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C dans l'air

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France Télévisions

Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux.

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3594 - Trump/ Poutine : un coup de fil...et un deal ? - L'intégrale -
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  • 3594 - Trump/ Poutine : un coup de fil...et un deal ? - L'intégrale -

    C dans l'air du 13 février 2025 - Trump/ Poutine : un coup de fil...et un deal ?C’est une annonce qui a pris de court l’Ukraine et l'Europe. Après un entretien téléphonique de 90 minutes avec Vladimir Poutine, Donald Trump a annoncé hier que des négociations allaient commencer "immédiatement" pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Dans le même temps, à Bruxelles, le ministre de la Défense américain, Pete Hegseth, a jugé "irréaliste" d’envisager un retour de l’Ukraine à ses frontières d’avant 2014 et exclu l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Il a également affirmé que les garanties de sécurité doivent être robustes, mais précisant que cette responsabilité incombe principalement aux Européens — une position que le Volodymyr Zelenski a jugée insuffisante hier dans un entretien au Guardian. Il a également indiqué que si une force de maintien de la paix devait être déployée, ce ne pourrait être qu’une mission hors de l’OTAN, sans application de l’article 5, et a définitivement écarté toute présence de troupes américaines en Ukraine. En clair, les États-Unis ne sont plus "focalisés prioritairement" sur l’Europe, et celle-ci va devoir prendre "le lead" dans la défense de l’Ukraine. De quoi soulever d’innombrables interrogations, à la fois sur le format des négociations à venir, et sur ce qui peut en sortir. Le président américain a appelé son homologue ukrainien après avoir parlé au dirigeant russe. Mais sera-t-il à la table des discussions ? Et l’Europe ? Une réunion de ministres européens, hier soir à Paris, a exigé que l’Ukraine et l’Europe "participent à toute négociation". Moscou s’y oppose, et Washington ? Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, le soutien américain a pris une forme très transactionnelle, très commerciale. Ces derniers jours, il a ainsi proposé une aide militaire à l'Ukraine, mais en échange d'une garantie de Kiev sous forme de gisements de métaux rares très recherchés dans l'automobile, l'aérien, le spatial et surtout la défense. Parallèlement il fait pression sur les pays européens de l’Otan pour qu’ils dépensent 5 % de leur PIB dans la défense, et ce alors que celles-ci ont déjà fortement progressé en 2024. Il vient également de relancer la guerre commerciale en signant lundi un décret fixant au 12 mars la date d'entrée en vigueur des nouveaux droits de douane de 25 % sur l'acier et l'aluminium, "sans exceptions ni exemptions, pour tous les pays". La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a promis mardi une réponse "ferme" de l'Union européenne.Donald Trump a-t-il décidé de lâcher l’Europe ? "Il n'y a pas de trahison", a déclaré ce jeudi Pete Hegseth depuis le siège de l'Otan à Bruxelles. "Il y a la reconnaissance que le monde entier et les États-Unis sont investis dans la paix, une paix négociée", a-t-il ajouté, avant le début d'une réunion des ministres de la Défense de l'Alliance. Mais pour le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius, il est "regrettable" que les États-Unis aient fait d'emblée des concessions "avant même le début des discussions", tandis que le chancelier Olaf Scholz a dit à Politico refuser une "paix imposée" à l'Ukraine.Toutes ces questions seront, à n’en pas douter, au centre des discussions de la Conférence sur la sécurité de Munich (MSC) qui va se dérouler à partir de demain et jusqu’à dimanche.Alors quels sont les plans de Donald Trump et Vladimir Poutine pour l’Ukraine ? Se dirige-t-il vers une partition "à la coréenne" ? Quel est l'état d'esprit des Ukrainiens, près de trois ans après le début de l'invasion russe ? Est-ce l’heure de vérité pour la défense européenne ? Quelle riposte de l'Europe face à Donald Trump et Vladimir Poutine ?Les experts :- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L’Express , auteure de "Le piège Nord Stream"- PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale, auteur de "Dans la forge du monde"- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV - Spécialiste des questions internationales 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/

    Thu, 13 Feb 2025 - 1h 03min
  • 3593 - Benjamin Haddad - Trump veut-il écraser l'Europe?

    C dans l'air l'invité du 12 février Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l'Europe.Après l’annonce par Donald Trump d’une hausse des droits de douane sur l’acier et l’aluminium, l’Europe cherche sa riposte.Le président américain a annoncé, lundi 10 février, l’instauration d’un droit généralisé de 25 % sur ces deux métaux et les produits transformés qui en découlent. Comme à chaque fois, il n’est pas facile de distinguer ce qui relève du bluff et de l’intimidation de la réalité."Les droits de douane injustifiés imposés à l'UE ne resteront pas sans réponse: ils donneront lieu à des contre-mesures fermes et proportionnées", avait assuré quelques heures plus tôt la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/

    Thu, 13 Feb 2025 - 11min
  • 3592 - Retailleau : le coup de force - Vos questions sms -

    C dans l'air du 12 février 2025 - Retailleau : le coup de forceLes experts :- Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - Pascal PERRINEAU - Politologue - Professeur associé au Cevipof- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- Brice TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/

    Wed, 12 Feb 2025 - 06min
  • 3591 - Retailleau : le coup de force - L'intégrale -

    C dans l'air du 12 février 2025 - Retailleau : le coup de forceCe matin, au micro de France Inter, il avait esquivé la question. Finalement c’est par un courrier adressé aux militants que Bruno Retailleau a officialisé, ce mercredi, sa candidature à la présidence du parti Les Républicains. Porté par les sondages où il a bondi depuis son arrivée à Beauvau en septembre dernier, le ministre de l’Intérieur ne cache plus ses ambitions et donne un coup d'accélérateur à sa campagne avant un bureau politique crucial prévu lundi prochain pour fixer la date du Congrès. Mais cette candidature pourrait relancer une "guerre des chefs" à droite.Lors d'un dîner en tête-à-tête il y a une semaine à Beauvau, le patron des députés LR lui aurait rappelé leur "accord" sur la distribution des rôles. "A toi d'incarner la droite au gouvernement, à moi de reconstruire notre famille politique", l'aurait mis en garde le patron des députés LR qui envisage également de se lancer dans la course pour 2027, avec l'intention lui aussi d'utiliser la présidence du parti LR comme tremplin pour la présidentielle. Et ses proches ce mercredi montent au créneau pour accuser Bruno Retailleau de prendre la "lourde responsabilité d'ouvrir une guerre des chefs"."Voter ce n'est pas diviser", s’était défendu sur France Inter ce matin Bruno Retailleau, estimant que sa candidature à la tête de LR il y a un peu plus de deux ans contre Eric Ciotti n'avait pas provoqué de guerre des chefs. Il avait alors obtenu 46,3 % des voix face au député des Alpes-Maritimes, qui a quitté depuis ses fonctions à la tête du parti après avoir fait alliance en juin avec le Rassemblement national aux législatives, laissant le poste vacant.Ancien dauphin de Philippe de Villiers, soutien de François Fillon à la présidentielle de 2017, Bruno Retailleau multiplie depuis son arrivée place Beauvau, les sorties médiatiques et les phrases chocs. Sur l’Etat de droit qu’il juge ni "intangible ni sacré", l’immigration et la lutte contre la drogue, ses thèmes favoris, il ne renie rien de son passé villieriste et souverainiste, dénonçant "l’ensauvagement", un "chaos migratoire" ou un processus de "décivilisation"- concept emprunté au théoricien d'extrême droite Renaud Camus - qui serait, selon lui, à l'œuvre dans la société française. Tacticien, homme d’appareil et communicant aguerri, l’ancien sénateur de Vendée s’est désormais lancé officiellement dans la bataille et défend l’idée de "refonder un grand parti de droite qui accepte de s'élargir". Mais jusqu’où ? Quel est le projet politique de Bruno Retailleau ? Qui pour succéder à Éric Ciotti à la tête des LR ? Si ces questions agitent les LR, l'idée d'une primaire à droite et au centre pour la prochaine présidentielle a également été relancée cette semaine par Gérald Darmanin alors que Marine Le Pen retrouvait samedi dernier des dizaines de dirigeants des partis d’extrême droite européens à Madrid, pour le premier sommet du nouveau groupe les Patriotes pour l’Europe. Ce mouvement, créé au Parlement européen en juillet 2024 autour du parti du Premier ministre hongrois, Viktor Orban, et du Rassemblement national (RN), réunissant 86 eurodéputés, ce qui en fait la troisième force à Strasbourg, a choisi pour slogan : "Make Europe great again" ("rendons sa grandeur à l’Europe"), en référence au "Make America great again" (MAGA) de Donald Trump. C'est dans ce contexte qu'a été publiée, ce mardi, l’édition 2025 du baromètre de la confiance politique du Cevipof illustrant l’érosion très importante du crédit qu’accordent les Français à leurs responsables politiques. Ainsi 7 Français sur 10 interrogés déclarent ne pas avoir confiance dans la politique. Ils sont tout aussi nombreux à penser le personnel politique corrompu. Conséquence ou pas d'un sentiment de manque de visibilité, 73 % des sondés disent souhaiter avoir "un vrai chef en France pour remettre de l’ordre". Les experts :- Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - Pascal PERRINEAU - Politologue - Professeur associé au Cevipof- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- Brice TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/

    Wed, 12 Feb 2025 - 1h 03min
  • 3590 - Anne-Charlène Bezzina - Conseil constitutionnel: Macron choisit un fidèle

    C dans l'air l'invitée du 11 février Anne-Charlène Bezzinapolitologue et constitutionaliste, maître de conférences en droit public, auteur de "textes constitutionnels et politiques", aux Presses universitaires de France. L’Élysée a annoncé lundi 10 février 2025 avoir choisi Richard Ferrand pour devenir le prochain président du Conseil constitutionnel. La nomination de ce fidèle de la première heure d’Emmanuel Macron devra être approuvée par le Parlement.Mais c’est bien le choix présidentiel qui recouvre le plus d’enjeux : la décision d’Emmanuel Macron apparaît comme un premier héritage pour le chef de l’État…Le choix par Emmanuel Macron d’un proche, premier de cordée de son accession au pouvoir, qui a gardé l’oreille du président malgré un retrait apparent de la vie politique – il a créé en 2022 sa société de conseil – suscite des critiques tant dans la classe politique que parmi les juristes.Cette nomination est d’autant plus sensible que personne dans la classe politique française ne se hasarde plus à exclure la possibilité de l’accession au pouvoir de Marine Le Pen dans les prochaines années.Or, le Rassemblement national – comme la droite de Laurent Wauquiez – s’est régulièrement montré critique du juge constitutionnel. Et le RN sur l’immigration envisage parfois une révision de la loi fondamentale via la procédure controversée de l’article 11. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/

    Wed, 12 Feb 2025 - 10min
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