, faisait déjà l'objet, dans l'Égypte ancienne, de traitements dont on ne connaît pas l'efficacité.
Cela remet en question les convictions des spécialistes. Jusque là, en effet, ils mettaient en avant les conclusions des médecins égyptiens qui, dans un papyrus datant de plus de 3 500 ans, précisaient qu'"aucun traitement" ne pouvait guérir ce que nous nommons aujourd'hui le cancer.
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Wed, 19 Jun 2024 - 2min - 3281 - Les guerres modifient-elles la migration des oiseaux ?
Comme tout conflit, la guerre en Ukraine a des conséquences désastreuses pour les hommes. Mais elle n'est pas non plus sans effet sur les animaux.
Des chercheurs britanniques ont ainsi remarqué que la guerre perturbe la migration de certains oiseaux. C'est notamment le cas de l'aigle criard, un rapace migrateur qui passe l'hiver dans le sud-est de l'Europe, au Moyen-Orient ou en Afrique.
Puis il regagne des contrées plus septentrionales à partir de février ou mars. Quant à la période de reproduction, elle a lieu entre avril et août.
Pour atteindre les zones de reproduction, qui se situent, pour la plupart, dans le sud de la Biélorussie, ces aigles passent au-dessus de l'Ukraine. Or, depuis le début du conflit, en février 2022, les oiseaux ont modifié leur itinéraire.
Ils sont en effet contraints d'éviter ces zones dangereuses, où, du fait d'une altitude de vol assez basse, des projectiles peuvent les atteindre à tout moment. Les aigles criards empruntent donc un autre trajet, beaucoup plus long. En effet, ils doivent parcourir 85 kilomètres de plus pour contourner les lieux du conflit. Ce qui représente de nombreuses heures de vol supplémentaires.
Si, malgré tout, ils sont amenés à survoler les zones en guerre, certains oiseaux réduisent leurs temps d'arrêt et de repos. Mais la plupart des aigles ne marquent plus de pause dans ces zones de repos, qui se trouvent surtout en Ukraine.
Ainsi, les chercheurs ont constaté que, entre mars et avril 2022, seuls 19 aigles avaient traversé l'Ukraine pour rallier leurs zones de reproduction en Biélorussie.
Les aigles criards volent donc plus longtemps et se reposent moins et, de ce fait, prennent moins le temps de se nourrir. Les experts craignent que ces oiseaux plus fatigués, et moins bien nourris, aient plus de mal à se reproduire.
En effet, leur cycle de reproduction pourrait être reporté à une période où, faute de proies suffisantes, il sera plus difficile de nourrir les oisillons.
Ce qui ne pourrait qu'avoir de graves conséquences sur la survie de ces rapaces, les aigles migrateurs faisant déjà partie des espèces considérées comme vulnérables.
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Tue, 18 Jun 2024 - 1min - 3280 - Quelle est la différence entre pesanteur et gravité ?
Il n'est pas toujours facile de faire le distinguo entre la gravité et la pesanteur, des phénomènes parfois confondus. Ils ont, de fait, des rapports étroits, l'un étant même la conséquence de l'autre.
La théorie de la gravité est due à Newton, qui l'a élaborée à la fin du XVIIIe siècle. Elle stipule que, sur Terre, un objet est attiré par un autre objet plus massif. Ainsi, la pomme tombant sur la tête de Newton, dont la légende prétend qu'elle lui donna l'idée de sa théorie, est attirée par la Terre. Et non l'inverse.
Cette gravité est partout la même sur notre planète. Newton a étendu sa théorie pour l'appliquer aux mouvements des planètes, mettant ainsi au point ce qu'on appelle depuis la gravitation universelle.
Dans sa fameuse théorie de la relativité générale, Einstein décrit la gravitation, non plus comme une force, qui attire un corps vers un autre, mais comme l'action de corps massifs déformant l'espace-temps.
La pesanteur est le phénomène par lequel tout corps doté d'une masse tombe à la verticale. Cette chute est liée à la gravité. La pesanteur est donc en partie l'effet de la gravité.
Si l'on veut être plus complet, la pesanteur est bien le résultat de la gravitation, mais aussi celui des forces qui s'exercent quand le corps est en mouvement.
La force verticale qui entraîne l'objet vers le bas peut être assimilée au poids de cet objet. Tous les objets tombent à la même vitesse, quelle que soit leur masse.
Contrairement à la gravité, la pesanteur n'est pas toujours la même sur Terre. En effet, elle est légèrement plus élevée à l'équateur et aux pôles. En ces deux endroits, l'effet de la rotation de la Terre explique ces légères différences.
La gravité et la pesanteur ne sont pas seulement présentes sur Terre. Elles existent aussi sur la Lune, où elles sont toutefois beaucoup plus faibles. Dans l'espace, les cosmonautes sont même en apesanteur, mais toujours soumis aux effets de la gravité terrestre.
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Mon, 17 Jun 2024 - 1min - 3279 - Pourquoi la Corée du sud a-t-elle créé un « soleil artificiel » ?
Plusieurs projets de réacteurs nucléaires sont actuellement à l'étude pour reproduire le processus de fusion nucléaire qui se déroule au cœur des étoiles, et donc du Soleil. D'où le nom de "soleils artificiels" donnés à ces réacteurs.
Si l'homme maîtrise la fission nucléaire, qui consiste à casser les noyaux de certains atomes, il n'est pas encore parvenu à opérer la fusion nucléaire, dans laquelle des noyaux d'atomes fusionnent. Comme la fission, la fusion nucléaire libère une énergie considérable.
Mais le processus est en bonne voie. Les ingénieurs sud-coréens viennent de franchir, dans ce domaine, une étape décisive. Pour comprendre de quoi il s'agit, il faut rappeler que la meilleure manière de réaliser cette fusion nucléaire, c'est de créer un plasma.
Il s'agit d'un état de la matière dans lequel les électrons sont libres. Dans ce cas, les noyaux des atomes peuvent circuler sans entraves et se rencontrer plus facilement.
Mais, pour obtenir ce résultat, le plasma doit être chauffé à des températures extrêmes. C'est que viennent de réussir les Sud-Coréens, en maintenant à 100 millions de degrés Celsius, durant 48 secondes, le plasma présent dans leur réacteur expérimental, KSTAR, construit en 2008.
Cette température phénoménale est sept fois plus élevée que celle qui règne dans le noyau du Soleil. Il s'agit là d'une réussite majeure, mais qui ne suffit pourtant pas à assurer la fusion nucléaire.
Pour y parvenir, il faudrait maintenir la température atteinte pendant au moins cinq minutes. Le Soleil n'a pas besoin de telles températures pour assurer la fusion nucléaire. En effet, la très forte densité de son noyau favorise les chocs, et la fusion, entre les noyaux d'atomes.
La technique humaine, qui ne bénéficie pas de cet avantage, doit y suppléer par le maintien d'une chaleur très élevée du plasma durant quelques minutes.
Si la science parvient à maîtriser la fusion nucléaire, elle permettra la production d'une énorme quantité d'énergie propre. Elle est par ailleurs pratiquement sans limites et ne génère pas de déchets radioactifs.
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Sun, 16 Jun 2024 - 2min - 3278 - Qu'est-ce que le phénomène météo de la « goutte froide » ?
Depuis le début du mois de mars, le temps est très perturbé sur la France. Cette météo maussade est notamment marquée, sur une bonne partie du pays, par des pluies soutenues et des orages à répétition. Comment expliquer que le printemps tarde autant à s'installer dans notre pays ?
Le responsable de ce temps dégradé est un phénomène météorologique appelé "goutte froide". Comme son nom l'indique, il s'agit d'une poche d'air froid, qui se maintient au-dessus de nos têtes, à une altitude d'environ 5 400 mètres. Il y règne des températures très basses, comprises généralement entre -20 et -36°C.
Cette zone d'air froid se détache de la masse nuageuse à laquelle elle appartient, se séparant en quelque sorte de la circulation d'air générale. D'où son nom de "goutte". Sa présence entraîne un conflit de masses d'air entre le sol er les courants d'altitude. C'est dans ce conflit qu'il faut rechercher, en partie, l'origine du mauvais temps qui stagne sur une partie du pays.
Par ailleurs, ces "gouttes froides" sont des zones de basse pression, associées à un temps très perturbé. Elles attirent les nuages, qui s'enroulent autour de ces poches d'air froid et s'immobilisent. Ainsi bloquées, ces masses d'air génèrent des orages et de fortes précipitations.
La goutte froide peut surplomber des secteurs très vastes ou s'immobiliser sur une zone beaucoup plus limitée. En fonction de son altitude et de son étendue, ce phénomène peut perturber le temps quelques jours ou plusieurs semaines.
Le déplacement très aléatoire de ces masses d'air froides rend les prévisions très difficiles. En effet, leur circulation dépend largement du comportement des courants d'air chaud qui les environnent.
Les habitants des régions concernées ne sont donc pas forcément avertis de la survenue de phénomènes climatiques brefs mais destructeurs, comme de puissantes rafales de vent ou des averses de grêle.
Même en l'absence de tels événements, une goutte froide peut provoquer d'importants dégâts. En effet, Si elle se maintient longtemps au-dessus d'une région, elle peut se traduire par d'intenses précipitations et même des inondations.
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Thu, 13 Jun 2024 - 2min - 3277 - Pourquoi parle-t-on d'un « événement Miyake » ?
On sait que la Terre est régulièrement frappée par des tempêtes solaires qui se manifestent par l'expulsion de particules se propageant dans l'espace à des vitesses impressionnantes.
Mais notre planète a été touchée, dans un passé lointain, par des tempêtes cosmiques beaucoup plus puissantes. On les appelle des "événements Miyake", du nom de l'astronome japonais qui les a découvertes.
Six tempêtes de ce type se seraient abattues sur notre planète au cours des derniers milliers d'années. D'après les scientifiques, un "événement Miyake" pourrait se produire chaque millénaire.
Des tempêtes cosmiques d'une grande intensité auraient ainsi touché la Terre en 775 et 994 après J.-C. De fait, les scientifiques en ont trouvé les traces dans les glaces de l'Antarctique, mais aussi dans les cernes de croissance des arbres.
Mais comment se forment ces "événements Miyake" ? Selon les scientifiques, les particules cosmiques émises lors de ces tempêtes pénètrent dans l'atmosphère terrestre et y rencontrent les nombreux atomes d'azote qui sont l'un de ses composants.
Cette interaction entraîne la transformation de chacun de ces atomes en isotope du carbone, appelé radiocarbone ou carbone 14 (C 14). Rappelons que l'isotope d'un élément chimique, ici le carbone, est un atome contenant autant de protons mais un nombre différent de neutrons.
Cette collision a lieu dans la haute atmosphère. Le carbone 14 se diffuse ensuite dans l'air et se dépose dans les océans et sur les plantes. Il se fixe également en plus grande quantité sur les arbres, et se retrouve dans les cernes, le carbone 14 servant alors de marqueur pour la datation de ces tempêtes.
Pour l'heure, les scientifiques ignorent les causes exactes de ces tempêtes. Beaucoup pensaient que leur origine était à rechercher dans les éruptions solaires. Mais il semble que leur source soit beaucoup plus lointaine.
Si ces tempêtes se produisaient aujourd'hui, elles auraient des conséquences catastrophiques. Elles pourraient en effet gravement endommager les câbles Internet et sous-marins, les lignes électriques à longue distance et d'autres systèmes de communication.
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Wed, 12 Jun 2024 - 1min - 3276 - Qu'est-ce que la théorie du satellite Chevalier noir ?
Les chercheurs de soucoupes volantes passent une partie de leur temps à scruter le ciel, à la recherche de vaisseaux ou d'objets célestes d'origine extraterrestre.
Ils ont cru en trouver un dans la photographie d'un curieux objet, en orbite autour de la Terre. Pour les ufologues, aucun doute n'était permis : ce "black knight" ou "chevalier noir", comme ils nomment cet objet céleste, ne pouvait venir que des "aliens". Certains ont même réussi à le dater : cet objet, témoin de l'avance technologique des extraterrestres, aurait environ 13 000 ans.
Ils sont d'ailleurs persuadés que certaines personnes ont reçu des messages de ce "black knight". À commencer par l'inventeur Nikola Tesla, qui prétendait avoir reçu de curieuses communications en provenance de Mars. Les scientifiques expliquent aujourd'hui qu'il s'agissait sans doute d'un pulsar ou d'ondes émises par un objet en orbite.
À la fin des années 1920, un ingénieur norvégien, Jorgen Hals, recevait une sorte d'écho immédiat après avoir envoyé des messages radio. Pour certains ufologues, là encore, l'origine de cet écho était toute trouvée : il provenait du "chevalier noir".
Les amateurs de soucoupes volantes rappellent également la découverte faite par un des premiers chasseurs d'ovnis, en 1954, qui prétendait que l'US Air Force avait repéré des satellites en orbite autour de la Terre, alors qu'aucun pays n'en avait encore lancé. L'un d'entre eux n'était-il pas, déjà, le mystérieux "chevalier noir" ?
En fait, la réponse apportée par l'agence spatiale américaine est plus prosaïque. Ce mystérieux objet serait une banale couverture thermique. Elle devait être installée sur la navette Endeavour, lors d'une mission de la Nasa, en 1998.
La couverture devait être mise en place pendant une sortie du vaisseau. Mais l'astronaute qui la tenait l'a laissé échapper. Ses collègues ont voulu garder une trace de cet objet avant qu'il ne se consume en entrant dans l'atmosphère terrestre.
Ils ont donc pris cette couverture thermique en photo. Un cliché qui continue d'entretenir les fantasmes des ufologues. Considéré comme un débris spatial, l'objet a depuis été classé dans une base de données spécifique.
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Tue, 11 Jun 2024 - 1min - 3275 - Que sont les « feux zombies » ?
En 2023, le Canada a dû faire face à des feux de forêt d'une intensité exceptionnelle, attisés par une sécheresse extrême et des températures anormalement élevées. L'an dernier, 18 millions d'hectares sont ainsi partis en fumée.
Mais, de ce point de vue, 2024 s'annonce déjà comme une année tout aussi difficile. En effet, de nouveaux incendies pourraient se déclarer très tôt. Leur déclenchement précoce pourrait être activé par les "feux zombies" qui se multiplient sur le territoire canadien.
Malgré les chutes de neige abondantes et le froid glacial qui, durant l'hiver, règne sur une partie du pays, ces feux, restes d'anciens foyers, continuent de couver. Ils se comportent comme les zombies, qu'on croyait morts et qui reviennent pourtant à la vie.
Malgré ces rudes conditions climatiques, les feux zombies continuent à s'alimenter grâce à la tourbe, qui recouvre une partie du nord du Canada. Il s'agit d'un sol organique, composé notamment de débris de végétaux. C'est donc un composé facilement inflammable. Nourri de ce sol particulier, le feu zombie couve dans la terre et peut repartir à tout instant.
Un autre élément favorise encore l'entretien de ces feux : la neige. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, en effet, l'épaisse couche de neige qui recouvre ces contrées se comporte comme une couche isolante. Elle protège alors ces feux, qui continuent à brûler lentement.
D'ordinaire, ces feux zombies donnent naissance à 5 ou 6 incendies d'hiver. Mais, cette année, le nombre de ces feux a explosé. On en compte ainsi plus de 100 dans la seule province de Colombie-Britannique.
On dénombre aussi un nombre inhabituel de feux zombies actifs dans la province de l'Alberta. Ils auraient déclenché, au début de février, pas moins de 57 incendies.
Activés par les effets du réchauffement climatique, ce type de feux devrait être beaucoup plus fréquent à l'avenir. Cachés dans la neige, ces feux zombies sont difficiles à repérer et à éteindre. Pour l'instant, en effet, seulement un petit nombre d'entre eux sont signalés.
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Mon, 10 Jun 2024 - 1min - 3274 - Pourquoi rêvons-nous davantage au printemps ?
Les auteurs d'une récente étude se sont aperçus que les internautes faisaient davantage de recherches sur le sens de leurs rêves au printemps. Ils se demandent notamment ce que peut vouloir dire la perte d'une dent, l'échec à un examen ou encore une arrivée en retard.
Pour les chercheurs, il n'y a rien d'étonnant à cela. Si les gens se préoccupent plus volontiers du sens de leurs rêves, c'est d'abord en raison de l'importance qu'ils leur prêtent. Une enquête récente montre ainsi que, pour près de 45 % des Britanniques, les rêves ont une véritable signification.
Une autre explication tient au moment durant lequel ces recherches sont effectuées. Les spécialistes rappellent en effet qu'elles sont plus nombreuses au printemps parce que les rêves apparaissent plus souvent durant cette saison.
Les songes seraient en effet plus fréquents au printemps. Les spécialistes l'expliquent surtout par les effets du changement de saison.
Avec le rallongement des jours, en effet, nous produisons moins de mélatonine. Or, cette hormone joue un rôle crucial dans la survenue et la qualité du sommeil. La mélatonine est liée à la présence de lumière. Plus la lumière est abondante, plus elle diminue. Or, avec l'allongement des jours qui le caractérise, le printemps est une période moins favorable à sa production.
La mélatonine étant moins abondante, les couchers sont plus tardifs et les réveils nocturnes plus fréquents. D'une manière générale, le temps de sommeil a tendance à diminuer. Or, ces nuits plus brèves et plus hachées seraient propices à l'apparition de rêves plus fréquents.
Durant les nuits d'hiver, plus calmes et plus longues, cette production onirique serait moins intense. Elles sont en effet plus favorables au sommeil profond, moins propice aux rêves élaborés.
Mais on n'est pas obligé d'attendre l'arrivée de cette saison pour rêver du printemps. Si vous voyez en songe des prairies fleuries, et si vous entendez le pépiement des oiseaux, un tel rêve aurait une dimension positive.
Pour les spécialistes de l'interprétation des songes, il signifierait un renouveau ou un nouvel élan dans votre vie.
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Sun, 09 Jun 2024 - 1min - 3273 - Qu'est-ce qu'un pulsar ?
Le premier pulsar a été découvert en 1967, dans une constellation située à quelque 2 000 années-lumière du Soleil. En fait, les astronomes connaissaient ces objets célestes bien avant cette date, mais sans le savoir.
En effet, les pulsars appartiennent à la catégorie des étoiles "à neutrons". Or ces dernières ont été décrites dès la fin des années 1930.
Ces astres sont en quelque sorte les restes de l'effondrement gravitationnel de certaines étoiles très massives. Arrivées en fin de vie, elles explosent et deviennent des "supernovas".
Sous l'effet de la gravitation, leur noyau, composé de neutrons, se comprime jusqu'à former un cœur extrêmement dense. Ces étoiles à neutrons sont donc, en quelque sorte, les cadavres d'étoiles mortes.
Certaines de ces étoiles à neutrons deviennent des pulsars. Dans ce cas, le noyau très dense, auquel elles sont réduites, se met à tourner très vite. Et, tout en tournant, le pulsar diffuse dans l'espace des rayons radio et X.
Il s'agit de brèves impulsions, émises de façon régulière. L'intervalle entre chaque rayonnement est très bref, mais peut varier, selon l'étoile concernée, de quelques millisecondes à plusieurs secondes.
Le nom même qui a été choisi pour cet objet céleste exprime bien cette idée de pulsation. Il s'agit en fait d'une fausse impression, puisque ces pulsars brillent d'une manière continue. C'est la manière dont ces radiations sont émises qui donne le sentiment d'un rayonnement saccadé.
Il existe cependant plusieurs sortes de pulsars. Certains tournent à une vitesse inimaginable, faisant parfois 1 000 tours par seconde. Ces pulsars sont souvent associés à une autre étoile que, du fait de leur intense attraction gravitationnelle, ils finissent par ralentir.
De leur côté, les "magnétars" ou "magnétoiles", se distinguent, comme leur nom le laisse supposer, par l'intensité d'un champ magnétique surpuissant.
Ce champ magnétique, qui se traduit par la diffusion d'ondes électromagnétiques, mobilise la plus grande partie de l'énergie de ces pulsars. Aussi tournent-ils beaucoup plus lentement, n'effectuant parfois qu'un tour toutes les 5 secondes.
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Thu, 06 Jun 2024 - 2min - 3272 - Pourquoi un miel turc rend « fou » ?
D'ordinaire, le miel est considéré comme une substance aux vertus curatives. Ainsi, il est recommandé d'en absorber en cas de toux ou de mal de gorge. Parmi les autres bienfaits qu'on lui attribue, figurent la protection contre les caries ou l'accélération de la cicatrisation.
Mais il est au moins un miel qui n'améliore pas la santé de ceux qui le consomment. Au contraire, il la menace. Ce miel de printemps, récolté en Turquie, provient des fleurs de certaines espèces de rhododendrons.
Leurs fleurs contiennent une puissante toxine. Le poison contenu dans ces fleurs est d'autant plus violent que, dans cette région de monoculture, les abeilles n'en ont pas d'autres à polliniser.
Si on consomme ce miel en trop grande quantité, il peut donner des hallucinations. D'où sa réputation de produit qui rend "fou". Mais il peut aussi compromettre gravement la santé de celui qui l'absorbe.
En effet, le gourmand pourrait rapidement se mettre à transpirer d'abondance et ressentir des nausées. Si elle n'est pas modérée, l'ingestion de ce produit peut également entraîner des vertiges, une faiblesse musculaire, de la tachycardie et même la mort dans les cas les plus graves.
Dans l'Antiquité, on se servait d'ailleurs de ce "miel fou" pour rendre les soldats ennemis plus vulnérables. Experte en matière de poisons, Agatha Christie fait même de ce miel de rhododendrons l'arme du crime, dans l'un de ses romans.
Mais les vertus de ce miel turc sont aussi bien connues. C'est d'ailleurs pourquoi sa culture et sa récolte ne sont pas interdites. Le tout est de bien savoir le doser.
Pris en toute petite quantité, ce miel ralentirait le rythme cardiaque et la pression artérielle. Certains en conseillent donc l'usage aux personnes souffrant d'hypertension.
Dans un autre domaine, le "miel fou" est considéré comme une forme d'aphrodisiaque, qui stimule les performances sexuelles. Beaucoup d'hommes d'un certain âge achètent donc ce miel, même s'il coûte cher. Il se vend en effet à plus de 50 euros le kilo.
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Wed, 05 Jun 2024 - 1min - 3271 - Quels sont les objets abandonnés sur la Lune ?
Entre 1969 et 1972, douze hommes ont marché sur la Lune. Après avoir accompli leur mission, ils ont laissé un certain nombre d'objets sur le sol lunaire. Le but était de ne pas alourdir le voyage de retour en emportant des objets sans grande utilité. La NASA en a même dressé la liste.
On y trouve surtout des appareils ayant servi aux astronautes. On notera ainsi la présence de caméras, avec leurs batteries, d'instruments de géologie ou encore de magnétomètres, qui permettent de mesurer la puissance et la direction d'un champ magnétique.
Les astronautes ont également abandonné sur place plusieurs rétro-réflecteurs, des appareils permettant de mesurer avec précision la distance de la Terre à la Lune.
Mais bien d'autres choses dorment sur la Lune. En fait, les astronautes y ont laissé un véritable bric-à-brac. La NASA a en effet répertorié pas moins de 809 objets laissés sur le sol lunaire, ce qui représente environ 180 tonnes.
Parmi eux, on trouve de tout. Si un voyageur venu de l'espace venait à visiter notre satellite, il pourrait ramasser, en plus de divers instruments, une épingle à cravate, des coupe-ongles ou encore une Bible.
Les prochains astronautes à marcher sur le sol lunaire pourront également voir le portrait de famille d'un de leurs devanciers. Comme aucun vent ne souffle à la surface de la Lune, cette photographie est restée là où on l'a posée, de même qu'une plume, dont on s'est servi pour faire une expérience. On le voit, un véritable inventaire à la Prévert !
On pourrait y ajouter d'autres objets non moins insolites. On peut notamment citer des balles de golf, une spatule, des drapeaux ou encore des hamacs. Sans compter les poches d'urine et près de 100 sacs remplis d'excréments, laissés sur la Lune par les astronautes ayant participé aux six vols habités.
Par ailleurs, les débris de modules spatiaux lancés par diverses agences spatiales sont toujours éparpillés sur le sol de la Lune. Ces objets gardent encore une utilité, les scientifiques songeant à étudier la manière dont se comportent les matériaux qui les composent.
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Tue, 04 Jun 2024 - 2min - 3270 - Quel animal serait le dernier à survivre en cas de fin du monde ?
La Terre a déjà connu des épisodes tragiques, au cours desquels la vie a paru menacée. On se souvient ainsi de l'extinction des dinosaures, survenue voilà 65 millions d'années.
Mais la crise du Permien-Trias, il y a environ 252 millions d'années, fut encore plus grave. Provoquée par l'éruption d'un supervolcan ou des impacts de météorites, elle se traduit par la disparition des trois quarts des animaux terrestres et de la quasi-totalité des espèces marines.
Si un épisode aussi dramatique survenait aujourd'hui, ou une guerre nucléaire, quel serait le dernier animal à survivre ?
Si l'on en croit les films et les récits de science-fiction, l'espèce humaine serait la plus résistante. Son ingéniosité et sa technologie lui permettraient de survivre à de telles catastrophes.
Or un tel scénario appartient plus à la fiction qu'à la réalité. En effet, les hommes ne pourraient résister aux conséquences d'une guerre nucléaire ou aux effets de la formidable explosion d'une supernova trop proche de la Terre.
Il existe cependant un animal capable de survivre à de tels événements. Ce n'est pas le cafard, pourtant très résistant. L'animal en question est encore plus petit, et il ne cesse de provoquer l'étonnement des scientifiques.
Ce curieux animal, dont les huit pattes se terminent par des griffes, s'appelle le tardigrade. Il mesure entre 0,1 millimètre et un peu plus d'un millimètre. À vrai dire, cet "ourson d'eau" microscopique, comme on le surnomme aussi, était déjà connu pour pouvoir s'adapter à des conditions extrêmes.
En effet, le tardigrade est capable de supporter des températures allant de -272°C à 150°C. Il peut aussi résister à des pressions s'élevant jusqu'à 6 000 bars et vivre sans eau.
C'est pourquoi on trouve ce champion de la survie dans les profondeurs de l'océan comme sur les plus hauts sommets de l'Himalaya. Aussi le tardigrade a-t-il toutes les chances de vivre bien plus longtemps que les hommes.
D'après les scientifiques, seule l'extinction du Soleil, qui entraînera la disparition de l'atmosphère terrestre, pourrait avoir raison de lui.
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Mon, 03 Jun 2024 - 2min - 3269 - Pourquoi les aurores boréales réduisent la consommation d'énergie ?
Les aurores boréales produisent dans le ciel des voiles lumineux, dont l'aspect coloré et chatoyant réjouit le regard. Elles proviennent de la collision entre des particules émises par le Soleil, chargées de protons et d'électrons, et les gaz composant l'atmosphère terrestre.
Ce vent solaire, comme l'appellent les scientifiques, est guidé par le champ magnétique terrestre vers les deux pôles, où se produisent ces phénomènes. On les nomme donc aurores "boréales" si elles se manifestent vers le pôle Nord, et aurores "australes" si elles se forment dans l'hémisphère Sud. On peut aussi les désigner du terme générique d'"aurores polaires".
Mais les aurores boréales ne sont pas seulement un spectacle pour ceux qui ont le privilège de les voir. Elles sont aussi très utiles.
Grâce aux aurores boréales, en effet, les habitants des contrées les plus septentrionales de l'Europe verraient leur facture énergétique baisser.
C'est notamment le cas des Finlandais, qui n'habitent pas si loin du cercle polaire. D'après les calculs d'un chercheur finlandais, les aurores boréales permettraient aux habitants de réduire de près de 15 % leur note d'électricité. Une aubaine en ces temps où, dans ces pays comme dans les autres, les prix de l'énergie ne cessent de grimper.
Selon ce scientifique, les aurores boréales ornant le ciel de Finlande permettraient d'économiser environ 600 gigawattheures, soit ce que consomment, chaque mois, 330 000 ménages finlandais pour se chauffer.
De fait, elles réchauffent l'atmosphère. L'apparition des aurores boréales se traduit en effet par la production d'oxydes nitriques, qui détruisent l'ozone de la haute atmosphère.
Or ce gaz joue un rôle essentiel dans la régulation de la température. En effet, la destruction d'une quantité suffisante d'ozone renforce l'action du vortex polaire, un vent qui maintient l'air froid en altitude. Il s'ensuit alors un notable réchauffement des pays concernés.
En permettant de mieux comprendre les modalités d'apparition des aurores boréales, et leur rôle dans la régulation des températures, les travaux de ce chercheur, et d'autres équipes de scientifiques, pourraient inciter à une meilleure planification de la production et de la consommation d'énergie.
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Sun, 02 Jun 2024 - 1min - 3268 - Quelles sont les ressources exploitables sur la Lune ?
La Lune est pour l'instant un lieu d'observation pour les astronomes. Ils y puisent de précieuses informations, notamment sur la formation de la Terre et de son satellite.
Mais elle pourrait devenir, dans un proche avenir, une véritable zone d'exploitation. Plusieurs pays ont en effet adopté des lois permettant aux sociétés privées d'exploiter les ressources lunaires. Car notre satellite n'en manque pas et elles commencent à intéresser sérieusement les entreprises.
La première d'entre elles est l'hélium-3, un gaz léger que les vents solaires y ont amassés. Du fait de son champ magnétique, qui la protège de ces interférences, l'hélium -3 est très peu présent sur Terre.
Les spécialistes estiment qu'environ 100.000 tonnes de ce gaz dormiraient à la surface de notre satellite. Or il est indispensable pour faire fonctionner les réacteurs à fusion nucléaire.
Pour recueillir l'hélium-3, il faudrait cependant faire chauffer la roche lunaire et récupérer le gaz qui s'en échapperait alors. Une manne pour les industriels, peu désireux d'acheter un gaz qui, en raison de sa rareté sur Terre, vaut environ 16 millions de dollars le kilo.
Mais la Lune abrite d'autres ressources, à commencer par l'eau. Plus d'un milliard de tonnes d'eau se seraient amassées, sous forme de glace, dans les secteurs les plus sombres, et donc les plus froids, de notre satellite.
Les industriels n'ont pas l'intention d'utiliser cette eau telle quelle. Après avoir fait fondre la glace, et purifié l'eau obtenue, ils veulent fabriquer de l'hydrogène liquide et du peroxyde d'hydrogène, des carburants utilisés pour les fusées.
Ce carburant serait stocké dans des stations en orbite, où les vaisseaux viendraient se ravitailler. Ainsi, ils ne seraient plus obligés, au départ de la Terre, d'embarquer tout le carburant nécessaire à la mission.
Ces réserves d'eau pourront aussi alimenter de futures bases lunaires. Ce qui représente une économie notable si l'on se souvient qu'un litre d'eau envoyé sur la Lune depuis la Terre coûte, du fait de l'énergie nécessaire à son transport, environ 10 000 euros.
Quant à savoir comment sera réglée l'attribution de ces ressources lunaires, c'est une autre question.
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Thu, 30 May 2024 - 1min - 3267 - Quand les compagnies pétrolières ont-elles compris leur impact sur le climat ?
L'impact de l'exploitation des ressources fossiles, comme le charbon ou le pétrole, sur les dérèglements du climat, et notamment sur le réchauffement de la planète, fait aujourd'hui l'objet d'un très large accord.
Et les industriels eux-mêmes sont obligés d'en convenir. Mais ça n'a pas toujours été le cas. En effet, selon un récent rapport américain, les responsables des grandes compagnies pétrolières américaines, comme Exxon, Shell ou BP America, savaient que l'utilisation de ces ressources pouvait détraquer le climat.
Une constatation qui ressort de la longue investigation à laquelle se sont livrés les membres d'une commission d'enquête de la Chambre des Représentants.
Pour les élus démocrates à l'origine de ce rapport, il ne fait aucun doute que les patrons des "Big Oil", comme on nomme les six plus grosses compagnies pétrolières mondiales, ont sciemment dissimulé les informations dont ils disposaient.
Tout en sachant que le pétrole était une source d'énergie très polluante, et qu'elle pouvait dérégler le climat, ils ont continué à en vanter les mérites. Pour eux, le pétrole était un moteur de la croissance économique et donc un facteur de prospérité pour les Américains.
Cette campagne de désinformation avait un objectif clair : tromper les dirigeants et l'opinion publique, à seule fin de rendre le pays dépendant du pétrole.
Face à cette enquête de longue haleine, qui a débuté en 2021, les responsables des grands groupes pétroliers ont commencé par minimiser la réalité du changement climatique.
Certains ont également tenté de nier toute implication dans ce phénomène. Les auteurs du rapport dénoncent aussi la pratique du double langage. Les compagnies pétrolières reconnaîtraient ainsi, dans les discours officiels, la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique.
Des propos qui seraient démentis par des actions allant dans le sens contraire, et sur lesquelles la plus discrétion est de mise. Ce qui n'empêcherait pas les géants pétroliers de préparer, si on les en croit, des technologies plus respectueuses de l'environnement, comme celles permettant de capter le CO2 ou d'utiliser l'hydrogène.
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Wed, 29 May 2024 - 2min - 3266 - Qu'est-ce que la biopiraterie ?
Ce ne sont pas seulement des tableaux ou des sculptures que certains peuples se font voler par des conquérants peu scrupuleux. Des ressources naturelles peuvent aussi faire partie du butin.
Il s'agit notamment de plantes ou d'animaux, qui servent ensuite à mettre au point de nouveaux produits. De nombreux secteurs, comme les industries pharmaceutique ou cosmétique, ou celles des semences ou des compléments alimentaires, les utilisent ensuite.
Mais les brevets déposés à l'occasion de la mise au point de ces produits et de certaines inventions ne tiennent pas toujours compte du lieu d'origine des plantes ou des animaux, ni des droits que peuvent avoir, à cet égard, les peuples autochtones concernés.
En effet, ces derniers peuvent mettre en œuvre, aussi bien dans les façons culturales que dans l'utilisation des plantes, par exemple, un savoir-faire traditionnel que les brevets, souvent déposés par de grands groupes, ne reconnaissent pas.
De tels procédés, qui peuvent menacer la biodiversité et méconnaître les droits des populations indigènes, ont reçu le nom de "biopiraterie".
C'est pour mettre fin à de telles dérives que l'ONU s'efforce de faire aboutir un traité international sur la question. Pour l'heure, les 190 pays membres de l'Agence onusienne de la propriété intellectuelle (Ompi) ont entrepris des négociations qui devraient durer jusqu'au 24 mai.
Le projet d'accord stipule que les demandes de brevets devront s'accompagner de la mention du pays dans lequel les ressources nécessaires à la mise au point d'un produit ou d'une invention ont été prélevées.
Si les peuples locaux ont fourni, à cet égard, des savoirs utiles, ils devront être également associés à ce dépôt de brevet. Les partisans du texte en attendent plus de transparence et une meilleure reconnaissance des droits des peuples concernés.
Quant à ses détracteurs, ils y voient plutôt une entrave à la recherche et à l'innovation. Pour l'instant, des désaccords persistent, notamment sur la présence et la nature des sanctions à prévoir pour les contrevenants. D'où la crainte de certains que le traité n'ait qu'une portée symbolique.
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Tue, 28 May 2024 - 1min - 3265 - Les animaux peuvent-ils se soigner ?
Les éthologues, spécialistes de l'étude du comportement animal, ont souvent noté, chez les animaux, des attitudes qui les rapprochent de l'homme. Ainsi, ils semblent capables de se soigner.
Les exemples d'une telle aptitude ne manquent pas. À Sumatra, des zoologues, qui observaient des orangs-outans, ont remarqué que l'un d'entre eux était blessé au visage. Une vilaine plaie, située au-dessous de l'œil.
Les scientifiques s'intéressent alors au manège de l'animal. En effet, il ne laisse pas la blessure s'envenimer, mais, au contraire entreprend de se soigner. Ce qui suppose, de sa part, une certaine prise de conscience : il savait qu'il était blessé et qu'il devait faire quelque chose pour que la blessure ne s'aggrave pas.
Sous les yeux étonnés des zoologues, l'orang-outan commence d'abord par mâcher les feuilles d'une liane. Il faut donc en déduire que ces animaux connaissent les vertus curatives de certaines plantes.
Ayant bien malaxé les feuilles, il en applique la pulpe sur la plaie, comme un cataplasme. Au bout de 5 jours, les scientifiques qui suivent l'animal s'aperçoivent que la plaie s'est refermée. Après deux semaines supplémentaires, la blessure ne se voyait quasiment plus.
Cette liane fait partie des plantes utilisées par les habitants pour soigner certains maux. Mais c'est la première fois qu'on voit un animal sauvage s'en servir à des fins curatives.
Il se peut que cet orang-outan ait découvert, par accident, les vertus de cette plante. Il s'agirait alors d'une découverte "individuelle", dont on ne sait si elle pourra profiter un jour à toute l'espèce.
Ce cas d'automédication n'est cependant pas le premier à être relaté dans le monde animal. Dès les années 1960, la célèbre primatologue Jane Goodall avait constaté que des chimpanzés mangeaient certaines feuilles pour éliminer des parasites.
Ce qui suppose, encore une fois, une véritable connaissance des bienfaits de ces plantes, un savoir qui serait transmis par les femelles. Quant aux orangs-outans, ils ne soignent pas seulement les plaies de leurs visages, ils frottent leurs membres endoloris avec des plantes réputées pour leur action contre les douleurs articulaires.
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Mon, 27 May 2024 - 1min - 3264 - Pourquoi les lignes électriques peuvent-elles faire du bruit ?
Les personnes habitant à proximité d'une ligne électrique perçoivent parfois un bruit, qui ressemble à un grésillement. Ce crépitement est lié aux décharges électriques qui se produisent dans le champ électrique entourant les câbles à haute tension.
Si le champ électrique est assez puissant, l'air environnant se trouve ionisé. Autrement dit, les atomes qui le composent se voient enlever ou ajouter des charges. Ils deviennent donc des ions, neutres d'un point de vue électrique.
Cet air ambiant devient alors un milieu porteur, au sein duquel se produit ce que les spécialistes appellent l'"effet couronne". Il se traduit par le déclenchement d'une charge électrique partielle, qui émet une sorte de crépitement.
Ces bruits sont renforcés par la présence de certaines irrégularités sur les fils électriques, comme des poussières, des débris végétaux ou même des insectes. En provoquant une surtension locale de la ligne, chacune de ces irrégularités tend à accroître la charge électrique, et donc le bruit qui l'accompagne.
Les bruits se manifestant au voisinage des lignes électriques peuvent encore avoir d'autres causes. L'humidité peut aussi renforcer ces effets sonores. Elle entraîne en effet la formation de gouttes d'eau qui, par le même "effet couronne", produisent des bruits caractéristiques.
Ainsi, par temps de brouillard, des sons de 40 à 55 décibels peuvent se faire entendre. Cette émission sonore varie également en fonction de la puissance électrique de la ligne. Sur une ligne aérienne de 400 000 volts, le bruit perçu sera plus fort que sur une ligne de 25 000 volts.
Si le temps est à la pluie, les lignes électriques émettent des grésillements encore plus audibles. Et le vent joue aussi de ces lignes comme des cordes d'un immense instrument de musique.
Il est à noter que l'"effet couronne" ne se traduit pas seulement par des bruits. Dans certains cas, on peut aussi le voir. Par temps d'orage, en effet, il provoque une sorte de halo lumineux connu sous le nom de "feux de Saint-Elme", bien connus aussi des navigateurs.
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Sun, 26 May 2024 - 1min - 3263 - D'où viennent les « araignées » sur le sol martien ?
L'Agence spatiale européenne (ESA) a créé un certain émoi en laissant entendre que des araignées avaient envahi le sol de la planète Mars. Et, de fait, sur les photos publiées par l'Agence, on aperçoit des myriades de taches sombres, en forme d'étoiles, qui ressemblent à s'y méprendre à des colonies d'araignées.
En fait, aucun insecte n'a été repéré sur Mars. L'ESA a seulement voulu présenter de manière plaisante un phénomène naturel parfaitement explicable. Il serait lié aux variations climatiques qui affectent la planète rouge.
Pour comprendre la formation de ces taches, il faut d'abord rappeler que Mars, comme la Terre, connaît quatre saisons, même si, du fait de la nature de son orbite et de l'inclination de son axe de rotation, elles ont des caractéristiques un peu différentes.
l'Agence spatiale européenne évoque d'abord le dépôt, au cours de l'hiver, de couches de dioxyde de carbone, autrement dit de CO2, transformées, sous l'effet du froid, en glace carbonique. Le printemps venu, les rayons du Soleil les réchauffent, transformant ce dioxyde de carbone en gaz.
De ce gaz qui s'amasse durant le printemps martien, finissent par sortir des colonnes de poussière et de sable qui, en retombant, forment ces taches qu'on pourrait prendre pour des araignées.
Il s'agirait alors d'insectes géants puisque chacune de ces taches ne mesure pas moins de 45 mètres, pour un kilomètre de diamètre. Ces clichés si précis sont dus à la caméra haute résolution embarquée à bord de "Mars Express", une sonde spatiale lancée en juin 2023 pour étudier de plus près la planète rouge.
Ces "araignées" martiennes ne sont d'ailleurs pas les seules à évoquer la vie sur Terre. En effet, Mars Express a pu également photographier d'étranges rides sur le sol martien, qui font penser à des murs.
D'où le surnom de "cité inca" donné à ces énigmatiques structures, qui n'ont pourtant rien à voir avec des remparts bâtis par des êtres intelligents. Il s'agirait tout bonnement de dunes de sable qui, avec le temps, se seraient solidifiées.
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Thu, 23 May 2024 - 1min - 3262 - Qu'est-ce qu'une planète errante ?
L'organisation de l'univers et, en premier lieu, de notre système solaire, nous a habitués au lien existant entre une planète et son étoile. Ainsi, la Terre, et les autres planètes du système solaire, tournent autour de l'astre qui en est le centre.
Mais ce modèle n'est pas le seul. En effet, depuis les années 1990, les astronomes ont repéré des planètes différentes. De fait, elles ne semblent pas dépendre d'une étoile.
D'où les noms divers qu'on leur a donnés. Les scientifiques les appellent des planètes "errantes" ou "vagabondes". Certaines de ces planètes flottantes semblent plus volumineuses que Jupiter.
Et elles paraissent très nombreuses. Ainsi, les astronomes en auraient repéré quelque 400 milliards dans la seule Voie lactée.
Ces planètes errantes ne doivent pas être confondues avec les naines brunes. En effet, ces "étoiles avortées", comme on les appelle aussi, ne sont donc pas vraiment des astres, mais ce ne sont pas des planètes non plus.
Cependant, la distinction n'est pas toujours facile à faire entre une naine brune et une planète errante. Aussi, certains objets célestes, qualifiés d'abord de naines brunes, ont ensuite été baptisés planètes errantes, et vice versa.
Ces confusions s'expliquent par les difficultés d'observation de ces planètes orphelines. Seule la faible augmentation de la luminosité d'une étoile, due au passage, entre elle et la Terre, d'une ces planètes errantes, permet d'en déceler la présence.
Les astronomes se sont demandé comment ces planètes avaient pu apparaître. Pour certains, elles seraient nées, comme les étoiles, de l'agrégation d'un nuage de gaz et de poussière.
Leur masse trop faible n'entraîne cependant pas les réactions en chaîne qui conduisent à la formation d'une étoile. Ces objets célestes deviennent alors des planètes errantes. Il se peut aussi qu'elles aient été éjectées de leur système planétaire par les mouvements des planètes qui le composent.
Quoi qu'il en soit, ces planètes errantes, qui ne sont pas réchauffées par la chaleur d'une étoile, semblent des milieux peu propices à l'apparition de la vie.
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Wed, 22 May 2024 - 1min - 3261 - Comment expliquer l'énorme trou ouvert en Antractique ?
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'Antarctique n'est pas entièrement recouvert par la glace. En effet, de larges trous s'y forment, que les scientifiques nomment des "polynies".
Il s'agit d'espaces d'eaux libres, cernés par la glace. Ils jouent un rôle essentiel dans l'équilibre naturel de la région. En effet, ils représentent un milieu de vie très apprécié de certaines espèces d'oiseaux ou de mammifères marins.
La présence de ces trous d'eau peut aussi influencer le climat, non seulement de l'Antarctique, mais encore du reste de la planète.
Les scientifiques ont beau connaître ce phénomène, ils n'ont pas manqué d'être intrigué par la découverte d'un trou d'eau particulier. En effet, si ce trou, nommé "polynie de Maud Rise", a attiré leur attention, c'est en raison de sa taille exceptionnelle.
Située dans la mer de Weddell, cette polynie est passée tout d'un coup d'une superficie de 9.500 km2 à plus de 80.000 km2. Soit plus de deux fois la taille de la Belgique ! D'où pouvait venir une croissance aussi subite, et d'une telle ampleur ?
Le phénomène peut s'expliquer de plusieurs manières. En premier lieu, des courants marins, présents dans la mer de Weddell, amènent une remontée d'eau chaude, ce qui provoque une fonte des glaces. Le renforcement de ces courants est un premier facteur d'explication.
La formation de ce gigantesque trou est également liée à l'action des vents. Dans cette région, en effet, ils forment ce que les spécialistes appellent la "spirale d'Ekman". Ces vents entraînent des tourbillons, qui font remonter vers la surface les couches d'eau profondes, plus salées.
Le sel s'amasse alors sur les bords du trou, empêchant l'eau de geler. De sorte que le trou ne peut pas se refermer. La découverte de cette polynie ne semble rien augurer de bon pour l'avenir.
En effet, d'après les spécialistes, les vents soufflant sur l'Antarctique pourraient se renforcer de manière notable. Leur action pourrait ainsi contribuer à la formation de nombreux trous dans une glace de plus en plus fragilisée.
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Tue, 21 May 2024 - 1min - 3260 - Quels sont les différents types de volcans ?
Il existe de nombreux volcans de par le monde, dont beaucoup sont encore très actifs. Si l'on se fonde sur les types d'éruptions qu'ils provoquent, il en existe deux grandes catégories.
On trouve d'abord des volcans effusifs. Ils se caractérisent surtout par le comportement de la lave, qui dévale rapidement, en coulées abondantes et fluides, les pentes du volcan.
Un volcan effusif ne produit donc pas d'explosion et très peu de cendres. Il est généralement en forme de cône et présente, à son sommet, un large cratère. Ces volcans ont reçu d'autres appellations, comme "laviques", ou "hawaïens", en raison de la présence, à Hawaï, de spécimens caractéristiques.
Comme leur nom l'indique, les volcans explosifs se signalent par de violentes explosions. Elles projettent des cendres et des matériaux à des kilomètres à la ronde, rendant ces éruptions plus spectaculaires mais aussi plus dangereuses.
Ces volcans explosifs sont eux mêmes divisés en plusieurs catégories. On trouve ainsi des volcans "vulcaniens", qui se signalent par de puissantes expulsions de cendres et de matériaux incandescents. Comme souvent avec les volcans explosifs, la lave est trop visqueuse pour provoquer des coulées.
Elle est tout aussi épaisse dans le cas d'une éruption "plinienne". Celle-ci se manifeste par une explosion très violente et l'éjection de nuages de cendres et de nuées ardentes à des hauteurs impressionnantes.
De son côté, une éruption "péléenne" se caractérise aussi par l'apparition du nuées ardentes et la projection de roches à de grandes distances. Enfin les éruptions "stromboliennes", qui présentent une explosion, avec éjection de cendres, mais aussi des coulées de lave, sont une sorte de compromis entre les deux sortes d'éruptions.
Mais les volcans terrestres ne sont pas les seuls. En effet, il existe des volcans sous-marins, qui sont même plus nombreux. Dans ce cas, l'éruption, dite "surtseyenne", présente des caractères spécifiques.
En effet, la lave s'échappe d'abord du volcan puis, au contact de l'eau, se vaporise, pour se transformer notamment en gaz carbonique. On peut classer ces volcans dans la catégorie explosive, puisque, même dans ce cas, des explosions spécifiques se produisent.
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Mon, 20 May 2024 - 2min - 3259 - Vivons-nous dans une simulation ?
Les romans et films de science-fonction présentent parfois notre univers comme une sorte de jeu vidéo. Mais cette idée un peu folle n'a pas seulement germé dans l'esprit fertile des romanciers et des scénaristes.
Un physicien britannique, Melvin Vopson, soutient, lui aussi, que notre monde ne serait en fait qu'une simulation informatique, dans lequel nous ne serions que de simples pions.
Pour énoncer cette stupéfiante théorie, le scientifique s'appuie sur la seconde loi de la thermodynamique. Elle postule que l'entropie d'un système fermé, autrement dit l'état d'agitation qui le caractérise, ne peut que croître ou stagner. En tout cas, elle ne peut pas diminuer.
Cette loi démontre donc le caractère irréversible de toute création d'entropie. Les phénomènes qu'elle concerne sont donc à sens unique.
Or, pour Melvin Vopson, cette loi, pourtant essentielle à la compréhension de notre univers, n'est pas toujours observée. Elle ne le serait pas, notamment, dans le domaine de l'information.
Ce que le physicien appelle ainsi, ce sont, par exemple, les informations nécessaires aux relations que doivent entretenir les particules subatomiques pour former un atome. Pour le scientifique, ces informations ont une masse, aussi infime soit-elle.
Au sein de notre univers, l'information ferait donc partie de la matière. Melvin Vopson aurait démontré que, dans le cas des systèmes d'information, l'entropie pourrait rester constante ou même diminuer. C'est sur la base d'un tel constat qu'il a créé ce qu'il appelle la "deuxième loi de l'infodynamique", un néologisme forgé à partir du mot "thermodynamique".
Un tel phénomène, qui contredit la seconde loi de thermodynamique, s'expliquerait cependant très bien si notre monde n'était qu'une simulation informatique. En effet, cette diminution de l'entropie informationnelle, si l'on peut dire, serait l'équivalent de la compression des données à laquelle on doit procéder, dans un système informatique, pour économiser la mémoire d'un ordinateur.
Cette "seconde loi de l'infodynamique" jouerait d'ailleurs un rôle dans d'autres domaines, comme la biologie. Elle tendrait ainsi à prouver, pour le physicien britannique, que les mutations génétiques ne se font pas au hasard, mais pour réduire l'entropie de l'information.
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Sun, 19 May 2024 - 2min - 3258 - Pourquoi les poules rougissent-elles ?
On le sait, les humains ne sont pas les seuls à ressentir des émotions. Les animaux y semblent aussi sensibles que nous.
Pour mieux comprendre comment ils réagissent à des stimuli externes, des chercheurs ont confronté des groupes de poules à certaines situations. Et ils se sont rendu compte que, dans certaines circonstances, ces volatiles avaient tendance à rougir, comme les humains.
Cette rougeur, peut-être causée par un afflux de sang, apparaît à des endroits précis, comme les joues ou les oreillons, des parties charnues situées sous les plumes de l'oreille.
Les chercheurs ont étudié des milliers de photos, prises sur un groupe de poules. Ils ont alors remarqué, sur certains clichés, que les joues des poules ne rougissent pas quand elles sont calmes. Tout comme les humains, là encore.
En revanche, ces rougeurs apparaissent quand elles sont placées dans des circonstances plaisantes, comme la distribution de vers, une friandise que ces gallinacés apprécient beaucoup.
Mais ces poules rougissent encore plus quand elles sont placées dans des conditions difficiles, comme une capture par le fermier par exemple.
Il s'agit d'un phénomène très rapide, la rougeur ne se manifestant que durant quelques secondes. Les spécialistes n'en connaissent pas la raison exacte, même s'ils pensent que, comme chez l'homme, cette subite rougeur pourrait être provoquée par un afflux sanguin.
Par ailleurs, la face d'une poule sera plus claire si elle se trouve dans un environnement rassurant, en présence de personnes qui lui sont familières. De telles différences de coloration pourraient donner d'utiles renseignements sur l'état émotionnel de ces volatiles.
Un indicateur pertinent, qui pourrait aider à améliorer leur cadre de vie. Une bonne nouvelle pour les défenseurs du bien-être animal.
Il reste aux scientifiques à mieux appréhender le fonctionnement de ce mécanisme. Ainsi, ils cherchent à comprendre le sens de ces rougissements quand les poules sont entre elles.
Il s'agit aussi, pour les chercheurs, de relier ces rougeurs fugaces à d'autres comportements des poules, comme les mouvements dont elles agitent les plumes de leur tête.
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Thu, 16 May 2024 - 1min - 3257 - Pourquoi une voile va-t-elle être envoyée dans l'espace ?
Les agences spatiales réfléchissent à la manière de mouvoir les engins qu'elles déploient dans l'espace. C'est ainsi que la NASA vient de lancer un nouveau satellite.
Il devrait lui permettre de tester un nouveau mode de propulsion. En effet, ce satellite devrait déployer dans l'espace une voile de 80 m2, conçue dans des matériaux très légers.
Le satellite, de la taille d'un four micro-ondes, selon les indications de la NASA, doit être placé en orbite, à environ 1.000 kilomètres au-dessus de la Terre, avant de déployer la voile en question.
Mais quel est le but de cette voile ? Elle doit tester un nouveau mode de propulsion. En effet, la lumière du Soleil, ou, pour être plus précis, les photons qui la composent, atteignent la voile et la mettent alors en mouvement.
Cette propulsion photonique, comme on l'a baptisée, se comporte un peu comme le vent qui gonfle les voiles des bateaux et les pousse en avant.
Une telle énergie comporte de notables avantages. Elle est inépuisable et la voile qui l'utilise coûte moins cher que d'autres technologies. Enfin, d'un point de vue environnemental, elle sans reproche.
Cette voile solaire n'est pas la première à avoir été lancée dans l'espace. En 2010, en effet, l'Agence spatiale japonaise (JAXA) y a envoyé une voile d'une superficie de plus de 173 m2.
Et des projets encore plus ambitieux sont à l'étude. En effet, une société américaine a mis au point, pour le compte de la NASA, une voile de plus de 410 m2. Elle est fabriquée avec un matériau encore plus fin qu'un cheveu.
Mais l'agence spatiale américaine voit encore plus grand. Elle a en effet prévu de déployer une voile solaire de 1650 m2, ce qui représente la superficie de plusieurs terrains de football.
La propulsion photonique pourrait propulser des vaisseaux dotés de cette voile vers des régions très lointaines, au-delà du système solaire, là où les modes de propulsion habituels sont incapables de les amener.
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Wed, 15 May 2024 - 1min - 3256 - Qu'a subi la Terre il y a 41000 ans ?
On sait que la Terre est constamment bombardée par des rayons cosmiques. Ces minuscules particules subatomiques, surtout des protons et des noyaux d'atomes, nous viennent de l'espace.
En temps ordinaire, notre planète est préservée de ces rayons, dont les effets peuvent être néfastes, par le champ magnétique terrestre.
Mais, au cours de la longue histoire de la Terre, ce bouclier a souvent été affaibli. C'est notamment ce qui se produit dans les périodes d'inversion magnétique, quand le Nord magnétique se retrouve à la place du pôle Sud géographique.
Dans ce cas, le champ magnétique terrestre est annulé. La dernière inversion de ce type a eu lieu voilà 780.000 ans.
Mais il arrive aussi que le champ magnétique se comporte comme s'il allait s'inverser. Mais, en fait, il s'effondre avant de retrouver sa position normale.
C'est d'un de ces événements, survenu il y a 41.000 ans, que les chercheurs ont retrouvé la trace. En étudiant des échantillons prélevés dans des sédiments océaniques, ils ont retrouvé un élément qui est produit par le choc entre des particules cosmiques et des atomes d'oxygène ou d'azote.
La présence de cet élément, le béryllium 10, est donc bien la preuve du bombardement, par des rayons cosmiques, d'une planète qui n'était plus protégée par son bouclier magnétique.
L'importance de cette découverte ne tient pas seulement à ce qu'elle révèle du passé de notre planète. Elle pourrait aussi contenir des informations sur son avenir et celui de l'humanité.
En effet, les chercheurs voient des similitudes entre cet effondrement du champ magnétique terrestre, qui s'est produit voilà plus de 40.000 ans, et l'affaiblissement actuel de ce bouclier. Il a en effet déjà perdu, depuis 3.000 ans, près d'un tiers de sa puissance.
Et il se pourrait bien que cet affaiblissement se traduise finalement, dans deux millénaires environ, par une annulation de ce champ magnétique. Avec de graves conséquences sur la nature et les êtres humains.
Même si leur survie, en tant qu'espèce, n'est pas menacée, ces rayons cosmiques provoquent tout de même des mutations cellulaires pouvant affecter leur santé.
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Tue, 14 May 2024 - 2min - 3255 - A quoi peut servir la plus fine feuille d'or du monde ?
Depuis longtemps, les scientifiques cherchent à créer des matériaux bidimensionnels. Composés d'une seule couche d'atomes, ces matériaux ont en effet des propriétés semi-conductrices qui les rendent très utiles.
C'est ainsi que les chercheurs avaient réussi à isoler le graphène, composé d'une seule couche de graphite. Leur ambition a ensuite été de créer, sur le même modèle, la feuille d'or la plus fine qu'on ait jamais vue.
Une équipe de scientifiques vient d'y parvenir. Pour mettre au point cette feuille d'or, de l'épaisseur d'un seul atome, ils se sont inspirés des techniques traditionnelles des forgerons japonais.
Pour créer cette feuille d'or ultrafine, les scientifiques ont utilisé un matériau en trois dimensions, comprenant notamment du carbone, du titane et du silicium. Ils ont alors versé sur ce matériau une mince couche d'or.
L'or s'est alors progressivement infiltré dans ses diverses couches. Ceci fait, il fallait retirer les autres composants, pour ne plus laisser que l'or.
Pour y parvenir, les chercheurs ont utilisé le "réactif de Murakami", une technique ancienne, mise au point par les forgerons japonais. Elle fait partie des procédés d'"attaque métallographique", qui permettent de révéler certaines caractéristiques d'un métal.
Cette méthode permet notamment d'isoler certains composants du métal. Ils ont ensuite ajouté une substance permettant d'éviter le regroupement des atomes d'or. La plus fine feuille d'or jamais créée venait ainsi de naître.
Quant à ses applications potentielles, elles sont nombreuses. En effet, cette feuille d'or pourrait contribuer à la production de carburants comme l'éthanol.
Elle pourrait aussi faciliter la production d'hydrogène à partir de l'eau. Ce qui n'est pas sans importance, l'hydrogène servant notamment à valoriser les déchets industriels ou à décarboner l'industrie.
Cette feuille d'or pourrait également permettre de détecter certains gaz ou de dépolluer l'eau. Grâce à elle, il serait aussi plus facile de mettre au point certains dispositifs miniaturisés.
Du point de vue de la recherche fondamentale, cette découverte offre enfin de nouvelles perspectives à la science.
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Mon, 13 May 2024 - 1min - 3254 - Quel français avait un siècle d'avance sur Darwin ?
Membre de l'Académie française, le comte de Buffon est l'un des esprits les plus brillants du siècle des Lumières. S'intéressant aux sciences dès sa jeunesse, il fait la connaissance de Voltaire et traduit un des ouvrages de Newton.
Mais il se passionne plus spécialement pour la nature et les animaux. C'est ainsi que, sous le règne de Louis XV, il est nommé intendant du jardin du Roi, puis responsable du jardin des Plantes à Paris.
L'administration de cet endroit dédié à l'étude de la nature a beaucoup fait pour assurer, jusqu'à nos jours, la renommée de Buffon. Il agrandit beaucoup les lieux, s'entoure de brillants esprits et fait de ce jardin un lieu d'expérimentation, où il observe la nature et vérifie la pertinence de ses hypothèses.
En plus de la création du cabinet d'histoire naturelle du Roi, noyau des futures collections du Muséum d'histoire naturelle, Buffon rédige un ouvrage majeur, l'"Histoire naturelle".
Cette véritable somme, dont 36 volumes paraissent du vivant de Buffon, est considérée comme une œuvre capitale dans le domaine des sciences de la nature. On estime parfois que, par certaines des thèses qui y sont développées, Buffon apparaît comme un véritable précurseur de Charles Darwin.
Avec un siècle d'avance, il émet l'idée, alors iconoclaste, que les espèces ne sont pas immuables et qu'elles peuvent changer au cours du temps. Certes, il ne parle pas d'"évolution", mais il a eu, dans ce domaine, la même intuition que Darwin.
Il a aussi suggéré que des espèces pouvaient s'éteindre, ce qui, à une époque où le rôle de la religion dans la création et le fonctionnement du monde était prépondérant, ne paraissait pas cohérent avec le projet divin. Dieu, en effet, n'avait aucune raison de faire disparaître une espèce qu'il avait créée.
Il a aussi souligné les similitudes existant entre le singe et l'homme. Buffon aurait même réfléchi à la présence, chez tout homme, d'un mécanisme interne permettant d'expliquer le développement de l'organisme humain. Ce qui n'est pas sans rapport avec le concept d'ADN.
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Sun, 12 May 2024 - 2min - 3253 - Pourquoi ne faut-il pas pleurer dans l'espace ?
On sait que, dans l'espace, le corps humain ne se comporte pas comme sur terre. C'est d'ailleurs pour les habituer à ces nouvelles conditions que les astronautes sont soumis à un entraînement complet avant de partir en mission.
Les cosmonautes doivent donc adapter leurs comportement à leur nouvel habitat. Ainsi doivent-ils s'abstenir de pleurer. Sur terre, une telle action, si elle exprime de la tristesse, n'a rien de gênant ou de dangereux.
En effet, quand un terrien pleure, les larmes qui se forment alors sont attirées, comme toute chose, par la gravité terrestre et coulent donc le long des joues.
Mais dans l'espace, il n'en va pas de même. Là, en effet, la pesanteur liée à la gravité terrestre ne joue pas. En état d'apesanteur, la larme qui se forme dans l'œil de l'astronaute ne s'écoule pas vers le bas, comme sur terre.
L'eau, qui ne peut plus s'échapper de cette manière, va s'accumuler autour des yeux. Au bout d'un certain temps, des picotements apparaissent. Et, si rien n'est fait, une sensation de brûlure peut se manifester.
Peu à peu, une véritable poche d'eau se forme sous les yeux, ce qui n'est guère agréable pour le cosmonaute. Et si cette boule grossit assez, elle finit par se détacher et flotter dans l'espace. C'est ainsi qu'il est possible de voir ses larmes danser autour de soi.
Si l'astronaute est dans le vaisseau spatial, il lui suffit de prendre un mouchoir et d'essuyer ce trop-plein d'eau. Mais il ne peut le faire s'il en est sorti. Dans ce cas, en effet, il a dû mettre son casque.
C'est la mésaventure qui est arrivée, en 2001, au cosmonaute Andrew Feustel. Il a en effet reçu du liquide antibuée dans l'œil. Le casque sur la tête, il ne pouvait s'essuyer les yeux. Il en a donc été réduit à se frotter le visage contre la mousse qui tapissait l'intérieur de son casque.
Si un cosmonaute se sent un peu déprimé, il a donc tout intérêt à ne pas sortir de son vaisseau !
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Thu, 09 May 2024 - 1min - 3252 - Pourquoi l'azote liquide est-il si froid ?
On sait que l'azote existe d'abord à l'état gazeux. En effet, ce gaz représente près de 80 % de l'air que nous respirons. On le trouve aussi dans les bouteilles des plongeurs. Il est même indispensable à la vie. Sans l'azote, en effet, il n'y aurait ni ADN ni protéines.
Mais l'azote existe aussi sous forme liquide. Cependant, pour obtenir de l'azote sous cette forme, il faut beaucoup le refroidir. De fait, il faut le porter précisément à la température de -195,79°C.
Celle-ci représente le point d'ébullition de l'azote, autrement dit la température marquant le passage de l'état gazeux à l'état liquide.
Si l'on continue à refroidir l'azote, la température ne descend pas davantage, mais le gaz passe à l'état liquide. C'est le même mécanisme qui est à l'œuvre, mais en sens inverse, quand on chauffe de l'eau.
Portée à plus de 100°C, elle continue à bouillir, mais, au lieu de chauffer davantage l'eau, cette augmentation de la température entraîne, là aussi, un changement d'état : le liquide se transforme en gaz.
L'azote gazeux passe donc à l'état de liquide, d'où s'échappent des vapeurs blanches. On ne s'étonnera pas que, ramené à une telle température, il soit alors aussi froid. Et il ne restera à l'état liquide que s'il est maintenu à cette température très froide. S'il se réchauffe, il redevient un gaz, ce qui est son état normal.
L'azote liquide, très froid, est conservé dans des récipients spécifiques, appelés "vases Dewar". Comprenant une double paroi, entre lesquelles on a fait le vide, ils sont conçus pour conserver le froid dans les meilleures conditions.
Placé dans ces vases, en effet, l'azote liquide est isolé de l'extérieur, et donc insensible aux transferts thermiques qui pourraient à nouveau le transformer en gaz.
Les applications de l'azote liquide sont nombreuses, notamment en cuisine, où l'on s'en sert pour obtenir la congélation rapide des aliments. Il est également utilisé dans de nombreux secteurs, comme la construction ou l'informatique, où il permet de refroidir les processeurs.
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Wed, 08 May 2024 - 1min - 3251 - Les politiciens de droite sont-ils les plus beaux ?
Plusieurs études récentes semblent montrer que, pour choisir un candidat, les électeurs ne se fondent pas seulement sur son programme. Son physique jouerait aussi un rôle notable dans le vote.
Ainsi a-t-il été demandé à plus de 680 volontaires suisses de deviner quels ont été les vainqueurs des élections législatives françaises de 2002. Sans connaître ces candidats, ils ont pourtant désigné les vainqueurs dans plus de 70 % des cas.
Ils se sont fondés, pour ce faire, sur leur seul physique. Ils ont alors sélectionné les candidats qui leur paraissaient dégager une impression d'autorité et de leadership, largement reliée, elle-même, à la conformité aux canons de beauté en vigueur.
Une étude finlandaise, concernant plus de 2.500 non Finlandais, amenés à mesurer la beauté de candidats à diverses élections, apporte des enseignements supplémentaires. En effet, si l'on en croit les résultats, non seulement les candidats classés à droite (ce que les participants ignoraient) ont été jugés plus séduisants, mais leur physique leur aurait valu davantage de suffrages.
Le sentiment que l'apparence physique des candidats compte dans l'appréciation portée par les électeurs est souvent prise en compte par les hommes politiques. Ils sont conscients, en effet, que leur "image" auprès du public en dépend dans une large mesure.
Aussi beaucoup d'entre eux essaient de perdre quelques kilos, sont attentifs à leur manière de s'habiller ou se plient volontiers aux contraintes du maquillage avant d'apparaître en public.
Mais, pour certains observateurs, ce diktat du physique ne s'impose pas tant aux candidats en fonction de leur appartenance politique qu'en fonction de leur genre. Si, selon l'étude finlandaise déjà citée, les candidats de droite sont jugés plus séduisants, les femmes seraient encore plus dépendantes de leur physique.
Et si un physique avantageux peut être un atout chez un candidat, il peut nuire à une candidate. Des qualités particulières seront associées à la beauté physique chez un homme. Mais le physique avantageux d'une femme pourra l'assimiler à une courtisane, qui se sert de ses charmes pour conquérir le pouvoir.
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Tue, 07 May 2024 - 2min - 3250 - Quelle est la nouvelle arme nommée Meteor ?
La guerre en Ukraine illustre bien la place prise par de nouvelles armes. C'est notamment le cas des drones. Ces petits engins, qui servaient plutôt d'instruments de reconnaissance, sont devenus, au fil du temps, des armes offensives.
Aujourd'hui, en effet, certains drones militaires sont équipés de bombes et de missiles. La légèreté et la manœuvrabilité de ces engins les rendent redoutables. Et n'étant pas dirigés par des pilotes, leur destruction n'implique pas de pertes humaines.
Le danger représenté par ces nouvelles armes, qui attaquent souvent en groupes, est encore renforcé par l'emploi de l'intelligence artificielle. Devenus beaucoup plus autonomes, les drones de nouvelle génération pourraient alors prendre eux-mêmes certaines décisions, adaptées à la nature du terrain.
Face à cette nouvelle menace, les moyens classiques de défense anti-aérienne ne sont pas toujours adaptés. C'est pourquoi l'armée américaine a mis au point un nouveau programme de défense, le projet "Meteor", dont le but est la destruction des drones.
Il prévoit le développement d'une nouvelle arme, qui émettrait des faisceaux d'énergie électromagnétique. L'intérêt majeur d'une telle arme est qu'elle pourrait détruire de très petits drones et anéantir simultanément une grande quantité de ces engins volants. Or, on le sait, les drones sont souvent lancés en essaims serrés sur les cibles ennemies. Ce qui permet de viser, en une seule offensive, des objectifs multiples.
De manière plus précise, les micro-ondes lancées par ces nouvelle armes sont censées dérégler les systèmes électroniques des drones. Ce qui les rendrait inoffensifs.
Par ailleurs, cette arme à micro-ondes aurait un autre avantage : son coût relativement modéré. Surtout si on le compare à celui des missiles, une arme bien plus onéreuse. Pour l'instant, l'arme mise au point par le projet "Meteor" n'en est qu'au stade expérimental. Mais la nouvelle arme pourrait être testée dès 2026.
Les États-Unis ne sont pas les seuls à chercher une parade contre les drones. En effet, les Anglais ont mis au point une nouvelle arme de défense, le "Dragonfire". Elle projette un laser capable d'atteindre une cible de très peite taille.
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Mon, 06 May 2024 - 2min - 3249 - Les inondations à Dubai ont-elles été causées par l'ensemencement des nuages ?
Le climat de l'émirat de Dubaï est plutôt aride. La sécheresse y est donc plus souvent au rendez-vous que la pluie. Les épisodes pluvieux n'y sont cependant pas si rares, même si les précipitations qui, en ce mois d'avril 2024, se sont abattues sur le pays, et plus généralement sur le Moyen-Orient, ont été particulièrement abondantes. Elles ont en effet provoqué de véritables inondations.
Ainsi, les rues de la ville de Dubaï ont été noyées sous un véritable déluge. Il n'en fallait pas plus pour que resurgissent, dans les médias et les réseaux sociaux, certaines théories pas toujours étayées d'un point de vue scientifique.
Selon ces thèses, en effet, ces précipitations exceptionnelles auraient été déclenchées, ou du moins favorisées, par l'ensemencement des nuages. On sait que certains pays au climat aride, comme Dubaï, recourent à cette technique, qui consiste à favoriser la pluie en déversant dans les nuages des substances comme l'iodure d'argent.
Or, selon les météorologues, cette méthode ne serait pour rien dans le déclenchement des pluies torrentielles tombées sur Dubaï. Ils considèrent en effet que, dans le cas présent, les masses d'air en cause étaient tellement chargées d'humidité que l'ensemencement, s'il avait été pratiqué, n'aurait rien ajouté au phénomène.
En effet, il aurait plu de toute façon, et en grande quantité. Par ailleurs, ces spécialistes insistent sur le fait que l'ensemencement des nuages n'accroît pas l'intensité des précipitations. En effet, cette technique se borne à les déclencher.
Selon les experts, cet épisode pluvieux, pour inhabituel qu'il soit, peut s'expliquer de manière naturelle, sans qu'une intervention extérieure soit nécessaire. Il faudrait même s'attendre à ce que le réchauffement climatique, notamment, favorise plus souvent de telles conditions climatiques.
Ce phénomène pluvieux a d'ailleurs été amplifié par l'importance du ruissellement, qui a transformé ces averses en véritables inondations. Ce qui s'explique notamment, dans cette grande métropole recouverte d'asphalte et de béton, par une imperméabilisation croissante des sols.
Faute de systèmes d'évacuation suffisants, l'eau ne peut s'infiltrer dans le sol et reste donc en surface.
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Sun, 05 May 2024 - 2min - 3248 - Comment font les oiseaux migrateurs pour dormir au dessus des océans ?
On sait que les oiseaux migrateurs se déplacent sur des distances impressionnantes. Certains sont ainsi capables de franchir des milliers de kilomètres sans cesser de voler pendant des mois.
Dès lors, certaines questions se posent. Ainsi, comment ces oiseaux s'y prennent-ils pour dormir pendant ces marathons aériens ?
Une équipe de chercheurs allemands a voulu en avoir le cœur net. Ils se sont donc rendus sur les îles Galapagos, où se réfugient volontiers les frégates du Pacifique, une espèce d'oiseaux migrateurs.
Les scientifiques ont alors fixé sur quelques-uns de ces oiseaux des capteurs capables d'enregistrer leur activité cérébrale. En examinant les données recueillies, les chercheurs ont constaté que ces oiseaux faisaient, tout en volant, de très courtes siestes.
Dans ce cas, l'un de leurs hémisphères cérébraux restait en éveil. Il s'agit donc plus d'une somnolence que d'un véritable sommeil. Mais les résultats montrent que les frégates dorment parfois complètement, volant dès lors à l'aveugle, les deux yeux fermés.
D'autres recherches ont été consacrées aux modalités de repos des oiseaux migrateurs. Ainsi, une récente étude a montré l'importance des courants de vent, notamment ascendants.
En effet, certaines espèces d'oiseaux migrateurs choisissent leur route en fonction de ces courants, qui les élèvent de manière durable au-dessus des flots et leur permettent de planer de longues heures, sans avoir à battre des ailes.
Ils peuvent ainsi économiser de l'énergie et prendre du repos. Mais, pour se remettre de leurs fatigues, ou même pour dormir, les oiseaux migrateurs ont trouvé une autre solution.
En effet, ils utilisent les bateaux comme haltes. Ainsi, des chercheurs ont remarqué que, durant une traversée de 25 jours, des oiseaux appartenant à 13 espèces s'étaient arrêtés sur leur bateau.
Ils ont même estimé la durée moyenne de cette halte, propice au repos, à 42 minutes. On considère que près de 4 millions d'oiseaux migrateurs pourraient faire des pauses régulières sur des navires sillonnant la Méditerranée.
Ce qui montre la faculté d'adaptation de ces volatiles et l'influence des activités humaines sur leur comportement migratoire.
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Thu, 02 May 2024 - 1min - 3247 - Pourquoi la ville engloutie d'Hélikè est-elle célèbre ?
Le mythe de l'Atlantide, cette île engloutie par les flots, à la suite d'un cataclysme déclenché par Zeus, a toujours enflammé les imaginations.
Mais une catastrophe comme celle qui a donné naissance à cette légende ne relève pas seulement du mythe. En effet, il existe bel et bien une cité qu'un séisme, suivi d'un tsunami, envoya au fond de la mer.
Cette cité se nommait Hélikè. Elle était située en Achaïe, une région du nord-ouest du Péloponnèse. Dédiée à Poséidon, le dieu de la mer, comme l'Atlantide, la ville était un véritable carrefour d'échanges.
Mais son rôle politique n'en était pas moins éminent. Elle était en effet à la tête de la Ligue achéenne, qui comprenait 12 cités et contrôlait presque tout le Péloponnèse.
De par sa situation, le lieu où est érigé la cité connaît des séismes réguliers. Mais aucun tremblement de terre ne s'était manifesté avec la violence de celui qui ébranle la ville en 373 avant J.-C.
La secousse est si forte qu'elle détruit la plupart des bâtiments de la ville. Il est même probable que, sous le coup de ce séisme hors normes, une partie de la ville se soit retrouvée sous l'eau.
Mais une autre conséquence du séisme va effacer Hélikè de la surface de la terre. Le tremblement de terre provoque en effet un tsunami. L'eau en furie aurait d'abord déferlé sur la rive opposée du golfe de Corinthe, puis serait revenue, avec une puissance décuplée, s'écraser contre la ville à demi submergée.
Cette catastrophe lui porte le coup fatal et entraîne la ville et ses habitants au fond de la Méditerranée.
Ce tragique destin suscite nombre de légendes. Pour certains, cette cité engloutie ne peut être que la mythique Atlantide. Il aura fallu, pour dissiper la légende, attendre qu'une archéologue grecque et un astrophysicien américain lancent, en 1988, un ambitieux projet de recherche.
Et, en 2001, ces fouilles ont finalement abouti à la redécouverte de l'antique cité Elle était enfouie dans une ancienne lagune, située près d'un village d'Achaïe.
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Wed, 01 May 2024 - 1min - 3246 - Comment une éclipse a sauvé la vie de Christophe Colomb ?
On sait qu'en débarquant sur une île des Bahamas, en 1492, Christophe Colomb venait, sans le savoir, de découvrir un nouveau continent. Mais le navigateur organisera trois nouveaux voyages vers ces terres dont il ne doutera jamais qu'elles appartenaient à l'Asie.
Sa dernière expédition, entre 1502 et 1504, est la moins bien connue. Elle l'amènera à aborder au Honduras, à la Jamaïque et au Panama actuels. Mais la maladie de nombreux membres de l'équipage, lui-même étant atteint de la malaria, et un temps souvent exécrable compromettent le succès de ce voyage.
À la fin de l'année 1503, la situation de Christophe Colomb, dont les deux derniers bateaux s'étaient échoués sur les rivages de la Jamaïque, devient critique.
Quand, fin juin 1503, les caravelles étaient arrivées en vue des côtes de la Jamaïque, tout s'était d'abord bien passé. En effet, les habitants se montrent accueillants envers l'équipage et lui apportent des vivres.
Mais Colomb a besoin de temps pour réparer les navires, rongés par l'humidité et les vers marins. Et, peu à peu, la population commence à rechigner, trouvant que l'approvisionnement de ces étrangers lui coûte trop cher. Les vivres commencent donc à manquer.
Alors Christophe Colomb a recours à un stratagème. Parmi ses livres de bord, il possède un almanach, écrit par l'astronome espagnol Abraham Zacuto. Cette publication, très courante à l'époque, indique notamment les phases de la Lune.
Et le navigateur remarque qu'elle prévoit, pour le 1er mars 1504, une éclipse lunaire totale, visible dans toute l'Amérique du Sud. Convoquant les habitants, il leur dit alors que son dieu, très courroucé par leur attitude, va montrer un signe de sa colère.
Et ce courroux se manifestera par un changement d'aspect de la Lune. Christophe Colomb connaît en effet ce phénomène dit de la "Lune de sang", qui voit notre satellite prendre une teinte cuivrée pendant la durée de l'éclipse.
Le moment venu, tout se passe comme l'avait annoncé le navigateur. Effrayés par ce qu'ils prennent pour une manifestation de la colère divine, les autochtones reprennent aussitôt le ravitaillement interrompu.
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Tue, 30 Apr 2024 - 2min - 3245 - Qu'est-ce que le supplice de « l’incaprettamento » ?
En matière de cruauté, les hommes ont déployé très tôt une imagination sans bornes. Une découverte archéologique datant d'une vingtaine d'années en fournit une nouvelle preuve.
Il s'agit de la mise à jour, dans les années 1980, de trois squelettes de femmes datant d'environ 5.500 ans. Une équipe de scientifiques français les avait trouvés, à l'époque, dans une fosse aux murs recouverts de paille, près de Saint-Paul-Trois-Châteaux, dans la Drôme.
Les chercheurs avaient été intrigués par la position de ces corps, dont l'un était placé au centre et les deux autres près des parois.
En effet, il semblait, à l'examen, que les chevilles avaient été ligotées et reliées par une corde à leurs cous. L'une de ces femmes était sur le dos, l'autre sur le ventre. On avait placé une pierre sur le dos de cette dernière, sans doute pour l'empêcher de bouger.
Des archéologues ont décidé d'étudier de plus près les dépouilles découvertes par leurs prédécesseurs. Pour eux, pas de doute : ces femmes ont subi des sévices. Elles auraient même été victimes d'une torture que la mafia italienne pratiquait couramment, l'"incaprettamento".
Infligé à la victime, cet horrible supplice la conduisait à s'étrangler elle-même. En effet, la fatigue provoque peu à peu la détente de la corde, la victime finissant par s'étrangler.
Pour les archéologues, il se serait agit d'un rituel sacrificiel. Un sacrifice particulièrement cruel, qui n'impliquait aucune intervention extérieure. La victime se tuait elle-même, sans même que le sang soit versé.
Le rituel serait en lien avec l'agriculture et le cycle des saisons. En effet, l'endroit où ont été retrouvés les squelettes était orienté d'une manière particulière et ressemblait aux silos où étaient engrangées des denrées alimentaires.
Et de telles pratiques ne seraient pas isolées. En effet, une vingtaine de corps, placés dans la même position, ont été retrouvés en Europe. Si d'autres sites similaires étaient découverts dans les années à venir, la preuve serait ainsi faite du caractère courant de ces rituels. Selon les chercheurs, ils se seraient perpétrés durant au moins 2.000 ans.
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Mon, 29 Apr 2024 - 1min - 3244 - Pourquoi les mouches sont-elles si difficiles à attraper ?
Quand les mouches se mettent à bourdonner autour de nous, en été, on a envie de s'en débarrasser. Alors, on s'empare d'une savate et, voyant que l'un de ces insectes s'est immobilisé, on dirige contre lui un coup qui semble imparable.
Mais, au moment précis où la savate va l'écraser, voilà que la mouche s'envole brusquement ! Mais comment a-t-elle fait pour repérer notre geste ?
La première raison de cette exceptionnelle vélocité doit être recherchée dans les yeux des mouches. Dotés de milliers de récepteurs sensibles à la lumière, ils procurent à la mouche une vision à 360 degrés.
Ce qui lui permet de voir ce nous faisons, même si elle a l'air de regarder ailleurs ! Et elle ne perçoit pas non plus le monde comme nous. Percevant environ 200 images par seconde, au lieu de 24 pour l'homme, elle voit les choses beaucoup plus lentement.
Mais cet insecte a encore d'autres atouts pour lui. En effet, cette façon de voir le monde au ralenti, qui serait d'ailleurs l'apanage des petits animaux, ne constitue pas, en soi, une protection suffisante.
Encore faut-il que cet insecte soit capable de réagir avec la célérité nécessaire. Or c'est le cas. En effet, son cerveau est capable d'interpréter les signaux d'alerte et d'enclencher des réactions de défense avec une rapidité foudroyante.
De fait, moins de 100 millisecondes après l'esquisse de notre geste, la mouche a déjà décollé ! Rappelons qu'une milliseconde équivaut à un millième de seconde.
Enfin, si cet insecte a des réactions aussi rapides, il le doit encore à ses ailes. Elles sont ainsi conçues qu'elles permettent à la mouche de pousser l'air d'une manière particulière.
Ce qui lui permet notamment de modifier sa direction de façon instantanée. Mais elle peut aussi, grâce à cette particularité, décoller à la verticale, comme une fusée, ou même s'envoler en marche arrière !
On n'est donc pas étonné, dans ces conditions, que les mouches échappent le plus souvent à nos tentatives de les attraper. Nous avons beau faire, elles soint toujours en avance sur nous.
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Sun, 28 Apr 2024 - 2min - 3243 - Galilée a-t-il le premier prouvé que la Terre tourne autour du Soleil ?
On entend souvent dire que Galilée, né à Pise en 1564, a découvert que la Terre tournait autour du Soleil. En fait, il fut un fervent défenseur de cette thèse, appelée "héliocentrisme", au point d'avoir subi les foudres de l'Église catholique, qui lui a intenté un célèbre procès.
Mais ce n'est pas Galilée qui s'est aperçu que la Terre n'était pas au centre de l'univers et que les autres planètes ne tournaient pas autour d'elle.
Le premier à avoir dénoncé cette théorie, baptisée "géocentrisme", est un astronome polonais, Nicolas Copernic. Vers 1510, en effet, il précise les bases de son nouveau système, qui lui permet d'expliquer bien plus clairement le mouvement des astres.
Galilée ne fut pas même le premier à défendre les idées de Copernic. En effet, l'astronome allemand Johannes Kepler, né en 1571, y adhère avant lui et améliore même le système de Copernic.
En effet, Kepler précise que les planètes tournent autour du Soleil selon une orbite, non pas circulaire, mais elliptique. Ce que l'on appelle aujourd'hui les "lois de Kepler" décrivent justement les mouvements des planètes autour du Soleil.
On lui doit d'autres travaux d'une grande importance, dont ceux qui ont permis à Newton d'élaborer sa théorie de la gravitation universelle.
Mais aucun de ces savants n'a vraiment démontré, de manière expérimentale, que les planètes, et donc la Terre, tournaient autour du Soleil. Galilée, Copernic et Kepler fondent en effet leur conviction sur des calculs qui leur paraissent établir la vérité.
Le premier à avoir apporté la preuve de l'héliocentrisme est l'astronome britannique James Bradley, né en 1693. Ses observations lui permettent en effet de découvrir, en 1727, le phénomène de l'"aberration de la lumière".
Celui-ci met en évidence le déplacement apparent des étoiles, ce qui ne peut s'expliquer que par la rotation de la Terre autour du Soleil. L'héliocentrisme, découvert par Copernic et défendu par Kepler et Galilée, venait enfin de recevoir un fondement expérimental.
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Thu, 25 Apr 2024 - 2min - 3242 - Quel est l'effet surprenant de l'accouchement sur les femmes ?
Une récente étude, menée par des chercheurs américains et philippins, souligne une effet particulier de l'accouchement sur les femmes.
Pour les besoins de cette étude, les chercheurs ont sollicité la collaboration de plus de 800 femmes philippines âgées de 20 à 22 ans. Plus de 500 d'entre elles n'avaient jamais accouché, alors que les autres avaient eu entre un et cinq enfants.
Si l'on en croit les résultats de ce travail, l'accouchement accélérerait le vieillissement des cellules. Et celui-ci serait proportionnel au nombre de grossesses.
Une conclusion qui serait en phase avec la théorie de l'évolution. En effet, le processus de reproduction mobiliserait des ressources qui ne pourraient plus contribuer au bon fonctionnement de l'organisme maternel. La mère vieillirait donc d'autant plus vite qu'elle aurait plus d'enfants.
Une autre étude vient cependant nuancer les résultats obtenus par les chercheurs américains et philippins. Elle n'en prend pas le contrepied, car elle reconnaît d'emblée le lien entre la grossesse et le vieillissement cellulaire. Elle en précise plutôt les conclusions.
En effet, si elle reconnaît que l'âge biologique de la femme peut augmenter du fait de ses accouchements successifs, elle affirme qu'une telle évolution n'est pas irréversible. Autrement dit, cet âge biologique pourrait s'inverser et, de ce point de vue, la femme pourrait rajeunir.
L'étude se base sur l'examen d'échantillons sanguins prélevés sur 119 femmes à divers moments de leur grossesse, et, pour 68 d'entre elles, trois mois après l'accouchement.
Si l'on en croit les résultats de l'étude, l'âge biologique de ces femmes aurait eu tendance à augmenter, une progression cependant arrêtée pour certaines des femmes qui ont subi une prise de sang après l'accouchement. Celles-ci auraient donc "rajeuni".
Pour les scientifiques, le poids durant la grossesse et après l'accouchement, pourrait avoir une incidence sur ce phénomène. Tout comme l'allaitement. En effet, les femmes allaitant leur enfant auraient un âge biologique inférieur d'un an à celles qui leur donnent le biberon.
Cette étude, fondée sur un échantillon très faible, laisse les scientifiques assez perplexes et soulève encore de nombreuses questions.
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Wed, 24 Apr 2024 - 1min - 3241 - Pourquoi tous les Japonais pourraient-ils s’appeler « Sato » dans quelques siècles ?
Le Japon est, dans certains aspects, une nation moderniste. Mais la société reste encore marquée par des valeurs patriarcales et conservatrices.
C'est ainsi qu'une loi impose aux couples d'adopter un nom de famille unique. C'est le seul pays au monde à l'imposer. Dans plus de 9 cas sur 10, c'est la femme qui abandonne son nom au profit de celui de son époux.
Une mesure qui pourrait, dans un lointain avenir il est vrai, avoir des effets gênants. D'après une étude réalisée en mars 2023, cette politique, qui limite le nombre de noms possibles, pourrait conduire, dans quelques siècles, à une totale uniformité patronymique des Japonais.
En effet, le nom "Sato" pourrait devenir dominant. C'est déjà le nom le plus porté par les Japonais, devant celui de Suzuki. D'ores et déjà, 1,5 % de la population s'appelle ainsi. Et cette proportion aurait augmenté de près de deux points en une seule année, entre 2022 et 2023.
À ce rythme, les auteurs de l'étude ont calculé qu'en 2531, très précisément, tous les Japonais auraient adopté le nom de Sato.
La raréfaction du nombre de noms de famille disponibles, jointe à la faible natalité, expliquent en grande partie une telle perspective.
On imagine aisément les confusions sans nombre et les complications quotidiennes engendrées par une telle situation. Cette absence de distinction, entre les noms de famille, pourrait aussi conduire à gommer les différences individuelles.
Il en résulterait une société uniformisée, dans laquelle la défense des droits individuels passerait au second plan.
Une évolution d'autant plus inquiétante que, pour distinguer les individus, on pourrait ajouter des numéros à ce nom unique, ou même remplacer les noms par des chiffres. Ce qui serait le prélude à une véritable déshumanisation de la société.
Même si l'opinion publique reste divisée sur cette question, les Japonaises sont de plus en plus nombreuses à réclamer le droit de pouvoir conserver leur nom de naissance après le mariage.
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Tue, 23 Apr 2024 - 1min - 3240 - L’expansion de l’univers ralentit-elle ?
À la fin des années 1920, les astronomes Georges-Henri Lemaître et Edwin Hubble mettent au point deux théories qui sont à la base de notre conception actuelle de l'univers : le Big-Bang et l'expansion de cet univers.
Depuis cette époque, les spécialistes, forts de connaissances plus approfondies sur la composition de l'univers, ont affiné ces notions.
Ils ont pu ainsi apporter de très intéressantes précisions sur la croissance de l'univers, qui n' a pas cessé de s'agrandir depuis le Big-Bang, voilà environ 13,8 milliards d'années.
Ce qui est nouveau, d'après les recherches des astronomes, ce n'est pas l'expansion, qui semble confirmée par les observations, mais la vitesse à laquelle elle se produit.
Ces travaux se fondent donc sur une étude plus précise de la composition de l'univers, et de son rôle dans le rythme de l'expansion.
En effet, l'univers ne serait composé que de 5 % de matière "baryonique", autrement dit la matière telle que nous la concevons. Le quart serait fait d'une "matière noire", dont l'existence n'a jamais été constatée.
En fait, la présence de cette matière hypothétique est nécessaire pour expliquer certains calculs faits par les astronomes. Le reste de l'univers, soit environ 70 %, serait composé d'une "énergie sombre", qu'on ne connaît guère mieux et dont l'existence n'est, là encore, que supposée.
Or, la matière baryonique et la matière noire tendraient à ralentir l'expansion de l'univers, tandis que l'énergie sombre contribuerait à l'accélérer. Or, on le voit, c'est cette dernière qui remplit le plus l'univers.
Est-ce à dire que l'univers va grandir plus vite ? Ce n'est pas aussi simple. Grâce aux données fournies par un instrument très sophistiqué, installé en Arizona, et qui étudie la fuite des galaxies, on peut plutôt conclure à une différence de rythme dans l'expansion de l'univers.
D'après ces observations, en effet, l'univers aurait grandi très vite environ six milliards d'années après le Big-Bang, puis cette expansion se serait ralentie à une époque récente. Ce qui tendrait à prouver, comme le disent les spécialistes, le "comportement dynamique" de l'énergie sombre.
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Mon, 22 Apr 2024 - 2min - 3239 - Comment les rayons cosmiques peuvent-ils fausser les élections ?
En 2003, des élections législatives se déroulent en Belgique. Dans une ville du pays, les personnes chargées du décompte des voix s'étonnent du résultat donné par une machine à voter. En effet, elle attribue à une candidate 4096 voix de plus que ne lui en donnait le décompte manuel.
D'où pouvait provenir une telle erreur ? D'après les spécialistes, il ne pouvait y avoir qu'un seul coupable : un rayon cosmique. Les spécialistes parlent alors d'une perturbation par une particule isolée (PPI). Ce rayon fait partie de ce qu'on appelle les particules subatomiques, parmi lesquelles des neutrons ou des protons.
Certaines proviennent des puissantes explosions marquant la fin de vie de ces énormes étoiles qu'on appelle des supernovas. Ce sont des rayons galactiques. Les autres sont issues du Soleil.
La plupart de ces rayons sont arrêtés par l'atmosphère terrestre. Aussi bien peu d'entre eux finissent par arriver jusqu'à nous. Il en va autrement en altitude. En effet, un avion peut être bombardé, à son altitude habituelle, par environ 10.000 neutrons par cm2 et par heure.
Ce sont surtout ces rayons galactiques qui perturbent à l'occasion nos appareils informatiques. Si vous prenez l'avion, ils peuvent provoquer des bugs sur votre ordinateur.
Même si beaucoup moins de particules subatomiques parviennent au sol, leur pouvoir de nuisance existe. Et il a même tendance à s'accentuer. En raison de la conception actuelle des appareils électroniques, la charge électrique parasite causée par la collision avec l'une de ces particules se révèle plus nuisible.
Si les conséquences ne sont pas trop graves quand il s'agit d'une machine à voter, les effets d'une telle perturbation peuvent être dramatiques quand elle vient altérer le fonctionnement normal d'un train ou d'un pacemaker.
Des mesures de protection ont été prises. Elles consistent notamment à renforcer les circuits existants. Si elles peuvent facilement s'appliquer à des satellites ou des avions, elles paraissent peu envisageables pour les équipements de tous les jours.
De fait, les fabricants de téléphones portables, par exemple, reculent devant le coût occasionné par l'installation de circuits supplémentaires sur des centaines de millions de smartphones.
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Sun, 21 Apr 2024 - 2min - 3238 - Quel est le médicament le plus cher du monde ?
À partir du 31 mars 2024, les médicaments vont coûter plus cher. En effet, la franchise prélevée sur chaque boîte passe, à partir de cette date de 50 centimes à un euro.
Ce qui n'empêche pas la plupart de ces produits pharmaceutiques de rester accessibles. Ce n'est pas le cas de certains médicaments. Certains ont même un coût exorbitant, comme le Lenmeldy.
À environ 4,25 millions de dollars la dose, c'est même le médicament le plus cher au monde. Il est utilisé pour traiter une maladie infantile rare, la leucodystrophie métachromatique (LDM).
Cette maladie, qui touche environ, à la naissance, un enfant sur 45.000, est une affection neurologique, qui peut se manifester notamment par des retards mentaux et une perte de l'ouïe et de la vue. L'espérance de vie des enfants atteints de cette terrible maladie dépasse rarement l'âge de sept ans.
Le Lenmeldy fait partie de ce que les médecins appellent les thérapies géniques. Comme leur nom le laisse supposer, elles consistent à identifier des gènes qui, une fois introduits dans les cellules malades d'un patient, sont capables de les éliminer et d'amener une guérison.
Mieux connues grâce au Téléthon, ces traitements révolutionnaires sont souvent fondés sur une méthode curative faite pour susciter l'espoir. En effet, dans de nombreux cas, l'amélioration de l'état de santé du patient, ou même sa guérison, se manifestent après une seule injection du produit.
Mais l'inconvénient de ce type de médicament, et notamment du Lenmeldy, est son coût astronomique. De son côté, la société qui fabrique le médicament invoque des frais très importants.
Ils seraient notamment liés à la recherche nécessaire à la découverte du produit, à des essais cliniques permettant de s'assurer de son efficacité, et à des dépenses notables de fabrication.
Face à des coûts qui, pour employer un euphémisme, peuvent paraître excessifs, les industriels soulignent également le caractère presque miraculeux d'un médicament qui peut permettre de soigner avec succès une maladie terrible et le plus souvent mortelle. De fait, les patients traités avec ce produit semblent connaître une rémission durable.
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Thu, 18 Apr 2024 - 2min - 3237 - Pourquoi certains milliardaires portent-ils une tenue unique ?
Certaines personnes passent un long moment, la veille ou le jour même, pour choisir leur tenue. D'autres ont fait le pari inverse. En effet, elles ont décidé de toujours s'habiller de la même façon.
Pour cela, elles réduisent au minimum la variété de leurs vêtements. La simplification porte donc sur le type de tenues, pas forcément sur la quantité.
En décidant de ne porter que des costumes bleus ou gris, l'ancien Président Obama voulait ainsi éviter de perdre son temps à s'interroger sur ce qu'il allait manger ou porter.
Cette réduction de sa garde-robe n'est pas une question d'argent, ou pas seulement. En effet, certains des hommes les plus riches de la planète ont adopté ce minimalisme vestimentaire.
C'est le cas du fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg. En effet, il ne porte que des jeans, des t-shirts gris et ces vêtements que leur poche de devant a fait appeler des "kangourous". Il est vrai que, si les circonstances l'exigent, il peut aussi revêtir un smoking.
Tout comme Obama, le milliardaire évite ainsi d'avoir à résoudre tous ces petits problèmes quotidiens qui encombrent notre vie. De fait, Mark Zuckerberg préfère dépenser son énergie ailleurs que dans le choix de sa tenue du jour.
Un autre milliardaire était partisan de cette tenue simplifiée. En effet, Steve Jobs, le dirigeant d'Apple, était presque toujours vêtu d'un jean et d'un col roulé noir, dont il possédait une centaine d'exemplaires. Un véritable uniforme en somme, peut-être inspiré de celui porté, dans les années 1980, par les employés de la société japonaise Sony.
Autre adepte de la tenue unique, ou presque, Elon Musk, le patron de SpaceX. En effet, le milliardaire arbore toujours une chemise blanche et une veste sombre. Seul le choix de la cravate vient parfois rompre cette monotonie vestimentaire.
Il est vrai que les milliardaires ne sont pas les seuls à simplifier leur tenue. La plupart des hommes politiques ont adopté, eux aussi, un uniforme officieux, composé d'un complet et d'une cravate bleu foncé, portés sur une chemise blanche.
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Wed, 17 Apr 2024 - 1min - 3236 - Pourquoi les requins sont-ils obligés de nager en permanence ?
Aujourd'hui menacés d'extinction, les requins n'ont pas changé depuis plus de 400 millions d'années. Aussi donnent-ils le sentiment d'être entraînés dans une ronde aquatique incessante, la gueule toujours entrouverte, comme à la recherche de nouvelles proies.
De fait, ce n'est pas qu'une impression : les requins nagent sans arrêt. Ils ne sont jamais au repos, même durant leur sommeil.
Mais pourquoi ces gros poissons cartilagineux sont-ils toujours en mouvement ? Et pourquoi gardent-ils toujours la bouche ouverte en nageant ?
En fait, cette nage perpétuelle est une question de survie pour le requin. Elle produit un flux d'eau suffisant qui, en pénétrant dans sa bouche, atteint les branchies de l'animal.
Selon les espèces, les requins possèdent entre 5 et 7 branchies, davantage que la plupart des autres poissons. On sait que les branchies sont un peu l'équivalent des poumons pour les poissons.
Cet appareil respiratoire, situé à l'arrière du crâne, extrait l'oxygène dissous dans l'eau et élimine le gaz carbonique. C'est ainsi que le requin peut respirer. Il faut donc que l'eau pénètre constamment dans ses branchies.
S'il reste au repos, l'eau n'est plus animée du mouvement nécessaire à l'irrigation constante des branchies. Dans ce cas, l'animal ne tarderait pas à s'étouffer et à mourir. On le verrait dès lors couler au fond de l'océan.
Il peut cependant arriver que des requins se posent au fond de l'eau et se placent face à un courant marin. Le flux est alors suffisant pour que l'animal, même immobile, absorbe assez d'eau pour alimenter ses branchies en oxygène. Il y gagne alors un court répit.
Certaines espèces de requins peuvent donc respirer sans bouger. C'est notamment le cas du requin dormeur, dont le nom indique bien la capacité à se reposer dans se déplacer, et donc sans nager en permanence.
Si la plupart des requins gardent toujours leur gueule entrouverte, c'est donc surtout pour pouvoir respirer normalement. On le voit, la réputation de férocité que traîne après lui le requin, indissociable de cette bouche béante, est donc en partie usurpée.
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Tue, 16 Apr 2024 - 1min - 3235 - Quelle est l'odeur des adolescents ?
Chaque personne dégage une odeur particulière. Mais cette signature olfactive n'est pas le propre des individus, elle signalerait aussi des groupes. Ainsi, les enfants auraient une odeur spécifique, qui tiendrait du parfum d'un savon ou de certaines fleurs.
Les effluves diffusés par les adolescents seraient moins agréables. D'après les scientifiques, ils évoqueraient plutôt l'odeur d'une chèvre, des senteurs de fromage ou même de moisi. Il s'agirait donc plus d'un remugle que d'un parfum délicat.
Ces odeurs diffèrent d'un adolescent à l'autre, certains fleurant le bois de santal, alors que d'autres diffusent des odeurs moins plaisantes, de sueur ou même d'urine.
Pour arriver à de telles conclusions, des chercheurs allemands ont réuni une vingtaine de très jeunes enfants et autant d'adolescents, âgés de 14 à 18 ans. Puis ils ont analysé les odeurs de pièces de coton cousues sur des t-shirts portés durant une nuit par ces jeunes volontaires et en contact avec leurs aisselles.
L'analyse de ces morceaux de tissu a bien révélé les différences d'odeurs évoquées.
Un parfum est toujours un mélange subtil de nombreux composés. Les odeurs un peu fortes émanant du corps des adolescents, qui peuvent gêner leurs parents, ne sont pas liées à une absence d'hygiène. En fait, elles proviendraient de la production plus abondante de sébum, provoquée par la puberté.
Or, le sébum contient notamment des acides carboxyliques. Certains de ces acides aromatiques ont une odeur un peu prononcée. Ainsi, l'un d'entre eux est l'un des composants principaux du vinaigre.
Les chercheurs ont également noté la présence de stéroïdes dans la sueur des adolescents. Ces hormones naturelles, qui interviennent notamment dans le développement musculaire, ont une signature olfactive assez prononcée, qui peut aussi bien évoquer le musc que l'urine. Enfin, le mélange de sueur et de sébum jouerait aussi un rôle dans la diffusion de ces odeurs.
Les scientifiques ignorent quelle peut être leur utilité. Certains suggèrent qu'elles seraient assez répulsives pour des parents porteurs du même patrimoine génétique. En d'autres termes, ces odeurs corporelles auraient été sélectionnées par l'évolution, dans le but d'éviter la consanguinité.
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Mon, 15 Apr 2024 - 2min - 3234 - Pourquoi le réchauffement climatique peut-il modifier le calcul du temps ?
Il existe diverses manières de mesurer le temps. Ainsi, depuis 1967, le temps universel coordonné (UTC) est calculé à partir d'horloges atomiques extrêmement précises.
C'est cette mesure d'une grande stabilité qui définit l'heure de toutes les horloges, dans le monde entier. La prise en compte de l'UTC est nécessaire pour assurer le bon fonctionnement de certains systèmes, comme la navigation par satellite par exemple.
Or, ce temps universel coordonné est différent de ce que les spécialistes appellent le "temps universel" (TU), ou temps astronomique. En effet, le calcul du TU dépend de la vitesse de rotation de la Terre, ce qui n'est pas le cas de l'UTC. Et cette vitesse de rotation n'est pas constante.
Il n'est donc pas étonnant que ces deux types de temps ne coïncident pas toujours. Pour éviter un décalage entre l'UTC et le TU, on a donc décidé, en 1972, d'ajouter une seconde, dite "intercalaire", au temps atomique.
On le fait à chaque fois qu'on remarque un retard de l'ordre de 0,9 seconde du temps atomique. Ainsi, l'ajout de la dernière seconde intercalaire remonte à 2016.
Mais un élément nouveau vient gripper ce mécanisme. En effet, le réchauffement climatique provoque la fonte accélérée des glaces, qui modifie elle-même la vitesse de rotation de la Terre.
Résultat, le temps astronomique, qui dépend de cette vitesse de rotation, va peu à peu dépasser le temps atomique. Pour faire coïncider ces deux mesures du temps, il faudrait donc envisager, non pas d'ajouter mais de retrancher une seconde.
D'après les météorologistes, le recours à cette seconde négative pourrait intervenir dès 2029.
Qu'elle soit positive ou négative, l'avenir de cette seconde intercalaire est de toute façon menacé. En effet, la Conférence générale des poids et mesures, réunie en 2022, a décidé de la supprimer en 2035.
De fait, la difficulté de sa programmation, dans l'ensemble des horloges, mais aussi des systèmes informatiques et des dispositifs de navigation, comme le GPS par exemple, pourrait, à terme, en altérer le fonctionnement. D'où sa suppression prévue.
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Sun, 14 Apr 2024 - 2min - 3233 - La perception du temps a-t-elle un impact sur la guérison ?
On se doutait que des facteurs psychiques ou psychologiques pouvaient influer aussi bien sur l'apparition que sur la guérison d'une maladie. Une récente étude américaine le confirme, en montrant que la manière dont nous percevons le temps, au cours de la convalescence, peut jouer sur la guérison.
Les résultats de ce travail s'appuient sur une recherche menée auprès de 33 participants. Ils ont d'abord accepté qu'on leur applique, de manière contrôlée, des ventouses, qui ont produit de petites ecchymoses sans gravité.
Puis les chercheurs ont réussi à manipuler la perception du temps chez les volontaires, en utilisant, pour ce faire, des horloges avançant plus ou moins vite. Ils ont alors constaté que les personnes ayant le sentiment que le temps s'écoulait lentement guérissaient moins vite que celles confrontées à un temps perçu comme rapide.
Bien entendu, le temps passait de la même façon pour tous les patients, mais les chercheurs ont réussi à en modifier la perception.
Cette étude montre que le corps et l'esprit semblent liés d'une manière encore plus étroite qu'on ne le croyait. Au point qu'une perception aussi abstraite que la notion que nous avons de l'écoulement du temps pourrait influer sur la guérison d'une maladie.
En effet, il ne s'agit pas là de l'influence exercée par le passage réel du temps, mais par la perception qu'en a chacun de nous. Avec cette idée, plus ou moins consciente, que la durée de convalescence joue un rôle dans la guérison finale.
Ces recherches confirment donc l'importance du psychisme dans le processus de guérison. Même si des recherches plus approfondies seront nécessaires pour mieux connaître ces mécanismes, le facteur psychologique pourrait être, d'ores et déjà, mieux pris en compte.
Ce qui permettrait de proposer aux patients des traitements intégrant davantage les effets du psychisme dans les processus de cure. Il s'agirait en somme d'une approche thérapeutique holistique, qui envisagerait le patient, non plus seulement dans sa dimension physiologique, mais dans la globalité de son être.
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Thu, 11 Apr 2024 - 1min - 3232 - Où le Point Nemo se trouve-t-il sur Terre ?
Le point "Nemo", calculé en 1992, a été nommé ainsi en référence au célèbre héros de "Vingt mille lieues sous les mers", le roman de Jules Verne. Cet endroit, situé au cœur du Pacifique Sud, est considéré comme le lieu de notre planète le plus éloigné de toute terre.
En effet, le navigateur à la recherche d'un havre pour son bateau ne trouverait aucune terre à moins de 2.700 kilomètres. Les lieux les plus proches sont, au Nord, l'île Ducie, qui fait partie des îles ¨Pitcairn et Moto Nui, un îlot proche de l'île de Pâques.
Et la terre la plus proche, au Sud, est l'île Maher, située dans l'Antarctique. Et encore ces trois îles sont-elles inhabitées. S'il en avait besoin, notre navigateur n'y trouverait aucun secours.
Si, à partir du point Nemo, il voulait trouver une terre habitée, il devrait naviguer encore plus longtemps. En effet, en allant vers l'ouest, il pourrait rallier l'île Chatham, qui appartient à la Nouvelle-Zélande, mais, pour cela il lui faudrait prévoir environ 4.000 kilomètres.
Il devrait en parcourir un peu moins, autour de 3.400, pour rejoindre, en se dirigeant vers l'est, la côte sud du Chili.
Contrairement à ce que pourrait laisser supposer son nom, le point Nemo désigne une veste étendue marine, près de 35 fois plus vaste que la France. La faune sous-marine, sans doute peu développée, aurait pâti de cet éloignement et de la faiblesse des courants marins qui circulent dans cette région de l'océan.
Cette zone à l'écart de toute terre est, de ce fait, peu fréquentée par les bateaux. Mais elle n'est pas pour autant délaissée par tout le monde. Depuis longtemps, en effet, elle suscite l'intérêt des agences spatiales.
De fait, cette vaste étendue marine, à l'écart de tout lieu habité, et très peu fréquentée par les navires, est l'endroit idéal pour prévoir l'amerrissage des stations et sondes spatiales en fin de mission. Le point Nemo est même considéré, à cet égard, comme un véritable cimetière spatial.
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Wed, 10 Apr 2024 - 1min - 3231 - Le Soleil tourne-t-il sur lui même ?
Au cœur du système qui porte son nom, le Soleil est apparu voilà environ 4,5 milliards d'années. On sait, depuis Galilée et Copernic, que la Terre autour de notre étoile.
Mais qu'en est-il du Soleil ? Est-il affecté, lui aussi, d'un mouvement de rotation ? La réponse est doublement affirmative, si l'on peut dire. En effet, non seulement le Soleil tourne autour du centre de notre galaxie, la Voie lactée, mais il tourne aussi sur lui-même.
La vitesse de rotation de notre astre n'est d'ailleurs pas uniforme. En effet, le Soleil n'étant pas à proprement parler un corps solide, mais le résultat d'un assemblage de gaz, les diverses régions qui le composent se meuvent à des vitesses différentes.
La durée de rotation est en effet très variée. Ainsi, le cœur du Soleil tourne beaucoup plus vite que sa surface. Et ce rythme dépend lui-même de la région considérée. De fait, l'équateur tourne sur lui-même en 25 jours, alors qu'il en faut 10 de plus aux pôles pour accomplir cette révolution.
Ceci étant, les spécialistes estiment que le Soleil tourne autour de lui-même à une vitesse moyenne de près de 2.000 km par seconde. Et cette révolution s'accomplit dans le même sens que celui des planètes tournant autour de l'astre.
C'est notamment l'étude des taches solaires, découvertes par Galilée, qui a permis de comprendre que le Soleil tournait lentement autour de lui-même.
Cette rotation de notre étoile serait en partie liée à son origine. En effet, le Soleil serait apparu au sein d'une vaste nébuleuse, à la suite de l'effondrement d'un nuage de gaz sur lui-même, lié à l'effet de la gravité.
Sous l'effet de ce phénomène, la vitesse de rotation du nuage en train de s'effondrer se serait accentuée. Un peu comme celle du patineur qui s'accroupit. La rotation actuelle du Soleil serait donc un vestige de cette accélération.
Mais d'autres facteurs devraient être pris en compte pour expliquer un phénomène par ailleurs assez mal connu. Parmi eux, le magnétisme du Soleil a pu jouer un rôle dans cette mise en mouvement de notre étoile.
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Tue, 09 Apr 2024 - 2min - 3230 - Pourquoi le projet Sanctuary on the moon est-il ambitieux ?
Pour écouter l'épisode: D'où vient l'expression "à un de ces quatre":
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Nous ne sommes peut-être pas seuls dans l'univers. Cette conviction, partagée par de nombreux scientifiques, les incite à mettre à la disposition d'éventuels visiteurs de l'espace des informations sur l'espèce humaine.
C'est en tous cas ce qui explique en partie l'initiative de cet ingénieur français et de son équipe. Il a en effet conçu, dans le cadre du projet "Sanctuary", une capsule temporelle contenant de nombreux renseignements sur l'humanité.
Si tout se passe comme prévu, elle doit être déposée sur la surface de la Lune en 2027, dans le cadre du programme Artémis de la NASA. le concepteur de cette capsule la conçoit comme une "salutation cosmique", adressée à d'éventuels extraterrestres ou aux humains du futur.
La capsule qui doit être laissée sur le sol lunaire contient 24 disques en saphir, d'un millimètre d'épaisseur. Cette finesse leur permettra de loger dans le petit conteneur en aluminium qui doit les abriter.
Chaque disque n'a que 10 centimètres de diamètre, mais contient une quantité impressionnante de données. Suffisante, en tous cas, pour donner un aperçu détaillé de l'évolution et des réalisations de l'Homme.
En effet, les disques contiennent des informations sur la manière dont la vie puis l'espèce humaine sont apparues sur Terre. Le génome complet d'un homme et d'une femme figurent également parmi ces données.
De même, on peut trouver dans ces disques un condensé des principales connaissances acquises par l'Homme tout au long de son histoire, aussi bien en science que dans le domaine des arts.
Nombre d'exemples du génie humain, qu'il s'agisse d'œuvres artistiques ou de textes en diverses langues, font également partie des documents insérés dans ces disques.
Il s'agit donc d'un véritable résumé des connaissances humaines. Les auteurs de cet ambitieux projet pensent en tous cas que cette capsule représente un lien possible avec les générations futures.
Cette bouteille à la mer d'un genre particulier pourrait permettre de "parler à nos descendants", comme le dit l'un des auteurs du projet. Ou de piquer la curiosité d'éventuels visiteurs sidéraux.
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Mon, 08 Apr 2024 - 2min - 3229 - Pourquoi Pékin a-t-elle un Bureau des modifications météorologiques ?
Le fatalisme observé depuis toujours face aux éléments n'est plus de mise au XXIe siècle. En effet, il existe aujourd'hui des techniques permettant d'influer sur le temps.
Certains pays se sont même dotés, pour atteindre ce but, de structures ad hoc. C'est notamment le cas de la Chine, qui a mis en place, en 1973, un Bureau des modifications météorologiques.
Les techniciens qui y travaillent emploient diverses méthodes pour modifier le temps. La plus répandue est l'"ensemencement des nuages". Elle consiste à bombarder les nuages, depuis le sol ou à partir d'avions, avec des substances comme le sel, ou plus souvent, l'iodure d'argent.
Il existe d'autres techniques, comme l'envoi de décharges électriques dans les nuages. En tout, ce programme de changement du temps, commencé en 2002, s'est traduit par plus de 560.000 modifications des conditions météorologiques.
Mais pourquoi la Chine veut-elle ainsi faire la pluie et le beau temps ? Le but essentiel est de favoriser le temps le plus propice à l'économie. Ainsi, le Bureau des modifications météorologiques a-t-il pour mission de lutter contre les nombreux épisodes de sécheresse qui frappent le pays.
Si l'on en croit les responsables chinois, les résultats seraient assez probants. En effet, les techniques utilisées auraient augmenté de 10 % les précipitations tombant sur Pékin en 2004.
Au total, le personnel du Bureau aurait provoqué près de 490 milliards de tonnes de pluie, soit l'équivalent de trois fois le contenu de l'immense barrage chinois des Trois Gorges. Des précipitations qui ne doivent pas seulement arroser les récoltes mais aussi éteindre les nombreux incendies qui se déclenchent ici et là dans le pays.
Mais le Bureau poursuit encore d'autres objectifs. Les méthodes mises en œuvre doivent aussi empêcher des averses de grêle désastreuses pour les cultures.
Parfois, il ne s'agit pas de faire pleuvoir, mais d'éviter la pluie à un certain moment. Ainsi, grâce au Bureau, les Jeux olympiques de Pékin, en 2008, se sont déroulés sous un beau soleil.
D'ici 2025, ce programme de modification du temps devrait s'étendre à d'autres régions.
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Sun, 07 Apr 2024 - 2min - 3228 - Pourquoi le bleu est-il si rare dans la nature ?
Certaines couleurs sont moins représentées que d'autres à la surface de la Terre. C'est notamment le cas du bleu. En effet, cette teinte est très rare. Ainsi, sur les 300.000 espèces recensées de plantes à fleurs, seulement 10 % se parent de cette couleur bleue.
Si l'on trouve aussi rarement ce coloris à l'état naturel, c'est que, pour paraître bleu, un objet ou un animal doit capter la lumière rouge. Or celle-ci est très difficile à absorber.
Pour pouvoir le faire, il faut posséder une composition moléculaire spécifique, capable de retenir cette lumière très peu énergétique.
Et pourtant, il arrive de trouver des plantes ou des animaux dont la coloration dominante est le bleu. Comment expliquer ces exceptions ?
Prenons l'exemple du geai des chênes. Le corps de ce petit passereau est plutôt brun et rose, mais certaines de ses plumes sont bleues. Ce n'est pas dû à l'existence d'un pigment bleu, qui ne colore le plumage ou le pelage d'aucun animal.
Comme souvent quand il s'agit de cette couleur bleue, sa perception est due à un effet d'optique. En fait, si nos yeux perçoivent cette teinte, c'est en raison des trous minuscules qui aèrent la structure des plumes.
Ce sont ces orifices, en effet, qui, du fait de leur taille, diffractent la lumière d'une certaine façon. C'est cette diffraction qui amène nos yeux à percevoir telle ou telle couleur.
Pourtant, les jours de beau temps, le ciel est bien bleu. Pour expliquer cela, il faut rappeler que la lumière du Soleil, composée de plusieurs couleurs, se diffuse par le biais des molécules de l'atmosphère terrestre, surtout celles d'oxygène et d'azote.
Si, dans le ciel, le bleu est plus visible que d'autres couleurs, c'est parce que la longueur d'onde de cette teinte, plus courte, correspond à la taille de ces molécules.
Quant à la mer, que nous voyons bleue également, elle doit cette teinte à la présence des molécules d'eau qui, captant surtout la lumière rouge et jaune, laisse toute la place au bleu.
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Thu, 04 Apr 2024 - 1min - 3227 - Pourquoi s'embrasser a pu être dangereux ?
Les hommes préhistoriques vivaient dans des conditions très précaires. Il leur fallait affronter les rigueurs du climat et les attaques de redoutables prédateurs.
Mais ils devaient aussi se prémunir, avec des moyens dérisoires, contre les effets de maladies très graves. Or une nouvelle étude suédoise nous en apprend davantage sur la nature de ces affections et leur mode de propagation.
Les chercheurs ont étudié le microbiome de 35 hommes préhistoriques. Ce terme désigne l'ensemble des micro-organismes logeant dans leur organisme. Les ossements analysés dataient de l'ère mésolithique, qui débute voilà environ 11.700 ans en Europe, et du Néolithique, la période suivante, marquée par l'apparition progressive de l'agriculture et de l'élevage.
En étudiant ces restes humains, les scientifiques ont découvert les traces de 660 espèces microbiennes, surtout des bactéries. Or un certain nombre d'entre elles sont potentiellement pathogènes.
Elles ont donc pu provoquer des affections comme la méningite ou la gonorrhée. D'autres microbes ont sans doute entraîné de la fièvre, des maux de tête ou de graves intoxications alimentaires. Certains individus, moins bien protégés par leur système immunitaire, ont sans doute davantage succombé à ces attaques.
Les chercheurs se font également une idée plus précise de la manière dont ces maladies se transmettaient. On peut alors tomber malade après avoir consommé une viande souillée ou pas assez cuite.
Mais les pratiques sociales jouent aussi, à cet égard, un rôle essentiel. Ainsi, les rapprochements entre individus auraient favorisé la propagation de ces affections.
Ce qui expliquerait la présence de maladies sexuellement transmissibles, comme la gonorrhée. Mais les rapports sexuels ne sont pas la seule cause de transmission. Le simple baiser aurait pu faire passer ces microbes dangereux d'un individu à l'autre.
En effet, ils se diffusent par la salive, ce qui inclut aussi bien les éternuements ou la toux que les baisers. S'embrasser en ces temps lointains aurait donc été une pratique dangereuse.
D'autant que les hommes de cette époque étaient fort démunis face à des maladies dont certaines sont, aujourd'hui, aisément soignées par des antibiotiques.
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Wed, 03 Apr 2024 - 2min - 3226 - Pourquoi les astronautes ont-ils mal à la tête dans l'espace ?
On le sait, les séjours dans l'espace peuvent affecter l'organisme. Une récente étude vient d'en apporter une nouvelle preuve : les astronautes auraient des maux de tête fréquents.
Les scientifiques ont notamment recueilli les déclarations de cosmonautes de l'Agence spatiale européenne et de la Nasa qui, de 2011 à 2018, avaient eu l'occasion de séjourner dans la Station spatiale internationale.
Certains d'entre eux avaient déjà eu mal à la tête au cours de l'année précédente, d'autres n'ayant par contre jamais souffert de migraines. Mais aucun d'entre eux n'avait eu à subir de maux de tête récurrents.
Or, 22 astronautes ont déclaré avoir ressenti des maux de tête, une ou plusieurs fois, après des séjours dans l'espace. En tout, près de 380 maux de tête ont été signalés à l'occasion de cette étude.
Rien d'étonnant à cela d'après les auteurs de l'étude. En effet, les modifications de la gravité impactent le cerveau. Et perturbent le système vestibulaire, responsable de notre équilibre et de notre aptitude à nous repérer dans l'espace.
Notre cerveau serait pris, en quelque sorte, dans un conflit entre les perceptions qu'il s'attend à ressentir, dans un environnement normal, et celles qui lui parviennent réellement.
C'est ce conflit qui provoquerait le mal de l'espace éprouvé par les cosmonautes. Or celui-ci provoque, entre autres désagréments, des maux de tête et même des migraines.
D'une manière générale, le cerveau est mis à rude épreuve dans l'espace. Selon les scientifiques, il lui faudrait même environ trois ans pour retrouver son état normal. Entre autres effets de ces voyages dans l'espace, le cerveau se dilaterait, ce qui entraînerait des maux de tête.
Et ce problème de santé n'est pas anecdotique. En effet, plus de 90 % des astronautes en souffriraient. Très gênants, ces maux de tête rendent les cosmonautes moins performants et risquent de compromettre leur mission.
Avant de mettre au point des méthodes de soin, propres à les soulager, d'autres recherches sont nécessaires. Elles permettront de mieux cerner l'ensemble des causes de ce phénomène.
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Tue, 02 Apr 2024 - 1min - 3225 - Pourquoi parle-t-on des « diamants de sang » ?
Les "diamants de conflit", nommés aussi "diamants de sang", proviennent pour la plupart du continent africain. S'ils sont appelés ainsi, c'est parce qu'ils sont utilisés par des groupes armés à des fins particulières.
En effet, ils permettent à certaines de ces bandes de financer des actions armées destinées à renverser des gouvernements considérés comme légitimes par la communauté internationale.
D'autres groupes, ou les mêmes, sont également soupçonnés de se servir de ces diamants pour financer des activités criminelles ou mener des actions violant les droits de l'Homme.
Ces "diamants de sang", qui alimentent donc des conflits meurtriers et encouragent la violence, représenteraient environ 15 % du commerce mondial de ces gemmes.
Depuis une vingtaine d'années, des tentatives ont été faites pour limiter le pouvoir de nuisance de ces "diamants de conflit". La principale initiative, à cet égard, a abouti à la mise en place, en mai 2.000, du "processus de Kimberley".
Il s'agit d'un forum de négociation réunissant, autour de la table, des États, mais aussi des représentants de la société civile et de l'industrie du diamant. Le but de ce forum est d'empêcher l'introduction des "diamants de sang" dans le marché international.
Pour y parvenir, les participants au processus de Kimberley ont mis au point un système de certification internationale des diamants. Elle donnerait aux acheteurs l'assurance que les diamants acquis ne sont pas des "diamants de sang".
Mais certains partenaires, qui se sont d'ailleurs retirés du processus, jugent le dispositif inefficace. Il ne permettrait pas de connaître avec certitude l'origine des diamants.
D'autres estiment trop restrictive la définition donnée par le processus de Kimberley. En effet, seuls sont considérés comme des "diamants de conflit" ceux qui permettent à des groupes armés de lutter contre des gouvernements légitimes.
Une définition qui, à l'heure actuelle, ne concernerait que les diamants produits dans certains secteurs de la République centrafricaine. Alors que, pour certains observateurs, ces diamants seraient extraits dans bien d'autres zones, et pas seulement au profit de guérillas rebelles.
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Mon, 01 Apr 2024 - 2min - 3224 - Qu'est-ce que le projet du CNRS commé « Egout » ?
Pendant une semaine du mois de mars 2024, le CNRS a mené, dans le XXe arrondissement de Paris, une expérience originale. Elle a été baptisée "Égout". Comme son nom le laisse supposer, elle consiste à analyser les eaux usées.
En examinant les eaux circulant dans les égouts, on peut en apprendre beaucoup sur les habitudes alimentaires des gens. En effet, les déjections humaines, en se mêlant à ces eaux, apportent de précieux renseignements sur notre consommation.
On peut y repérer la présence de certains aliments et même des médicaments que nous prenons.
Mais les techniciens du CNRS cherchent à affiner cette analyse. Ils voudraient notamment savoir si un changement dans les habitudes alimentaires pourrait se retrouver dans les eaux usées.
C'est pourquoi ils ont demandé aux passants rencontrés dans les rues du XXe arrondissement de bien vouloir se prêter à un test. S'ils sont d'accord, ils s'engagent, durant une semaine, à consommer davantage de fruits et légumes.
Les chercheurs procèderont ensuite à divers prélèvements, dans les eaux des égouts, pour voir si ce changement dans les habitudes alimentaires se retrouve dans leurs échantillons.
Si l'expérience s'avère concluante, elle démontrera tout l'intérêt d'une analyse régulière des eaux usées. Elle peut en effet se révéler un outil efficace, non seulement pour identifier les pratiques alimentaires, mais aussi pour mettre en évidence d'éventuelles différences dans ces habitudes de consommation.
Cette analyse permettrait même d'en établir une véritable cartographie, quartier par quartier. Ce qui pourrait contribuer à convaincre les décideurs politiques de prendre certaines mesures en matière de politique alimentaire.
Quoi qu'il en soit, les habitants de ce quartier de Paris semblent décidés à jouer le jeu. Ils paraissent heureux de faire avancer la science. D'autant plus qu'un tel changement dans leurs habitudes alimentaires ne peut que profiter à leur santé. Et même les convaincre de manger plus sainement à l'avenir.
Dans la semaine du 11 au 18 mars, un échantillon sera prélevé chaque jour. Mais les résultats ne seront pas connus avant le mois de mai.
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Sun, 31 Mar 2024 - 1min - 3223 - Qu'est-ce que le mythe du rayon de la mort d'Archimède ?
Dans les films de science-fiction, ou les bandes dessinées, un "rayon de la mort" surgit parfois, sous forme de laser, d'un revolver, ou d'un fusil, et foudroie l'ennemi.
Mais cette expression est souvent réservée à une expérience que certains prêtèrent au savant grec Archimède. En effet, durant le siège de Syracuse par les Romains, entre 214 et 212 avant notre ère, le savant aurait réussi à enflammer des bateaux ennemis en utilisant des miroirs pour concentrer sur eux la chaleur du soleil.
En fait, cette action semble relever davantage de la légende que de l'Histoire. Et pour cause : il semble que personne n'ait réussi à reproduire cette expérience.
Au début du XVIIe siècle, Descartes avait d'ailleurs indiqué qu'à son avis, ce "rayon de la mort" était impossible à produire. On cite bien quelques tentatives en ce sens, comme celles de l'ingénieur et inventeur américain Nikola Tesla, qui n'est cependant pas allé jusqu'au bout de ses recherches.
Mais voilà que le sujet est à nouveau mis sur le tapis. Et par un adolescent canadien de 13 ans. En effet, celui-ci a décidé de reconstituer l'événement dont fut témoin Archimède, voilà plus de 2.000 ans.
Il a donc réalisé une maquette représentant la cité de Syracuse, un navire au large et, en haut d'une tige métallique, une boule jaune représentant le soleil.
Au lieu de la chaleur de cet astre, il a eu recours à celle de lampes chauffantes, captée par des miroirs concaves. Et il a constaté que, plus il augmentait la puissance des lampes, plus le navire visé par ce soleil artificiel devenait chaud.
Mais il n'a pourtant pas pris feu. Semblant au fait de ces questions, le collégien en a profité pour rappeler que la présence du soleil et de miroirs ne suffisait pas pour enflammer la cible.
Il fallait aussi tenir compte d'éventuels nuages dans le ciel, de la distance à laquelle se trouve la cible visée, ici des bateaux, et de la nature du bois composant la coque des navires. Pour l'instant, le "rayon de la mort" n'a toujours pas surgi !
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Thu, 28 Mar 2024 - 2min - 3222 - Pourquoi les « bips » des hôpitaux sont-ils nuisibles ?
L'hôpital n'est pas un lieu calme. Des portes s'ouvrent et se ferment sans cesse, des pas se font entendre dans les couloirs et des médicaments ou des repas sont portés sur des chariots dont les roulettes font aussi du bruit.
Mais d'autres sons sont tout aussi insistants, voire davantage. Ils viennent de tous les "bips" produits par ces machines qui surveillent notre santé.
Il peut s'agir des "moniteurs", ces appareils qui contrôlent en permanence l'état des patients, des machines utilisés lors des dialyses ou encore des pompes à perfusion.
Tous ces sons accumulés finissent par produire un bruit de fon gênant, aussi bien pour les patients que pour le personnel soignant. Et cet environnement sonore envahissant se révèlerait finalement improductif.
En effet, le personnel entendrait trop d'alarmes pour y faire vraiment attention. Environ un millier se déclencherait chaque jour sur leur lieu de travail.
Cette insensibilité progressive aux alarmes serait fatale à de nombreux patients. Selon une récente étude, une telle inattention aurait provoqué le décès de 566 personnes aux États-Unis, de 2005 à 2010.
Par ailleurs, ces "bips" incessants et répétitifs seraient une réelle cause de fatigue pour les personnels soignants. Un constat d'autant plus préoccupant que seulement 15 % de ces signaux sonores auraient une réelle importance.
Des chercheurs se sont penchés sur cette question, essayant de découvrir des sons moins invasifs. Une étude a été menée en ce sens, avec une quarantaine de participants. Ils ont fini par identifier des sons qui, tout en étant aisément perceptibles, n'occasionnaient pas de fatigue particulière.
C'était notamment le cas du son produit par le contact de deux verres. À condition d'adopter une tonalité assez basse, il s'agissait là d'un son à la fois audible et peu invasif. Il semblerait donc tout indiqué pour remplacer les "bips" des hôpitaux.
Certains chercheurs montrent cependant un certain scepticisme. Pour eux, tout son, pour peu qu'il soit répété sans cesse, finit par induire une fatigue et même une certaine forme de stress.
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Wed, 27 Mar 2024 - 2min - 3221 - Pourquoi la plaque de Pioneer a-t-elle été lancée dans l'espace ?
En 1972 et 1973, la NASA lance dans l'espace les deux sondes Pioneer 10 et Pioneer 11. Elles ont notamment pour mission d'explorer une partie du système solaire. Les deux engins spatiaux parviennent à franchir la ceinture d'astéroïdes située entre Mars et Jupiter.
Puis elles survolent cette dernière planète et quittent finalement notre système solaire. Les responsables de la NASA ont alors pensé que, dans le cours de ce voyage dans l'espace sidéral, les sondes pouvaient croiser le chemin de vaisseaux extraterrestres.
Dans le cas, à vrai dire bien improbable, où cette rencontre aurait lieu, il n'était pas sans intérêt que ces visiteurs d'un autre monde sachent à qui ils avaient affaire.
C'est pourquoi on prend soin d'attacher aux deux sondes des plaques métalliques, sur lesquelles sont gravées des informations sur l'espèce humaine et sa place dans l'univers.
Il s'agit en quelque sorte d'une "bouteille à la mer" d'un nouveau genre. Sur ces plaques, en effet, on voit un homme et une femme nus. Ils se tiennent de face et debout, certaines indications précisant leur taille.
Si les sondes sont découvertes par d'éventuels voyageurs de l'espace, d'autres renseignements devraient leur permettre d'identifier notre système solaire et sa position dans l'univers. Ils pourraient ainsi savoir d'où viennent les sondes.
Ils trouveraient encore, sur cette plaque, la figuration d'un atome d'hydrogène, représenté dans deux de ses états, ainsi que certains nombres.
Pour l'heure, rien ne laisse supposer que ces plaques aient été découvertes par d'hypothétiques extraterrestres.
Mais les responsables de la NASA ne se découragent pas. En effet, ils ont décidé d'équiper d'une nouvelle plaque la sonde Europa Clipper qui, en octobre prochain, doit s'élancer vers Jupiter, pour explorer l'un de ses satellites.
Sur cette plaque, ont été inscrits les vers d'un poème, les radiofréquences émises par certaines molécules ou encore l'enregistrement du mot "eau" prononcé dans plus de 100 langues parlées sur Terre.
Sur la plaque a également été fixée une puce de silicium comportant plus de deux millions de noms.
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Tue, 26 Mar 2024 - 2min - 3220 - Pourquoi le botox pourrait aider à soigner la dépression ?
On connaît le "botox", nom donné d'ordinaire à la toxine botulique, pour ses effets sur les rides d'expression, qu'il tend à gommer. En effet, cette substance paralyse en partie certains nerfs.
C'est pourquoi elle n'est pas seulement employée en médecine esthétique. Il s'agit en fait d'un véritable médicament, utilisé notamment pour traiter les spasmes musculaires, le torticolis ou certaines formes de migraines.
Mais le botox pourrait soulager une autre affection, et non des moindres, puisqu'il s'agit de la dépression. C'est du moins ce qui ressort de deux études, l'une publiée dans la prestigieuse revue "Nature", l'autre dans une autre publication spécialisée, "Scientific Reports".
La première a été réalisée à partir de l'examen des données médicales d'environ 45.000 patients. Tous avaient reçu des injections de toxine botulique, soit à des fins esthétiques, soit pour apaiser certaines douleurs.
Les résultats de cette recherche montrent que l'occurrence de la dépression, chez ces personnes, aurait été réduite de 40 et 88 % par rapport à d'autres patients.
De son côté, la seconde étude aboutit à des résultats comparables. Elle s'appuie sur des informations recueillies auprès de 40.000 patients ayant reçu, eux aussi, des injections de botox, pour des raisons médicales ou esthétiques.
Les chercheurs ont alors constaté que le risque de ressentir de l'anxiété était de 22 à 72 % moindre que pour des patients n'ayant pas été traités avec de la toxine botulique.
Un tel constat concerne aussi bien les injections pratiquées dans les muscles du visage, de la tête, du cou ou des membres supérieurs ou inférieurs. Pour les auteurs de ces études, la toxine botulique pourrait agir sur des zones du système nerveux central impliquées dans la régulation de l'humeur.
Mais ils pensent aussi que le fait de soulager certaines douleurs, comme des maux de tête insistants ou des spasmes musculaires, peut également améliorer l'humeur des patients concernés. En diminuant l'anxiété liée à l'apparition et à la persistance de ces maux, les injections de toxine botulique pourraient ainsi réduire les symptômes dépressifs.
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Mon, 25 Mar 2024 - 2min - 3219 - Pourquoi y a-t-il de nombreux cratères sur la Lune ?
Depuis que la Terre et son satellite, la Lune, sont apparus, voilà plus de 4,5 milliards d'années, de nombreuses météorites se sont écrasées à leur surface, formant des cratères de tailles diverses.
Le plus imposant, sur la face cachée de la Lune, a un diamètre de plus de 2.500 kilomètres. Beaucoup d'autres sont plus petits.
Grands ou petits, ces cratères sont beaucoup plus nombreux sur la Lune que sur la Terre. Et ils continuent à cribler la surface de notre satellite. Depuis 2009, une sonde a inventorié pas moins de 200 cratères nouveaux.
Si les cratères sont bien plus visibles sur la Lune que sur la Terre, c'est d'abord parce que notre satellite est dépourvu d'atmosphère. De ce fait, les météorites qui s'en approchent, ne rencontrant aucun obstacle, s'écrasent toutes sur la surface de la Lune.
Alors que, au contact de l'atmosphère terrestre, la plupart d'entre elles commencent à brûler et finissent par se consumer avant d'atteindre le sol.
Par ailleurs, en l'absence d'atmosphère, il n'y a pas de vent sur notre satellite. Sans atmosphère, et avec de très hautes températures, l'eau liquide ne peut s'y frayer un chemin. On n'y trouve donc pas le moindre ruisseau.
Or, le vent et l'eau ont tendance à éroder les roches et à modifier les paysages. Rien de tel ne se produisant sur la Lune, les cratères demeurent inchangés.
Par ailleurs, il n'existe pas non plus, sur cette planète, de mouvements liés à la tectonique des plaques, qui bouleversent aussi l'apparence de régions entières. On n'y trouve pas non plus de volcans, dont les éruptions et les écoulements de lave auraient pu, comme sur Terre, effacer ou recouvrir de nombreux cratères.
Enfin, comme on sait, la vie n'est pas apparue sur la Lune. Ou, du moins, aucun être, qu'il s'agisse d'un animal ou d'un homme, n'y a, comme sur Terre, transformé le paysage par sa seule activité. Ainsi, sur notre planète, l'agriculture ou l'urbanisation ont dû effacer les traces de bien des cratères. Ce qui, bien sûr, est impossible sur la Lune.
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Sun, 24 Mar 2024 - 2min - 3218 - Pourquoi les bulles de champagne montent-elles en file indienne ?
L'aspect festif du champagne doit beaucoup au pétillement de ses bulles. Il y en aurait jusqu'à 80 millions dans une bouteille. Formées lors de la seconde fermentation du vin, ces bulles sont composées, pour l'essentiel, du dioxyde de carbone produit par les levures introduites dans le breuvage.
Or, le comportement de ces bulles est atypique. Vous avez peut-être remarqué qu'elles remontent en file indienne vers le haut de la coupe. Elles forment ce que les scientifiques appellent des "chaînes stables". Dans un verre d'eau gazeuse, au contraire, elles se déplacent dans tous les sens.
Les bulles ne se diffusent pas non plus de la même manière dans un verre de soda ou de bière, même si, dans ce dernier cas, leur comportement est moins erratique. Pourquoi le champagne ne pétille-t-il pas de la même façon que les autres liquides ?
Des chercheurs français semblent avoir percé le mystère de ces bulles de champagne. Si elles remontent vers le haut de la flûte en un ordre si parfait, ce serait à cause de certaines molécules.
Appelés "tensioactifs", ces composés sont en fait des molécules aromatiques. Elles donnent leur saveur inimitable au champagne. Mais elles ont aussi pour effet de limiter la tension existant entre les bulles et le liquide. Elles favorisent donc la montée harmonieuse des bulles.
Par ailleurs, les tensioactifs dégageraient en quelque sorte l'espace entre deux bulles, permettant à celle du dessous de monter facilement dans le sillage de la bulle placée au-dessus d'elle. De sorte que toutes les bulles s'inscrivent dans la même trajectoire.
Si l'on ajoute ces molécules aux autres liquides gazeux, on s'aperçoit d'ailleurs que les chaînes de bulles deviennent beaucoup plus stables.
Les chercheurs se sont également aperçus que la taille des bulles pouvait modifier leur comportement. Ainsi, de grosses bulles ont naturellement tendance à être plus stables.
Ces découvertes sur les bulles de champagne pourraient avoir des applications pratiques dans d'autres domaines. Comme, par exemple, celui du fonctionnement de certains bassins d'aération dans les stations d'épuration.
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Thu, 21 Mar 2024 - 2min - 3217 - Comment les loups de Tchernobyl auraient-ils muté ?
Les expériences sur les animaux, désapprouvées par certains, permettent souvent de faire progresser nos connaissances sur les maladies humaines. Mais leur simple observation, dans la nature, aide aussi les scientifiques à mieux en comprendre les mécanismes.
C'est ce qu'a constaté une équipe de chercheurs américains, qui s'est rendue à Tchernobyl, en 2014, pour voir comment les loups supportaient les radiations. Ces animaux sont en effet nombreux à errer sur ce site, marqué par un très grave incident nucléaire en avril 1986.
Durant près de dix ans, les scientifiques ont prélevé des échantillons de sang sur ces canidés et recueilli des informations, grâce à des colliers GPS attachés à leur cou.
Après toutes ces années d'investigations, les chercheurs américains viennent de donner le résultat de leurs recherches. Ils se sont aperçus que, comme on pouvait s'y attendre, ces loups étaient exposés à de très forts taux de radiations.
Ils étaient même six fois plus élevés que le seuil maximal, qu'un humain ne pouvait dépasser sans faire courir un grave danger à sa santé. Mais alors comment faisaient ces animaux pour survivre à une telle dose de radiations ?
C'est là le point le plus intéressant des découvertes de cette équipe de scientifiques. Ils ont en effet remarqué que certains animaux avaient développé une mutation génétique propre à les protéger contre le cancer.
Les chercheurs ont pu identifier les parties du génome de ces loups qui semblaient insensibles, dans une certaine mesure, aux attaques de la maladie. En fait, le système immunitaire de ces animaux s'apparentait à celui d'un patient atteint du cancer mais bénéficiant de séances de radiothérapie.
Cette découverte sur la faculté qu'auraient certaines mutations génétiques de résister aux atteintes du cancer est d'autant plus importante que l'homme réagit à la maladie de la même manière que ces loups.
Ces recherches prometteuses sont malheureusement freinées par l'actuel conflit en Ukraine, qui rend l'accès à la zone de Tchernobyl très difficile. Il faudra donc patienter encore avant d'en voir les premiers résultats concrets.
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Wed, 20 Mar 2024 - 1min - 3216 - L'Europe va-t-elle geler ?
Les conséquences du réchauffement climatique sont en train de modifier profondément le climat de la planète. Mais elles pourraient encore provoquer un autre changement majeur.
En effet, d'après une récente étude danoise, la fonte accélérée de la calotte glaciaire pourrait perturber ce que les scientifiques appellent la "circulation méridienne de retournement atlantique" (AMOC en anglais).
Ce terme un peu sibyllin désigne en fait les courants marins de l'Atlantique, dont le fameux Gulf Stream. Ils apportent vers le Nord les eaux chaudes et salées du Sud, et aussi de l'oxygène et des nutriments.
C'est cette circulation qui explique, pour l'essentiel, la relative douceur des climats européens.
Mais les courants marins ne s'arrêtent pas là. Arrivée vers le Nord, cette eau chaude et salée se refroidit, devient plus dense et descend dans les profondeurs de l'océan. Elle retourne alors vers le Sud, où elle se radoucit, et le cycle reprend.
Cette circulation océanique régulière est donc essentielle à la régulation des températures, notamment dans l'Europe du Nord-Ouest et l'Amérique du Nord, mais aussi dans d'autres régions du globe.
Mais ce cycle vertueux peut se gripper, notamment sous l'effet de la fonte des glaces. En effet, celle-ci libère une grande quantité d'eau douce, qui limite la salinité de l'eau charriée par les courants marins. Moins salée, elle devient moins dense et reste davantage en surface, ce qui tend à perturber l'ensemble du cycle.
Le débit de ces courants deviendrait alors plus faible. Les conséquences ne se feraient pas attendre, avec une baisse des températures de l'ordre de 5°C, aussi bien en Europe qu'en Amérique du Nord.
Mais ce qui surprend les spécialistes, ce n'est pas tant le phénomène lui-même, qui est connu, que le moment où il pourrait se manifester. En effet, cet "effondrement" de l'AMOC, comme l'appellent les climatologues, pourrait survenir beaucoup plus tôt que prévu.
De fait, les spécialistes pensent que le "point de bascule", qui marquera un changement radical de climat, peut se produire dans une période très proche, comprise entre 2025 et 2095.
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Tue, 19 Mar 2024 - 2min - 3215 - Quelle arme nucléaire spatiale serait en développement ?
Alors que le contexte international demeure très tendu, et que certains observateurs n'excluent pas la possibilité d'une attaque russe contre des pays membres de l'OTAN, les préparatifs militaires de Moscou sont scrutés de près par les responsables américains.
Or, une récente déclaration de Michael Turner, le Président de la commission du Renseignement de la Chambre des Représentants américaine, ne pourra qu'inquiéter aussi bien les milieux officiels que l'opinion publique.
Il a en effet précisé, sur les réseaux sociaux, qu'une grave menace mettait en cause la sécurité nationale. Elle provenait d'une puissance étrangère décidée à déstabiliser le pays.
Le danger serait si grave que l'élu demandait au Président Biden de déclassifier les informations relatives à cette menace.
On le voit, Michael Turner est volontairement resté dans le vague, ne voulant pas révéler d'emblée des informations hautement confidentielles. Mais il n'a pas fallu longtemps aux médias pour avoir vent des dessous de l'affaire.
Ils ont en effet réussi à apprendre que la puissance étrangère en question était la Russie. Ce qui, compte tenu de la situation internationale, n'était guère difficile à deviner.
Quant au grave danger censé menacer le pays, il prendrait l'aspect d'une nouvelle arme nucléaire. Elle pourrait être envoyée dans l'espace, avec comme mission de détruire les satellites militaires américains.
Il s'agirait d'un nouvel élément dans le terrible arsenal de guerre que le dirigeant russe est soupçonné de constituer. Les responsables et les militaires américains se sont étonnés de la divulgation de ces informations, qu'ils jugent prématurée.
Ils ne nient pas le déploiement possible d'une telle arme. Mais, pour l'heure, elle serait loin d'être opérationnelle. En tout état de cause, elle ne devrait pas l'être avant longtemps.
C'est pourquoi, si cette menace est jugée "sérieuse", elle n'est pourtant pas considérée comme "urgente". Pour l'instant, ces informations ne seront pas rendues publiques, mais le comité composé des huit membres du Congrès américain habilité à examiner les questions de sécurité nationale devait se réunir. Mais ses débats resteront sans doute confidentiels.
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Mon, 18 Mar 2024 - 2min - 3214 - Quelles sont les sources d'exposition à la radioactivité naturelle en France ?
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1/ Dans un lavabo, l’eau s’écoule-t-elle toujours dans le même sens ?
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2/ Quelle est la différence entre la tutelle et la curatelle ?
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3/ Pourquoi les avocats portent-ils une robe noire ?
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4/ Pourquoi le Vatican est-il protégé par des gardes suisses ?
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La radioactivité a été découverte en 1896 par le physicien français Henri Becquerel. Il s'agit d'un phénomène physique, dans lequel les noyaux de certains atomes instables se transforment pour revenir à un état plus stable.
Cette transformation se traduit par la diffusion d'un rayonnement. C'est ce qu'on appelle la radioactivité. Certaines techniques médicales, comme la radiothérapie, ou les centrales nucléaires ont recours à une forme artificielle de radioactivité.
Mais la radioactivité a surtout une origine naturelle. Elle est en effet très présente dans notre environnement et représente environ les deux tiers des rayonnements radioactifs auxquels sont exposés les êtres humains et aussi les animaux.
L'exposition à la radioactivité est mesurée en millisievert (mSv). Aujourd'hui, un Français, par exemple, reçoit une dose annuelle de radioactivité d'environ 3,9 mSv.
Cette radioactivité naturelle se trouve à peu près partout. Dans le sol et le sous-sol pour commencer. Il en émane en effet un gaz découvert par Marie Curie, le radon. Elle a repéré ce gaz incolore et inodore au cours de ses recherches sur le radium, car il provient de la désintégration de cet élément radioactif.
Le radon peut se diffuser dans les logements à partir des caves. Il vaut donc mieux aérer ses pièces, car il est reconnu, depuis une trentaine d'années, comme un gaz cancérigène.
Une autre source de radioactivité naturelle se trouve notamment dans les roches. Elle provient d'un type d'atomes radioactifs qui, en se désintégrant, produisent ce que les scientifiques appellent le "rayonnement tellurique".
Il existe également un rayonnement cosmique. Il est surtout composé de protons et de noyaux atomiques, qui se diffusent dans l'espace et finissent par atteindre la Terre. Il est plus sensible en altitude, sur le sommet d'une montagne par exemple, ou aux deux pôles.
Il faut aussi rappeler que certains aliments contiennent des éléments radioactifs, comme le potassium par exemple. C'est notamment le cas de la viande, de l'eau minérale ou encore de certains légumes ou fruits.
Enfin, il ne faut pas oublier que le corps humain lui-même émet une radioactivité naturelle.
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Sun, 17 Mar 2024 - 2min - 3213 - Les personnes les plus riches sont-elles les plus intelligentes ?
Dans nos sociétés occidentales, le mérite, comme vecteur de réussite professionnelle, joue un rôle essentiel. On considère souvent que, dans ces conditions, l'intelligence est le principal moteur de l'ascension sociale, et donc de l'accès à des professions mieux rémunérées.
En résumé, les personnes intelligentes sont plus riches que les autres. Or une récente étude vient contredire, du moins en partie, une telle affirmation.
Elle a porté sur plus de 59.000 Suédois, qui ont tous subi un test d'aptitudes cognitives. Il s'agit donc d'un échantillon assez large, qui se signale aussi par la diversité des professions exercées et des rémunérations perçues.
Cependant, cette recherche ne concerne que des hommes, issues d'une seule nationalité. c'est là une limite à prendre en compte.
Les auteurs de l'étude ne remettent pas en cause le lien entre les capacités intellectuelles d'un individu et sa réussite professionnelle. Cette corrélation a d'ailleurs été mise en évidence par de précédentes recherches.
Cette étude, cependant, tend à la relativiser. En effet, ses résultats montrent qu'au-delà d'un certain niveau de salaire, les aptitudes de la personne qui le gagnent semblent stagner. Comme si elles atteignaient un seuil, impossible à dépasser.
De fait, cette étude indique qu'au-delà d'un salaire annuel de 60.000 euros, gagné par 1 % des participants, les résultats de ces derniers aux tests étaient inférieurs à ceux des personnes gagnant un peu moins d'argent qu'eux.
Ce qui tendrait à prouver que l'accès à ces postes très bien rémunérés ne dépend pas seulement des aptitudes intellectuelles. D'autres facteurs expliqueraient le succès d'un parcours professionnel.
L'appartenance à certains milieux sociaux serait l'un d'entre eux. Dans ce cas, les relations que peut faire jouer la famille, et l'éducation soignée qu'elle ne manque pas de donner aux enfants, peuvent faire avancer une carrière plus sûrement que la seule possession de capacités intellectuelles.
Certains traits de personnalité ne sont pas non plus sans influence sur un parcours professionnel. Mais la chance peut aussi jouer un rôle, offrant, à certains moments, des opportunités de carrière à ceux qui savent les saisir.
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Thu, 14 Mar 2024 - 2min - 3212 - Pourquoi le cyclone a-t-il un « œil » ?
Sur le passage d'un cyclone, des vents d'une grande intensité se déchaînent. Devant ces éléments en furie, les gens se calfeutrent chez eux. Et pourtant, au centre de cette violente tempête, règne un calme étonnant. Nous sommes dans l'œil du cyclone.
Dans cette zone entourée de vents tempétueux, où des pluies torrentielles s'abattent sur le sol, ne souffle qu'une légère brise. Le ciel est bleu, la température est douce et tout semble apaisé. Cet œil du cyclone est une zone circulaire, d'un diamètre variant généralement entre 30 et 60 kilomètres.
Elle est isolée par un véritable mur de nuages. Le promeneur qui passerait, sans transition, de la zone de turbulences à cette oasis de tranquillité, aurait vraiment l'impression de connaître deux climats radicalement différents.
Si l'œil est une zone d'apparence calme, c'est d'abord en raison d'un comportement différent des masses d'air. Dans le mur de nuages qui l'entoure, appelé parfois "mur de l'œil", l'air entame un mouvement ascendant, qui se traduit par la formation de tourbillons de vents violents et d'intenses précipitations.
C'est cette zone qui connaît le temps le plus perturbé. En revanche, les vents ont tendance à descendre dans l'œil du cyclone. Ce mouvement descendant, appelé "subsidence", explique en partie le calme qui règne au cœur de la tempête.
Si les températures y sont également plus élevées, c'est parce que les masses d'air, en descendant, ont tendance à se réchauffer. Ces vents ne touchent d'ailleurs pas le sol, mais restent bloqués entre un et trois kilomètres d'altitude.
Une autre raison expliquerait encore le calme de cette zone centrale du cyclone. Pour les spécialistes, en effet, elle serait due à un état d'équilibre entre deux forces antagonistes, l'une poussant vers l'extérieur du cyclone, l'autre exerçant une pression inverse.
Une petite partie de l'air contenu dans le mur de nuages s'échapperait d'ailleurs vers l'œil, mais y serait aussitôt asséchée.
Quoi qu'il en soit, les météorologues ont du pain sur la planche, car les mécanismes de formation de l'œil d'un cyclone sont encore assez mal connus.
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Wed, 13 Mar 2024 - 1min - 3211 - Que vient-on de découvrir au fond de la Méditerranée ?
Des scientifiques israéliens viennent de faire une découverte étonnante au fond de la Méditerranée. Ce n'est pas un trésor enfoui depuis des siècles qu'ils ont localisé, mais un canyon sous-marin d'une taille imposante.
À environ 120 kilomètres au sud de Chypre, ils ont en effet repéré, à 500 mètres de profondeur, un canyon en forme de U mesurant environ 10 kilomètres de largeur.
Cette formation géologique sous-marine daterait d'environ 6 millions d'années. Elle serait en effet apparue, à cette époque, à l'occasion de ce que les spécialistes nomment la "crise de salinité messinienne".
Peut-être d'origine tectonique, cet événement se serait traduit par le resserrement, au niveau de Gibraltar, du détroit reliant la Méditerranée à l'Atlantique. Cet isolement de la Méditerranée aurait entraîné un relatif assèchement et une salinité accrue de la mer.
En effet, l'évaporation a dès lors été plus importante que les apports en eau douce, ce qui s'est traduit par une augmentation du taux de sel dans la mer.
Moins bien alimentée par l'Atlantique, elle s'est également mise à baisser. Cette diminution du niveau de la Méditerranée se serait accompagnée de puissants courants marins qui auraient creusé le fond de la mer.
Non contente de modifier l'aspect des fonds marins, cette "crise de salinité messinienne" aurait eu de graves conséquences sur la faune et la flore marines.
Depuis les années 1970, d'autres canyons sous-marins ont été découverts. Celui qu'on vient de localiser, et qui se distingue par sa taille, fait partie d'un ensemble de formations sous-marines similaires, qui s'étendent des rivages syriens à la bande de Gaza. Elles forment le bassin du Levant.
Les spécialistes ignorent si ce nouveau canyon est apparu en quelques milliers d'années ou s'il a fallu, pour cela, une période beaucoup plus longue, de l'ordre d'un demi million d'années. Il est possible que ce canyon se soit formé au début de la phase d'assèchement de la Méditerranée.
Quoi qu'il en soit, on l'a baptisé Ératosthène, du nom d'une montagne sous-marine voisine. C'est aussi celui d'un astronome et mathématicien grec, qui vécut au IIIe siècle avant J.-C.
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Tue, 12 Mar 2024 - 2min - 3210 - Pourquoi l'écart d'espérance de vie entre hommes et femmes baisse-t-il ?
On le sait, l'espérance de vie à la naissance, qui mesure le nombre d'années qu'une personne peut espérer vivre entre sa naissance et sa mort, ne cesse de progresser, et ce dans la plupart des pays du monde.
Cependant, les femmes peuvent toujours espérer vivre plus longtemps que les hommes. Mais cet écart tend à se resserrer. En France, tout d'abord, les hommes ont gagné 2,2 ans de vie supplémentaire entre 2006 et 2016.
Ce supplément n'est, durant la même période, que d'1,2 an pour les femmes. En 2016, l'âge moyen au décès est de 85,6 ans pour une femme et de 79,3 ans pour un homme.
Dans les pays pauvres, où l'espérance de vie est la plus faible, les hommes ont gagné près de 15 ans supplémentaires entre 1990 et 2010, contre à peine un an pour les femmes. Et, dans les pays les plus riches, l'écart entre hommes et femmes est passé de 4,84 ans en 1990 à 4,77 ans en 2010.
Et il devrait encore se resserrer, pour se situer autour de 3,4 ans à l'horizon 2030.
La réduction de cette inégalité d'espérance de vie, entre les hommes et les femmes, peut s'expliquer, en partie, par les progrès de la médecine, notamment dans les pays les moins développés. Mais, la plupart du temps, elle concerne aussi bien les hommes que les femmes.
La modification de certains comportements joue, à cet égard, un rôle plus important. Ainsi, la consommation d'alcool et de tabac, traditionnellement plus marquée chez les hommes, tend à baisser et à se rapprocher de celle des femmes.
Aussi ces dernières sont-elles davantage touchées qu'auparavant, en moyenne, par les maladies cardiovasculaires et certaines formes de cancer.
Par ailleurs, certains métiers plus pénibles et peu qualifiés, dans le secteur des services notamment, sont plus souvent exercés par des femmes. Si les hommes se rapprochent de la durée de vie moyenne des femmes, c'est aussi, sans doute, parce que leurs fonctions dans la société, si elles ne sont pas encore interchangeables, tendent à devenir similaires.
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Mon, 11 Mar 2024 - 1min - 3209 - Quel ingénieur a voulu brûler tout le charbon du monde ?
Les spécialistes du climat ne cessent de tirer la sonnette d'alarme : si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites de manière significative, le réchauffement de la planète continuera de provoquer des événements climatiques extrêmes.
Mais au XIXe siècle et au début du siècle suivant, la majorité des scientifiques ne voyaient pas les choses ainsi. Pour eux, le principal danger auquel était confrontée l'humanité était le refroidissement de la Terre.
Il fallait donc trouver d'urgence des moyens pour la réchauffer et rendre ainsi la vie plus supportable sur notre planète. C'était notamment la conviction d'un certain William Lamont Abbott.
Cet ingénieur respecté, membre du conseil de l'université d'Illinois, n'était pas un fantaisiste ni un illuminé. Pourtant, ce qu'il proposait, à la fin des années 1920, pour assurer l'avenir de la planète, ferait bondir d'indignation les écologistes d'aujourd'hui.
En effet, pour réchauffer la planète, il préconisait de brûler toutes ses réserves de charbon. La combustion de toutes ces ressources fossiles ferait aussitôt remonter les températures moyennes. Ce serait la meilleure manière d'éviter cet inéluctable refroidissement de la planète qui, selon les contemporains de l'ingénieur, représentait, pour l'avenir de l'humanité, le péril le plus grave.
Objet de toutes nos craintes, ce réchauffement de la planète était alors vu comme un moyen d'accroître la surface cultivable de la Terre. Même les régions polaires, devenues plus tempérées, se mettraient à produire du blé ou des légumes.
Brûler toutes les réserves de charbon aurait encore une autre vertu. Elle permettrait d'éviter le spectre de la faim, dans un contexte de très forte augmentation de la population mondiale.
William Lamont Abbott exhortait donc tous les gouvernements à recenser les ressources de leur sous-sol et à mettre le feu sans tarder à tout le charbon découvert.
Si quelques scientifiques ont tenté d'alerter sur les dangers d'une telle théorie, d'autres, comme le physicien suédois Svante Arrhenius, ont également fait un lien entre l'émission de C02 et l'amélioration du sort de l'humanité. Ses travaux lui ont même valu un prix Nobel en 1903.
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Sun, 10 Mar 2024 - 2min
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