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![C dans l'air](https://is1-ssl.mzstatic.com/image/thumb/Podcasts126/v4/05/f1/aa/05f1aaf7-1d82-2f5e-93c7-b8fa2a17034a/mza_9764387073500657726.jpg/300x300bb.jpg)
Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux.
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- 3098 - Sabotage SNCF : "C'est la France qu'on attaque" - Vos questions sms -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 26 juillet - Sabotage SNCF : "C'est la France qu'on attaque" Les experts : - Corinne BOULLOUD - Journaliste sportive, rédactrice en chef - France TV sport - Etienne GIRARD - Rédacteur en chef du service Société - L’Express - Driss AIT-YOUSSEF - Docteur en droit public - Spécialiste des questions de sécurité globale - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Info Tv et France Inter, spécialiste des questions internationales En duplex : - Sophie FAY - Journaliste - Le Monde, spécialiste des questions de transports - Armand DE RENDINGER - Consultant international sport et olympisme
Fri, 26 Jul 2024 - 02min - 3097 - Sabotage SNCF : "C'est la France qu'on attaque" - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 26 juillet - Sabotage SNCF : "C'est la France qu'on attaque" Alors que la capitale s’apprête à célébrer ce soir l’ouverture des 33ème Jeux Olympiques de l’ère moderne, le trafic ferroviaire était à l’arrêt sur de nombreux axes ce matin en raison d’actes de sabotage coordonnés. Plusieurs incendies volontaires ont visé les équipements de sécurité de la SNCF ce vendredi vers 4 heures du matin sur des points stratégiques de bifurcation pour les trains et les TGV Atlantique, TGV Nord et TGV Est. "Les lieux ont été choisis particulièrement pour avoir des conséquences plus lourdes", a expliqué le PDG de la SNCF. Un quatrième acte de sabotage a pu être évité sur la ligne TGV Sud-Est, où des cheminots ont retrouvé "des agents incendiaires", ont vu "des camionnettes" et ont pu mettre les auteurs en fuite. "Aujourd'hui, ce sont les grands départs qui sont attaqués. À travers la SNCF, ce sont les Français qu'on attaque", a également déclaré Jean-Pierre Farandou qui s'est dit "désolé" pour les familles et les voyageurs touchés. Les actes de sabotage n’ont pas été revendiqués. La sous-direction antiterroriste et la direction générale de la gendarmerie nationale ont été saisies de l’enquête sous la direction de la Junalco du parquet de Paris. "L’impact est massif", "l’ensemble de nos services sont mobilisés pour retrouver et punir les auteurs (…) L’enquête ne fait que commencer" a déclaré le Premier ministre ce matin, appelant à être prudent sur les auteurs et les commanditaires de cette attaque "préparée et coordonnée". Le trafic a commencé à reprendre en début d’après-midi mais des perturbations devraient toutefois "durer au moins tout le week-end". Au total, 800 000 passagers pourraient être impactés. Les voyageurs touchés seront intégralement remboursés a promis la SNCF. Sont concernés des familles qui devaient partir en vacances, des personnes qui entendaient assister à la cérémonie d’ouverture dans la capitale ou à des épreuves des JO mais aussi potentiellement des sportifs : la Dream Team américaine, installée à Paris, doit en effet se rendre à Lille en TGV pour affronter la Serbie dimanche en ouverture du tournoi masculin de basket. Le tir doit commencer ce week-end à Chateauroux, à deux heures de train de Paris, les compétitions de voile débutent dimanche à Marseille et des matches de football sont prévus à Lyon, Saint-Etienne, Marseille, Nantes, Nice, Bordeaux... Autres perturbations de dernières minutes : les prévisions météorologiques pour la cérémonie d’ouverture se sont dégradées avec un risque de pluie passé de 70 % dans la matinée à 100 % en début d'après-midi selon Météo France. Les organisateurs se sont réunis ce matin pour discuter d’un plan B. Si la pluie tombe ce soir, certains tableaux pourraient être modifiés lors de cet évènement historique, en plein air, qui aura lieu sur la Seine entre le Pont d’Austerlitz et la Tour Eiffel à partir de 19h30. Plus de 300 000 spectateurs sont attendus aux abords du fleuve pour assister au show, au moins 1 milliard de personnes devant les télévisions. Alors à quoi va ressembler la cérémonie d’ouverture de JO de Paris 2024 ? Et que s’est-il passé sur le réseau ferroviaire français cette nuit ? Enfin faut-il exclure d’autres pays que la Russie de ces Jeux olympiques ? Des députés de La France insoumise ont soulevé la polémique ces derniers jours en s’opposant à la participation d’Israël aux JO de Paris, arguant que les quelques athlètes russes autorisés à participer ne pourront le faire que sous bannière neutre. Le comité olympique palestinien a demandé de son côté au CIO l’exclusion des athlètes israéliens des JO 2024, au motif qu’Israël viole la trêve olympique en continuant de bombarder Gaza. Les experts : - Corinne BOULLOUD - Journaliste sportive, rédactrice en chef - France TV sport - Etienne GIRARD - Rédacteur en chef du service Société - L’Express - Driss AIT-YOUSSEF - Docteur en droit public - Spécialiste des questions de sécurité globale - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Info Tv et France Inter, spécialiste des questions internationales En duplex : - Sophie FAY - Journaliste - Le Monde, spécialiste des questions de transports - Armand DE RENDINGER - Consultant international sport et olympisme DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 26 Jul 2024 - 1h 08min - 3096 - J.O. : à vos marques... Prêts ? - Vos questions sms -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 25 juillet - J.O. : à vos marques... Prêts ? Les experts : - DAMIEN DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice - « Le Parisien » - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions - Spécialiste des faits de société - ANTOINE GRYNBAUM - Journaliste sportif - ETIENNE GIRARD - Rédacteur en chef du service Société - « L’Express » - LINDA KEBBAB - Policière - Secrétaire nationale - Syndicat UN1TE (via Skype)
Thu, 25 Jul 2024 - 11min - 3095 - J.O. : à vos marques... Prêts ? - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 25 juillet - J.O. : à vos marques... Prêts ? A la veille de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, la France s’apprête à accueillir le monde. Ce midi, Emmanuel Macron a reçu un parterre de chefs d'entreprise à l'Elysée. Ce soir, ce n'est pas moins d'une centaine de chefs d'Etat qui sont invités pour un grand dîner organisé au Carrousel du Louvre, en plein centre de la capitale. Un événement diplomatique sous haute sécurité, un défi pour les forces de l'ordre. Des milliers de policiers sont mobilisés pour sécuriser les trajets des dirigeants étrangers et placer sous cloche le cœur de Paris. Le dispositif, qui comporte des démineurs, des brouilleurs mais aussi des goûteurs, est dirigé par le préfet de police de Paris Laurent Nuñez en personne. Une équipe de C dans l'air s'est rendue au quartier général de la préfecture de police. On y évoque l'équivalent de près de 40 coupes du monde en terme d'efforts de sécurité à déployer. Des dispositifs sont présents tout autour de la Seine, avec des plongeurs et des démineurs. A Villacoublay, l'armée de l'air effectue également des exercices et se prépare en cas d'intrusion dans le ciel de la capitale. Les pirates informatiques sont également dans les starting-blocks, exposant l'événement à des menaces d’une ampleur jamais vue. Entre la diffusion télévisée, le partage des résultats des athlètes ou encore le transport des spectateurs : les épreuves olympiques offrent une surface d’attaque exceptionnelle pour des hackers malveillants. Un danger pour la bonne tenue des Jeux... Alors il a fallu anticiper. Les lignes de défense sont prêtes après deux ans de préparation. Le système de santé lui aussi se prépare. Le secteur se prépare depuis des mois. Au total, en Île-de-France, pas moins de 750 lits pourront être ouverts en cas de besoin. A Stains, en banlieue nord de Paris, la clinique de l'Estrée se tient prête. Elle fait partie des douze hôpitaux privés d'Île-de-France mis à contribution pour accueillir l'afflux de patients attendus pendant la période des Jeux, en renfort de l'AP-HP. D'habitude, l'été, la clinique ferme 34 lits. Mais pour l'occasion, elle pourra en rouvrir 25. Les équipes sont parées à toutes les situations. Pour les aguerrir, des exercices de type cyberattaque ou de dispositifs d'attentats ont même été organisés. Dans le même temps, à l'hôpital public Georges Pompidou, le personnel est en grève, car les soignants se disent déjà à bout, sans que rien ne soit prévu pour les dédommager de leurs efforts. C dans l'air a également rencontré des urgentistes, qui partent du Mans et montent à Paris pour prêter main forte. Ils sont loin d'être les seuls. Ce qui pose question à certains : les JO vont-ils siphonner les forces vives des régions pendant les semaines de compétition ? A J-1, la France est-elle prête ? Faut-il redouter des cyberattaques pendant les Jeux olympiques ? Le système de santé va-t-il tenir pendant la durée de la compétition ? Les experts : - DAMIEN DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice - « Le Parisien » - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions - Spécialiste des faits de société - ANTOINE GRYNBAUM - Journaliste sportif - ETIENNE GIRARD - Rédacteur en chef du service Société - « L’Express » - LINDA KEBBAB - Policière - Secrétaire nationale - Syndicat UN1TE (via Skype)
Thu, 25 Jul 2024 - 1h 07min - 3094 - Matignon : la gauche s'entend, Macron esquive - Vos questions sms -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 24 juillet - Matignon : la gauche s'entend, Macron esquive Les experts : - SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - « La Tribune Dimanche » - ALEXANDRA SCHWARTZBROD - Directrice - adjointe de la rédaction - « Libération » - OLIVIER BEAUMONT - Grand reporter au service politique - « Le Parisien - Aujourd’hui en France » - BERNARD SANANÈS - Politologue - Président de l’Institut de sondage Elabe
Wed, 24 Jul 2024 - 07min - 3093 - Matignon : la gauche s'entend, Macron esquive - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 24 juillet - Matignon : la gauche s'entend, Macron esquive "Fumée blanche". Les dirigeants du Nouveau Front Populaire (NFP), arrivé en tête des élections législatives, ont annoncé hier avoir enfin trouvé un nom pour Matignon. Après plus de deux semaines de négociations, les partis membres de l'alliance de gauche se sont entendus sur la candidature de Lucie Castets au poste de Premier ministre. Personnalité issue de la société civile, inconnue jusque-là, cette haut-fonctionnaire de 37 ans a été propulsée sur le devant de la scène politique. Economiste, directrice des finances de la ville de Paris, Lucie Castets est aussi co-fondatrice et porte-parole du collectif "Nos services publics". Profil technique et militant, elle a assuré avoir "l'abrogation de la réforme des retraites" et la "fin de la régression des services publics" comme boussole afin de faire reculer l'extrême droite. Interrogé dès hier soir lors d'une interview sur France 2, Emmanuel Macron a balayé cette hypothèse d'un revers de la main. Le président de la République a estimé que le NFP n'avait "pas de majorité quelle qu'elle soit". Cette décision provoque la colère dans les rangs de la gauche. Les chefs de parti du NFP et leur candidate pour Matignon, se succèdent dans les médias depuis ce matin pour protester contre la position du chef de l'État. "On dirait mon fils de cinq ans quand il triche au Monopoly Junior !" a tancé la cheffe de file des écologistes Marine Tondelier. Le coordinateur de LFI Manuel Bompard a lui "l’impression d’avoir affaire à une sorte de forcené qui est retranché à l’Élysée". Emmanuel Macron essaie de rester, autant qu'il le peut, maître des horloges et prévient : la nomination d'un nouveau gouvernement n'interviendra pas avant les Jeux Olympiques. A droite aussi, les lignes bougent. Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau, chefs de file de la Droite républicaine (DR, ex-Les Républicains) à l'Assemblée nationale et au Sénat, ont présenté lundi un "pacte législatif d’urgence" pour "empêcher le blocage du pays". Ce projet de redressement consiste en treize lois, sur lesquelles la droite est "prête à s’engager" si le prochain gouvernement s’en empare. Cela comprend notamment la lutte contre "les abus" d'aides sociales et "l’immigration incontrôlée". Il n'est en revanche pas du tout question d'une coalition gouvernementale : "Nous sommes indépendants et nous le resterons", a martelé Laurent Wauquiez, qui refuse de "signer un chèque en blanc". Éric Ciotti, président contesté du parti LR depuis son alliance avec le Rassemblement national, a quant à lui exprimé sa volonté d’organiser un vote des adhérents pour "trancher la ligne". Dans un courrier envoyé lundi, il a appelé à choisir entre "l'intégration des LR dans le camp macroniste" ou "l'alliance des droites dans l'indépendance". A l'extrême-droite, le Rassemblement national est dans une mauvaise passe. Jordan Bardella enchaîne les revers. Après l'échec du "Plan Matignon" lors des élections législatives, il n'est pas parvenu à obtenir de poste à a Commission européenne. Le cordon sanitaire a également fonctionné à l'Assemblée nationale. De plus, la connaissance du public de son dîner chez le présentateur vedette Cyril Hanouna écorne l'image antisystème dont il cherche à se prévaloir. Macron acceptera-t-il que Lucie Castets, soutenue par le Nouveau Front Populaire, s'installe à Matignon ? Le pacte proposé par le LR Wauquiez peut-il permettre au parti présidentiel de continuer à gouverner ? A quel point Jordan Bardella sort-il affaibli de ses échecs aux législatives et au Parlement européen ? Les experts : - SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - « La Tribune Dimanche » - ALEXANDRA SCHWARTZBROD - Directrice - adjointe de la rédaction - « Libération » - OLIVIER BEAUMONT - Grand reporter au service politique - « Le Parisien - Aujourd’hui en France » - BERNARD SANANÈS - Politologue - Président de l’Institut de sondage Elabe DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 24 Jul 2024 - 1h 07min - 3092 - JO : la tension monte - Vos questions sms -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 23 juillet - JO : la tension monte Les experts : - YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - « Le Figaro » - PIERRE RONDEAU - Économiste du sport - Codirecteur de l’Observatoire du sport - Fondation Jean Jaurès - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions - Spécialiste des faits de société - SANDRA HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOC
Tue, 23 Jul 2024 - 08min - 3091 - JO : la tension monte - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 23 juillet - JO : la tension monte A trois jours de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris, la sécurité est au centre de toutes les attentions de l'appareil d'Etat. "Rien ne doit pouvoir nous échapper", a affirmé le Premier ministre Gabriel Attal ce matin. Le locataire de Matignon a également tenu à rappeler l’interdiction de faire voler des drones près des sites des Jeux olympiques, indiquant que depuis une dizaine de jours, les forces de l’ordre interceptent en moyenne six drones quotidiennement. "Nous sommes prêts", assurait quant à lui Emmanuel Macron hier, saluant le dispositif de sécurité. Hier également, Gérald Darmanin adressait une lettre manuscrite à tous les policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers, agents de préfectures ainsi qu'aux secours. "Les yeux du monde seront fixés sur vous. Votre tâche ne sera pas facile", a-t-il déclaré. Le ministre de l'Intérieur a aussi demandé à tous les agents de son ministère de "présenter le plus beau visage de la France". Alors que la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques approche à grands pas, les rues de Paris sont déjà métamorphosées, afin d'assurer la sécurité des participants et des spectateurs tout au long de l'événement. Ce sont ainsi plus de 44 000 barrières qui ont été installées sur les trottoirs de la capitale. Entre ces barrières et les QR codes, sésame d'accès aux zones olympiques, le désarroi s'empare des commerçants parisiens. C'est que le durcissement des dispositifs de sécurité dans certains quartiers centraux de la capitale dissuade touristes et locaux de s’y rendre. La situation s'est donc brutalement dégradée. Certains voit leur chiffre d'affaire fondre de 30% à 70%. Les hôteliers et les restaurateurs, font particulièrement grise mine. Leurs établissements sont en effet loin de faire le plein. La plupart étaient en ordre de bataille, espérant profiter de la manne touristique offerte par les JO, mais l'heure est au désenchantement. Une équipe de C dans l'air est allé en rencontré plusieurs. Entre grande difficulté et petites astuces pour attirer la clientèle, ils vivent tous la peur de ne pas voir arriver de clients. Parallèlement à la mise en place du dispositif de sécurité, les autorités accélèrent le démantèlement, dans et autour de Paris, de campements illégaux très majoritairement peuplés de migrants. Ces évacuations ont rapidement interpellé les acteurs qui viennent en aide aux personnes en situation de précarité. Au point que de nombreuses associations dénoncent aujourd'hui un "sprint final du nettoyage social" en cours dans les rues franciliennes. Les autorités se défendent de se livrer à de telle pratique. Toujours est-il que ces populations sans-abri sont envoyées en régions, où rien n'a été prévu pour encaisser cette arrivée massive et annoncée comme provisoire. A Bordeaux, où se sont rendus des journalistes de C dans l'air, les associations voient le nombre de leurs bénéficiaires exploser, alors que les places disponibles n'ont, elles, pas augmenté. La sécurisation des zones olympiques ne va-t-elle pas devenir étouffante pour les commerçants et restaurateurs dont les établissements sont désertés ? Un "nettoyage social" est-il en cours en Ile-de-France comme le dénoncent les associations ? Les experts : - YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - « Le Figaro » - PIERRE RONDEAU - Économiste du sport - Codirecteur de l’Observatoire du sport - Fondation Jean Jaurès - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions - Spécialiste des faits de société - SANDRA HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOC
Tue, 23 Jul 2024 - 1h 06min - 3090 - Présidentielle américaine - Vos questions sms -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 22 juillet - Présidentielle américaine : Biden out, l'heure de Kamala Harris ? Les experts : - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV et France Inter - Spécialiste des questions internationales - Marie-Cécile NAVES - Politologue, directrice de recherche - IRIS - Spécialiste des États-Unis - Laurence NARDON - Chercheure - Responsable du programme États-Unis de l’IFRI - Institut Français des Relations Internationales - Loïc de la MORNAIS - Grand reporter – France Télévisions - Ancien correspondant à Washington - En Skype (en direct des États-Unis) : Sonia DRIDI - Correspondante aux États-Unis - Auteure de « Joe Biden, le pari de l’Amérique anti-Trump »
Mon, 22 Jul 2024 - 07min - 3089 - Présidentielle américaine : Biden out, l'heure de Kamala Harris ? - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 22 juillet - Présidentielle américaine : Biden out, l'heure de Kamala Harris ? Joe Biden hors course. Le président des Etats-Unis a annoncé hier le retrait de sa candidature au scrutin national de novembre. C'est sous la forme d'un communiqué, publié notamment sur X, que le démocrate a fait cette annonce. "Servir en tant que président a été le grand honneur de mon existence. Et, bien que mon intention était de briguer ma réélection, je pense qu'il est dans l'intérêt de mon parti et de mon pays que je renonce et me focalise seulement sur l'accomplissement de mes devoirs pour le reste de mon mandat", a-t-il écrit. Le locataire de la Maison blanche a finalement été vaincu par les doutes sur son acuité mentale et l'accumulation des voix d'élus lui demandant de passer le flambeau. Dans son camp, les réactions se sont multipliées pour saluer sa décision. L'ancien président américain Barack Obama, dont Joe Biden a été le vice-président, a salué dans un communiqué "l'un des présidents américains les plus importants, ainsi qu'un ami et un partenaire cher pour moi. Aujourd'hui, on nous a également rappelé – encore une fois – qu'il est un patriote du plus haut niveau". Barack Obama n'a toutefois pas mentionné le nom de la vice-présidente, Kamala Harris. Cette dernière, qui compte bien être investie, est plébiscitée dans son camp. Dans les heures qui ont suivi l'annonce de Biden, la vice-présidente a reçu le soutien appuyé de Bill et Hillary Clinton et d'une multitude d'élus, progressistes comme modérés. Autre bonne nouvelle pour la prétendante, les financement affluent de nouveau en masse pour soutenir une candidature démocrate. "Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour unifier le Parti démocrate et – unir notre nation – pour battre Donald Trump", a écrit Kamala Harris sur X. Donald Trump, le candidat républicain, tenait samedi dernier son premier meeting électoral depuis la tentative d’assassinat contre lui. Et il n'a pas retenu ses coups, qualifiant sa potentielle rivale de "cinglée". Dans l’État clef du Michigan, l’ex-président a cultivé son image de miraculé en affirmant : "J’ai pris une balle pour la démocratie". Il a promis un "raz-de-marée" républicain en novembre prochain. Épaulé par son colistier J.D. Vance, originaire de l'État voisin de l'Ohio, et qui se présente comme un porte-voix de l'Amérique déclassée. S'il se montre confiant, les premières inquiétudes se font jour dans son camp. Les premiers sondages montrent une Kamala Harris qui résiste mieux que Joe Biden. Face à elle, tout le camp républicain se met en ordre de marche. De nombreux clips vidéos ciblant la démocrate ont été publiés hier soir et et inondent internet et les télévisions. Le parti républicain séduit de plus en plus dans la communauté hispanique de Floride. Les motivations du vote sont diverses. Certains reconnaissent en Donald Trump le businessman qui assurera la prospérité économique, d'autres, sont séduits par ses positions anti-immigration. Une équipe de C dans l'air s'est rendue sur place. La candidature de Kamala Harris rebat-elle les cartes de l'élection ? Le statut de miraculé de Donald Trump sera-t-il décisif dans le scrutin ? Qui sont les électeurs nouvellement séduits par Trump ? La candidature de Kamala Harris peut-elle rebattre les cartes de l'élection présidentielle américaine ? Les experts : - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV et France Inter - Spécialiste des questions internationales - Marie-Cécile NAVES - Politologue, directrice de recherche - IRIS - Spécialiste des États-Unis - Laurence NARDON - Chercheure - Responsable du programme États-Unis de l’IFRI - Institut Français des Relations Internationales - Loïc de la MORNAIS - Grand reporter – France Télévisions - Ancien correspondant à Washington - En Skype (en direct des États-Unis) : Sonia DRIDI - Correspondante aux États-Unis - Auteure de « Joe Biden, le pari de l’Amérique anti-Trump » DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 22 Jul 2024 - 1h 06min - 3088 - Sécurité : pas de trêve olympique ! - Vos questions sms -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 20 juillet - Sécurité : pas de trêve olympique ! Présentation: Lorrain Sénéchal Les experts : - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société - DRISS AÏT YOUSSEF - Docteur en droit public - Spécialiste des questions de sécurité globale - NICOLAS ARPAGIAN - Spécialiste en cybersécurité et cybermenace, auteur de Frontières.com - NICOLAS BARRE - Directeur éditorial - Les Echos - ALAIN BAUER (en duplex) - Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense
Sat, 20 Jul 2024 - 05min - 3087 - Sécurité : pas de trêve olympique ! - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 20 juillet - Sécurité : pas de trêve olympique ! Présentation: Lorrain Sénéchal Une panne informatique géante et déjà historique. De Sydney à Paris en passant par Tokyo, l'économie mondiale a tourné au ralenti ce vendredi 19 juillet. Des avions ont été cloués au sol, des trains britanniques annulés, des chaînes de télévision perturbées, le numéro d'appel d'urgence américain était hors service, des services hospitaliers ont été affectés… De nombreux pays et villes de la planète ont connu des incidents en cascade. La raison ? Une mise à jour défectueuse, sur les systèmes d’exploitation Windows de Microsoft, d’une solution informatique du groupe américain de cybersécurité CrowdStrike. Comment expliquer ce bug de l’an 2024 ? Pourquoi un tel impact à l’échelle planétaire ? Si la situation revient progressivement à la normale ce samedi, pour nombre d’experts en cybersécurité, la pagaille mondiale provoquée par cette panne est surtout la preuve de la dépendance à certains géants de l'informatique. Une situation qui suscite le débat depuis 24 heures dans la classe politique. Le fondateur de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon s’est ainsi inquiété de savoir que "Microsoft équipe des armes françaises et le ministère de la Défense". "Vous comprenez enfin ce que veut dire indépendance nationale et souveraineté ?", a-t-il écrit hier, avant d’ajouter : "tout va bien ?" Oui, tout va bien, lui a répondu en substance Sébastien Lecornu. Le ministre (démissionnaire) des Armées assure que "l’indépendance nationale n’est pas qu’une question de l’origine d’une technologie, mais de ce que l’on en fait". Le Comité d'organisation des Jeux olympiques (Cojo) a de son côté fait savoir qu'il a lui aussi été victime de ce bug mais que les activités "ont repris normalement" à moins d’une semaine de la cérémonie d’ouverture. Dans la capitale, le compte à rebours est lancé. Le périmètre de protection antiterroriste a été activé ce jeudi aux abords de la Seine, restreignant fortement la circulation, et la présence de policiers et gendarmes se fait de plus en plus visible. Ils seront plusieurs dizaines de milliers au plus fort du déploiement, venus de toute la France mais aussi d’une quarantaine de pays partenaires pour sécuriser cet événement exceptionnel. Pendant ce temps, quinze mois après les affrontements à Sainte-Soline, plusieurs milliers d'opposants aux mégabassines se mobilisent pour la "défense de l’eau". Après de premières manifestations dans la Vienne et dans les Deux-Sèvres ces derniers jours, les anti-bassines s'étaient donné rendez-vous ce samedi à La Rochelle en Charente-Maritime pour réclamer un "moratoire" sur la construction de retenues d'eau. Ils étaient plusieurs milliers à s’être rassemblés pour participer à cette marche qui se voulait pacifique. La manifestation, interdite par la préfecture, visait à démontrer que les cultures irriguées grâce aux bassines sont essentiellement vouées à l’exportation, selon les organisateurs. Mais le cortège, disloqué, à donné lieu en milieu de journée à des affrontements avec les forces de l'ordre. Selon un premier bilan du parquet de La Rochelle en début d'après-midi, une gendarme a été blessée par brûlure et cinq manifestants, blessés légèrement, ont été pris en charge. Les experts : - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société - DRISS AÏT YOUSSEF - Docteur en droit public - Spécialiste des questions de sécurité globale - NICOLAS ARPAGIAN - Spécialiste en cybersécurité et cybermenace, auteur de Frontières.com - NICOLAS BARRE - Directeur éditorial - Les Echos - ALAIN BAUER (en duplex) - Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 20 Jul 2024 - 1h 06min - 3086 - L'acte II du quinquennat a-t-il enfin débuté ? - Vos questions sms -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 19 juillet - L'acte II du quinquennat a-t-il enfin débuté ? Présentation: Lorrain Sénéchal Les experts : - Marion MOURGUE-Rédactrice en chef du service politique - Le Parisien-Aujourd’hui en France - Marc LAZAR-Professeur émérite d’histoire et de sociologie - Sciences Po Spécialiste des gauches - Benjamin MOREL-Constitutionnaliste Maître de conférences à l’université Panthéon Assas - Gilles BORNSTEIN-Éditorialiste politique - France Télévisions - Bruno POMART (en duplex)-Président – Think thank "Initiative sécurité intérieure", ancien instructeur du RAID
Fri, 19 Jul 2024 - 05min - 3085 - L'acte II du quinquennat a-t-il enfin débuté ? - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 19 juillet - L'acte II du quinquennat a-t-il enfin débuté ? Présentation: Lorrain Sénéchal Au terme d’un scrutin sous tension et très disputé, Yaël Braun-Pivet a été réélue à la présidence de l’Assemblée nationale. Une victoire que le camp présidentiel doit en partie aux républicains, qui ont retiré leur candidat pour se rallier à la présidente sortante. Une alliance de circonstance, dans laquelle beaucoup voit la promesse d’une future coalition. Mais à droite comme dans le bloc central, l’heure reste à la prudence. À gauche, le coup est rude, il n’a manqué que 13 voix au communiste André Chassaigne. Plusieurs membres du nouveau Front populaire pointent du doigt la décision d’Emmanuel Macron d'avoir accepté la démission de son gouvernement et ainsi d’avoir permis à ses 17 ministres démissionnaires de voter. 17 voix qui se sont avérées décisives hier soir. Sur X, Jean-Luc Mélenchon a qualifié d’"illicite" le vote de ces ministres. Olivier Faure a lui parlé d’un "déni démocratique". Unis dans la défaite, les députés NFP se sont immédiatement mis en quête de recours, et on promit de saisir le Conseil constitutionnel. Dans le même temps, les tractations continuent. Les président de groupes avaient rendez vous ce matin pour répartir les six postes de vice-présidents. Aucun accord n’a pu été trouvé. En conséquence, les députés devront se soumettre à un vote cet après-midi. La guerre des postes clés continue. Une guerre que Gérald Darmanin mène de concert avec ses obligations ministérielles. Toujours en poste à l’intérieur jusqu’à la nomination d’un nouveau gouvernement, il a rappelé il y a quelques jours au micro de BFM TV être "à sa tâche" en prévision des jeux olympiques (j-7). Dans la course aux coalitions, il semble prendre un autre chemin que Gabriel Attal, en se rapprochant de la droite. De son côté, Emmanuel Macron s’est rendu hier au Royaume-Uni pour rencontrer le nouveau chef du gouvernement britannique Keir Starmer. Le contexte politique actuel est bien plus favorable à ce dernier. Il vient de l’emporter face aux conservateurs, et dispose d’une majorité confortable. Les deux hommes ont évoqué la question de l’immigration légale, sur laquelle ils ont dit vouloir renforcer leur coopération. La relation entre les deux hommes devrait continuer à se développer. Keir Starmer, qui souhaite une amélioration des relations entre l’Union européenne et son pays, aura besoin d’Emmanuel Macron et de son futur gouvernement. L’élection de Yaël Braun-Pivet peut-elle être annulée par le Conseil constitutionnel ? Entre Gabriel Attal et Gerald Darmanin, qui va gagner le combat des nouveaux chefs ? Emmanuel Macron et Keir Starmer vont-ils relancer la relation entre Paris et Londres ? Les experts : - Marion MOURGUE-Rédactrice en chef du service politique - Le Parisien-Aujourd’hui en France - Marc LAZAR-Professeur émérite d’histoire et de sociologie - Sciences Po Spécialiste des gauches - Benjamin MOREL-Constitutionnaliste Maître de conférences à l’université Panthéon Assas - Gilles BORNSTEIN-Éditorialiste politique - France Télévisions - Bruno POMART (en duplex)-Président – Think thank "Initiative sécurité intérieure", ancien instructeur du RAID DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 19 Jul 2024 - 1h 07min - 3084 - Assemblée : va-t-on enfin y voir plus clair ? - Vos questions sms -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 18 juillet - Assemblée : va-t-on enfin y voir plus clair ? Les experts : - CARL MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, auteure de L’Ombre d’un traître - ANNE ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L’Express - BRICE TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
Thu, 18 Jul 2024 - 06min - 3083 - Assemblée : va-t-on enfin y voir plus clair ? - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 18 juillet - Assemblée : va-t-on enfin y voir plus clair ? Après la démission mardi du gouvernement de Gabriel Attal, les regards se tournent vers le Palais Bourbon où les députés se réunissent pour la première fois ce jeudi 18 juillet pour élire le président de l'Assemblée nationale. Dans un hémicycle en manque de repère, le résultat de ce scrutin pourrait aider à définir un centre de gravité. À partir de 15 h, les députés voteront à bulletin secret, trois tours pourraient être nécessaires pour départager les candidats. Six aspirants au perchoir sont désormais connus : la sortante Yaël Braun-Pivet pour Ensemble, Philippe Juvin pour Les Républicains, Sébastien Chenu pour le Rassemblement national, Naïma Moutchou pour Horizon, Charles de Courson issu du parti Les Centristes et ancien membre du groupe Liot. Arrivé en tête des législatives anticipées mais sans majorité absolue, le nouveau Front populaire est parvenu à s’entendre sur une candidature unique, le communiste André Chassaigne. Mais à gauche, les querelles demeurent et aucun nom ne parvient à faire consensus pour Matignon. Devant l’impasse des négociations au sein du NFP écartelé entre les insoumis et les socialistes, plusieurs voix s’élèvent, dont celles d’Olivier Faure et de François Ruffin, pour demander un vote des députés. Dans le même temps, une pétition a été lancée en ligne par le comité Victoire Populaire composé de militants indépendants, mercredi 17 juillet, en faveur de ce vote interne, et la CGT et plusieurs associations se mobilisent pour demander à Emmanuel Macron de nommer un Premier ministre issu du NFP. Un rassemblement a lieu ce jeudi 18 juillet sur la place de la République à Paris, et un peu partout en France devant les préfectures et sous-préfectures. A droite, les manœuvres se poursuivent et Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, est cité par certains membres de la droite et du partie présidentiel pour diriger un gouvernement d’union. Si au niveau national, l’heure n’est pas encore à la coalition, elle a déjà sonné au niveau local. En Alsace notamment, des élus de différents bords politiques travaillent ensemble pour trouver des compromis, toujours en quette d’une majorité. Qui sera le futur président de l’Assemblée nationale ? Pourquoi ce poste est-il stratégique ? Une coalition est-elle possible à l’échelle nationale ? Enfin Xavier Bertrand peut-il accéder à Matignon ? Les experts : - CARL MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, auteure de L’Ombre d’un traître - ANNE ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L’Express - BRICE TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 18 Jul 2024 - 1h 07min - 3082 - La France sans gouvernement...jusqu'à quand ? - Vos questions sms -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 17 juillet - La France sans gouvernement...jusqu'à quand ? Les experts : - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro - SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - JEAN-PHILIPPE DEROSIER - Constitutionnaliste, professeur de droit public à l’Université de Lille
Wed, 17 Jul 2024 - 06min - 3081 - La France sans gouvernement...jusqu'à quand ? - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 17 juillet - La France sans gouvernement...jusqu'à quand ? C'est désormais un gouvernement démissionnaire qui gère les "affaires courantes" de la France, dans l'attente de la nomination d'une nouvelle équipe gouvernementale. La pratique n’est pas inscrite dans la Constitution mais elle est née d’une jurisprudence sous la IVe République. "C’est une situation temporaire. L’enjeu est d’assurer la stabilité du pays et la protection des Français" a expliqué hier soir Gabriel Attal sur le plateau de TF1, assurant de pas être candidat à sa succession. Jusqu’à présent le record sous la Ve République pour la gestion des affaires courantes est de neuf jours mais avec les JO en ligne de mire, ce gouvernement pourrait exister jusqu’au 11 août, date de la fin des Jeux. Mais certains souhaitent que cela ne s’éternise pas alors que le pays doit faire face à de nombreux défis, notamment en matière de finances publiques. Dans leur dernier rapport, les magistrats de la Cour des comptes tire la sonnette d’alarme après "une très mauvaise année" 2023. Evoquant désormais une "situation préoccupante", ils épinglent la stratégie du chef de l'Etat et du patron de Bercy, qui se sont entêtés dans les baisses d’impôts, à hauteur de 62 milliards d'euros depuis 2018, sans les compenser par des économies sur les dépenses. Ils estiment également que la trajectoire fixée par le gouvernement sortant pour les assainir d'ici à 2027 repose sur des "objectifs peu réalistes" et mettent en garde le futur Premier ministre sur les efforts à fournir d’ici à 2027. "La dette française s’élève déjà à 3100 milliards d'euros. Elle sera de 3600 milliards en 2027. Nous payons déjà 52 milliards par an pour la rembourser, ce sera 80 milliards en 2027. Il ne restera plus de marge de manœuvre pour financer les services publics et la transition écologique", assure Pierre Moscovici qui exhorte le "prochain gouvernement" à "s'emparer du sujet" et à ne pas "s’interdire le levier fiscal", en mettant en œuvre par exemple un "impôt exceptionnel et temporaire" sur le patrimoine financier des 10 % de Français les plus aisés. En attendant de connaître le nouveau gouvernement, les députés vont élire demain le président de l’Assemblée nationale. Une bataille pour le perchoir au centre de nombreuses tractations depuis plusieurs jours. A gauche, il y aura bien une candidature unique mais toujours aucun nom. Aucun nom également pour Matignon alors que le Nouveau Front Populaire apparaît plus écartelé que jamais entre les insoumis et les socialistes. "Il n’y a plus de table de négociations, il faut le dire", a déclaré ce matin la patronne des écologistes qui se dit en colère et "écœurée" par la guerre de leadership. "Si certains n’ont pas envie (de gouverner), ils vont devoir l’assumer (…) Chaque heure, chaque minute de ridicule qu’on offre […], on est en train de fabriquer du vote RN et ce ne sera pas la peine de venir me chercher avec ma veste verte en 2027 entre les deux tours pour dire + Au secours, il faut un front républicain + […] On ne peut pas susciter l’espoir et décevoir autant", a prévenu Marine Tondelier. "C’est une honte", a déploré de son côté le député de la Somme François Ruffin. "Il faut qu’on arrête ce sketch, cette comédie est une tragédie", a-t-il encore regretté, avant d’appeler à l’organisation d’un vote des députés de gauche pour élire le futur Premier ministre. Une gauche qui reste unie malgré tout pour faire front au Rassemblement national et empêcher l’extrême droite de décrocher des postes stratégiques à l’Assemblée. Désirant poursuivre le barrage républicain qui s’est exprimé dans les urnes lors des législatives au sein de l’hémicycle, les forces de gauche ont convié Ensemble, Horizons et la droite républicaine à une réunion cet après-midi pour bloquer l’accès du RN. Les députés éliront à partir de jeudi, à bulletin secret, le président de l’Assemblée, mais aussi six vice-présidents ainsi que les trois questeurs du palais Bourbon. Deux députés Rassemblement national avaient été élus vice-présidents lors de la dernière mandature avec les voix des députés de la majorité présidentielle. Les experts : - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro - SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - JEAN-PHILIPPE DEROSIER - Constitutionnaliste, professeur de droit public à l’Université de Lille DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 17 Jul 2024 - 1h 07min - 3080 - Attal démissionne...mais il reste! - Vos questions sms -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 16 juillet - Attal démissionne...mais il reste! Les experts : - Guillaume DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions - Nathalie SCHUCK - Grand reporter - Le Point - Gaël SLIMAN - Président et cofondateur - Institut de sondages Odoxa - Benjamin MOREL - Constitutionnaliste, maître de conférences à l’université Panthéon Assas
Tue, 16 Jul 2024 - 09min - 3079 - Attal démissionne...mais il reste! - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 16 juillet - Attal démissionne...mais il reste! Alors qu’Emmanuel Macron a fait savoir au gouvernement, réuni ce mardi en Conseil des ministres, qu'il accepterait en fin de journée la démission du Premier ministre et de son équipe, chargés ensuite de gérer les "affaires courantes", une question désormais s’impose : qui pour succéder à Gabriel Attal à Matignon ? A gauche, le socialistes, écologistes et communistes proposent l’économiste Laurence Tubiana, négociatrice de l’accord de Paris et ancienne présidente dans la convention citoyenne pour le climat. Mais les Insoumis s’y opposent. Manuel Bompard a jugé ce matin que "s’il s’agit de faire rentrer par la fenêtre les macronistes qui ont été chassés par les électrices et les électeurs lors des législatives, c’est une proposition pas sérieuse". La France insoumise avait déjà exclu hier dans un communiqué toute candidature "issue de la société civile" et conditionné la reprise des négociations au sein du NFP à un accord sur la présidence de l’Assemblée nationale. Le vote doit avoir lieu ce jeudi. Le nom de Laurence Tubiana avait circulé il y a quelques années comme une potentielle Première ministre d’Emmanuel Macron. "Il avait essayé de la débaucher mais elle n’avait pas accepté. Ce qui prouve qu’elle a des convictions solides" et "que son camp c’est la gauche. Elle n’a jamais dévié" a affirmé ce matin Olivier Faure. D’autre part, "je ne vois pas au nom de quoi il faudrait considérer que, quand il y a trois formations politiques sur quatre et en réalité une majorité de parlementaires du Front populaire qui sont prêts à accepter cette candidature, je ne vois pas en quoi il faudrait considérer que la parole d'un seul s'impose à tous les autres", a déclaré le Premier secrétaire du PS, estimant qu'une candidature de Mme Tubiana était "irrécusable" par Emmanuel Macron. "Si on ne trouve pas de solutions dans les heures qui viennent ou dans les jours qui viennent, ce serait un véritable naufrage", a renchéri Fabien Roussel ajoutant : "Je m'interroge sur leur choix véritable : ils veulent construire, répondre aux attentes des Français ou trouver un prétexte pour partir et rester dans l'opposition qui est beaucoup plus confortable". Confusion et divisions règnent ce mardi à gauche alors qu’à droite et au centre, l’heure ne semble pas non plus à l’entente sur fond de bataille pour le perchoir. La présidente sortante du Palais-Bourbon, Yaël Braun-Pivet, réélue députée des Yvelines, brigue sa propre succession, mais s’apprête à se soumettre mercredi à une primaire dans son groupe. Une équation d’autant plus compliquée, alors que le groupe Ensemble pour la République (EPR), désormais présidé par Gabriel Attal, peine à s’entendre avec ses alliés du MoDem et d’Horizons. Laurent Wauquiez qui a fait son retour à l’Assemblée et pris la présidence du groupe LR rebaptisé "la droite républicaine" ( 40 députés) de son côté vient de présenter un "pacte législatif" qu’il verrait bien être le fondement d’un éventuel accord avec les députés issus de l’ancienne majorité. Une démarche qui fait écho à l’"accord technique" entre le camp présidentiel et les Républicains évoqué par Édouard Philippe la semaine dernière. Mais ces propositions divisent les Macronistes. Nombreux sont les députés voulant placer le curseur plus au centre. Le chef de l’Etat aurait indiqué en Conseil des ministres qu’il était de la "responsabilité" de son camp de "mettre une proposition sur la table en vue d’une coalition majoritaire ou d’un large pacte législatif". Alors qui est Laurence Tubiana ? Pourquoi son profil pour Matignon ne fait-il pas l'unanimité au sein du NFP ? Que se passe-t-il à droite et au centre ? Enfin, alors que la course à la présidence de l'Assemblée nationale s'accélère, quels sont les enjeux derrière cette bataille du perchoir ? Les experts : - Guillaume DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions - Nathalie SCHUCK - Grand reporter - Le Point - Gaël SLIMAN - Président et cofondateur - Institut de sondages Odoxa - Benjamin MOREL - Constitutionnaliste, maître de conférences à l’université Panthéon Assas
Tue, 16 Jul 2024 - 1h 07min - 3078 - Trump attaqué... - Vos questions sms -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 15 juillet - Trump attaqué...la campagne électorale bascule Les experts : - BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne - ISABELLE LASSERRE - Ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique - Le Figaro - TAMARA BOUSSAC - Historienne, spécialiste de la vie politique des États-Unis Paris 1-Panthéon Sorbonne - XAVIER YVON - Chef du service reportages - France Inter, ex-correspondant aux États-Unis - ALAIN BAUER (en duplex) - Professeur au CNAM , responsable du pôle sécurité, défense et renseignement - SONIA DRIDI (en duplex) - Correspondante aux États-Unis, autrice de "Joe Biden, le pari de l’Amérique anti-Trump"
Mon, 15 Jul 2024 - 05min - 3077 - Trump attaqué...la campagne électorale bascule - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 15 juillet - Trump attaqué...la campagne électorale bascule Samedi soir, alors qu’il tenait un meeting en Pennsylvanie, Donald Trump a été visé par des tirs et touché à l’oreille. Il a été aussitôt évacué par des agents du Secret Service, chargés de la sécurité des présidents et anciens présidents. Avant de quitter l’estrade sur laquelle il se tenait, le candidat républicain a brandi le poing et a semblé crier le mot "fight" (combat, NDLR). L’image a depuis fait le tour du monde et la trumpania est en force dans le pays. Le milliardaire, blessé à l’oreille, est lui arrivé hier soir à Milwaukee dans le Wisconsin où doit se tenir la convention républicaine. "Pas question qu’un tireur m’impose un changement de calendrier" a-t-il expliqué sur son réseau social "Truth Social". L’ancien président a donc tenu son agenda d’autant qu’il doit être investi officiellement par son parti pour la présidentielle de novembre prochain. Un candidat républicain désormais mystifié par ses partisans qui a appelé au "calme" mais ne se prive pas de surfer sur cette tentative d’assassinat. "Je ne devrais pas être ici, je devrais être mort" a assuré Donald Trump dans une interview au New York Post. C'était une "expérience très surréaliste", a-t-il également déclaré alors que les investigations se poursuivent et que le FBI a dévoilé les premiers éléments de l’enquête. "Nous enquêtons sur cette tentative d'assassinat, mais la considérons également comme un potentiel acte de terrorisme intérieur", a déclaré l'agent du FBI Bobby Wells à la presse. Selon le FBI, le tireur présumé a été identifié comme étant Thomas Matthew Crooks. Originaire de Pennsylvanie, le jeune Américain de 20 ans a tiré à plusieurs reprises depuis le toit d'un hangar surplombant le rassemblement de campagne de Donald Trump, le blessant à l'oreille et tuant un spectateur. Il a été abattu par les tireurs d'élite du Secret Service. Des expositifs par ailleurs ont été retrouvés dans son véhicule. Pourquoi a-t-il essayé d’abattre l'ancien président des Etats-Unis ? A-t-il agi pour des raisons politiques ? Comment a-t-il pu s’installer avec une arme à seulement 130 mètres de Donald Trump ? Le service secret américain va devoir répondre à ces questions alors de nombreuses théories abondent déjà sur les réseaux sociaux. De son côté, Joe Biden a appelé les Américains "à faire baisser la température de notre vie politique" au nom l’unité de la nation. La politique n'est pas un "champ de bataille meurtrier" et "la violence ne doit pas devenir quelque chose de normal", a-t-il affirmé dans une allocution solennelle depuis le Bureau ovale à la Maison-Blanche. "Si fortes soient-elles, nos convictions ne doivent jamais sombrer dans la violence. (...) Il est temps de se calmer" a ajouté le président américain. Un candidat démocrate obligé de mettre sa campagne en pause et qui peine toujours à faire oublier son âge et ses absences. Alors que sait-on du profil du tireur présumé et des circonstances ? Quelles conséquences sur la présidentielle américaine ? Est-ce un tournant dans la campagne ? Les experts : - BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne - ISABELLE LASSERRE - Ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique - Le Figaro - TAMARA BOUSSAC - Historienne, spécialiste de la vie politique des États-Unis Paris 1-Panthéon Sorbonne - XAVIER YVON - Chef du service reportages - France Inter, ex-correspondant aux États-Unis - ALAIN BAUER (en duplex) - Professeur au CNAM , responsable du pôle sécurité, défense et renseignement - SONIA DRIDI (en duplex) - Correspondante aux États-Unis, autrice de "Joe Biden, le pari de l’Amérique anti-Trump"
Mon, 15 Jul 2024 - 1h 06min - 3076 - Crise politique : nos institutions vont-elles tenir ? - Vos questions sms -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 13 juillet - Crise politique : nos institutions vont-elles tenir ? Les experts : - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions - Jérôme FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France d’après. - Benjamin MOREL - Constitutionnaliste, maître de conférence à l’université Panthéon Assas - Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération
Sat, 13 Jul 2024 - 04min - 3075 - Crise politique : nos institutions vont-elles tenir ? - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 13 juillet - Crise politique : nos institutions vont-elles tenir ? Qui ira à Matignon ? Six jours après les résultats des élections législatives, les réunions et les tractations se poursuivent entre les ténors du Nouveau Front Populaire pour trouver un accord sur leur futur Premier ministrable commun et son gouvernement. Plusieurs noms circulent mais pour l’heure aucun qui ne fasse consensus. Vendredi les communistes ont défendu avec les insoumis un nouveau nom : celui de Huguette Bello, présidente du conseil régional de La Réunion. Méconnue du grand public, cette figure politique, proche du parti communiste et de LFI, dispose d’une longue expérience de députée et s’est, jusqu’à récemment, attiré les louanges du camp macroniste. Mais sa décision de ne pas voter pour le mariage pour tous en 2012 fait grincer des dents chez les socialistes… Le parti socialiste tient un "conseil national" ce samedi pour soumettre une proposition aux "partenaires" de la coalition de gauche et des "modalités de désignation". Dans le camp macroniste, les grandes manœuvres se poursuivent également mais elles sont surtout marquées par la désunion. Alors que Gabriel Attal a terminé seul en lice pour prendre la tête du groupe Renaissance à l’Assemblée, Gérald Darmanin ne cache plus son agacement. Dans un message aux députés Renaissance, le ministre de l’Intérieur a estimé que l’élection de Gavriel Attal ne réglait "aucun des deux problèmes majeurs" : "ni la ligne politique" ni "le fonctionnement du parti". En effet, le camp présidentiel s’interroge sur la stratégie à adopter, entre mains tendues à droite ou à gauche. Et certains ont déjà tranché, c’est le cas de Sacha Houlié. L’ancien président de la Commission des Lois de l’Assemblée nationale a décidé de ne pas siéger aux côtés des députés du parti présidentiel dans la législature qui s’ouvre. L’élu de la Vienne, ancien socialiste, veut créer un groupe indépendant. Derrière lui, plusieurs élus commencent également à s’organiser ou à donner de la voix pour essayer de peser face aux poids lourds issus de la droite dans la recomposition politique à l’œuvre. Est-ce le début d’une fronde ? En tout cas, Emmanuel Macron a déploré le "spectacle désastreux" donné par son camp lors d’une réunion de ses ténors à l’Elysée. De son côté le président du Sénat a reproché au chef de l'Etat de nous avoir "mis dans le pétrin". "C’est le "en même temps" qui nous a conduits à une forme de dislocation de la vie politique et de la vie publique", a estimé l’ancien ministre chiraquien qui a fermé la porte à une nomination à Matignon et s’est opposé à un hypothétique gouvernement du Nouveau Front populaire. Alors qui au perchoir ? Qui a Matignon ? A la veille d’une année parlementaire complexe, rarement la Constitution de la Ve République aura autant fait parler d’elle. Conçue pour permettre à un gouvernement de prendre des décisions en cas de majorité instable ou relative, elle contient de nombreux outils dits de "rationalisation du parlementarisme". Quels sont-ils ? Nos institutions vont-elles tenir ? Les experts : - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions - Jérôme FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France d’après. - Benjamin MOREL - Constitutionnaliste, maître de conférence à l’université Panthéon Assas - Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération
Sat, 13 Jul 2024 - 1h 05min - 3074 - Crise politique : comment en sortir ? - Vos questions sms -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 12 juillet - Crise politique : comment en sortir ? Présentation: Maya Lauqué Les experts : BRUNO JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste à La Tribune Dimanche ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique à France Télévisions MATHIEU PLANE - Économiste à l'OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques BERNARD SANANÈS – Politologue, président de l’Institut de sondage Elab
Fri, 12 Jul 2024 - 07min - 3073 - Crise politique : comment en sortir ? - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 12 juillet - Crise politique : comment en sortir ? Présentation: Maya Lauqué Toujours pas de fumée blanche. Cinq jours après son arrivée en tête aux législatives, le NFP n'a pas avancé encore de nom pour Matignon. Les propositions individuelles, en revanche, se multiplient : hier, les insoumis proposaient quatre personnes : Clémence Guetté, Manuel Bompard, Mathilde Panot ou... Jean-Luc Mélenchon. Une confusion totale donc, qui inquiète de part et d'autres, notamment François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France qui, face à ce « choc d'incertitude », appelle à ne pas « creuser les déficits ». Si la gauche patine, la restructuration du Parlement continue avec la création d'un nouveau groupe, celui des « purgés » de LFI, nommé L'Après (Association pour une République écologique et sociale). En macronie, on profite aussi de ce temps de latence : Bruno Le Maire continue ses coupes budgétaires, Macron rassure l'Otan sur ses prérogatives internationales, Gabriel Attal se porte candidat au poste de président du groupe Renaissance à l'Assemblée. Du côté des syndicats, la CGT Cheminots appelle à des rassemblements devant les préfectures et l'Assemblée nationale pour exiger la mise en place d'un gouvernement issu du Nouveau Front populaire. Ils appellent Macron à « entendre le résultat des urnes ». Des actions pourraient avoir lieu le jeudi 18 juillet, à une semaine seulement du début des Jeux olympiques dont la sécurité, dans ce contexte, inquiète à plusieurs égards. Pendant ce temps, en Italie, la Rai a créé la polémique en cessant de couvrir le second tour des législatives françaises lorsqu’il est apparu que le RN arrivait troisième. La chaîne publique, surnommée « TéléMeloni », a en effet préféré diffuser un reportage sur un festival identitaire. L'opposition politique accuse le groupe audiovisuel de ne pas avoir voulu froisser Giorgia Meloni, la cheffe du gouvernement et figure de l'extrême droite italienne. Alors, combien de temps encore Gabriel Attal peut rester à Matignon ? Quel peut être le poids des syndicats dans ce moment politique ? La polémique actuelle autour de la Rai est-elle justifiée ? Les experts : BRUNO JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste à La Tribune Dimanche ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique à France Télévisions MATHIEU PLANE - Économiste à l'OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques BERNARD SANANÈS – Politologue, président de l’Institut de sondage Elab DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 12 Jul 2024 - 1h 05min - 3072 - France ingouvernable ? - Vos questions sms -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 11 juillet - France ingouvernable : comment sortir de l'impasse ? Présentation: Maya Lauqué Les Experts: GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique à France Télévisions FRÉDÉRIC DABI - Directeur général Opinion à l'Institut de sondages Ifop, auteur de La Fracture MATHILDE SIRAUD - Journaliste politique au Point BLANCHE LERIDON - Directrice éditoriale, spécialiste des questions démocratiques et institutionnelles à l'Institut Montaigne
Thu, 11 Jul 2024 - 03min - 3071 - France ingouvernable : comment sortir de l'impasse ? - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 11 juillet - France ingouvernable : comment sortir de l'impasse ? Présentation: Maya Lauqué Les propositions vont bon train. De Xavier Bertrand à Raphaël Glucksmann, en passant par Manuel Valls ou Carole Delga, les candidats s'accumulent pour Matignon sans qu'aucun ne puisse proposer de coalition suffisamment forte pour ne pas être renversée. Arithmétiquement, les choses semblent bloquées : le RN est mis hors course, la droite de Laurent Wauquiez rejette toutes idées d'alliance; les Insoumis veulent appliquer « rien que leur programme », les centristes ne sont pas assez nombreux. Dans sa lettre aux Français parue hier, Emmanuel Macron dit se « laisser un peu de temps » pour nommer le futur locataire de Matignon. Estimant que « personne ne l'a emporté dans les urnes », il en appelle à des compromis dans « un large rassemblement ». « On ne peut pas jouer avec la France » dénonce le président LR du Sénat Gérard Larcher, qui n'a toujours pas digéré la dissolution. « Un déni de réalité » déplore de son côté l'insoumise Manon Aubry. La gauche souhaite que le président les appelle à gouverner. Mais le NFP se cherche toujours un Premier ministre... « On met trop de temps » s'inquiète l'écologiste Sandrine Rousseau. La macronie, elle, semble chaque jour se diviser davantage. Le député Sacha Houlié, ancien membre de l'aile gauche du camp présidentiel, a affirmé qu'il ne siégera plus dans le groupe Renaissance. Il explique « travailler » à la constitution d'un autre groupe allant de « la droite sociale à la gauche socialiste ». D'autres, au contraire, penchent pour un rapprochement avec la droite uniquement. Mais plusieurs députés ont annoncé qu’ils feraient alors sécession. Pendant ce temps, au RN, l'heure est à l'examen de conscience. Gilles Pennelle, l'homme en charge du « plan Matignon » a démissionné en début de semaine, payant son recrutement de «brebis galeuses » qui ont tant fait polémique. Mais les yeux sont déjà rivés sur un « probable retour aux urnes ». Dans cette optique, Jordan Bardella a demandé à ses députés d'être « parfaitement irréprochables ». La « stratégie de la cravate » continue donc, même si Jordan Bardella prend au Parement européen la tête des Patriotes, nouveau groupe d’extrême droite fondé par... Viktor Orbán. Alors, quelle est la stratégie de Macron? Le camp présidentiel est-il en train de se déliter ? Comment le RN peut-il se relever de sa défaite ? Les experts : GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique à France Télévisions FRÉDÉRIC DABI - Directeur général Opinion à l'Institut de sondages Ifop, auteur de La Fracture MATHILDE SIRAUD - Journaliste politique au Point BLANCHE LERIDON - Directrice éditoriale, spécialiste des questions démocratiques et institutionnelles à l'Institut Montaigne
Thu, 11 Jul 2024 - 1h 05min - 3070 - Tractations publiques... et dîners secrets - Vos questions sms -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 10 juillet - Tractations publiques... et dîners secrets Les experts : Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur Lou FRITEL - Journaliste politique à Paris Match Sandrine CASSINI - Journaliste politique au Monde Gaël SLIMAN - Président et cofondateur à l'Institut de sondages Odoxa
Wed, 10 Jul 2024 - 05min - 3069 - Coalition, cohabitation...le grand flou - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 10 juillet - Tractations publiques... et dîners secrets « Ce n'est que partie remise ». À l'Assemblée nationale ce matin, où le RN faisait sa rentrée, Marine Le Pen s'est montré confiante malgré la non-accession au pouvoir de son parti. Ce n'est pas tant 2027 que de nouvelles élections anticipées qu'elle a en ligne de mire. "Il est parfaitement probable qu'un retour aux urnes soit envisagé" a estimé Jordan Bardella. Un optimisme affiché dans un contexte de révélations, par Libération, de dîners secrets entre eux et des membres de la macronie, comme Edouard Philippe ou Sébastien Lecornu. Pendant ce temps-là, chez les Républicains, les réunions s'enchaînent pour désigner un président de groupe, et proposer un nom pour Matignon. Car si la gauche est arrivée en tête dimanche dernier, Macron pourrait faire le choix d'une coalition de sa majorité avec la droite. C'est le souhait de certains membres du gouvernement comme Gérald Darmanin ou Aurore Bergé, qui prône une « alliance programmatique » avec LR. C'est donc une course de vitesse qui a lieu depuis 48 heures, où chaque côté de l'échiquier politique cherche à faire pression sur l'Elysée. À gauche, on s'impatiente du manque de nouvelles d'Emmanuel Macron, et du maintien de Gabriel Attal au poste de Premier ministre. L'écologiste Marine Tondelier parle de « déni » et de « braquage démocratique », l'insoumis Adrien Quatennens appelle à une marche sur Matignon. Le NFP se cherche en tout cas toujours un Premier ministre, et si plusieurs noms sont proposés ici et là, aucune décision collective n'a pour l'heure eu lieu. Allons-nous vers une situation de blocage similaire à celles qu'ont connues nos voisins belges ? Le pays plat est en effet resté plusieurs années sans gouvernement. C dans l'air est allé à la rencontre de Paul Magnette, président du parti socialiste belge, pour mieux comprendre comment son pays a vécu ces crises politiques. Alors, une coalition du centre et de la droite est-elle possible ? Emmanuel Macron peut-il faire fi de de la gauche ? Quels compromis les partis politiques belges ont-ils fait pour former un gouvernement ? Les experts : Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur Lou FRITEL - Journaliste politique à Paris Match Sandrine CASSINI - Journaliste politique au Monde Gaël SLIMAN - Président et cofondateur à l'Institut de sondages Odoxa
Wed, 10 Jul 2024 - 1h 05min - 3068 - Vers une France ingouvernable ? - Vos questions sms -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 9 juillet - Vers une France ingouvernable ? Les experts : Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique aux Échos Jean GARRIGUES – Historien, président de la commission internationale d'histoire des assemblées Olivier BEAUMONT - Grand reporter au service politique du Parisien - Aujourd’hui en France Brice TEINTURIER - Directeur général délégué, institut de sondages Ipsos
Tue, 09 Jul 2024 - 07min - 3067 - Un 1er minitre à gauche...ou à droite? - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 9 juillet - Vers une France ingouvernable ? Et maintenant, comment faire ? C'est la grande question depuis que les Français n'ont donné aucune majorité claire à l'Assemblée. Si la gauche est arrivée en tête avec 182 députés, elle est en effet très loin des 289 sièges nécessaires pour gouverner sans risque d'être renversé. Ce mardi, les députés élus du Nouveau Front populaire ont fait leur arrivée à l'Assemblée, et le sujet de quelle coalition créer, de quel nom proposer pour Matignon, est omniprésente. Si Manuel Bompard affirme que Jean-Luc Mélenchon « continue de faire partie des options », d'autres noms circulent comme l'écologiste Marine Tondelier, la socialiste Johanna Rolland ou les ex-insoumis Clémentine Autain ou François Ruffin. Mais, l'incertitude est totale, car rien n'oblige Emmanuel Macron à donner les clés de Matignon à la gauche. Certains, comme Gérald Darmanin, plaident pour une coalition prenant pour base une alliance du camp présidentiel avec les LR. Pendant ce temps, au RN, l'heure est au ménage. Gilles Pennelle, le directeur en charge du recrutement, a démissionné. Celui qui a supervisé le « plan Matignon » mis en place pour se préparer à des élections anticipées paie les dérapages de certains candidats. L'enjeu est de mieux se préparer dans le cas d'une nouvelle dissolution dans un an. Pour comprendre ce qui se joue, C dans l'air est allé à la rencontre de Benjamin Morel, constitutionnaliste, qui estime que la nouvelle Assemblée nationale rendra tout gouvernement très instable. Pour lui, les seules coalitions possibles sont celles allant « des LR au Verts » ou « des Communistes à Horizons ». Mais le risque d'une déception des électeurs est grand. Enfin, du côté des petits patrons, on commence à s'inquiéter de cette instabilité qui se dessine en France. Le programme économique du Nouveau Front populaire, et notamment certaines mesures comme l'augmentation du SMIC à 1600 € net, fait parfois craindre le pire. Alors, quel Premier ministre va être proposé par le NFP ? Macron peut-il tenter une alliance avec la droite ? Comment est reçu le programme de la gauche auprès des petits patrons ? Les experts : Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique aux Échos Jean GARRIGUES – Historien, président de la commission internationale d'histoire des assemblées Olivier BEAUMONT - Grand reporter au service politique du Parisien - Aujourd’hui en France Brice TEINTURIER - Directeur général délégué, institut de sondages Ipsos
Tue, 09 Jul 2024 - 1h 06min - 3066 - Ce coup de théâtre venu de la gauche - Vos questions sms -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 8 juillet - Législatives : ce coup de théâtre venu de la gauche Les experts : JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue, chercheur associé au CEVIPOF SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef à La Tribune Dimanche HERVÉ GATTEGNO - Directeur de la rédaction de Radio Classique JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion à l'Institut de sondages IFOP
Mon, 08 Jul 2024 - 07min - 3065 - La gauche l'emporte...et maintenant on fait quoi? - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 8 juillet - Législatives : ce coup de théâtre venu de la gauche C'est un coup de théâtre que personne n'avait vu venir : l'alliance de gauche du Nouveau Front populaire est arrivée en tête des législatives anticipées, avec 182 sièges à l'Assemblé contre 163 pour les macronistes, et 143 pour le RN. Peu de monde aurait misé sur une telle performance le 9 juin dernier, quand la dissolution a été décidée avec, à gauche, une désunion des plus totales aux Européennes. Savourant hier ce score dès 20h05, Jean-Luc Mélenchon a appelé Macron a nommé un Premier ministre issu du NPF pour appliquer son programme sans « subterfuge, arrangement ou combinaison ». Une prise de position qui divise à gauche alors que la nécessité d'une coalition semble incontournable. C'est aussi le profil de Mélenchon qui pose problème dans un contexte où la France insoumise, avec 75 députés, sort majoritaire du NPF. Clémentine Autain, qui ne siègera pas parmi les Insoumis, appelle à voter pour choisir un candidat à Matignon, et surtout à attendre qu'un « nouveau groupe politique non caporalisé se crée »au sein de l'Assemblée. Du côté du Rassemblement national, la désillusion est sévère. Donné pourtant vainqueur, le parti n'accède ni à la majorité absolue ni à la majorité relative. L'impréparation de certains candidats semblent avoir plombé la campagne d'entre-deux-tours, comme un front républicain particulièrement efficace face à ce parti qui fait encore peur. Une « alliance du déshonneur », a dénoncé Jordan Bardella qui, s'il n'ira pas à Matignon, voit tout de même son parti revenir plus fort que jamais à l'Assemblée. « Notre victoire n'est que différée » estime Marine Le Pen. Enfin, du côté des macronistes, l'impression d'avoir sauvé les meubles domine. Avec un score plus élevé que prévu, la coalition du centre continue d'exister. C dans l'air a suivi la soirée électorale de Vincent Thiébaut (Horizons) qui a sauvé son siège en Alsace. Ensemble ressort toutefois affaibli de ces élections, si bien que Gabriel Attal a remis ce matin sa démission. L'Élysée lui a demandé de rester « pour l'instant », et pour la « stabilité » du pays ». Avec une Assemblée divisée en trois blocs sans majorité, le risque de paralysie est, en effet, réel. Alors, comment expliquer la victoire inattendue du NPF ? Pourquoi le RN subit-il un tel revers ? Quel avenir pour le macronisme ? Les experts : JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue, chercheur associé au CEVIPOF SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef à La Tribune Dimanche HERVÉ GATTEGNO - Directeur de la rédaction de Radio Classique JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion à l'Institut de sondages IFOP PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 08 Jul 2024 - 1h 07min - 3064 - Grande-Bretagne : raz-de-marée pour les travaillistes - Vos questions sms -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 6 juillet - Grande-Bretagne : raz-de-marée pour les travaillistes Présentation: Maya Lauqué Les experts : SONIA DELESALLE-STOLPER - Rédactrice en chef du service étranger de Libération PHILIP TURLE - Journaliste britannique, chroniqueur international à France 24. ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste à FranceinfoTV et France Inter, spécialiste des questions internationales. CLÉMENCE FOURTON - Maîtresse de conférences en études anglophones à Sciences Po Lille PHILIPPE DESSERTINE – Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur du Grand basculement.
Sat, 06 Jul 2024 - 04min - 3063 - Grande-Bretagne : raz-de-marée pour les travaillistes - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 6 juillet - Grande-Bretagne : raz-de-marée pour les travaillistes Présentation: Maya Lauqué « Je suis désolé ». C'est avec ces mots que le Rishi Sunak a terminé, vendredi, ses quelques vingt mois comme Premier ministre britannique, après une défaite cinglante aux législatives anticipées. Un moment historique outre-manche puisque le Labour Party reprend les rênes du pays après quatorze ans de gouvernements conservateurs. Keir Starmer, 61 ans, devient donc le premier locataire travailliste de Downing Street depuis Gordon Brown. 410 sièges sur 650 sièges ont en effet été remportés par son parti à la Chambre des Communes. Et l'heure est déjà au travail. Ce matin, celui qui est issu d'une famille ouvrière londonienne a présenté son gouvernement. La diversité sociale en est d'ores et déjà le fait le plus frappant : sa numéro deux, Angela Rayner, est issue d'un milieu très défavorisé et a quitté l'école à 16 ans, alors que son ministre des Affaires étrangères, David Lammy, est un descendant d'esclaves. Des profils qui détonnent dans le paysage politique britannique. Les travaillistes héritent en tout cas d'une économie malmenée par une série de crises. Les défis seront donc nombreux pour Starmer, même si le pays est sorti de la récession. Huit ans après le vote du Brexit, c'est aussi la menace de l'extrême droite qui plane toujours. Quatre membres du parti Reform UK viennent d'être élus députés, dont leur leader, Nigel Farage. Une première. Sur le plan sanitaire, le pays fait aussi face à un manque d'accès aux soins qui mènent certains britanniques à se soigner eux-mêmes, y compris lorsqu'il s'agit de s'arracher des dents. Des situations extrêmes qui se multiplient dans un contexte de crise générale du NHS (équivalent de la sécurité sociale), entre grève set pénuries de praticiens. De nombreux dentistes délaissent en effet le système public au profit de soins privés, davantage rémunérateurs, et bien plus coûteux. Pendant ce temps, aux Etats-Unis, Joe Biden continue sa campagne en vue des présidentielles. Malgré son débat catastrophique face à Donald Trump, et des figures démocrates qui l'appelle à laisser sa place, Biden ne lâche rien, et se justifie en expliquant qu'il « ne se sentait pas bien ». Dans les sondages, Michelle Obama qui apparaît comme celle le mieux à même de le remplacer. Donald Trump profite de ce moment et creuse l'écart dans les sondages. La Cour suprême lui a de surcroît accordé un certain niveau d’immunité pour ses actes quand il était à la Maison Blanche, faisant perdre à Biden un de ses angles d’attaque. Alors, comment analyser le succès des travaillistes outre-manche ? Que peut Keir Starmer face à la crise du système de santé publique ? Biden peut-il vraiment se maintenir dans la course à la Maison Blanche ? LES EXPERTS : SONIA DELESALLE-STOLPER - Rédactrice en chef du service étranger de Libération PHILIP TURLE - Journaliste britannique, chroniqueur international à France 24. ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste à FranceinfoTV et France Inter, spécialiste des questions internationales. CLÉMENCE FOURTON - Maîtresse de conférences en études anglophones à Sciences Po Lille PHILIPPE DESSERTINE – Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur du Grand basculement. PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 06 Jul 2024 - 1h 06min - 3062 - Ian Brossat - J-3: ça se tend -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air, l'invité du 4 juillet - Ian Brossat, sénateur et porte-parole du Parti communiste français. Présentation: Maya Lauqué
Fri, 05 Jul 2024 - 08min - 3061 - Le RN sur la défensive - Vos questions sms -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 4 juillet - « Brebis galeuses », soutien de Poutine... Le RN en défensive. Les experts : JÉRÔME JAFFRÉ – Politologue, chercheur associé au CEVIPOF ÉRIC FOTTORINO – Écrivain, cofondateur de « Zadig » et « Le 1 Hebdo » NATHALIE MAURET - Journaliste politique au groupe de presse régionale Ebra GAËL SLIMAN - Président et cofondateur à l'Institut de sondages Odoxa
Thu, 04 Jul 2024 - 04min - 3060 - J-3: ça se tend... - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 4 juillet - « Brebis galeuses », soutien de Poutine... Le RN en défensive. « Quelques erreurs de casting », c'est en ces termes que Jordan Bardella s'est défendu hier, sur le plateau de BFM, face aux polémiques suscitées par plusieurs candidats du RN épinglés pour les agissements passés ou déclarations racistes. Le président du Rassemblement national a assuré qu'il n'hésiterait pas à exclure certains du Rassemblement national, et qu'ils ne siègeraient pas au sien du groupe RN à l'Assemblée nationale en cas d'élection. Hier soir, l'absence de débat face à Marine Tondelier a également été reproché au président du Rassemblement national. Dans plusieurs circonscriptions, comme dans celle de François Ruffin dans la Somme, cette esquive du débat a aussi été pointée. Des polémiques dont Bardella se seraient bien passé à seulement trois jours du second tour des législatives. D'autant qu'un autre point embarasse le parti de Marine Le Pen : le soutien que lui a officiellement apporté le Kremlin de Vladimir Poutine par la voix de son ministre des Affaires étrangères. Un soutien encombrant pour la cheffe du RN, qui parle de « provocation » et « d'ingérence ». Le programme économique du RN est aussi pointé du doigts par plusieurs économistes comme Philippe Aghion. C dans l'air a rencontré ce professeur au Collège de France, qui juge les mesures proposées par Jordan Bardella « dangereuses pour l'attractivité, la diplomatie et l'indépendance de la France ». L'économiste fait le parallèle avec le vote pour le Brexit outre-manche en 2016, qui mène, huit ans plus tard, au probable retour des travaillistes à Downing Street. Enfin, à Nice, Graig Monetti, le candidat du camp macroniste dans la circonscription d’Éric Ciotti, a annoncé maintenir sa candidature malgré les appels au désistement pour faire barrage au RN. « Je me suis engagé pour vous défendre contre les extrêmes. Face à la trahison et à la honte faite aux Niçois, battre Éric Ciotti et le RN est à portée de main » a-t-il martelé sur son compte X. Une criconscription qui sera scrutée dimanche soir. Alors, les erreurs de casting » du RN peuvent-il lui faire perdre des voix ? Le programme économique du RN est-il « dangereux » comme l'estiment certains économistes ? Pourquoi le front républicain ne s'est-il pas constitué dans la circonscription d' Éric Ciotti ? Les experts : JÉRÔME JAFFRÉ – Politologue, chercheur associé au CEVIPOF ÉRIC FOTTORINO – Écrivain, cofondateur de « Zadig » et « Le 1 Hebdo » NATHALIE MAURET - Journaliste politique au groupe de presse régionale Ebra GAËL SLIMAN - Président et cofondateur à l'Institut de sondages Odoxa PRÉSENTATION : Maya Lauqué - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 04 Jul 2024 - 1h 03min - 3059 - Aquilino Morelle - Dans les coulisses d'une cohabitation
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air, l'invité du 3 juillet - Aquilino Morelle, ancien conseiller de François Hollande à l’Élysée. Aquilino morelle, ancienne plume de François Hollande et ancien conseiller de Lionel Jospin lors de la cohabitation avec jacques Chirac présente "la parabole des aveugles". Il nous éclaire sur les coulisses d'une cohabitation alors que l'éventualité de l'arrivée de Jordan bardella à Matignon dès la semaine prochaine est toujours d'actualité.
Thu, 04 Jul 2024 - 10min - 3058 - Vers un gouvernement d'union nationale ? - Vos questions sms -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 3 juillet - Vers un gouvernement d'union nationale ? Guillaume DARET - Chef adjoint du service politique de France Télévisions Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste de La Tribune Dimanche Blanche LERRIDON - Directrice éditoriale, spécialiste des questions démocratiques et institutionnelles à l'Institut Montaigne Bernard SANANES – Politologue, président du cabinet d’étude et de conseil ELABE
Wed, 03 Jul 2024 - 06min - 3057 - Vers un gouvernement d'union nationale ? - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 3 juillet - Vers un gouvernement d'union nationale ? Pourrait-il se créer une large coalition républicaine si le RN n'atteint pas la majorité absolue ? C'est l'idée qui monte ces derniers jours. Plusieurs figures politiques vont en effet dans le sens d'une alliance inédite allant des Communistes aux LR gaullistes du “canal historique”. Mais sans les Insoumis (qui rejettent cette idée) réunir 289 députés risque d'être compliqué. Les appels du pied se multiplient pourtant. De Xavier Bertrand à François Hollande, en passant par Yaël Braun-Pivet ou Gabriel Attal, qui semble avoir tendu la main aux électeurs de gauche en suspendant sa réforme de l'assurance chômage. Mais ce scénario de gouvernement hétéroclite pourrait-il être accepté par l'opinion ? Chez les Écologistes, en tout cas, Marine Tondelier plaide pour. « On doit se montrer prêts à gouverner » affirme-t-elle en une de Libération, alors que ces élections l'ont révélé comme figure de la résistance à l'extrême droite. Originaire du Pas-de-Calais, elle lutte depuis longtemps contre lui à Hénin-Beaumont, où Marine Le Pen vient de se faire réélire. Ce soir, la cheffe des Verts participera finalement à la soirée politique sur BFM qui l'affronte à Jordan Bardella et Gabriel Attal, alors que le président du RN souhaitait débattre contre Jean-Luc Mélenchon. A La Rochelle enfin, où le Rassemblement national a réalisé des scores beaucoup plus faibles dimanche dernier, les électeurs se disent inquiets de la « menace RN ». Certains chefs d'entreprise dans la restauration mettent en avant l'absurdité de fermer les frontières, d'autres rappellent leur attachement à l'Europe. La Rochelle... la rebelle ? Alors, une large coalition républicaine contre le RN est-elle possible ? Quel rôle pourrait jouer Marine Tondelier dans cette alliance ? Pourquoi reste-t-on hostile au Rassemblement national dans certains territoires comme La Rochelle ? Les experts : Guillaume DARET - Chef adjoint du service politique de France Télévisions Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste de La Tribune Dimanche Blanche LERRIDON - Directrice éditoriale, spécialiste des questions démocratiques et institutionnelles à l'Institut Montaigne Bernard SANANES – Politologue, président du cabinet d’étude et de conseil ELABE PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 03 Jul 2024 - 1h 02min - 3056 - Gérard Noiriel - Législatives: Les leçons de l'histoire
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air, l'invité du 2 juillet - Gérard Noiriel, historien, auteur de Préférence nationale Au lendemain des résultats du premier tour des élections législatives qui donnent le Rassemblement national et ses alliés en tête avec 33,13% des voix, l’actuel ministre de l’Economie a déclaré que "c'est un moment historique de recomposition des forces politiques dans notre pays", en faisant part de sa "tristesse" pour la France. Selon lui, "le vrai risque" aujourd'hui, "c'est de voir arriver le Rassemblement national avec une majorité absolue dimanche prochain". Près de 10,6 millions d'électeurs de Français ont glissé un bulletin de vote en faveur du RN et ses alliés LR. Alors que la vie politique française se déplace de plus en plus vers la droite et l’extrême droite, l’historien Gérard Noiriel considère que la loi immigration d’Emmanuel Macron a une responsabilité dans la banalisation des idées du RN. Spécialiste de l’Etat-nation, de l’immigration et de la classe ouvrière, il a publié en mars dernier chez Gallimard, Préférence nationale dans lequel il revient sur ce concept et sur la loi Asile et immigration votée en décembre dernier et qui, selon lui, a placé au centre du débat une nouvelle polémique sur la préférence nationale. Gérard Noiriel reviendra sur le tournant de la vie politique française qui se confirme, sur le score du RN au premier tour des législatives et sur les enjeux des forces progressistes, qui, selon lui, doivent réfléchir à l’usage des mots dans ce moment de grande confusion.
Wed, 03 Jul 2024 - 09min - 3055 - Et s'il n'y avait pas de majorité ? - Vos questions sms -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 2 juillet - Législatives : vers une large coalition républicaine ? Les experts : CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur. NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique à France Télévisions, auteure de L’Ombre d’un traître. OLIVIER BEAUMONT - Grand reporter au service politique du Parisien - Aujourd’hui en France JEAN GARRIGUES – Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique.
Tue, 02 Jul 2024 - 05min - 3054 - Et s'il n'y avait pas de majorité ? - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 2 juillet - Législatives : vers une large coalition républicaine ? Le front républicain peut-il encore tenir face à l'extrême droite ? Cette question est dans toutes les têtes à six jours d'un scrutin historique, qui pourrait voir le Rassemblement national accéder au pouvoir en France. Les désistements, depuis dimanche, se multiplient à gauche comme dans la macronie pour que les triangulaires se transforment en duels, configuration moins favorable au RN. L'enjeu est d'éviter une majorité absolue du parti de Marine Le Pen. Aujourd'hui encore, c'est la ministre Dominique Faure qui a annoncé son retrait en Haute-Garonne, sur demande de Gabriel Attal et d'Emmanuel Macron. Quel scénario alors si la majorité absolue du RN est évitée ? Pourrait-il se créer une large coalition républicaine allant d'une partie de la gauche à une partie des LR ? C'est l'idée qui monte, si bien que même l'insoumis Manuel Bompard n'a pas échappé à cette question hier soir sur le plateau de TF1. « Que Macron décide d’abroger la réforme des retraites, s’il veut faire des pas», a répondu le député de Marseille, laissant entendre que cette coalition se ferait sans La France insoumise. Le gouvernement, lui, semble en tout cas bien tendre la main aux électeurs de gauche, comme avec la suspension de sa controversée réforme de l'assurance chômage. Pendant ce temps, sur les réseaux sociaux, les partis politiques font feu de tous bois pour mobiliser et convaincre. Mais au-delà des contenus publiés par les politiques, des vidéos violentes ou haineuses sont parfois relayées sans qu'on ne sache réellement leur provenance. L'exemple de la chanson Tu partiras pas est marquant, explicitement raciste, elle a été partagée pendant plusieurs jours, y compris par des figures politiques comme Eric Zemmour. Pendant ce temps, dans la Somme, François Ruffin se bat pour gagner dans une circonscription où le RN est arrivé largement en tête (avec plus de 40% des voix contre 33% pour le fondateur du journal Fakir). Le retrait d'Albane Branlant, la candidate de la majorité présidentielle, pourrait ne pas suffire à contrer cette poussée du RN dans un territoire où la question sociale est prédominante. Alors, une large coalition républicaine est-elle possible au lendemain du 7 juillet ? D'où viennent les contenus violents qui circulent sur les réseaux sociaux ? François Ruffin peut-il battre le RN dans sa circonscription ? Les experts : CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur. NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique à France Télévisions, auteure de L’Ombre d’un traître. OLIVIER BEAUMONT - Grand reporter au service politique du Parisien - Aujourd’hui en France JEAN GARRIGUES – Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique.
Tue, 02 Jul 2024 - 1h 04min - 3053 - Gérald Bronner - Le RN aux portes du pouvoir -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air l'invité du 1er juillet - Gérald Bronner, sociologue, professeur de sociologie à l’Université Paris Diderot - Paris VII Près de 11 millions de Français ont voté pour des candidats du Rassemblement national et de leurs alliés lors du premier tour des élections législatives anticipées qui a eu lieu hier soir. Le parti d'extrême droite mené par Jordan Bardella est arrivé en tête avec 33,2% des voix, suivi des partis de gauche du Nouveau Front populaire (28,1%) et de ceux de la majorité présidentielle regroupés sous la bannière Ensemble (21%), selon Ipsos-Talan. Le taux de participation est le plus élevé depuis 27 ans et a atteint 65,8% en France. Le score historique du RN s’explique par un électorat “diversifié et élargi” selon l'institut Ipsos. Le RN arrive en tête chez les retraités avec 31% des suffrages, chez les femmes et chez les plus aisés. 57% des ouvriers (12 points de plus qu'en 2022), ont voté pour le RN, ainsi que 44% des employés. Ce lundi, Emmanuel Macron réunit son gouvernement afin de se positionner vis-à-vis des consignes de vote, ou des consignes de désistements qui pourraient pousser certains de leurs députés en campagne à démissionner à la faveur de candidats d’autres partis mieux placés. Gérald Bronner est sociologue et professeur de sociologie à l’Université Paris Diderot - Paris VII. Il donnera une première analyse de ces résultats du premier tour aux élections législatives qui ont donné le Rassemblement national en tête et reviendra sur les raisons de ce vote.
Tue, 02 Jul 2024 - 09min - 3052 - Le RN aux portes du pouvoir - Vos questions sms -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 1er juillet - Le RN aux portes du pouvoir Les experts : - Jérôme JAFFRÉ – Politologue, chercheur associé au CEVIPOF - Brice TEINTURIER - Directeur général délégué ) l'Institut de sondages Ipsos - Nathalie SCHUCK - Grand reporter au Point - Corentin LESUEUR - Journaliste au Monde
Mon, 01 Jul 2024 - 07min - 3051 - Le RN aux portes du pouvoir - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 1er juillet - Le RN aux portes du pouvoir Une performance historique. Quelle que soit l'issue de ces législatives, le score du Rassemblement national, qui devrait a minima atteindre 255 sièges au Palais Bourbon, marquera l'histoire de la cinquième République. En triplant son nombre de députés actuels, le parti de Marine Le Pen est assuré d'avoir une majorité relative à l'Assemblée nationale. Il lui faudrait pourtant la majorité absolue (289 députés) pour envoyer Jordan Bardella à Matignon sans risque de se faire renverser. Depuis hier soir, l'enjeu pour le RN est donc d'élargir son socle, avec des appels du pied explicites aux Républicains et aux centristes. Arrivé deuxième avec près de 28% des voix (contre 33% pour le RN et leurs alliés), le Nouveau Front populaire s'est lui lancé dans une bataille aux désistements pour faire barrage à l'extrême droite. Jean-Luc Mélenchon a vite pris la parole après l'annonce des résultats pour demander le désistements de tous les candidats NFP arrivés troisième. « Pas une voix doit aller au RN » a martelé le leader insoumis. Un objectif partagé par Gabriel Attal : dans une allocution hier soir, le Premier ministre a acté le sévère revers de son camps (avec un peu moins de 21% des voix), avant de se dire en faveur du désistement des candidats de la majorité arrivés troisième pour « des candidats qui défendent les valeurs de la République ». Un certain tri, on le comprend, sera donc fait parmi les candidats de gauche. De son côté, et comme trente-huit autres députés de son parti, Marine Le Pen a été réélue au premier tour avec plus de 58% des voix dans sa circonscription du Pas-de-Calais. Ses électeurs n'hésitent plus à assumer leur vote et certaines paroles se libèrent clairement sur le sujet de l'immigration. Partout ailleurs sur le territoire, de nombreuses autres huiles du parti ont fêté leur réélection, comme Sébastien Chenu, Julien Odoul ou Laure Lavalette. Enfin, dans le Calvados, les regards se tournent vers la sixième circonscription, où Elisabeth Borne est en ballotage défavorable derrière le candidat RN. Le candidat du NFP, arrivé troisième, a annoncé se désister pour « sauver » l'ancienne Première ministre face à l'extrême droite. Mais pour les électeurs de gauche, voter pour « Madame 49.3 » n'est pas chose simple. Alors, le Rassemblement national peut-il décrocher la majorité absolue ? Comment expliquer la performance historique de ce parti ? Les électeurs suivront-ils les consignes de vote ? Les experts : Jérôme JAFFRÉ – Politologue, chercheur associé au CEVIPOF Brice TEINTURIER - Directeur général délégué ) l'Institut de sondages Ipsos Nathalie SCHUCK - Grand reporter au Point Corentin LESUEUR - Journaliste au Monde
Mon, 01 Jul 2024 - 1h 04min - 3050 - Joe Biden : le naufrage et la panique
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 29 juin - Joe Biden : le naufrage et la panique LES EXPERTS : - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV et France Inter - Spécialiste des questions internationales - Sonia DRIDI - Correspondante à Washington - “France 24” et “RTBF” - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des États-Unis - Éditorialiste - « Ouest France » - Anne-Elisabeth MOUTET - Éditorialiste - « The Daily Telegraph »
Sat, 29 Jun 2024 - 03min - 3049 - Joe Biden : le naufrage et la panique
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 29 juin - Joe Biden : le naufrage et la panique L'élection présidentielle américaine est entrée dans une nouvelle phase jeudi dernier à l'occasion du premier débat opposant le sortant démocrate Joe Biden à son adversaire républicain Donald Trump. L'Amérique, comme le monde, a pu observer un Joe Biden très fatigué, très confus, qui a eu le plus grand mal à trouver ses mots et à terminer ses phrases. Au lieu de rassurer sur son âge, le président est apparu incohérent et inaudible. A tel point que le très sérieux NY Times appelle le sortant à renoncer à la course à la présidentielle américaine. C'est la première fois qu'un journal de référence se prononce de la sorte sur ce thème. Dans son camp, le naufrage de Joe Biden a suscité un vent de panique et l’idée de le remplacer pour la prochaine présidentielle a été évoquée. Mais la solution semble peu probable. D'autant que Biden s’accroche, soutenu par l’establishment démocrate. Il a d'ailleurs reçu un soutien de poids en la personne de Barack Obama. Ancien locataire de la Maison Blanche, de 2009 à 2017, il a expliqué que cela pouvait arriver de louper un débat et a assuré : "Faites-moi confiance, je sais." Le débat a par ailleurs été marqué par de nombreuses attaques. Biden a traité Trump de criminel et de félon, alors que ce dernier jugeait son rival incompétent, déroulant ses éléments de langage sur l'immigration et le pouvoir d'achat. Dans cette campagne à couteaux tirés, Trump a choisi de jouer une nouvelle carte : Tiktok. En 2020, en tant que chef de l'Etat, il avait cherché à interdire l’application chinoise sur le territoire américain, invoquant des menaces pour la sécurité nationale. Il a depuis fait machine arrière et s'est même inscrit sur la plateforme. Sa première vidéo a été publiée le 1er juin dernier et l'ancien président compte à ce jour plus de 7 millions d'abonnés et des centaines de millions de vues. Ce revirement intervient alors que Donald Trump est soutenu par le financier Jeff Yass, un gros donateur du Parti républicain, et que ce dernier détient plus de 30 milliards de dollars de titres ByteDance, la maison mère de TikTok. Les Etats-Unis ne sont pas les seuls à se préparer à une élection décisive. Au Royaume-Uni, le scrutin prévu le 4 juillet prochain pourrait voir la gauche du Labor l'emporter face aux conservateurs. Ces derniers pourraient même prendre une claque historique. Le Premier ministre Rishi Sunak s'apprête à quitter le 10 Downing Street. Face à lui, Keir Starmer, leader travailliste, ancien avocat d’origine modeste, s’imagine déjà premier ministre d’un pays lassé par quatorze années de pouvoir conservateur. A Basildon, à une quarantaine de kilomètres de Londres, le Brexit a été très mal digéré par une par une population qui a majoritairement voté pour, et le regrette aujourd'hui. Joe Biden est-il en capacité de mener une campagne et d'exercer la fonction suprême aux Etats-Unis ? Quel lien Donald Trump entretient-il avec le réseau social chinois TikTok ? Le Royaume-Uni va-t-il tourner la page conservatrice, ouverte il y a près de quinze ans ? LES EXPERTS : - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV et France Inter - Spécialiste des questions internationales - Sonia DRIDI - Correspondante à Washington - “France 24” et “RTBF” - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des États-Unis - Éditorialiste - « Ouest France » - Anne-Elisabeth MOUTET - Éditorialiste - « The Daily Telegraph »
Sat, 29 Jun 2024 - 1h 08min - 3048 - J-3 : une surprise est-elle encore possible ? - Vos questions sms -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 27 juin - J-3 : une surprise est-elle encore possible ? LES EXPERTS : - CARL MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine - ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions - Richard WERLY - Correspondant en France du site d'information suisse Blick - BERNARD SANANÈS - Politologue – Président de l’Institut de sondage Elabe
Thu, 27 Jun 2024 - 05min - 3047 - J-3 : une surprise est-elle encore possible ? - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 27 juin - J-3 : une surprise est-elle encore possible ? Il ne reste plus que trois jours de campagne avant le premier tour des législatives anticipées, ce dimanche 30 juin. Les candidats lancent toutes leurs forces dans la bataille et les états-majors s’interrogent sur la stratégie à adopter au second tour alors que les résultats du premier tour pourraient être marqués par de nombreuses triangulaires. Au total, les études évoquent à l’heure actuelle plus de 100 triangulaires possibles pour le second tour. Un chiffre conséquent qui pourrait avoir des conséquences déterminantes sur les résultats le 7 juillet. En effet dans ces territoires, si le candidat du Rassemblement national est en mesure de l’emporter au second tour, celui arrivé en troisième position devra faire un choix : se désister ou non. D’ores et déjà, à gauche, plusieurs voix ont annoncé un retrait du troisième candidat s’il y a un risque que l’extrême droite l’emporte la 7 juillet. C’est le cas par exemple du patron du Parti socialiste Olivier Faure et de la cheffe de EELV Marine Tondelier. L’ancien président François Hollande a dit souhaiter un "désistement républicain" face au RN et Jean-Luc Mélenchon a appelé les électeurs à ne pas faire la "bêtise" de voter pour l’extrême droite, précisant que des consignes de vote seront données par LFI au soir du premier tour. Au sein du camp présidentiel, comme chez les LR, en revanche, alors que de nombreux candidats pourraient être éliminés au premier tour, ou qualifiés en triangulaire, la question divise et les partis refusent de donner une consigne générale de désistement avant le premier tour. Ainsi chez les macronistes, l'ancien ministre Clément Beaune, figure de l'aile gauche, est un des rares à dire qu'il voterait LFI pour faire barrage au RN alors que Gérald Darmanin opterait pour le ni-ni : "ni Rassemblement national, ni LFI". Le patron du MoDem François Bayrou, lui, qualifie cette question de "piège" et refuse d'y répondre, histoire de ne pas partir battu et Édouard Philippe ne répond pas non plus mais répondra après le premier tour. En attendant dimanche, la campagne bat son plein et le climat devient extrêmement tendu. Insultes racistes, agressions… Des militants ont porté plainte à Besançon, Ivry-sur-Seine, Maisons-Alfort ou encore à Bordeaux. Sur les réseaux, plusieurs personnalités comme les journalistes Mohamed Bouhafsi et Karim Rissouli ont fait connaître les messages à caractère raciste qui leur sont adressés. Parallèlement ces dernières heures une chanson "Je partira pas", aux propos xénophobes et racistes, est largement relayée sur X, TikTok et YouTube. La vidéo a déjà été vue des millions de fois. SOS Racisme a annoncé porter plainte pour provocation à la haine. L'association anti-raciste demande également "aux plateformes sur lesquelles sont publiés ces propos immondes de les dépublier et appelle les autorités compétentes à prendre des mesures immédiates pour faire retirer ces contenus auprès des plateformes récalcitrantes et sanctionner les auteurs". LES EXPERTS : - CARL MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine - ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions - Richard WERLY - Correspondant en France du site d'information suisse Blick - BERNARD SANANÈS - Politologue – Président de l’Institut de sondage Elabe DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 27 Jun 2024 - 1h 04min - 3046 - Pierre-Stéphane Fort - La face cachée de Jordan Bardella -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air l'invité du 27 juin - Pierre-Stéphane Fort, journaliste, réalisateur, auteur de "Le grand remplaçant : la face cachée de Jordan Bardella". Le journaliste Pierre-Stéphane Fort a réalisé un reportage sur l’eurodéputé et président du Rassemblement national Jordan Bardella pour le magazine d’investigation Complément d’enquête. Dans un document diffusé en janvier sur France 2, il livre des révélations sur ce communicant âgé de 28 ans. Dans "Le grand remplaçant", publié aux Editions Studiofact, Pierre-Stéphane Fort dresse cette fois le portrait de Jordan Bardella. Son histoire avec le RN commence en 2012, lorsque celui-ci voit Marine Le Pen à la télévision. Il n’a alors que 16 ans lorsqu’il prend sa carte, à l’époque au FN. Pour Pierre-Stéphane Fort, "il va être remarqué par Marine Le Pen puisqu'il arrive à intégrer son deuxième cercle amical, le clan Chatillon. Jordan Bardella était en couple avec la fille de Frédéric Chatillon pendant deux ans, qui elle-même est une militante assez radicale. Douze jours après la rencontre entre lui, Marine Le Pen et la fille Chatillon, M. Bardella est nommé porte-parole du Rassemblement national". Pour le journaliste, Marine Le Pen mise très tôt sur son storytelling : "Jordan Bardella est le tout jeune homme issu de Seine-Saint-Denis, d'un quartier modeste, d'une famille relativement modeste. Elle mise sur lui et va investir beaucoup d'argent pour le faire former en média training". Pierre-Stéphane Fort reviendra sur la face cachée de Jordan Bardella, sur son profil et son parcours.
Thu, 27 Jun 2024 - 08min - 3045 - Ivanne Trippenbach - RN: le spectre de la "désobeissance civile" -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air l'invitée du 26 juin - Ivanne Trippenbach, grand reporter au Monde. À cinq jours du premier tour des élections législatives anticipées, Jordan Bardella a dévoilé les grands axes du programme du RN. Il a confirmé sa volonté d'écarter les Français binationaux des postes "stratégiques" de l'État, notamment dans le secteur de la Défense. Pour le moment, le RN n'a pas précisé ce qui pouvait être considéré comme un poste "stratégique" même si Marine Le Pen a assuré que les personnes ayant une double nationalité pourront continuer d'occuper tous les emplois de la fonction publique. Le RN dit vouloir attendre la fin des Jeux olympiques avant de changer les postes essentiels, dont celui du préfet de police de Paris, Laurent Nuñez. Le parti a en tête la quinzaine de postes les plus sensibles : le patron du renseignement, le directeur de la police nationale, le Trésor, et même le budget. Ivanne Trippenbach, journaliste au Monde, a publié une enquête sur les cadres de l'État "tétanisés face à un possible gouvernement d’extrême droite". Un collectif de 170 diplomates et agents du ministère de l’Europe et des affaires étrangères ont signé, de manière anonyme, une tribune dans laquelle ils expliquent leurs inquiétudes en cas de victoire du RN aux législatives, notamment sur les risques d’ingérence de puissances étrangères. "Nous ne pouvons nous résoudre à ce qu’une victoire de l’extrême droite vienne affaiblir la France et l’Europe alors que la guerre est là. Nos adversaires liront une victoire de l’extrême droite comme un affaiblissement français et une invitation à l’ingérence dans notre politique nationale, à l’agressivité contre l’Europe, y compris militairement, à la vassalisation économique de la France et du continent". Ivanne Trippenbach reviendra sur les inquiétudes des cadres de l'État si le RN était amené à remporter les législatives et sur la stratégie du camp de Jordan Bardella d’occuper le pouvoir dans son entièreté.
Thu, 27 Jun 2024 - 08min - 3044 - Qui a gagné le débat ? - Vos questions sms -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 26 juin - Attal, Bardella, Bompard : qui a gagné le débat ? LES EXPERTS : - JERÔME JAFFRÉ - Politologue, chercheur associé au CEVIPOF - GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique de France Télévisions - SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef – La Tribune Dimanche - GAËL SLIMAN - Président et cofondateur – Institut de sondages Odoxa
Wed, 26 Jun 2024 - 05min - 3043 - Attal, Bardella, Bompard : qui a gagné le débat ? - L'intégrale -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 26 juin - Attal, Bardella, Bompard : qui a gagné le débat ? A cinq jours du premier tour des élections législatives anticipées, Gabriel Attal pour le camp présidentiel, Jordan Bardella pour le Rassemblement national et Manuel Bompard (LFI) en porte-parole du Nouveau Front populaire se sont retrouvés hier soir pour un premier débat télévisé sur TF1. Pouvoir d’achat, retraites, fiscalité, école, nationalité… Chacun a défendu pendant deux heures le programme de son camp politique devant 5, 5 millions de Français, à coup de promesses, de chiffres et de vifs échanges. Débutant sur la question pouvoir d’achat, l’eurodéputé RN a défendu sa mesure phare, la baisse immédiate de 20 à 5,5 % du taux de TVA appliqué sur les énergies – gaz, électricité, carburants, fioul – pour des Français. Le Premier ministre a déploré son coût qu'il estime à 17 milliards d'euros par an, contre 12 milliards d'euros selon le parti Lepéniste. "Ce que le RN vous donnerait d'une main, il vous le reprendrait de l'autre", a-t-il ironisé. Le coordinateur de La France insoumise a, lui, répliqué en rappelant que la baisse de la TVA dans la restauration avait été faite par Nicolas Sarkozy mais n’avait eu aucun effet sur le pouvoir d'achat. Il a ensuite précisé la mesure défendue par le nouveau Front populaire de bloquer les prix d'un certain nombre de produits de première nécessité, comme c’est déjà le cas à La Réunion. Ou encore l'augmentation du smic à 1.600 euros. "Un emploi sur six va être supprimé", lui a lancé Gabriel Attal. Manuel Bompard a rétorqué en citant l’exemple de l’Espagne, où des emplois ont été créés après l’augmentation du Smic. Sur les impôts, le président du RN a proposé la mise en place d’une exonération d’impôts pour les moins de 30 ans. Une annonce "totalement hors-sol" pour l’actuel Premier ministre "Pourquoi est-ce qu’un ouvrier de 31 ans paierait des impôts, mais un consultant ou un trader de 29 ans arrêterait de payer des impôts ?", l’a-t-il interrogé. Le chef du gouvernement a également donné des exemples très concrets de jeunes concernés par cette réforme fiscale comme le footballeur Kylian Mbappé ou encore la personne de… Jordan Bardella. "Vous allez vous auto-exonérer d’impôts ?", lui a asséné Gabriel Attal. Face à lui, le président du RN a mis en avant le risque d’émigration des jeunes talents et assuré qu’il "assumait ce choix budgétaire" et "assumait de décréter la paix fiscale". Autre passe d’armes sur les retraites. Le président du Rassemblement national a réaffirmé "sa priorité" sur les carrières longues, avec un âge de départ légal à 60 ans pour ceux ayant commencé à travailler avant 20 ans. Il a aussi redit "qu’au-delà, il y aura une progressivité", avec "un âge pivot de 62 ans et de 42 annuités" pour partir à la retraite à taux plein. Ainsi si son parti remporte une majorité aux élections législatives des 30 juin et 7 juillet, une personne qui a commencé à travailler à 24 ans, partira à la retraite "avec 42 annuités de cotisation, c'est-à-dire 66 ans" a-t-il expliqué. Une sortie qui n’a pas manqué de faire réagir ses opposants depuis hier soir. Dans cette dernière ligne droite, la question des programmes est au centre des échanges mais également l’avenir de la nation et de la Ve République. Beaucoup - à l’image du président du Sénat Gérard Larcher ou du ministre de l’Economie Bruno Le Maire - mettent en garde contre le risque d'une "crise de régime" et alors que les résultats du premier tour pourraient être marqués par de nombreuses triangulaires, la question du retrait est désormais posée aux formations politiques face au risque de voir l’extrême droite d’obtenir un maximum de sièges à l’Assemblée nationale. Ainsi du côté des écologistes, Marine Tondellier a pris la plume pour expliquer dans une lettre publique qu’au second tour, ils se retireront chaque fois qu’ils arriveront troisième et qu’un candidat du Rassemblement national (RN) est en mesure de l’emporter face à un candidat portant les valeurs républicaines. La secrétaire nationale d’Europe Écologie-les Verts (EELV) a également demandé à rencontrer les chefs de la majorité présidentielle, Édouard Philippe (Horizons), Stéphane Séjourné (Renaissance), François Bayrou (Modem), Hervé Marseille (UDI) afin de s’assurer que le "barrage républicain sera bien en place le soir du premier tour et que chacune des forces politiques qui se présentent comme républicaines y prennent toute leur part". Parallèlement, 200 personnalités de la gauche et du centre, telles que le patron du PS Olivier Faure, l’ancien ministre macroniste Clément Beaune, l’ex-dirigeant de la CFDT Laurent Berger ou encore l’eurodéputé Raphaël Glucksmann, ont signé une tribune pour demander un accord de désistement entre les deux tours afin de faire échouer le RN aux élections législatives. LES EXPERTS : - JERÔME JAFFRÉ - Politologue, chercheur associé au CEVIPOF - GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique de France Télévisions - SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef – La Tribune Dimanche - GAËL SLIMAN - Président et cofondateur – Institut de sondages Odoxa
Wed, 26 Jun 2024 - 1h 03min - 3042 - Franz-Olivier Giesbert - Législatives: Les trois scénarios.
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air l'invité du 25 juin - Franz-Olivier Giesbert, journaliste et éditorialiste politique. A six jours du premier tour, le paysage reste flou et plusieurs scénarios se dessinent. Presque quarante ans après le choc de l'entrée à l'Assemblée nationale d'un groupe de 35 députés du FN de Jean-Marie Le Pen, en 1986, le RN s'est installé dans le paysage. Avec 88 élus dans l'Assemblée dissoute, il formait le deuxième groupe le plus important, derrière Renaissance. Décrocher la majorité absolue, qui fait défaut depuis deux ans à tous les partis, serait une première pour un parti d'extrême droite dans la Ve République. Dans un autre scénario, le RN arriverait en tête mais avec une majorité relative. Jamais une dissolution n’a entraîné de majorité relative à l’Assemblée. Mais selon les dernières intentions de vote, le RN serait en tête avec une majorité relative. Jordan Bardella s’est exprimé quant à ce scénario en affirmant son intention d’être Premier ministre à la seule condition d’avoir une majorité absolue : “Pour gouverner, j’ai besoin d’une majorité absolue. Qui peut croire qu’on pourra changer le quotidien des Français en cohabitation avec une majorité relative ? Personne. Je dis aux Français : pour nous essayer, il nous faut la majorité absolue”. Dans une lettre adressée par Emmanuel Macron aux Français et publiée dimanche 23 juin sur le site de France Bleu et dans la presse quotidienne régionale, le chef de l'État continue de renvoyer dos à dos "les extrêmes droite et gauche". Il appelle les Français à choisir, lors des législatives des 30 juin et 7 juillet, la "troisième voie" qu'incarne la majorité sortante autour du "bloc central Ensemble pour la République". Selon le président de la République, "cette troisième voie est la meilleure pour notre pays". Franz-Olivier Giesbert est journaliste et éditorialiste politique. Il reviendra sur les différents scénarios du "jour d'après" le 7 juillet suite aux résultats des élections législatives.
Wed, 26 Jun 2024 - 09min - 3041 - Les français votent...le monde s'inquiète - Vos questions sms
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 25 juin - Les français votent...le monde s'inquiète LES EXPERTS : - Christophe BARBIER - éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-tireur - Nathalie SCHUCK - grand reporter pour le magazine Le Point , autrice de Les naufrageurs chez Robert Laffont - Frédéric SAYS - journaliste à la rédaction internationale de Radio France - Jean Dominique GIULIANI - président de la fondation Robert Schuman
Tue, 25 Jun 2024 - 08min - 3040 - Les français votent...le monde s'inquiète - L'intégrale
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 25 juin - Les français votent...le monde s'inquiète Depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale et la convocation d'élections législatives anticipées, la France est scrutée par ses voisins européens. La presse étrangère, après la sidération des premiers jours, se délecte devant le chamboule-tout qui a suivi et s’inquiète de l’éventualité d’une arrivée aux affaires du Rassemblement national. Dans les articles, il est souvent question de "Waterloo", de "bataille de France", de "guerre des tranchées" ou de "téléréalité complètement folle". Au Royaume-Uni où les électeurs sont appelés à renouveler le Parlement britannique le 4 juillet prochain, le "soap" politique français passionne et la presse n’hésite pas à établir un parallèle avec une ambiance "fin de règne" à l’Élysée. Outre-Rhin, on a pu lire "Kamikaze", "Pyromane", "Quelle mouche l’a piqué ?" dans la presse allemande qui n’est pas tendre avec la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale et s'interroge sur une victoire du Rassemblement national le 7 juillet prochain. Berlin craint notamment que la relation bilatérale déjà affaiblie en Europe par les défaites d’Emmanuel Macron et Olaf Scholz aux dernières élections ne soit encore plus endommagée si le parti d’extrême droite l’emportait. Le ministère des Affaires étrangères allemand a organisé il y a une semaine une rencontre avec des chercheurs pour réfléchir aux conséquences des élections françaises. Au-delà des relations bilatérales, la politique économique du futur gouvernement français questionne avec de possibles blocages à Bruxelles, comme des tensions éventuelles sur les marchés financiers et pour les finances publiques. En Italie, il y a également un intérêt très important pour la situation politique française. Sur le site de La Repubblica, le quotidien de gauche, une rubrique spéciale élections françaises a été créée. La plupart de observateurs n’ont pas compris la dissolution, et si tout le monde a en tête les frictions entre Giorgia Meloni et Emmanuel Macron, Marine Le Pen y est considérée comme plus extrême que la dirigeante italienne. Claudio Cerasa, le directeur du quotidien de droite libérale Il Foglio évoque dans un éditorial le danger pour Giorgia Meloni de se "lepeniser". Il Giornale, très anti-Macron, lui souligne notamment que "Giorgia Meloni et Marine Le Pen ne sont pas sur la même ligne, sur des questions comme le soutien sans ambiguïté à l’Ukraine". Mais avec la formation du Nouveau Front populaire, c’est aussi l’idée d’un retour de la gauche au pouvoir qui fait son chemin dans la presse européenne. « Oubliez l’extrême droite – c’est la gauche qui pourrait bien écraser Macron”, titre par exemple Politico à Bruxelles. "Tous les projecteurs médiatiques sont braqués sur l’extrême droite depuis sa victoire aux élections européennes, mais c’est peut-être bien la gauche qui pourrait donner le coup de grâce à Macron et à ses espoirs de défendre sa place au centre de l’échiquier", analyse le site européen. Alors quels regards nos voisins portent-ils sur la situation politique française ? Que prévoient les programmes des candidats sur l’Europe et la politique étrangère ? Quels sont les scénarios possibles après les élections législatives ? Quel partage des pouvoirs entre le président et le Premier ministre d’après la Constitution ? Existe-t-il domaine réservé au chef de l’Etat ? LES EXPERTS : - Christophe BARBIER - éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-tireur - Nathalie SCHUCK - grand reporter pour le magazine Le Point , autrice de Les naufrageurs chez Robert Laffont - Frédéric SAYS - journaliste à la rédaction internationale de Radio France - Jean Dominique GIULIANI - président de la fondation Robert Schuman
Tue, 25 Jun 2024 - 1h 04min - 3039 - Marylise Léon - Législatives: les syndicats s'en mêlent
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air l'invité du 24 juin - Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT. À une semaine du vote, la campagne aux législatives anticipées entre dans la dernière ligne droite. La CGT a décidé d’appeler à voter pour le Nouveau Front populaire aux législatives, la CFDT de son côté entend rester indépendante tout en maintenant une position claire et ferme. Le patronat s’est lancé la semaine dernière dans la bataille des élections législatives et a auditionné jeudi dernier les têtes des principaux partis en lice. Pour l'occasion, le président du Medef a mis en garde contre les dangers des programmes du RN et de la coalition de gauche. Selon Patrick Martin, “les programmes du RN et du Nouveau Front populaire sont dangereux pour l'économie”. Vendredi dernier, le Nouveau Front Populaire a énuméré ses priorités sociales et économiques. La revalorisation du Smic à 1.600 euros nets, la hausse de 10 % des APL, l'abrogation de la réforme des retraites et de l'assurance chômage. Soit 25 milliards d'euros de dépenses publiques pour la fin de l'année 2024. De son côté, le Rassemblement national s’est opposé au recul de l’âge légal du départ à la retraite à 64 ans. Jordan Bardella a affirmé que revenir sur cette réforme ne serait pas prioritaire s’il accédait au pouvoir, renvoyant ce dossier à un "second temps". Marylise Léon est la secrétaire générale de la CFDT. Elle reviendra sur les programmes des partis du RN et du NFP à quelques jours du premier tour des élections législatives.
Tue, 25 Jun 2024 - 08min - 3038 - Mélenchon : Matignon c'est moi ! - Vos questions sms
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 24 juin - Mélenchon : Matignon c'est moi ! LES EXPERTS : - YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro - VANESSA SCHNEIDER - Grand reporter - Le Monde - LOU FRITEL - Journaliste politique – Paris Match - BRICE TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
Mon, 24 Jun 2024 - 08min - 3037 - Mélenchon : Matignon c'est moi ! L'intégrale
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 24 juin - Mélenchon : Matignon c'est moi ! A moins d’une semaine du premier tour des élections législatives, les candidats battent la campagne et une question est revenue au premier plan à gauche : qui sera le Premier ministre en cas de victoire du nouveau Front populaire ? Pour conduire la bataille électorale, le Rassemblement national a Jordan Bardella, la macronie Gabriel Attal et l’alliance de gauche met en avant un "collectif" avant le choix, repoussé à l’après 7 juillet par la potentielle majorité. Mais ce week-end les déclarations de Jean-Luc Mélenchon ont relancé le débat. "J’ai l’intention de gouverner ce pays", a-t-il ainsi affirmé samedi soir sur le plateau de C l’hebdo sur France 5, assurant qu'il était "bien évidemment" prêt à devenir Premier ministre en cas de victoire, tout en indiquant qu’il pourrait très bien s’effacer pour un autre prétendant, dans l’hypothèse où le groupe LFI ne serait pas le plus important à gauche au soir du second tour le 7 juillet. "Je ne m’élimine pas et je ne m’impose pas. Je pense que c’est une formule qui est assez respectueuse du collectif", a-t-il précisé, en appelant Raphaël Glucksmann (qui s’oppose fermement à cette hypothèse) à "ne pas parler trop vite". Jean-Luc Mélenchon a également assuré qu’un accord avait été trouvé pour que ce soit le "groupe parlementaire le plus important qui présente le candidat à la Primature". Une prise de parole qui a provoqué une levée de boucliers au sein du nouveau Front populaire. Le secrétaire général du PCF a déclaré que la nomination de l'homme politique au poste de Premier ministre "n'a jamais fait l'objet d'un accord entre les forces du Front populaire". "C'est faux et insupportable" a lancé Fabien Roussel. L'ancien président socialiste, François Hollande, a quant à lui demandé à l'insoumis de "se taire" au regard du "rejet" qu'il suscite dans l'opinion pour "rendre service au Nouveau Front populaire". L’ancien Premier ministre Lionel Jospin a estimé de son côté que l'insoumis "n'était pas la solution". "Je fais confiance aux futurs élus du Nouveau Front populaire pour choisir un homme et une femme qui sera capable de rassembler et ensuite de gouverner en écoutant les autres". Le premier secrétaire du PS Olivier Faure avait pour sa part rappelé ces derniers jours la nécessité d’un vote pour trancher quel serait l’éventuel Premier ministre de gauche. D’autant que d’autres sont sur les rangs, dont notamment le député socialiste Boris Vallaud ou les députés LFI Clémentine Autain et François Ruffin. Alors que le dossier du candidat à Matignon continue de faire des remous au sein du nouveau Front populaire, au RN c’est l’heure des précisions. Lors d’une conférence de presse, ce lundi, Jordan Bardella a livré les grands axes de son programme s’il devenait Premier ministre avec une majorité absolue à l’Assemblée nationale, notamment sur les questions de la double nationalité, de l’immigration, des retraites, de la fiscalité et de l’école. De son côté, Marine Le Pen a réagi à la séquence d’Envoyé Spécial où Divine, une aide-soignante noire, se fait insulter par un couple sympathisant RN. On y entend notamment ces derniers lui lancer : "Va à la niche" et "on est chez nous". Auprès de La Voix du Nord, la cheffe sortante des députés RN a douté samedi du caractère raciste des insultes proférées. La question est de savoir si 'va dans ta niche' n’est pas une expression populaire de gens qui se détestent. Est-ce que c’est raciste ? Moi-même, je peux le dire à l’égard de mes amis! C’est vous qui tirez la conclusion que c’est raciste du fait de la couleur de peau de la victime. Ça, c’est scandaleux", a estimé l’ancien candidate RN à l’élection présidentielle. La veille, le parquet de Montargis avait annoncé s'être saisi de ces faits : les "paroles et comportements constatés pouvant revêtir les qualifications pénales d'injures publiques et non publiques à caractère racial, provocation publique à la discrimination et violence sans incapacité à caractère racial", avait qualifié le procureur de la République de Montargis, Jean-Cédric Gaux, dans un communiqué. De son côté, Emmanuel Macron continue de s’impliquer dans la campagne des législatives. Le président a ainsi pris sa plume pour écrire aux Français une lettre publiée dimanche soir dans la presse quotidienne régionale. Assurant avoir "entendu que vous vouliez que cela change", le chef de l’Etat en a profité pour tracer quelques perspectives pour l’après 7 juillet. Et quand bien même son camp se trouve en difficulté dans les sondages, il jure d'"agir jusqu’en mai 2027", battant ainsi en brèche l’idée portée par certains de ses adversaires, Marine Le Pen en tête, qu’il soit contraint à la démission en cas de défaite. Alors quel est le programme du RN ? Qui pourrait être le Premier ministre en cas de victoire du nouveau Front populaire ? Le chef de l'Etat dit souhaiter, dans l'éventualité d'une victoire de son camp, un gouvernement de coalition. Avec qui ? LES EXPERTS : - YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro - VANESSA SCHNEIDER - Grand reporter - Le Monde - LOU FRITEL - Journaliste politique – Paris Match - BRICE TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 24 Jun 2024 - 1h 03min - 3036 - J-8 : tic tac et tactique - Vos questions sms
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 22 juin - J-8 : tic tac et tactique LES EXPERTS : - Bernard SANANES - Politologue – Président de l’institut de sondages Elabe - Mathilde SIRAUD - Journaliste politique – « Le Point » - Lou FRITEL - Journaliste politique - “Paris Match” - Richard WERLY - Correspondant en France du site d'information suisse Blick - en skype de Rome/ Bruno DUVIC - Correspondant de Radio France à Rome
Sat, 22 Jun 2024 - 07min - 3035 - J-8 : tic tac et tactique - L'intégrale
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 22 juin - J-8 : tic tac et tactique A huit jours du premier tour des élections législatives anticipées, la campagne se poursuit. Sous le feu des critiques des oppositions, mais aussi de figures de son propre camp pour après avoir dissous l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron balaie l’hypothèse d’une démission en cas de victoire du Rassemblement national. Mais si le président de la République se veut catégorique, ce n'est pas l'avis de Marine Le Pen. La députée sortante et cheffe de file du parti a en effet affirmé hier, en marge d’un déplacement à Courrières, dans le Pas-de-Calais, qu’il ne resterait pas d’autre choix au chef de l'Etat pour sortir potentiellement d’une crise politique. Alors que le RN adopte depuis des années une stratégie de normalisation pour conquérir le pouvoir, le profil de nombreux candidats du parti d'extrême droite pose question. Investis et soutenus par le Rassemblement national, certains défendent des positions bien plus extrémistes que celles affichées par le président du parti, Jordan Bardella. Propos antisémites et racistes, discours complotistes ou soutien au Kremlin, les casseroles sont nombreuses. Ainsi Françoise Billaud rend hommage à Philippe Pétain, ou Frédéric Boccaletti, député sortant et réinvesti, est le fondateur d’une librairie spécialisée dans les ouvrages antisémites et négationnistes. Le parti a également investi des militants ayant un passé documenté au sein de groupes violents, identitaires ou proches des milieux néonazis. La campagne a été percutée mercredi par une actualité sordide. L'agression antisémite et le viol d'une enfant à Courbevoie a saisi le pays d'effroi. Les membres de la communauté juive s'interrogent. Certains réfléchissent à voter pour le RN. L'historien rescapé de la Shoah, Serge Klarsfeld, a ainsi affirmé sur LCI samedi dernier qu'il n'aurait « pas d'hésitation » à voter pour l'extrême droite face à un candidat Insoumis au second tour des élections législatives. Selon lui, le parti de Jean-Luc Mélenchon est « résolument antijuif », tandis que le RN « a fait sa mue » et « soutient les juifs ». « Si même les juifs se mettent du côté de l'extrême droite, on n'en finira jamais » a réagit Ginette Kolinka, rescapée d'Auschwitz-Birkenau. La question du vivre ensemble sera un facteur déterminant du scrutin. L'éventualité de l'arrivée de l'extrême droite aux responsabilités inquiète en France, en Italie c'est une réalité. Deux ans que Georgia Meloni. Sur le plan international, concernant la guerre opposant la Russie à l'Ukraine, elle s'est alignée sur les positions de l'Otan. En matière d’immigration, question centrale pour son camp, elle a dû faire des concessions, sous la pression du patronat et de son besoin de main d'œuvre pour faire tourner l'économie. Sur les questions de société, elle affiche en revanche des positions très conservatrices. Quant à la lutte contre la pauvreté, la suppression des minimas sociaux a fait de très nombreux perdants. Les anciens bénéficiaires se retrouvent ainsi bien souvent dans des situations encore plus précaires qu'avant l'arrivée aux affaires de l'extrême droite. Le Rassemblement national a-t-il vraiment changé ? Comment retrouver la voie d'une société apaisée ? Quel est le bilan de l'extrême droite au pouvoir en Italie ? LES EXPERTS : - Bernard SANANES - Politologue – Président de l’institut de sondages Elabe - Mathilde SIRAUD - Journaliste politique – « Le Point » - Lou FRITEL - Journaliste politique - “Paris Match” - Richard WERLY - Correspondant en France du site d'information suisse Blick - en skype de Rome/ Bruno DUVIC - Correspondant de Radio France à Rome
Sat, 22 Jun 2024 - 1h 11min - 3034 - Charles Sapin - L'Europe vire-t-elle à l'extrême droite?
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air l'invité du 21 juin - Charles Sapin, reporter pour Le Point, auteur de “Les moissons de la colère”. La montée annoncée de l’extrême droite s’est confirmée dans les urnes à l’issue des élections européennes, qui se sont déroulées du 6 au 9 juin dans les 27 Etats membres de l’Union européenne. Différents partis eurosceptiques, nationalistes, anti-immigration ou néofascistes ont envoyé d’imposants contingents d’eurodéputés dans plusieurs grands pays d’Europe, comme la France, l’Italie et la Pologne. Selon les estimations, plus de 180 élus d’extrême droite devraient faire leur entrée au Parlement européen. L’extrême droite arrive en tête dans deux pays, la France et l’Autriche, et progresse dans la majorité des Etats membres de l’Union européenne par rapport au scrutin de 2019. La seule exception notable réside dans les pays de la Baltique, ce qui peut s’expliquer en partie par une plus forte sensibilité à la menace expansionniste russe. Dans de rares cas, comme en Finlande, le vote eurosceptique a même reculé. Charles Sapin, reporter pour Le Point, a couvert les partis nationalistes en France pour Le Figaro. Il est l’auteur de "Les moissons de la colère – plongée dans l’Europe nationaliste", aux éditions du Cerf. Il reviendra sur la poussée de l’extrême droite en Europe à l’issue des élections européennes.
Sat, 22 Jun 2024 - 10min - 3033 - Macron, la dissolution et les "cloportes" - Vos questions sms -
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 21 juin - Macron, la dissolution et les "cloportes" LES EXPERTS : - Fabrice LHOMME - Grand reporter au Monde, co- auteur avec Gérard Davet du livre intitulé Le traître et le néant, publié aux éditions Fayard - Caroline VIGOUREUX - Journaliste politique à La Tribune Dimanche - Gaël SLIMAN - Président et cofondateur de l’Institut de sondages Odoxa - Yves THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction du Figaro
Fri, 21 Jun 2024 - 02min - 3032 - Macron, la dissolution et les "cloportes" - L'intégrale
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 21 juin - Macron, la dissolution et les "cloportes" Le premier tour des élections législatives est dans neuf jours, mais déjà dans le camp de la majorité présidentielle, les remises en question et les règlements de compte ont commencé. La décision d'Emmanuel Macron de prononcer la dissolution de l'Assemblée nationale au soir des élections européennes y est toujours incomprise ou critiquée, et sur le terrain, les candidats sont nombreux à faire campagne sans la photo du chef de l’Etat sur leurs tracts et affiches. A commencer par le Premier ministre Gabriel Attal, qui entend "porter cette campagne" des législatives seul. Une prise de distance dont ne se cachent plus également plusieurs poids lourds du camp d'Emmanuel Macron comme Edouard Philippe. L’ancien Premier ministre a estimé jeudi soir sur TF1 que le chef de l’Etat "a pris sa décision seul, souveraine. On peut parfaitement s'interroger pour savoir si c'est une décision opportune ou inopportune […] Je sais ce que j'en pense, mais je n'ai pas envie de faire beaucoup de commentaires car l'important est de parler de l'élection qui vient". Précisant qu'il aura "l'occasion de dire" ce qu'il pense du choix présidentiel, le maire du Havre, dont les candidats de son parti, Horizons, ne font pas campagne sous la bannière "Ensemble", a accusé Emmanuel Macron d’avoir "tué la majorité présidentielle. Il l'a dissoute", a-t-il asséné, ajoutant vouloir créer "une nouvelle majorité parlementaire qui fonctionnera sur des bases différentes de l'ancienne majorité présidentielle" sans plus de précisions. Interrogé sur TV5 Monde, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire s'en est pris pour sa part aux conseillers du président de la République accusés d'être derrière cette dissolution. "Les parquets des ministères et des palais de la République sont pleins de cloportes. Il y a toujours eu des cloportes. Ils sont dans les parquets, dans les rainures des parquets. Il est très difficile de s'en débarrasser. Le mieux est de ne pas les écouter et de rester à sa place qu'on soit président de la République, Premier ministre, ministre et de prendre ses décisions en conscience", a-t-il déclaré. Au lendemain de l’annonce de la dissolution, le 10 juin, la présidente de l’Assemblée nationale avait, elle, estimé sur franceinfo qu’il y avait un autre chemin, préférable, "celui de la coalition". Candidate dans les Yvelines à sa réélection, elle a affirmé vouloir redevenir présidente de l'Assemblée nationale, et être favorable à une "coalition républicaine" de partis pour gouverner le pays. De son côté, malgré la défaite de son camp aux européennes, et les prises de distance, Emmanuel Macron croit encore un sursaut du "bloc central" les 30 juin et 7 juillet face à l'alliance de gauche et à l'extrême droite. Dans cette dernière ligne droite, la question de la participation s’annonce cruciale alors que le nombre de demandes de procuration explose, plus d’un million ont été enregistrées en dix jours, et les sondages se multiplient. Selon une dernière enquête Ifop-Fiducial, le RN et ses alliés de l'aile LR-Eric Ciotti reculeraient un peu, à 34 % des intentions de vote au premier tour, devant le nouveau Front populaire qui grignote un point à 29 %, et la majorité présidentielle estimée à 22% (+ 2 % ). Une situation qui est scrutée par nos voisins européens mais également la Russie. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a confirmé la semaine dernière "suivre tout cela avec attention". LES EXPERTS : - Fabrice LHOMME - Grand reporter au Monde, co- auteur avec Gérard Davet du livre intitulé Le traite et le néant, publié aux éditions Fayard - Caroline VIGOUREUX - Journaliste politique à La Tribune Dimanche - Gaël SLIMAN - Président et cofondateur de l’Institut de sondages Odoxa - Yves THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction du Figaro PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 21 Jun 2024 - 1h 04min - 3031 - Marion Van Renterghemran - Europe: La France déjà affaiblie?
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air l'invitée du 20 juin - Marion Van Renterghemran, grand reporter, chroniqueuse à L'Express et auteure de “Le piège Nord Stream”. Alors que la France est en pleine campagne législative, l’Europe semble inquiète des conséquences économiques de cette élection. Hier, Bruxelles a ouvert une procédure pour déficit excessif à l’encontre de 7 pays dont la France. Les programmes pour ces législatives sont pour certains coûteux. Jordan Bardella a expliqué qu’il baissera la contribution de la France à l'Europe de 2 milliards et qu’il imposera la baisse de la TVA sur l'énergie. Il y a quelques semaines, d’autres pays en Europe ont fait face à une montée de l’extrême droite. En Espagne le parti d'extrême droite a obtenu 7 sièges, le double par rapport à 2019. Aux Pays-Bas, l’extrême droite est en seconde position. En Italie, le parti de Giorgia Meloni est arrivé en tête et a obtenu un meilleur résultat qu’aux législatives de 2022. En Autriche, le parti d'extrême droite est aussi arrivé en 1ère position. Au même titre que la France, l’Allemagne a aussi essuyé une lourde défaite lors de ces élections. La coalition d’Olaf Scholz est arrivée en troisième position, après la droite et l'extrême droite. Pour Marion Van Renterghem, grand reporter, chroniqueuse à L'Express, "l'Europe fait face à un renversement du système démocratique libéral et parlementaire". Selon elle, "la France a déjà perdu de sa puissance dans l'UE, dans le monde et sur les marchés. Elle renvoie l'image d'un pays instable et imprévisible". Après des élections européennes qui ont abouti à une crise politique en France suite à un score du RN record et une dissolution de l'Assemblée nationale, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a déclaré suivre la montée des partis d’extrême-droite en Europe "avec attention". Marion Van Renterghem reviendra sur les différentes conséquences que pourrait essuyer l’Union européenne après les élections législatives françaises.
Fri, 21 Jun 2024 - 10min - 3030 - Programmes : des promesses... et des questions - Vos questions sms
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 20 juin - Programmes : des promesses... et des questions LES EXPERTS : - BRUNO JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche - NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra - NICOLAS BOUZOU - Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès, chroniqueur à L’Express - MATHIEU PLANE - Économiste - OFCE - Observatoire Français des Conjonctures Économiques
Thu, 20 Jun 2024 - 06min - 3029 - Bardella, Nouveau Front Populaire: le choc des programmes - L'intégrale
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 20 juin - Programmes : des promesses... et des questions A dix jours du premier tour des élections législatives, l’heure est à la confrontation des projets. Le Premier ministre a dévoilé ce matin lors d’une conférence de presse les mesures phares du programme de la coalition présidentielle réunie sous la bannière "Ensemble pour la République" : baisse de 15 % de la facture d'électricité cet hiver, indexation des pensions retraites sur l’inflation, généralisation de la semaine de 4 jours, revalorisation de la prime Macron, mise en chantier de 14 nouveaux réacteurs nucléaires, budget militaire doublé d’ici 2030… Gabriel Attal en a profité aussi pour défendre le bilan de la majorité en matière de baisse d'impôts depuis 2017 et de s’attaquer au programme de ses opposants, dénonçant "le brouillard" du Rassemblement national et la "compromission" du Nouveau Front populaire. Les différents chefs de parti et de coalition étaient, quant à eux, rassemblés au Medef pour des auditions devant les organisations patronales destinées à présenter le programme économique de chaque camp. C'est l'ancien Premier ministre Edouard Philippe, pour Horizons qui a ouvert la série d'auditions, en redisant son attachement, sur le plan économique, à la politique en faveur des entreprises déployée par l'actuelle majorité présidentielle. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, pour le camp présidentiel, a estimé que "la marge de manœuvre budgétaire de la France est nulle", et a qualifié les programmes du nouveau Front populaire et du Rassemblement national de "programmes délirants et à contretemps de la situation des finances publiques". Pour Le RN, Jordan Bardella et Eric Ciotti ont défendu ensemble leur programme commun et fustigé la "déraison budgétaire" du gouvernement. Le Nouveau Front populaire avait choisi Eric Cocquerel et Boris Vallaud, le député LFI président de la commission des finances et le président du groupe socialiste dans l’Assemblée dissoute. Ces derniers ont demandé "un effort de patriotisme économique" aux milliardaires et ont réfuté "une explosion des déficits" pour financer leur programme. Décryptage des programmes économiques avec nos experts ce soir dans #cdanslair. LES EXPERTS : - BRUNO JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche - NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra - NICOLAS BOUZOU - Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès, chroniqueur à L’Express - MATHIEU PLANE - Économiste - OFCE - Observatoire Français des Conjonctures Économiques PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 20 Jun 2024 - 1h 05min - 3028 - Patrice Duhamel - Attal/Macron: la rupture
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air l'invité du 19 juin - Patrice Duhamel, éditorialiste politique, ancien directeur général de France Télévisions et auteur de "Le chat et le renard" Il y a dix jours, le président de la République a pris tout le monde de court en annonçant la dissolution de l’Assemblée nationale, y compris le Premier ministre Gabriel Attal qui n’a pas été mis dans la confidence. L’hypothèse de la dissolution s’est préparée en secret avec seulement quelques personnes, dont Alexis Kohler le secrétaire général de l’Élysée, Jonathan Guémas le patron de la com', Bruno Roger-Petit et Pierre Charon. Du côté des ministres, seul Gérald Darmanin en était informé. Le Premier ministre a, lui, appris la nouvelle une heure avant seulement, à 18h30, par un coup de fil présidentiel alors qu’il se trouvait dans les jardins de Matignon. Gabriel Attal a tenté de dissuader le président en lui remettant sa démission, mais la décision est prise. Une photo a d’ailleurs été postée sur le compte Instagram de Soazig de La Moissonnière, la photographe officielle de l’Élysée. On y voit le Premier ministre Gabriel Attal les bras croisés, le visage fermé et le regard noir qui fixe Emmanuel Macron. "Cette photo dit tout. On voit l’étonnement et la colère d’avoir été mis devant le fait accompli", juge un proche du chef de l’État. Patrice Duhamel est éditorialiste politique et ancien directeur général de France Télévisions. Il a connu tous les présidents et les Premiers ministres de la Vème République, sauf le général de Gaulle. Dans son livre "Le chat et le renard" aux éditions de l’Observatoire, il décortique et analyse les différents couples exécutifs qui ont géré la France depuis 1958. Patrice Duhamel reviendra sur le couple exécutif d’Emmanuel Macron et Gabriel Attal et de leurs relations qui se sont crispées au lendemain de l’annonce surprise de la dissolution.
Thu, 20 Jun 2024 - 11min - 3027 - Dissolution : les coulisses d'une décision qui ne passe pas - Vos questions sms
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 19 juin - Dissolution : les coulisses d'une décision historique LES EXPERTS : - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Ludovic VIGOGNE - Journaliste politique - La Tribune Dimanche - Ariane CHEMIN - Grand reporter – Le Monde - Jean GARRIGUES - Historien, auteur de "L’Elysée contre Matignon, le couple infernal"
Wed, 19 Jun 2024 - 10min - 3026 - Dissolution : les coulisses d'une décision qui ne passe pas - L'intégrale
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 19 juin - Dissolution : les coulisses d'une décision historique Le 9 juin, au soir des élections européennes, après avoir pris connaissance des résultats, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale et convoqué des élections législatives anticipées, prenant tout le monde de court, y compris dans son camp. Depuis, entre les unions, les ruptures et la tension qui monte à l'approche des suffrages, beaucoup de Français s’interrogent encore : pourquoi Emmanuel Macron a-t-il pris cette décision ? Une question qui lui est posée à chacune de ses sorties. Interrogé une nouvelle fois hier sur le sujet en marge de son déplacement sur l'île de Sein dans le Finistère, le chef de l’Etat a estimé qu’il s’agissait de "la solution la plus lourde, la plus grave, mais la plus responsable". "Sans dissolution, cela aurait été la chienlit", a-t-il martelé. "N'ayez pas peur", "allez voter et choisissez votre avenir", a-t-il ajouté. En marge du G7 quelques jours plus tôt, il était déjà revenu sur les résultats des élections européennes et la défaite du parti Renaissance arrivé en deuxième position avec 14,5 % des voix, loin derrière celle du RN de Jordan Bardella (31,5 %). "Ça ne m’a pas fait plaisir dimanche. Ça fait 7 ans que je travaille comme un fou pour que le pays aille mieux et qu’il avance. Je l’ai pris pour moi, pour cette majorité ! Ça ne m’a pas fait plaisir, évidemment que ça m’a touché", avait-il réagi à l’occasion d’un point presse. Mais comment et pourquoi cette décision exceptionnelle a-t-il été prise par le président de la République ? Quel a été le rôle du conseiller mémoire Bruno Roger-Petit et du groupe formé par notamment de Jonathan Guémas, Pierre Charon ou Clément Léonarduzzi dans ce choix ? Quelles ont été les réactions du Premier ministre et de ses ministres ? Marque-t-elle une rupture entre Emmanuel Macron et Gabriel Attal ? Retour sur les coulisses de la dissolution, sur ce qu’en attend le président de la République Emmanuel Macron, et également sur les derniers rebondissements de cette campagne express avec nos experts. LES EXPERTS : - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Ludovic VIGOGNE - Journaliste politique - La Tribune Dimanche - Ariane CHEMIN - Grand reporter – Le Monde - Jean GARRIGUES - Historien, auteur de "L’Elysée contre Matignon, le couple infernal"
Wed, 19 Jun 2024 - 1h 04min - 3025 - Bruno Cautrès - Pourquoi Bardella réclame la majorité absolue?
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air l'invité du 18 juin - Bruno Cautrès, politologue, chercheur au CNRS et enseignant à Sciences Po. Après la sidération du pays tout entier suite à l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, et la tenue d’élections législatives anticipées, la campagne officielle s’est ouverte ce lundi. Les candidats ont deux semaines pour convaincre les électeurs. D'après un sondage Ifop, le taux de participation est estimé à 63 % pour le premier tour des législatives, soit quinze points de plus par rapport aux dernières législatives. La semaine dernière, le ministère de l’Intérieur a assuré qu'"il n'y a pas de date limite pour l'établissement des procurations de vote". Depuis le 10 juin, près de 410.000 procurations ont été enregistrées pour les élections législatives depuis la dissolution, c'est 6,5 fois plus qu'à la même période en 2022. Cette nouvelle semaine débute avec le lancement officiel de la campagne des législatives. Depuis dimanche 18 heures, tous les candidats sont enregistrés en préfecture et ont 15 jours de campagne sur fond d’incertitudes. Bruno Cautrès est politologue, chercheur au CNRS et enseignant à Sciences Po. Grand analyste des comportements électoraux et de la vie politique française et européenne, il reviendra sur ce début de campagne et sur la grande mobilisation des Français face à ces élections législatives anticipées.
Wed, 19 Jun 2024 - 10min - 3024 - Pourquoi les patrons sont inquiets ? - Vos questions sms
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 18 juin - Pourquoi les patrons sont inquiets ? LES EXPERTS : - NATHALIE SCHUCK - Grand reporter - Le Point - GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - PASCAL PERRINEAU - Politologue - Professeur des universités associé au CEVIPOF
Tue, 18 Jun 2024 - 08min - 3023 - Pourquoi les patrons sont inquiets ? - L'intégrale
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 18 juin - Pourquoi les patrons sont inquiets ? A douze jours du premier tour des élections européennes, les différents camps politiques dévoilent le programme qu’ils envisagent de mettre en œuvre en cas de victoire. Dans un entretien accordé au Parisien ce mardi 18 juin, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a ainsi dévoilé sa feuille de route s’il est nommé à Matignon. Et il revient sur de nombreuses mesures phares du programme de Marine Le Pen. Parmi elles, la baisse de la TVA sur les produits de première nécessité, qui était pourtant présentée jusqu’à présent comme une mesure "urgente". Désormais celle-ci interviendrait "dans un second temps", sans plus de précision. Toujours sur le plan du pouvoir d’achat, la suppression de l’impôt sur le revenu pour les moins de trente ans promise par le RN n’est plus au programme. Jordan Bardella, en revanche, a confirmé la baisse de la TVA à 5,5 % sur les énergies (électricité, gaz, fioul) et le carburant. Le président du RN a aussi essayé de clarifier la position de son parti sur l'abrogation de la réforme des retraites, qui ces derniers jours n'était plus une "priorité" en cas de victoire. La retraite à 64 ans sera abrogée "à partir de l'automne", a affirmé Jordan Bardella. Mais cette annonce tranche avec les propos de son nouvel allié Éric Ciotti qui, lundi soir sur France 2, a affirmé "qu’il n’est pas dit que la réforme des retraites soit abrogée". De son côté, le candidat RN Jérôme Sainte-Marie a ajouté de la confusion sur le sujet, en affirmant : "c’est long, ça peut être coûteux et inquiétant pour les partenaires ou les investisseurs. Les comptes publics sont un paquebot assez lourd à manœuvrer, donc ça ne fait pas partie des choses immédiates à faire". Concernant les services publics, l’école ou la santé, Jordan Bardella a estimé que les mesures mises en œuvre dépendront de l’audit financier qu’il entend lancer. "Il faudra faire des choix" a-t-il néanmoins déjà admis. Autre mesure que l’on trouvait dans le programme de Marine Le Pen mais qui n’est plus à l’ordre du jour : l’interdiction du port du voile dans l’espace public est renvoyée à "2027". Point d’annonces en revanche sur les questions de défense et de politique étrangère. En fin de semaine dernière, plusieurs observateurs ont remarqué que le livret "Défense" du programme de Marine Le Pen avait subitement disparu du site du RN qui l’hébergeait. Il y était notamment préconisé "de sortir du commandement intégré de l'Otan" et de faire "une alliance avec la Russie" sur le plan militaire. Ce mardi, c’est le site dans sa totalité (mlafrance.fr) qui est désormais désactivé. "L’extrême droite cherche-t-elle à cacher son programme à quelques jours des législatives ?" s’interroge le député LFI François Ruffin. "Le programme social du RN tient désormais sur un confetti", ironise pour sa part le sénateur communiste Ian Brossat. "Toutes les mesures qui étaient proposées pendant la campagne des européennes ont disparu. Ce n’est plus le Rassemblement national, c’est le reniement national", a taclé Bruno Le Maire sur TF1. Les patrons d'entreprises françaises sont inquiets. Avec le rassemblement national et le "nouveau Front populaire" en tête des sondages, la politique économique du pays pourrait être drastiquement modifiée. Alors quel est le programme du Rassemblement national ? Quelles mesures propose-t-il, notamment en matière économique ? Que prévoit le "contrat de législature" du nouveau Front populaire ? Pourquoi les patrons sont-ils inquiets ? Enfin quel regard portent nos voisins européens sur la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale et la situation politique actuelle en France ? Décryptage ce soir dans #cdanslair. LES EXPERTS : - NATHALIE SCHUCK - Grand reporter - Le Point - GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - PASCAL PERRINEAU - Politologue - Professeur des universités associé au CEVIPOF PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 18 Jun 2024 - 1h 05min - 3022 - Sandrine Cassini - Gauche: les purges et le retour d'un ex
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air l'invitée du 17 juin - Sandrine Cassini, journaliste au Monde. Tard vendredi soir, la France Insoumise a communiqué la liste des investitures pour les élections législatives. Alexis Corbière, Danielle Simonnet, Raquel Garrido, Hendrik Davi et Frédéric Mathieu ne figurent pas dans cette liste. Aux yeux de la direction, ces cinq élus sont coupables d'avoir dénoncé le manque de démocratie au sein du mouvement et selon Corbière, d'avoir "porté une ligne plus unitaire", alors que les divisions s’accentuaient entre les différentes formations de gauche. Raquel Garrido, Danielle Simonnet et Alexis Corbière ont expliqué qu'ils se maintiendraient aux législatives, même sans l'étiquette du Nouveau Front populaire. Le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, accuse La France insoumise de "salir" le Nouveau Front populaire par "des décisions irresponsables" et tente de "régler la scandaleuse éviction". Le retour de François Hollande est un nouveau psychodrame. L’ancien président de la République est candidat aux législatives dans la première circonscription de Corrèze sous la bannière du nouveau Front populaire. Sur France Bleu Limousin ce matin, il a appelé à "faire barrage et donner des raisons d'espérer". Sandrine Cassini, journaliste au quotidien le Monde, reviendra sur les coulisses de ce qui s’est passé ce week-end à gauche, avec des reniements, des retours et des purges.
Tue, 18 Jun 2024 - 11min - 3021 - Début de campagne : les clés pour comprendre - Vos questions sms
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 17 juin - Début de campagne : les clés pour comprendre LES EXPERTS : - Guillaume Daret - Chef adjoint du service politique – France Télévisions - Olivier Beaumont - Grand reporter au service politique – Le Parisien - Aujourd’hui en France - Raphaëlle Bacqué - Grand reporter – Le Monde - Jérôme Fourquet - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de "La France d’après"
Mon, 17 Jun 2024 - 06min - 3020 - Début de campagne : les clés pour comprendre - Vos questions sms
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 17 juin - Début de campagne : les clés pour comprendre 577 circonscriptions, pour 577 députés élus le 7 juillet prochain. A douze jours du premier tour des élections législatives, la campagne officielle est lancée. Les candidats, qui avaient jusqu’à 18 heures dimanche pour déposer les dossiers, sont désormais enregistrés dans les préfectures dans toute la France. Que révèlent ces investitures ? Vingt-cinq députés LR et une poignée de députés centristes ainsi que socialistes n’auront pas des candidats macronistes face à eux. Sans accord formel, la macronie semble néanmoins vouloir se ménager de possibles alliés pour la suite. Les LR ont également présenté 400 candidats, laissant la voie libre à des adversaires Modem pour qu’ils soient en position de battre le RN. Vingt-quatre ministres sur trente-cinq dont Gérald Darmanin et Gabriel Attal se lancent. Bruno le Maire, Rachida Dati et Éric Dupond-Moretti en revanche ont décidé de rester en dehors du futur hémicycle. Eric Ciotti, le président des Républicains, allié au Rassemblement national et banni par son camp, a lui investi 62 candidats, dont moins de la moitié était adhérents LR. La liste mêle d’anciens zemmouristes, des proches de Marion Maréchal, des chroniqueurs de CNews, un porte-parole de Donald Trump en France et une ex-députée macroniste. A gauche, hormis les cinq députés sortant de LFI, écartés par Jean-Luc Mélenchon, l’accord signé vendredi est globalement respecté. Enfin parmi les candidats à la députation se trouvent des revenants : Laurent Wauquiez, Dominique Voynet mais surtout François Hollande. L’ancien président de la République se présente en Corrèze sous la bannière Nouveau Front populaire. Une décision "inédite" car la "situation est grave" et le danger de l'extrême droite "avéré", a-t-il expliqué devant la presse à Tulle samedi. "La gauche fait son devoir" a estimé ce lundi l’ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin estimant "essentiel que dans le prochain Parlement, il y ait une force de gauche suffisamment forte pour résister". Dans le nouveau Front populaire "les candidats PS, PCF et écologistes représentent 297 candidats contre la France insoumise 229. L’idée qu’il y ait une soumission alors que se produit une inflexion y compris dans le contenu de l’accord est fausse". Ce rassemblement une "digue" contre une éventuelle vague d'extrême droite. Autres voix à se faire entendre, et c’est nouveau : le monde du sport. Après Marcus Thuram et Kylian Mbappé, plus de 200 personnalités du sport français ont appelé à voter contre l'extrême droite lors des élections législatives. Parmi lesquelles les anciennes athlètes Marie-José Pérec et Monique Ewanje-Epée, les navigateurs Isabelle Autissier et François Gabart, l'ancien footballeur Vikash Dhorasoo, l'ancien boxeur Brahim Asloum, l'ex-joueuse de tennis Marion Bartoli, les escrimeuses Astrid Guyart et Ysaora Thibus, la nageuse Malia Metella, ou encore les ex-rugbymen Serge Betsen et Fulgence Ouedraogo ou Yannick Noah, le dernier Français vainqueur du tournoi de Roland-Garros. Parallèlement sur les réseaux sociaux, des influenceurs prennent également position et appellent leur communauté à se rendre dans les isoloirs pour voter contre l’extrême droite. Le deuxième YouTubeur de France, Squeezie (19 millions d’abonnés), s’est ainsi fendu d’un post engagé vendredi. Sur Instagram, il a appelé à se "pencher sur la réalité des actes du RN", énumérant les votes contradictoires du parti de Marine Le Pen à l'Assemblée. Vote contre l'indexation du SMIC, vote contre la reconnaissance de l'esclavage comme crime contre l'humanité, vote contre un budget consacré à lutter contre les violences faites aux femmes... Il a tenu à démontrer le décalage entre le discours de Jordan Bardella et les faits. À l'issue de son message, il a appelé à "s’opposer fermement à une idéologie extrême qui prône la haine et la discrimination". Squeezie, de son vrai nom Lucas Hauchard, 28 ans, ne communique jamais sur des sujets politiques. Il n’est pas le seul influenceur à avoir pris position depuis les résultats des élections européennes. Mister V, Cyprien ou encore Léna Situations (11 millions d’abonnés) en ont fait autant. Sur son compte Instagram, le président du Rassemblement national a adressé un message ironique à son détracteur. "J'émets deux hypothèses sur cette agitation de notre ami Squeezie. La première : un 1 Vs 1 sur Rust mal digéré à l'époque, après avoir pris un mauvais quickscope ?" Une réponse teintée de références aux jeux vidéo, sans argument sur le fond, qui n’a pas stoppé les critiques, au contraire. LES EXPERTS : - Guillaume Daret - Chef adjoint du service politique – France Télévisions - Olivier Beaumont - Grand reporter au service politique – Le Parisien - Aujourd’hui en France - Raphaëlle Bacqué - Grand reporter – Le Monde - Jérôme Fourquet - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de "La France d’après"
Mon, 17 Jun 2024 - 1h 03min - 3019 - La purge de Mélenchon, le retour de Hollande - Vos questions sms
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 15 juin - La purge de Mélenchon, le retour de Hollande LES EXPERTS : - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions - Pascal PERRINEAU - Politologue, professeur associé au Cevipof, auteur de "Le populisme" - Gaël SLIMAN - Président et cofondateur de l'Institut de sondages Odoxa
Sat, 15 Jun 2024 - 02min - 3018 - La purge de Mélenchon, le retour de Hollande - L'intégrale
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 15 juin - La purge de Mélenchon, le retour de Hollande L'unité n'aura donc duré que 24 heures. À peine formé, le Nouveau Front populaire, qui réunit les partis de gauche pour les législatives, affiche déjà des fractures. Au moment même où plusieurs dizaines de milliers de Français se rassemblent dans toute la France pour manifester contre le Rassemblement national, la France insoumise annonce avoir écarté trois figures des élections : Alexis Corbière, Raquel Garrido et Danièle Simonnet. François Rufin a aussitôt dénoncé "une mauvaise farce" des cadres de LFI. "L’extrême droite tape à la porte du pouvoir. Et que font-ils ? Ils divisent. Ils purgent des candidats sortants, sans autre motif qu’ils et elles ont une parole libre, sans laisse ni muselière. Et, dans le même temps, qui protègent-ils ? Adrien Quatennens, auteur de violences conjugales". La veille, le député LFI du Nord a en effet appris qu'il serait bien investi, malgré sa condamnation à quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales. Stupeur dans les rangs du Nouveau Front populaire. Pendant ce temps, d'autres figures de la gauche en profitent pour revenir sur le devant de la scène. On a ainsi appris l'investiture de l'ancien Président socialiste François Hollande dans son fief en Corrèze. À Paris, ce sont plusieurs milliers de manifestants qui se sont élancés de la place de la République dans le 10e arrondissement pour dire non au Rassemblement national. En déplacement auprès des agriculteurs dans le Loiret, le président du RN Jordan Bardella a appelé à "ne pas refuser le résultat des urnes". Si une partie des Français s'inquiète de l'hypothèse d'un Premier ministre d'extrême droite, d'autres font déjà l'expérience du RN au niveau local depuis plusieurs années. C'est le cas des habitants de Fréjus, dans le Var, qui ont élu pour la première fois David Rachline (RN) pour maire en avril 2014. Dans ce bastion nationaliste, l'extrême droite est comme chez elle : elle a cumulé plus de 56% des voix en comptant celles du RN et de Reconquête!. Pourtant, David Rachline pourrait bien voir la fin de son mandat menacée par des affaires judiciaires. Depuis décembre 2023, il est visé par une enquête préliminaire du parquet de Draguignan sur "des affaires d’attribution de marchés publics et des affaires possiblement évocatrices de prises illégales d’intérêt et de favoritisme". Dans son enquête "Les Rapaces" parue en fin d'année, la journaliste de l'Obs Camille Vigogne le Coat dénonçait le train de vie de l'élu jugé sans rapport avec ses indemnités et des arrangements avec un puissant entrepreneur local du BTP pour l’attribution de marchés publics. De son côté David Rachline qualifie ces accusations de "cabale" et a déposé plainte pour diffamation contre la journaliste. À Paris, la nouvelle d'un accord entre les partis de gauche au sein du Nouveau Front populaire a surpris par sa rapidité. Toutes la journée de jeudi, la France insoumise, le Parti socialiste, les communistes ou encore les Verts ont négocié jusque tard dans la nuit pour se partager les circonscriptions et tomber d'accord sur un programme commun. Vendredi, l'alliance a dévoilé son "programme de rupture avec le politique d’Emmanuel Macron". Au menu : abrogation de la réforme des retraites, augmentation du Smic à 1600 euros net ou encore moratoires écologiques sur les grands projets d’infrastructures autoroutières et sur les mégabassines. Si Raphaël Glucksmann a annoncé soutenir l'alliance de gauche, il a dû batailler pour imposer sa ligne de défense inconditionnelle de l'Ukraine ou encore la qualification d'attaque terroriste pour les événements du 7-octobre en Israël. Mais cela sera-t-il suffisant pour effacer les fractures entre les différents candidats ? Cette semaine, le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon a déclaré qu'il se sentait prêt à gouverner en cas de victoire aux législatives. Présidente socialiste de la région Occitanie, Carole Delga a aussitôt répondu qu'il n'en serait pas question. Les décisions de la France insoumise peuvent-elles fragiliser le Nouveau Front populaire ? À quoi ressemble une ville dirigée par le Rassemblement national ? Et quelles ont été les tractations au sein de la gauche pour parvenir à un programme commun ? LES EXPERTS : - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions - Pascal PERRINEAU - Politologue, professeur associé au Cevipof, auteur de "Le populisme" - Gaël SLIMAN - Président et cofondateur de l'Institut de sondages Odoxa
Sat, 15 Jun 2024 - 1h 10min - 3017 - Clément Pétreault - Elections: les pavillons sont de droite, les immeubles de gauche?
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air l'invité du 14 juin Clément Pétreault, journaliste et directeur adjoint de la rédaction du Point, auteur de “Une maison sinon rien”. Dis moi où tu habites, je te dirais quel français tu es. Clément Pétreault a étudié l'habitat des français pour saisir ce qui nous différenciait selon qu'on habite une maison individuelle ou dans un immeuble. Est-ce que c'est toujours un marqueur social fiable? Il répond aux questions d'Axel de Tarlé.
Sat, 15 Jun 2024 - 10min - 3016 - Gauche : " ce sera l'extrême droite ou nous" - Vos questions sms
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 14 juin - Gauche : " ce sera l'extrême droite ou nous" LES EXPERTS : - Louis Hausalter - Journaliste politique – Le Figaro - Cécile Cornudet - Editorialiste politique – Les Echos - Anne-Charlène Bezzina - Politologue et constitutionaliste, maître de conférences en droit public - Frédéric Dabi - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP
Fri, 14 Jun 2024 - 08min - 3015 - Gauche : " ce sera l'extrême droite ou nous" - L'intégrale
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 14 juin - Gauche : " ce sera l'extrême droite ou nous" A la veille du dépôt, ce vendredi, dans les préfectures des candidatures pour les élections législatives anticipées, les partis de gauche sont parvenus à un accord pour former un "Nouveau Front populaire" avec un programme commun de "rupture". En cas de victoire le 7 juillet prochain, le gouvernement de gauche entend décréter l’état d’urgence sociale et mettre en œuvre rapidement l’indexation des salaires et des pensions de retraite sur l’inflation, la hausse du smic à 1600 euros net, le blocage des prix des biens de première nécessité (alimentation, énergie, carburants) et le rétablissement d’un impôt sur la fortune. Le nouveau Front populaire promet aussi un prix plancher pour les agriculteurs, une réforme de la PAC, une relance de la construction du logement social, la création de places en hébergement d'urgence, un moratoire sur les mégabassines et les autoroutes ainsi que l’abrogation des réformes de l’assurance chômage, des retraites et de la loi immigration. Sur le dossier sensible du conflit au Proche-Orient, l'alliance de gauche dénonce dans son programme "les massacres terroristes du Hamas", qui ont été commis le 7 octobre dernier en Israël. L'alliance propose de "rompre avec le soutien coupable du gouvernement français au gouvernement suprémaciste d'extrême droite de Netanyahu pour imposer un cessez-le-feu immédiat" et "agir pour la libération des otages détenus depuis les massacres terroristes du Hamas". Le nouveau Front populaire reconnaît également une "explosion inquiétante, sans précédent" des "actes racistes, antisémites et islamophobes" en France, une réponse assez nette à la formule contestée de Jean-Luc Mélenchon, qui avait considéré début juin que l'antisémitisme "restait résiduel en France". Enfin il assure "défendre indéfectiblement la souveraineté et la liberté du peuple ukrainien", à travers notamment "la livraison d'armes nécessaires, et l'annulation de sa dette extérieure". L’ancien président de la République socialiste François Hollande lui a apporté un soutien immédiat hier soir et a fustigé la décision d’Emmanuel Macron qui "intervient au pire moment et dans les pires circonstances". Raphaël Glucksmann, arrivé en tête des listes de gauche aux élections européennes, s’est lui aussi clairement prononcé en faveur du Nouveau Front Populaire ce matin sur France Inter. "La seule chose qui importe pour moi c’est que le RN ne gagne pas et ne gouverne pas. La seule manière de le faire c’est qu’il y ait une union de la gauche, c’est notre responsabilité historique. C’est ça qui m’a guidé ces derniers jours", a-t-il assuré après avoir dénoncé dans le "chaos" créé par Emmanuel Macron. Resta à savoir qui sera l’incarnation de ce nouveau Front Populaire et prendra les commandes de Matignon en cas de victoire. Raphaël Glucksmann a assuré qu’il n’est pas candidat et qu’"à la fin ça ne sera pas Jean-Luc Mélenchon. Il faut quelqu’un qui fasse consensus". "Il y a d’autres figures infiniment plus consensuelles", a-t-il souligné, citant le député insoumis François Ruffin, les socialistes Boris Vallaud et Valérie Rabault, ainsi que l’ex-leader de la CFDT Laurent Berger. Du côté de l’extrême droite, on attend toujours les détails du programme du Rassemblement national. Jordan Bardella s’est contenté de présenter les grandes lignes dans une allocution sur X hier soir et ce matin sur BFM TV. Signe que tout n’est pas encore au point, les revirements ces derniers jours du président du RN sur la réforme des retraites ou encore ceux de son vice-président Sébastien Chenu qui a annoncé hier soir la suppression de la double nationalité et à présenté ses excuses un peu plus tard. La mesure ayant été abandonnée il y a deux ans par Marine Le Pen. Jordan Bardella a en revanche confirmé l'accord qu'il a qualifié d'"historique" avec Eric Ciotti, qui conteste devant la justice son éviction de la présidence des Républicains pour cause d’alliance avec le RN et annonce 80 candidatures sous la double étiquette aux législatives. La réponse du tribunal judiciaire de Paris est attendue vers 19 heures. Pendant ce temps-là, Emmanuel Macron est en Italie pour participer à un sommet du G7 tandis que dans la macronie, nombre d’élus sont encore sidérés par sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale. Si tous savaient, dans un contexte de majorité relative, leurs fonctions précaires, apprendre la clôture de leur mandat à la télévision a été vécue comme une trahison. Quelques-uns ont tout simplement décidé de ne pas se représenter et parmi ceux qui s’élancent dans la campagne, beaucoup ont fait le choix être seuls sur le tract ou aux côtés de Gabriel Attal, le Premier ministre. Très clairement, certains préfèrent jouer la carte du bilan local plutôt que d'incarner la macronie. Selon un sondage Elabe pour La Tribune Dimanche et BFMTV,publié jeudi, le RN recueillerait 31 % des voix devant l’alliance de gauche (28 %) et le camp macroniste (18%). Pour sept Français sur 10, l'implication du chef de l'Etat est perçue plutôt comme un handicap pour son camp. LES EXPERTS : - Louis Hausalter - Journaliste politique – Le Figaro - Cécile Cornudet - Editorialiste politique – Les Echos - Anne-Charlène Bezzina - Politologue et constitutionaliste, maître de conférences en droit public - Frédéric Dabi - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP
Fri, 14 Jun 2024 - 1h 04min - 3014 - Ludovic Vigogne - Droite: les coulisses d'un psychodrame
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air l'invité du 13 juin avec Ludovic Vigogne, journaliste à "La Tribune Dimanche". Après que le président du Rassemblement national Jordan Bardella ait affirmé que "dans les candidats que le RN va soutenir aux élections législatives il n'y aura pas seulement des gens issus du RN, il y aura aussi des gens issus des Républicains", Eric Ciotti le patron des Républicains a annoncé un accord avec le parti de Marine Le Pen en vue des élections législatives anticipées par la dissolution de l'Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron dimanche. Cette annonce a fait exploser son parti et suscité un tollé dans ses rangs. Depuis, la confusion règne au sein des Républicains, à quelques jours du dépôt des candidatures aux élections législatives. Ludovic Vigogne reviendra sur l’annonce faite par Eric Ciotti de rallier le Rassemblement national et sur les coulisses d’un psychodrame qui touche le parti de la droite, héritier principal du gaullisme.
Fri, 14 Jun 2024 - 11min - 3013 - Dissolution : chaos politique, KO économique ? - Vos questions sms
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 13 juin - Dissolution : chaos politique, KO économique ? LES EXPERTS : - JÉRÔME JAFFRÉ -Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - DOMINIQUE SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos - NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra - GUILLAUME DARET- Chef adjoint du service politique - France Télévisions
Thu, 13 Jun 2024 - 06min - 3012 - Dissolution : chaos politique, KO économique ? - L'intégrale
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 13 juin - Dissolution : chaos politique, KO économique ? Depuis l’annonce surprise dimanche soir du président de la République Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale, une période d’incertitude politique s’est ouverte et la bourse de Paris est chahutée. Déstabilisé par cette situation et l’éventualité de voir un représentant du Rassemblement national (RN) s’installer à Matignon, le Cac 40 vit des séances difficiles, avec notamment la remontée du taux d'emprunt français à dix ans. Une hausse continue qui a creusé hier un écart record depuis 2020 avec le taux à 10 ans allemand, signe de la défiance grandissante des investisseurs sur la qualité de crédit de la France et sa capacité à honorer sa dette. Autre signe de cette inquiétude : l’agence de notation Moody’s a indiqué lundi s’attendre "à une détérioration de la soutenabilité de la dette française" ainsi qu’ "un risque accru d'instabilité politique". D’ores et déjà, la dissolution de l’Assemblée nationale a des conséquences puisque le coût de la dette augmente. Parallèlement, les actions dégringolent, en particulier celles des grandes banques françaises – BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole - mais aussi les médias, TF1, M6 et NRJ Group en premier lieu. La raison ? Le programme du RN prévoit une privatisation de l'audiovisuel public en cas de victoire, ce qui aurait un impact très négatif sur les acteurs privés actuels de l’audiovisuel. Du côté des chefs d’entreprise, c’est également l’inquiétude. "Cette instabilité aura des conséquences", prévient François Asselin, le président de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises. "Nous sommes dans un temps d’attente. Mettez-vous tout simplement à la place d’un chef d’entreprise qui doit aujourd’hui se poser la question d’investissement ou même de recrutements, d’embauches. Il risque de dire : 'Je vais attendre quand même quelques semaines avant de savoir comment demain et dans quel sens ira notre pays'. C’est tout à fait légitime", lance-t-il. Dans la cacophonie politique actuelle, Alain Minc qui fut longtemps le mentor d’Emmanuel Macron, stupéfait par l'annonce de la dissolution, dénonce, lui, une "erreur historique". "Ce sera au mieux le chaos, au pire le RN ! Au mieux le chaos, c’est-à-dire une Assemblée où il n’y a pas une majorité absolue RN, mais ingouvernable avec trois tiers inégaux et là aussi il faut bien voir les textes : l’impossibilité de dissoudre avant un an donc un chaos politique, une crise politique, bien pire que sous la IVe République ou une majorité absolue RN et c’est ce que j’appelle le pire" a affirmé l’essayiste au micro de #cdanslair. Alors après cette dissolution de l'Assemblée nationale, quelles conséquences économiques et financières ? Pourquoi la Bourse de Paris est-elle chahutée ? Que signifie l'augmentation des taux d'emprunt français sur 10 ans ? LES EXPERTS : - JÉRÔME JAFFRÉ -Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - DOMINIQUE SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos - NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra - GUILLAUME DARET- Chef adjoint du service politique - France Télévisions PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 13 Jun 2024 - 1h 03min - 3011 - Martial Foucault - Un campagne en 20 jours...c'est trop court?
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air l'invité du 12 juin avec Martial Foucault, politologue, directeur du Cevipof et auteur de “Maires au bord de la crise de nerfs”. Dans moins de vingt jours, les Français sont à nouveau appelés à voter suite à la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale. Dans un communiqué adressé lundi, l’Association des maires de France alerte sur le délai inédit de ces élections législatives qui suscite l'inquiétude des maires sur de possibles difficultés d’organisation. L’AMF a alerté dans un communiqué sur les difficultés pour les maires d’organiser deux élections. "La décision soudaine du président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale et de convoquer les électeurs dans un délai inédit dans l’histoire de la République suscite une réelle inquiétude chez de nombreux maires sur la capacité des communes à organiser ces deux scrutins dans des conditions satisfaisantes". Toujours selon l’AMF, les élections européennes ont déjà montré les difficultés que rencontrent les communes à pourvoir les bureaux de vote en assesseurs "en raison du désengagement massif des candidats et des partis politiques à proposer des personnes bénévoles". Martial Foucault reviendra sur la difficulté pour les maires, en première ligne, d'organiser ces élections législatives anticipées.
Thu, 13 Jun 2024 - 11min - 3010 - Macron s'explique, la droite se déchire - Vos questions sms
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 12 juin - Macron s'explique, la droite se déchire LES EXPERTS : - MARC LAZAR - Professeur émérite d’histoire et de sociologie - Sciences Po - CARL MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine - SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France d’après.
Wed, 12 Jun 2024 - 05min - 3009 - Macron s'explique, la droite se déchire - L'intégrale
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 12 juin - Macron s'explique, la droite se déchire Trois jours après les résultats des élections européennes et l’annonce de dissolution de l’Assemblée nationale, c’était la grande explication d’Emmanuel Macron ce mercredi. Une prise de parole de deux heures, lors d’une conférence de presse, au cours de laquelle le chef de l’Etat a "assumé" sa décision de renvoyer les députés devant les électeurs et détaillé son plan de bataille pour les législatives. Reconnaissant une "responsabilité" dans la montée de l’extrême droite, le chef de l’Etat a estimé avoir manqué de réponses "au malaise qui existe dans la ruralité", "au sentiment de perte de contrôle, de dépossession, aux peurs qui existent, au sentiment aussi de déclassement qu’il y a dans certains de nos quartiers". Pour répondre aux "inquiétudes", Emmanuel Macron a promis plus de sécurité et de fermeté, l’indexation des retraites sur l’inflation, la suppression d’un échelon territorial, la généralisation d’un service national universel d’ici la rentrée 2026 et le lancement d’un débat sur la laïcité. Il a également confirmé la réforme de l’assurance chômage, l’interdiction du téléphone portable avant 11 ans et la suspension du projet de réforme du corps électoral en Nouvelle-Calédonie. "Depuis dimanche, les masques tombent". "La clarification, c'est maintenant" a lancé le chef de l’Etat. Dénonçant des alliances "contre nature aux deux extrêmes", Emmanuel Macron a appelé à un "sursaut républicain" et a proposé à une sorte de fédération alliant des socio-démocrates, des écologistes, des gaullistes à l’actuel majorité pour gouverner demain. Pendant ce temps, à l’extrême droite, le Rassemblement national a finalement refusé un accord avec le parti Reconquête d’Éric Zemmour et a décidé de faire affaire avec Eric Ciotti même si la majorité des cadres de la droite gaulliste fulminent et appellent à sa démission. Au siège des LR, la situation est confuse. Menacé d'être destitué du parti qu'il préside par un bureau politique prévu dans l’après-midi, le patron des LR a fait fermer le bâtiment à la mi-journée. "J'entends beaucoup d'élucubrations sur la fermeture du siège LR. J'ai pris cette décision à la suite des menaces reçues et des désordres d'hier", a expliqué en début d'après-midi Éric Ciotti sur X. Convoquée par sa numéro 2, Annie Genevard, le député des Alpes-Maritimes a également fait savoir qu'il ne se présenterait pas au rendez-vous. Il conteste la validité de cette réunion, organisée selon lui "en violation flagrante (des) statuts" du parti et qui n'a donc "aucune valeur juridique". Une grande partie des figures des Républicains se retrouvent finalement hors du QG du parti, en l’absence d’Éric Ciotti qui a décidé de contre-attaquer en en sollicitant le vote des adhérents LR. Au gauche, après près de trois jours de négociations, les partis réunis sous la bannière du "nouveau Front populaire" ont réussi à trouver un premier accord de répartition des circonscriptions en vue des législatives du 30 juin et 7 juillet. Contrairement à ce qu’a affirmé le chef de l’Etat en conférence de presse, LFI n’obtient pas 300 mais 230 "circos", les socialistes 175, les Verts 92 et le PCF 50. Un premier rééquilibrage exigé par les socialistes a eu lieu. Pour rappel, en 2022, LFI a présenté des candidats dans 328 circonscriptions, le PS disposait de 70 candidats, EELV était sur la ligne de départ dans 110 circonscriptions et le PCF avait déjà 50 candidats. Les discussions se poursuivent sur le profil des candidats et le programme au siège des écolos. Alors que retenir de la conférence de presse d’Emmanuel Macron ? A-t-il convaincu ? Que se passe-t-il chez les Républicains ? Et quelles sont les bases de l’accord unissant les partis de gauche sous la bannière "nouveau Front populaire" ? LES EXPERTS : - MARC LAZAR - Professeur émérite d’histoire et de sociologie - Sciences Po - CARL MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine - SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France d’après. PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 12 Jun 2024 - 1h 04min - 3008 - Philippe Dessertine - Dissolution: Quand la bourse tremble.
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air l'invité du 11 juin avec Philippe Dessertine, économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance et auteur de "Le grand basculement". L’onde de choc de l’annonce de la dissolution est aussi économique. Après la dissolution de l’Assemblée nationale, plusieurs secteurs économiques ont fortement reculé. La bourse parisienne affichait hier la plus forte baisse parmi les bourses européennes, toutes à la baisse au lendemain des élections européennes marquées par une poussée de l’extrême droite. Hier, les banques ont été secouées. La Société générale a dévissé de 7,80 %, la BNP Paribas a baissé 5,38 %, le Crédit agricole de 4,27 %, pareil sur le luxe et le BTP. La situation de l’Allemagne est aussi inquiétante pour les acteurs économiques puisque la coalition du chancelier Olaf Scholz a été devancée par la droite et l'extrême droite. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire s’est montré très alarmiste. Selon lui, "c’est l'élection législative qui aura les conséquences les plus lourdes pour la France, pour les Français, de l'histoire de la Ve République". Le 18 juin, la Commission européenne doit rendre son verdict sur les procédures de déficit excessif. La France est dans le viseur de Bruxelles. Philippe Dessertine reviendra sur les répercussions économiques et financières après l’annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale.
Wed, 12 Jun 2024 - 10min - 3007 - Ciotti rallie Le pen...Vos questions sms
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 11 juin - Ciotti rallie Le pen...la déflagration LES EXPERTS : - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Nathalie SCHUCK - Grand reporter - Le Point - Jean GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique - Chloé MORIN - Politologue, auteure de "On a les politiques qu’on mérite"
Tue, 11 Jun 2024 - 08min - 3006 - Ciotti rallie Le pen...la déflagration - L'intégrale
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 11 juin - Ciotti rallie Le pen...la déflagration A dix-neuf jours du premier tour des élections législatives, les grandes manœuvres s’accélèrent dans les états-majors. Le Rassemblement national se cherche des alliés et la panique gagne les rangs de la droite après les déclarations du patron des LR. Invité du 13h de TF1, Éric Ciotti a estimé que son parti avait besoin d’une "alliance" avec le parti d’extrême droite de Marine Le Pen et Jordan Bardella. "Tous les députés sortants qui ne veulent pas avoir d’adversaire du RN face à eux" peuvent bénéficier d'un accord. Ses députés "siègeront dans un groupe Les Républicains" à l'Assemblée à l'issue des législatives. Si l’accord se concrétise, ce sera le premier de ce genre en France entre la droite républicaine gaullienne et l’extrême droite. Mais de nombreux cadres de son parti s’y opposent et appellent à sa démission. Il s'agit d'une "ligne personnelle". "Un parti politique, ce n'est pas seulement une personne", a lancé Bruno Retailleau après une réunion de groupe au Sénat où l’ensemble des élus LR ont affirmé leur opposition à un accord. "Eric Ciotti n'engage que lui. Il doit quitter la présidence des Républicains", a écrit sur X Olivier Marleix, le chef des députés LR. Jean-François Copé, Valérie Pécresse, Laurent Wauquiez, qui ne cache pas ses ambitions présidentielles, ont eux aussi écarté toute forme de compromission et excluent "les combinaisons d’appareil". "Une réunion d’urgence des instances seules aptes à définir les orientations idéologiques et politiques du parti !" a été demandée par Michèle Alliot-Marie. A gauche, écologistes, socialistes, "insoumis" et communistes ont acté lundi soir le principe de candidatures uniques dès le premier tour malgré des désaccords persistants, sous une bannière celle du Front populaire. Une union qui si elle se confirme d’ici vendredi et le dépôt des candidatures dans les préfectures inquiète le camp présidentiel. Car la gauche unie et le RN pourraient se retrouver au deuxième tour dans de très nombreux duels ou triangulaires. Mais pour cela la gauche va encore devoir dépasser un certain nombre de divergences. Ce matin Raphaël Glucksmann a indiqué ne pas souhaiter faire partie d’un "nouveau Front populaire" aux conditions posées par La France insoumise. "Face au RN aux portes du pouvoir, il est irresponsable de refuser de discuter du rassemblement. Mais l’union ne peut pas se faire au prix du renoncement aux principes et nous avons posé des points clairs", a indiqué le leader de Place publique. Avant de mettre en avant ses "points clairs" : Le soutien à la construction européenne, l’aide militaire à la résistance ukrainienne, la suppression de la réforme des retraites et de l’assurance chômage, l’accélération de la transition écologique, le refus de la brutalisation du débat public". "Le rassemblement sur ces bases limpides devra être ouvert à tous ceux qui se reconnaissent dans ce cap, y compris des députés de LIOT par ex", a-t-il conclu. Les discussions se poursuivent à gauche pour définir un programme commun et déposer la liste des 577 candidats du Front populaire d’ici vendredi. LES EXPERTS : - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Nathalie SCHUCK - Grand reporter - Le Point - Jean GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique - Chloé MORIN - Politologue, auteure de "On a les politiques qu’on mérite"
Tue, 11 Jun 2024 - 1h 04min - 3005 - Dominique Rousseau - Dissolution: l'arme absolue?
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air l'invité du 10 juin avec Dominique Rousseau, constitutionnaliste. Dominique Rousseau est professeur de droit constitutionnel à Paris 1 Panthéon/Sorbonne et auteur de "Les contestations". Il nous explique dans quel cadre l'article 12 de la constitution peut être utilisé.
Tue, 11 Jun 2024 - 10min - 3004 - Dissolution: coup de génie ou de folie? - Vos questions sms
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 10 juin - Dissolution: coup de génie ou de folie? LES EXPERTS : - Dominique Reynié - Directeur général - Fondapol, fondation pour l’innovation politique - Jérôme Jaffré - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - Astrid de Villaines - Cheffe du service politique - Huffington Post - Brice Teinturier - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
Mon, 10 Jun 2024 - 05min - 3003 - Dissolution: coup de génie ou de folie? - L'intégrale
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 10 juin - Dissolution: coup de génie ou de folie? "J’ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote. Je dissous donc ce soir l’Assemblée nationale". Prenant acte du résultat historique de l'extrême droite en France, ce dimanche 9 juin, le président de la République a décidé d’activer l’article 12 de la Constitution, celui qui lui permet de mettre fin aux mandats des députés et de convoquer de nouvelles élections. Le premier tour des législatives aura lieu le 30 juin prochain et le second tour une semaine plus tard, le 7 juillet. Un tel événement politique ne s’est produit que huit fois en plus de 100 ans, et seulement six fois sous la Ve République : Jacques Chirac en 1997, mais également François Mitterrand (1981 et 1988) et le général de Gaulle (1962 et 1968). Il survient cette fois après la secousse que représente le vote de dimanche. Jamais l'extrême droite française n'avait jusqu'ici atteint les 30 % lors d'élections européennes. Elle se rapproche des 40 % désormais, le Rassemblement national de Jordan Bardella finissant largement en tête du scrutin avec 31, 36 % des voix hier soir, selon le ministère de l'Intérieur, et la liste Reconquête ! de Marion Maréchal totalisant 5, 47 %. Au coude-à-coude il y a cinq ans avec la liste présidentielle, le RN a distancé la liste Renaissance-MoDem-Horizons portée par Valérie Hayer de 17 points, cette dernière recueillant que 14,6 % des suffrages. En outre, le RN est arrivé en tête de toutes les régions de France métropolitaine, y compris, et c’est une première, en Bretagne. "Le résultat d'un vote sanction", a affirmé Jordan Bardella quelques minutes seulement après l'annonce des résultats, estimant que les Français avaient "exprimé une volonté de changement, mais aussi un chemin pour l'avenir". "Nous sommes prêts à exercer le pouvoir si les Français nous font confiance", a réagi Marine Le Pen. Le parti "se battra pour avoir une majorité" et pour que son président, Jordan Bardella, "arrive à Matignon" comme Premier ministre à l’issue des législatives, a affirmé pour sa part Louis Aliot le vice-président du parti alors qu’en coulisse de discrètes tractations ont commencé. Marine Le Pen, Jordan Bardella et Marion Maréchal doivent se rencontrer ce lundi au siège du RN. Arrivée en tête des élections européennes hier soir en France, l’extrême droite est-elle pour autant en mesure de s'installer à Matignon dès cet été ? "Rien n'est acquis, on a affaire à deux scrutins différents. Ce ne sont pas les mêmes enjeux, pas les mêmes modalités de vote", a expliqué le politologue Jean-Yves Camus. Les européennes sont un scrutin à la proportionnelle à un tour. Avec les législatives, il s’agit d’un scrutin uninominal majoritaire à deux tours et pour se qualifier au second tour, un candidat doit réunir au moins 12,5 % de la totalité du nombre d'électeurs inscrits. Un mode de vote qui a été longtemps défavorable au parti à la flamme, mais en 2022, avec la disparition du "front républicain", le RN a envoyé 89 députés au Palais-Bourbon, contre huit auparavant. Qu’en sera-t-il le 30 juin et le 7 juillet ? A gauche, l’annonce inattendue de la dissolution de l’Assemblée nationale a éclipsé le score des Européennes où la tête de liste PS- Place Publique, menée par Raphaël Glucksmann a obtenu 14 % des suffrages, devant la liste LFI de Manon Aubry (10,1 %), l’écologiste Marie Toussaint (5,5 %) et le communiste, Léon Deffontaines (2,3 %). Dans son ensemble la gauche représente 32 % des suffrages exprimés. Alors depuis hier soir, de nombreuses voix se sont élevées pour appeler à un rassemblement, un "front populaire" ou le retour de la Nupes. Mais 2024 n’est pas 2022. La gauche va-t-elle parvenir à s’unir ou partira-t-elle en ordre dispersé ? Et que vont faire Les Républicains ? Les réunions vont se succéder toute la semaine. Vendredi les préfectures devront avoir toutes les candidatures. LES EXPERTS : - Dominique Reynié - Directeur général - Fondapol, fondation pour l’innovation politique - Jérôme Jaffré - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - Astrid de Villaines - Cheffe du service politique - Huffington Post - Brice Teinturier - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
Mon, 10 Jun 2024 - 1h 03min - 3002 - Français : priorité pouvoir d'achat ! - L'intégrale
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 8 juin - Français : priorité pouvoir d'achat ! « Le combat est sur la bonne voie mais n'est pas terminé ». C'est en ces termes que Christine Lagarde, la président de la Banque centrale européenne (BCE), a décrit la situation inflationniste. Au vu de ce constat, l'institution a décidé de diminuer ses taux directeurs d'un quart de point, passant le taux de dépôt de 4% à 3,75% et le taux de refinancement à 4,25%. «Il est aujourd’hui opportun de réduire le caractère restrictif de la politique monétaire, après avoir maintenu les taux directeurs au même niveau pendant neuf mois», a affirmé la BCE dans un communiqué. Une décision attendue depuis des semaines : cette baisse permettra en effet de desserrer l'étau de l'économie européenne et de faire baisser les taux immobiliers. Une bonne nouvelle pour les emprunteurs puisque les banques vont être amenées à payer des intérêts moins élevés auprès de la BCE. Ce qui leur permet de distribuer des crédits immobiliers à moindre coût. Sur le plan immobilier, une autre crise concerne les habitats à loyers modérés (HLM). Le manque de places est en effet cruel et les délais pour en obtenir une peuvent parfois courir sur des années. 1,8 million de ménages attendraient actuellement un HLM. Pour C dans l'air, une équipe de journalistes a suivi une commission d'attribution de ces logements. Enfin, le gouvernement continue de s'attaquer à la « France moche », ces plus de 1500 zones commerciales périphériques s'étalant sur plus de 500 millions de m2. 74 communes ont été sélectionnées dans le cadre du plan de transformation de ces zones pour une enveloppe de 26 millions d'euros. La construction de logements est une des idées mises sur la table. «L'enjeu est de les réinventer pour les soixante prochaines années pour en faire des zones de vie», a expliqué la ministre déléguée aux Entreprises, Olivia Grégoire. Alors, le pouvoir d'achat va-t-il repartir à la hausse suite à la baisse des taux directeurs de la BCE ? Comment résoudre le problème du manque d'HLM ? La transformation de la « France moche » va t-elle dans le bon sens ? LES EXPERTS : - THOMAS PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business - EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction de « L’Usine Nouvelle » - JEAN-LAURENT CASSELY - Spécialiste des modes de vie et de consommation - Maison Cassely - CORINNE JOLLY - Présidente de PAP - Particulier à ParticulierDIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 10 Jun 2024 - 1h 10min - 3001 - Français : priorité pouvoir d'achat ! - Vos questions sms
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 8 juin - Français : priorité pouvoir d'achat ! LES EXPERTS : - THOMAS PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business - EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction de « L’Usine Nouvelle » - JEAN-LAURENT CASSELY - Spécialiste des modes de vie et de consommation - Maison Cassely - CORINNE JOLLY - Présidente de PAP - Particulier à Particulier
Mon, 10 Jun 2024 - 05min - 3000 - Mirage 2000, instructeurs: jusqu'où ira la France? - Vos questions sms
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 6 juin - Mirage 2000, instructeurs: jusqu'où ira la France? Les experts: - Jean-Dominique Merchet - journaliste à L'opinion et auteur de "Sommes-nous prêts pour la guerre? (ed. Robert Laffont) - Nathalie Saint-Cricq - éditorialiste politique à France Télévisions et auteure de "L'ombre d'un traitre" (ed. de l'observatoire) - Général Jean-Paul Perruche - général de corps d'armée, expert en stratégie de sécurité et de défense. - Gallagher Fenwick - éditorialiste et spécialiste des questions internationales. Auteur de "Volodymyr Zelensky, l'Ukraine dans le sang" (éd. du rocher). - En duplex de Moscou, Julian Colling - journaliste indépendant basé à Moscou.
Mon, 10 Jun 2024 - 04min - 2999 - Mirage 2000, instructeurs: jusqu'où ira la France? - L'intégrale
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 6 juin - Mirage 2000, instructeurs: jusqu'où ira la France? Les experts: - Jean-Dominique Merchet - journaliste à L'opinion et auteur de "Sommes-nous prêts pour la guerre? (ed. Robert Laffont) - Nathalie Saint-Cricq - éditorialiste politique à France Télévisions et auteure de "L'ombre d'un traitre" (ed. de l'observatoire) - Général Jean-Paul Perruche - général de corps d'armée, expert en stratégie de sécurité et de défense. - Gallagher Fenwick - éditorialiste et spécialiste des questions internationales. Auteur de "Volodymyr Zelensky, l'Ukraine dans le sang" (éd. du rocher). - En duplex de Moscou, Julian Colling - journaliste indépendant basé à Moscou. PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 10 Jun 2024 - 1h 04min
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