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Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux.
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- 2171 - Budget 2024 : ce qui nous attend... - 27/09/23
C dans l'air, du 27 septembre - Budget 2024 : ce qui nous attend... Le gouvernement a présenté, ce mercredi, en Conseil des ministres, ses deux textes budgétaires pour 2024 : son projet de loi de finances (PLF) et son projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Bercy a notamment annoncé une augmentation des crédits pour l’armée, la police et la justice de près de 5 milliards d’euros l’année prochaine. Celui pour l’Éducation nationale, premier de l’État, est lui en hausse de 3,9 milliards d’euros, permettant notamment de mettre en œuvre la revalorisation générale du traitement des enseignants. Il devrait atteindre 63,6 milliards d’euros. La transition écologique, qualifiée de « priorité absolue », obtient également 7 milliards d’euros supplémentaires. L’État gagnera aussi près de 8 300 fonctionnaires en 2024, a indiqué Bercy, dont 2 681 pour le ministère de l’Intérieur, 1 961 pour celui de la Justice, 732 pour la transition écologique et 580 dans l’armée. En outre, en ces temps d’inflation, près de 25 milliards d'euros seront consacrés à l'indexation des prestations sociales, des retraites et au barème de l'impôt sur le revenu. Quelque 16 milliards d’euros d’économies sont également prévues l’an prochain. L’essentiel proviendra de la suppression progressive des mesures exceptionnelles permettant d’alléger la facture d’électricité des ménages et des entreprises (plus de 10 milliards d’euros). 4, 5 milliards seront récupérés sur la fin des aides aux entreprises, 1 milliard sur les aides à la politique de l’emploi, 700 millions seront issus de la réforme de l’assurance-chômage. Bercy attend aussi les premiers effets de la réforme des retraites. Du côté des recettes, l'exécutif maintient sa ligne rouge. Pas question d'augmenter les impôts. Il s'agit même de les baisser ces prochaines années. Le gouvernement a tout de même confirmé sa volonté d'instaurer en 2024 une nouvelle taxe sur les concessions autoroutières et les grands aéroports qui doit rapporter 600 millions d'euros annuels. Toutes ces annonces ont pour but de donner des gages de sérieux budgétaire alors que la dette a dépassé cet été les 3.000 milliards d'euros. Quant au déficit, il se révèle de facto largement en dehors des clous européens. Résultat, la France se range parmi les mauvais élèves de la zone euro et est scrutée depuis des mois par les agences de notation. L’agence Fitch a en avril dernier déjà dégradé la note de la France de "AA" à "AA –" faisant état d’un plan de réduction de la dette insatisfaisant et peu après le patron de Bercy a promis d'être "intraitable" sur la dette pour éviter une dégradation de l'agence de notation S&P. Alors comment les agences de notation vont-elles réagir ? Que recouvrent exactement leurs notations ? Que prévoit le projet de loi de financement de la Sécurité sociale ? Que contient le projet de budget 2024 ? "Ce budget ambitionne de répondre aux "trois défis" que sont le désendettement de la France, la lutte contre l’inflation et les investissements requis pour la transition écologique" a expliqué le ministre des Finances. "Nous devons (…) piloter nos finances publiques en relevant ces trois défis", a déclaré Bruno Le Maire, soulignant que le contexte inflationniste "brouille tous les repères". Le patron de Bercy a également estimé que la prévision d'1,4 % de croissance en 2024 sur laquelle est fondé ce budget est "sincère", quelques heures après que le Haut Conseil des finances publiques, gardien du sérieux budgétaire du gouvernement a jugé cette prévision "élevée". Présentés en Conseil des ministres, les deux textes vont être examinés par l'Assemblée nationale courant octobre, puis par le Sénat, et les débats s'annoncent d’ores et déjà électriques au Parlement. Privé de majorité absolue à l'Assemblée et de soutiens dans l'opposition, la Première ministre a déjà reconnu qu'elle devrait "certainement" recourir à l'article 49.3. Aux Etats-Unis, également, ce sujet donne lieu à un bras de fer intense. Quatre mois après avoir frôlé le défaut de paiement, les parlementaires démocrates et républicains doivent voter d'ici à ce samedi 30 septembre minuit leur budget. Sans accord, le pays se retrouverait en "shutdown" entraînant la fermeture ou la réduction d'activité de nombreuses administrations fédérales. Le compte à rebours est lancé sur fond de campagne présidentielle et de grève historique dans le secteur de l’automobile pour obtenir de fortes augmentations de salaire, soutenue par Joe Biden et Donald Trump. LES EXPERTS : - Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - Frédéric SAYS - Journaliste à la rédaction internationale - Radio France, auteur de Dans l’enfer de Bercy - Béatrice MATHIEU - Grand reporter - L’Express - Thomas PORCHER - Économiste, membre des "Économistes Atterrés"
Wed, 27 Sep 2023 - 56min - 2170 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 27/09/23
C dans l'air, du 27 septembre - Budget 2024 : ce qui nous attend... LES EXPERTS : - Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - Frédéric SAYS - Journaliste à la rédaction internationale - Radio France, auteur de Dans l’enfer de Bercy - Béatrice MATHIEU - Grand reporter - L’Express - Thomas PORCHER - Économiste, membre des "Économistes Atterrés"
Wed, 27 Sep 2023 - 06min - 2169 - CDLA L'INVITÉ - BENJAMIN HADDAD - 27/09/23
C dans l'air l'invité, du 27 septembre avec Benjamin Haddad, député Renaissance, porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale et membre de la Commission des affaires étrangères et des affaires européennes. Ce mercredi, l'Arménie continue d'accueillir les dizaines de milliers de réfugiés qui fuient le Haut-Karabakh, une semaine après une offensive menée par l’Azerbaïdjan dans le Haut- Karabakh. Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a dénoncé une "agression", et a appelé la communauté internationale à réagir. Dimanche soir aux 20H de France 2 et de TF1, Emmanuel Macron a déclaré que "la France est aujourd'hui très vigilante à l'intégrité territoriale de l'Arménie, car c'est ce qui se joue. Il faut être très clair. On a aujourd'hui une Russie qui est complice de l'Azerbaïdjan, une Turquie qui a toujours été en soutien de ses manœuvres et un pouvoir qui est désinhibé, qui menace la frontière de l'Arménie". Les relations entre Erevan et Bakou continuent d’être empoisonnées aujourd’hui par un différend au sujet du Haut-Karabakh, une enclave majoritairement peuplée d’Arméniens ayant fait sécession de l’Azerbaïdjan avec le soutien de l’Arménie. Après une première guerre qui a fait plus de 30.000 morts au début des années 1990, l’Arménie et l’Azerbaïdjan se sont affrontés à nouveau à l’automne 2020 pour le contrôle de cette région montagneuse Benjamin Haddad, député Renaissance, porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale et membre de la Commission des affaires étrangères et des affaires européennes reviendra sur le sort réservé aux Arméniens, contraints de fuir après une offensive menée par l’Azerbaïdjan dans le Haut-Karabakh.
Wed, 27 Sep 2023 - 11min - 2168 - Lina, Emile : ces insupportables disparitions - 26/09/23
C dans l'air, du 26 septembre - Lina, Emile : ces insupportables disparitions Trois jours maintenant que Lina, 15 ans, n'a plus donné de signes de vie. L’adolescente a disparu depuis samedi après avoir quitté son domicile pour se rendre à pied à la gare de Saint-Blaise-la-Roche située à environ 3 km pour prendre le train de 12h03. Selon les gendarmes, elle n'a jamais pris ce TER qui devait la conduire à Strasbourg, où l'attendait son petit ami. Le parquet de Saverne a ouvert une enquête pour "disparition inquiétante". Hier après-midi une centaine de personnes ont participé à une battue, une autre a eu lieu ce mardi sur un périmètre élargi de 10 km autour du domicile de l'adolescente. Près de 400 volontaires, des proches, des voisins mais aussi des personnes venues de plus loin, y participent après l’appel à l’aide lancé la veille par la mère de Lina. 35 gendarmes sont également mobilisés ainsi que des équipes cynophiles. Comme ce fut le cas dans l’affaire du jeune Émile au Haut-Vernet début juillet, une battue citoyenne a une nouvelle fois été privilégiée pour les besoins de l’enquête. Si elle s’est achevée aujourd'hui sans trace de l’adolescente, et n’a malheureusement pas permis cet été de retrouver le petit Émile, cette technique de recherche peut parfois tout changer dans une affaire de disparition, notamment lorsque la zone de recherche est déjà clairement identifiée. Les recherches se poursuivent autour du hameau de Champenay mais l’inquiétude ne cesse de monter car cela fait maintenant trois jours que l’adolescente n’a plus donné de nouvelles. La procureure de la République de Saverne a annoncé tenir ce mardi à 17h une conférence de presse. Du côté du Haut-Vernet, les enquêteurs continuent également de travailler d’arrache-pied pour retrouver le petit Emile. Sa famille qui était présente à la messe du pape samedi à Marseille reste dans l’attente et garde espoir de retrouver sa trace. Alors qu’il se trouvait dans le jardin de la maison familiale situé dans le hameau sous la garde de ses grands-parents, le petit garçon de deux ans et demi a disparu sans laisser de trace derrière lui. Depuis, les enquêteurs tentent de résoudre cette affaire qui pour le moment n’a pas encore connu de dénouement et qui continue de passionner les Français au risque parfois d’entrainer certaines dérives. Ainsi les gendarmes qui sont toujours à sa recherche reçoivent chaque jour des appels. Et parmi eux, ceux de voyants qui ralentiraient l'enquête. Sur les réseaux sociaux, nombreux sont les "observateurs" qui jouent également les pseudo-enquêteurs alors que dans le hameau, le maire a dit très tôt craindre l'arrivée de touristes sur le lieu du drame. Des excursions qui ont déjà eu lieu lors d'affaires précédentes. C'est notamment ce qui se produit après l'affaire Grégory, des curieux viennent visiter le village de Lépanges-sur-Vologne, où l'enfant a disparu. Enfin l’enquête est relancée dans l’affaire Tiphaine Veron. Le 29 juillet 2018, cette Française de 36 ans disparaissait alors qu’elle visitait la petite ville du nord du Japon, Nikko, deux jours après son arrivée dans ce pays qui la fascinait tant. Cinq ans après, le dossier est désormais entre les mains du nouveau pôle judiciaire de Nanterre, dédié aux affaires non élucidées. La juge d’instruction Sabine Khéris est chargée du dossier, en cosaisine. Cette magistrate expérimentée, ancienne doyenne des juges d'instruction au tribunal de Paris, était parvenue à faire avouer au tueur en série Michel Fourniret son rôle dans la mort d'Estelle Mouzin. La famille espère enfin des avancées. Nous avons rencontré le frère de la jeune femme. Alors que sait-on de la disparition de la jeune Lina ? Où en est l’enquête dans l’affaire du petit Emile ? Pourquoi passionne-t-elle autant certaines personnes ? Et cinq ans après, que sait-on de la disparition de Tiphaine Véron au Japon ? LES EXPERTS : - ALAIN BAUER - Professeur de criminologie - CNAM - LAURENT VALDIGUIÉ - Journaliste - Marianne - EVE CHANCEL - Journaliste - Le Parisien - DIDIER SEBAN - Avocat - VALENTINE ARAMA (en duplex) - Journaliste justice - Le Point
Tue, 26 Sep 2023 - 59min - 2167 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 26/09/23
C dans l'air, du 26 septembre - Lina, Emile : ces insupportables disparitions LES EXPERTS : - ALAIN BAUER - Professeur de criminologie - CNAM - LAURENT VALDIGUIÉ - Journaliste - Marianne - EVE CHANCEL - Journaliste - Le Parisien - DIDIER SEBAN - Avocat - VALENTINE ARAMA (en duplex) - Journaliste justice - Le Point
Tue, 26 Sep 2023 - 05min - 2166 - CDLA L'INVITÉ - LE PROFESSEUR DENIS LABAYLE - 26/09/23
C dans l'air l'invité, du 26 septembre avec Pr. Denis Labayle, ancien chef de service des hôpitaux de Paris et co-président de l'association Le Choix. Alors qu’un projet de loi sur la fin de vie devrait être prochainement présenté en Conseil des ministres puis discuté au Parlement, France Télévisions propose une programmation spéciale autour de cette question de société majeure, complexe et sensible. Ce soir, France 5 diffusera "Fin de vie : pour que tu aies le choix". Dans ce documentaire de Magali Cotard, Marina Carrère d’Encausse, entre quête personnelle et enquête journalistique, partage les interrogations et bouleversements profonds qui peuvent tous nous toucher. Cette programmation spéciale se poursuivra avec la diffusion sur France 2, mercredi 11 octobre à 21h10, d’une soirée continue autour de la fiction inédite "Le prochain voyage". Le docteur Denis Labayle est intervenant dans ce documentaire. Il a travaillé pendant plus de 25 ans dans un grand hôpital de la région parisienne. Il est aujourd’hui président de l’association "Le Choix/Citoyens pour une mort choisie" et a publié "Le médecin, la liberté et la mort - Pour le droit de choisir sa fin de vie" aux éditions Plon. Il reviendra sur ce projet de loi sur la fin de vie tant attendu par la grande majorité des Français.
Tue, 26 Sep 2023 - 10min - 2165 - C DANS L'AIR - 1ère PARTIE - Climat, immigration, Niger... Macron sur tous les fronts - 25/09/23
C dans l'air, du lundi 25 septembre - Climat, immigration, Niger... Macron sur tous les fronts Visites de Charles III et du pape François, crise politique au Niger, crise migratoire à Lampedusa… la rentrée s'avère musclée pour Emmanuel Macron. Interviewé ce dimanche soir sur France 2, le Président a commencé par défendre le bilan de son gouvernement sur la transition écologique, à la veille d’un conseil de planification qui réunira la Première ministre et une partie du gouvernement. "La France sera parmi les premiers d’Europe à sortir du charbon", a-t-il promis, taclant au passage l'Allemagne qui a relancé ses centrales à charbon au détriment du nucléaire. La France, devrait convertir ses deux dernières centrales à la biomasse d'ici 2027. Au total, c'est un investissement de 40 milliards d'euros qui est prévu pour la transition écologique en 2024. Pour réduire ses émissions de CO2, le gouvernement mise aussi sur les pompes à chaleur dont la production va être multipliée par trois, parce que "c’est intelligent, ça fait des économies d’énergie et ça réduit très fortement les émissions". Enfin, Emmanuel Macron a insisté sur la hausse de production des véhicules électriques, n'hésitant pas à déclarer sa flamme à la voiture : "On aime la bagnole, et moi je l'adore". Intarissable sur les ambitions françaises en matière d'écologie, le président s'est montré un peu plus en retrait sur l'immigration, au lendemain de la visite du pape qui a appelé les Européens à ouvrir leurs frontières et à ne pas céder au "fanatisme de l'indifférence". Dénonçant la "réponse simpliste et nationaliste de l'Italie", Emmanuel Macron a estimé la France faisait déjà "sa part", avec 132.000 demandes d'asile enregistrées l'année dernière pour un peu moins de la moitié acceptées. Paraphrasant l'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard, il a toutefois noté que la France "ne pouvait pas accueillir toute la misère du monde". Alors que le projet de loi immigration est attendu début novembre au Sénat, l'exécutif tâtonne encore et souhaite trouver des majorités de circonstance selon les sujets. Sur la question des travailleurs sans-papiers, que plusieurs partis de gauche appellent à régulariser, le Président s'est montré plutôt ferme : "Il n’y aura jamais de droit inconditionnel à la régularisation", même s'il souhaite qu'un compromis soit trouvé. Enfin, le président a rappelé que l'immigration dépendait avant tout des pays de départ, en Afrique subsaharienne, et de transit, dans le Maghreb. "Nous devons conditionner notre aide à des engagements en matière de politique migratoire", a conclu le Président. Emmanuel Macron est aussi revenu sur la crise au Niger et annoncé que les 1500 militaires français au Niger allaient rentrer en France "d'ici la fin de l'année". Reclus dans sa résidence depuis le renversement du président Mohammed Bazoum par la junte militaire du général Tiani fin juillet, l'ambassadeur français est déjà en cours de rapatriement vers Paris. "La France a décidé de ramener cette semaine son ambassadeur et plusieurs diplomates. Ils rentreront en France dans les prochaines heures", a acté le Président, tout en réaffirmant son soutien au président déchu, lui aussi détenu par les militaires. Emmanuel Macron s'est parfois montré agacé par la remise en cause de la présence française en Afrique subsaharienne, alors que les troupes françaises ont déjà été forcées de quitter le Burkina Faso et le Mali ces derniers mois : "Nous sommes au Niger, parce qu'à la demande des pays de la région nous avons été lutter contre le terrorisme. Sans Barkhane, la plupart de ces pays auraient déjà été pris par des califats territoriaux et des djihadistes". Quelles mesures peuvent ressortir du conseil de planification écologique ? Le gouvernement est-il assez ambitieux dans la transition énergétique ? Comment l'exécutif peut-il trouver sa voie sur l'immigration ? La France doit-elle définitivement abandonner ses bases militaires en Afrique subsaharienne ? LES EXPERTS : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue au CEVIPOF - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions - Jérôme FOURQUET - Directeur du département "Opinion et Stratégies d'entreprise" à l'IFOP - Dominique SEUX - Éditorialiste économique à France Inter et directeur délégué de la rédaction - Les Échos DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 25 Sep 2023 - 58min - 2164 - C DANS L'AIR - VOS QUESTIONS SMS - 25/09/23
C dans l'air, du lundi 25 septembre - Climat, immigration, Niger... Macron sur tous les fronts LES EXPERTS : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue au CEVIPOF - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions - Jérôme FOURQUET - Directeur du département "Opinion et Stratégies d'entreprise" à l'IFOP - Dominique SEUX - Éditorialiste économique à France Inter et directeur délégué de la rédaction - Les Échos
Mon, 25 Sep 2023 - 05min - 2163 - C DANS L'AIR - L'INVITÉ - MAMADOU DEMBÉLÉ - 25/09/23
C dans l'air l'invité, du 25 septembre - Mamadou Dembele, influenceur et fondateur du média "The impact story" Mamadou Dembele a fondé le média The Impact Story qui part à la rencontre des acteurs de la transition écologique et sociale. Il travaille pour un fond d’investissement à impact social et environnemental, Alliance for Impact. Il est suivi par 220.000 personnes sur Instagram et TikTok par des jeunes mais aussi des politiques. Son ADN à lui, c’est de donner des perspectives et de montrer que parfois il y a des initiatives qui marchent. Hier soir au 20H de TF1 et France 2, Emmanuel Macron s’est exprimé. Il dit croire à une “écologie à la française”, un “chemin entre le déni et la cure”. Il a aussi annoncé une nouvelle aide de 100 euros par voiture et par an. Emmanuel Macron réunit ce lundi à 15 heures à l’Élysée un conseil de planification écologique en présence de la Première ministre et des ministres concernés. Mamadou Dembele, fondateur du média The Impact Story sur les réseaux sociaux, reviendra sur ces annonces, ainsi que les initiatives qui marchent et qu’il met en avant sur son média.
Mon, 25 Sep 2023 - 10min - 2162 - Emmanuel Chiva, directeur général de l'armement- interview intégrale - C dans l'air - Émission spéciale - 24/09/23
C dans l'air, émission spéciale du dimanche 24 septembre - Demain la guerre : la France est-elle prête ? Écoutez en exclusivité l'interview complète qu'Emmanuel Chiva, directeur général de l'armement a accordé à Caroline Roux pour l'émission spéciale "Demain la guerre". Entre guerre "traditionnelle" et guerre moderne, où en est l'armement de la France et dans quelle direction va la recherche? Durée: 39 minutes
Mon, 25 Sep 2023 - 39min - 2161 - Amiral Bernard Rogel - interview intégrale - C dans l'air - Émission spéciale - 24/09/23
C dans l'air, émission spéciale du dimanche 24 septembre - Demain la guerre : la France est-elle prête ? Écoutez en exclusivité l'interview complète que l'Amiral Bernard Rogel a accordé à Caroline Roux pour l'émission spéciale "Demain la guerre". On le dit inspirateur de la stratégie du président Macron dans la région Indo-pacifique. La France a-t-elle les moyens d'être une nation qui compte dans cette région? Durée d'écoute: 51 minutes
Mon, 25 Sep 2023 - 51min - 2160 - Sébastien Lecornu, ministre des armées - interview intégrale - C dans l'air - Émission spéciale - 24/09/23
C dans l'air, émission spéciale du dimanche 24 septembre - Demain la guerre : la France est-elle prête ? Écoutez en exclusivité l'interview complète que le ministre des armées, Sébastien Lecornu, a accordé à Caroline Roux pour l'émission spéciale "Demain la guerre". La France est-elle prête à répondre aux différents enjeux soulevés par le conflit en Ukraine ou dans la région Indo-pacifique? Durée d'écoute: 29 minutes
Mon, 25 Sep 2023 - 28min - 2159 - C dans l'air - L'INTÉGRALE - Demain la guerre : la France est-elle prête ? - Émission spéciale du 24/09/23
C dans l'air, émission spéciale du dimanche 24 septembre - Demain la guerre : la France est-elle prête ? Depuis dix-huit mois, les combats font rage en Ukraine. La guerre de haute intensité s’est installée sur le sol européen, entre l’envahisseur russe et l’armée ukrainienne soutenue par les Occidentaux. Mais ce conflit n’est-il qu’une étape ? L’Ukraine est-elle le laboratoire militaire d’un affrontement plus global, d’une nouvelle guerre planétaire ? Depuis les premiers discours menaçants de la Russie et de la Chine il y a quinze ans, les grandes puissances développent des armes nouvelles, dans des territoires aux frontières encore inconnues et souvent non régies par les règles internationales. Sous nos pieds, au-dessus de nos têtes, au fond des océans, des côtes de Taïwan aux rives de la mer Baltique jusqu’à l’espace exo-atmosphérique, jamais les grandes puissances militaires n’avaient mis au point des armes aussi dangereuses. Un défi pour l’armée française. Face à ces nouvelles menaces, est-elle à la hauteur des enjeux ? Une plongée dans la guerre du futur, décryptée par les experts de C dans l’air et éclairée avec des entretiens exclusifs menés par Caroline Roux. LES EXPERTS : - Guillaume ANCEL - Ancien officier de l’armée française et écrivain - Anthony BELLANGER - Éditorialiste, spécialiste des questions internationales - France Inter - Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro - Élise VINCENT - Journaliste chargée des questions de défense - Le Monde
Sun, 24 Sep 2023 - 2h 10min - 2158 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - ÉMISSION SPÉCIALE 24/09/23
C dans l'air, émission spéciale du dimanche 24 septembre - Demain la guerre : la France est-elle prête ? LES EXPERTS : - Guillaume ANCEL - Ancien officier de l’armée française et écrivain - Anthony BELLANGER - Éditorialiste, spécialiste des questions internationales - France Inter - Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro - Élise VINCENT - Journaliste chargée des questions de défense - Le Monde
Sun, 24 Sep 2023 - 38min - 2157 - "Demain la guerre" le film - C dans l'air spécial - 24/09/23
"Demain la guerre" le documentaire diffusé dans l'émission spéciale de C dans l'air du 24 septembre 2023 à 21h. Un documentaire de Coraline Salvoch et Alain Pirot Entretien et commentaires: Caroline Roux La guerre des drones « Le drone permet d’apprendre le champ de bataille beaucoup plus vite qu’on ne le faisait avant. » un historien « Une compagnie comme StarLink : son aide à l’Ukraine a été remarquable, mais pèse toujours cette menace que le service - privé - peut s’arrêter du jour au lendemain. » La guerre des nombres « Si on engageait l’armée française dans une guerre comme celle d’Ukraine, l’armée française tiendrait un front de quatre-vingt kilomètres. Le front ukrainien fait plus de mille kilomètres. » « Aujourd’hui, avec la guerre en Ukraine, on redécouvre que la qualité ne suffit pas, il faut aussi de la quantité dans les opérations militaires... On n’est absolument pas prêts à ça. » un historien La guerre de l'espace « L’idée aujourd’hui, c’est de savoir en permanence ce qui se passe aux quatre coins du globe le plus vite possible. On est dans une bataille du temps aujourd’hui. » Grégoire de Saint-Quentin, général d’armée, vice-président services et développements souverains, Preligens « Les Russes sont beaucoup moins dépendants aujourd’hui de l’espace que ne le sont les Américains et les Occidentaux. » Michel Friedling, général de division (2019-2022) La guerre des océans « La piraterie du futur comporte forcément une composante maritime et une composante cyber. » Virginie Tournay, chercheuse en science politique, experte Red Team « En 2022, la marine chinoise a accueilli en service actif l’équivalent en tonnage d’à peu près la moitié de la marine française. » un historien
Sun, 24 Sep 2023 - 1h 31min - 2156 - Migrants : quand le Pape nous sermonne ! - 23/09/23
C dans l'air du 23 septembre - Migrants : quand le Pape nous sermonne ! C'est un message fort, à la hauteur de l'urgence migratoire. En visite à Marseille, le Pape François a tenu un long discours sur l'immigration ce vendredi à quelques mètres de la basilique Notre-Dame-de-la-Garde, qui veille sur la ville et ses marins. "Devant un tel drame, les mots ne servent à rien." Il faut "des actes", a ainsi déclaré le souverain pontife quelques jours après les arrivées massives de migrants subsahariens sur l'île de Lampedusa qui ont fait la une de l'actualité. La tragédie migratoire "qui ensanglante la Méditerranée" est un thème cher au pape, qui a rencontré Emmanuel Macron ce samedi. Des camps de migrants de Lesbos en 2021 à Marseille en passant par Lampedusa, François n'a cessé de d'appeler les Européens à un sursaut collectif. "Ne nous habituons pas à considérer les naufrages comme des faits divers et les morts en mer comme des numéros", a-t-il averti, tout en encourageant les ONG qui patrouillent en mer Méditerranée au grand damne du gouvernement d'extrême droite italien. Ce discours a d'ailleurs irrité l'extrême droite française, à l'image d'Éric Zemmour qui s'est fendu d'un tweet : "Que veut le pape ? Il veut que l’Europe chrétienne, berceau du christianisme, devienne une terre islamique ?". Marion Maréchal a de son côté pointé la "vision un peu naïve du Pape" sur l'immigration : "Le pape n'a pas à se mêler de politique, il ferait mieux de remplir les églises qui sont aujourd'hui désespérément vides." L'extrême droite a aussi été à la manœuvre, en Belgique cette fois, où les cours d'éducation sexuelle instaurés à l'école (4 heures entre la 6e et la seconde) depuis la rentrée sont devenus la cible d'une violente opposition complotiste. Les militants, qui accusent le gouvernement de vouloir imposer "un nouvel ordre mondial sexuel", ne se sont pas limités à de la désinformation sur les réseaux sociaux, mais ont aussi vandalisé ou incendié 8 écoles ces derniers jours, à Charleroi et Liège. "Comment a-t-on pu en arriver à un tel niveau de désinformation ?", déplorent certains instituteurs, dépassés par l'ampleur des événements. Dimanche dernier, 1500 personnes se sont rassemblées à Bruxelles pour demander le retrait du fameux livret "Evras", parmi lesquels le leader de l'association catholique traditionnaliste Civitas, et des militants musulmans. "On peut avoir un débat, des points de vue différents, mais ça ne peut jamais déboucher sur de la violence", a prévenu le Premier ministre belge Alexander de Croo. "On s'attaque ici à des libertés publiques, à la liberté d'enseignement, et c'est pour moi une forme de terrorisme qui est absolument inacceptable", a de son côté dénoncé le maire de Charleroi, Paul Magnette. Un autre débat, qui suscite de fortes oppositions, doit revenir sur le devant de l'actualité française d'ici la fin du mois : celui du droit à mourir. En décembre dernier, le gouvernement avait lancé une convention citoyenne sur le sujet pour faire évoluer la loi actuelle, qui limite la sédation profonde aux malades en phase terminale et en très grande souffrance, dont la vie est menacée "à court terme". L'exécutif veut désormais présenter son projet de loi la semaine prochaine, tandis que des sénateurs de gauche entendent rédiger leur propre proposition de loi sur le sujet auquel 70% des Français se disent favorables. Tout le débat portera justement sur les conditions de ce doit à mourir dans la dignité : aide active à mourir ? Euthanasie ? Suicide assisté ? Les débats au Parlement s'annoncent houleux. Quelles conséquences le discours du Pape sur les migrants peut-il avoir en Europe ? Face aux divergences politiques sur le sujet, comment les États européens peuvent-ils s'accorder sur l'accueil des migrants ? Pourquoi les cours d'éducation sexuelle suscitent toujours autant de polémiques en Europe ? Le gouvernement français va-t-il trouver la voie pour faire évoluer le droit à mourir dans la dignité ? LES EXPERTS : - Yves THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro - Eve ROGER - Journaliste spécialiste des questions de société - RTL - Rachel BINHAS - Journaliste au service société - Marianne - François BEAUDONNET - Chroniqueur international, rédacteur en chef Europe - France Télévisions - Isabelle DE GAULMYN - Rédactrice en chef - La Croix DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 23 Sep 2023 - 58min - 2155 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 23/09/23
C dans l'air du 23 septembre - Migrants : quand le Pape nous sermonne ! LES EXPERTS : - Yves THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro - Eve ROGER - Journaliste spécialiste des questions de société - RTL - Rachel BINHAS - Journaliste au service société - Marianne - François BEAUDONNET - Chroniqueur international, rédacteur en chef Europe - France Télévisions - Isabelle DE GAULMYN - Rédactrice en chef - La Croix
Sat, 23 Sep 2023 - 07min - 2154 - Charles III : les dessous d'une visite - 22/09/23
C dans l'air du 22 septembre - Charles III : les dessous d'une visite C'est un accueil qui marque le réchauffement des relations diplomatiques entre la France et le Royaume-Uni. Alors qu'il entamait cette semaine sa première visite à Paris depuis son couronnement, le roi d'Angleterre Charles III, a été reçu mercredi soir au château de Versailles pour un fastueux dîner avec Emmanuel Macron. Un accueil chaleureux « comme hommage à notre passé, et comme gage d’avenir », a déclaré le président français. Après des années de brouille diplomatique liée au Brexit en 2020, il semblerait que la relation franco-britannique soit de nouveau au beau fixe. « Comme toujours, ce sont nos peuples qui sont le véritable moteur de notre relation. (…) Notre amitié et nos liens chaleureux se renforcent à chaque nouveau contact entre nous. », a de nouveau clamé le potentat britannique dans un discours au Sénat, devant 300 parlementaires français. Charles III en a profité pour proposer une nouvelle Entente cordiale sur le climat, un thème qui lui est cher et un acte forcément symbolique : la veille, le Premier ministre britannique, le conservateur Rishi Sunak, avait annoncé le report de plusieurs mesures phares en matière de politique climatique. Il faut dire que le Royaume-Uni fait face à de multiples obstacles en cette rentrée. En pleine crise économique, voilà que plusieurs centaines d'écoles et hôpitaux publics menacent de s'effondrer ! La faute à un béton aéré utilisé durant toute la seconde moitié du XXe siècle dans le pays. Léger et doté de bonnes capacités isolantes, ce dernier peut en revanche s'effondrer sans avertissement. Fin août, le gouvernement avait envoyé un message à 156 écoles à travers le pays pour leur recommander de ne pas ouvrir leurs portes à la rentrée, et de privilégier l'enseignement à distance pour les élèves. Trois ans après le début de l'épidémie de Covid-19, voilà les jeunes britanniques de nouveaux cantonnés à leur domicile. L'état de délabrement de ces bâtiments a aussitôt relancé le débat sur le financement des services publics, le résultat "des années de coupes budgétaires", selon Jon Richards, le secrétaire général adjoint du syndicat britannique Unison. Le gouvernement est évidemment pointé du doigt. En visite à Paris avec le roi, la très discrète reine Camilla, 75 ans, suit de loin les affaires du royaume. Celle qui n'a donné qu'une interview à la presse britannique au magazine Vogue en 2022 a notamment affiché une certaine complicité avec Brigitte Macron durant les trois jours de visite à Paris. Les deux femmes ont notamment lancé un prix littéraire franco-britannique à la Bibliothèque nationale, et visité jeudi un atelier Chanel, où la reine s’est essayée à un métier à tisser. Longtemps haïe par une partie du peuple britannique, à cause de sa relation secrète avec Charles aux dépens de Lady Diana, la reine Camilla semble avoir enfin trouvé sa place dans la vie politique anglaise. La hache de guerre est-elle définitivement enterrée entre la France et le Royaume-Uni, trois ans après le Brexit ? Que peut espérer tirer Emmanuel Macron du réchauffement de cette relation diplomatique ? Le scandale des bâtiments publics britanniques peut-il relancer le débat sur les services publics ? Longtemps haïe par la population britannique, la reine Camilla est-elle en passe de reconquérir le cœur des anglais ? LES EXPERTS : - Éric ALBERT - Journaliste, correspondant du à Londres - Le Monde - Florentin COLLOMP - Journaliste spécialiste de l'Europe - Le Figaro - Catherine NORRIS TRENT - Correspondante à Paris - France 24 - Catherine MARSHALL - Professeure d’histoire et de civilisation britannique à l'Université Cergy Paris DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 22 Sep 2023 - 58min - 2153 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 22/09/23
C dans l'air du 22 septembre - Charles III : les dessous d'une visite LES EXPERTS : - Éric ALBERT - Journaliste, correspondant du à Londres - Le Monde - Florentin COLLOMP - Journaliste spécialiste de l'Europe - Le Figaro - Catherine NORRIS TRENT - Correspondante à Paris - France 24 - Catherine MARSHALL - Professeure d’histoire et de civilisation britannique à l'Université Cergy Paris
Fri, 22 Sep 2023 - 06min - 2152 - CDLA L'INVITÉ - ALAIN PIROT - 22/09/23
C dans l'air l'invité du 22 septembre avec Alain Pirot - journaliste, réalisateur du documentaire "Demain la guerre" diffusé sur France 5 ce dimanche. La Red team est chargée d’inventer les pires scénarios pour anticiper les coups de l’adversaire, pour ne pas rater une rupture stratégique. Ces scénarios auraient pu rester des fictions, mais certains sont plausibles. “Demain la guerre” revient sur l’invasion russe sur le sol ukrainien qui a été considérable du point de vue militaire et de la façon dont on fait la guerre aujourd’hui. Cette guerre de haute intensité sur sol européen a rebattu toutes les cartes. La course à la technologie a bel et bien commencé avec l’essor des drones, et deux nouvelles guerres sont alors plausibles. D’abord, un retour à la guerre navale qui, selon l’Amiral Bernard Rogel, n’est plus de la science-fiction. Pour lui, on est passé “d’une hypothèse lointaine à une hypothèse plus courte”. Enfin, la guerre de l’Espace qui est devenue le nouveau champ de bataille du 21ème siècle. Alain Pirot est journaliste et réalisateur. Son documentaire “Demain la guerre” sera diffusé sur France 5 dimanche pour une soirée spéciale, suivie d’un débat.
Fri, 22 Sep 2023 - 10min - 2151 - Vente à perte : Total dit non ! 21/09/23
C dans l'air du 21 septembre - Vente à perte : Total dit non ! C’est un refus très clair de la proposition gouvernementale. Tout comme les dirigeants de Carrefour, Leclerc et Intermarché, le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné refuse de vendre à perte ses carburants et "ne descendra pas plus bas" que le prix actuel de 1,99 euro par litre fixé actuellement dans les stations-service de son groupe en France. "Vous vendez souvent à perte, vous, des produits ?", a-t-il demandé au journaliste qui l’interrogeait. "Un peu de bon sens, voilà, merci", a-t-il conclu mardi, mettant à terre la dernière idée de l’exécutif pour lutter contre l’inflation. Samedi, la Première ministre Elisabeth Borne avait levé un vieux tabou en annonçant que les carburants pourraient être vendus à perte. Cette mesure, interdite depuis 1963 en France, doit faire l’objet d’un projet de loi, pour une entrée en vigueur prévue début décembre pour une durée de six mois. Mais la plupart des acteurs de la grande distribution ont déjà fait part de leur opposition unanime. Confronté à une impasse, que va faire l’exécutif ? Le gouvernement entend maintenir le projet d'autoriser les distributeurs de carburant à vendre à perte. "Ce que l'on veut c'est permettre à ceux qui peuvent le faire de le faire, opérations coup de poing, plafonnement, et pour ceux qui veulent, vente à perte" a expliqué mercredi le ministre des Comptes publics Thomas Cazenave. Un fonds, d'un montant encore à l'étude, serait par ailleurs déboursé par l'Etat pour venir en aide aux petits distributeurs qui seraient très affectés par une concurrence qui vendrait à perte. Interrogé sur une reconduction en 2024 de la taxe sur les superprofits des pétroliers, le ministre a répondu que "tout est sur la table. De son côté, le groupe pétrolier Total, qui gère le tiers des stations-service en France, avait annoncé la semaine dernière qu’il prolongerait l’an prochain le plafonnement à 1,99 euro par litre du prix de l’essence et du gazole dans ses 3 400 stations, "tant que les prix resteront élevés". Et n’entend pas faire plus. Le patron du groupe, qui n’aime pas qu’on lui dicte ce qu’il doit faire, d'autant plus quand cela vient des politiques, a une fois encore été très clair. Patrick Pouyanné a toujours tenu à garder une forme de distance avec l’Etat. Pendant la crise du Covid-19, TotalEnergies n’a pas touché d’aide publique. Toujours lors de la pandémie, le groupe a continué à distribuer des dividendes, alors que Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, appelait à la modération. Ainsi l’année dernière, alors que son groupe a fait des bénéfices records, le dirigeant ne s’est pas privé de verser 2,6 milliards d’euros à ses actionnaires en septembre dernier ou même à d’augmenter son salaire de 50 %. Et c’est seulement après 20 jours de grève dans les raffineries et la pression de l’exécutif, qu’il a commencé à négocier avec ses salariés. Par ailleurs si au début de la guerre en Ukraine, le patron de Bercy a jugé qu’il y avait un problème de principe à ce qu’un groupe français reste en Russie. Dix-huit après, TotalEnergies y est toujours présent, contrairement à ses concurrents comme Shell ou BP, qui ont quitté le pays. Alors le groupe Total, un Etat dans l’Etat ? Quelles cartes l’exécutif peut-il jouer pour éviter que les prix à la pompe ne s’envolent ? LES EXPERTS : - Thomas PORCHER – Économiste, membre des "économistes atterrés" - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef - La Tribune dimanche - Sharon WAJSBROT - Journaliste spécialiste des énergies - Les Echos DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 21 Sep 2023 - 55min - 2150 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 21/09/23
C dans l'air du 21 septembre - Vente à perte : Total dit non ! LES EXPERTS : - Thomas PORCHER – Économiste, membre des "économistes atterrés" - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef - La Tribune dimanche - Sharon WAJSBROT - Journaliste spécialiste des énergies - Les Echos
Thu, 21 Sep 2023 - 08min - 2149 - CDLA L'INVITÉE - SOPHIE BINET - 21/09/23
C dans l'air l'invitée du 21 septembre avec Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT. L’inflation pèse encore en cette rentrée sur les foyers les plus modestes. Alors que les matières premières baissent de 30 à 40%, les prix dans les rayons des supermarchés restent élevés. Le 31 août dernier, le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire annonçait que les acteurs de la grande distribution et de l’industrie agroalimentaire étaient parvenus à un accord pour “casser définitivement la spirale des prix". Les négociations commerciales se tiendront dès septembre plutôt que de décembre à mars comme le prévoit la loi. Elle doit permettre de voir "des baisses de tarifs dès le mois de janvier 2024". Les industriels et les distributeurs mettent actuellement au point la liste précise de ces 5000 produits qui devraient être connus dans les prochaines semaines. À l’Agora de l’Humanité, la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a avancé des propositions avec pour ligne de mire la mobilisation du 13 octobre pour les salaires. Plusieurs cabinets d’études attestent qu’il y a eu une augmentation des salaires La moitié d’entre eux en France connaîtront en 2023 une augmentation supérieure à 4,7% et 93% des entreprises ont prévu des mesures salariales cette année, selon une étude du cabinet de ressources humaines LHH. Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, reviendra sur ses attentes de la mobilisation du 13 octobre pour les salaires, l'égalité femmes-hommes et contre l'austérité.
Thu, 21 Sep 2023 - 11min - 2148 - Percée ukrainienne et folles rumeurs à Moscou... - 20/09/23
C dans l'air du 20 septembre - Percée ukrainienne et folles rumeurs à Moscou... C'est une grande première. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit s'adresser devant le Conseil de sécurité de l'ONU, ce mercredi 20 septembre, au lendemain de son premier discours en présentiel devant l'assemblée générale des Nations Unies. Il y fera face à la Russie, membre permanent de l'instance, pour la première fois depuis le début de la guerre. Pays qu’il a accusé hier à la tribune de l’ONU de commettre un génocide en déportant des "dizaines de milliers" d'enfants ukrainiens. Le président ukrainien a également dénoncé dans l’enceinte de l’ONU le fait que la Russie se serve de l’alimentation et de l’énergie nucléaire "comme d’une arme" ce qui impacte l’Ukraine comme "le reste du monde" et a appelé les dirigeants de la planète à l’aider à préparer "un sommet de la paix". "Beaucoup de sièges ici seront bientôt vides si la Russie continue sa guerre de propagation", a par ailleurs mis en garde Volodymyr Zelensky, alors qu'une quarantaine de pays parmi les 193 membres ont préféré jusqu’à présent rester neutres dans le conflit. Il a en outre conseillé les pays du Sud réceptifs aux sirènes économiques de la Russie à ne pas faire confiance à Moscou. "On ne peut pas se fier au mal". "Je sais que des accords louches sont en train d’être négociés. Demandez à Prigojine si Poutine respecte ses promesses" a-t-il lancé. A l’offensive sur le front diplomatique pour tenter de rallier les pays non-alignés, Volodymyr Zelensky entend également à travers ce déplacement aux Etats-Unis obtenir de Washington le soutien à une guerre longue alors que le Congrès américain doit se prononcer sur de nouvelles aides militaires et que cette question fait l’objet d’intenses débats outre-Atlantique sur fond de campagne présidentielle. Pour la deuxième fois depuis le début de la guerre, le président ukrainien retrouvera Joe Biden, ce jeudi à la Maison Blanche, pour discuter de son soutien à Kiev. Une rencontre qui interviendra à un "moment critique, moment où la Russie cherche désespérément de l'aide auprès de pays comme la Corée du Nord pour mener sa guerre brutale en Ukraine" a expliqué le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan. Et ce alors que sur le terrain, les autorités ukrainiennes ont affirmé, lundi, avoir perforé la ligne de défense russe, près de Bakhmout, dans l’est du pays. Depuis le lancement de sa contre-offensive en juin dernier, l’armée ukrainienne grignote peu à peu du terrain dans l’est du pays, mais cette percée confirmée par les services secrets britanniques pourrait-elle marquer un véritable tournant dans le conflit ? Que se passe-t-il sur le front ukrainien ? Quels sont les enjeux du déplacement de Volodymyr Zelensky aux Etats-Unis ? Pourquoi la santé de Ramzan Kadyrov, le dictateur de Tchétchénie, fait-elle l’objet d’autant de rumeurs ? La Tchétchénie est-elle une poudrière ? Enfin qui sont ces Russes qui se battent aux côtés de l'Ukraine ? LES EXPERTS : - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU - ANTHONY BELLANGER- Éditorialiste - France Inter, spécialiste des questions internationales - PAUL GOGO - Journaliste – Correspondant à Moscou - NICOLE BACHARAN - Politologue spécialiste des États-Unis DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 20 Sep 2023 - 56min - 2147 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 20/09/23
C dans l'air du 20 septembre - Percée ukrainienne et folles rumeurs à Moscou... LES EXPERTS : - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU - ANTHONY BELLANGER- Éditorialiste - France Inter, spécialiste des questions internationales - PAUL GOGO - Journaliste – Correspondant à Moscou - NICOLE BACHARAN - Politologue spécialiste des États-Unis
Wed, 20 Sep 2023 - 07min - 2146 - CDLA L'INVITÉ - PIERRICK GEAIS - 20/09/23
C dans l'air l'invité du 20 septembre avec Pierrick Geais, reporter à Paris Match, spécialiste des têtes couronnées, auteur de Prince William - La vraie vie d'un futur roi. Six mois après le rendez-vous manqué suite au mouvement contre la réforme des retraites, le Roi Charles III et son épouse Camilla arrivent à Paris ce mercredi pour une visite d'Etat de trois jours. Ils doivent séjourner dans la capitale avant de se rendre à Bordeaux. Un programme millimétré les attend. Il y aura d’abord une cérémonie à l’Arc de Triomphe puis un dîner à Versailles ce soir, un passage en Seine-Saint-Denis après un discours au Sénat que Charles III prononcera, un détour par le parvis de Notre-Dame de Paris puis une visite au muséum d'Histoire naturelle pour clore une table ronde ministérielle consacrée à la finance climat et la biodiversité. Cette visite d’État se clôturera par une journée à Bordeaux. L’objectif de cette venue est, selon un communiqué de la maison royale, de célébrer "l'histoire, les valeurs et la culture commune du Royaume-Uni et de la France". Une manière pour la Grande-Bretagne de montrer que malgré la rupture avec l'Union européenne, elle continue à entretenir des bonnes relations avec un des pays moteurs de l'Europe. Mais la France, de son côté, a aussi à y gagner. Pour Pierrick Geais, après le report de cette visite il y a six mois, "on a quelque chose à prouver aux Anglais avec la séquence du dîner à Versailles qui va être une vitrine parfaite de ce que la France fait de mieux avec : la musique, l’art de vivre, la gastronomie”. Pierrick Geais est reporter à Paris Match, spécialiste des têtes couronnées. Il est l’auteur de Prince William - La vraie vie d'un futur roi, publié aux éditions du Rocher. Il décryptera les enjeux de cette visite d’État.
Wed, 20 Sep 2023 - 11min - 2145 - Lampedusa : et maintenant la France sous pression - 19/09/23
C dans l'air du 19 septembre - Lampedusa : et maintenant la France sous pression Près de 11 000 hommes, femmes et enfants en provenance d’Afrique du Nord ont débarqué la semaine dernière sur la petite île italienne de Lampedusa au milieu de la mer Méditerranée, soit plus que l’ensemble de la population locale. Complètement dépassées, les autorités de l’île ont décrété l’état d’urgence locale mercredi dernier avant de constater depuis vendredi une baisse du nombre d’arrivées. Mais cet afflux soudain met les pouvoirs locaux ainsi que les ONG en grande difficulté. La présidente du Conseil des ministres italiens, la leader d’extrême droite Giorgia Meloni qui promettait un blocus maritime se retrouve démunie et la crise prend une dimension européenne. Face à la situation, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen s’est rendue sur place avec Giorgia Meloni dimanche pour appeler à la solidarité européenne et à l’accueil d’une partie des migrants. L’Allemagne qui dans un premier temps avait déclaré fermer ses portes a finalement décidé de continuer à accueillir les migrants et les réfugiés arrivant en Italie. La France, en revanche, a dit vouloir aider l’Italie sans accueillir personne. C’est la ligne qu’a défendu hier le ministre de l’Intérieur lors de sa rencontre avec son homologue à Rome. La France veut bien prêter main-forte à l’Italie pour lui permettre de tenir sa frontière maritime mais pas question de laisser les arrivants gagner l’Hexagone. Ils seront systématiquement remis aux autorités italiennes le temps d’examiner leur situation. Et pour faire face à un éventuel afflux, la préfecture des Alpes-Maritimes prévoit d'augmenter temporairement les capacités du local de police pour les étrangers en situation irrégulière interpellés, mais "dément catégoriquement tout projet de création d'un camp de migrants à Menton" alors que depuis plusieurs jours, droite et extrême droite multiplient les déclarations. En première ligne sur le sujet, le Rassemblement national et Marine Le Pen, "candidate naturelle" de son camp pour 2027, elle l’a dit hier soir au journal de 20 heures de TF1 avant de réclamer "un moratoire total sur l'immigration" et surtout pas de solidarité européenne. "La solution, c'est de monter un mur juridique, pas physique", a estimé la présidente du groupe RN à l’Assemblée, inscrivant clairement la crise migratoire actuelle à l'agenda de la campagne pour les Européennes. C'est précisément ce qu'avait fait déjà la semaine dernière le président du RN, Jordan Bardella, tête de liste pour le scrutin européen de juin 2024. Mais également Marion Maréchal, tête de liste du parti d'Eric Zemmour Reconquête aux Européennes, soutien de la formation post-fasciste Fratelli d'Italia dont est issue Giorgia Meloni, qui s'est rendue dès jeudi dernier sur l'île. De son côté, la Macronie raille les critiques émises par le RN et Reconquête !. "Sur l’immigration comme sur le reste, l’extrême droite est une supercherie. Vos amis Meloni et Salvini sont débordés à Lampedusa, incapables de gérer quoi que ce soit", a réagi sur X (ex-Twitter) Charles Sitzenstuhl, député Renaissance du Bas-Rhin. "Lampedusa n’est que le reflet de ce qui se passe quand l’extrême droite arrive au pouvoir. C’est ça la vérité. Pensée à tous ces migrants qui ont fui la misère parfois au péril de leur vie. La réponse à cela est européenne tant sur le régalien que sur l’humanisme dont nous devons tous faire preuve", a renchéri sa collègue des Yvelines, Nadia Hai. Interrogé sur ce dossier en marge de son déplacement à Semur-en-Auxois (Côte-d’Or), Emmanuel Macron a défendu un "devoir de solidarité européenne" avec l’Italie. Pour autant, le chef de l’État a estimé que la situation démontre l’inefficacité des solutions proposées par l’extrême droite : "les approches strictement nationalistes ont leurs limites". Une façon de critiquer à la fois les positons de Giorgia Meloni, comme celles du RN, de LR et de Reconquête ! dans l’hexagone. Quelle est la situation à Lampedusa ? Pourquoi cet afflux de migrants, partis essentiellement dans des embarcations depuis les côtes tunisiennes ? Quel est le plan d’urgence européen pour aider l’Italie ? Cet été, l’Union européenne a signé un partenariat qui visait à soutenir financièrement la Tunisie en échange d’une meilleure régulation des flux migratoires. Alors que se passe-t-il en Tunisie ? Enfin quelle est la politique menée en Italie par Giorgia Meloni sur les questions d’immigration et de famille ? LES EXPERTS : - JEAN-DOMINIQUE GIULIANI - président de la Fondation Robert Schuman - RACHEL BINHAS - journaliste au service société de Marianne , spécialiste des questions d’immigration - CARL MEEUS - rédacteur en chef du Figaro Magazine - BRICE TEINTURIER - directeur général délégué de l’institut de sondages Ipsos et enseignant à Sciences Po. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 19 Sep 2023 - 57min - 2144 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 19/09/23
C dans l'air du 19 septembre - Lampedusa : et maintenant la France sous pression LES EXPERTS : - JEAN-DOMINIQUE GIULIANI - président de la Fondation Robert Schuman - RACHEL BINHAS - journaliste au service société de Marianne , spécialiste des questions d’immigration - CARL MEEUS - rédacteur en chef du Figaro Magazine - BRICE TEINTURIER - directeur général délégué de l’institut de sondages Ipsos et enseignant à Sciences Po.
Tue, 19 Sep 2023 - 07min - 2143 - CDLA L'INVITÉE - CHARLOTTE CAUBEL - 19/09/23
C dans l'air l'invitée du 19 septembre avec Charlotte Caubel, secrétaire d'État chargée de l'Enfance. C’est une rentrée chargée pour la secrétaire d’Etat chargée de l’enfance, Charlotte Caubel. Le corps sans vie en partie congelé de Imran, 7 ans, a été retrouvé jeudi dernier chez lui dans résidence HLM de Perpignan. Il présentait d'importantes traces de violences, tout comme ses deux jeunes sœurs âgées de 4 et 5 ans qui sont hospitalisées. Elles ont été conduites aux urgences de l'hôpital de Perpignan par leur oncle. Présent sur les lieux, le père de famille, connu de la justice, a été immédiatement interpellé et placé en garde à vue. L'oncle et la grand-mère paternelle ont aussi été mis en examen pour non dénonciation de crime et ont été placés sous contrôle judiciaire. Dans le même temps de ce drame, une nouvelle campagne de sensibilisation sur les violences sexuelles sur les enfants va être lancée et sera diffusée ce jeudi pendant la Coupe du monde de rugby, à la mi-temps de la rencontre France-Namibie, au stade Vélodrome à Marseille. L'un des objectifs de cette opération est de "susciter l’attention et la responsabilité de tous, et inciter à repérer, écouter et signaler" ces violences sexuelles faites aux enfants. Elle s’appuie sur les chiffres révélés par la CIIVISE et les associations de protection de l’enfance : "160 000 enfants subiraient des violences sexuelles chaque année. Un enfant est victime d’inceste, de viol ou d’agression sexuelle toutes les trois minutes". Cette campagne voit le jour alors que l’avenir de la Ciivise (Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants) plane. Créée en janvier 2021, la commission mettra fin à ses travaux en décembre. Contrairement aux associations, cette commission est un espace public. En 2 ans, elle a recueilli 27 000 témoignages. Dans une tribune au Monde, un collectif d’une soixantaine de personnalités (dont Emmanuelle Béart, Anna Mouglalis, Neige Sinno ou Vanessa Springora) exhorte Emmanuel Macron à maintenir durablement la Ciivise. Charlotte Caubel, secrétaire d'État chargée de l'Enfance, reviendra sur la nouvelle campagne de sensibilisation sur les violences sexuelles faites aux enfants, sur le drame de Perpignan et sur la lettre du rectorat qui fait scandale, envoyée à la famille de Nicolas, victime de harcèlement scolaire.
Tue, 19 Sep 2023 - 11min - 2142 - Inflation : Borne dégaine la vente à perte - 18/09/23
C dans l'air du 18 septembre - Inflation : Borne dégaine la vente à perte Alors que l’inflation continue d’impacter lourdement le budget des ménages et que les prix des carburants sont repartis à la hausse ces dernières semaines, le gouvernement cherche la parade. Après le plafonnement des prix de l’essence et le prix coûtant à la pompe, l’exécutif a décidé de sortir la carte de la vente à perte des carburants. Si le projet de loi examiné en octobre à l'Assemblée nationale est adopté, la mesure entrera en vigueur début décembre pour six mois a affirmé ce lundi le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire sur France 2, deux jours après l’annonce de la Première ministre. Mais que signifie vendre à perte ? Les effets d'une telle mesure auront-ils réellement un impact sur le prix des carburants ? La revente à perte est interdite en France depuis 1963 pour protéger les professionnels les plus fragiles de toute menace de "dumping. Si cette autorisation est votée par les parlementaires, les distributeurs pourront vendre leur carburant à un prix inférieur à celui auquel ils l'ont acheté. Mais le feront-ils ? Et est-ce réalisable ? Le gouvernement prédit une baisse de 47 centimes par litre. Mais c’est peu probable répondent les spécialistes qui estiment qu’une telle réduction coûterait trop aux enseignes. En revanche, des remises de quelques centimes seraient, d’après eux, possibles pour accroître la concurrence entre les distributeurs. Mardi ces derniers ont rendez-vous à Bercy pour évoquer les détails de son application. Autre mesure annoncée par l'exécutif : l’interdiction à partir du 1er novembre de la "shrinkflation", ce procédé qui consiste pour les industriels à réduire la quantité vendue dans un emballage sans pour autant réduire le prix, voire en l’augmentant. Enfin plus exactement "dès novembre, tous les produits concernés par des changements de quantité devront le signaler sur les étiquettes pour ne plus tromper le consommateur", a expliqué samedi Élisabeth Borne. Cette décision fait suite à de nombreuses plaintes de consommateurs, de vives critiques de la part des distributeurs et une inquiétude croissante concernant le pouvoir d’achat des ménages, en baisse constante. Depuis quelques jours, les enseignes Carrefour et Intermarché se charge d’ailleurs déjà d'indiquer par des affichettes que certaines marques ont pratiqué la shrinkflation. Résultat : sur 20.000 références chez Carrefour, la semaine dernière, 26 produits concernés par la shrinkflation ont été recencés. Soit 0,1% de l'offre. Pas de quoi faire baisser massivement les prix, en somme. Or la question des prix et du pouvoir d’achat est bien en cette rentrée la priorité des Français, obligés de revoir leurs budgets et de se serrer la ceinture. Selon une étude de l'Insee, la classe moyenne subit de plein fouet la hausse des prix. Notamment les salariés qui touchent moins de 2.000 euros, et qui sont désormais étranglés par les dépenses contraintes et l'inflation qui continue de grimper. "Un sentiment de déclassement se crée. La baisse de la consommation de 11 % depuis la fin 2021 est un retournement inédit depuis l'après-guerre. Nous sommes à un tournant", a indiqué au Parisien Mathieu Plane, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). 34 % des Français assurent que "leurs revenus leur permettent juste de boucler leur budget", selon une étude Ipsos pour le Secours populaire. Par ailleurs, les Français qui basculent dans la pauvreté et ont recours à l'aide des associations sont de plus en plus nombreux. Une situation qui pèse sur la popularité d’Emmanuel Macron et d’Élisabeth Borne, selon les dernières enquêtes. Les cadres de la Nupes, comme Jean-Luc Mélenchon, n’en tirent pas profit. Marine Le Pen et le RN, en revanche, progressent et visent désormais particulièrement les classes moyennes, clés de la conquête du pouvoir. LES EXPERTS : - EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - OLIVIER DAUVERS - Journaliste, spécialiste de la grande distribution - NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra - SOPHIE FAY - Journaliste - Le Monde, spécialiste des questions de transports
Mon, 18 Sep 2023 - 56min - 2141 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 18/09/23
C dans l'air du 18 septembre - Inflation : Borne dégaine la vente à perte LES EXPERTS : - EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - OLIVIER DAUVERS - Journaliste, spécialiste de la grande distribution - NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra - SOPHIE FAY - Journaliste - Le Monde, spécialiste des questions de transports
Mon, 18 Sep 2023 - 08min - 2140 - CDLA L'INVITÉ - JEAN JOUZEL - 18/09/23
C dans l'air l'invité du 18 septembre avec Jean Jouzel, climatologue et ancien vice-président du Giec. Aujourd’hui, le gouvernement va dévoiler aux grands partis les principes de son plan pour la planification écologique. Cette réunion sera suivie par le conseil de planification écologique, présidé par Emmanuel Macron avant l'examen du budget en octobre. La France doit baisser ses émissions de gaz à effet de serre de 55% par rapport à 1990 d'ici à 2030 et atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050 pour se conformer aux objectifs fixés par l'UE et limiter le réchauffement planétaire. En juillet dernier, la Première ministre Elisabeth Borne a promis que 60 milliards d'euros seraient mobilisés pour financer la planification écologique, dont 7 milliards d'euros sont prévus dans le budget 2024. Jean Jouzel a été l'un des premiers chercheurs français à travailler sur le réchauffement climatique dès les années 1970. Le 29 août dernier, il a participé à un débat à l'université d'été du Medef qui devait faire un état des lieux du lien entre le climat et les énergies. Dans une interview accordée aux Échos quelques jours après, il a laissé entendre une forme de lassitude. "J'ai décrit les choses telles qu'elles sont face à un parterre de chefs d'entreprise, et j'ai reçu un accueil glacial". "Ce que la communauté scientifique avait anticipé depuis 50 ans est en train de se produire. Je pensais naïvement que si les conséquences du réchauffement climatique devenaient concrètes, les gens accorderaient de la crédibilité à ce que nous disons sur 2050 et au-delà, et commenceraient à réagir. Or ce n'est pas le cas". Jean Jouzel, climatologue, ancien vice-président du Giec reviendra sur l'urgence qu'il y a à avancer pour mener à bien la transition écologique qui nous attend.
Mon, 18 Sep 2023 - 11min - 2139 - La France : "L'Allemagne en mieux !" - 16/09/23
C dans l'air du 16 septembre - La France : "L'Allemagne en mieux" ! C'est devenu la nouvelle rengaine du gouvernement français. Souligner les difficultés de ses voisins européens pour mieux valoriser ses réussites. Les Allemands appellent ça "Schadenfreude". En déplacement outre-Rhin à l'occasion des Rencontres franco-allemandes d’Evian le 7 septembre, le ministre de l'Économie français Bruno Le Maire s'est félicité de la santé de l'économie française, ce qui n'a pas manqué d'agacer quelques patrons allemands, qui s'inquiètent du déclin de la leur. Même Emmanuel Macron s'est fendu d'une petite pique devant ses ministres le 6 septembre dernier : "Vous êtes des ministres chanceux, dans un pays qui n’est ni en récession ni en cure d’austérité." Il faut dire que l'économie allemande inquiète, fragilisée par sa dépendance au gaz russe et au marché chinois. Son PIB a diminué de 0,3 % entre janvier et mars, après une première baisse 0,5 % au dernier semestre 2022. En récession depuis le début de l'année, l'Allemagne peine aussi à endiguer l'inflation qui atteint 6%. "L'industrie allemande était très dépendante des importations d'énergie russe, en particulier de gaz. […] Il fallait le remplacer à des prix plus élevés. C'est pourquoi les prix de l'énergie sont plus élevés", s'est justifié le ministre allemand de l'économie, Robert Habeck. À ces difficultés s'ajoutent des tensions de plus en plus récurrentes dans la coalition d'Olaf Scholz, entre les Libéraux du FDP, tenants de la rigueur budgétaire, les écologistes et les sociaux-démocrates du chancelier. L'un des responsables du FDP accuse les deux autres partis "une addiction à la dépense publique". Pourtant, le délabrement des services publics allemands n'est plus un secret, à commencer par les écoles. Au printemps dernier, le grand hebdomadaire allemand Der Spiegel faisait sa une sur le délabrement des établissements scolaires : "L’état des écoles est révélateur du désintérêt de la classe politique pour l’éducation : bâtiments vétustes, classes surchargées, enseignants non remplacés. Et le suivi des professeurs est quasi inexistant : tandis que certains se la coulent douce, d’autres croulent sous le travail". Sans parler du système ferroviaire : en 2022, seuls 65,2 % des trains de la Deutsche Bahn (DB), la principale compagnie ferroviaire, sont arrivés à l’heure. Le résultat de deux décennies de désinvestissement dans les infrastructures ferroviaires du pays. Pour le gouvernement, qui souhaite remédier au problème, le défi réside en sa capacité à rénover le réseau tout en maintenant le trafic à son niveau actuel. Du côté du Royaume-Uni, le gouvernement évite la récession mais fait face à une économie au ralenti, avec une quatorzième hausse des taux d’intérêt d’affilée décidée par la banque d'Angleterre en août. Une stratégie qui peine à endiguer la hausse des prix de 6,8% enregistrée en juillet. Le gouvernement vise une diminution de cette inflation à 3% d'ici l'année prochaine. Comme ses voisins européens, le Royaume-Uni est durement impacté par la flambée des coûts de l'énergie, notamment le gaz qui produit 40% de l'électricité britannique. Si le pays connaît un faible taux de chômage (4%), les employeurs peinent à recruter et ont dû affronter de nombreuses grèves de salariés ces derniers mois. Conjuguée à l'effritement des échanges commerciaux depuis le Brexit, l'inflation continue de plomber l'économie britannique. De quoi mettre en péril le gouvernement du conservateur Rishi Sunak à quelques mois des prochaines élections générales ? Pourquoi l'économie française se porte-elle mieux que sa voisine allemande ? L'Allemagne doit-elle rouvrir le débat sur la rigueur budgétaire pour relancer son économie ? Comment les services publics allemands sont-ils devenus aussi fragiles ? Au Royaume-Uni le gouvernement va-t-il faire les frais de la stagnation économique ? LES EXPERTS : - FLORENTIN COLLOMP - Journaliste au Figaro, spécialiste des questions européennes - HÉLÈNE MIARD-DELACROIX - Historienne, spécialiste de l’Allemagne contemporaine - JADE GRANDIN DE L’EPREVIER - Correspondante à Bruxelles pour l’Opinion - MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter et chroniqueuse à L’Express, auteure de Le piège de Nord stream DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 16 Sep 2023 - 55min - 2138 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 16/09/23
C dans l'air du 16 septembre - La France : "L'Allemagne en mieux" ! LES EXPERTS : - FLORENTIN COLLOMP - Journaliste au Figaro, spécialiste des questions européennes - HÉLÈNE MIARD-DELACROIX - Historienne, spécialiste de l’Allemagne contemporaine - JADE GRANDIN DE L’EPREVIER - Correspondante à Bruxelles pour l’Opinion - MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter et chroniqueuse à L’Express, auteure de Le piège de Nord stream
Sat, 16 Sep 2023 - 09min - 2137 - Lampedusa : l’Allemagne dit non aux migrants…et la France ? - 15/09/23
C dans l'air du 15 septembre - Lampedusa : l’Allemagne dit non aux migrants…et la France ? L'île italienne de Lampedusa, située à moins de 150 km des côtes tunisiennes, est confrontée à un afflux massif de migrants. Pus de 11 000 personnes en provenance d'Afrique du Nord y ont débarqué depuis lundi selon le ministère de l'Intérieur italien. Un afflux soudain qui met les pouvoirs locaux et les ONG en grande difficulté. Le centre d'accueil de l'île, construit pour héberger moins de 400 personnes, est débordé par l’affluence, équivalente à la population locale. Le gouvernement italien a commencé à évacuer des personnes vers la Sicile où 4000 d'entre elles sont déjà arrivées mais la situation demeure critique sur place et la crise prend une dimension européenne. Une porte-parole de la Commission européenne a assuré jeudi que Bruxelles était "en contact étroit" avec Rome sur la situation, précisant que l'Italie avait déjà reçu 14 millions d'euros de fonds européens afin d’améliorer les conditions d’accueil des migrants qui débarquent sur l’île. Mais l'Italie reproche à ses partenaires européens de ne pas se mobiliser suffisamment pour l'aider à gérer ces flux. En dépit des accords européens, l'Allemagne a fait savoir cette semaine qu'elle n'acceptait plus de migrants en provenance d'Italie en raison d'une "forte pression migratoire" et du refus de Rome d'appliquer ces mêmes accords. De son côté, la France a annoncé l'envoi de renforts pour lutter contre l'immigration clandestine à la frontière avec l'Italie et a convoqué une réunion, ce vendredi, au ministère de l’Intérieur avec les services concernés. En marge de son déplacement à Semur-en-Auxois, Emmanuel Macron a défendu ce vendredi "un devoir de solidarité européenne". "Nous agirons avec rigueur et humanité", a promis le président de la République. "Des décisions seront prises avec l'Italie", a-t-il également annoncé alors que depuis quarante-huit heures, dans l'hexagone le débat sur l'immigration est relancé. "Nous ne pouvons pas laisser l’Europe se détricoter sur la question migratoire" a réagi Raphaël Glucksmann ce matin. Le député européen Place publique a dit espérer que la France portera au Conseil européen une solution européenne, ce qu'elle n'a pas fait jusqu'à présent. Car "sans mécanisme de solidarité, il ne faut pas s'étonner que l'extrême droite gagne en Italie" a-t-il ajouté. De son côté Marion Maréchal, tête de liste aux élections européennes du parti Reconquête, un soutien de la formation d'extrême droite Fratelli d'Italia de Giorgia Meloni, s’est rendue depuis jeudi soir sur l’île afin d’adresser "un message de soutien à l'Italie abandonnée par l'Union européenne face à la submersion migratoire". Le président du Rassemblement national Jordan Bardella, également tête de liste aux élections européennes, a pour sa part demandé à Emmanuel Macron de prendre l'engagement de ne pas accueillir "un seul migrant". A droite, le patron des Républicains Éric Ciotti s'est lui inquiété que les migrants à Lampedusa soient "demain aux portes de la France" et a appelé à l'organisation d'un référendum sur l'immigration "d'ici à la fin de l'année". Depuis plusieurs mois, droite et extrême droite réclament l’organisation d’un référendum sur les questions migratoires en France. Dans sa lettre adressée le 7 septembre aux chefs des partis politiques, le chef de l’Etat a promis de se prononcer rapidement sur ce point alors qu’un nouveau projet de loi sur l’immigration doit être examiné à l'Assemblée cet hiver. Plusieurs ténors de droite ont déjà affirmé ces derniers jours leur opposition au volet régularisation du texte tandis qu’au sein de la majorité présidentielle ce dernier suscite des remous. Des députés et sénateurs Renaissance, Modem, Liot, et de la Nupes (EELV, PCF, PS) ont publié lundi une tribune pour défendre un texte "humaniste". Ils demandent notamment la régularisation de travailleurs sans-papiers dans les "secteurs en tension". Pourquoi cet afflux de migrants à Lampedusa ? Quelle est la situation sur l’île italienne ? Comment les autorités italiennes et européennes réagissent-elles ? Que contient le futur projet de loi immigration en France ? Enfin quelle est la situation en Libye ? LES EXPERTS : - JEAN-DOMINIQUE GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman, auteur de Européen sans complexe - RACHEL BINHAS - Journaliste au service société - Marianne - JULIE MARIE-LECONTE - Cheffe du service politique de France info - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP - auteur de La France sous nos yeux DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 15 Sep 2023 - 55min - 2136 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 15/09/23
Lampedusa : l’Allemagne dit non aux migrants…et la France ? - 15/09/23 LES EXPERTS : - JEAN-DOMINIQUE GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman, auteur de Européen sans complexe - RACHEL BINHAS - Journaliste au service société - Marianne - JULIE MARIE-LECONTE - Cheffe du service politique de France info - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP - auteur de La France sous nos yeux
Fri, 15 Sep 2023 - 08min - 2135 - CDLA L'INVITÉE - DR. FAIZA BOSSY, MÉDECIN GÉNÉRALISTE - 15/09/23
C dans l'air l'invitée du 15 septembre avec le Dr. Faiza Bossy, médecin généraliste. Les professionnels de santé sont en alerte après "dix cas cliniquement évocateurs de botulisme alimentaire" en France, en lien avec la consommation de conserves artisanales de sardines dans un restaurant bordelais "Potentiellement 25 personnes auraient consommé ces bocaux", indique Thierry Touzet directeur adjoint de la direction départementale de protection des populations (DDPP) de la Gironde. Ces conserves artisanales de sardines, fabriquées par l’établissement bordelais le Tchin Tchin Wine bar, sont pointées du doigt après un total de douze cas évocateurs de botulisme alimentaire dont un vient de conduire au décès d’une patiente de 32 ans en Île-de-France. A ce stade, dix cas sont recensés en France et deux à l’étranger – en Espagne et en Allemagne – mais qui relèvent du foyer d’intoxication bordelais. Le ministère de la Santé a émis une alerte urgente à l’adresse de professionnels de santé, ce mardi, pour les informer de "dix cas cliniquement évocateurs de botulisme alimentaire" et avertissant que "la survenue d’autres cas, dans les prochains jours, en lien avec cet établissement n’est pas exclue". Les cas de botulisme sont très rares, avec 15 à 20 cas par an en France, mais selon la quantité de toxines ingérée et l’état de santé des malades, les pronostics vitaux peuvent être engagés. L’administration d’un antidote, le plus tôt possible après l’apparition des symptômes "peut permettre de raccourcir le temps d’hospitalisation", précise le ministère de la Santé dans sa communication aux soignants. En France, la réserve d’antitoxiniques est sous le contrôle de l’Armée car un risque terroriste lui est associé. Un stock a été prépositionné à Bordeaux, après cette intoxication collective. Le Dr. Faiza Bossy reviendra sur cette d’affaire et cette course contre la montre pour retrouver d’autres cas potentiels…
Fri, 15 Sep 2023 - 10min - 2134 - tuée d'une balle perdue...dans sa chambre - 14/09/23
C dans l'air du 14 septembre - tuée d'une balle perdue...dans sa chambre. Elle s’appelait Socayna. Etudiante en droit, cette jeune femme de 24 ans est morte mardi à Marseille après avoir reçu une balle perdue en pleine tête alors qu’elle se trouvait à son domicile. Elle avait été transférée à l'hôpital dimanche après avoir été atteinte dans sa chambre par un tir lors de l'attaque d'un point de deal dans le quartier de Saint-Thys, situé dans le 10e arrondissement de la cité phocéenne. "La mort de cette jeune fille nous touche toutes et tous", a réagi le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, en déplacement mardi à Marseille. "Manifestement, il s'agit d'une victime collatérale de règlement de comptes ou de conquête ou de reconquête de point de deal dans un quartier qui n'est pas le plus criminogène de la ville", a ajouté le ministre, qui a annoncé qu'une "nouvelle unité de CRS prendra ses quartiers en novembre" dans la ville. Une enquête en flagrance a été ouverte des chefs d'assassinat et tentative d'assassinat en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de la commission d'un crime. Il s'agit de la 90ème fusillade liée au narcobanditisme à Marseille en 2023, selon le parquet, qui recense déjà "44 personnes décédées et 109 blessées" cette année. La procureure de Marseille, Dominique Laurens, parle désormais de "narchomicide". Un changement de mot pour décrire une situation qui change de visage depuis dix ans sur fond d’affrontements en lien avec le trafic de stupéfiants et que l’Etat peine à endiguer malgré des moyens supplémentaires. La cité phocéenne va bénéficier de 5 milliards d’euros sur dix ans et 300 policiers supplémentaires ont été déployés depuis l’automne dernier a rappelé le ministre de l’Intérieur. Mais cela ne suffit pas. "Il manque encore 600 policiers nationaux dans nos rues pour corriger l’inégalité territoriale dont souffre Marseille en matière d’effectifs de police nationale", estimait déjà à l’époque Yannick Ohanessian, élu de Marseille, adjoint délégué à la sécurité, pour arriver au niveau d’une ville comme Lyon. L'élu marseillais appelle depuis plusieurs mois à s'attaquer à la "racine du mal" ( les comptes offshore, le transport de la drogue, les armes...). Une association marseillaise, Conscience, qui regroupe des habitants des quartiers nord, vient de déposer un nouveau référé devant le tribunal administratif de Marseille pour exiger un retour de l’Etat de droit. De son côté Gérald Darmanin a affirmé que "Marseille s’est enkystée dans le trafic de drogue. Il y a des victoires, il y a des défaites, mais nous sommes très mobilisés pour gagner cette bataille contre la drogue" a-t-il déclaré mardi avant de rappeler que "police et gendarmerie ne sont pas les seules à pouvoir résoudre cette question", et de pointer le rôle des consommateurs "qui font naître ce genre de règlement de compte, l’exploitation des personnes, des mineurs, le financement du terrorisme et de la prostitution". Quelques jours plus tôt, le ministre avait adressé une instruction aux préfets pour systématiser l'expulsion des délinquants des logements sociaux, en particulier ceux condamnés dans le cadre des dernières violences urbaines. Mais la procédure à suivre impose des motifs précis et dépend de la justice. Le ministre délégué au logement a déjà fait savoir qu'il y était opposé. Alors la consigne de Gérald Darmanin est-elle vraiment possible ? Comment lutter contre le trafic de drogue et l'insécurité ? Et qu’est-ce que le fentanyl, cette substance surnommée la "drogue du zombie" qui fait des ravages aux Etats-Unis ? LES EXPERTS : - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - CLOTILDE CHAMPEYRACHE - Economiste-criminologue, maîtresse de conférences CNAM. - VIOLETTE LAZARD - Journaliste d’investigation – L’Obs, service enquête - DRISS AÏT YOUSSEF - Docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité globale DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 14 Sep 2023 - 1h 00min - 2133 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 14/09/23
C dans l'air du 14 septembre - tuée d'une balle perdue...dans sa chambre. LES EXPERTS : - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - CLOTILDE CHAMPEYRACHE - Economiste-criminologue, maîtresse de conférences CNAM. - VIOLETTE LAZARD - Journaliste d’investigation – L’Obs, service enquête - DRISS AÏT YOUSSEF - Docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité globale
Thu, 14 Sep 2023 - 04min - 2132 - CDLA L'INVITÉ - NORA BUSSIGNY - 14/09/23
C dans l'air l'invitée du 14 septembre avec Nora BUSSIGNY, Journaliste, chroniqueuse au Point. Pendant un an, en ligne et dans la "vraie vie", à Paris et en province aussi, la journaliste Nora Bussigny a changé d’identité pour explorer le milieu militant woke. Elle vient pour la sortie de son livre, les Nouveaux Inquisiteurs, paru chez Albin Michel.
Thu, 14 Sep 2023 - 10min - 2131 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 13/09/23
C dans l'air du 13 septembre - Ondes, arnaques : faut-il avoir peur de son smartphone ? LES EXPERTS : - PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - FRANÇOIS SALTIEL - Journaliste, spécialiste en nouvelles technologies - France Culture, auteur de La société du sans contact - DR. ANNE SÉNÉQUIER - Psychiatre - Chercheuse à l’IRIS - GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges
Wed, 13 Sep 2023 - 04min - 2130 - Ondes, arnaques : faut-il avoir peur de son smartphone ? - 13/09/23
C dans l'air du 13 septembre - Ondes, arnaques : faut-il avoir peur de son smartphone ? LES EXPERTS : - PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - FRANÇOIS SALTIEL - Journaliste, spécialiste en nouvelles technologies - France Culture, auteur de La société du sans contact - DR. ANNE SÉNÉQUIER - Psychiatre - Chercheuse à l’IRIS - GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges C’est un coup de tonnerre dans la galaxie Apple. La marque à la pomme est sommée par le gouvernement français de retirer temporairement du marché son iPhone 12. La raison ? Ce modèle de téléphone émettrait trop d’ondes. Dans un communiqué, l’Agence nationale des fréquences (ANFR) explique qu’à la suite du contrôle de ce modèle de téléphone, le premier à bénéficier de la technologie 5G, il apparaît un "dépassement de la limite de débit d’absorption spécifique (DAS)". L’ANFR a demandé à Apple de "mettre en œuvre tous les moyens disponibles pour remédier rapidement à ce dysfonctionnement. À défaut, il appartiendra à Apple de rappeler les exemplaires déjà vendus". Car si pour l’OMS, les recherches actuelles n’ont pas permis de déterminer avec certitude que le téléphone portable puisse être à l’origine d’un effet nocif pour la santé, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) notait en 2022 que "certaines publications évoquent néanmoins une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale, sur le long terme, pour les utilisateurs intensifs de téléphones mobiles, raison pour laquelle le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) a classé les radiofréquences comme 'cancérogène possible'". "Par ailleurs, les dernières expertises de l’Anses ont fait apparaître, avec des niveaux de preuve limités, différents effets biologiques chez l’être humain ou chez l’animal dont certains avaient déjà été rapportés dans une précédente expertise publiée en 2009 : ils peuvent concerner le sommeil, la fertilité mâle chez l’animal ou encore les performances cognitives (...) Néanmoins, à ce jour, aucun lien entre les effets biologiques décrits sur des modèles cellulaires, animaux ou chez l’être humain et d’éventuels effets sanitaires qui en résulteraient n’a été démontré". Face aux inquiétudes soulevées par ce retrait du marché, le ministre délégué en charge du numérique a tenu à rassurer ce mercredi 13 septembre au matin au micro de France Info. "La norme que nous avons fixée en Europe, c’est une norme de 4 W/kg maximum", a indiqué Jean-Noël Barrot. Or, l’iPhone 12 "a été contrôlé à 5,7 W/kg", a-t-il assuré, soit un niveau "légèrement supérieur" à la norme. Un tel dépassement du seuil des ondes électromagnétiques n’est d’ailleurs pas une première, a-t-il souligné : "l’agence nationale des fréquences (ANFR) a pris, à 46 reprises, des décisions de retrait de commercialisation provisoire sur des téléphones portables". Le ministre a par ailleurs expliqué que "les niveaux d’énergie transportés par les ondes électromagnétiques dont il est question, peuvent varier en fonction des mises à jour logicielles". Ce serait, selon lui, pour cette raison que l’iPhone 12 se serait retrouvé au-dessus de la norme, deux ans après sa sortie sur le marché. Mais à l’heure où l’utilisation des téléphones portables ne cesse d’augmenter et l’implantation des antennes-relais croit sur le territoire, ce retrait interroge. Alors quels sont les effets des ondes électromagnétiques sur le corps humain ? Les nouvelles technologies ont-elles un impact sur notre santé ? Et comment se protéger des arnaques réalisées grâce aux outils d’intelligence artificielle qui apparaissent ? Le clonage de voix par l'intelligence artificielle, par exemple, serait devenu une arme redoutable pour les criminels informatiques. Une étude menée par McAfee révèle qu’un quart des Français a déjà été confronté à une arnaque de ce type, et que 8 victimes sur 10 ont perdu de l'argent à la suite d'une telle escroquerie. Enfin pourquoi les pays occidentaux ont-ils peur de TikTok ? Alors qu’aux Etats-Unis, députés et sénateurs accusent le Parti communiste chinois de se servir de l’application à des fins d'espionnage et de manipulation, les sénateurs français, après des mois d’audition, ont appelé en juillet dernier le gouvernement à "suspendre TikTok en France" et à "demander sa suspension au sein de l'Union européenne", si ce réseau social ne clarifie pas, avant le 1er janvier 2024, la nature de ses liens avec les autorités chinoises. Ils demandent également la mise en place d’une modération "efficace" ainsi qu'un "contrôle effectif de l'âge". Les sénateurs souhaitent par ailleurs un "blocage de l'application au bout de 60 minutes" pour les mineurs. Invoquant des risques en matière de cybersécurité, les parlementaires veulent aussi élargir l'interdiction de l'application en France à tous les employés des opérateurs publics ou privés "d'importance vitale". DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 13 Sep 2023 - 1h 00min - 2129 - CDLA L'INVITÉ - JEAN-LAURENT CASSELY - 13/09/23
C dans l'air l'invité du 13 septembre avec Jean-Laurent Cassely, journaliste et essayiste, co-auteur avec Jérôme Fourquet de La France sous nos yeux. Le gouvernement a lancé, lundi 11 septembre, un programme expérimental de transformation des zones commerciales situées à l’entrée des villes, qui couvrent près de 500 millions de mètres carrés et constituent un enjeu économique et écologique majeur, à mesure que le foncier se raréfie. Symbole de ce que certains observateurs appellent "la France moche", mais aussi du "tout voiture" et de la consommation de masse, ces zones à l’aspect uniforme construites dans les années 1960 ressemblent à de larges voies bordées de panneaux publicitaires, avec des façades généralement en tôle ondulée et entourées de vastes parkings. Notre invité reviendra sur ces zones périphériques et sur les enjeux pour le gouvernement d’amorcer leur transformation.
Wed, 13 Sep 2023 - 11min - 2128 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 12/09/23
C dans l'air du 12 septembre - Poutine / Kim Jong-un : l'inquiétante rencontre LES EXPERTS : - Général Jean-Paul PALOMEROS - Ancien chef d’état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l’OTAN - Alain BAUER - Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement, auteur de "Au commencement, était la guerre" - Elsa VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – RFI - Elena VOLOCHINE - Grand reporter – France 24
Tue, 12 Sep 2023 - 05min - 2127 - Poutine / Kim Jong-un : l'inquiétante rencontre - 12/09/23
C dans l'air du 12 septembre - Poutine / Kim Jong-un : l'inquiétante rencontre LES EXPERTS : - Général Jean-Paul PALOMEROS - Ancien chef d’état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l’OTAN - Alain BAUER - Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement, auteur de "Au commencement, était la guerre" - Elsa VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – RFI - Elena VOLOCHINE - Grand reporter – France 24 Kim Jong-un est entré, ce mardi matin, en train blindé en Russie. Le dictateur nord-coréen qui n’avait plus quitté son pays depuis le début de la pandémie de Covid-19 va rencontrer dans les prochaines heures, le président russe Vladimir Poutine quelque part dans l’Extrême-Orient russe. Moscou n’a précisé ni la date ni le lieu de ce sommet entre les deux dirigeants, programmé en marge du forum économique de Vladivostok qui se termine mercredi. Pour ce premier déplacement à l’étranger depuis 2019, Kim Jong-un s'est fait accompagner par son ministre des Affaires étrangères et ses deux principaux responsables militaires, les maréchaux de l'armée populaire coréenne. Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, les deux dirigeants vont discuter de sujets "sensibles" sans prêter attention "aux mises en garde" américaines. Depuis plusieurs jours, Washington avertit que ce sommet pourrait être l'occasion d'un grand accord d'échanges d'armes et de technologies. Vladimir Poutine chercherait, selon les autorités américaines, à acquérir des obus et des missiles antichars auprès de la Corée du Nord pour équiper son armée en Ukraine. De son côté, Pyongyang serait en quête de technologies de pointe pour des satellites et des sous-marins à propulsion nucléaire ainsi que d’une aide alimentaire. La Russie et la Corée du nord ont nié toute transaction d'armes, tout en affichant leur volonté de renforcer leurs liens en matière de défense. Alors que vient faire Kim Jong-Un en Russie ? Si les deux Etats entretiennent le flou sur l’objectif de cette rencontre, cette dernière survient après un sommet du G20 qualifié par le chef de la diplomatie russe de "succès" ce dimanche, après que le club des grandes économies mondiales, réuni en Inde, a échoué à s'entendre pour dénoncer une "agression" russe en Ukraine, mot pourtant utilisé en 2022 lors du précédent sommet à Bali. "Le G20 n’a pas de quoi être fier" a déclaré un porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères alors que sur le terrain le compte à rebours de la contre-offensive a commencé. "Il reste encore environ trente à quarante-cinq jours" pour que les Ukrainiens réussissent leur contre-attaque avant que les conditions climatiques se dégradent, que les températures refroidissent et que la boue rende la tâche beaucoup plus difficile à l’Ukraine a affirmé le général Mark Milley, chef d’état-major américain dans un entretien à la BBC. Lancée en juin dernier, la contre-attaque ukrainienne se poursuit. Quelque 350 km² ont bien été libérés par les Ukrainiens, mais les défenses russes n’ont pas été percées et les militaires occidentaux craignent désormais que la mer d’Azov ne soit pas atteinte avant l’arrivée de l’hiver. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a reconnu le 8 septembre dernier que la Russie, forte de sa supériorité aérienne, était en train de stopper la contre-offensive, et s’est plaint du ralentissement de l'aide militaire occidentale et des sanctions visant Moscou. La semaine dernière, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a néanmoins confirmé une nouvelle aide à l'Ukraine de l'ordre d'un milliard de dollars avec notamment la livraison des munitions à l'uranium appauvri, une arme redoutablement efficace pour percer les blindages, mais controversée. Parallèlement, la publication d’une nouvelle biographie du patron de Tesla et de Space X vient de révéler qu’Elon Musk aurait empêché l’armée ukrainienne d’attaquer la flotte russe en Crimée l’an dernier, en limitant le faisceau de Starlink, la galaxie de satellites de communications qui lui appartient, et qui a permis à Kiev d’échapper aux tentatives de black-out russes au début de son invasion. Mais cette fois, Elon Musk aurait redouté que cette attaque ukrainienne déclenche une troisième guerre mondiale. Une décision qui pose questions. C’est en effet la première fois qu’un entrepreneur privé se retrouve avec autant d’influence. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 12 Sep 2023 - 57min - 2126 - CDLA L'INVITÉ - MARYLISE LEON - 12/09/23
C dans l'air l'invitée du 12 septembre avec Marylise LEON - secrétaire générale de la CFDT La rentrée sociale 2023 est lancée avec l’annonce par le chef de l’État d’une conférence sociale qui devrait se tenir mi-octobre sur les premiers niveaux de rémunérations sous le Smic, la question des classifications dans les branches et les conditions de travail. L’agenda social, défini en juillet, doit débuter avec l’ouverture prochaine de la négociation sur l’assurance chômage. De nombreux textes de loi (partage de la valeur, plein-emploi, immigration, discriminations, PLFSS…) doivent être examinés par le Parlement à partir de la fin du mois. La secrétaire générale de la CFDT décryptera les dossiers de la rentrée sociale…
Tue, 12 Sep 2023 - 11min - 2125 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 11/09/23
C dans l'air du 11 septembre - Séisme au Maroc : l'aide s'organise... sans la France LES EXPERTS : - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Inter, spécialiste des questions internationales - AXELLE DAVEZAC - Directrice générale - Fondation de France - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions - SLIMANE ZHEGHIDOUR - Journaliste Franco-algérien
Mon, 11 Sep 2023 - 05min - 2124 - Séisme au Maroc : l'aide s'organise... sans la France - 11/09/23
C dans l'air du 11 septembre - Séisme au Maroc : l'aide s'organise... sans la France LES EXPERTS : - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Inter, spécialiste des questions internationales - AXELLE DAVEZAC - Directrice générale - Fondation de France - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions - SLIMANE ZHEGHIDOUR - Journaliste Franco-algérien La course contre la montre est lancée au Maroc pour sauver des survivants sous les décombres et secourir les rescapés du séisme qui se retrouvent sans eau et sans abri. Dans le pays, les besoins sont d’autant plus grands que l’on approche de l’épicentre du tremblement de terre au sud-ouest de Marrakech. Une zone dévastée où des villages sont à terre, les routes coupées et souvent impraticables. Selon un bilan provisoire qui s’alourdit d’heure en heure, plus de 2 400 morts ont été découverts et les blessés ne cessent d’affluer. Face à l’ampleur de la catastrophe, de nombreux marocains se sont rués dans les hôpitaux pour donner du sang pour les victimes. Les besoins d'aide humanitaire sont immenses, même si le royaume n'a toujours pas officiellement lancé d'appel à l'aide internationale. Le régime a tout de même annoncé dimanche avoir accepté l'aide de quatre pays : l'Espagne, le Royaume-Uni, le Qatar et les Emirats arabes unis. La France a immédiatement proposé ses services samedi et a assuré, par la voix d'Emmanuel Macron, que le pays était prêt à intervenir "quand les autorités le jugeront utiles", avec des moyens de recherche et de sauvetage, qui seraient prêts à partir. Néanmoins, le Maroc n’a pas, encore, répondu favorablement à l’offre d’aide. Officiellement, Rabat entend évaluer minutieusement les besoins sur le terrain. Mais, dans un contexte de relations très dégradées depuis deux ans entre la France et le Maroc, cette "priorisation" suscite beaucoup de questions. De fait, avec cette non-réponse marocaine, certaines associations humanitaires françaises se retrouvent donc bloquées. Les ONG les plus importantes comme Médecins du Monde ou la Sécurité civile n'ont pu envoyer ni bénévoles, ni avions, ni matériels pour l’instant. En revanche, certaines équipes, au compte-gouttes, ont pu rejoindre le Maroc comme Médecins sans Frontières (MSF) qui a dépêché quatre personnes pour évaluer les besoins dans les hôpitaux. Une équipe de secouristes de Nice, spécialisée dans les recherches cynotechniques serait également sur place. Plusieurs associations expliquent que le Maroc pourrait choisir de prendre son temps pour identifier les besoins, afin de permettre une bonne coordination des secours, plutôt que de lancer comme la Turquie en février dernier un appel général et voir des centaines d'associations se rendre dans le pays, non sans une certaine confusion. Alors quelle est la situation au Maroc quarante-huit heures après le séisme ? Comment les secours s’organisent-ils ? Pourquoi les relations diplomatiques entre Rabat et Paris sont-elles particulièrement tendues depuis deux ans ? Et pourquoi la main tendue par l'Algérie au Maroc, a-t-elle une valeur spéciale après le drame ? Le ministère algérien des Affaires étrangères a proposé d’envoyer en urgence des secouristes de la protection civile et annoncé samedi la réouverture de son espace aérien, fermé depuis septembre 2021. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 11 Sep 2023 - 58min - 2123 - CDLA L'INVITÉ - PIERRE MOSCOVICI - 11/09/23
C dans l'air l'invité du 11 septembre avec Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes. Le gouvernement présentera le 27 septembre son prochain budget pour 2024. Mais dès l'été, les débats se sont ouverts : quelles priorités donner au projet de loi de finances ? D'ores et déjà, le nouveau ministre chargé des Comptes publics, Thomas Cazenave, nommé en juillet, a affirmé une ambition verte. Mais avec quelles ressources si on ne veut pas faire exploser la dette ? Augmenter les impôts des ménages? Il n'en est pas question, répète l'exécutif qui a néanmoins déjà acté de repousser la suppression de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises. Le président de la Cour des comptes souhaite des objectifs de "désendettement ambitieux". Il reviendra sur les priorités, ressources et pistes envisagées.
Mon, 11 Sep 2023 - 10min - 2122 - Séisme au Maroc : le choc - 09/09/23
C dans l'air du 9 septembre - Séisme au Maroc : le choc LES EXPERTS : - YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction du Figaro - MERIEM AMELLAL - Journaliste à France 24 au "journal de l’Afrique" et "express Orient". - RONY BRAUMAN - Médecin, membre et ancien président de Médecins sans Frontières - BORIS WELIACHEW - Architecte et ingénieur, expert en risques majeurs Le jour s'est levé sur un pays sous le choc, après une nuit cauchemardesque. Un violent séisme de magnitude 6,8 sur l’échelle de Richter a frappé le Maroc ce vendredi 8 septembre, peu après 23 heures. Marrakech, Ouarzazate, Azilal, Chichaoua, Taroudant et la province d’al-Haouz, épicentre du tremblement de terre, ont été fortement touchées. Les dégâts sont immenses et les secours sont à pied d'œuvre pour rechercher des survivants prisonniers des décombres. Plus de 1000 morts ont déjà été découverts et le bilan s’alourdit heure par heure. Les autorités au Maroc ont demandé aux citoyens volontaires de donner leur sang pour venir en aide aux centaines de blessés. La secousse a causé l'effondrement de nombreux bâtiments dans la nuit, semant la panique parmi la population. Les images diffusées par les médias et les témoins sur les réseaux sociaux montrent l’importance des destructions dans plusieurs villes où de nombreux habitants ont passé la nuit dans les rues, de crainte de répliques. Le gouvernement a d’ailleurs appelé les habitants à rester à l'extérieur, en cas de répliques du séisme. Il s'agit du plus puissant séisme, jamais mesuré, à frapper le royaume à ce jour, plus puissant que le tremblement de terre de magnitude 5,8 qui avait dévasté Agadir en 1960 faisant plus de 12 000 morts. Plusieurs pays, dont la France, ont exprimé leur solidarité avec le Maroc et proposé de l’aide. "Nous sommes tous bouleversés après le terrible séisme au Maroc. La France se tient prête à aider aux premiers secours", a ainsi réagi ce matin Emmanuel Macron sur X (anciennement Twitter) durant son vol pour le G20 à New Delhi alors qu’en France l’émotion est immense et la solidarité s’organise. Le maire de Marseille, Benoit Payan, qui a qualifié Marrakech de "ville-sœur", a proposé l'appui des marins pompiers pour participer à l’effort de la communauté internationale. Celui de Montpellier, Michaël Delafosse, a annoncé qu'une "équipe des pompiers de l’Hérault se prépare à partir pour le Maroc". L'Occitanie, la Collectivité de Corse et la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur se sont engagées à fournir un million d'euros d'aide humanitaire en faveur des sinistrés du Maroc. La Croix Rouge lance également un appel à la solidarité, en coopération avec les équipes du Croissant-Rouge dont les équipes sont à pied d'œuvre. La Fondation de France a débloqué aujourd’hui 250 000 euros pour déployer rapidement des actions de première nécessité dans le pays (mise à l’abri, soutien psychologique…) et appelle à la générosité. Les associations de Français d'origine marocaine se mobilisent également depuis cette nuit. L'ambassade de France au Maroc a ouvert une cellule de crise, de même que le ministère des Affaires étrangères à Paris "pour répondre aux demandes de renseignement ou d’aide de nos compatriotes" : au Maroc : +212 537689900 ; en France : 0143175100. Alors que s’est-il passé cette nuit au Maroc ? Comment expliquer l’ampleur de ce tremblement de terre ? La zone est-elle sujette à ce type de secousses ? Comment les secours s’organisent-ils ? Et quelle est la situation en Turquie, sept mois après le très important tremblement de terre qui a frappé le pays ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 09 Sep 2023 - 1h 00min - 2121 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 09/09/23
C dans l'air du 9 septembre - Séisme au Maroc : le choc LES EXPERTS : - YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction du Figaro - MERIEM AMELLAL - Journaliste à France 24 au "journal de l’Afrique" et "express Orient". - RONY BRAUMAN - Médecin, membre et ancien président de Médecins sans Frontières - BORIS WELIACHEW - Architecte et ingénieur, expert en risques majeurs
Sat, 09 Sep 2023 - 05min - 2120 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 08/09/23
C dans l'air du 8 septembre - Rugby : plus fort que le foot ? LES EXPERTS : - Yves THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro - Pierre RONDEAU - Economiste du sport, co-directeur de l’Observatoire du sport - Fondation Jean Jaurès - Cécile GRÈS - Journaliste au services Sports – France Télévisions - Jean-Philippe LECLAIRE - Directeur adjoint de la rédaction de L'Équipe
Fri, 08 Sep 2023 - 08min - 2119 - Rugby : plus fort que le foot ? - 08/09/23
C dans l'air du 8 septembre - Rugby : plus fort que le foot ? LES EXPERTS : - Yves THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro - Pierre RONDEAU - Economiste du sport, co-directeur de l’Observatoire du sport - Fondation Jean Jaurès - Cécile GRÈS - Journaliste au services Sports – France Télévisions - Jean-Philippe LECLAIRE - Directeur adjoint de la rédaction de L'Équipe Quatre ans après la précédente édition, au Japon, le coup d’envoi de la Coupe du monde de rugby sera donné ce soir au Stade de France. Une compétition qui débute en France avec une affiche qui sonne déjà comme une finale : les Bleus face aux All Blacks. Favori de la compétition, le XV de France espère plus que jamais décrocher son premier titre mondial à domicile et peut, pour cela, compter sur l’engouement de tout un pays. Des milliers de supporters sont attendus ce soir à Saint-Denis ainsi que dans les bars et devant les écrans géants installés à Paris et dans de nombreuses villes. La compétition se veut une grande fête et s’annonce déjà très suivie. Mais l’évènement fait aussi figure de répétition générale avant les JO de Paris 2024. Tous les yeux seront notamment rivés sur la sécurité, surtout après le fiasco, en termes de maintien de l’ordre, de la finale de la Ligue des champions au Stade de France en mai 2022. "C’est dans une certaine mesure un essai qui doit être réussi", a résumé Michel Cadot, délégué interministériel aux JO et aux grands évènements sportifs. Les ministres de l’Intérieur et des Sports, Gérald Darmanin et Amélie Oudéa-Castéra, ont assuré, mercredi, avoir "tiré les leçons" du chaos survenu lors de la finale entre Liverpool et le Real Madrid. Ils ont inauguré un Centre national de commandement stratégique (CNCS), qui sera maintenu pour les JO. Cette structure interministérielle a pour objectif de "synthétiser, analyser et transmettre les informations liées au déroulement des grands événements sportifs internationaux". 5 100 policiers et gendarmes en moyenne seront mobilisés chaque jour de match classique. Jusqu’à 7000 lors des matchs phares. Du côté de la sécurité privée, 6 000 vigiles seront aussi sur le pont, soit trois fois moins que le nombre estimé pour surveiller l’an prochain les installations des Jeux olympiques. Mais dans ce secteur en tension, l’ombre de la pénurie d’agents n’a pas pesé sur cette Coupe du monde comme elle pèse encore actuellement sur les JO. Au-delà de la sécurité, la fluidité des déplacements des spectateurs sera aussi scrutée, même si les termes de l’équation ne sont pas tout à fait les mêmes entre les deux évènements sportifs : la Coupe du monde de rugby devrait attirer 2,5 millions de spectateurs pendant deux mois, alors qu’on parle de près de 15 millions de visiteurs, fourchette haute, pendant deux semaines lors des Jeux Olympiques. Des milliers de supporters qui ont commencé à arriver à Paris aujourd’hui, déjà prêts à soutenir les tricolores. Pour autant, le XV de France, à l’image du sport en général, est également rattrapé par les polémiques qui agitent la société, et la sélection de Bastien Chalureau continue de faire débat. Condamné à six mois de prison avec sursis, en 2020, pour des faits de violence à caractère raciste, le joueur qui reconnaît les coups, mais pas les injures racistes, a fait appel. Il sera jugé en novembre prochain à Toulouse quelques jours après la fin de la Coupe du monde de rugby. Emmanuel Macron est revenu sur la convocation du deuxième ligne au sein du XV de France. Pour le président de la République, si celui-ci était condamné en appel pour violences à caractère raciste, il "serait préférable" qu'il ne porte plus le maillot tricolore. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 08 Sep 2023 - 55min - 2118 - CDLA L'INVITÉ - JEAN-DOMINIQUE GIULANI - 08/09/23
C dans l'air l'invité du 8 septembre avec Jean-Dominique GIULIANI, président de la Fondation Robert Schuman. La France, c’est l'Allemagne en mieux. C’est le grand hebdomadaire de centre gauche, Der Spiegel, qui ose ce titre étonnant. Et le journaliste qui signe le papier reconnaît qu’il faut de l’audace pour le dire parce que c’est un virage à 180 degrés. Depuis des décennies, il était établi, et reconnu des deux côtés du Rhin, que la France était supérieure à l'Allemagne pour son art de vivre, sa culture, sa gastronomie, ses paysages, mais que pour l’économie, il n’y avait pas photo, c’étaient bien les Allemands les plus forts. Mais ce serait en train de changer, avec les chiffres que donne Der Spiegel. L’économie allemande reste supérieure à celle de la France mais l’écart se réduit. En 2022 et 2023, la croissance française sera deux fois supérieure à la croissance allemande. Dans les classements sur la compétitivité, l’Allemagne recule, la France progresse. Les entreprises internationales investissent plus en France qu’en Allemagne. Jean-Dominique Giuliani nous expliquera pourquoi l’influence de la France en Europe s’accentue, alors que celle de l'Allemagne recule.
Fri, 08 Sep 2023 - 10min - 2117 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 07/09/23
C dans l'air du 7 septembre - Bardella s'installe, Marion Maréchal revient LES EXPERTS : - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Marianne - ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions - BERNARD SANANÈS - Politologue – Président de l’Institut de sondage Elabe
Thu, 07 Sep 2023 - 05min - 2116 - Bardella s'installe, Marion Maréchal revient - 07/09/23
C dans l'air du 7 septembre - Bardella s'installe, Marion Maréchal revient LES EXPERTS : - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Marianne - ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions - BERNARD SANANÈS - Politologue – Président de l’Institut de sondage Elabe La bataille des européennes est lancée. Jordan Bardella conduira la liste du Rassemblement national et Marion Maréchal celle de Reconquête lors des élections de juin 2024. La petite fille de Jean-Marie Le Pen a confirmé hier soir sur TF1 son "retour politique", elle qui a été députée FN entre 2012 et 2017 avant de se mettre en retrait puis de rejoindre le mouvement d’Éric Zemmour lors de la dernière présidentielle. Marion Maréchal a précisé que ce retour ne laissait en rien présager de ses ambitions pour la prochaine présidentielle : "Je souhaite qu’Éric Zemmour soit le candidat en 2027, c’est le candidat naturel". Un peu plus tôt ce dernier avait expliqué dans les colonnes du Figaro avoir "décidé de confier à Marion Maréchal la mission de conduire la liste de Reconquête pour les élections européennes. Je souhaite qu’elle soit accompagnée par toute la jeune génération, venue de tous les partis de droite, qui m’a rallié pendant la présidentielle et qu’ils fassent le plus haut score possible", a-t-il dit. "Je n’ai pas vocation à être candidat à toutes les élections", avait précisé celui qui a réuni 7,07 % à la présidentielle de 2022. Le dauphin de Marine Le Pen face à sa nièce, c’est donc le nouveau duel annoncé à l’extrême droite lors de ces prochaines échéances électorales dont ils souhaitent faire de véritables "midterms" du second quinquennat d'Emmanuel Macron et un tremplin pour la prochaine présidentielle. "Les élections européennes, c'est, en fait, l'unique occasion pour les Français de sanctionner le gouvernement et de préparer l'après-Emmanuel Macron", a déclaré ces derniers jours le président du RN dans le Figaro. Porté par des sondages qui montrent les uns après les autres que l’image de Marine Le Pen s’améliore dans l’opinion publique et que son parti gagne en crédibilité, Jordan Bardella entend tendre la main aux électeurs des Républicains (LR) et à ceux d’Éric Zemmour. Avec un argument de poids : selon une enquête Ifop pour le JDD, la liste RN qu'il mènera arrive largement en tête des intentions de vote avec 25 % des suffrages, soit un score supérieur de 2 points à celui de 2019 (23,3 %). Au sein des classes populaires, le RN frôle les 40 % et atteint presque les 50 % d'intentions de vote chez les ouvriers. De son côté, Marion Maréchal s’est vu confier une mission de taille tant ce scrutin est important pour le parti d’Éric Zemmour qui n’a aucun député au Parlement. Car l'obtention de députés européens lui est essentielle pour continuer d'exister. Reconquête est actuellement crédité d'environ 7 % d'intentions de vote dans le sondage Ifop pour Le JDD. A neuf mois des élections européennes, le RN et Reconquête se mettent en ordre de marche, bien décidés à passer à l’offensive alors que Renaissance et LR n'ont pas encore tranché la question de la tête de liste, et que la gauche est plus divisée que jamais. Mardi soir, les socialistes ont acté leur autonomie, et les Insoumis ont nommé Manon Aubry pour coordonner une liste unique de la gauche aux européennes. Mais la tâche s’annonce complexe et le dernier sondage de l’institut Viavoice pour Libération ne devrait pas faciliter la tâche. D’après cette enquête, réalisée fin août, le RN est jugé moins "radical", moins "violent", et surtout moins "dangereux" que La France Insoumise… De quoi relancer le débat ouvert par Jean-François Ruffin lors des Amfis des Insoumis à Valence cet été. Le député de la Somme y avait défendu l’idée que LFI devait cesser d’incarner une forme de radicalité afin de rassurer les électeurs. Une position qu’il martèle depuis des mois lors de ces nombreux déplacements sur le terrain et qui est éloignée de la ligne officielle. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 07 Sep 2023 - 58min - 2115 - CDLA L'INVITÉ - PHILIPPE CHAUVIN - 07/09/23
C dans l'air l'invité du 7 septembre avec Philippe Chauvin, auteur de "Rugby : mourir fait partie du jeu" aux éditions du Rocher. Un froid matin de décembre, Philippe Chauvin dépose à la gare son fils Nicolas, 18 ans, qui va jouer son premier match en tant que titulaire en catégorie Espoirs du Stade français Paris. Il ne savait pas que ce serait la dernière fois qu'il le verrait en vie… Un double plaquage brutal occasionne un arrachement fatal de la seconde vertèbre cervicale. La même année, quatre jeunes vont mourir des suites d'un choc sur un terrain de rugby. Depuis, Philippe Chauvin se bat pour que son fils ne soit pas mort en vain. Il réclame que les lumières soient faites sur les responsabilités et que les règles existantes, qui prohibent les gestes dangereux, soient réellement appliquées. Mais, après quelques semaines d'émotion pendant lesquelles l'auto-proclamée "grande famille du rugby" multiplie les déclarations de solidarité, c'est un silence embarrassé puis agacé qui seul lui répond. Ce livre retrace son cheminement, des gradins des petits stades de banlieue aux salles de réception du Stade français, en passant par le ministère des Sports ou les bureaux de la Fédération française de rugby. Il raconte les belles promesses et les réponses qui ne viennent pas. Face à un milieu gouverné par l'omerta et les gros sous, le combat d'un homme seul, lucide et déterminé, qui veut faire changer une culture sportive et des institutions indifférentes. Son témoignage s'adresse à tous les passionnés et aux familles qui s'intéressent à la pratique du rugby, pour qu'ils puissent apprécier par eux-mêmes les risques encourus.
Thu, 07 Sep 2023 - 11min - 2114 - La pauvreté, l'Etat...et les milliardaires - 06/09/23
C dans l'air du 6 septembre - La pauvreté, l'Etat...et les milliardaires LES EXPERTS : - EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - FANNY GUINOCHET - Éditorialiste - France Info et La Tribune , spécialiste des questions économiques et sociales - RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter - Le Monde - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France sous nos yeux Alors que l’inflation se poursuit en cette rentrée, l'intensité de la pauvreté en France est plus préoccupante que jamais alertent le Secours populaire et Ipsos dans leur baromètre sur la précarité, publié ce mercredi 6 septembre. D’après cette enquête, plus d’un Français sur deux déclare ne pas parvenir à mettre de l’argent de côté (53 %, +1 point) et près d’un sur cinq (18 %, + 3 points) vivre à découvert. Plus grave encore : un sur trois (35 %) indique ne plus faire trois repas chaque jour. Ils sont autant (36 %) à se priver pour que leurs enfants mangent à leur faim. Après les Restos du Cœur, dont le président a révélé ces derniers jours sur TF1 qu'ils étaient sur le point de "mettre la clé sous la porte", le Secours populaire lance une alerte rouge. "Nous sommes dans une situation où la question de la faim réintervient dans la vie quotidienne de millions de familles sur notre territoire", a déclaré, ce mercredi matin, Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire sur l’antenne de franceinfo. Depuis plusieurs mois l'ensemble des associations œuvrant contre l'injustice sociale font face à l'arrivée de nouveaux demandeurs, plombés par la hausse des prix, et qui rencontrent de plus en plus de difficultés pour se nourrir, mais aussi pour payer leur logement, leurs factures d’énergie ou encore pour se faire soigner. Ainsi près d’un Français sur deux (45 %, + 6 points en un an) assure s’être retrouvé dans l’incapacité, absolue ou partielle, de payer certains actes médicaux quand ils ont pu accéder aux services de soin. Manque de soignants, phénomène des déserts médicaux dans les campagnes mais aussi désormais dans les villes, services des urgences saturés ou fermés… 51 % des Français disent avoir un "accès compliqué, long et partiel" aux services de soin, dans un sondage publié en janvier dernier. Dans ce contexte, le gouvernement a fait adopter en juin dernier une proposition de loi visant "à améliorer l’accès aux soins". La Première ministre avait notamment annoncé le déploiement de cent "médicobus" dans les campagnes ainsi que 4 000 maisons de santé d’ici 2027. Et en cette rentrée, le gouvernement a promis 15 millions d’euros aux Restos du cœur pour faire face à l’inflation et à l’augmentation du nombre de bénéficiaires alors que les discussions sur le Budget 2024 sont lancées. Les ministres Bruno Le Maire et Thomas Cazenave ont ainsi reçu ce mardi à Bercy les représentants des oppositions au Parlement pour préparer le futur projet de loi de Finances. Une autre réunion est prévue le 19 septembre, avant la présentation du projet de loi de Finances pour 2024 en Conseil des ministres le 27 septembre. Néanmoins dimanche dernier, Élisabeth Borne a confirmé que l’exécutif allait probablement devoir recourir à l’automne à l’arme constitutionnelle du 49.3, faute de majorité. Alors pourquoi la précarité gagne-t-elle du terrain en France ? Qui sont les Français qui ont basculé dans la pauvreté ? Pris entre la flambée de la dette publique et les besoins d’investissements, que prévoit l’exécutif dans le budget 2024 ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 06 Sep 2023 - 57min - 2113 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 06/09/23
C dans l'air du 6 septembre - La pauvreté, l'Etat...et les milliardaires LES EXPERTS : - EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - FANNY GUINOCHET - Éditorialiste - France Info et La Tribune , spécialiste des questions économiques et sociales - RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter - Le Monde - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France sous nos yeux
Wed, 06 Sep 2023 - 06min - 2112 - CDLA L'INVITÉ - ALEXANDRE BOMPARD - 06/09/23
C dans l'air l'invité du 6 septembre avec Alexandre Bompard, PDG de Carrefour Alexandre Bompard a pointé dimanche la "responsabilité" des industriels dans l’échec des négociations censées aboutir à des baisses de prix dans la grande distribution. À qui la faute ? Dans les discussions souhaitées entre distributeurs et industriels pour faire baisser les prix, la majorité de ces derniers n’a jusque-là "pas joué le jeu", estime le PDG de Carrefour Alexandre Bompard, qui pense que "le cadre législatif" devrait les obliger à négocier. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait déclaré un peu plus tôt sur la même chaîne qu’ "il y aura un texte de loi, sans doute dans le courant du mois d’octobre, pour avancer ces négociations commerciales qui devaient finir en mars 2024 et qui finiront à la fin de l’année 2023, à une ou deux semaines près". Le gouvernement a annoncé cette semaine avoir obtenu une baisse de prix ou un blocage du prix sur 5 000 produits en rayons. Carrefour affichera une baisse sur 1100 produits, de "10 % en moyenne" et "tout de suite", dont "une majorité de produits alimentaires", selon son président. Et "on va le faire jusqu’au 31 décembre". Alexandre Bompard reviendra sur ce "tsunami de déconsommation" et sur la responsabilité des industriels dans ce contexte de rentrée sous le signe de l'inflation …
Wed, 06 Sep 2023 - 11min - 2111 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 05/09/23
C dans l'air du 5 septembre - Abayas, uniformes: Le style Macron LES EXPERTS : - Christophe BARBIER, éditorialiste politique, conseiller éditorial de la rédaction de Franc-tireur - Nathalie SCHUCK, grand reporter pour le magazine Le Point - Ève ROGER, journaliste, spécialiste des questions de société et d’éducation - Frédéric DABI, directeur général Opinion de l’Institut de sondages IFOP, auteur de La fracture, publié aux Arènes
Tue, 05 Sep 2023 - 07min - 2110 - Abayas, uniformes: Le syle Macron
C dans l'air du 5 septembre - Abayas, uniformes: Le style Macron LES EXPERTS : - Christophe BARBIER, éditorialiste politique, conseiller éditorial de la rédaction de Franc-tireur - Nathalie SCHUCK, grand reporter pour le magazine Le Point - Ève ROGER, journaliste, spécialiste des questions de société et d’éducation - Frédéric DABI, directeur général Opinion de l’Institut de sondages IFOP, auteur de La fracture, publié aux Arènes Lundi, quelque 12 millions d’élèves ont retrouvé les bancs de l’école partout en France. Un jour de rentrée, marqué par l’entrée en vigueur de l’interdiction de l’abaya et de son pendant masculin le qamis dans les établissements scolaires. Une décision prise la semaine dernière, par le nouveau ministre de l’Education nationale, au nom de la laïcité. Ces vêtements traditionnels dans les pays musulmans du Moyen-Orient sont prohibés au titre de la loi de 2004 sur le port de "signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics". D’après le ministère de l’Education nationale, 298 élèves se sont présentées hier vêtues d’une abaya et 67 ont refusé de l’enlever. "Elles sont rentrées chez elles", a-t-il expliqué, conformément aux nouvelles règles mises en place. Néanmoins, Gabriel Attal a précisé qu’une lettre à "destination des familles" leur a été remise. Il a par ailleurs rappelé que "la grande priorité était au dialogue et à la pédagogie" en cette semaine de rentrée et de mise en application de cette décision. Après des mois de débats dans les établissements, le nouveau ministre de l’Education nationale a tranché. "Il a été clair et je l'en félicite" a affirmé lundi soir le président de la République, lors d’une longue interview accordée à Hugo Décrypte. "Il n'y a pas la place pour les signes religieux" à l’école. "Il faut discuter, expliquer" a affirmé le chef de l’Etat qui a ajouté que "l'école doit rester ce lieu neutre". Aujourd’hui "on ne peut pas faire comme si on vivait dans un pays où la question était apaisée. Si on n'est pas clair au niveau national, ce sont les enseignants et les directeurs d'établissement qui sont renvoyés avec la pression sur le terrain". "Nous vivons aussi dans notre société avec une minorité, des gens qui, détournant une religion, viennent défier la République et la laïcité (…) Ça a parfois donné le pire. On ne peut pas faire comme s'il n'y avait pas eu d'attentat terroriste et Samuel Paty", a-t-il dit, en référence à l'enseignant assassiné le 16 octobre 2020, quelques jours après avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet. Des propos qui ont fait bondir à gauche. De nombreux élus de la Nupes y ont vu un amalgame entre le port de l'abaya et le terrorisme. "Pour Emmanuel Macron, les jeunes filles qui portent l’abaya sont suspectes de vouloir décapiter leurs profs, c’est ça ? Que cherche-t-il ? Provoquer les pires conflits ?", s'est par exemple insurgé le député insoumis Jérôme Legavre. Chez les socialistes, le premier secrétaire Olivier Faure a, de son côté, dénoncé une "dérive aussi inquiétante que dangereuse". Des élus du PS mais aussi du PCF qui néanmoins approuvent l’interdiction de l’abaya dans les établissements scolaires au nom du principe de la laïcité tandis que LFI dénonce une décision islamophobe et que les écologistes parlent d'une "stigmatisation". Une interdiction qui divise une partie de la classe politique, mais peu les Français, selon dernier un sondage Ifop pour Charlie Hebdo diffusé mardi. Dans cette enquête, les sondés approuvent la décision du ministre à 81 %, et ce soutien vaut quelle que soit la couleur politique des personnes interrogées. Ainsi, 58 % des sympathisants de La France insoumise y sont favorables, de même que 81% des communistes, 73 % des socialistes et 79 % des écologistes. Dans les établissements scolaires où l’on demandait à l’exécutif une clarification, la note adressée par le ministère est un "soulagement". "On nous demandait, à nous chefs d’établissement, de déterminer si la tenue était religieuse ou non, et il y avait un traitement différent en fonction des établissements. Là, maintenant, on a une position claire qui vient du ministère et qui va nous permettre de faire appliquer la loi", a salué Carole Zerbib, cheffe d'établissement à Paris et membre de l'Observatoire de la laïcité du SNPDEN-UNSA. En 2022, plus de 4700 plaintes pour infraction à la laïcité, c’est-à-dire à la stricte séparation de l’Eglise et de l’Etat, ont été enregistrées. Une augmentation de 120 % par rapport à l’année précédente. En cause principalement : les abayas. Le Conseil d’Etat se penchera à partir de ce mardi 15h00 sur le référé-liberté, une procédure d’urgence, déposée vendredi dernier au nom de l’association Action Droits des Musulmans (ADM) pour obtenir la suspension de cette interdiction. Les Sages ont 48 heures pour se prononcer. Interrogé hier soir également sur la question du port de l'uniforme à l'école, qui enflamme aussi les débats d'un bout à l'autre de l'échiquier politique, le chef de l’Etat s'est dit favorable à des "expérimentations" et une "évaluation", en se prononçant plutôt pour une "tenue unique", "beaucoup plus acceptable pour les adolescents". "Sans avoir un uniforme, on peut dire : 'vous vous mettez en jeans, T-shirt et veste'", a-t-il fait valoir. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 05 Sep 2023 - 57min - 2109 - CDLA L'INVITÉ - CHRISTOPHE ROBERT - 05/09/23
C dans l'air l'invité du 5 septembre avec Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre. Le président des Restos du Cœur s'est ému dimanche d'un risque de faillite de l'association emblématique fondée en 1985 par l'humoriste Coluche. Le Secours populaire, la Croix-Rouge ou encore la Fédération Française des Banques Alimentaires lui ont emboîté le pas. En cause pour toutes ces associations : la hausse du nombre de demandeurs en raison de l'inflation et l'augmentations des factures d'énergie ou de carburant. Toutes appellent à un élan de solidarité. Le patron de LVMH, Bernard Arnault, a annoncé un don de 10 millions d’euros. Christophe Robert reviendra sur le désarroi des associations d’aide alimentaire, confrontées à une hausse sans précédent de la demande et à une baisse de leurs moyens.
Tue, 05 Sep 2023 - 11min - 2108 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 04/09/23
C dans l'air du 4 septembre - Chine/Inde : ça peut déraper ? LES EXPERTS : - ANTOINE BONDAZ - Chercheur spécialiste de la Chine, Fondation pour la recherche stratégique - PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement" - SYLVIE MATELLY - Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS, Institut de Relations Internationales et Stratégiques - PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L’Obs - Emmanuel DERVILLE ( en duplex de New Delhi) - Correspondant en Asie du Sud – Le Figaro
Mon, 04 Sep 2023 - 08min - 2107 - Chine/Inde : ça peut déraper ? - 04/09/23
C dans l'air du 4 septembre - Chine/Inde : ça peut déraper ? LES EXPERTS : - ANTOINE BONDAZ - Chercheur spécialiste de la Chine, Fondation pour la recherche stratégique - PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement" - SYLVIE MATELLY - Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS, Institut de Relations Internationales et Stratégiques - PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L’Obs - Emmanuel DERVILLE ( en duplex de New Delhi) - Correspondant en Asie du Sud – Le Figaro Quand l’Empire du Milieu redessine ses frontières. La semaine dernière, le gouvernement chinois a publié l’édition 2023 de la carte officielle du pays. Un nouveau tracé qui semble faire fi du droit international puisqu'il empiète sur le périmètre de certains de ses voisins asiatiques et même de son allié russe. Concrètement, ces nouvelles délimitations montrent que la Chine rogne sur les zones maritimes philippine, malaisienne et vietnamienne en Mer de Chine méridionale, sur l’État d’Arunachal Pradesh au nord-est de l’Inde – que la Chine considère comme faisant partie du Tibet – mais aussi sur l’île de Bolchoï Oussouriisk qu’elle se partage depuis 2004 avec la Russie. Sur cette nouvelle carte, Pékin s’approprie également le glacier de l’Aksai Chin, frontalier de l’Inde et qui est à l’origine de tensions entre les deux pays depuis des dizaines d’années. Taïwan, territoire qu’elle considère comme l’une de ses provinces, est également placé sur l’espace appartenant à la Chine. Pékin s’étale et s’attribue 100 000 km2 supplémentaires avec cette nouvelle carte, illustrant une nouvelle fois la volonté expansionniste du pays dirigé par Xi Jinping, au risque d’accroître les tensions avec certains de ses voisins. A commencer par l’Inde qui a adressé une "vive protestation" par voie diplomatique. "Nous rejetons ces affirmations car elles n’ont aucun fondement. De telles mesures prises par la partie chinoise ne font que compliquer le règlement de la question frontalière", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Arindam Bagchi. L’Inde dirigée par le Premier ministre nationaliste Narendra Modi joue, sans trop le clamer, le jeu d’une alternative stratégique à la Chine et se montre préoccupée par l’expansion militaire de son voisin. Leur frontière commune, longue de 3 500 kilomètres, est ces dernières années régulièrement une source d’accrochages. Les deux armées n’hésitent plus en effet à aller au contact. En décembre 2022, dix soldats indiens et quatre militaires chinois ont perdu la vie durant l’un d’eux. Le sujet sera forcément abordé lors du G20 des 9 et 10 septembre à New Delhi où se rendra le Premier ministre chinois, Li Qiang, mais pas le numéro un chinois, sauf coup de théâtre de dernière minute. Le ministre des Affaires étrangères indien a donné un aperçu de l’ambiance dans laquelle se dérouleront les prochains échanges. Il s'est exprimé mardi dernier sur le plateau de la chaîne indienne NDTV : "C’est une vieille habitude chez eux, ça a commencé dans les années 50. Nous connaissons précisément l’étendue de notre territoire, les frontières que nous devons défendre. Donc faire ce genre d’affirmations absurdes ne conduira personne à s’approprier le territoire des autres. Que les choses soient claires." Le pays a débuté ce lundi des manœuvres militaires le long de sa frontière avec la Chine. Il y a deux semaines le président Xi Jinping avait discuté avec le Premier ministre indien Narendra Modi lors d'une rare rencontre en face-à-face lors du sommet des Brics en Afrique du Sud. Les deux parties avaient convenu d' "intensifier les efforts" de désengagement et de désescalade, mais la publication de cette carte vient raviver les tensions entre les deux géants d’Asie, deux puissances nucléaires que tout oppose. Alors pourquoi la Chine a-t-elle décidé de redéfinir ses frontières au risque d’une nouvelle escalade des tensions avec l’Inde ? Un affrontement global est-il possible entre ces deux pays ? Quelles sont les ambitions de l’empire du Milieu et de l’Inde ? Enfin la stratégie de l’Arabie saoudite, mêlant soft power et autonomisation diplomatique, porte-t-elle ses fruits ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 04 Sep 2023 - 54min - 2106 - CDLA L'INVITÉ - GASPARD KOENIG - 04/09/23
C dans l'air l'invité du 4 septembre avec Gaspard Koenig, philosophe et essayiste auteur de "Humus" aux éditions de l’Observatoire. Ces derniers temps, Gaspard Koenig phosphorait plutôt du côté des pages "Essais". "Humus", signe son retour à la fiction avec un texte d'ampleur à la croisée du roman initiatique et des enjeux écologiques et sociaux de la décennie. Il raconte les paradoxes de notre temps - mobilité sociale et mépris de classe, promesse de progrès et insurrection écologique, amour impossible et désespoir héroïque... Une histoire de terre et d'hommes, dans la grande veine de la littérature réaliste.
Mon, 04 Sep 2023 - 11min - 2105 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 02/09/23
C dans l'air du 2 septembre - Élections présidentielles aux États-Unis : Donald Trump l'inoxydable ? LES EXPERTS : - CORENTIN SELLIN - Historien, spécialiste des États-Unis - TAMARA BOUSSAC - Maîtresse de conférence en études Nord-Américaines à l'université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne - MARIE-CÉCILE NAVES - Politologue, directrice de recherche à l'IRIS - LAURIC HENNETON - Spécialiste des États-Unis, auteur de « Atlas historique des États-Unis »
Sat, 02 Sep 2023 - 10min - 2104 - Élections présidentielles aux États-Unis : Donald Trump l'inoxydable ? - 02/09/23
C dans l'air du 2 septembre - Élections présidentielles aux États-Unis : Donald Trump l'inoxydable ? LES EXPERTS : - CORENTIN SELLIN - Historien, spécialiste des États-Unis - TAMARA BOUSSAC - Maîtresse de conférence en études Nord-Américaines à l'université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne - MARIE-CÉCILE NAVES - Politologue, directrice de recherche à l'IRIS - LAURIC HENNETON - Spécialiste des États-Unis, auteur de « Atlas historique des États-Unis » Et s'il en faisait une force ? Accablé par quatre procès, l'ancien président américain Donald Trump n'a jamais été aussi populaire chez les électeurs du parti républicain. À un peu plus d'un an de la prochaine élection présidentielle, le milliardaire obtient 59% d'intentions de vote aux primaires républicaines, selon le Wall Street Journal, soit 46 points de plus que son principal rival, le gouverneur de Floride, Ron de Sanctis. Un gouffre. Et pourtant, les jeux sont loin d'être faits. Alors qu'il a boycotté le premier débat télévisé du parti républicain le 23 août dernier, Donald Trump doit en ce moment se concentrer sur les quatre affaires pénales qui pèsent sur lui. Inculpé par l'État de Géorgie pour interférence électorale lors de la présidentielle 2020, l'homme d'affaires a plaidé non coupable ce vendredi. Il ne comparaîtra donc pas devant la cour pour la lecture de l'acte d'accusation, prévue la semaine prochaine. Avant cela, il était déjà inculpé par l'État de Washington pour son rôle dans l'assaut du Capitole, en janvier 2021, pour le recel de documents gouvernementaux classifiés à Mar-a-Lago et pour les paiements secrets de sa campagne de 2016 devant le tribunal de Manhattan. Ce sont donc quatre procès au pénal qui attendent l'ancien président des États-Unis, qui est également soupçonné d'avoir « gonflé » son patrimoine de « milliards de dollars » pendant dix ans. De quoi enterrer définitivement ses chances de victoire en novembre 2024 ? C'est sans compter sur la faiblesse du camp rival. Candidat à un second mandat en 2024, l'actuel président démocrate Joe Biden a entamé une levée de fonds record. Ses partisans espèrent rassembler à terme 2 milliards de dollars, mais est-ce suffisant pour l'emporter face aux Républicains ? Celui qui aura 82 ans en 2024 montre régulièrement des signes de faiblesse, comme ses fréquentes chutes, et laisse dubitatifs ses électeurs. D'après un récent sondage de l'université de Monmouth, 44% d'entre eux souhaiteraient que le président tire sa révérence et cède sa place. Seul un quart des sondés se disent favorables à une seconde candidature. Les Républicains attaquent aussi son fils, Hunter Biden, poursuivi par la justice pour fraude fiscale et détention illégale d'arme. Le fils du président est aussi accusé d'avoir utilisé les relations de son père, quand celui-ci était vice-président de Barrack Obama, pour faire des affaires en Ukraine. Hunter Biden a d'abord déclaré n'avoir « rien fait de contraire à l'éthique » avant d'ajouter « Je ne le referais pas ». En cas d'accident dans la campagne Biden, qui pourrait reprendre le flambeau chez les Démocrates ? Aucune personnalité ne sort vraiment du lot. L'Ukraine devrait d'ailleurs tenir une place importante dans les débats entre les deux prochains candidats à la Maison Blanche. Premiers soutiens de Zelensky dans sa guerre contre la Russie, les États-Unis ont déjà accordé 71 milliards d'euros à Kiev, dont 43 milliards d'euros d'aide militaire. Mais ce soutien, jusqu'à présent sans faille, à un coût pour le contribuable américain : 900$ par an, soit 75$ chaque mois. Un coût qui ne devrait pas diminuer puisque Joe Biden a demandé début août au Congrès une nouvelle aide de 13 milliards de dollars pour l'Ukraine. D'après un sondage publié par la chaîne américaine CNN début août, 55% des Américains seraient hostiles à une nouvelle aide financière pour Kiev. Comment les affaires judiciaires de Donald Trump peuvent-elles influencer sa campagne pour les primaires républicaines ? Face aux Républicains, Joe Biden est-il en capacité d'être élu pour un second mandat en 2024 ? Et comment la guerre en Ukraine peut-elle devenir un sujet majeur de cette élection ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 02 Sep 2023 - 57min - 2103 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 01/09/23
C dans l'air du 1er septembre - Afrique : la France doit-elle partir ? LES EXPERTS : - NICOLAS NORMAND - Ancien ambassadeur de France au Mali, Congo et Sénégal - ANNA Sylvestre-Treiner - Rédactrice en chef du Monde Afrique - ANNE NIVAT - Grand reporter au magazine Le Point - WASSIM NASR - Journaliste spécialiste des mouvements djihadistes à France 24
Fri, 01 Sep 2023 - 08min - 2102 - Afrique : la France doit-elle partir ? - 01/09/23
C dans l'air du 1er septembre - Afrique : la France doit-elle partir ? LES EXPERTS : - NICOLAS NORMAND - Ancien ambassadeur de France au Mali, Congo et Sénégal - ANNA SYLVESTRE-TREINER - Rédactrice en chef du Monde Afrique - ANNE NIVAT - Grand reporter au magazine Le Point - WASSIM NASR - Journaliste spécialiste des mouvements djihadistes à France 24 C'est une multitude de putschs qui frappe actuellement la région du Sahel, en Afrique. Après Abourahame Tiani qui a éjecté du pouvoir le président nigérien Mohamed Bazoum il y a un mois, c'est au tour du général Oligui Nguema de renverser le président gabonais Ali Bongo, après 56 ans de règne. Si la France n'a pour l'instant pas cédé à la pression de Niamey et laissé son ambassadeur en poste dans la capitale nigérienne, c'est bien la présence militaire française au Sahel, qui est remise en cause depuis plusieurs semaines. Une idée qui ne manque pas d'agacer Emmanuel Macron. « On vit chez les fous », s'est emporté le président français lors de la conférence des ambassadeurs qui s'est tenue en début de semaine. « Si la France n'était pas intervenue, si Serval, puis Barkhane n'avaient pas été décidées, nous ne parlerions plus aujourd'hui, ni de Mali, ni de Burkina Faso, ni de Niger. Ces États n'existeraient plus aujourd'hui dans leurs limites territoriales. » Depuis plusieurs années, les groupes terroristes ont considérablement renforcé leur présence au Sahel, de l'Etat islamique à Boko Haram en passant par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans. Autant de menaces directes pour la population, mais aussi pour la France qui dispose de nombreux intérêts économiques dans la région. Au Gabon, TotalEnergies exploite des gisements de pétrole tandis que la société Eramet extrait, transforme et exporte le manganèse. D'où le maintien sur place de 400 militaires français. Alors que le président de la transition, Oligui Nguema doit prêter serment ce lundi, va-t-il remettre en question les intérêts de la France au Gabon ? Une chose est sûre, ce nouveau coup d'État confirme l'instabilité politique de l'Afrique francophone, qui a connu 8 putschs ou tentatives de putschs en seulement 3 ans. Chez les voisins du Gabon, on observe avec attention la chute d'Ali Bongo. Élu sept fois, au pouvoir depuis 40 ans, le président camerounais Paul Biya pourrait-il subir le même sort ? C'est ce que craignent certains experts de l'Afrique subsaharienne. « Ne dure pas au pouvoir qui veut, mais qui peut », avait-il lancé en 2015 lors d'une visite de François Hollande. Là encore, la présence française est contestée, notamment par la Russie dont la société paramilitaire Wagner a renouvelé des accords de défense avec Yaoundé en avril 2022, et surtout par les djihadistes de Boko Haram qui restent très actifs dans le nord. La menace terroriste a d'ailleurs frappé une fois de plus ce 29 août, en Irak cette fois. Le sergent Nicolas Mazier, membre des forces spéciales, a été tué lors d'une attaque terroriste à une centaine de kilomètres au nord de Bagdad. Quatre autres militaires français ont été blessés lors de cette embuscade qui a été conduite par le groupe État islamique. C'est la première mort en combat depuis janvier 2022 pour les forces tricolores. Près de 600 militaires français sont engagés dans la zone irako-syrienne, notamment depuis le lancement de l'opération « Chammal » en 2014. La France cherche à conserver sa coopération militaire avec Bagdad depuis plusieurs mois. Ce n'est pas un hasard si le nouveau ministre des Armées, Sébastien Lecornu a choisi, comme premier déplacement à l'étranger, de se rendre au Qatar et en Irak du 16 au 20 juillet dernier. Un déplacement ô combien stratégique alors que l'armée irakienne a entamé un processus de modernisation de son équipement militaire. La France compte bien en profiter. La France doit-elle s'inquiéter de cette série de putschs au Sahel ? La situation va-t-elle profiter aux groupes djihadistes ? Quels sont les intérêts économiques et stratégiques dans cette zone ? Et comment le gouvernement compte-il relancer son partenariat militaire avec l'Irak ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 01 Sep 2023 - 57min - 2101 - CDLA L'INVITÉE - LINDA LAINÉ - 01/09/23
C dans l'air, l'invitée du 1er septembre - Linda Lainé, rédactrice en chef de L’Echo touristique. Alors que le contexte économique n’a pas épargné les Français, le ministère du Tourisme a annoncé des chiffres record cette année. « Sans réelle surprise, nous avons une très bonne saison touristique cette année, dans la lignée de l’été 2022 », a affirmé Olivia Grégoire, la ministre déléguée au Tourisme. La progression des arrivées internationales a tiré la fréquentation vers le haut. L’Hexagone a enregistré une hausse de 29 %. Les Nord-Américains ont vu leurs arrivées aériennes gonfler de 16 % en juillet et du côté des Européens, ils ont été plus nombreux, notamment les Néerlandais et les Allemands. En France, près de 7 Français sur 10 (67 %) sont partis en vacances, selon l’enquête d’Atout France, ADN Tourisme et 11 comités régionaux du tourisme, réalisée par OpinionWay et publiée ce mardi 29 août. La saison estivale 2023 fait donc partie des années record. Pour Olivia Grégoire, cette tendance, si elle se confirme, devrait permettre de surpasser, cette année, les 58 milliards d’euros de 2022, avec environ 64 à 67 milliards d’euros de recettes, et d’atteindre entre 78 et 82 millions d’arrivées internationales, contre 90 en 2019. Malgré ces constats, plusieurs destinations ont ressenti une baisse dans leurs activités, à cause de la météo. C’est le cas de la Bretagne, qui figure pourtant dans le top 5 des destinations touristiques en France, ou encore de l’Europe du Sud (Espagne, Italie, Grèce) qui a été dévastée par les incendies et la canicule. Linda Lainé, rédactrice en chef de L’Echo touristique, fera le point sur cette saison estivale record.
Fri, 01 Sep 2023 - 10min - 2100 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 31/08/23
C dans l'air du 31 août - Inflation : le rebond qui inquiète les Français LES EXPERTS : - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique à France Télévisions - DOMINIQUE SEUX - Directeur délégué de la rédaction aux Echos - MATHIEU PLANE - Économiste à l'OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion à l'Institut de sondages IFOP, auteur de La France sous nos yeux
Thu, 31 Aug 2023 - 05min - 2099 - Inflation : le rebond qui inquiète les Français - 31/08/23
C dans l'air du 31 août - Inflation : le rebond qui inquiète les Français LES EXPERTS : - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique à France Télévisions - DOMINIQUE SEUX - Directeur délégué de la rédaction aux Echos - MATHIEU PLANE - Économiste à l'OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion à l'Institut de sondages IFOP, auteur de La France sous nos yeux La rentrée s'annonce délicate pour le portefeuille des Français. Selon l'Insee, la hausse des prix a atteint 4,8 % en août dans l'Hexagone, après 4,3 % en juillet. Un rebond qui tient surtout à la hausse du prix des carburants et de l'électricité (+10% au mois d'août). Un coup dur pour les ménages, déjà touchés pour certains par l'importante augmentation de la taxe foncière (jusqu'à +59% à Paris), mais aussi par le coût des transports de plus en plus élevé. Ces mauvaises nouvelles arrivent au moment même où le gouvernement reçoit les distributeurs et leurs fournisseurs pour les convaincre d’élargir les baisses de prix à un plus grand nombre d’articles. L'inflation est impressionnante pour les denrées alimentaires et face à cela, Bruno Le Maire a annoncé que 5000 références devront « ne plus bouger ou bien baisser » dès aujourd'hui. Les distributeurs devront en outre répercuter « obligatoirement et immédiatement » dans les rayons les baisses de prix consenties par les industriels, et ne pas les reporter pour grossir leurs marges. Pendant ce temps-là, certaines familles de classe moyenne sont étouffées par ce contexte inflationniste, et ne perçoivent pas des baisses de prix significatives. Les vacances d'été ont pour certains été bien plus sobres qu'à l'habitude, phénomène symptomatique d'une dé-consommation contrainte par une baisse du pouvoir d'achat. De leur côté, ceux qui ont une résidence secondaire voient leur taxe d'habitation grimper elle-aussi, alors que de nombreuses communes appliquent en plus de cela une taxe sur les logements vacants. Les coups au portefeuille deviennent donc aussi une réalité pour les classes plus aisées. Alors, l'inflation va-t-elle durer encore longtemps ? Comment l'exécutif peut-il aider ces classes moyennes face à ce sentiment de déclassement ? La majoration de la taxe d'habitation pour les résidences secondaires est-elle justifiée ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 31 Aug 2023 - 59min - 2098 - CDLA L'INVITÉ - CHRISTIAN CHESNOT - 31/08/23
C dans l'air, l'invitée du 31 août - Christian Chesnot, grand reporter à la rédaction internationale de Radio France et spécialiste du Moyen-Orient. Cet été, lors du mercato de football, l’Arabie saoudite s’est offert cinq des meilleurs joueurs du monde : Neymar, Cristiano Ronaldo, Karim Benzema ou encore Ngolo Kanté. Un mercato XXL, non sans arrière-pensée politique. Selon Raphaël Le Magoariec, géopolitologue spécialiste des politiques sportives de la péninsule Arabique, "pour l'Arabie Saoudite c'est avant tout la volonté de créer un marché pour son royaume et de s'adresser à sa jeunesse : 35% de la population a moins de 30 ans donc pour le prince héritier c'est une façon de gagner en légitimité que de développer cette politique sportive". "L'Arabie saoudite se rend attractive aux yeux du monde par cette politique sportive". La politique de Mohammed ben Salmane, prince hériter de l’Arabie saoudite se déploie en 3 domaines : le sport, la culture, le tourisme. Cette stratégie politique a été initiée en 2018 et porte sur l'horizon 2030. En plus du sport, l’Arabie saoudite étend son soft power à la culture ou encore au tourisme. Le pays a apporté pour la première fois son soutien financier à un long-métrage français : “Jeanne du Barry”, réalisé par Maïwenn, qui a fait l’ouverture du Festival de Cannes cette année. L'objectif de cette opération de séduction internationale est de préparer l'après-pétrole en faisant de l'Arabie saoudite une destination touristique attractive, mais surtout de redorer son image afin de faire oublier l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, les 400 000 morts de la guerre au Yémen et la répression qui vise les opposants. Hier, Mohammed Al-Ghamdi, un enseignant à la retraite de 54 ans, a été condamné à la peine capitale pour des messages dénonçant les violations des droits humains dans le royaume. Christian Chesnot, grand reporter à la rédaction internationale de Radio France et spécialiste du Moyen-Orient reviendra sur les ambitions du prince héritier de l’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, et sur son soft power qui s’étend jusqu’en Europe.
Thu, 31 Aug 2023 - 07min - 2097 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 30/08/23
C dans l'air du 30 août - Gabon : encore un coup d'Etat ! LES EXPERTS : - Pascal BONIFACE - Directeur de l’IRIS - Institut de Relations Internationales et Stratégiques - Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux - Stéphanie HARTMANN - Journaliste indépendante, spécialiste des questions de politique africaine - Yves THREARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction du Figaro
Wed, 30 Aug 2023 - 06min - 2096 - Gabon : encore un coup d'Etat ! -30/08/23
C dans l'air du 30 août - Gabon : encore un coup d'Etat ! LES EXPERTS : - Pascal BONIFACE - Directeur de l’IRIS - Institut de Relations Internationales et Stratégiques - Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux - Stéphanie HARTMANN - Journaliste indépendante, spécialiste des questions de politique africaine - Yves THREARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction du Figaro « Nous mettons fin au régime en place ». C'est par cette déclaration qu'une douzaine de militaires ont proclamé hier l'annulation du scrutin au Gabon, alors que venait tout juste d'être annoncée la réélection du président Ali Bongo. « Toutes les institutions de la république sont dissoutes : le gouvernement, le Sénat, l'Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle », ont-t-ils poursuivi, proclamant aussi la fermeture des frontières du pays « jusqu'à nouvel ordre ». Face à cette tentative de coup d'État, des premières manifestations de soutien ont eu lieu à Libreville, la capitale. Les réactions internationales non plus n'ont pas manqué. En France, la Première ministre affirme « suivre avec la plus grande attention » la situation. Alors que l'Afrique connait son cinquième putsch depuis 2020 (après le Mali, le Burkina Faso, la Guinée, la Tchad et le Niger), François Hollande estime de son côté qu' « il n'y a pas eu de réaction suffisante après le coup de force au Mali, y compris de la France ». La question se pose aussi de la possible influence d'autres pays dans ces événements. La Chine ou la Russie par exemple. En Afrique, l'avenir de la milice Wagner est en suspens depuis que son leader Prigojine a disparu. Lors de sa dernière mise en scène, l'homme disait pourtant effectuer une « mission de reconnaissance » pour « rendre le continent africain plus libre encore ». Ces dernières années, l'Afrique représentait une part considérable des activités du groupe, engagé en Lybie, au Soudan, en Centrafrique, au Mozambique, à Madagascar et au Mali. Sans oublier sa possible présence au Niger. Un autre pays pourrait lui aussi voir sa stabilité compromise : le Sénégal. L'élection présidentielle de février prochain semble incertaine, avec une opposition qui compterait déjà plus d'un millier de détenus politiques. Alors, comment expliquer ce putsch au Gabon ? et cette contagion de coups d'état en Afrique ? Après la mort de Prigojine, quel avenir pour Wagner sur ce continent ? Un coup de force peut-il bientôt avoir lieu au Sénégal ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 30 Aug 2023 - 59min - 2095 - CDLA L'INVITÉE - ESTHER DUFLO - 30/08/23
C dans l'air, l'invitée du 30 août - Esther Duflo, colauréate du prix Nobel d’économie 2019 pour ses travaux sur la pauvreté dans le monde Alors que les matières premières baissent de 30 à 40%, les prix dans les rayons des supermarchés restent pourtant élevés. Bercy réunit donc ce mercredi les représentants de la grande distribution et les industriels. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire entend demander aux distributeurs et aux industriels de s'engager davantage dans la lutte contre l'inflation, prolonger les opérations de baisse des prix sur 1 000 produits essentiels et être plus nombreux à le faire. Témoins de cette inflation galopante, le PDG de Carrefour Alexandre Bompard dit observer “un phénomène massif de privation”, le patron de Système U affirme que “un tiers de nos clients est très affecté par l'inflation, au point de sauter des repas. Un autre tiers a changé ses habitudes, en ne partant plus en vacances, en achetant moins de marques”. Des constats qui vont de pair avec le dernier sondage LSA publié ce mardi qui fait état de près de 75% des Français qui déclarent avoir des fins de mois difficiles. En parallèle de cette inflation, l’Unicef a publié aujourd’hui ses derniers chiffres et tire la sonnette d’alarme : 20% d’enfants en plus que l’an dernier se retrouvent à la rue en France et en cette veille de rentrée scolaire, près de 2000 enfants sont sans logement. Esther Duflo, la prix Nobel d’économie 2019 pour ses travaux sur la pauvreté dans le monde, donnera ses solutions pour agir face à cette situation. Elle reviendra aussi sur sa série de 10 albums, sortie aux Seuil Jeunesse, qui tente d’expliquer aux enfants ce que signifie la pauvreté, loin des clichés et des préjugés.
Wed, 30 Aug 2023 - 11min - 2094 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 29/08/23
C dans l'air du 29 août - Ukraine : les occidentaux doutent, Poutine se renforce LES EXPERTS : - GUILLAUME ANCEL - Ancien officier de l’armée française - Écrivain - ANTOINE VITKINE - Journaliste, réalisateur du documentaire La vengeance de Poutine - PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L’Obs - ARMELLE CHARRIER - Éditorialiste en politique internationale à France 24
Tue, 29 Aug 2023 - 05min - 2093 - Ukraine : les occidentaux doutent, Poutine se renforce - 29/08/23
C dans l'air du 29 août - Ukraine : les occidentaux doutent, Poutine se renforce LES EXPERTS : - GUILLAUME ANCEL - Ancien officier de l’armée française - Écrivain - ANTOINE VITKINE - Journaliste, réalisateur du documentaire La vengeance de Poutine - PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L’Obs - ARMELLE CHARRIER - Éditorialiste en politique internationale à France 24 « Aussi longtemps que nécessaire ». Alors que le ministre ukrainien des affaires étrangères est attendu ce mardi à Paris, son homologue française, Catherine Colonna, a assuré que Paris soutiendra Kiev le temps qu’il faut pour « les intérêts de la France, la sécurité de l’Europe et la stabilité internationale ». Plusieurs voix commencent pourtant à remettre en question ce soutien occidental. Dans un sondage réalisé aux Etats-Unis, une majorité d'Américains (55%) se disent pour une fin des livraisons en Ukraine. Un souhait entendu par Donald Trump, qui promet la fin de l'aide américaine s'il revient au pouvoir en 2024. La sortie du conflit se fait en tout cas attendre, et certains estiment que la Crimée pourrait débloquer la situation si elle était cédée à la Russie. Nicolas Sarkozy a évoqué cette idée, mais aussi le chef du cabinet du secrétaire général de l'OTAN, Stian Jenssen, avant de s'excuser d'avoir imaginé ce scénario. Pour Kiev en effet, céder des territoires « reviendrait à choisir délibérément la défaite de la démocratie ». Poutine semble en tout cas reprendre le dessus depuis la purge dans ses rangs et la mort de Prigojine. Mais aussi depuis que les chiffres de l'économie russe reprennent des couleurs. La récession sera bientôt du passé malgré les sanctions occidentales. Alors qu'il paraissait affaibli en juin lors de la tentative de putsch par Wagner, le chef du Kremlin reprend aussi de sa crédibilité sur le plan international. Après avoir pris la parole lors su sommet des Brics, il recevra bientôt le président turc Erdogan. Pendant ce temps-là, en Ukraine, où la contre-offensive patine depuis plusieurs semaines, la mission sociale parcours le pays pour soutenir les familles. Les conflits au sein des foyers sont exacerbés dans ce contexte de guerre, et la mission sociale épaule notamment les femmes. C dans l'air s'est rendu à Mykolaïv, dans le sud de l'Ukraine, pour suivre ceux qui, jour après jour, font le pari de la résilience. Alors, l'aide occidentale à l'Ukraine peut-elle se fissurer ? Poutine a-t-il réellement repris le dessus ? Quels sont les dégâts familiaux dans les foyers ukrainiens en proie à la guerre ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 29 Aug 2023 - 1h 00min - 2092 - CDLA L'INVITÉ - KAHINA BAHLOUL - 29/08/23
C dans l'air, l'invité du 29 août - Kahina Bahloul (islamologue et première femme imane de France) C'est l’une des priorités du gouvernement et du ministère de l’Education nationale : “faire bloc” sur la laïcité à l’école. Gabriel Attal a présenté hier ses priorités lors de sa première conférence de presse. Sur le thème de la laïcité, l’actuel ministre avait déjà annoncé l'interdiction de l'abaya ce dimanche dans le 20H de TF1. "L'abaya n'a pas sa place dans nos écoles" selon le ministre qui a promis de former "aux enjeux de laïcité 300.000 personnels par an jusqu'en 2025" et l'ensemble des 14.000 personnels de direction "avant la fin de l'année". Selon une note des services de l’État, les atteintes à la laïcité ont augmenté de 120 % entre l’année scolaire 2021/2022 et 2022/2023. Le port de signes et tenues (il représente la majorité des atteintes) a augmenté de plus de 150 % tout au long de la dernière année scolaire. Les atteintes à la laïcité à l’école sont en constante augmentation depuis l'assassinat de Samuel Paty en octobre 2020. Depuis l’annonce de l'interdiction de l'abaya dans les écoles, les réactions fusent du côté de la classe politique. A gauche, la députée EELV Sandrine Rousseau a tweeté sur X : “L’année dernière, c’était l’interdiction du crop top qui était annoncée le 12 septembre 2022. Cette année, c’est l’abaya. Le contrôle social sur le corps des femmes et des jeunes filles, toujours”. Jean Luc Mélenchon a lui tweeté “Tristesse de voir la rentrée scolaire politiquement polarisée par une nouvelle absurde guerre de religion entièrement artificielle à propos d’un habit féminin. À quand la paix civile et la vraie laïcité qui unit au lieu d’exaspérer ?”. A l’inverse, du côté de la droite, cette décision a été applaudie. Pour le patron des Républicains Éric Ciotti, “c’est une décision opportune, attendue”. “Je salue la décision du ministre de l’Éducation nationale qui nous donne raison”. L’une des principales interrogations du personnel de l’éducation nationale est de distinguer l’abaya comme étant un vêtement religieux ou un vêtement traditionnel. Pour le Conseil français du culte musulman, l’abaya n’a rien de religieux : “Si vous allez dans certains magasins, vous trouvez des abayas. C’est une robe longue et ample à la fois. Ça n’a rien à voir” avec la religion, “c’est une forme de mode”. Kahina Bahloul est islamologue et la première femme imame de France. Elle est à l’origine de la mosquée Fatima, à Paris, dans laquelle les femmes sont libres de porter ou non le voile. Elle reviendra sur l’interdiction de porter l’abaya à l’école annoncée par Gabriel Attal et sur le principe de la laïcité.
Tue, 29 Aug 2023 - 11min - 2091 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 28/08/23
C dans l'air du 28 août - Rentrée de Darmanin : Borne en mission "sabotage" LES EXPERTS : - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur - NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra - RACHEL GARRAT-VALCARCEL - Journaliste politique à 20 Minutes - BRICE TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
Mon, 28 Aug 2023 - 07min - 2090 - Rentrée de Darmanin : Borne en mission "sabotage" - 28/08/23
C dans l'air du 28 août - Rentrée de Darmanin : Borne en mission "sabotage" LES EXPERTS : - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur - NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra - RACHEL GARRAT-VALCARCEL - Journaliste politique à 20 Minutes - BRICE TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos « Darmanin, premier fliqué de France ». Le titre de Libération aujourd'hui ironise bien sur l'ambiance autour du locataire de la place Beauvau. Alors que celui-ci comptait sur son raout de rentrée dans son fief de Tourcoing pour poser ses jalons en vue de 2027, Elisabeth Borne s'y est invitée in extremis à la demande de l'Élysée pour faire « passer quelques messages » à ce ministre de l'Intérieur un peu pressé dans ses ambitions présidentielles. Mais Gérald Darmanin n'a pas manqué de rappeler qu'il est aux côtés du chef de l'État depuis son accession à l'Elysée, et souligne d'ailleurs qu'il est le seul dans ce cas avec Bruno Le Maire et Elisabeth Borne. Une manière de repousser les procès en déloyauté alors que la Première ministre était visiblement en mission ''sabotage'' ce dimanche dans le Nord, avec une leçon « d'unité » bien placée à l'endroit de son ministre de l'Intérieur. De son côté, Bruno Le Maire rappelle ce matin le calendrier institutionnel et prône la « patience » alors qu'il est lui aussi donné comme possible candidat en 2027. Pendant ce temps, Gabriel Attal fait parler de lui dans son nouveau costume de ministre de l'Éducation nationale. Hier, c'est en annonçant interdire dans les établissements scolaires le port de l'abaya (ce vêtement traditionnel féminin porté au Moyen-Orient au-dessus des autres vêtements), qu'il a suscité la polémique. Dans un contexte de signalements de plus en plus fréquents sur les distinctions religieuses à l'école, cette décision stricte est un moyen pour le gouvernement de reprendre la main sur les sujets régaliens. À gauche aussi, la rentrée fut scrutée. Aux Amfis d'été de la France insoumise, une ancienne candidate socialiste à l'Élysée a fait parler d'elle : Ségolène Royal. Celle-ci propose en effet d'être tête de liste aux Européennes pour la Nupes, une proposition surprise plutôt bien accueillie à la France insoumis, notamment par Jean-Luc Mélenchon. Mais l'heure n'est pas à l'union puisque les écologistes, comme les communistes de leur côté, ont décidé de présenter leur propre liste et ont même déjà choisi Marie Toussaint pour les représenter. Royal risque donc de faire flop, d'autant que ses prises de paroles sont régulièrement pointées du doigt et sa participation prochaine comme chroniqueuse aux côtés de Cyril Hanouna risque de crisper un peu plus encore. Alors, Gérald Darmanin a-t-il raté sa rentrée à Tourcoing ? Avec Attal, quels changements possibles à l'Éducation nationale ? La Nupes peut-elle se ranger derrière Ségolène Royal aux Européennes ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 28 Aug 2023 - 58min - 2089 - CDLA L'INVITÉ - FRANCK LOUVRIER - 28/08/23
C dans l'air, l'invité du 28 août - Franck Louvrier, maire LR de La Baule-Escoublac -C’est à l’issue d’un week-end très politique ou la droite a lancé la bataille de 2027 que l’actuel ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a organisé sa rentrée politique ce dimanche à Tourcoing, ville dont il a été le maire. S’il ne cache plus ses ambitions politiques, la première ministre Elisabeth Borne, finalement conviée à l’évènement, l’a appelé à l’unité de la majorité et au travail gouvernemental : "Notre unité est notre force. Nous devons la protéger à tout prix et ne pas paver nous-mêmes le chemin des extrêmes", l'a-t-elle mis en garde. Le président des Républicains, Eric Ciotti a affirmé qu’il se rendrait à l'invitation du chef de l'Etat mercredi prochain qui réunira tous les chefs des partis. L’objectif est de bâtir "ensemble" des textes législatifs et ouvrir la voie, "le cas échéant", à des référendums. Mais Eric Ciotti craint un nouveau coup de communication alors que Macron a déjà écarté des propositions LR sur l’immigration. En mars dernier dans le JDD, le maire LR de la Baule-Escoublac Franck Louvrier disait "soit nous acceptons de conclure un contrat de gouvernement dans la transparence vis-à-vis de nos électeurs, soit Emmanuel Macron sera condamné à l’immobilisme". L’un des gros dossiers de la rentrée est donc le projet de loi sur l’immigration pour lequel Gérald Darmanin est chargé de construire une majorité. Franck Louvrier reviendra sur cette course à la présidentielle qui a déjà commencé, sur les dossiers chauds de la rentrée et sur l’avenir des Républicains;
Mon, 28 Aug 2023 - 10min - 2088 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 26/08/23
C dans l'air du 26 août - Immobilier : crise… et chute des prix? LES EXPERTS : - ROBIN RIVATON - Économiste - Membre du conseil scientifique de la Fondapol - CORINNE JOLLY - Présidente de PAP - Particulier à Particulier - SANDRA HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOC - BÉATRICE MATHIEU - Grand reporter à L’Express
Sat, 26 Aug 2023 - 07min - 2087 - Immobilier : crise… et chute des prix? - 26/08/23
C dans l'air du 26 août - Immobilier : crise… et chute des prix? LES EXPERTS : - ROBIN RIVATON - Économiste - Membre du conseil scientifique de la Fondapol - CORINNE JOLLY - Présidente de PAP - Particulier à Particulier - SANDRA HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOC - BÉATRICE MATHIEU - Grand reporter à L’Express Le marché immobilier tourne au ralenti. Après l’euphorie à la sortie de la pandémie, l'immobilier est en crise, entraînant dans sa chute agences immobilières, promoteurs, entreprises de construction, artisans et courtiers en crédit. En cause ? Les taux d’intérêts, qui n'ont cessé depuis dix-huit mois de grignoter des points, en lien avec la dérive inflationniste. Le taux moyen sur vingt ans est ainsi passé de 1,20% en janvier 2022 à près de 3,90% en juillet 2023. La capacité d'emprunt des ménages en prend donc un coup, baissant de près de 30% depuis début 2022. Par conséquent, les notaires prévoient 950 000 ventes en 2023, soit un repli de 14%. La baisse globale des prix est quant à elle visible, oscillant entre -1% et -2% entre les premiers semestres 2022 et 2023. Selon les réseaux d’agences immobilières, il faudrait que les prix s’érodent au moins de 10% pour relancer le marché. Certains vendeurs tardent alors à diminuer leurs prétentions, et l'offre et la demande ne se rencontrent donc plus dans un contexte de pénurie de logements dans certaines zones. Pendant ce temps-là, au Pays basque, l'explosion du marché des meublés de tourisme engendre une raréfaction de l'offre locative, si bien que de les locaux et les travailleurs en contrat court ne parviennent plus à se loger, créant des difficultés de recrutement pour les entreprises locales. Enfin, avec l'immobilier vient le sujet de la rénovation thermique. Les propriétaires peuvent bénéficier la PrimeRénov' pour faire leurs travaux mais cette aide lancée en 2020 est aujourd'hui jugée trop complexe avec des remboursements qui mettent parfois des mois a être obtenus. Une partie des propriétaires abandonnent donc leur projet et les artisans réclament une simplification du dispositif. Alors, comment la France peut-elle sortir de la crise immobilière ? Que peut faire le Pays basque pour lutter contre le manque d'offres locatives ? Quelles solutions pour simplifier les aides à la rénovation thermique ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 26 Aug 2023 - 1h 00min - 2086 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 25/08/23
C dans l'air du 25 août -Wagner : quel avenir après la disparition de Prigojine ? LES EXPERTS : - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU - TATIANA KASTOUÉVA-JEAN - Directrice du Centre Russie - IFRI - SYLVIE BERMANN - Diplomate, ancienne ambassadrice de France en Russie, auteure de Madame l’Ambassadeur - RYM MOMTAZ - Chercheuse en relations internationales et défense européenne - International Institute for Strategic Studies (IISS) - SYLVAIN TRONCHET - Correspondant à Moscou pour Radio France (par Skype)
Fri, 25 Aug 2023 - 05min - 2085 - Wagner : quel avenir après la disparition de Prigojine ? - 25/08/23
C dans l'air du 25 août -Wagner : quel avenir après la disparition de Prigojine ? LES EXPERTS : - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU - TATIANA KASTOUÉVA-JEAN - Directrice du Centre Russie - IFRI - SYLVIE BERMANN - Diplomate, ancienne ambassadrice de France en Russie, auteure de Madame l’Ambassadeur - RYM MOMTAZ - Chercheuse en relations internationales et défense européenne - International Institute for Strategic Studies (IISS) - SYLVAIN TRONCHET - Correspondant à Moscou pour Radio France (par Skype) « Un homme talentueux qui a commis des erreurs ». C'est en ces termes que Vladimir Poutine a rendu hier hommage au patron de la milice paramilitaire Wagner, Evguéni Prigojine, disparu dans un crash d'avion en début de semaine, et devenu traître à la nation depuis sa tentative de putsch en juin dernier. Son élimination agite les observateurs et une succession d'hypothèses ont fleuri un peu partout. Les yeux sont évidemment tournés vers le chef du Kremlin, connu pour être sans pitié envers ses adversaires. Les activistes et opposants sont traqués sur le sol russe comme européen, et avec le conflit qui dure, cette purge pourrait bien s'accélérer. La question est aujourd'hui de savoir ce que Wagner va devenir maintenant que son leader a disparu. Aucun successeur n'étant désigné, le flou est grand sur l'avenir des membres de cette milice. Sur le front ukrainien, Wagner était déjà en recul depuis plusieurs mois pour céder leurs positions à l'armée régulière. En Afrique aussi l'avenir de Wagner est en suspens. Lors de sa dernière mise en scène, Prigojine disait effectuer une « mission de reconnaissance » pour « rendre le continent africain encore plus libre ». Ces dernières années, l'Afrique représentait une part considérable des activités du groupe, engagé en Lybie, au Soudan, en Centrafrique, au Mozambique, à Madagascar et au Mali. Sans oublier sa possible présence au Niger. Pendant ce temps, lors du sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) à Johannesburg, Poutine a profité dans son intervention par vidéo depuis Moscou pour justifier sa guerre menée en Ukraine. Bien que le mandat de la Cour pénale internationale (CPI) l'ait empêché de se déplacer en personne, ce sommet est l'occasion pour lui de montrer qu'il n'est pas isolé, et qu'il conserve le soutien de certains de ses partenaires. Alors, quel avenir pour Wagner après la disparition de Prigojine ? Que deviendra-t-il de sa présence en Afrique ? Quel place Poutine occupe-t-il encore sur le plan international ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 25 Aug 2023 - 1h 01min - 2084 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 24/08/23
C dans l'air du 24 août - Mort de Prigojine : l'ombre de Poutine LES EXPERTS : - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste à France Inter, spécialiste des questions internationales - CÉCILE VAISSIÉ - Professeur des universités, en études russes, à Rennes 2 - SERGUEÏ JIRNOV - Ancien officier supérieur du KGB, auteur de L’Escalade - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU - PAUL GOGO - Journaliste correspondant à Moscou (par skype)
Thu, 24 Aug 2023 - 04min - 2083 - Mort de Prigojine : l'ombre de Poutine - 24/08/23
C dans l'air du 24 août - Mort de Prigojine : l'ombre de Poutine LES EXPERTS : - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste à France Inter, spécialiste des questions internationales - CÉCILE VAISSIÉ - Professeur des universités, en études russes, à Rennes 2 - SERGUEÏ JIRNOV - Ancien officier supérieur du KGB, auteur de L’Escalade - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU - PAUL GOGO - Journaliste correspondant à Moscou (par skype) Evguéni Prigojine serait mort. Le patron du groupe paramilitaire Wagner, qui avait tenté une rébellion finalement avortée en juin dernier, aurait péri hier dans le crash d'un avion qui reliait Moscou et Saint-Pétersbourg. De nombreuses questions restent en suspens autour de cette disparition, alors que l'ancien proche de Vladimir Poutine a frontalement défié le président russe ces derniers mois. Si la France affirme avoir des « doutes raisonnables » sur « les conditions » du crash aérien, le président américain Joe Biden suspecte plus directement l'implication de Poutine dans cet accident, en se disant « pas surpris » puisque « peu de choses se passent en Russie sans que Poutine n'y soit pour quelque chose ». De son côté, Volodymyr Zelensky assure que l'Ukraine n'a « rien à voir avec cette situation », et pointe aussi, à demi-mot, le chef du Kremlin : « Je pense que tout le monde comprend qui est concerné...». Les méthodes de Vladimir Poutine pour neutraliser ses opposants sont en effet bien connues. Le maître du Kremlin a parfois utilisé le poison comme arme stratégique. En 2020, l'opposant Alexeï Navalny, dissident numéro 1 du Kremlin, plonge dans le coma après un empoisonnement au Novitchok. Cet été, c'est un ancien conseiller de Poutine en désaccord avec l'invasion de l'Ukraine qui a été hospitalisé d'urgence, avec le soupçon d'un empoisonnement là encore de la part du Président russe. Qu'ils soient assassinés, emprisonnés ou exilés, le sort des opposants dans la Russie de Poutine est sans pitié. Pendant ce temps, sur le terrain, la contre-offensive des Ukrainiens n'avance toujours pas. Lancée en juin, l'offensive de Kiev ne donne pour l'instant pas les résultats escomptés. Au contraire, l'armée russe semble même récupérer quelques territoires. Pourtant, le président ukrainien continue de croire en la victoire, y compris en Crimée, et célèbre aujourd'hui l'anniversaire de l'indépendance de l'Ukraine, qui remonte à 1991. Alors, qui est derrière le crash d'avion qui aurait coûté la vie à Evguéni Prigojine ? Poutine peut-il avoir demandé la neutralisation du patron de Wagner ? Quel impact cette mort pourrait-elle avoir sur la suite de la guerre ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 24 Aug 2023 - 1h 03min - 2082 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 23/08/23
C dans l'air du 23 août - Rentrée politique : à quoi s'attendre ? LES EXPERTS : - CARL MEEUS - Rédacteur en chef au Figaro Magazine - GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction à Challenges - FANNY GUINOCHET - Éditorialiste à Franceinfo et à La Tribune, spécialiste des questions économiques et sociales - JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique
Wed, 23 Aug 2023 - 05min - 2081 - Rentrée politique : à quoi s'attendre ? - 23/08/23
C dans l'air du 23 août - Rentrée politique : à quoi s'attendre ? LES EXPERTS : - CARL MEEUS - Rédacteur en chef au Figaro Magazine - GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction à Challenges - FANNY GUINOCHET - Éditorialiste à Franceinfo et à La Tribune, spécialiste des questions économiques et sociales - JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique C'est la rentrée politique, et avec elle les grandes manœuvres. Invitée ce matin sur France Bleu, la Première ministre a détaillé les dossiers à venir et assuré qu'il n'y aurait pas d'augmentation des impôts des ménages. Certaines taxes devraient cependant augmenter, celles des billets d'avion long-courriers par exemple, ainsi que les franchises médicales. Car l'objectif de la rentrée est bien de faire des économies. Mais relever ce défi sera difficile. L’Etat souhaite alléger sa dette (qui atteint plus de 3.000 milliards d’euros) alors même que plusieurs projets, comme la loi de programmation militaire ou l’augmentation du point d’indice des fonctionnaires, vont avoir besoin de financements. Un casse-tête, avec le spectre d'un nouveau 49.3 à l'Assemblée si aucun compromis n'est trouvé avec les LR. Ce soir, Emmanuel Macron fait aussi sa rentrée avec une interview au Point qui risque de faire parler. Il devrait préciser comment il entend tendre la main aux partis de « l'arc républicain » c'est à dire à tous les partis sauf le Rassemblement national et La France insoumise. La rumeur de référendums circule déjà. Pour faire des économies, le gouvernement mise en tout cas sur une chasse aux fraudes sociales. Celle qui concerne l'assurance maladie ferait perdre cinq millions d'euros chaque année, grâce notamment aux faux arrêts maladie. Ces fraudes, compliquées à détecter, mettent souvent les médecins en porte-à-faux. Enfin, si aucune hausse d'impôts n'est prévue par le gouvernement, la taxe foncière augmente un peu partout dans l'Hexagone et parfois très fortement comme à Paris (+52%). Le mécontentement des propriétaires est grand. À Thiers, dans le Puy-de-Dôme, une action en justice est organisée pour dénoncer les 18% d'augmentation de cette taxe. Un impôt qui fait grincer des dents mais, pour les communes, il est le seul levier pour récupérer des recettes. Alors, que devons-nous attendre de cette rentrée politique ? Que va annoncer Emmanuel Macron ? Comment lutter contre la fraude sociale ? L'augmentation de la taxe foncière est-elle disproportionnée ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 23 Aug 2023 - 1h 01min - 2080 - Médine trouble la rentrée à gauche - 22/08/23
C dans l'air du 22 août - Médine trouble la rentrée à gauche LES EXPERTS : - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur - Nathalie MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra - Olivier PÉROU - Grand reporter politique à L’Express - Frédéric DABI - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La fracture C'est l'invité qui crispe au sein des rangs écologistes. Le rappeur Médine, invité ce jeudi au Havre pour l'ouverture des universités d'été d'Europe Écologie-Les Verts, est accusé d'antisémitisme, surtout après son tweet récent visant l'essayiste Rachel Khan. Alors qu'elle l'avait traité de « déchet », Médine a répondu en qualifiant cette petite-fille de déporté de "resKHANpée ». Polémique immédiate. Les maires écologistes de Strasbourg et Bordeaux, Jeanne Barseghian et Pierre Hurmic, ont annoncé ne pas se rendre au Havre. L'eurodéputée Karima Delli s'oppose à la venue du rappeur. Marine Tondelier, elle, décide de maintenir l’invitation lancée au rappeur et évoque un « antisémitisme insidieux », faisant l'hypothèse d'une « maladresse » ou d'un « manque de culture sur le sujet ». Médine est également attendu cette semaine aux « Amfis d'été » de la France insoumise, dans la Drôme. La députée Clémence Guetté juge que les polémiques sur sa présence sont « orchestrées par l'extrême droite ». « Nous ne pensons pas qu'il est antisémite : si nous le pensions, nous ne l'aurions pas invité », règle-t-elle, parlant de « panique morale » du fait qu'il s'agisse d'une figure des quartiers populaires. Si la Nupes s’égratigne sur ce sujet comme sur plusieurs autres (la stratégie pour les Européennes par exemple), François Ruffin émerge depuis quelques mois comme un possible successeur de Jean-Luc Mélenchon pour 2027, et donc possible candidat unique de la gauche. Cet électron libre siégeant dans les rangs insoumis cultive son respect et ses différences avec l'ancien candidat à l'Élysée. En s'affirmant social-démocrate, Ruffin pourrait cependant séduire bien plus largement que Mélenchon... Pendant ce temps, en Suède, la question de la liberté d’expression est également au centre des préoccupations politiques. Les autodafés répétés du Coran, autorisés par les pouvoirs publics, continuent de faire des remous, et sème la colère du monde musulman. L'Iran, par exemple, a fait savoir qu'il n'accepterait plus d'ambassadeurs de Suède sur son territoire. Mais c'est surtout l'extrême droite qui jette de l'huile sur le feu en relayant les vidéos, notamment via le mouvement Danske Patrioter, basé à Copenhague. Alors, la venue de Médine peut-elle abîmer la rentrée politique de la Nupes ? François Ruffin peut-il être le successeur de Jean-Luc Mélenchon pour 2027 ? Comment le Danemark et la Suède peuvent-ils calmer la crise diplomatique créée suite aux autodafés du Coran ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 22 Aug 2023 - 59min - 2079 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 22/08/23
C dans l'air du 22 août - Médine trouble la rentrée à gauche LES EXPERTS : - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur - Nathalie MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra - Olivier PÉROU - Grand reporter politique à L’Express - Frédéric DABI - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La fracture
Tue, 22 Aug 2023 - 07min - 2078 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 21/08/23
C dans l'air du 21 août - Réchauffement climatique : quelles solutions politiques ? LES EXPERTS : - EMMA HAZIZA - Hydrologue, docteur de l’Ecole des Mines - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique à Marianne - PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur du Grand basculement - FRÉDÉRIC DENHEZ - Journaliste - Spécialiste des questions environnementales
Mon, 21 Aug 2023 - 04min - 2077 - Canicule: coup de chaud...sur les impôts? - 21/08/23
C dans l'air du 21 août - Réchauffement climatique : quelles solutions politiques ? LES EXPERTS : - EMMA HAZIZA - Hydrologue, docteur de l’Ecole des Mines - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique à Marianne - PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur du Grand basculement - FRÉDÉRIC DENHEZ - Journaliste - Spécialiste des questions environnementales Alors que la France connaît un épisode caniculaire sans précédent en cette période de l'année, le gouvernement prend les devants sur la question du financement de la transition écologique. Le ministre des Transports, Clément Beaune, a affirmé ce lundi matin vouloir taxer davantage les sociétés d'autoroute (sans impact, assure-t-il, sur les péages) ainsi que les compagnies aériennes avec une taxe nouvelle sur les billets d'avions de vols long-courriers. L'enjeu est notamment de « financier l'investissement dans le ferroviaire et permettre des billets de train moins chers ». Le budget 2024 contiendra en effet un plan de cent milliards d'euros pour le train . Mais puisque aucune hausse des impôts n'est prévue, le gouvernement souhaite demander aux modes de transports les plus carbonés de financer ces investissements dans le rail. Un budget qui sera présenté fin septembre par l'exécutif. Pendant ce temps, les membres du collectif des Soulèvements de la Terre, dont la dissolution vient d'être retoqué par la Conseil d'État, ont marché ce week-end dans les Deux-Sèvres et quatre autres départements. Ils protestent contre les méga-bassines, accusées d'accaparer la ressource en eaudans un contexte de sécheresses à répétition. Une manifestation itinérante, cinq mois après les affrontements violents de Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres. De l'autre côté du globe, le président américain Joe Biden se déplace aujourd'hui à Hawaii alors que l'île vient d'être ravagée par les incendies, dont le bilan est aujourd'hui de 114 morts. Une venue très attendue alors que les autorités sont pointées du doigt pour de multiples dysfonctionnements dans la gestion du drame. Alors, quelles sont les marges de manœuvre du gouvernement pour financer la transition écologique ? Pourquoi les Soulèvements de la Terre font-ils autant débat ? Il y a t-il vraiment eu des manquements dans la gestion des incendies à Hawaii ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 21 Aug 2023 - 1h 03min - 2076 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 19/08/23
C dans l'air du 19 août - Ce dôme de chaleur qui inquiète la France LES EXPERTS : - MARC LOMAZZI - Journaliste spécialiste des questions environnementales – Auteur de « France 2050. Le scénario noir du climat » - FRANÇOISE VIMEUX - Climatologue - Directrice de recherche à l’IRD - PHILIPPE COLLIGNON - Jardinier – Journaliste à Télématin - NICOLAS BERROD - Journaliste au service Futurs - « Le Parisien - Aujourd’hui en France »
Sat, 19 Aug 2023 - 09min - 2075 - Ce dôme de chaleur qui inquiète la France - 19/08/23
C dans l'air du 19 août - Ce dôme de chaleur qui inquiète la France LES EXPERTS : - MARC LOMAZZI - Journaliste spécialiste des questions environnementales – Auteur de « France 2050. Le scénario noir du climat » - FRANÇOISE VIMEUX - Climatologue - Directrice de recherche à l’IRD - PHILIPPE COLLIGNON - Jardinier – Journaliste à Télématin - NICOLAS BERROD - Journaliste au service Futurs - « Le Parisien - Aujourd’hui en France » 36 °C à Grenoble, 38 °C à Avignon, 40°C degrés dans certains coins du sud-est de la France, l’épisode le plus chaud de l’été frappe actuellement le pays avec vingt-huit départements en vigilance orange canicule. La chaleur remonte même sur des régions plus au nord, du Centre-Val de Loire au Nord-Est, en passant par le bassin parisien où on pourra avoisiner ce week-end les 35°C. Une cellule interministérielle de crise s'est formée pour lutter contre cette vague de chaleur de fin d'été, une des plus tardives jamais enregistrées. La vigilance est surtout accrue dans les Ehpads, et une plate-forme nationale d’information, Canicule Info Service, a été ouverte. C dans l'air s'est rendu à Lyon, où cette chaleur pourrait battre les records de températures jamais enregistrés dans la capitale des Gaules. Sur le reste du globe, le mois de juillet a été le plus chaud jamais mesuré, avec des températures de plus de 50° dans certains territoires, dépassant le record de juillet 2019. L’ONU confirme avoir enregistré un début d’été sans précédent après trois semaines de canicule à l’origine de nombreux incendies, sur l'île de Tenerife en Espagne par exemple, mais aussi en Grèce ou au Canada. L'Organisation météorologique mondiale (OMM) et l'observatoire européen Copernicus estiment que cet événement n'est qu'un « avant-goût » de l'avenir climatique de la planète. En France, les pompiers mettent le paquet sur les nouvelles technologies pour prévenir les début d'incendies. Dans les Bouches-du-Rhône, des caméras dotées d'un système d'analyse vidéo aident les hommes du feux à anticiper les drames, avec l'intelligence artificielle au service de leur mission. Alors, pourquoi vivons-nous une canicule si tardive en France ? Il y a t-il une accélération du changement climatique sur la planète ? Comment les pompiers peuvent-ils empêcher les départs de feux ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Axel de Tarlé - Caroline Roux - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 19 Aug 2023 - 56min - 2074 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 18/08/23
C dans l'air du 18 août - Sarkozy / Russie : ces propos qui choquent LES EXPERTS : - GALLAGHER FENWICK - Grand reporter Auteur de Volodymyr Zelensky : L'Ukraine dans le sang - SYLVIE BERMANN - Diplomate, ancienne ambassadrice de France en Russie, auteure de Madame l’Ambassadeur - PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’air et espace, ancien pilote de chasse - JAMES ANDRE - Grand reporter à France 24
Fri, 18 Aug 2023 - 10min - 2073 - Sarkozy / Russie : ces propos qui choquent - 18/08/23
C dans l'air du 18 août - Sarkozy / Russie : ces propos qui choquent LES EXPERTS : - GALLAGHER FENWICK - Grand reporter Auteur de Volodymyr Zelensky : L'Ukraine dans le sang - SYLVIE BERMANN - Diplomate, ancienne ambassadrice de France en Russie, auteure de Madame l’Ambassadeur - PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’air et espace, ancien pilote de chasse - JAMES ANDRE - Grand reporter à France 24 « L’Ukraine doit rester un pays neutre ». La position de Nicolas Sarkozy sur le conflit russo-ukrainien n'a pas manqué de faire réagir. Dans une interview accordée mercredi au Figaro, l'ancien chef de l'Etat a aussi estimé « illusoire » que le pays de Volodymyr Zelensky puisse récupérer la Crimée. Selon Sarkozy, ce territoire annexé illégalement en 2014 par les Russes doit faire l'objet d'un référendum « organisé sous le contrôle strict de la communauté internationale (…) pour entériner l’état de fait actuel », à savoir le rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie. Cette analyse, sans aucune condamnation pour les crimes de guerre commis par les troupes russes, a suscité de vives critiques d'experts et de politiques comme l'écologiste Julien Bayou qui l'accuse d'être « acheté » par la Russie de Poutine. Jérôme Poirot, ancien adjoint du coordinateur national du renseignement à l’Élysée entre 2009 et 2015, a fustigé de son côté des « propos honteux » et a rappelé les sommes perçues par l'ancien président de la République pour des conférences très complaisantes en 2018 à l’égard du chef du Kremlin et ce, en dépit de la mise au ban diplomatique de la Russie en raison de l’annexion de la Crimée quatre ans plus tôt. Autre récente prise de position ayant créé l'émoi des autorités ukrainiennes : celle formulée par le chef du cabinet du secrétaire général de l'OTAN, Stian Jenssen . Celui-ci a estimé que l’Ukraine pourrait céder des territoires en échange d’une adhésion à l’OTAN. Mais pour Kiev, céder des territoires « revient à choisir délibérément la défaite de la démocratie ». Jenssen a du modérer son propos : « ma déclaration s’inscrivait dans le cadre d’une discussion plus large (…) je n’aurais pas dû la formuler ainsi, c’était une erreur ». Pendant ce temps, sur le terrain, la contre-offensive des Ukrainiens patine. Lancée en juin, l'offensive de Kiev visant à récupérer ses territoires envahis par l'armée du Kremlin ne donne pour l'instant pas les résultats escomptés. L'Ukraine continue de subir les assauts des missiles russes, tandis que les attaques de drones attribuées à l'Ukraine se sont multipliées en Russie ces dernières semaines. En France, la marque de prêt-à-porter IKKS, qui dispose d’une plateforme de fabrication à Kharkiv, a rapatrié depuis des mois des salariés ukrainiens. Pour eux, s'adapter à leur nouvelle vie en France reste un défi, d'autant que le conflit s'éternise, avec un retour en Ukraine qui s'éloigne chaque jour un peu plus. Alors, comment comprendre la position de Nicolas Sarkozy sur la guerre en Ukraine ? Le pays de Volodymyr Zelensky peut-il reprendre le dessus dans ce conflit ? Quelle vie possible en France pour les réfugiés ukrainiens ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Axel de Tarlé - Caroline Roux - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 18 Aug 2023 - 58min - 2072 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 17/08/23
C dans l'air du 17 août - Culture : quand les artistes s'aventurent sur le terrain politique LES EXPERTS : - YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction du « Figaro » - RACHEL GARRAT-VALCARCEL - Journaliste politique à « 20 Minutes » - ETIENNE GIRARD - Rédacteur en chef du service société de « L’Express » - OLIVIER CACHIN - Journaliste musical
Thu, 17 Aug 2023 - 10min
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