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Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux.
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- 1772 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 01/04/23
GAZ, ESSENCE, ÉLECTRICITÉ… CA VA ENFIN BAISSER ? – 01/04/23 EXPERTS ÉLIE COHEN Économiste - Directeur de recherche au CNRS CHRISTINE KERDELLANT Rédactrice en chef - « Les Echos » SANDRA HOIBIAN Directrice générale du CRÉDOC ERWAN BENEZET Journaliste au service économie « Le Parisien - Aujourd’hui en France »
Sat, 01 Apr 2023 - 08min - 1771 - GAZ, ESSENCE, ÉLECTRICITÉ… CA VA ENFIN BAISSER ? – 01/04/23
EXPERTS ÉLIE COHEN Économiste - Directeur de recherche au CNRS CHRISTINE KERDELLANT Rédactrice en chef - « Les Echos » SANDRA HOIBIAN Directrice générale du CRÉDOC ERWAN BENEZET Journaliste au service économie « Le Parisien - Aujourd’hui en France » Les marchés du gaz et de l’électricité se détendent. Depuis la fin du mois de décembre, les prix de gros ont retrouvé leur niveau d’avant-guerre en Ukraine. Le mégawattheure de gaz, par exemple, s’échange aujourd'hui autour de 55 euros, cinq fois moins qu'en août dernier. La hausse des températures et la diminution de la consommation expliquent ce repli. De son côté, le risque de pénurie d'électricité s'éloigne aussi. Des bonnes nouvelles en apparence mais qui ne se concrétisent pas dans le portefeuille des Français. En effet, l'énergie utilisée actuellement est celle qui a été mis en stock cet été, celle donc qui a été achetée cher. Le gaz ne représente aussi que 35% du montant inscrit sur nos factures. Le reste correspond au transport, au stockage et à la fiscalité. Pour maintenir les prix, l’État avait mis en place un bouclier tarifaire il y a un peu plus d’un an. Il sera maintenu jusqu’au 1er juillet prochain. Au niveau local, certaines mairies misent sur des chèques énergies remis aux habitants. Pendant ce temps, la biomasse fait l'objet d'un regain d'intérêt. Cette source d’énergie renouvelable et neutre en carbone, produite à partir de déchets de matière organique, végétale ou animale, contribue à réduire notre consommation d’énergies fossiles. Dans le Béarn, où une équipe de C dans l'air s'est rendu, cette énergie permettraient de fournir en électricité 30.000 foyers. Cette crise actuelle du pouvoir d'achat se retrouve enfin largement dans les rayons de supermarchés. Car si l'inflation globale ralentit, celle des produits alimentaires continue d'être importante, atteignant 16,3% à la fin mars. Dans ce contexte, les habitudes alimentaires changent, les Français achètent moins de viandes ou de poissons par exemple, et se rabattent sur les marques des distributeurs. Enfin, ce sont aussi les vols en magasins qui se multiplient. Alors, quand les Français pourront-ils voir leurs factures d'énergie baisser ? La biomasse est-elle une énergie renouvelable d'avenir ? Jusqu'où l'inflation des produits alimentaires continuera-t-elle de monter ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 01 Apr 2023 - 1h 05min - 1770 - COUP DE THÉÂTRE À LA CGT... L'ÉPREUVE DE BORNE – 31/03/23
EXPERTS BRUNO JEUDY Éditorialiste politique JEAN-CLAUDE MAILLY Vice-président du think tank Synopia Ancien secrétaire général de Force Ouvrière STÉPHANIE MATTEUDI-LECOCQ Directrice du département formation, conseil et dialogue social – Alixio ALIX BOUILHAGUET Éditorialiste politique - « France Télévisions » Son élection est une surprise. A l’issue d’une nuit et d’une matinée mouvementées, les instances de la CGT se sont finalement mises d’accord sur un nom pour succéder à Philippe Martinez, en ce dernier jour de congrès, et ce ne sera finalement ni Marie Buisson, candidate de l’équipe sortante, ni Céline Verzeletti, mais Sophie Binet. A 41 ans, la secrétaire générale de l’Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens (Ugict), le syndicat des cadres de la CGT, prend les rênes de l’organisation. Et ce n’est pas anodin en plein conflit social. D’ailleurs, la nouvelle patronne de la CGT, une première depuis la création de la Centrale, a tout de suite levé le doute sur la ligne du syndicat. "L’intersyndicale unie" rencontrera ce 5 avril Elisabeth Borne "pour exiger le retrait de la réforme" des retraites, a-t-elle lancé depuis la tribune. Hier, le leader de la CDFT avait lui aussi répété que les 64 ans devaient être au coeur des discussions avec la Première ministre. "J'en parlerai et si on me dit 'vous ne pouvez pas en parler’, alors on partira. Il y a une profonde contestation, un ressentiment qui monte. De quoi voulez-vous parler d’autre ? On ne va pas aller discuter d’autre chose" avait insisté Laurent Berger sur Franceinfo. La Première ministre qui y effectuait ce vendredi dans la Nièvre son premier déplacement en province depuis deux mois est donc prévenue. Si le gouvernement entend passer à autre chose, les syndicats restent eux déterminés sur le dossier des retraites alors que sur le terrain les blocages se poursuivent soutenus par des caisses de grève qui font le plein. Jeudi la cagnotte solidarité de intersyndicale a dépassé le montant inédit de 3,21 millions d'euros, surpassant le seuil des 3,2 millions d'euros collectés en 2020 lors du précédent mouvement de grève massif. Et elle est loin d’être la seule à atteindre un montant record. Pour prêter main-forte aux grévistes, de nombreuses personnes font des dons aux syndicats via les 400 cagnottes en ligne qui ont été créées pour les éboueurs, les salariés de l’énergie, les professeurs, les cheminots… Il est aujourd’hui impossible de toutes les recenser mais rien qu’en additionnant les montants récoltés par les plus grosses, la barre des 5 millions d’euros est largement dépassée. Preuve que la contestation sociale de la réforme des retraites demeure forte et que de nombreux Français ont décidé d’adopter la stratégie du temps long en finançant notamment la grève dans des secteurs stratégiques. Une avalanche de dons qui survient pourtant dans une période où les ménages sont de plus en impactés par l’inflation. Car si en mars, on assiste à un ralentissement de la hausse des prix à 5,6 %, dans l’alimentation ils continuent de flamber, poussant notamment 200 000 nouvelles personnes vers les Restos du cœur. L’association qui a distribué 142 millions de repas l’an dernier pense cette année, qu'à la fin de la campagne qui est en cours, elle en aura distribué 170 millions. Une précarité qui touche tous les publics, dans les villes mais aussi dans les campagnes où les bénévoles ont décidé d'aller au-devant des bénéficiaires en organisant des distributions itinérantes. L'association prévoit d'ouvrir 600 centres itinérants d'ici l'année prochaine. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 31 Mar 2023 - 1h 06min - 1769 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 31/03/23
COUP DE THÉÂTRE À LA CGT... L'ÉPREUVE DE BORNE EXPERTS BRUNO JEUDY Éditorialiste politique JEAN-CLAUDE MAILLY Vice-président du think tank Synopia Ancien secrétaire général de Force Ouvrière STÉPHANIE MATTEUDI-LECOCQ Directrice du département formation, conseil et dialogue social – Alixio ALIX BOUILHAGUET Éditorialiste politique - « France Télévisions »
Fri, 31 Mar 2023 - 07min - 1768 - CDLA L’INVITÉ – CHARLES LAVAL – 31/03/23
ARNAQUES : COMMENT LES DÉJOUER ? CHARLES LAVAL Ancien inspecteur des assurances Auteur de “Le Grand livre de l’escroquerie” Avec ce livre très documenté, C. Laval décrit le domaine de l'escroquerie sous toutes ses formes. Les agissements d'arnaqueurs célèbres, passés et actuels : Alexandre Stavisky, Charles Ponzi et ses émules, Bernard Madoff, Thérèse Humbert, Christophe Rocancourt, Jacques Crozemarie... Il répertorie les combines et des fraudes, des plus attendues aux plus sophistiquées comme celles engendrées par l'avènement du numérique et des réseaux sociaux. Au fil des pages se dévoile l'incroyable ingéniosité des escrocs autant que la naiveté et la cupidité de certaines de leurs proies... L’auteur a voulu faire un guide, car nous sommes tous des victimes en puissance. Il donne des moyens de déjouer les pièges tendus dans le monde réel comme dans le virtuel.
Fri, 31 Mar 2023 - 11min - 1767 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 30/03/23
EAU : ÊTES-VOUS PRÊTS À PAYER PLUS CHER ? EXPERTS CHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politique Conseiller de la rédaction - « Franc-Tireur » MARC LOMAZZI Journaliste Auteur de « France 2050 - Le scénario noir du climat » ESTHER CRAUSER-DELBOURG Économiste - Spécialiste des questions de ressources en eau SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne »
Thu, 30 Mar 2023 - 05min - 1766 - EAU : ÊTES-VOUS PRÊTS À PAYER PLUS CHER ? – 30/03/23
EXPERTS CHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politique Conseiller de la rédaction - « Franc-Tireur » MARC LOMAZZI Journaliste Auteur de « France 2050 - Le scénario noir du climat » ESTHER CRAUSER-DELBOURG Économiste - Spécialiste des questions de ressources en eau SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne » C’était son premier déplacement en région depuis plus de deux mois. Emmanuel Macron s’est rendu ce jeudi à Savines-le-Lac dans les Hautes-Alpes, dans un contexte social très tendu, pour présenter son plan de gestion de l’eau à court et plus long termes face au réchauffement climatique. Le chef de l’Etat qui veut tourner la page des retraites s’est déplacé sous bonne escorte dans ce village des Hautes-Alpes où des dizaines de manifestants l’attendaient. Klaxons, appels à la démission et au retrait de la réforme… Syndicalistes et habitants de la commune ont réservé un accueil tout particulier au convoi du chef de l’Etat qui les a soigneusement évités pour rejoindre le lac de Serre-Ponçon. A peine arrivé, le président de la République s’est exprimé sur la crise sociale mais reste inflexible. "Il y a une contestation sociale qui existe sur une réforme mais cela ne veut pas dire que tout doit s’arrêter". Il est "normal" que des manifestants soient présents en marge de ce déplacement. "Il y a des équipes qui sont là, le dialogue se poursuit", a-t-il dit, ajoutant qu’il était là "aujourd’hui pour parler d’un sujet essentiel" concernant "l’eau et la sécheresse". Comment partager l’eau quand on en a moins ? Alors que le pays est touché par une sécheresse inédite, que l’Onu et le Giec prédisent une crise imminente de l’accès à l’eau, et que la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a commencé hier à examiner une requête pour "inaction climatique" visant la France, le chef de l’Etat a présenté son plan. Cinquante mesures pour passer l’été et les années à venir visant notamment à recycler davantage les eaux usées. Emmanuel Macron veut passer à 10 % de réutilisation des eaux usées en France d’ici 2030, contre 1 % actuellement. Loin derrière nos voisins européens, et notamment l’Espagne qui en recycle déjà 14 %. Le président veut dans le même temps 10 % d’économies d’eau dans tous les secteurs. Un "plan de sobriété sur l’eau" va être également demandé "à chaque secteur" d’"ici à l’été" pour faire face à la sécheresse et un outil de mesure similaire à celui de l’énergie, l’écowatt de l’eau, va être mis en place. Le chef de l’Etat a indiqué redouter "des situations de grand stress l’été prochain" dans certaines communes alors que déjà 15départements sont actuellement en vigilance, alerte ou alerte renforcée sécheresse, en totalité ou partiellement, et que six d’entre eux ont déjà pris des mesures de restriction d’eau. Une situation qui pousse aussi les maires de plusieurs communes notamment dans le Var à interdire la construction de nouvelles piscines et parfois même de stopper net tout nouveau projet d'habitation. Pour pousser les Français à la sobriété, Emmanuel Macron a aussi dit souhaiter qu’une "tarification progressive" de l'eau, déjà en place dans certaines villes comme à Montpellier, soit "généralisée en France". En clair : plus vous utilisez de l’eau, plus vous payez. Le chef de l’Etat a par ailleurs plaidé pour la création d'un "fonds pour l'hydraulique agricole" et l'accélération des projets notamment des bassines : "Il faut certains endroits avec de nouveaux ouvrages et pour cela il faut un cadre clair. Il ne s’agit pas de privatiser l’eau ou permettre à certains de se l’accaparer. La règle, c'est le partage entre les différents usages, agricoles et touristiques", a assuré Emmanuel Macron. Il faudra que les nouvelles retenues "soient conditionnées à des changements de pratique significatives et individualisées avec des économies d'eau et la réduction de l'utilisation des pesticides", a ensuite indiqué le président alors que la bataille contre les mégabassines s’intensifie dans le pays. De violents affrontements entre militants et forces de l’ordre ont eu lieu le week-end dernier à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres lors d’une manifestation contre le projet de construction d’un de ces réservoirs de plusieurs hectares destinés aux agriculteurs. Alors quel est plan d’Emmanuel Macron pour améliorer la gestion de l’eau en France ? A quoi doit-on s’attendre cet été et les années à venir ? Les évènements de Sainte-Soline sont-ils un avant-goût de nombreux autres conflits à venir ? Comment distribuer et répartir l’eau quand elle se fait plus rare ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 30 Mar 2023 - 1h 07min - 1765 - CDLA L’INVITÉ – SONIA BACKÈS – 30/03/23
ISLAM POLITIQUE : LA RÉPUBLIQUE RÉSISTE ? SONIA BACKÈS Secrétaire d'État à la Citoyenneté Près de deux ans après la promulgation de la "loi séparatisme", la secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté, Sonia Backès, a salué les premiers résultats, montrant qu'"un verrou psychologique et administratif a sauté". La secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté, Sonia Backès, se félicite d'un "réveil républicain" depuis la promulgation en août 2021 de la "loi séparatisme", estimant qu'"un verrou psychologique et administratif a sauté", dans un entretien au Figaro publié jeudi. Dans le viseur du gouvernement: "les dynamiques très puissantes" de "l'ensemble du spectre de l'islam politique et de l'islam radical", qui "menacent nos principes républicains et notre cohésion sociale", souligne la secrétaire d'État. Après "plus de 3000 contrôles", "187 établissements ont été fermés temporairement ou définitivement et huit millions d'euros ont été redressés ou recouvrés »… La secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté nous détaillera son bilan et les prochains objectifs.
Thu, 30 Mar 2023 - 10min - 1764 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 29/03/23
POUTINE : SES ARMES NUCLÉAIRES AUX PORTES DE L'EUROPE EXPERTS ANTHONY BELLANGER Éditorialiste, spécialiste des questions internationales « France Inter » GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS Ancien chef d’état-major / Ancien commandant suprême de la transformation de l’OTAN FRANÇOIS HEISBOURG Conseiller spécial – Fondation pour la Recherche Stratégique Auteur de « Les leçons d’une guerre » ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – « RFI »
Wed, 29 Mar 2023 - 08min - 1763 - CDLA L’INVITÉ – MARC TOUATI – 29/03/23
FAILLITES, PERQUISITIONS : PEUR SUR LES BANQUES ? MARC TOUATI Économiste, président du cabinet ACDEFI Auteur de "RESET II – Bienvenue dans le monde d’après" Plus de 150 enquêteurs de Bercy ont perquisitionné, ce mardi 28 mars, BNP Paribas, Exane, Société générale, Natixis et HSBC, dans le cadre de soupçons de fraude fiscale et blanchiment. Elles risquent conjointement des pénalités pouvant atteindre un milliard d’euros, dans le cadre de l’affaire dite des « CumCum ». Déjà secouées sur les marchés depuis plusieurs jours après la chute de Credit Suisse, les banques françaises n’avaient pas besoin de ça. Cinq d’entre elles, et pas des moindres, ont été visés mardi 28 mars par des perquisitions conduites par des magistrats du parquet national financier (PNF), accompagnés de six procureurs allemands. Pas moins de 150 enquêteurs judiciaires des finances, un nouveau service de Bercy dédié aux fraudes fiscales, financières et douanières, ont également participé à l’opération, en préparation depuis plusieurs mois. Marc Touati reviendra
Wed, 29 Mar 2023 - 10min - 1762 - POUTINE : SES ARMES NUCLÉAIRES AUX PORTES DE L'EUROPE – 29/03/23
EXPERTS ANTHONY BELLANGER Éditorialiste, spécialiste des questions internationales « France Inter » GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS Ancien chef d’état-major / Ancien commandant suprême de la transformation de l’OTAN FRANÇOIS HEISBOURG Conseiller spécial – Fondation pour la Recherche Stratégique Auteur de « Les leçons d’une guerre » ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – « RFI » Vladimir Poutine agite une nouvelle fois la menace de l'arme nucléaire dans le contexte du conflit ukrainien. Lors d'un entretien à la télévision russe diffusé samedi 25 mars, le maître du Kremlin a annoncé le déploiement d'armes nucléaires tactiques sur le territoire de son allié biélorusse. "A partir du 3 avril, nous commençons à former les équipages. Et le 1er juillet, nous terminerons la construction d'un entrepôt spécial pour les armes nucléaires tactiques sur le territoire de la Biélorussie", a détaillé le dirigeant russe, ajoutant avoir l'accord de Minsk pour mener cette opération. Le président russe présente cette décision comme une réponse à l'envoi de munitions à uranium appauvri à l'Ukraine par Londres, évoqué par la vice-ministre de la Défense britannique le 20 mars. Mais qu’est-ce qu’une arme nucléaire tactique ou des munitions à uranium appauvri ? Pourquoi Vladimir Poutine brandit-il encore la menace de l’apocalypse nucléaire ? Si l’annonce n’a pas d’effet immédiat puisque les silos de stockage ne seront terminés qu’en juillet prochain, le dirigeant russe entend ainsi, une fois de plus, maintenir le climat de peur qu’il entretient depuis un an. Et ce alors que la veille, il a signé avec le numéro un chinois Xi Jinping une déclaration affirmant que "les puissances nucléaires ne doivent pas déployer d’armes nucléaires en dehors de leur territoire". En réalité pour les Etats-Unis, qui surveillent cette question au plus près, depuis le début de l’invasion, il y a treize mois, la posture de la Russie n’a pas changé et il n’y aucune raison de penser que la Russie se préparerait à utiliser l'arme nucléaire. En revanche, cette annonce est un signe de plus que la Biélorussie dirigée d'une main de fer par Loukachenko devient le vassal de Moscou tandis que sur le sol ukrainien, la guerre continue et ne semble pas près de s’arrêter. Ainsi alors qu’en février, la crainte d'une grande offensive russe menaçait en Ukraine, désormais c'est une contre-attaque ukrainienne qui se profile. Lundi Kiev a reçu les premiers blindés lourds promis cet hiver par les Occidentaux : des chars britanniques Challenger 2 et allemand Leopard 2, des véhicules de combat d’infanterie allemands Marder, des transports de troupes américains Stryker… Des interrogations planent toujours sur la date et sur la zone choisie pour contre-attaquer mais plusieurs hypothèses sont formulées. Un mouvement est possible dans la région de Vouhledar par exemple, pour rejoindre Marioupol. On entend également beaucoup parler de la région de Zaporijia, au sud du pays, où se trouve la plus grande centrale nucléaire d'Europe, au cœur des tensions entre l'Ukraine et la Russie depuis de longs mois. Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s’y est rendu ce mercredi pour examiner la situation en matière de sûreté alors que l'Ukraine et la Russie se sont mutuellement accusées d'avoir compromis la sécurité des réacteurs nucléaires en bombardant les abords du site. Du côté de la Russie, on évoque le regroupement de 75 000 soldats ukrainiens vers Zaporijia et on envisage une offensive ukrainienne bien plus large que dans le seul Donbass. D’après les services de renseignements britanniques, Moscou se prépare à envoyer de nouvelles troupes mobilisées. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 29 Mar 2023 - 1h 05min - 1761 - MACRON : TENIR …A QUEL PRIX ? 28/03/23
EXPERTS DOMINIQUE REYNIÉ Directeur général de Fondapol Fondation pour l’innovation politique NEILA LATROUS Cheffe adjointe du service politique - « France Info » CAROLINE-MICHEL AGUIRRE Grand reporter au service politique – « L’Obs » DRISS AÏT YOUSSEF Docteur en droit public - Spécialiste des questions de sécurité Comment sortir de la crise sociale ? Quelques heures avant la dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, le patron de la CFDT Laurent Berger a exhorté le gouvernement à mettre "en suspens la mesure des 64 ans" qui cristallise les oppositions, estimant que "rentrer dans un processus de médiation" serait "un geste fort à poser". "Il faut prendre un mois, un mois et demi, pour demander à une, deux, trois personnes de faire de la médiation", a déclaré le leader syndical sur France Inter. Ce que propose l'intersyndicale, "c'est un geste d'apaisement", qu'il faut "saisir", a insisté Laurent Berger. Lors d’une réunion organisée lundi à l’Élysée, Emmanuel Macron avait dit vouloir "continuer à tendre la main aux forces syndicales". Mais "nul besoin de médiation" a répondu ce matin le porte-parole du gouvernement qui entend camper sur ses positions et tourner rapidement la page des retraites alors que les cortèges s’élançaient un peu partout dans le pays et que les grèves se poursuivent dans de nombreux secteurs stratégiques comme l’énergie. Les raffineries du pays sont en effet toujours à l’arrêt et après la Provence et l'Ouest, l'Ile-de-France est touchée à son tour par les pénuries de carburants dans les stations-service provoquées par la grève des opérateurs. Des salariés de l’énergie très présents ce mardi dans les cortèges aux côtés également de nombreux jeunes. Depuis l’usage du 49.3, les manifestations contre la réforme des retraites se sont rajeunies et plusieurs universités sont occupées à Paris mais aussi à Lille, Lyon, Grenoble ou Bordeaux. Depuis Clermont-Ferrand où il a défilé, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez y voit "la preuve que le mouvement ne s’essouffle pas" même si le nombre de manifestants est en baisse de 20 % ce mardi par rapport à jeudi dernier d’après plusieurs syndicats. Le 23 mars, il y avait eu 3,5 millions de personnes dans les rues selon les organisations syndicales, 1,09 million d'après le ministère de l'Intérieur. Aujourd’hui "c’est en baisse mais ce n'est pas une surprise parce que depuis le début, il y a des journées plus hautes et des journées plus basses". C'est encore une mobilisation très importante", a affirmé Laurent Berger. Le leader de la CFDT a également jugé "insupportable que la réponse" de l’exécutif "soit une fin de non-recevoir. On ne peut pas dire qu’on nous tend la main. On a proposé une voie de sortie, il faut que le gouvernement nous réponde. Apparemment, il n’est pas prêt pour l’instant, mais peut-être que ça va changer dans quelques heures" a-t-il souligné. Contrairement au gouvernement qui, par la voix de son porte-parole, a refusé ce mardi matin la main tendue par Laurent Berger, les députés MoDem, faisant partie de la majorité, se disent eux favorables à la médiation proposée par le patron de la CFDT. "Le temps est venu de trouver des points de convergence avec les syndicats et renouer le dialogue", a déclaré leur président de groupe (51 députés), Jean-Paul Matteï, aux journalistes à l'Assemblée nationale. "Le dialogue social, on ne peut pas le laisser de côté (...) Si une médiation est possible, nous l'encouragerons, on ne peut pas laisser un pays comme cela se déchirer", a ajouté le député Philippe Vigier sur fond de crainte de nouvelle escalade de la violence. Pour contrer les casseurs en marge des cortèges, un dispositif de forces de l'ordre à l'ampleur inédite depuis la Coupe du Monde 98 a été déployé par le ministre de l’Intérieur. De son côté, Philippe Martinez, de la CGT, a expliqué que compte tenu de "la mobilisation qui ne faiblit pas, on a proposé une nouvelle fois au gouvernement et surtout au président de la République de suspendre son projet et de nommer une médiation. Cette proposition qui a été faite par l'intersyndicale va être adressée par écrit au président de la République" a précisé celui qui quittera la tête de la CGT, après huit ans au poste de secrétaire général, à l’issue du 53e Congrès de la CGT qui se déroule jusqu’au 31 mars à Clermont-Ferrand. Sa succession se joue actuellement entre Marie Buisson, qu’il soutient et Céline Verzeletti, sa chalengeuse disposant du soutien de puissantes fédérations. Alors quelles sont les pistes pour sortir de la crise ? Pourquoi le gouvernement ferme-t-il la porte à une "médiation" avec les syndicats ? Présents ces derniers jours dans les cortèges, qui sont les black blocs ? Enfin qui succèdera à Philippe Martinez à la tête de la CGT ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 28 Mar 2023 - 1h 05min - 1760 - CDLA L’INVITÉ – SEBASTIEN CHENU – 28/03/23
RETRAITES : LE RN EN EMBUSCADE ? SÉBASTIEN CHENU Vice-président de l'Assemblée nationale Député du Nord et porte-parole du Rassemblement national Les opposants à la réforme des retraites vont de nouveau manifester partout en France ce mardi, pour une dixième journée d’action à l’appel des syndicats, qui espèrent encore faire reculer un gouvernement jusqu’ici inflexible, sur fond de violences croissantes. Après le regain de mobilisation – et de tensions – enregistré jeudi dernier, quelle sera l’ampleur de la 10e journée contre la réforme des retraites qui a lieu demain, à l’appel de l’intersyndicale ? À Paris, le cortège défilera de la place de la République à Nation. Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a appelé le gouvernement à un « bougé très fort sur les retraites », ajoutant qu’il n’accepterait « la main tendue » d’Élisabeth Borne aux syndicats, que si la réforme était « mise de côté ». Gérald Darmanin a annoncé hier qu’un « dispositif de sécurité inédit » serait déployé mardi pour la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites avec « 13 000 policiers et gendarmes, dont 5 500 à Paris ». Sébastien Chenu reviendra sur cette journée de mobilisation et ses enjeux.
Tue, 28 Mar 2023 - 11min - 1759 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 28/03/23
MACRON : TENIR... À QUEL PRIX ? EXPERTS DOMINIQUE REYNIÉ Directeur général de Fondapol Fondation pour l’innovation politique NEILA LATROUS Cheffe adjointe du service politique - « France Info » CAROLINE-MICHEL AGUIRRE Grand reporter au service politique – « L’Obs » DRISS AÏT YOUSSEF Docteur en droit public - Spécialiste des questions de sécurité
Tue, 28 Mar 2023 - 07min - 1758 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 27/03/23
MACRON PEUT-IL ÉVITER L'EMBRASEMENT ? EXPERTS JÉRÔME JAFFRÉ Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF NATHALIE SAINT-CRICQ Éditorialiste politique - « France Télévisions » SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne » ALAIN BAUER Professeur au CNAM Responsable du pôle sécurité, défense et renseignement
Mon, 27 Mar 2023 - 07min - 1757 - MACRON PEUT-IL ENCORE ÉVITER L’EMBRASEMENT ? 27/03/23
EXPERTS JÉRÔME JAFFRÉ Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF NATHALIE SAINT-CRICQ Éditorialiste politique - « France Télévisions » SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne » Alain BAUER Professeur au CNAM Responsable du pôle sécurité, défense et renseignement C'est un climat qui inquiète l'exécutif comme les syndicats: les violences, répétées chaque soir dans plusieurs grandes villes de France pour contester la réforme des retraites. À ces images, qui ont déjà forcé Emmanuel Macron a annuler la venue de Charles III, de nouvelles scènes violentes se sont ajoutées ce week-end avec le chaos à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) et les échauffourées entre opposants aux mégabassines et forces de l'ordre. Dans ce contexte, Emmanuel Macron tente de trouver une issue. Le président a chargé Elisabeth Borne d'élargir sa majorité et l'a reçu aujourd'hui avec les principaux cadres de sa majorité pour une réunion à la veille d'une nouvelle journée de mobilisation. Vendredi, le chef de l'état s'est dit « à disposition » de l'intersyndicale pour discuter des questions liées au travail, sans toutefois remettre en cause sa réforme des retraites. La première ministre, de son côté, a assuré dimanche ne plus vouloir utiliser de 49.3 en dehors des textes financiers. À Sainte-Soline les graves blessés et les 4000 grenades tirées ont en tout cas choqué. Tout comme certains dérapages policiers récents, révélés dans les médias grâce à des enregistrements qui ont fait le tour des réseaux sociaux. Les méthodes de la Brav-M (Brigade de répression de l'action violente motocycliste) sont particulièrement mises en cause dans plusieurs affaires. Depuis que le gouvernement a engagé sa responsabilité le 16 mars dernier, l'implication des étudiants est aussi de plus en plus massive. Si le sujet des retraites ne semblait pas mobiliser la jeunesse, celui de la démocratie a mis le feu aux poudres. Symbole d'un climat exceptionnellement tendu : l'université de Paris-Panthéon-Assas, historiquement marquée à droite, a été bloquée. Alors, comment Elisabeth Borne peut-elle élargir sa majorité ? Quelles sont les issues possibles d'Emmanuel Macron face à cette irruption de violence ? La jeunesse peut-elle faire plier le chef de l'Etat ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 27 Mar 2023 - 1h 06min - 1756 - CDLA L’INVITÉ – JEAN-FRANÇOIS COPÉ – 27/03/23
LA DROITE PEUT-ELLE SAUVER MACRON ? JEAN-FRANÇOIS COPÉ Ancien ministre, maire LR de Meaux À la veille de la dixième journée de mobilisation interprofessionnelle contre la réforme des retraites, et alors que le week-end a été marqué par des violences à Sainte-Soline, le camp présidentiel réfléchit à une série de ripostes pour éviter l’enlisement. Jean-François Copé reviendra sur cette crise sociale et politique
Mon, 27 Mar 2023 - 11min - 1755 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 25/03/23
CHARLES III : VISITE ANNULÉE... SHOCKING ! LES EXPERTS : Florentin COLLOMP Journaliste - Le Figaro, spécialiste Europe, ex-correspondant à Londres Catherine NORRIS-TRENT Journaliste britannique, grand reporter en charge des questions internationales – France 24 Sophie AURENCHE Rédactrice en chef – RTL Christian ROUDAUT Journaliste – ancien correspondant en Grande Bretagne pour Radio France
Sat, 25 Mar 2023 - 08min - 1754 - CHARLES III: VISITE ANNULEE...SHOCKING! 25/03/23
LES EXPERTS : Florentin COLLOMP Journaliste - Le Figaro, spécialiste Europe, ex-correspondant à Londres Catherine NORRIS-TRENT Journaliste britannique, grand reporter en charge des questions internationales – France 24 Sophie AURENCHE Rédactrice en chef – RTL Christian ROUDAUT Journaliste – ancien correspondant en Grande Bretagne pour Radio France See you later… Le roi Charles III et la reine consort Camilla ne viendront pas finalement en France comme prévu à partir de dimanche. En raison du contexte social tendu, et de l’annonce d’une nouvelle journée de mobilisation mardi prochain, Emmanuel Macron s’est finalement résolu à appeler son "ami" pour lui proposer de décaler sa visite. "Le bon sens et l’amitié nous conduisent à proposer un report" vers le "début de l’été", a expliqué le chef de l’Etat vendredi depuis Bruxelles, où il participait à un Conseil européen répondant à un journaliste britannique qui l’interrogeait sur "l’humiliation" infligée à l’Elysée. Le monarque britannique destinait à l'Hexagone sa première visite d'État à l'étranger en tant que souverain, de dimanche à mercredi. Au programme du couple royal figuraient notamment une cérémonie à l’Arc de Triomphe, un discours du souverain au Sénat et un déplacement à Bordeaux. Pour l’Elysée, la visite devait notablement permettre en scène le nouveau départ des relations franco-britanniques, illustré aussi par une récente visite à Paris du Premier ministre Rishi Sunak. S'exprimant le vendredi matin sur Cnews, Gérald Darmanin avait d’ailleurs affirmé que "nous serons prêts à accueillir dans d'excellentes conditions" le souverain britannique alors que plusieurs responsables politiques, notamment à gauche, avaient appelé Emmanuel Macron à annuler cette rencontre en raison de la colère sociale générée par la réforme des retraites. "Ce n'était pas le bon moment", avait souligné Jean-Luc Mélenchon, tandis que la députée écologiste Sandrine Rousseau s'était offusquée de cette décision "incroyable". Finalement la visite du monarque britannique est reportée et c’est à l’Allemagne que reviendra l’honneur d’accueillir le premier déplacement international du couple royal. Une annonce qui là encore a suscité de nombreuses réactions. "Quelle image pour notre pays de n’être même pas en capacité d’assurer la sécurité d’un chef d’Etat", a déploré le président des Républicains, Eric Ciotti, tandis que le secrétaire général du Parti Communiste, Fabien Roussel, s’est amusé qu’Emmanuel Macron ait, sur ce sujet au moins, "trouvé la marche arrière". Outre-Manche le palais de Buckingham a fait savoir que le roi Charles et Camilla se réjouissent d'aller en France "dès que des dates pourront être trouvées", mais la presse anglaise n’a pas laissé passer l’occasion d’égratigner la France et Emmanuel Macron. "Révolution", "chaos", "humiliation" peut-on lire ce samedi en Une des quotidiens britanniques. Pour autant le Royaume-Uni connaît aussi d’importants mouvements de grève depuis des mois sur fond de flambée des prix de l'alimentation et de l'énergie, devenue intenable pour des milliers de Britanniques. Sur les chaînes de télévision du pays, les représentants des salariés sont excédés. Des professeurs, des soignants, des cheminots, des postiers… Il y a des arrêts de travail qui perturbent parfois le quotidien mais pas de manifestations d’ampleur et aucune violence. Alors parmi les Britanniques certains se disent affligés de voir leur Roi contraint de reporter son voyage quand d’autres envient le système politique la France. Car si l'institution monarchique est encore largement populaire au Royaume-Uni – 62 % sont pour son maintien, selon un sondage publié en juin 2022 – mais son aura baisse d'année en année, notamment chez les jeunes. D'après cette même étude, seuls 33 % des 18-24 ans veulent ainsi préserver l'institution, contre 59 % en 2011. La cause de ce désamour grandissant : les scandales à répétition qui ont éclaboussé la couronne britannique. Parmi elles, les allégations de racisme visant la famille royale, de la part d’Harry et de son épouse Meghan Markle. Parallèlement en ces temps d’inflation record au Royaume-Uni, qui poussent des millions de Britannique à couper le chauffage et sauter des repas, plusieurs voix s'élèvent pour dénoncer une institution jugée trop coûteuse et archaïque. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 25 Mar 2023 - 1h 04min - 1753 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 24/03/23
MOBILISATION, VIOLENCES : MACRON PEUT-IL RECULER ? EXPERTS ROLAND CAYROL Politologue – Directeur du Centre d’études et d’analyse (CETAN) CÉCILE CORNUDET Éditorialiste politique – « Les Echos » CAROLINE MICHEL-AGUIRRE Grand reporter au service politique – « L’Obs » DRISS AÏT YOUSSEF Docteur en droit public – Spécialiste des questions de sécurité
Fri, 24 Mar 2023 - 1h 04min - 1752 - MOBILISATION, VIOLENCES: MACRON PEUT-IL RECULER?
EXPERTS ROLAND CAYROL Politologue – Directeur du Centre d’études et d’analyse (CETAN) CÉCILE CORNUDET Éditorialiste politique – « Les Echos » CAROLINE MICHEL-AGUIRRE Grand reporter au service politique – « L’Obs » DRISS AÏT YOUSSEF Docteur en droit public – Spécialiste des questions de sécurité Après deux mois de mobilisation contre la réforme des retraites, et au lendemain de l’interview du chef de l’Etat qui a ulcéré opposition et syndicats, les cortèges étaient à nouveau très fournis hier un peu partout dans le pays. Entre 1,089 million de manifestants (Intérieur) et 3,5 millions (CGT) ont défilé dans plus de 300 villes. A Paris, où la participation a même atteint de nouveaux records, à la fois selon la CGT (800.000) et Beauvau (119.000), des affrontements ont rapidement éclaté. Des violences qui ont également resurgi dans plusieurs villes comme à Rennes, Lille, Rouen - où une femme a eu le pouce arraché par une grenade de désencerclement -, Lyon et Lorient. "On a recensé, hier, 903 feux de mobilier urbain ou de poubelles à Paris, 457 interpellations partout en France, 441 policiers et gendarmes blessés" a expliqué ce matin le ministre de l’Intérieur. Les manifestations se sont poursuivies jusqu'à "tard" dans la nuit, a poursuivi Gérald Darmanin, tout en dénonçant des scènes d'une "grande violence" et en remerciant les policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers pour leur travail. Le patron de Beauvau a également affirmé que " quasi-totalité" des manifestants ont défilé "pacifiquement", mais a déploré la présence de casseurs mêlés aux cortèges. Selon les estimations du ministère de l'Intérieur, 1000 à 1500 casseurs, "quasiment même 2000", ont commis des violences dans la capitale. Gérald Darmanin a fait état d'attaques au pavé, au cocktail Molotov et à la barre de fer commises par des "black blocs" ou plutôt des "black bourges" a-t-il souligné puisque l’"on sait tous que ce sont parfois des enfants de bonnes familles qui font ça". Outre les heurts et dégradations dans la capitale, le ministre a également évoqué la ville de Bordeaux où l’hôtel de ville a été pris pour cible. Le porche de la mairie où devait être reçu le roi Charles III la semaine prochaine, a été incendié dans la soirée en marge d’un rassemblement spontané contre la réforme des retraites. Des violences qui sont montées d'un cran hier et ont eu raison de la visite d'Etat du roi Charles III en France, prévue initialement du 26 au 29 mars. Celle-ci a finalement été reportée a fait savoir ce vendredi l'Elysée dans un communiqué. Le chef de l’Etat s’est également dit "à disposition de l'intersyndicale" pour "avancer sur des sujets comme l'usure professionnelle, les fins de carrière, les reconversions, l'évolution des carrières, les conditions de travail, les rémunérations dans certaines branches". "Pour le reste et la réforme des retraites, elle est devant le Conseil constitutionnel et il est évident que nous attendrons la décision du Conseil constitutionnel". "Mais le pays ne peut pas être à l'arrêt", "nous continuons à avancer", a également déclaré Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse à Bruxelles. De son côté, l’intersyndicale qui s’était réunie hier soir au siège de la CFDT a appelé à une dixième journée d’action nationale dès mardi prochain et a estimé que la "responsabilité de la situation explosive" depuis une semaine à Paris et dans plusieurs villes du pays incombe au gouvernement. Les responsables politiques de gauche ont eux aussi invité les Français à amplifier encore la contestation contre la réforme des retraites, Fabien Roussel appelant à "mettre le pays à l'arrêt", et Jean-Luc Mélenchon à "jeter toutes les forces dans la bataille". Marine Le Pen a pour sa part affirmé mardi qu’elle ne participera "pas à éteindre le feu". Alors comment sortir de la crise politique ? Assiste-t-on à un tournant dans la mobilisation contre la réforme des retraites ? Et comment est-elle perçue à l’étranger ? Scrutée par la presse étrangère, la situation en France est suivie notamment en Allemagne où les syndicats, insatisfaits des négociations salariales en cours, ont décidé d'appeler pour la première fois à une grève d'avertissement commune de 24 heures lundi prochain dans les infrastructures de transport de tout le pays. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 24 Mar 2023 - 1h 04min - 1751 - CDLA L’INVITÉ – ANNE-SOPHIE JAHN – 24/03/23
MORT DE MARIE TRINTIGNANT : LE LIVRE CHOC ANNE-SOPHIE JAHN Journaliste au Point, auteure de "Désir noir" Anne-Sophie Jahn, journaliste au Point, mène une enquête édifiante sur une tragédie que l’on n’appelait pas encore féminicide : la mort de Marie Trintignant, quand Bertrand Cantat, leader du groupe Noir Désir, commettait l'irréparable en frappant à mort sa compagne dans une chambre d'hôtel de Vilnius. Anne-Sophie Jahn rouvre le dossier. En partant elle-même sur les traces du drame, elle a remonté le fil de cette affaire. Elle démontre que la mort de la jeune femme n'était pas un accident. Et prouve que tout l'entourage du chanteur, professionnel comme personnel, s'était ligué pour le protéger en déclarant qu'il n'était pas un homme violent alors qu'il avait pourtant frappé plusieurs de ses compagnes. Pour Anne-Sophie Jahn, “il y a un énorme malentendu : c'est l'histoire d'une dispute qui a mal tourné. Une gifle donnée, elle tombe contre un radiateur, et elle fait une hémorragie cérébrale. Un accident grave. C'est désolant, mais quelque chose qui peut arriver. Dans ma mémoire, dans celle de mon entourage, c'est clairement un accident. C'est aussi l'histoire qui est restée dans l'inconscient collectif”. Mais pourquoi cette version a-t-elle été retenue ? “En commençant à enquêter, en 2016, je n'ai aucun a priori contre Bertrand Cantat. Je rentre avec naïveté dans cette affaire. En consultant les archives, en regardant les faits rapportés au procès de Vilnius, en mars 2004, il m'apparaît indéniable que la version parvenue jusqu'à nous est fausse. Il ne s'agit pas du tout d'une simple gifle. Les faits sont beaucoup plus graves. Le rapport d'autopsie parle de 19 coups portés, donc la thèse de l'accident avancée par Bertrand Cantat ne tient pas”, affirme Anne-Sophie Jahn. Anne-Sophie Jahn s'interroge sur la manière dont aurait été traitée l'affaire si elle s'était produite aujourd'hui, après le tournant Me Too. Selon elle, l'homme a certainement bénéficié d'une bienveillance malsaine. Dans son livre, on découvre les propos peu amènes tenus par son frère Xavier au sujet de la défunte. “Sa béatification orchestrée sous les auspices du microcosme cinématographique, milieu dont on connaît les turpitudes, est indigne”, avait-il affirmé après l'enterrement de Marie Trintignant. Anne-Sophie Jahn, journaliste au Point, reviendra sur son enquête révélée dans son livre “Désir noir”, publié chez Flammarion, sur une tragédie que l’on n’appelait pas encore féminicide : la mort de Marie Trintignant.
Fri, 24 Mar 2023 - 09min - 1750 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 23/03/23
LA MOBILISATION REPART, LES VIOLENCES AUSSI... EXPERTS YVES THRÉARD Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - « Le Figaro » SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne » EMMANUELLE ANIZON Grand reporter - « L’Obs » Spécialiste des mouvements contestataires FRÉDÉRIC DABI Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP Auteur de « La fracture »
Thu, 23 Mar 2023 - 08min - 1749 - LA MOBILISATION REPART, LES VIOLENCES AUSSI... – 23/03/23
EXPERTS YVES THRÉARD Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - « Le Figaro » SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne » EMMANUELLE ANIZON Grand reporter - « L’Obs » Spécialiste des mouvements contestataires FRÉDÉRIC DABI Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP Auteur de « La fracture » Neuvième journée de mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites ce jeudi en France sous haute tension. Une semaine après le recours du gouvernement au 49.3 à l’Assemblée, provoquant depuis des rassemblements quotidiens, et au lendemain de l'interview d'Emmanuel Macron qui a ulcéré syndicats et opposition, des centaines de milliers de manifestants ont défilé un peu partout dans le pays, bien décidés à répondre au chef de l’Etat dans la rue. Pour le leader de la CGT Philippe Martinez ce 23 mars "est l’une de plus grosses mobilisations depuis le début. L’état d’esprit est le même, la détermination est là, avec un peu de colère quand même après l’allocution du président de la République" qui a selon lui "jeté un bidon d'essence sur le feu". De son côté Laurent Berger a dénoncé "l’inélégance" du tacle d’Emmanuel Macron sur la CFDT, et un discours de "provocation" vis-à-vis des organisations syndicales, accusées de ne pas avoir voulu aller au compromis. Le patron de la CFDT a également estimé que le chef de l’Etat "a mis la charrue avant les boeufs" : "le processus n’est pas encore allé au bout, il reste le Conseil constitutionnel et la possibilité du RIP". Se félicitant d’un "regain de mobilisation", il a appelé "au respect des biens et des personnes, à la non-violence". "Jusqu’au bout il va falloir garder l’opinion, c’est notre pépite", et pour cela "il faut des actions non violentes, qui n’handicapent pas le quotidien des citoyens", a-t-il expliqué alors que la colère gronde chaque jour plus fort dans l’Hexagone. Après le passage en force de la réforme des retraites avec le 49.3 et l’annonce du rejet des deux motions de censure lundi, la tension est encore montée d’un cran dans le pays où les rassemblements spontanés et les blocages se multiplient dans les sites pétroliers, les ports, sur les routes, dans le secteur aérien, gazier ou encore dans les lycées et les universités. Les syndicats qui se réuniront ce soir au siège de la CFDT pourraient appeler ce soir à une nouvelle journée d’action, bien décidés à poursuivre la mobilisation, les regards désormais tournés vers le Conseil constitutionnel qui a été saisi pour examiner la réforme des retraites. Pourrait-il censurer ce texte intégré au projet de loi rectificatif du financement de la sécurité sociale ? Laurent Fabius, lui-même président du Conseil constitutionnel, avait alerté en janvier dernier, rappelant selon le Canard enchaîné, la règle en matière de texte financier : "Tout ce qui est hors champ financier peut être considéré comme un cavalier budgétaire, et dans ce cas, il faudrait un deuxième texte". Exemple cité par l’ancien Premier ministre socialiste : "L’index des seniors, les critères de pénibilités ne relèvent pas du PLFRSS". D’autres constitutionnalistes mettent en avant une deuxième critique possible qui est l’usage de ce véhicule législatif prévu à l’article 47.1, qui impose des délais très contraints, cumulé avec le recours à d’autres procédés comme le vote bloqué prévu à l’article 44.3, l’opposition à de nouveaux amendements avec le 44.2 et bien sûr le 49.3 qui permet d’adopter un texte sans vote en engageant la responsabilité du gouvernement. Les Sages de la rue de Montpensier ont un mois pour se prononcer sur la constitutionnalité du texte. Ils devraient aussi avoir à observer une procédure pour un référendum d’initiative partagée, déposée par la Nupes. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 23 Mar 2023 - 1h 06min - 1748 - CDLA L’INVITÉ – DRISS AÏT YOUSSEF – 23/03/23
MANIFESTATIONS : RISQUES DE BAVURES DRISS AÏT YOUSSEF Docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité
Thu, 23 Mar 2023 - 09min - 1747 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 22/03/23
MACRON PERSISTE ET SIGNE... EXPERTS CHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politique Conseiller de la rédaction - « Franc-Tireur » RAPHAËLLE BACQUÉ Grand reporter – « Le Monde » ASTRID DE VILLAINES Cheffe du service politique - « Huffington Post » Auteure de « Les 7 péchés capitaux de la gauche » BERNARD SANANÈS Politologue – Président de l’Institut de sondage Elabe
Wed, 22 Mar 2023 - 07min - 1746 - MACRON PERSISTE ET SIGNE... – 22/03/23
EXPERTS CHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politique Conseiller de la rédaction - « Franc-Tireur » RAPHAËLLE BACQUÉ Grand reporter – « Le Monde » ASTRID DE VILLAINES Cheffe du service politique - « Huffington Post » Auteure de « Les 7 péchés capitaux de la gauche » BERNARD SANANÈS Politologue – Président de l’Institut de sondage Elabe Après presque une semaine de crise depuis le recours du gouvernement au 49.3, et alors que les manifestations et les blocages se multiplient dans le pays, Emmanuel Macron s’est adressé ce mercredi aux Français lors d’une interview télévisée sur TF1 et France 2. Le chef de l’Etat qui ne veut ni dissolution, ni remaniement, ni référendum, entendait montrer qu’il tenait la barre, engagé sur un chemin dont la direction n’a pas changé. Il a ainsi réaffirmé la nécessité de sa réforme des retraites dont il souhaite l’entrée en vigueur "d'ici la fin de l'année" et s’est dit prêt à "endosser l’impopularité" pour la mettre en œuvre. Renouvelant sa confiance à Élisabeth Borne mais lui demandant d’"élargir" la majorité, le président de la République a par ailleurs regretté que les syndicats n’aient pas présenté de "proposition de compromis" sur le texte, soulignant que le gouvernement l’a fait, en revanche, "avec le Parlement". Mardi, au terme d’une journée d’intenses consultations, Emmanuel Macron avait appelé le gouvernement à "apaiser" et "écouter les colères", tout en assumant ses choix, selon des participants à une réunion avec les parlementaires de son camp dont certains sont très remontés après l'usage du 49.3. "La foule, quelle qu’elle soit, n’a pas de légitimité face au peuple qui s’exprime souverain à travers ses élus", avait-il également mis en garde. "Ce sont des propos qui clarifient" a expliqué ce mercredi le président lors de son interview. "On ne peut accepter ni les factieux, ni les factions" a-t-il aussi fait valoir alors que de nouveaux rassemblements ont été organisés hier soir dans plusieurs grandes villes françaises, théâtre pour certaines d’entre elles de tensions entre forces de l’ordre et manifestants. "Qu’il y ait des manifestations, c’est légitime. Ça a été fait de manière calme et organisé. Les violences il faut les condamner, les blocages, il faut les lever. On ne tolérera aucun débordement" a encore prévenu Emmanuel Macron à la veille d’une 9e journée de de grèves et de manifestations prévue ce jeudi 23 mars à l’appel de l’intersyndicale. Vu la gravité de la crise politique, le chef de l'Etat a par ailleurs annoncé le report de l’examen de la loi immigration au Sénat. "Nous allons réagencer les choses et découper les textes plus courts", a-t-il expliqué. Le président de la République a également dit souhaiter "réengager" le dialogue avec les partenaires sociaux sur les conditions de travail, pour entendre "ce besoin de justice" exprimé par les manifestants. Il a promis que la discussion concernerait notamment l’évolution des carrières ou la pénibilité, et se tiendrait "dans les prochaines semaines". Mais a-t-il convaincu ? Furieux, Laurent Berger n’a pas tardé à répondre sur Twitter, accusant Emmanuel Macron de "déni et de mensonge ! La CFDT a un projet de réforme des retraites. Macron 2019 l'avait compris, il avait repris notre ambition d'un système universel. Macron 2023 refait l'histoire et ment sur la CDFT pour masquer son incapacité à trouver une majorité pour voter sa réforme injuste" a écrit le leader du syndicat réformiste. Les propos d'Emmanuel Macron sont "du mépris pour les millions de personnes qui manifestent", a réagi de son côté Philippe Martinez. Le patron de la CGT a également fait part de son inquiétude. "Le président de la République est sûr tout seul de ce qu'il fait, et c'est grave", a-t-il déclaré sur France 2. Du côté de l’opposition, les réactions et les critiques n’ont également pas tardé. Le leader de la France insoumise a dénoncé les "traditionnelles marques de mépris" et "l'arrogance" d'Emmanuel Macron après son entretien télévisé, estimant que le chef de l'Etat "vit en dehors toute réalité". "La foule est au peuple ce que le cri est à la voix", a ajouté Jean-Luc Mélenchon en référence aux propos de la veille du président. Le premier secrétaire du Parti socialiste a lui aussi jugé avec sévérité l'interview du président de la République, estimant que celui-ci aggrave le mécontentement social. "C'est hallucinant, il est dans un déni absolu. Je crains qu'il n'ait mis plus d'explosifs sur un brasier déjà bien allumé", notamment en "disqualifiant les syndicats" a déclaré Olivier Faure depuis l'Assemblée nationale. Marine Tondelier, la secrétaire nationale d'EELV, s'est dit pour sa part sur Twitter "glacée par la démonstration d'autosatisfaction du président" qui, à ses yeux, a tenu des "propos offensants". Le député LR Aurélien Pradié, qui a croisé le fer avec le gouvernement sur la réforme des retraites, a de son côté accusé Emmanuel Macron de "jouer avec le feu". C'est "une provocation de plus", a-t-il affirmé. Alors que retenir de l’interview du président de la République ? Comment Elisabeth Borne peut-elle bâtir une "majorité élargie" ? Et que vont faire maintenant les syndicats ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 22 Mar 2023 - 1h 03min - 1745 - CDLA L’INVITÉ – ALAIN BAUER – 22/03/23
L’EUROPE EN GUERRE… POUR LONGTEMPS ALAIN BAUER Professeur au CNAM Responsable scientifique du pôle sécurité, défense, renseignement Auteur de “Au commencement était la guerre” Alain Bauer est professeur au Conservatoire national des arts et métiers, responsable scientifique du pôle sécurité, défense, renseignement. Et il publie aujourd’hui chez Fayard : “Au commencement était la guerre”, dans lequel il analyse les conséquences globales de la guerre en Ukraine allant de tout le système logistique de la nourriture qui a été touché, à Vladimir Poutine qui affame la population, attaque l’approvisionnement en électricité et en eau de l'Ukraine, déporte de force des millions de citoyens ukrainiens, pille les œuvres d’art en Ukraine… Le président chinois Xi Jinping a entamé ce lundi 20 mars une visite officielle de 3 jours à Moscou où il a été reçu par Vladimir Poutine. Au travers de cette visite, l’objectif de la Chine est de présenter son « plan de paix » en Ukraine, mais aussi de montrer le renforcement de la relation diplomatique entre les 2 pays. Cette rencontre est d’autant plus importante que, la semaine dernière, la Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine pour « crime de guerre » en Ukraine. Le chef du Kremlin Poutine a salué “la volonté de la Chine de jouer un rôle constructif” en Ukraine et estime que « les relations russo-chinoises ont atteint le point culminant de leur histoire ». De son côté ce mardi, Xi Jinping a estimé que son déplacement répondait à une “logique historique”, car “nous sommes les plus grandes puissances voisines et des partenaires stratégiques à tous les niveaux”. Selon le porte-parole de la diplomatie ukrainienne, Oleg Nikolenko, peu après l'arrivée de Xi Jinping à Moscou, “l'Ukraine suit de près la visite du président chinois en Russie. Nous nous attendons à ce que Pékin utilise son influence sur Moscou pour qu'il mette fin à la guerre d'agression contre l'Ukraine”. Du côté des États-Unis, le secrétaire d'État Antony Blinken, a appelé "le monde à ne pas être dupe face à toute décision tactique de la Russie, soutenue par la Chine ou tout autre pays, de geler le conflit selon ses propres conditions". Dans la foulée de cette visite, Washington a d’ailleurs annoncé une nouvelle tranche d'aide, de 350 millions de dollars, et assuré Kiev de son soutien "aussi longtemps que nécessaire", et l’Union européenne entend augmenter fortement leur soutien militaire à l'Ukraine et a approuvé l’allocation de 2 milliards d’euros pour acheter et livrer des munitions d’artillerie à Kiev ainsi que la livraison d’un million d'obus et de missiles d'ici à un an. Alain Bauer, professeur au Conservatoire national des arts et métiers, responsable scientifique du pôle sécurité, défense, renseignement et auteur de “Au commencement était la guerre” chez Fayard reviendra sur les prémices de ce conflit sur le territoire ukrainien et sur le nouvel ordre mondial qui s’ouvre.
Wed, 22 Mar 2023 - 12min - 1744 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 21/03/23
LA RÉFORME PASSE, LA COLÈRE MONTE EXPERTS JÉRÔME JAFFRÉ Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF NATHALIE SCHUCK Grand reporter – « Le Point » CAROLINE MICHEL-AGUIRRE Grand reporter au service politique - « L’Obs » JÉRÔME FOURQUET Directeur département Opinion - Institu
Tue, 21 Mar 2023 - 07min - 1743 - LA RÉFORME PASSE, LA COLÈRE MONTE – 21/03/23
EXPERTS JÉRÔME JAFFRÉ Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF NATHALIE SCHUCK Grand reporter – « Le Point » CAROLINE MICHEL-AGUIRRE Grand reporter au service politique - « L’Obs » JÉRÔME FOURQUET Directeur département Opinion - Institut de sondages Auteur de « La France sous nos yeux » Le dossier des retraites est loin d'être clos. Au lendemain de l'adoption du texte au Parlement, consécutivement au rejet des deux motions de censure à l'Assemblée nationale, l'Elysée a annoncé que le chef de l'Etat, jusqu'ici resté très silencieux, donnera une interview à TF1 et France 2 ce mercredi 22 mars à 13 heures, en direct. Cette annonce intervient alors que le président de la République va consulter tous azimuts ce mardi. Il a reçu ce matin la Première ministre qui a échappé de peu la veille à un renversement de son gouvernement, avec le rejet à neuf voix près d'une motion de censure transpartisane à l'Assemblée. "Je suis déterminée à continuer à porter les transformations nécessaires à notre pays", a assuré lundi soir Elisabeth Borne, conviée à l'Elysée avec plusieurs membres du gouvernement et les chefs de la majorité. Emmanuel Macron a ensuite déjeuné avec Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, présidents de l'Assemblée et du Sénat, avant une réunion en soirée avec les parlementaires du camp présidentiel. Si les motions de censure ont été rejetées, les oppositions réclament toujours la démission de la Première ministre et le retrait du texte. Elles comptent notamment sur des recours devant le Conseil constitutionnel et ont soumis une demande de référendum d'initiative partagée (RIP), dont les Sages doivent examiner la recevabilité. Les opposants à la réforme appellent également à poursuivre la mobilisation dans la rue : la prochaine journée de grèves et de manifestation à l’appel de l’intersyndicale est prévue ce jeudi 23 mars. Mais d’ici là les rassemblements et blocages se poursuivent partout dans le pays. Hier soir, des rassemblements et des défilés ont eu lieu une nouvelles fois dans plusieurs villes, en particulier dans la capitale. Des poubelles ont été renversées et brûlées, des barricades et des fumigènes ont marqué certains des rassemblements. Mais alors que 287 interpellations ont été recensées dans le pays dont 234 à Paris, plusieurs vidéos de cette soirée diffusées sur les réseaux sociaux mettent en cause les forces de l’ordre et soulèvent la question de la stratégie du maintien de l’ordre adoptée. L’une d’elles fait particulièrement réagir. Filmée à Paris, elle montre un homme auquel un policier administre un coup de poing. La personne tombe au sol, mise KO. Et le policier s’éloigne. La députée Raquel Garrido (LFI) a demandé sur Twitter au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, d’arrêter le massacre. Son collègue Thomas Portes a fait part de sa "honte" de la police. Il a dénoncé par ailleurs le "silence radio" du ministre. Dans un communiqué, le Syndicat de la magistrature a déploré également la manière dont sont gérées les manifestations des derniers jours. "Des centaines d’interpellations et de mesures de garde à vue ont été décidées depuis jeudi dernier. La très grande majorité de ces mesures n’a reçu aucune suite judiciaire (à Paris, après la manifestation de jeudi place de la Concorde, sur 292 gardes à vue de manifestants, seules 9 ont donné lieu à des poursuites pénales)", écrit-il. "Nous avons vu ces scènes indignes d’une démocratie : des policiers exerçant des violences illégitimes contre des manifestants et des street medics (NDLR : des personnes effectuant des soins dans les manifestations), des interpellations collectives de manifestants enjoints de s’asseoir par dizaines à terre, mains sur la tête, des journalistes faisant leur métier menacés ou brutalisés", dénonce le syndicat. A l’opposé de ces prises de position, la préfecture de police de Paris a communiqué ce mardi matin sur sa satisfaction. Invité par la suite sur BFM TV, le préfet Laurent Nunez a justifié l’usage des nasses. Il a également indiqué que l’IGPN a été saisie dans l’affaire du coup de poing et que "toutes les investigations seront menées pour savoir si ce coup était adapté ou pas". Des images et une crise politique scrutées depuis plusieurs jours par la presse étrangère qui anticipe un avenir orageux pour les institutions françaises et une fin de mandat infernale pour Emmanuel Macron contre qui la "colère" est dirigée. Une colère, d’après le New York Times, qui "s'est intensifiée" après "le passage en force sur les réformes". Même tonalité dans le Süddeutsche Zeitung de Munich : "Le calme ne revient pas, la résistance ne s'arrête pas." Revenant sur le 49.3, le journal de Berlin Der Tagesspiegel évoque lui une "catastrophe politique". Quand en Espagne, où une autre réforme des retraites vient d’être validée mettant davantage à contribution les revenus les plus élevés et les entreprises, le quotidien madrilène El País estime que "le 49.3 menace d’empoisonner la vie politique et sociale pour des mois, sinon des années". "Macron s’est mis à dos la majorité du pays. Il a nourri la défiance envers les institutions et alimenté les accusations contre des dirigeants jugés déconnectés des réalités sociales." Alors comment gouverner après avoir échappé de neuf voix à la censure ? Que va-t-il se passer chez LR alors qu’un tiers des députés n’a pas suivi la ligne du parti édictée par Eric Ciotti ? Comment sortir de la crise politique ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 21 Mar 2023 - 1h 04min - 1742 - CDLA L’INVITÉ – ÉTIENNE DIGNAT – 21/03/23
OLIVIER DUBOIS : LES COULISSES D’UNE LIBÉRATION ÉTIENNE DIGNAT Chercheur associé au Centre de recherches internationales de Sciences-Po (CERI), auteur de “La Rançon de la terreur : gouverner le marché des otages” A midi aujourd’hui, Olivier Dubois a été accueilli par le président de la République Emmanuel Macron. Ce journaliste indépendant a été libéré hier lundi 20 mars après 711 jours de captivité au Sahel. Il a été enlevé à Gao, dans le nord du Mali, le 8 avril 2021, où il s’était rendu pour interviewer un cadre jihadiste. Olivier Dubois était le seul otage français recensé non retenu par un Etat dans le monde depuis la libération, en octobre 2020, de Sophie Pétronin, également enlevée au Mali. Sur les conditions de sa libération, on ne sait rien d’officiel. “Les choses se sont faites dans le secret de la diplomatie. Il n'y a plus d'ambassadeur officiel de France. Les choses ont dû se jouer sous le manteau, sous la table comme on dit. Visiblement, les autorités nigériennes ont joué un rôle. C'était sur la table depuis octobre dernier. Il semblerait, selon les premiers mots d'Olivier, qu'ils ont pu jouer un rôle”, a déclaré hier Marc de Boni, le porte-parole du Comité de soutien pour la libération d'Olivier Dubois. Hier aussi, l’Américain Jeffery Woodke est lui aussi apparu libre à l’aéroport de Niamey, au Niger, après plus de six ans de captivité. Présent aux côtés d’Olivier Dubois, cet humanitaire chrétien venait en aide aux populations nomades avec une ONG à Abalak au Niger, avant d’être enlevé le 14 octobre 2016 par des groupes jihadistes et conduit au Mali. Étienne Dignat est chercheur associé au Centre de recherches internationales de Sciences-Po (CERI), enseignant en éthique de la guerre. Il a publié le 8 février “La Rançon de la terreur : gouverner le marché des otages” aux Presses universitaires de France. Payer ou ne pas payer une rançon ? C’est la question que se pose Étienne Dignat dans son ouvrage où il propose une réflexion sans tabou sur ce monde méconnu. D’après lui, “en France, on a des ex-otages qui témoignent, des familles, des journalistes. Mais on n’a aucune réflexion qui prend du recul sur la tendance longue, sur les évolutions des prises d’otage, sur ce que nous disent les chiffres, sur les différentes approches”. Étienne Dignat, chercheur associé au Centre de recherches internationales de Sciences-Po (CERI) et auteur de “La Rançon de la terreur : gouverner le marché des otages” aux Presses universitaires de France reviendra sur les différentes approches qui conduisent au dénouement de la libération d'un otage.
Tue, 21 Mar 2023 - 11min - 1741 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 20/03/23
BORNE, MACRON : ET MAINTENANT ? EXPERTS DOMINIQUE REYNIÉ Directeur général de Fondapol Fondation pour l’innovation politique NEILA LATROUS Cheffe adjointe du service politique - « France Info » VANESSA SCHNEIDER Grand reporter - « Le Monde » BRICE TEINTURIER Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
Mon, 20 Mar 2023 - 06min - 1740 - BORNE, MACRON : ET MAINTENANT ? – 20/03/23
EXPERTS DOMINIQUE REYNIÉ Directeur général de Fondapol Fondation pour l’innovation politique NEILA LATROUS Cheffe adjointe du service politique - « France Info » VANESSA SCHNEIDER Grand reporter - « Le Monde » BRICE TEINTURIER Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos Journée décisive ce lundi pour le gouvernement dont le destin est lié aux deux motions de censure examinées à partir de 16 heures à l'Assemblée nationale. Deux textes, l'un du Rassemblement national, l'autre transpartisan, déposé par le groupe centriste LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-Mer et Territoires), voté par la Nupes, le RN mais aussi une partie des députés LR. De quoi donner des sueurs froides à l'exécutif… Le seuil à atteindre est 287 voix, la majorité absolue. Dans ce cas, la réforme des retraites serait rejetée et le gouvernement renversé. Les yeux sont donc aujourd’hui rivés sur les 61 députés LR qui détiennent les clés de ce scrutin. "Nous ne voterons aucune motion de censure. Nous ne voulons pas rajouter du chaos au chaos", a assuré le président du parti, Eric Ciotti, à l'issue d’une réunion du groupe LR. Mais lors de cet échange, ils ont été malgré tout douze députés à s'être exprimés en faveur d'une motion de censure et 31 contre. Plusieurs d'entre-deux, dont Aurélien Pradié, ont depuis confirmé vouloir voter la motion de censure déposée par le groupe LIOT, quand d’autres demeurent silencieux. Alors combien y aura-t-il de frondeurs chez LR ? Le déclenchement jeudi dernier de l'arme constitutionnelle du 49.3 par la Première ministre pour faire passer sans vote la réforme des retraites n'a fait qu'attiser la contestation dans le pays et ouvert une crise politique majeure. Depuis jeudi, des rassemblements organisés ou spontanés se déroulent sur tout le territoire. Transports, énergie, école… les blocages se multiplient. En attendant une nouvelle journée d'actions le 23 mars à l'appel de l'ensemble des organisations syndicales, la grève se durcie dans les raffineries. Les syndicats ont affirmé ce lundi que d’ici à demain soir les sept raffineries de métropole seront totalement bloquées et dans les Bouches du Rhône de nombreuses stations-service sont déjà affectées par des pénuries de carburants. Les éboueurs poursuivent également leur mouvement à Paris, Rennes ou Nantes. Des arrêts de travail de surveillants étaient également redoutés dans les lycées, pour la première journée des épreuves de spécialité du bac 2023 et des surveillants supplémentaires ont été convoqués par le ministère de l’Education. Face à la colère exprimée, Emmanuel Macron a souhaité dimanche dans un communiqué que la réforme "puisse aller au bout de son cheminement démocratique dans le respect de tous". Le président de la République a également indiqué que tout est fait pour protéger les parlementaires qui soutiennent la réforme et dont les permanences sont parfois vandalisées. Ce qui fut le cas de celle d’Éric Ciotti, caillassée ce week-end à Nice. De plus en plus d’élus font également remonter les "pressions" qu’ils subissent de la part de leurs électeurs mais aussi de l’exécutif. Les députés de La France insoumise ont demandé ce lundi la création d’une commission d’enquête sur d’éventuelles "pressions" ou promesses de l’exécutif envers des parlementaires pour s’assurer de leur soutien à la réforme des retraites. Alors, pourquoi l’exécutif a-t-il choisi de recourir au 49.3 ? Quelles en seront les conséquences politiques ? Combien de Républicains soutiendront la motion de censure de LIOT ? Comment sortir de la crise politique ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 20 Mar 2023 - 1h 02min - 1739 - CDLA L’INVITÉ – YANNICK JADOT – 20/03/23
CLIMAT : L’ALERTE DU DERNIER RAPORT DU GIEC ! YANNICK JADOT Député européen EELV C’est la fin d’un cycle lancé en 2015. Aujourd’hui, la publication d’une synthèse sur le changement climatique va conclure le 6e cycle de travail des experts du Giec. Pour le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, "les dirigeants ont besoin d'une orientation scientifique solide, franche et détaillée pour prendre les bonnes décisions et accélérer la sortie des énergies fossiles et la réduction des émissions". Au cours des 8 dernières années, les experts du Giec ont planché sur trois rapports spéciaux, consacrés à des thématiques précises : l’impact d’un réchauffement mondial de 1,5 °C, sur les océans et le monde des glaces et sur les sols de la planète. Ainsi que sur un rapport d’évaluation sur l’évolution du changement climatique, sur ses conséquences et sur les solutions. Dans leur synthèse, les experts du Giec rappellent qu'il existe de "multiples options réalisables et efficaces" pour réduire notamment les émissions de gaz à effet de serre et celles-ci "sont disponibles maintenant". Selon eux, "cinq ans plus tard, ce défi est devenu encore plus grand en raison d'une augmentation continue des émissions de gaz à effet de serre". Pour Hoesung Lee, le président du Giec, "ce rapport de synthèse souligne l'urgence de prendre des mesures plus ambitieuses". Les émissions diffèrent fortement selon les revenus : 10 % des ménages les plus riches sont responsables de 40 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Mais “toutes les régions du monde” sont déjà affectées par des dérèglements rapides, “sans précédent” et grandissants. En 2022, les émissions de CO2 des énergies ont crû de 0,9 %, pour atteindre un record de plus de 36,8 milliards de tonnes. Mais selon l’AIE, 550 millions de tonnes de CO2 ont aussi été évitées par les infrastructures nouvelles d’énergies bas carbone. Mais l’Asie, quant à elle, a vu ses émissions croître de 4,2 %, tirées par sa croissance économique. Alors que les signataires de l'accord de Paris se sont engagés à contenir le réchauffement bien en dessous de 2°C et, si possible, à 1,5°C par rapport à l'ère préindustrielle, cet objectif semble s'éloigner. En l’état des engagements climatiques pris par les Etats, nous nous dirigeons actuellement plutôt vers un monde à +3 degrés d’ici à la fin du siècle… Yannick Jadot reviendra sur le rapport de synthèse du Giec, initié en 2015.
Mon, 20 Mar 2023 - 11min - 1738 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 18/03/23
BANQUES, IMMOBILIER : NOS ÉCONOMIES EN DANGER ? - 18/03/23 EXPERTS Nicolas BOUZOU Économiste et directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès Gaëlle MACKE Directrice déléguée de la rédaction de Challenges Béatrice MATHIEU Grand reporter à L’Express Nathalie JANSON Professeur de finance à la Neoma Business School, et enseignante à Sciences Po Paris
Sat, 18 Mar 2023 - 08min - 1737 - BANQUES, IMMOBILIER : NOS ÉCONOMIES EN DANGER ? - 18/03/23
EXPERTS Nicolas BOUZOU Économiste et directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès Gaëlle MACKE Directrice déléguée de la rédaction de Challenges Béatrice MATHIEU Grand reporter à L’Express Nathalie JANSON Professeur de finance à la Neoma Business School, et enseignante à Sciences Po Paris C’est la plus grande défaillance depuis la crise financière de 2008. Il y a une semaine, la Silicon Valley Bank faisait faillite aux États-Unis. C'est la deuxième plus importante banqueroute de l'histoire des États-Unis et celle-ci laisse craindre un effet domino douloureux pour l’économie mondiale. Cet effondrement express a en effet précipité le repli de grandes places financières mondiales. L’inquiétude est donc montée d’un cran avec notamment la chute sans précédent de l’action du Credit Suisse, numéro deux du secteur bancaire helvète. Ce krach a entraîné l'effondrement de plus de 10% de plusieurs banques européennesen une semaine, comme la Société générale ou BNP Paribas. Après avoir été chahutées en bourse, les marchés ont cependant réussi à se stabiliser un peu ces derniers jours même si la tendance demeure fragile. Selon le Financial Times, UBS, la première banque suisse, serait en pourparlers pour le rachat total ou partiel du Crédit Suisse. Avec l'effondrement de son action, la capitalisation boursière de Crédit Suisse a en effet fondu, faisant potentiellement de la banque une proie facile à absorber. Dans ce contexte caractérisé par une inflation persistante et une remontée constante des taux d’emprunt, le dynamisme du marché immobilier a quelque peu fléchi. La forte remontée des taux, passés de 1 % à près de 3 % en un an, engendre inéluctablement une baisse des prix. Ainsi, une baisse des prix immobiliers a été constatée en janvier dernier dans 20 % des villes de plus de 40 000 habitants, contre 17 % à la même période en 2022. C’est le cas notamment à Paris (– 1,2 % ces trois derniers mois) ou à Lyon (– 1,9 %). Certaines villes s'en sortent cependant, notamment les communes de taille moyenne en périphérie de métropoles. Celles-ci offrent des prix immobiliers plus bas, et un cadre de vie plus calme tout en étant à proche distance des centres urbains. Alors, devons-nous craindre une grave contagion de la crise bancaire en cours ? Jusqu'où les prix de l'immobilier vont-ils continuer de fléchir ? Les villes périphériques sont-elles les seules gagnantes de cette période ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 18 Mar 2023 - 1h 05min - 1736 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 17/03/23
POLITIQUE, SOCIAL : LE CHAUDRON EXPERTS CHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politique Conseiller de la rédaction – « Franc-Tireur » NATHALIE MAURET Journaliste politique – Groupe de presse régionale « Ebra » ASTRID DE VILLAINES Cheffe du service politique – « Huffington Post » Auteure de « Les 7 péchés capitaux de la gauche » JÉRÔME FOURQUET Directeur département Opinion – Institut de sondages IFOP Auteur de « La France sous nos yeux »
Fri, 17 Mar 2023 - 09min - 1735 - POLITIQUE, SOCIAL : LE CHAUDRON – 17/03/23
EXPERTS CHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politique Conseiller de la rédaction – « Franc-Tireur » NATHALIE MAURET Journaliste politique – Groupe de presse régionale « Ebra » ASTRID DE VILLAINES Cheffe du service politique – « Huffington Post » Auteure de « Les 7 péchés capitaux de la gauche » JÉRÔME FOURQUET Directeur département Opinion – Institut de sondages IFOP Auteur de « La France sous nos yeux » « La réforme des retraites n'est pas un échec ». Olivier Dussopt s'est défendu ce matin, suite au recours très contesté du 49.3 par Elisabeth Borne hier après-midi. Ce passage en force n'est pas une défaite aux yeux du ministre du travail, et pourtant cela en a tout l'air. Elisabeth Borne, présentée depuis son arrivée rue de Varenne comme femme de compromis a dû se résoudre à utiliser cette arme constitutionnelle faute d'avoir élargi sa majorité relative, actant ainsi l'échec de son pacte avec les Républicains. Hier, en montant à la tribune de l'Assemblée, la Première ministre s'est vue huée par toute la gauche, noyée sous la Marseillaise chantée par les députés de la France insoumise. À l'extérieur, des milliers de manifestants se sont immédiatement massés sur la place de la Concorde. Ainsi, partout en France, des rassemblements spontanés ont marqué de leur colère les villes, et les rues en feu ont fait le tour des médias. Aujorud'hui, tout le monde a les yeux rivés sur une motion de censure transpartisane qui pourrait renverser le gouvernement ce lundi. Celle-ci vient d'être déposée par le groupe centriste Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (LIOT), et son très respecté chef de file, Charles de Courson. Cependant, si cette motion était votée par les députés du Rassemblement National et par ceux de la Nupes, il faudrait que la moitié des députés Républicains la votent également pour qu'elle soit adoptée. Difficile mais pas impossible. Les tractations sont donc nombreuses pour convaincre cette trentaine de députés qui pourrait faire tomber Elisabeth Borne et rejeter cette réforme des retraites. Quel que soit le résultat lundi, le climat social risque d'exploser suite à ce 49.3. Celui de trop dans l'opinion publique. Au vu des images d'hier, certains commentateurs évoquent le risque de Gilet-jaunisation du mouvement. Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, avait prévenu qu'un recours au 49.3 serait « dangereux ». La possibilité que les syndicats soient débordées par leur base est en effet réel. Dans ce contexte, la grève des éboueurs pourrait s'aggraver encore dans la capitale. Si Gérald Darmanin a demandé à la ville de Paris de réquisitionner du personnel pour évacuer les 7000 tonnes d'ordures, celui-ci s'est vu obtenir une fin de non-recevoir par Anne Hidalgo. Le préfet de Paris a donc « requis le service de propreté de la ville » a déclaré ce matin le ministre de l'Intérieur, qui a assuré que la réquisition « fonctionnait ». Alors, qu'attendre des prochains jours du côté du mouvement social ? Elisabeth Borne peut-elle rester Première ministre ? La motion de censure transpartisane peut-elle la faire tomber ? Le ramassage des poubelles à Paris va-t-il vraiment reprendre ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 17 Mar 2023 - 1h 02min - 1734 - CDLA L’INVITÉ – NICOLAS FRANCESCHET – 17/03/23
LUDOVIC, UN ÉBOUEUR DANS LA CRISE LUDOVIC FRANCESCHET Éboueur, auteur de "Plus tard, tu seras éboueur" Les tonnes de déchets continuent de s'entasser dans Paris et dans certaines autres villes de France, tandis que les éboueurs entament leur 11e jour de grève contre la réforme des retraites. Un mouvement social auquel la maire de Paris, Anne Hidalgo, a apporté son “soutien total, entier”, tout en pointant la responsabilité de l'exécutif. Dans la capitale, le gouvernement décide alors de passer en force. Sans surprise, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, sur ordre du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, a informé mercredi dans la soirée Anne Hidalgo de sa décision de réquisitionner des éboueurs. La maire de Paris a donc transmis aujourd’hui à la préfecture de police la liste des 4000 noms des agents de la propreté des services de la ville ainsi que leur adresse, sur demande du préfet de police. "Dès ce matin, cette réquisition fonctionne et permet de ramasser ces poubelles", a annoncé Gérald Darmanin. Selon le ministre, les poubelles, en plus de poser un problème d'insalubrité, sont des "armes qu'il faut retirer de l'espace public". Jeudi soir, des piles de déchets ont été incendiés par des manifestants après l’évacuation de la place de la Concorde à Paris, où près de 6000 personnes se sont rassemblées à la suite de l’utilisation du 49.3 par le gouvernement pour faire passer en force la réforme des retraites. "L'opposition est légitime, les manifestations sont légitimes, le bordel ou la bordélisation non", a affirmé le ministre de l'Intérieur en dénonçant notamment "des effigies brûlées" à Dijon et des "préfectures prises pour cible". Au total, 310 personnes ont été interpellées jeudi en France dont 258 à Paris. "Ça me fait mal au coeur, mais ne pas ramasser les déchets, c'est notre seul moyen de pression", affirme Ludovic Franceschet, éboueur à la ville de Paris, auteur de "Plus tard, tu seras éboueur", publié chez City éditions. Il reviendra sur son parcours et les raisons qui l’ont poussé à exercer le métier d'éboueur et sur ce mouvement de grève, déjà reconduit jusqu’au 20 mars.
Fri, 17 Mar 2023 - 11min - 1732 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 16/03/23
LE 49.3 OUVRE UNE CRISE POLITIQUE EXPERTS JÉRÔME JAFFRÉ Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF FANNY GUINOCHET Éditorialiste - « France Info » et « La Tribune » Spécialiste des questions économiques et sociales IVANNE TRIPPENBACH Journaliste politique - « Le Monde » CARL MEEUS Rédacteur en chef - « Le Figaro Magazine »
Thu, 16 Mar 2023 - 09min - 1731 - LE 49.3 OUVRE UNE CRISE POLITIQUE – 16/03/23
EXPERTS JÉRÔME JAFFRÉ Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF FANNY GUINOCHET Éditorialiste - « France Info » et « La Tribune » Spécialiste des questions économiques et sociales IVANNE TRIPPENBACH Journaliste politique - « Le Monde » CARL MEEUS Rédacteur en chef - « Le Figaro Magazine » C'est un suspens comme on en a peut être jamais eu dans la cinquième République. 14h55 cet après-midi lorsque la décision tombe, cinq minutes seulement avant le début de la séance à l'Assemblée : l'article 49.3 de la constitution est dégainé pour éviter un vote des députés au Palais Bourbon. C'est la onzième fois que cet outil constitutionnel est utilisé par la Première ministre depuis sa prise de fonctions. Mais cette fois a une importance bien supérieure au vu de la contestation sociale face à cette réforme des retraites. Plusieurs motions de censure devraient être déposées dans les prochaines heures. Une d'entre elles a des chances de faire tomber le gouvernement, elle devrait être déposée par le groupe centriste LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-Mer et Territoires) et serait trans-partisane. Le compte n'y était donc pas pour tenter un vote à l'Assemblée Nationale, plusieurs députés Républicains ayant joué avec les nerfs du duo exécutif jusqu'au dernier moment. Emmanuel Macron a donc préféré « la grosse Bertha » à la « roulette russe » pour reprendre la comparaison imagée du sénateur Bruno Retailleau. Un choix « dangereux », selon le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger. La crise politique qui s'ouvre pourrait en effet engendrer une radicalisation dans la rue. De son côté, Elisabeth Borne a déjà signifié accepté être « le fusible » suite à ce nouveau 49.3, ce qui laisse penser que ses jours son comptés rue de Varenne. Les Républicains ont en tout cas joué les poils à gratter du gouvernement. Le parti s'en sort pourtant fragilisé et fortement divisé. Leur chef,Éric Ciotti, semble ne pas avoir su faire preuve d'autorité. Le 49.3 leur permet cependant de ne pas voir leur votes rendus publics, ce que craignaient certains députés hésitants, sous pression dans leur circonscription. Côté intersyndicale, une réunion aura lieu ce soir pour définir de la suite à donner au mouvement. Laurent Berger a déjà annoncé que le bras de fer allait se poursuivre, alors que de nombreux manifestants se massaient dans le quartier du Palais Bourbon cet après-midi. Une multiplication des manifestation et blocages pourraient aussi avoir lieu. Alors, comment s'est imposé le 49.3 à l'exécutif ? Quelles en seront les conséquences politiques ? Les Républicains soutiendront-ils la motion de censure de LIOT ? Quel avenir pour le mouvement social ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 16 Mar 2023 - 1h 02min - 1730 - CDLA L’INVITÉ – JACQUES ATTALI – 16/03/23
CRISE BANCAIRE : LA PANIQUE ET LA CONTAGION ? JACQUES ATTALI Économiste et écrivain Après la faillite de la Silicon Valley Bank, la deuxième banque suisse Credit Suisse se trouve à son tour dans la tourmente. Sa valeur en bourse est tombée à son plus bas historique puisque le cours de son action a perdu 30%. La chute vertigineuse de cette banque a aussi fait chuter les valeurs bancaires, l’obligeant a annoncer en pleine nuit en Europe qu'elle allait faire appel à la banque centrale suisse pour emprunter jusqu'à 50 milliards de francs suisses (50,7 milliards d'euros) afin de “renforcer de manière préventive” ses liquidités. Parallèlement, Credit Suisse va procéder à une série d'opérations de rachat de dette pour environ 3 milliards de francs suisses. Le Credit Suisse fait partie de 30 banques au monde "que l’on ne peut pas laisser faire faillite", analysent des experts du marché bancaire international. Pourtant, son principal actionnaire, la banque nationale saoudienne (qui détient 9,8 % du capital) “ne compte absolument pas injecter davantage d’argent”. La Saudi National Bank avait volé au secours du Credit Suisse en novembre 2022, mais a priori pas cette fois-ci. Et côté européen, la solidarité n’est pas plus grande. “Ce sujet est du ressort des autorités suisses. Il doit être réglé par elles”, a affirmé devant le Sénat la Première ministre française, Élisabeth Borne, précisant que le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire aurait un contact avec son homologue suisse. Selon les experts, la chute de cette banque serait essentiellement due à la “nervosité des investisseurs de la banque”, à la suite de la faillite de la banque américaine SVB, constatée en début de cette semaine. Jacques Attali, écrivain et économiste, reviendra notamment sur la fébrilité des marchés financiers et la possibilité d’une contagion aux banques français.
Thu, 16 Mar 2023 - 10min - 1729 - NUCLÉAIRE : FISSURES ET RÈGLEMENTS DE COMPTE – 15/03/23
EXPERTS ERWAN BENEZET Journaliste au service économie, en charge de l’énergie « Le Parisien – Aujourd’hui en France » ÉLIE COHEN Économiste – Directeur de recherche au CNRS SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique – « Marianne » SHARON WAJSBROT Journaliste spécialiste des énergies – « Les Echos » Les députés ont entamé lundi 13 mars à l’Assemblée nationale l’examen du projet de loi sur l’accélération du nucléaire. Il prévoit la construction de six nouveaux EPR. L'examen de ce projet de loi intervient dans un contexte où, depuis plusieurs mois, on s'interroge sur la stratégie et les nombreux changements de pieds de l'Etat dans ce domaine. Le manque de vision de long terme a notamment été pointé du doigt par l'ancien ministre Arnaud Montebourg. Emmanuel Macron avait lui-même annoncé des fermetures de centrales au début de son premier mandat. L'objectif était même inscrit noir sur blanc dans le rapport sur la programmation pluriannuelle de l'énergie, publié en 2020. Mais le président de la République a depuis fait machine arrière. L'actuel cap de l'exécutif a été fixé lors du discours de Belfort prononcé par Emmanuel Macron le 10 février 2022. Il replace le nucléaire au coeur de la politique énergétique nationale. Les députés ont d'ailleurs validé en commission la suppression du plafond de 50 % de la part de l’énergie nucléaire dans le mix électrique français d’ici 2035. Ce plafond avait été introduit par François Hollande en 2015, année où la France avait décidé la fermeture de 14 de ses 58 réacteurs. « Il est temps de ne pas avoir le nucléaire honteux », a pointé Maud Bregeon, la rapporteuse du projet de loi et ancienne d’EDF dans la filière nucléaire. En plus des nouveaux EPR, le projet de loi prévoit de rallonger la durée de vie des centrales au-delà de 60 ans contre 40 ans au maximum actuellement. D’ici 2030, les réacteurs les plus vieux atteindront les 50 ans d’existence. Le gouvernement mise sur le traditionnel soutien de la droite à l’atome pour une adoption du texte sans trop de difficultés en première lecture, après le très large vote du Sénat fin janvier. Mais face à eux, les opposants au nucléaire, EELV et LFI, comptent s’appuyer sur l'actualité récente pour pointer les dangers de la filière. Début mars, une fissure importante a été constatée dans une conduite de refroidissement d’urgence de l’un des réacteurs de la centrale nucléaire de Penly, en Seine-Maritime. Une deuxième fissure, moins conséquente, a été détectée quelques jours plus tard sur un autre réacteur de la même centrale. Cela pose la question de la sûreté de nos installations. D'autant plus qu'à ces problèmes techniques s'ajoute une décision politique de l'exécutif qui met le feu aux poudres. Le gouvernement a justement ajouté au texte la réforme de la sûreté nucléaire, adoptée par les députés en commission. Celle-ci prévoit le démantèlement de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, l'IRSN, et le transfert de ses experts vers l’Autorité de sûreté nucléaire, l'ASN, le gendarme des centrales. Les syndicats des deux institutions sont vent debout contre cette réforme, qui suscite aussi l’ire de la gauche et des protestations jusque dans la majorité. Les opposants craignent pour l’indépendance, la transparence et la qualité de l’expertise. Les experts de l’IRSN redoutent en effet que leur travail ne soit plus guidé par le seul critère de la sûreté, mais aussi par les préoccupations des exploitants. Les débats s’annoncent donc tendus sur le sujet. Les risques de voir les sécheresses se multiplier et s'intensifier avec le réchauffement climatique, ce qui pose la question du refroidissement des réacteurs, sera sans doute aussi souligné par les opposants à la réforme. Tout comme la gestion des déchets nucléaires. Un autre défi à relever pour la filière nucléaire est la formation de personnel qualifié en nombre suffisant. Car la pénurie de main-d'oeuvre est là et s'est déjà révélée pénalisante. Cet automne lorsqu'il a fallu faire face à des problèmes de corrosion, nous avons dû faire appel à des soudeurs étrangers. Le manque de personnel qualifié est l'un des facteurs qui participent à rallonger la durée de ces maintenances, prévues ou imprévues. Des écoles de formation essaient de recruter d'avantage pour faire face aux grands besoin du secteur. Les changements de cap sur la filière nucléaire appartiennent-ils, pour de bon, au passé ? Sécheresse, corrosion, le secteur nucléaire est-il préparé face aux risques qui se multiplient ? Est-on capable de former assez rapidement du personnel qualifié en nombre suffisant pour relancer la filière nucléaire tricolore ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 15 Mar 2023 - 1h 02min - 1728 - CDLA L’INVITÉ – RAPHAËL SCHELLENBERGER – 15/03/23
NUCLÉAIRE : QUI EST RESPONSABLE DU NAUFRAGE ? RAPHAËL SCHELLENBERGER Député LR du Haut-Rhin Président de la Commission d’enquête parlementaire sur la souveraineté énergétique de la France Les deux anciens présidents de la République Nicolas Sarkozy et François Hollande vont être auditionnés demain à l'Assemblée nationale par la commission d'enquête parlementaire visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France. Ces deux auditions vont clore les travaux de cette commission, qui a aussi entendu ces derniers mois les derniers ministres de l'Environnement, les patrons successifs d'EDF, des scientifiques pour tenter de comprendre les fragilités énergétiques de la France. Les députés adopteront leur rapport final le 30 mars, un document qui sera rendu public dans les jours suivants. L'Assemblée nationale s'est emparée, ce lundi 13 mars, du projet de loi d'accélération du nucléaire. Les députés ont quatre jours pour étudier les 650 amendements de ce texte destiné à faciliter la construction de nouveaux réacteurs et la réorganisation controversée de la police scientifique du secteur. Adopté en première lecture au Sénat fin janvier, il doit favoriser la construction de nouveaux réacteurs nucléaires et prévoit également une réorganisation polémique : celle de la sûreté nucléaire en démantelant la police scientifique du secteur. Dans le même temps, Bruxelles a dévoilé hier mardi 14 mars, ses pistes pour réformer le marché européen de l'électricité sans le restructurer fondamentalement, en recourant aux contrats énergétiques de long terme pour protéger les consommateurs et encourager les investissements dans les énergies renouvelables et le nucléaire. Pour Raphaël Schellenberger, “ce qui est surprenant c’est que ça prenne autant de temps”. Pour lui, “le sujet en Europe c’est qu'on ne s’est jamais intéressé aux capacités de production d’électricité”. A la veille de l’audition des deux anciens présidents de la République Nicolas Sarkozy et François Hollande dans le cadre de la commission d'enquête parlementaire qui vise à établir les raisons de la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France, Raphaël Schellenberger reviendra sur les enjeux et ses attentes de cette commission.
Wed, 15 Mar 2023 - 10min - 1727 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 15/03/23
NUCLÉAIRE : FISSURES ET RÈGLEMENTS DE COMPTE EXPERTS ERWAN BENEZET Journaliste au service économie, en charge de l’énergie « Le Parisien – Aujourd’hui en France » ÉLIE COHEN Économiste – Directeur de recherche au CNRS SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique – « Marianne » SHARON WAJSBROT Journaliste spécialiste des énergies – « Les Echos »
Wed, 15 Mar 2023 - 08min - 1726 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 14/03/23
ENFANTS DÉPORTES, KIDNAPPÉS : LA GUERRE SELON POUTINE EXPERTS ALAIN BAUER Professeur au CNAM Responsable du pôle sécurité, défense et renseignement GUILLAUME ANCEL Ancien officier de l’armée française ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – « RFI » AYMERIC ELLUIN Responsable « plaidoyer et conflits » Amnesty International France
Tue, 14 Mar 2023 - 09min - 1725 - ENFANTS DÉPORTES, KIDNAPPÉS : LA GUERRE SELON POUTINE – 14/03/23
EXPERTS ALAIN BAUER Professeur au CNAM Responsable du pôle sécurité, défense et renseignement GUILLAUME ANCEL Ancien officier de l’armée française ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – « RFI » AYMERIC ELLUIN Responsable « plaidoyer et conflits » Amnesty International France Lors des conflits armés, les mineurs sont les plus vulnérables. La guerre en Ukraine semble en train de faire de milliers d'entre eux un "butin de guerre". C'est ce qu'a évoqué le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, la semaine dernière. C'est le risque pointé par de nombreux enquêteurs, des juristes et des ONG dont Human Rights Watch qui a publié hier un rapport sur les conséquences de l'invasion russe pour les dizaines de milliers d'enfants vivant dans des institutions ukrainiennes. Tous s'inquiètent du sort d'au moins 16 200 enfants ukrainiens déportés vers la Russie, comme l'indique le Bureau national d'information en Ukraine. En janvier, les autorités russes ont admis que près de 5 millions d'Ukrainiens, dont 733 000 mineurs, étaient arrivés sur leur sol depuis le début de "l'opération spéciale". Lors de sa quatrième visite en Ukraine début mars, le procureur de la CPI a déclaré que "ces actes présumés font l'objet d'une enquête prioritaire de la part de (s)on bureau". Des mandats d'arrestation pourraient bientôt être émis par la CPI. L'association "Pour l'Ukraine, pour leur liberté et la nôtre!" estimait en décembre que ces transferts forcés de masse relevaient des qualifications de génocide et de crimes contre l'humanité. "Nous devons accorder une attention particulière aux crimes qui ont été et sont commis par la Russie à l'encontre de nos enfants ukrainiens. Il s'agit de la déportation, de l'enlèvement et des tentatives d'effacer l'identité nationale et familiale de nos enfants", a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Ces déportations nous ramènent "aux heures les plus sombres de l'histoire européenne", a rappelé la procureure en chef du parquet européen, Laura Kovesi. L'ampleur de ces transferts forcés et répétés, sans parler des procédures législatives et logistiques mises en place, témoigne d'une pratique et d'une politique planifiée par la fédération de Russie. L'université Yale a montré le rôle premier des autorités fédérales dans ces transferts et ses programmes. Vladimir Poutine a en effet exigé des modifications législatives pour faciliter les adoptions de ces enfants. Il a aussi nommé Maria Lvova-Belova au poste de commissaire aux droits de l'enfant. Depuis l'invasion, elle organise les déportations, communique à tout-va et met en scène des adoptions, des cérémonies d'accueil. Face à cette situation, certains parents remuent ciel et terre pour retrouver leurs enfants disparus. Un père dont les enfants avaient été évacués côté russe lors de la bataille de Marioupol est parvenu à les retrouver et à les ramener en Lettonie. Un parcours du combattant qu'ils racontent aujourd'hui. Sur le front, les soldats russes souffrent face à l'incroyable cruauté des combats. Et ils le font savoir. Depuis le début du mois de février apparaissent sur les réseaux sociaux des vidéos de mobilisés qui protestent contre les conditions dans lesquelles ils sont envoyés à l'assaut, eux disent "au massacre". Les mises en scènes se ressemblent : des soldats russes cagoulés, qui, par petits groupes, dénoncent leur impréparation, leur manque d'armement, d'équipement, de nourriture et de soutien. Ils considèrent que de nombreuses vies pourraient être épargnées. Ils apparaissent comme choqués qu’on leur ait menti sur ce qu’allait être leur rôle ans cette "opération spéciale". C'est peu dire que ces vidéos font tache et rompent avec la propagande du Kremlin. Le phénomène n'est en revanche pas nouveau, il avait déjà été observé en septembre dernier. Ces soldats, qui viennent principalement des régions éloignées d’Irkoutsk, Arkhangelsk ou Novossibirsk interpellent directement Vladimir Poutine à qui ils demandent de rejoindre les rangs de l’armée régulière. Après plus d'un an de conflit, le chef de l'Etat russe ne s'est toujours pas rendu sur le front. Au contraire, le chef de la milice Wagner, Evgueni Prigogine, s'affiche de plus en plus sur les zones de combats. Il affirme en même temps de plus en plus clairement ses ambitions politiques. L'Etat russe est-il en train de perpétrer un nouveau crime contre l'humanité en organisant la déportation de milliers de mineurs ukrainiens ? Comment retrouver les enfants disparus ? Que risques les soldats russes qui dénoncent leur condition sur le front ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 14 Mar 2023 - 1h 02min - 1724 - CDLA L’INVITÉ – SERGE PAPIN – 14/03/23
PRIX, GRANDE DISTRIBUTION : LA LOI DU PLUS FORT SERGE PAPIN Ancien PDG de Système U Administrateur indépendant du Conseil d’administration d’Auchan Retail International Alors que l’inflation alimentaire a atteint 14,5 % sur un an en février selon l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), le gouvernement a mis en place de nouvelles mesures pour protéger le pouvoir d'achat des Français, notamment un chèque alimentaire qui devrait être mis en place dans les prochains mois ainsi qu'un trimestre anti-inflation. Les enseignes de la moyenne et grande distribution se sont aussi engagées à proposer un panier de références au prix “le plus bas possible", durant tout un trimestre (mars, avril, mai). C'est le cas de Système U qui, dès le mois de février, avait communiqué autour d'un panier de "150 produits à prix coûtant", lancé pour "une durée indéterminée". Auprès du Journal du dimanche, Alexandre Bompard a dévoilé la création d'un panier "essentiel et nutrition" dans les magasins Carrefour, qui comprendra 200 produits (dont 100 dits "du quotidien" et 100 ayant un Nutri-Score A et B) des marques Carrefour et Simpl, dont les prix seront bloqués autour de 2 euros entre le 15 mars et le 15 juin. Intermarché a aussi annoncé le lancement d'une campagne sur "500 produits anti-inflation", parmi lesquels 30 "produits frais de rayons traditionnels – viande, poisson, fruit ou légume". “Ce trimestre anti-inflation sera un dispositif massif, efficace, protecteur”, a promis lundi Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie et des Finances. Absent de cette réunion de la grande distribution sur l’inflation, organisée à Bercy, Michel-Édouard Leclerc, le président du comité stratégique des centres Leclerc, dénonce une sorte d'”orchestration” et de communication politique autour du panier “anti-inflation. "Je n'ai pas attendu une réunion publique pour être moins cher", a affirmé sur CNews Michel-Edouard Leclerc. Le premier réseau de distribution français "ne s'interdit rien", mais son patron "préfère pour le moment être moins cher sur tout" et éviter "un cône aussi restreint de communication" qui "donne l'impression qu'on se rattrape sur le reste". Pour Serge Papin, il faut passer “du pouvoir d’achat au vouloir d’achat”. Selon lui, “il faut changer la volonté d’acheter. Il faut qu’on aille vers des produits bruts, des produits non transformés, qu’on change notre façon de consommer, qu’on arrête le prêt à manger, les sodas”. Il reviendra sur le trimestre “anti-inflation” proposé par Bercy et sur le modèle de la grande consommation alimentaire.
Tue, 14 Mar 2023 - 10min - 1723 - CRISE BANCAIRE AMERICAINE: LA PANIQUE MONDIALE 13/03/23
EXPERTS PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l’Institut de Haute Finance Auteur de « Le grand basculement » MARC FIORENTINO Dirigeant d’Euroland Corporate Auteur de « Les meilleurs placements pour les nuls » SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques CÉLINE ANTONIN Économiste - OFCE Professeure à Sciences Po Le système bancaire américain est entré dans une zone de turbulence. En quatre jours seulement, trois défaillances bancaires sont survenues aux États-Unis. Mercredi dernier, Silvergate Bank était mise en liquidation. Mais le véritable choc est survenu deux jours plus tard, lorsque Silicon Valley Bank (SVB) a été fermée par les autorités américaines. La SVB était la seizième institution américaine, avec 210 milliards de dollars d’actifs. Il s’agit de la plus grosse faillite bancaire depuis la grande crise financière de 2008 et de la deuxième plus importante de l’histoire des États-Unis. Hier, Signature Bank, la 21e banque américaine, avec des actifs estimés à 110 milliards de dollars fin 2022 et 88 milliards de dollars de dépôts a elle aussi été placée en liquidation. Le gouvernement américain prend ces faillites très au sérieux. L'enjeu est d'éviter qu'elles ne provoquent une contagion au reste du système bancaire, a indiqué hier la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen. Le souvenir douloureux de la faillite en 2008 de Lehman Brothers, qui avait précipité les banques du monde entier dans sa chute, est dans tous les esprits. La crainte est bien de voir ces institutions financières tomber les unes après les autres. Les autorités américaines ont donc pris plusieurs mesures durant le week-end. Elles ont notamment annoncé vouloir garantir le retrait de l’intégralité des dépôts de la SVB. Joe Biden s'est aujourd'hui félicité que les autorités américaines aient réagi "rapidement". Dans une allocution, le Président des Etats-Unis a tenu à rassurer alors que la panique bancaire guette et que certains experts anticipent une crise financière : "Les Américains peuvent se rassurer, le système bancaire est solide", a-t-il répété plusieurs fois lors de sa prise de parole. Pourtant, les marchés boursiers semblent eux témoigner d’une certaine fébrilité. En France, Bruno Le Maire se veut lui aussi rassurant. La faillite des banques SVB et Signature ne met pas en danger les banques françaises, a assuré ce matin sur France info le ministre de l’économie. « Je ne vois pas de risque de contagion, donc il n’y a pas d’alerte spécifique », a-t-il déclaré. « Nous avons des banques qui sont solides », « un système bancaire qui est solide » et « un ratio de liquidités qui est élevé », a affirmé Bruno Le Maire. Mais l'inquiétude a bel et bien gagné les marchés. Après un premier décrochage des banques vendredi dernier, les bourses européennes baissent fortement ce lundi, plombées par le secteur bancaire. Il s'agit de la pire séance de l'année. Le secteur de l'immobilier était, lui, déjà victime des évolutions financières, avant l'inquiétude de ces derniers jours. Le taux moyen auquel on peut emprunter pour acheter son logement est en effet au plus haut au plus haut depuis près de sept ans. Cette hausse s’explique par la remontée des taux d’intérêts auxquels les établissements bancaires empruntent eux-mêmes auprès des banques centrales, dont la Banque Centrale Européenne. Ces dernières les augmentent pour dissuader la consommation, et ainsi tenter de limiter l’inflation. Et il ne faut pas compter sur la récente baisse des prix des biens immobiliers, trop légère, pour réussir à compenser cette flambée des taux d’intérêts. En conséquence, nombreux seront les acheteurs à voir leur capacité d’emprunt chuter. Le volume des transactions risque donc de baisser dans les mois à venir. Le secteur du neuf rencontre également des problèmes. La hausse vertigineuse du prix des matières premières freine les mises en chantier et fait exploser les prix. Tout semble donc concourir à la raréfaction du nombre de clients, de la demande donc. Un autre secteur est actuellement dans le dur, celui de l'habillement de milieu de gamme. Avec le placement en redressement judiciaire de Gap France annoncé le 1er mars et l'arrêt définitif de San Marina le 18 février, l'hécatombe se poursuit chez ces enseignes de mode. Fermeture, liquidation, plan social... Un grand nombre de marques françaises est en train de sombrer. Dans le sillage de la liquidation de Camaïeu fin 2022, les décisions judiciaires s'accumulent dans le paysage textile hexagonal. Pour Kookaï, Cop.Copine ou encore Pimkie la mauvaise passe à des airs de clap de fin. Le triomphe de l’e-commerce, la concurrence de l'ultrafast fashion, l'avènement de la seconde main, la saturation de l'offre et des erreurs de gestion semblent avoir raison du secteur, confronté à un "mur des faillites", tant redouté. Les banques françaises sont-elles menacées par une nouvelle crise financière de grande ampleur ? Va-t-il devenir très compliquer d'acheter un logement ces prochaines années ? La France va-t-elle se heurter à un "mur des faillites" ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 13 Mar 2023 - 1h 02min - 1722 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 13/03/23Mon, 13 Mar 2023 - 08min
- 1721 - CDLA L’INVITÉ – PIERRE MOSCOVICI – 13/03/23
LE COUP DE GUEULE DE LA COUR DES COMPTES ! PIERRE MOSCOVICI Président de la Cour des comptes Dans son rapport annuel publié ce vendredi 10 mars, la Cour des comptes, présidée par Pierre Moscovici, invite à faire de la réduction des déficits “une priorité nationale” et à clarifier les compétences au niveau local. Avec un taux de croissance estimé à 2,6 %, l’année 2022 a été marquée par un net ralentissement de l’activité économique, en lien avec le choc sur les prix de l’énergie et les conséquences de la guerre en Ukraine. Les perspectives pour 2023 sont plus dégradées avec une prévision de croissance de 1 % retenue pour construire le projet de loi de finances. Alors que l’année 2023 aurait dû être marquée par la fin du «quoi qu’il en coûte» lié à la crise sanitaire, avec notamment une baisse de 46,5 Md€ des dépenses de soutien et de relance, le Gouvernement a pris de nouvelles mesures de soutien qui conduiraient à un déficit public attendu à 5,0 points de produit intérieur brut (PIB) en 2022 comme en 2023. La dette publique atteindrait 111,2 points de PIB en 2023, soit près de 14 points au-dessus de son niveau d’avant crise. Pour Pierre Moscovici, “nous continuons à mettre en oeuvre des mesures insuffisamment ciblées sur ceux qui en ont le plus besoin, et donc trop coûteuses”. À 58 % du PIB, la France a les dépenses publiques les plus élevées de la zone euro. Le rapport soulève la question de l’action sociale destinée aux publics fragiles. Cette compétence relève du département, mais pour Pierre Moscovici, “il y a une inadéquation entre les moyens et leur fonction de chef de file sur la question”. La Cour des comptes fait un état des lieux de la décentralisation. L’élargissement des compétences des collectivités territoriales s’est également traduit par une augmentation importante du poids des des dépenses locales dans le produit intérieur brut (passé de 8 % en 1980 à plus de 11 % aujourd’hui).”Nous plaidons pour une répartition plus équilibrée des compétences entre l’État et les administrations locales pour favoriser la qualité de l’action publique. Tout brouillage supplémentaire irait dans la mauvaise direction”, explique Pierre Moscovici au Figaro le 9 mars. Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes reviendra sur le rapport annuel de la Cour, présenté demain à l’Assemblée nationale.
Mon, 13 Mar 2023 - 11min - 1720 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 11/03/23
RETRAITES : LA LIGNE DURE… JUSQU’À QUAND ? – 11/03/23 EXPERTS CHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politique Conseiller de la rédaction – « Franc-Tireur » NATHALIE MAURET Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra » ANNE-CHARLÈNE BEZZINA Constitutionnaliste - Enseignante en Droit public BERNARD SANANÈS Politologue – Président de l’Institut de sondage Elabe
Sat, 11 Mar 2023 - 07min - 1719 - RETRAITES : LA LIGNE DURE… JUSQU’À QUAND ? – 11/03/23
EXPERTS CHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politique Conseiller de la rédaction – « Franc-Tireur » NATHALIE MAURET Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra » ANNE-CHARLÈNE BEZZINA Constitutionnaliste - Enseignante en Droit public BERNARD SANANÈS Politologue – Président de l’Institut de sondage Elabe Quatre jours après une mobilisation record contre la réforme des retraites, l’intersyndicale appelle à une septième journée d’action ce samedi. Plus de 230 rassemblements sont prévus dans toute la France. Entre 800 000 et un million de personnes sont attendues selon les renseignements. Les syndicats avaient promis de mettre la France à l’arrêt. S'ils n’y sont pour l’heure pas parvenus par la grève, ils ne désarment pas. En parallèle des manifestations, les opérations coups de poing se multiplient en effet, entre coupures de courant ciblées, blocage de voies ferroviaires et de dépôts de carburants. Des agents du secteur du gaz et de l’électricité ont coupé ce jeudi le courant du Stade de France et du chantier du village olympique à Saint-Denis, a annoncé le syndicat CGT. Plus tard dans l’après-midi, le distributeur Enedis a toutefois démenti une partie de la coupure : « La ligne électrique qui alimente le stade de France n’a pas été coupée », a indiqué une porte-parole, qui confirme en revanche « des coupures » dans la zone commerciale et résidentielle autour du stade, ainsi que sur le chantier du futur village olympique. Les expéditions de carburants étaient elles toujours bloquées jeudi matin à la sortie de plusieurs raffineries françaises. La jeunesse est, elle aussi, mobilisée. Une journée de mobilisation et d’action a lieu ce jeudi. Plusieurs lycées et universités ont été bloqués. Jeudi toujours, les huit principaux syndicats et cinq organisations de jeunesse ont adressé un courrier au chef de l'État, à qui elles reprochent de rester sourd face à la mobilisation contre ce texte. Les syndicats demandent, depuis la mobilisation massive de mardi, à être reçus à l'Élysée par Emmanuel Macron, estimant que son silence "constitue un grave problème démocratique" et pourrait conduire "immanquablement à une situation qui pourrait devenir explosive". Le président leur a répondu "être à l'écoute" tout en défendant la "nécessité" de la réforme. Il ne le recevra pas. "Les salariés vont recevoir aujourd’hui la réponse du président de la République comme un vrai mépris", déclare Yvan Ricordeau, secrétaire national de la CFDT, chargé des retraites. Le président a argué vouloir respecter le temps du débat parlementaire. À l'Assemblée, justement, la semaine n'a pas été de tout repos, au contraire. La réforme des retraites crée des zones de turbulences chez les députés et sénateurs Les Républicains. À l’approche du vote sur la réforme des retraites, le groupe LR, allié de circonstance indispensable du gouvernement pour l'obtention d'une majorité sur le texte, est divisé entre frondeurs et pro-réforme. Trois mois après l’élection d’Éric Ciotti à sa tête, le parti peine en effet toujours à parler d’une seule voix. Autour de la réforme, les contestations internes se sont aiguisées, notamment lorsque Aurélien Pradié, candidat malheureux à la présidence de LR, a lancé le combat sur les carrières longues. Le député du Lot a affiché une intransigeance qui a exaspéré en interne, aboutissant à son éviction du poste de numéro 2. Mais il n'est pas certain que cet « acte d’autorité » d’Éric Ciotti ait suffit à calmer le jeu. Aurélien Pradié maintient la pression, alors qu’un vote crucial se profile jeudi à l’Assemblée. Pour Pierre Cordier, député apparenté LR, le pronostic est sans appel : "Élisabeth Borne n'aura pas de majorité à l'Assemblée nationale." À l'extrême droite de l'échiquier politique, pendant les quinze jours qu’ont duré les débats à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen s’est soigneusement abstenue de livrer sa position sur le sujet et donc de prendre le moindre risque. Ses rares initiatives ont relevé de la seule tactique. Ainsi la motion de censure déposée in extremis, dans la dernière ligne droite, et rejetée par les députés. S’il y a une personnalité et un parti dont on ignore donc tout ou en matière de retraites, c’est bien Marine Le Pen et le RN. Un député de la majorité les a même accusé en séance dans l'hémicycle d'être les "passagers clandestins" de ce texte. Pourtant, au regard du débat hystérique auquel se sont livrés les députés, l'extrême réserve du RN semble lui avoir profité. Dans la continuité de la "stratégie de la cravate" du début de mandature, les élus d'extrême droite jouent le rôle des bons élèves. Le mouvement social peut-il faire plier le gouvernement ? Le parti les Républicains va-t-il vers une scission sur le texte de la réforme des retraites ? Jusqu'où sa stratégie de normalisation peut-elle conduire le RN ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 11 Mar 2023 - 1h 06min - 1718 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 10/03/23
UKRAINE : GUERRE DE TRANCHÉES ET MISSILES HYPERSONIQUES EXPERTS GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU ARMELLE CHARRIER Éditorialiste en politique internationale – « France 24 » ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – « RFI » GUILLAUME ANCEL Ancien officier de l’armée française
Fri, 10 Mar 2023 - 07min - 1717 - UKRAINE: GUERRE DE TRANCHEES ET MISSILES HYPERSONIQUES 10/03/23
EXPERTS GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU ARMELLE CHARRIER Éditorialiste en politique internationale – « France 24 » ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – « RFI » GUILLAUME ANCEL Ancien officier de l’armée française Les grandes villes ukrainiennes sous une pluie de missiles et de drones. Jeudi Lviv, Odessa, Kharkiv, Kherson, Kiev ont été massivement bombardées par les Russes et les infrastructures énergétiques particulièrement ciblées une nouvelle fois. Dans la capitale ukrainienne, 40 % des habitants n’ont plus d’électricité et de chauffage. À Zaporijia, elle aussi touchée, la centrale nucléaire a été coupée du réseau électrique. Située en zone occupée russe, elle a dû fonctionner pendant plusieurs heures avec un générateur. Cette stratégie russe de la terreur destinée à faire plier le pays a commencé en octobre dernier au tout début de l’hiver. Les frappes se sont ensuite espacées dans le temps. L’attaque aérienne d’hier où des missiles hypersoniques, quasiment indétectables par la défense aérienne, ont été utilisés vient rappeler que le Kremlin entend mener une guerre totale en Ukraine. Et ce alors que les troupes russes sont "fixées" depuis de long mois à l’est du pays et notamment autour de Bakhmout où les combats sont acharnés. Le porte-parole du ministère de la Défense russe a qualifié les frappes, qui ont fait au moins six morts en Ukraine, de "représailles" à une incursion sur le territoire russe le 2 mars de "saboteurs" ukrainiens. Ce que Kiev avait démenti. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a également réagi jeudi : "L'ennemi a tenté d'intimider les Ukrainiens en utilisant à nouveau ses misérables tactiques". C’est "une nouvelle tentative par l’Etat terroriste de combattre la civilisation". Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont aussi par la suite rejeté les allégations des prorusses de Transnistrie, les qualifiant de "provocation orchestrée par le Kremlin". Jeudi, les autorités de cette région séparatiste prorusse moldave ont annoncé avoir "déjoué une attaque terroriste" contre ses dirigeants, préparée "par les services de sécurité ukrainiens". Kiev a démenti et du côté du gouvernement moldave, on est loin d’être certain de la réalité de cette "attaque". Le Premier ministre moldave a ainsi dit "ne pas avoir confirmation" de sa véracité et le gouvernement moldave a décidé de lancer une enquête autour de ces accusations. Depuis plusieurs mois, la Russie est régulièrement accusée de chercher à déstabiliser la Moldavie, paysanciennement situé dans sa zone d’influence mais désormais dirigé par des autorités tournées vers l’Europe. Mi-février, la présidente moldave Maia Sandu avait accusé la Russie de fomenter un coup d’Etat. Ce nouvel épisode de tension vient raviver la crainte d’un élargissement du conflit. Dans ce contexte de montée des tensions, l’opération "Orion", le plus gros exercice militaire en France depuis plus de vingt ans, se poursuit dans le pays, notamment à Cahors et dans ses alentours. Prévu jusqu'en mai dans quatorze départements, "Orion" doit permettre à l'armée française de se préparer à un conflit de "haute intensité" contre un État ennemi de force égale. Programmée depuis trois ans, ces manoeuvres prennent une signification plus grande encore depuis l'invasion russe en Ukraine, il y a un an, et sont particulièrement scrutées… Alors que sait-on des attaques aériennes russes menées hier en Ukraine ? Que change le recours des russes aux missiles hypersoniques ? Quelle est la situation à Bakhmout ? Que se passe-t-il en Moldavie et en Géorgie ? Comment se déroule l’opération Orion ? La France est-elle prête pour une guerre de haute intensité ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 10 Mar 2023 - 1h 03min - 1716 - CDLA L’INVITÉ – GEORGINA WRIGHT – 10/03/23
FRANCE-ANGLETERRE : LES RETROUVAILLES ! GEORGINA WRIGHT Directrice du programme Europe de l’Institut Montaigne Le chef du gouvernement britannique Rishi Sunak est reçu à l'Elysée par Emmanuel Macron ce vendredi pour un sommet consacré en partie à l'immigration et à la question des traversées de migrants ainsi que la guerre en Ukraine. Ce sommet bilatéral est le premier depuis 2018. Côté britannique, l'accent sera mis sur la lutte contre l'immigration clandestine, source de tensions entre les deux rives de la Manche. Le gouvernement britannique a d’ailleurs présenté ce mardi 7 mars un projet de loi contre l'immigration illégale qui prévoit d'interdire à ceux qui arrivent par la Manche de demander l'asile au Royaume-Uni. Selon les chiffres de la BBC, en 2022, près de 46 000 migrants avaient traversé la Manche pour rejoindre les côtes anglaises. Un niveau record depuis 2018. Emmanuel Macron quant à lui, a signalé sa volonté de renforcer le partenariat de défense avec le Royaume-Uni. Le contexte actuel permet de "donner un nouvel élan", a dit un conseiller du président français. L'invasion russe de l'Ukraine présente un défi commun aux deux premières armées européennes, les deux seules dotées de l'arme nucléaire en Europe. "La guerre en Ukraine force les deux pays à se rapprocher", explique à l'AFP Georgina Wright. "Il y a clairement une volonté de bâtir une relation de confiance". “Je suis assez positive sur l’avenir de la relation franco-britannique. La partie difficile du Brexit semble dépassée, ce qui va permettre un rapprochement entre les deux pays. Il y a une volonté commune manifeste de tourner la page pour avancer”, estime Georgina Wright qui reviendra sur ce sommet bilatéral, le premier depuis 5 ans et sur les défis qui attendent la France et le Royaume-Uni.
Fri, 10 Mar 2023 - 10min - 1715 - ZFE: LA PROCHAINE REVOLTE? 09/03/23
EXPERTS PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l’institut de Haute Finance NATHALIE SAINT-CRICQ Éditorialiste politique « France Télévisions » ARNAUD GOSSEMENT Avocat en droit de l’environnement Professeur associé à Paris 1 FLAVIEN NEUVY Économiste – Directeur de l’Observatoire Cetelem Si les zones à faibles émissions se sont multipliées ces dernières années dans les grandes villes d'Europe, en France la mise en place des ZFE fait de plus en plus polémique. De quoi parle-t-on ? L’idée au départ est de bannir les véhicules polluants des 43 plus grandes villes de façon progressive d’ici 2025. Dans un premier temps, sont interdits sous peine d’amende (68 euros) les véhicules au-dessus de "Crit’Air 3" (les diesels d’avant 2011, les "essence" d’avant 2006, soit 40 % du parc automobile actuel), puis ce sera au tour des "Crit’Air 2" (tous les diesels, ainsi que les "essence" d’avant 2011, soit 70 % du parc). L’objectif officiel est de faire baisser le niveau des particules fines qui tuent des milliers de personnes chaque année et d’inciter les ménages à passer à des voitures moins polluantes et notamment à l’électrique. Depuis le 1er janvier, en théorie, dans les villes de plus de 150 000 habitants existent donc des zones à faibles émissions. Mais les exceptions et les décalages se multiplient car le dispositif crée trop d’inégalités, la colère gronde chez les automobilistes et les oppositions se font entendre. Ainsi pour le secrétaire national du Parti Communiste Fabien Roussel, "c’est une bombe sociale parce qu’il y a aujourd’hui dix millions d’automobilistes qui vont être interdits de se déplacer". De son côté, la leader d'Europe Écologie-Les Verts Marine Tondelier déplore le manque d’accompagnement de l’Etat. Dans ces conditions, et parce que "le gouvernement n’a rien anticipé", elle juge nécessaire de "prendre son temps" pour déployer le dispositif. C’est ce qu’a d’ailleurs décidé la métropole lyonnaise gérée par l’écologiste Bruno Bernard qui vient d’annoncer le report de deux ans, à 2028, de l’interdiction de la circulation des véhicules diésel (Crit’air 2). A Toulouse et à Montpellier les élus Nupes-LFI demandent "la suspension de la ZFE". A Perpignan, le maire RN a fait voter une motion contre l'application de la ZFE dans la préfecture catalane en 2025. Et maintenant c'est au tour de 40 millions d'automobilistes de tirer à boulet rouge sur le dispositif. Prenant l’exemple de nos voisins allemands, précurseurs en matière de ZFE mais en train de faire marche arrière, l’association réclame son abandon pur et simple, dénonçant dans un communiqué une "mesure environnementale obsolète" et "une bombe sociale à retardement". Il faut dire que lorsqu’il s’agit de la voiture, le risque politique est toujours très fort : l’écotaxe sur les poids lourds avaient entrainé le mouvement des Bonnets rouges, la taxe carbone et le passage aux 80 km/h heure celui des gilets jaunes… Alors dans cette période déjà marquée par l’inflation et la contestation de la réforme des retraites, la grogne des automobilistes est scrutée par le gouvernement qui tente d’apaiser les esprits en se disant ouvert "au dialogue". Evoquant "14 pays en Europe où il y a des zones à faibles émissions", le ministre de la Transition écologique Christophe Bechu met en avant le fait lorsque "la qualité de l’air s’améliore, il y a des endroits où ces ZFE sont supprimées" comme en Allemagne. Car "cette mesure est prise pour des raisons de santé publique" rappelle-t-il. "La France a été condamnée par trois fois pour des dépassements de seuils de pollution." Mais cela implique aussi que "les villes qui ne sont pas en dépassement de seuil n’ont aucune obligation d’aller durcir, multiplier les règles" explique-t-il. Revenant, par ailleurs, sur la fin des motorisations thermiques dans l’Union européenne qui vient de connaître un revers majeur avec le refus de l’Allemagne de signer le texte, pourtant adopté au Parlement européen, le ministre estime qu’il s’agit là d’une "crise politique interne à l’Allemagne". "À l’intérieur de la coalition allemande, le plus petit des partenaires est aujourd’hui en train de remettre en cause la position allemande" mais "décarboner notre parc de véhicules, c’est le seul moyen de lutter contre le réchauffement climatique" juge-t-il. Le ministre chargé des Transports a exhorté de son côté l'Allemagne à soutenir à nouveau l'interdiction de la vente de voitures neuves à moteur thermique dans l'Union européenne en 2035, regrettant une "forme de fronde" de Berlin. "Si on ne garde pas cette ambition nous serons balayés sur le plan industriel et écologique (...) ce n'est pas en donnant des contre-signaux que l'on va réussir à créer cette voiture électrique accessible à tous" a déclaré Clément Beaune alors que le patron de Stellantis, groupe réunissant PSA-Citroën et Fiat Chrysler, s’inquiète d’une transition trop rapide vers l’électrique qui profiterait à la Chine. Alors les ZFE, une polémique française ? L’UE est-elle allée trop vite en voulant interdire les moteurs thermiques à partir de 2035 afin de réduire les émissions de CO2 ? Enfin qui sont ces scientifiques d'une vingtaine de pays, réunis au sein de Scientist Rebellion, qui lancent des actions de désobéissance civile afin de souligner l'urgence à agir pour le climat ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 09 Mar 2023 - 1h 02min - 1714 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 09/03/23Thu, 09 Mar 2023 - 07min
- 1713 - ZFE : LA PROCHAINE RÉVOLTE ? 09/03/23
EXPERTS PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l’institut de Haute Finance NATHALIE SAINT-CRICQ Éditorialiste politique « France Télévisions » ARNAUD GOSSEMENT Avocat en droit de l’environnement Professeur associé à Paris 1 FLAVIEN NEUVY Économiste – Directeur de l’Observatoire Cetelem Si les zones à faibles émissions se sont multipliées ces dernières années dans les grandes villes d'Europe, en France la mise en place des ZFE fait de plus en plus polémique. De quoi parle-t-on ? L’idée au départ est de bannir les véhicules polluants des 43 plus grandes villes de façon progressive d’ici 2025. Dans un premier temps, sont interdits sous peine d’amende (68 euros) les véhicules au-dessus de "Crit’Air 3" (les diesels d’avant 2011, les "essence" d’avant 2006, soit 40 % du parc automobile actuel), puis ce sera au tour des "Crit’Air 2" (tous les diesels, ainsi que les "essence" d’avant 2011, soit 70 % du parc). L’objectif officiel est de faire baisser le niveau des particules fines qui tuent des milliers de personnes chaque année et d’inciter les ménages à passer à des voitures moins polluantes et notamment à l’électrique. Depuis le 1er janvier, en théorie, dans les villes de plus de 150 000 habitants existent donc des zones à faibles émissions. Mais les exceptions et les décalages se multiplient car le dispositif crée trop d’inégalités, la colère gronde chez les automobilistes et les oppositions se font entendre. Ainsi pour le secrétaire national du Parti Communiste Fabien Roussel, "c’est une bombe sociale parce qu’il y a aujourd’hui dix millions d’automobilistes qui vont être interdits de se déplacer". De son côté, la leader d'Europe Écologie-Les Verts Marine Tondelier déplore le manque d’accompagnement de l’Etat. Dans ces conditions, et parce que "le gouvernement n’a rien anticipé", elle juge nécessaire de "prendre son temps" pour déployer le dispositif. C’est ce qu’a d’ailleurs décidé la métropole lyonnaise gérée par l’écologiste Bruno Bernard qui vient d’annoncer le report de deux ans, à 2028, de l’interdiction de la circulation des véhicules diésel (Crit’air 2). A Toulouse et à Montpellier les élus Nupes-LFI demandent "la suspension de la ZFE". A Perpignan, le maire RN a fait voter une motion contre l'application de la ZFE dans la préfecture catalane en 2025. Et maintenant c'est au tour de 40 millions d'automobilistes de tirer à boulet rouge sur le dispositif. Prenant l’exemple de nos voisins allemands, précurseurs en matière de ZFE mais en train de faire marche arrière, l’association réclame son abandon pur et simple, dénonçant dans un communiqué une "mesure environnementale obsolète" et "une bombe sociale à retardement". Il faut dire que lorsqu’il s’agit de la voiture, le risque politique est toujours très fort : l’écotaxe sur les poids lourds avaient entrainé le mouvement des Bonnets rouges, la taxe carbone et le passage aux 80 km/h heure celui des gilets jaunes… Alors dans cette période déjà marquée par l’inflation et la contestation de la réforme des retraites, la grogne des automobilistes est scrutée par le gouvernement qui tente d’apaiser les esprits en se disant ouvert "au dialogue". Evoquant "14 pays en Europe où il y a des zones à faibles émissions", le ministre de la Transition écologique Christophe Bechu met en avant le fait lorsque "la qualité de l’air s’améliore, il y a des endroits où ces ZFE sont supprimées" comme en Allemagne. Car "cette mesure est prise pour des raisons de santé publique" rappelle-t-il. "La France a été condamnée par trois fois pour des dépassements de seuils de pollution." Mais cela implique aussi que "les villes qui ne sont pas en dépassement de seuil n’ont aucune obligation d’aller durcir, multiplier les règles" explique-t-il. Revenant, par ailleurs, sur la fin des motorisations thermiques dans l’Union européenne qui vient de connaître un revers majeur avec le refus de l’Allemagne de signer le texte, pourtant adopté au Parlement européen, le ministre estime qu’il s’agit là d’une "crise politique interne à l’Allemagne". "À l’intérieur de la coalition allemande, le plus petit des partenaires est aujourd’hui en train de remettre en cause la position allemande" mais "décarboner notre parc de véhicules, c’est le seul moyen de lutter contre le réchauffement climatique" juge-t-il. Le ministre chargé des Transports a exhorté de son côté l'Allemagne à soutenir à nouveau l'interdiction de la vente de voitures neuves à moteur thermique dans l'Union européenne en 2035, regrettant une "forme de fronde" de Berlin. "Si on ne garde pas cette ambition nous serons balayés sur le plan industriel et écologique (...) ce n'est pas en donnant des contre-signaux que l'on va réussir à créer cette voiture électrique accessible à tous" a déclaré Clément Beaune alors que le patron de Stellantis, groupe réunissant PSA-Citroën et Fiat Chrysler, s’inquiète d’une transition trop rapide vers l’électrique qui profiterait à la Chine. Alors les ZFE, une polémique française ? L’UE est-elle allée trop vite en voulant interdire les moteurs thermiques à partir de 2035 afin de réduire les émissions de CO2 ? Enfin qui sont ces scientifiques d'une vingtaine de pays, réunis au sein de Scientist Rebellion, qui lancent des actions de désobéissance civile afin de souligner l'urgence à agir pour le climat ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 09 Mar 2023 - 1h 02min - 1712 - CDLA L’INVITÉ –MARC LOMAZZI – 09/03/23
RCP8.5 : LE SCÉNARIO NOIR DU CLIMAT MARC LOMAZZI Journaliste, auteur de « FRANCE 2050 : RCP8.5, le scénario noir du climat » Marc Lomazzi est journaliste, ancien rédacteur en chef adjoint du quotidien Le Parisien-Aujourd'hui en France et chroniqueur sur France Inter. Passionné par les sujets liés à l’écologie et au climat, il est notamment l’auteur d’Ultra ecologicus, une enquête sur les mouvements écologistes radicaux. Et il revient avec son nouveau livre : “FRANCE 2050 : RCP8.5, le scénario noir du climat”, publié chez Albin Michel. Les experts du climat ont donné un nom au scénario noir de l’embrasement climatique : le RCP8.5. Un scénario qui ressemble au script d’un film catastrophe : fonte des glaciers, montée des océans, sécheresses, mégafeux, villes les pieds dans l’eau, fleuves à sec, crises sanitaires, disparition des espèces... Mais en quoi cette fresque terrible nous concerne-t-elle ? Quels sont les dangers qui menacent vraiment la France à l’horizon 2050 si le pire scénario du GIEC devient réalité ? Comment notre vie quotidienne sera-t-elle bouleversée ? L’auteur s’est posé toutes ces questions, et pour y répondre, il a rencontré des dizaines de scientifiques et d’experts. Cartes à l’appui, son livre brosse le tableau de la France de 2050 dont l’épisode historique de sécheresse et de canicules de l’été dernier nous a donné un avant-goût. Dans son nouveau livre “FRANCE 2050 : RCP8.5, le scénario noir du climat”, Marc Lomazzi montre que c’est maintenant qu’il faut se préparer à l’impensable -voire au pire- et trouver, à notre échelle, des réponses au chaos climatique qui s’annonce.
Thu, 09 Mar 2023 - 11min - 1711 - ASSEMBLÉE, SÉNAT : ET LE RESPECT BORDEL ! – 08/03/23
EXPERTS YVES THRÉARD Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction – « Le Figaro » JÉRÔME JAFFRÉ Politologue – Chercheur associé au CEVIPOF VANESSA SCHNEIDER Grand reporter – « Le Monde » CHLOÉ MORIN Politologue Auteure de « On aura tout essayé » Que se passe-t-il au Parlement ? Alors que des milliers de Français manifestaient mardi un peu partout en France contre la réforme des retraites, 3,5 millions selon la CGT, 1,28 selon le ministère de l'Intérieur, l'Assemblée nationale a connu une séance particulièrement tumultueuse à l'occasion de débats sur l'exemplarité des élus. Les députés avaient à peine commencé leurs interventions en fin d'après-midi sur la proposition de la présidente du groupe Renaissance Aurore Bergé, que les échanges ont totalement dérapé. Le texte examiné visait à imposer une peine d'inéligibilité automatique aux auteurs de violences aggravées, en particulier sur les mineurs et les conjoint(es). Mais il a très vite été critiqué par les oppositions comme une réaction opportuniste à la condamnation du député insoumis Adrien Quatennens en décembre dernier pour des violences sur sa compagne. A la tribune, le président du groupe LR Olivier Marleix a invité la majorité à "s'offrir une séance d'introspection" et ne s'est pas privé d'énumérer des condamnations, mises en examen ou enquêtes concernant des membres du camp présidentiel, le député Damien Abad, le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler et, pour terminer, le garde des Sceaux. Eric Dupond-Moretti est mis en examen pour prise illégale d'intérêts, une première pour un ministre de la Justice en exercice. L’association de lutte contre la corruption Anticor et les deux principaux syndicats de magistrats avaient déposé une plainte à l'encontre du garde des Sceaux, l'accusant d'avoir profité de son poste pour régler des comptes avec des magistrats, dans des affaires où il était impliqué en tant qu'avocat. La Cour de justice de la République (CJR), juridiction destinée à juger les ministres ou ex-ministres pour les crimes ou délits commis dans l’exercice de leurs fonctions, a ordonné un procès, mais les avocats d’Éric Dupond-Moretti ont formé un pourvoi en cassation. Piqué au vif, le ministre de la Justice a alors fait deux bras d'honneur. Face au tollé suscité, et après deux suspensions de séance, le garde des Sceaux a finalement reconnu et "regretté" ses gestes qui n'étaient selon lui "pas adressés au député Marleix" mais à l'atteinte "à la présomption d'innocence". "Vous avez fréquenté beaucoup de voyous mais c'est plus qu'inapproprié", l'a corrigé Olivier Marleix. Finalement, le texte a été repoussé par l'hémicycle, à hauteur de 140 voix contre 113. Un revers dur à accepter pour la députée Aurore Bergé, porteuse du projet, qui avait fini la défense de son texte au bord des larmes. Mais l’affaire est loin d’être close pour nombre de députés. Ente indignation et consternation, des élus de toutes les oppositions réclament la démission du ministre de la Justice tandis qu’au Sénat l’application, inédite, de l’article 38 enflamme les débats. En plein examen de l'article 7 de la réforme des retraites, celui qui consacre le recul de l'âge de départ à 64 ans, le sénateur LR Bruno Retailleau a dégainé un point du règlement jamais utilisé pour couper court aux débats dans la nuit de mardi. La gauche dénonce une "censure" et une "attaque contre la démocratie !". Les Sénateurs doivent poursuivre l’examen du projet de réforme des retraites jusqu’à ce dimanche alors que les grèves et les blocages se poursuivent dans le pays, notamment sur plusieurs axes routiers et dans les raffineries, avec des syndicats à la fois agacés du silence de l'exécutif, et galvanisés par le nombre record de manifestants mardi et le soutien d'une majorité de Français dans les sondages. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 08 Mar 2023 - 1h 03min - 1710 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 08/03/23
ASSEMBLÉE, SÉNAT : ET LE RESPECT BORDEL ! EXPERTS YVES THRÉARD Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction – « Le Figaro » JÉRÔME JAFFRÉ Politologue – Chercheur associé au CEVIPOF VANESSA SCHNEIDER Grand reporter – « Le Monde » CHLOÉ MORIN Politologue Auteure de « On aura tout essayé »
Wed, 08 Mar 2023 - 07min - 1709 - CDLA L’INVITÉ – CHIRINNE ARDAKANI – 08/03/23
IRAN : ELLE TRAQUE LES MOLLAHS CHIRINNE ARDAKANI Avocate franco-iranienne au Barreau du Val d’Oise, membre du collectif Iran Justice Chirinne Ardakani est avocate au Barreau du Val d’Oise. Franco-iranienne, elle est engagée dans le collectif Iran Justice constitué de 16 avocats qui recense les exactions du régime de Téhéran. Le 8 mars est la journée internationale des droits des femmes. La première, depuis la mort de Mahsa Amini, une iranienne de 22 ans décédée pour n’avoir pas correctement porté son voile, qui a mené au soulèvement révolutionnaire qui secoue le pays actuellement. Mais en réalité, les Iraniens se battent depuis 44 ans pour la liberté et la vie des femmes, puisque le 8 mars 1979, c’était la première rébellion des Iraniennes contre le port du voile obligatoire. Dans la répression des manifestants en Iran, plus de 500 personnes ont été tuées, selon Iran Human Rights (IHR), basée en Norvège, et plus de 20 000 arrestations. Faute de pouvoir exercer leur travail en Iran, les avocats iraniens ne peuvent pas assuer la défense de leurs clients dans des conditions satisfaisantes. Alors à Paris, un collectif de 16 avocats, dont 13 Franco-Iraniens, se battent tous les jours pour réunir suffisamment d’éléments pour que la répression du régime des mollahs soit punie par la loi. Chirinne Ardakani fait partie de ce collectif. Pour elle, “mon engagement dans ce collectif renforce ma vocation d'avocate”. A ce jour, 174 faits ont été repertoriés. "En réalité, on est dépassé. Le compteur explose et on n'arrive pas humainement à tout recenser", affirme Chirinne Ardakani. De nouveaux cas d'intoxication de jeunes filles ont été répertoriés ce dimanche dans plusieurs régions d'Iran. L'empoisonnement de plusieurs élèves a été rapporté dans deux lycées de filles des villes d'Abhar (ouest) et d'Ahvaz (sud-ouest), mais aussi dans une école primaire de Zanjan (ouest), a rapporté l'agence de presse Isna, citant des responsables sanitaires locaux. Leurs parents s'étaient rassemblés le 14 février devant le gouvernorat de la ville pour “demander des explications” de la part des autorités, selon l'agence officielle Irna. À la suite de cette enquête, “le vice-ministre de la Santé Youness Panahi a implicitement confirmé dimanche que l'empoisonnement des élèves de Qom était intentionnel”, a annoncé Irna. “Il s'est avéré que certains individus voulaient que toutes les écoles, en particulier les écoles de filles, soient fermées”, a déclaré Youness Panahi. Pour l’instant, aucune interpellation n'a été annoncée. Chirinne Ardakani nous racontera le travail minutieux du collectif Iran Justice et qui répertorie des preuves contre le régime de Téhéran, et reviendra sur les dessous et les enjeux de cette révolte iranienne.
Wed, 08 Mar 2023 - 11min - 1708 - "CONFRONTATION" : PÉKIN MENACE WASHINGTON – 07/03/23
EXPERTS PIERRE HASKI Chroniqueur international - « France Inter » et « L’Obs » FRÉDÉRIC ENCEL Docteur en géopolitique Auteur de « Les voies de la puissance » ALICE EKMAN Analyste responsable de l’Asie Institut des études de sécurité de l’Union européenne ALAIN WANG Sinologue - Enseignant à CentraleSupélec «Un risque de conflit et de confrontation ». C'est en ces termes que Qin Gang, le ministre chinois des Affaires étrangères, a qualifié lundi soir la situation de plus en plus tendue entre son pays et Washington. Une déclaration sous forme de blâme, et où les États-Unis sont accusés de vouloir « endiguer » l'Empire du Milieu. Sur le conflit ukrainien, la Chine estime également que Washington est une « main invisible » alimentant la guerre dans le but de « servir un certain agenda géopolitique ». Ces affirmations font craindre le pire sur le plan diplomatique, surtout que Pékin refuse toujours de décrire l’offensive en Ukraine comme une agression de la Russie. Tout ceci advient après une multiplication des frictions entre les États-Unis et la Chine : ouïghours, déséquilibre de la balance commerciale, Taïwan... la tension diplomatique a même atteint son paroxysme récemment avec la controverse autour d’un ballon chinois ayant survolé le territoire américain. Washington a abattu le mois dernier l’appareil en le présentant comme un ballon espion, ce qu’ont nié les autorités chinoises. Face à cela, Donald Trump assure qu'une troisième guerre mondiale pourra être évitée s'il revient au pouvoir. Xi Jinping s'apprête en tout cas à obtenir un troisième mandat présidentiel dans quelques jours. Le parlement chinois se réunit actuellement pour officialiser sa prolongation à ses fonctions. À 69 ans, le leader continue donc d'exercer un pouvoir qu'il souhaite garder à vie. Actée en octobre dernier, cette reconduction avait reçu les « chaleureuses félicitations » des dirigeants russe et nord-coréen, Vladimir Poutine et Kim Jong-Un. En Corée du Nord justement, le ton monte aussi avec les États-Unis. Kim Yo-Jong, la puissante soeur de Kim Jong-Un, a averti ce mardi que toute interception des missiles que la Corée du Nord testera au-dessus du Pacifique durant les prochains exercices militaires conjoints entre les États-Unis et la Corée du Sud, « sera considérée comme une claire déclaration de guerre » contre son pays. Une manière de plus de montrer les muscles face à l'Occident, après la parade militaire du 9 février dernier, qui a présenté en grandes pompes l'arsenal et les armes les plus avancés du pays. Alors, le risque de confrontation entre Pékin et Washington est-il réel ? Qu'attendre du nouveau mandat de Xi Jinping ? Les menaces de la Corée du Nord envers les États-Unis sont-elles à prendre au sérieux ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 07 Mar 2023 - 1h 02min - 1707 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 07/03/23
"CONFRONTATION" : PÉKIN MENACE WASHINGTON EXPERTS PIERRE HASKI Chroniqueur international - « France Inter » et « L’Obs » FRÉDÉRIC ENCEL Docteur en géopolitique Auteur de « Les voies de la puissance » ALICE EKMAN Analyste responsable de l’Asie Institut des études de sécurité de l’Union européenne ALAIN WANG Sinologue - Enseignant à CentraleSupélec
Tue, 07 Mar 2023 - 08min - 1706 - CDLA L’INVITÉ – MARINE TONDELIER – 07/03/23
ZFE : MÊME LES ÉCOLOS RECULENT ! MARINE TONDELIER Secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts Depuis 2019, avec la loi d’orientation des mobilités, 11 agglomérations ont instauré une zone à faibles émissions (ZFE). En 2021, la loi Climat et résilience a étendu le dispositif à l’ensemble des agglomérations de plus de 150.000 habitants : d’ici à 2025, 45 villes pourraient être concernées. D’ici là, la mise en place des ZFE concernera les véhicules de vignette Crit'Air 3 et plus dès le 1er janvier 2024. Selon une étude menée par Aramis, cela correspond à 40% du parc automobile actuel français. Pour le secrétaire national du Parti Communiste Fabien Roussel, “c’est une bombe sociale parce qu’il y a aujourd’hui dix millions d’automobilistes qui vont être interdits de se déplacer”. De son côté, la leader d'Europe Écologie-Les Verts Marine Tondelier déplore le manque d’accompagnement. Dans ces conditions, et parce que “le gouvernement n’a rien anticipé”, elle juge nécessaire de “prendre son temps” pour déployer le dispositif. C’est le cas de la métropole lyonnaise gérée par les verts qui recule et se donne 3 mois de concertations de plus. D’un point de vue environnemental, ces ZFE sont justifiées puisque d’après Santé Publique France, chaque année, la pollution de l’air serait responsable de 40 000 décès prématurés dans notre pays. Pour autant, elles posent un problème de justice sociale puisque dans les faits, les ZFE vont avant tout pénaliser les plus pauvres, c’est-à-dire ceux qui roulent dans les véhicules les plus anciens donc plus polluants et qui ont difficilement les moyens d’en changer. D’après la dernière enquête mobilité de l’Insee, 38% des ménages les moins favorisés possèdent un véhicule très polluant, et seront donc exclus de la circulation en ville. En Seine-Saint-Denis par exemple, trois quarts des voitures devront rester au garage en 2024. Quand il s’agit de la voiture le risque politique est toujours très fort : les portiques pour les poids lourds ont donné les bonnets rouges, la taxe carbone et le passage à 80 km/h heure ont donné les gilets jaunes. Pour Marine Tondelier, “les mesures écologiques, ça ne marche pas quand c’est imposé d’en haut, quand ce n’est pas concerté avec la population”. Elle reviendra sur la mesure des ZFE qui selon elle, est “injuste socialement”.
Tue, 07 Mar 2023 - 11min - 1705 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 06/03/23
GRÈVES, BLOCAGES : ON ENTRE DANS LE DUR... EXPERTS NATHALIE MAURET Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra » SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne » CARL MEEUS Rédacteur en chef - « Le Figaro Magazine » JÉRÔME FOURQUET Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP Auteur de « La France sous nos yeux »
Mon, 06 Mar 2023 - 08min - 1704 - GRÈVES, BLOCAGES : ON ENTRE DANS LE DUR... – 06/03/23
EXPERTS NATHALIE MAURET Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra » SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne » CARL MEEUS Rédacteur en chef - « Le Figaro Magazine » JÉRÔME FOURQUET Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP Auteur de « La France sous nos yeux » La trêve est terminée pour les opposants à la réforme des retraites. A la veille d’une sixième journée de mobilisation, ce 7 mars, la consigne des syndicats est claire : "mettre la France à l’arrêt" aussi longtemps qu’il le faudra pour faire plier le gouvernement. A la pointe de la contestation, les salariés du secteur des transports. Selon la SNCF, en moyenne, 20 % des TGV et TER seront en circulation. Les Intercités seront, eux, quasiment tous à l’arrêt. Et sur les routes aussi, la contestation s’organise : les routiers ont rejoint depuis dimanche soir le mouvement et ont organisé dès ce lundi des barrages filtrants un peu partout en France. Autre secteur très mobilisé, celui stratégique de l’énergie. Les syndicats appellent à une grève dure, reconductible, qui a démarré dès vendredi 3 mars dans plusieurs centrales nucléaires et hydrauliques françaises. La grève s’annonce également très suivie dans les raffineries de pétrole où les salariés ont cessé le travail dès ce lundi ainsi que parmi les éboueurs et toute la filière des déchets qui vont entrer dans la danse ce mardi à l'appel de la CGT. Du côté de l’Education nationale, les organisations syndicales annoncent également plus de 60 % de grévistes. Le mouvement social passe "la vitesse supérieure", comme l'a appelé de ses voeux le leader de la CGT Philippe Martinez dans le Journal du dimanche (JDD). De son côté le patron de la CFDT Laurent Berger a déploré, ce lundi au micro de France Inter, le "silence" d'Emmanuel Macron "depuis deux mois" face aux opposants au projet de réforme des retraites du gouvernement, et a estimé que le président de la République actuellement en tournée en Afrique "ne peut pas rester sourd". Regrettant par ailleurs que l'intersyndicale n'ait été "reçue collectivement par personne" au sein de l'exécutif depuis qu'elle a lancé en janvier la mobilisation, Laurent Berger a affirmé qu'il fallait "arrêter de prendre les gens pour des cons". Les opposants à la réforme n'ont "pas de déficit d'explication", a-t-il insisté. Les propos d'Olivier Véran évoquant une "catastrophe écologique, agricole ou sanitaire" en cas de grève massive, "c'est grossier, c'est nul, c'est petit, c'est à bout d'arguments (…) Nous ne sommes pas des irresponsables. On va continuer cette mobilisation" mais "il faut arrêter". De son côté, le porte-parole du gouvernement a reconnu ce lundi que son message est "mal passé" et qu’'il aurait dû être formulé différemment, tout en jugeant "qu’il n’est pas nécessaire de bloquer tout un pays et d’entraîner des désagréments aussi importants pour les Français". "Nous tiendrons l’objectif" d’un régime des retraites équilibré financièrement en 2030, a-t-il par ailleurs assuré, avant d’évoquer des "discussions avec les sénateurs", qui examinent actuellement le projet, pour que les mesures qui grèvent financièrement la réforme soient compensées par d’autres. Pendant ce temps, le texte sur la réforme des retraites est examiné jusqu’à dimanche au Sénat, où les Sénateurs à majorité LR veulent y mettre "des marqueurs de droite". Bruno Retailleau, chef de file des sénateurs de droite, défend notamment l’intégration d’une part de capitalisation et appelle à "bloquer les bloqueurs qui veulent bloquer la France" le 7 mars. Mais à droite, cette position est contestée. A l’Assemblée, Aurélien Pradié, débouté récemment de son poste de numéro deux des Républicains en raison de son opposition à la réforme des retraites, continue à faire entendre sa différence. Dans un entretien accordé à l’Opinion le député LR a insisté sur le fait que cette réforme ne peut "se faire sans dialogue social". Ce pourquoi, avec ses collègues Stéphane Viry et Ian Boucard, il a proposé à Laurent Berger de venir discuter ce mercredi avec les députés LR. À ce jour, plus d’une dizaine de députés LR ont pris publiquement position contre la réforme des retraites. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 06 Mar 2023 - 1h 02min - 1703 - CDLA L’INVITÉ – LUC JULIA – 06/03/23
INTELLIGENCE ARTIFICIELLE : HALTE AUX FANTASMES ! LUC JULIA Informaticien Auteur de “On va droit dans le mur” et « L'intelligence artificielle n'existe pas » Luc Julia est ingénieur et informaticien franco-américain. Il est l’un des concepteurs de l’assistant vocal Siri. Ancien vice-président de Samsung chargé de l’innovation, il a rejoint Renault en 2021 en tant que directeur scientifique et est l’auteur de “On va droit dans le mur”, et "L'intelligence artificielle n'existe pas", publiés chez First. ChatGPT, créé par OpenAI et mis en ligne fin novembre, se présente comme un programme de chat avec une intelligence artificielle capable de répondre à nos requêtes. En quelques secondes, le logiciel formule des paragraphes argumentés sur n'importe quel sujet, sans fautes d’orthographe et dans huit langues (français, anglais, espagnol, allemand, japonais, chinois, russe et néerlandais). Le succès de ChatGPT a été immédiat : cinq jours après sa mise en ligne, le programme comptait un million d'utilisateurs selon le président d'OpenAI sur Twitter. Le patron du groupe de médias allemand Axel Springer a annoncé ce mardi que des postes de journalistes dans les rédactions du tabloïd Bild et du média généraliste Die Welt seront supprimés d’ici à la fin de l’année. Pour cause : l’intelligence artificielle qui, selon Mathias Döpfner, le patron du groupe berlinois, « va révolutionner le journalisme et l’industrie des médias ». Il y aura par conséquent « une réduction significative des emplois dans les domaines de la production, de la mise en page, de la correction et de l’administration » poursuit-il. Dans le même temps, depuis plusieurs semaines, le filtre “Bold Glamour” cartonne sur TikTok. Ce filtre qui utilise l’intelligence artificielle est très réaliste, et surtout indétectable. Les médecins, eux, craignent des conséquences psychologiques. Pour le ministre délégué chargé de la transition numérique, Jean-Noël Barrot, la France a encore sa carte à jouer dans la bataille de puissance qui oppose la Chine et les Etats-Unis sur la question de l’intelligence artificielle. Il a annoncé viser “la formation de 400 000 experts du numérique d’ici [à] 2030“ pour que la France “ne passe pas à côté de cette nouvelle vague“ de l’intelligence artificielle. Les entreprises du numérique doivent pouvoir “recruter dans les meilleures conditions“, a ajouté M. Barrot. Luc Julia reviendra sur les enjeux et les défis de l'intelligence artificielle.
Mon, 06 Mar 2023 - 10min - 1702 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 04/03/23
HAUSSE DES PRIX : ÇA VA CRAQUER ? - 04/03/23 EXPERTS Pascale HEBEL Directrice associée - C Ways - spécialiste des questions de consommation Olivia DETROYAT Journaliste économique au Figaro - Spécialiste de la grande distribution Flavien NEUVY Economiste Anne-Sophie ALSIF Cheffe économiste - BDO france
Mon, 06 Mar 2023 - 08min - 1701 - HAUSSE DES PRIX : ÇA VA CRAQUER ? – 04/03/23
EXPERTS Pascale HEBEL Directrice associée - C Ways - spécialiste des questions de consommation Olivia DETROYAT Journaliste économique au Figaro - Spécialiste de la grande distribution Flavien NEUVY Economiste Anne-Sophie ALSIF Cheffe économiste - BDO france "Mars rouge". Cette expression est fréquemment utilisée ces dernières semaines. Elle exprime la crainte d'une nouvelle hausse spectaculaire des prix des produits vendus dans les rayons des supermarchés. Cette flambée pourrait être la conséquence des négociations annuelles qui se sont achevées mercredi 1er mars entre les industriels et les distributeurs. Les premiers veulent que le prix de vente final prenne en compte la hausse des coûts de production (de l'énergie, des transports ou même des matières premières) ; tandis que les autres craignent de devoir répercuter cette augmentation en rayon. Pendant le temps des discussions, ils se sont renvoyé la balle, chacun accusant l'autre de vouloir se gaver sur le dos des ménages. Pendant ce temps, Élisabeth Borne assurait que le gouvernement faisait "tout pour que l'inflation soit contenue". À l'issue des négociations, de nouvelles hausses de prix sont à attendre dans les rayons. Parmi les produits qui vont connaître des augmentations, on trouve la viande, les légumes ou encore les articles d'hygiène. Alors qu'une augmentation moyenne de 10% a été évoquée, l'Institut de recherche et d'innovation table plutôt sur une hausse comprise entre 4 et 7% d’ici à juin prochain (par rapport à février 2023). Une conséquence directe de l’inflation galopante en France, de l'ordre de 6,2% sur un an en février dernier, selon l'Insee. Le gouvernement promettait, dans le cas d'une nouvelle flambée des prix alimentaires, un panier anti-inflation, avec une liste de produits du quotidien "à prix cassés", selon les mots du porte-parole Olivier Véran. Mais le contour du dispositif a toujours été flou. Les choses sont désormais beaucoup plus claires. Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, premier syndicat d'agriculteurs, a affirmé ce matin sur France Info que le panier anti-inflation promis par le gouvernement "n'adviendra pas". La question est sensible pour le gouvernement, qui va devoir affronter en parallèle le retour des mobilisations et le début des blocages contre la réforme des retraites, toujours très impopulaire dans l'opinion. C'est dans ce contexte d'inflation galopante qu'un nouvel acteur se lance dans la grande distribution. Le nouveau venu s'appelle Toujust et il a ouvert sa première enseigne mercredi à Alès, dans le Gard. Si la ville des Cévennes est le premier point de vente en France, neuf autres ouvertures sont prévues au cours du premier semestre 2023. En tout, ce ne sont pas moins de 50 magasins qui sont prévus d’ici à la fin d’année. D’ici quatre à cinq ans, le distributeur ambitionne d’inonder le marché de la distribution à bas prix. Pour se faire une place dans ce secteur très concurrentiel, l’enseigne s’engage à proposer "le juste prix jusqu’à 5 à 10% moins cher que ses concurrents directs". Pour atteindre cet objectif ambitieux, la solution est toute trouvée : supprimer les intermédiaires pour réduire les marges. Le magasin affirme ainsi pouvoir "libérer les consommateurs trop souvent pris en étau entre pouvoir d’achat et exigence de justice vis-à-vis des producteurs". Autre originalité : la participation des fournisseurs au capital des magasins, sous forme de coopérative, en contrepartie de leurs meilleurs prix. En cette période de contraction du pouvoir d'achat des ménages, cette recette qui exclut les centrales d'achat pour faire baisser les prix pourrait séduire les consommateurs. L'alimentation n'est pas le seul poste de dépense à plomber le budget des ménages. L'automobile pèse également très lourd. Et cela pourrait bien empirer. À Toulouse, la zone à faibles émissions, mise en place pour lutter contre la pollution, est vivement critiquée. Selon ses détracteurs, elle pénalise les moins riches, qui n'ont pas les moyens financiers d'investir dans des véhicules moins émetteurs de dioxyde de carbone. Si les verbalisations ne sont pas encore effectives, à l'avenir les amendes seront salées pour les contrevenants. De nombreux automobilistes vivent donc la mise en place de ce dispositif avec un sentiment de relégation et l'amertume de voir sur les routes une France à deux vitesses. Faut-il craindre un mois de «mars rouge» sur les prix des produits alimentaires ? Un autre modèle de grande distribution va-t-il s'imposer ? Les ménages modestes sont-ils condamnés à être relégués hors des métropoles ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé- Bruno Duvic REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 04 Mar 2023 - 1h 05min - 1700 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 03/03/23
RUSSIE, CHINE, IRAN : LES LIAISONS DANGEREUSES EXPERTS PASCAL BONIFACE Directeur de l’IRIS, l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques Auteur de « 50 idées reçues sur l’état du monde » ARMELLE CHARRIER Éditorialiste en politique internationale – « France 24 » SYLVIE BERMANN Diplomate, ambassadeur de France Auteure de « Madame l’Ambassadeur » PIERRE HASKI Chroniqueur international – « France inter » et « L’Obs »
Fri, 03 Mar 2023 - 06min - 1699 - RUSSIE, CHINE, IRAN : LES LIAISONS DANGEREUSES – 03/03/23
EXPERTS PASCAL BONIFACE Directeur de l’IRIS, l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques Auteur de « 50 idées reçues sur l’état du monde » ARMELLE CHARRIER Éditorialiste en politique internationale – « France 24 » SYLVIE BERMANN Diplomate, ambassadeur de France Auteure de « Madame l’Ambassadeur » PIERRE HASKI Chroniqueur international – « France inter » et « L’Obs » Alors que la guerre se poursuit en Ukraine plus d’un an après le début de l’invasion russe et qu’aucune perspective d’issue à ce conflit ne se dessine, les yeux sont de plus en plus tournés vers la mer de Chine, épicentre actuellement des tensions entre Pékin et Washington. Les États-Unis, le Japon, l’Inde et l’Australie, pays membres du "Quad", ont exprimé ce vendredi leur inquiétude concernant la militarisation des eaux autour de la Chine. Le Quad (pour "Quadrilateral security dialogue") est une alliance stratégique informelle initiée en 2007 puis relancée dix ans plus tard pour contrer l’influence militaire et économique croissante de l’empire du Milieu dans la région. Depuis plusieurs années, les Etats-Unis et la Chine multiplient les manoeuvres militaires en mer de Chine méridionale, route-clé du commerce maritime mondial, parmi les plus riches en ressources et biodiversité sous-marine. La zone est revendiquée dans sa quasi-totalité par Pékin, ce que contestent plusieurs pays voisins comme les Philippines, la Malaisie, Brunei, l’Indonésie, Singapour et le Vietnam, qui veulent en contrôler certaines parties. "Nous nous opposons fermement à toute action unilatérale visant à modifier le statu quo ou à accroître les tensions dans la région", indique la déclaration conjointe du Quad. "Nous exprimons notre vive inquiétude face à la militarisation d’éléments contestés, à l’utilisation dangereuse de navires de garde-côtes et de milices maritimes, ainsi qu’aux efforts visant à perturber les activités d’exploitation des ressources offshore d’autres pays", ajoute le texte. La Chine n’est pas nommée explicitement. Mais Pékin voit d’un mauvais œil le Quad, perçu comme un outil des États-Unis dans la région pour endiguer son influence dans cette zone stratégique où les incursions et les accrochages se multiplient. Le contrôle chinois de cette mer lui permettrait d’étendre sa zone maritime, alors que des bases militaires américaines se situent au Japon, en Corée du Sud mais également sur l’île de Guam ou aux Philippines où les Américains vont ouvrir quatre nouvelles bases militaires essentiellement au nord de l’archipel. Depuis un an, les Etats-Unis renforcent en effet leurs systèmes d’alliances avec les pays de la région, déploient des troupes dans les zones stratégiques, passent des accords de coopération et multiplient les exercices militaires conjoints. Ainsi vient de débuter dans la région l’édition annuelle "Cobra Gold", un des plus importants exercices militaires d'Asie, réunissant des milliers de soldats venus des États-Unis, de Thaïlande et d'autres pays asiatiques (Singapour, Indonésie, Malaisie, Corée du Sud, et Japon). Alors que se passe-t-il en mer de Chine ? Les Etats-Unis et la Chine se préparaient-ils à un affrontement dans le Pacifique ? Cette montée des tensions entre les deux premières mondiales inquiète dans un monde de plus en plus incertain où la menace nucléaire est brandie régulièrement par la Russie et alors que le programme nucléaire iranien se rapproche du seuil de la bombe d’après l’AIEA. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dont le directeur se rend en Iran ce vendredi a détecté dans le pays des particules d'uranium enrichi à 83,7 %, soit juste en deçà des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique, selon un dernier rapport. Et si l’on en croit les déclarations du département américain à la Défense, Téhéran n’a jamais été si proche du but. Par ailleurs, le régime est mis en cause par les Américains pour ses liens avec la Russie, notamment ses livraisons de drones et de munitions dans la guerre en Ukraine. La république islamique d’Iran qui affiche dès qu’elle le peut sa proximité avec la Chine, elle-même en plein rapprochement avec Moscou. Hier au G20, la Russie et la Chine ont notamment accusé les pays occidentaux d’avoir recours au "chantage" et aux "menaces" pour imposer leurs vues. Dans ce contexte de reconstitution des alliances autour du conflit russo-ukrainien, et de transformation de la carte géopolitique, le chef de l’Etat effectue une tournée en Afrique centrale. Après le Gabon, il est attendu ce vendredi en Angola. Car cette ancienne colonie portugaise, riche en pétrole, correspond à l'ambition d'Emmanuel Macron de rompre avec la Françafrique en diversifiant les partenariats, en dehors du pré-carré historique où les revers politiques et diplomatiques s'accumulent, sur fond d’une progression du sentiment anti-français alimenté par des campagnes de désinformation menées par le groupe russe Wagner. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - Bruno Duvic REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 03 Mar 2023 - 1h 03min - 1698 - CDLA L’INVITÉ – CLAUDE MALHURET – 03/03/23
TIK TOK : LA CHINE NOUS ESPIONNE ? CLAUDE MALHURET Sénateur Président du groupe Les indépendants L’application chinoise TikTok, ce réseau social lancé en 2016, qui compte aujourd’hui plus d’un milliard d’utilisateurs actifs dans le monde, est soupçonnée d’être un outil d’espionnage et de propagande au service de la Chine. Tour à tour, la Commission européenne, le Conseil européen, le Parlement européen, le Canada, les États-Unis, le Danemark ont demandé à leurs fonctionnaires ou parlementaires de supprimer l’application de leurs téléphones et autres appareils professionnels. La France réfléchit à une interdiction de l’application chinoise TikTok sur les téléphones de ses fonctionnaires, a indiqué ce mercredi 1er mars le porte-parole du gouvernement Olivier Véran. Ces prochaines semaines, les sénateurs travailleront sur le sujet dans le cadre d’une commission d’enquête sénatoriale. De son côté, la diplomatie pékinoise a moqué “le manque de confiance en soi” d’un pays qui “craint une application prisée des jeunes”. TikTok, quant à lui, nie tout contrôle ou accès du gouvernement chinois à ses données. Pour le porte-parole de TikTok, “ces interdictions sont fondées sur des informations erronées au sujet de notre entreprise, et nous sommes prêts à rencontrer les autorités pour rétablir la vérité”. Claude Malhuret, sénateur et président du groupe Les indépendants, estime que “si TikTok espionne la Commission européenne, tous les États sont menacés”. Il reviendra sur cette commission d'enquête sénatoriale et expliquera les enjeux qui l’attendent.
Fri, 03 Mar 2023 - 10min - 1697 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 02/03/23
ATTAQUES SUR LE SOL RUSSE... LA COLÈRE DE POUTINE EXPERTS ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - « RFI » ALAIN BAUER Professeur de criminologie - CNAM Auteur de « La guerre qui revient » GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE Général de l’armée de l’air et de l’espace Ancien pilote de chasse PIERRE HAROCHE Maître de conférences en sécurité internationale Université Queen Mary de Londres
Thu, 02 Mar 2023 - 07min - 1696 - ATTAQUES SUR LE SOL RUSSE... LA COLÈRE DE POUTINE – 02/03/23
EXPERTS ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - « RFI » ALAIN BAUER Professeur de criminologie - CNAM Auteur de « La guerre qui revient » GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE Général de l’armée de l’air et de l’espace Ancien pilote de chasse PIERRE HAROCHE Maître de conférences en sécurité internationale Université Queen Mary de Londres L’étau se resserre sur les troupes ukrainiennes qui défendent la ville de Bakhmout depuis l’été. Bombardée sans relâche par l’armée russe, soutenue dans la région par le groupe Wagner, la chute de la ville semble de plus en plus inévitable. Dans la soirée de mardi, Volodymyr Zelensky, a lui-même concédé que "les plus grandes difficultés, comme auparavant, sont à Bakhmout (…) La Russie ne compte pas du tout ses hommes, les envoyant constamment à l’assaut de nos positions. L’intensité des combats ne fait qu’augmenter". La veille le président ukrainien avait également reconnu que la situation aux alentours de Bakhmout devenait "de plus en plus compliquée" pour les soldats ukrainiens. Ces dernières semaines, le patron de Wagner, Evguéni Prigojine, a revendiqué tour à tour la prise de plusieurs localités autour de Bakhmout. Conséquence de cette lente poussée russe, trois des quatre routes permettant aux Ukrainiens d’approvisionner la ville ont été coupées, et les spéculations sur un retrait "stratégique" des troupes ukrainiennes vont bon train depuis que Alexander Rodnyansky, le conseiller économique du président ukrainien, a indiqué lundi que cette issue n’est pas exclue si nécessaire. "Nous n'allons pas sacrifier tous nos hommes pour rien" avait-il affirmé sur CNN, relativisant l'importance stratégique de la prise éventuelle de cette petite ville minière, réduite à une coquille vide après des mois d’affrontement. Les missiles ont percé des trous dans les bâtiments. L’approvisionnement en électricité et en eau a disparu depuis longtemps, ainsi que la majeure partie de la population d’avant-guerre d’environ 70 000 habitants. Néanmoins cet objectif majeur pour le président Vladimir Poutine est devenu au fil des mois un symbole de la lutte pour le contrôle de la région riche en minéraux du Donbass. La prise de Bakhmout par les Russes donnerait au maître du Kremlin sa première grande victoire tant attendue depuis plus de six mois et pourrait permettre à Moscou de se targuer d’avancer la ligne de front de quelques mètres supplémentaires dans l’une des quatre provinces ukrainiennes annexées en septembre dernier par la Russie. Pour l’heure, les combats se poursuivent à Bakhmout où les hommes de Wagner font face à une "résistance furieuse" des soldats ukrainiens a expliqué Evguéni Prigojine. L’armée russe a, elle, affirmé ce jeudi qu’elle tentait "d’éliminer" un groupe de "saboteurs" ukrainiens infiltré dans la région russe de Briansk près de la frontière ukrainienne, tandis que Vladimir Poutine a déclaré que des "terroristes" avaient tiré sur des civils. Le Kremlin a ensuite haussé le ton, pour parler "d’attaque terroriste", tandis que l’Ukraine a dénoncé une "provocation délibérée" de Moscou. La Russie a également annoncé avoir déjoué une attaque "massive" de drones en Crimée annexée. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a par ailleurs affirmé ce jeudi que les attaques de drones menées contre des bases militaires en Russie début décembre n'auraient pu être exécutées sans l'aide de Washington. Devant la Conférence du désarmement à Genève, il a également estimé que l'implication croissante des États-Unis et de l'Otan en Ukraine risque d'entraîner un affrontement militaire direct aux "conséquences catastrophiques" alors qu’au G20, Moscou et Pékin ont dénoncé les "menaces" des Occidentaux pour imposer leurs vues. Alors quelle est la situation à Bakhmout et plus largement à l’est de l’Ukraine ? Que s'est-il passé dans la région russe de Briansk, près de la frontière avec l'Ukraine ? L’axe Pékin-Moscou va-t-il se renforcer davantage ? Enfin la Moldavie est-elle la prochaine cible de Poutine ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 02 Mar 2023 - 1h 03min - 1695 - CDLA L’INVITÉ – FRANÇOIS DE LABARRE – 02/03/23
ENQUÊTE : LE VATICAN, L’ARGENT… ET LA MAFIA FRANÇOIS DE LABARRE Grand reporter à Paris Match, spécialiste de l'actualité italienne Auteur de « Vatican offshore - l’argent noir de l’église » Dans son livre, François de Labarre revient sur les très nombreuses années où des affaires financières du Saint-Siège ont été gérées dans la plus grande opacité. Il affirme même “qu’au début des années 1980, le mot même était absent de tous les discours”. Par ailleurs, il revient sur le procès historique du cardinal Becciu qui s’est ouvert en juillet 2021, dans lequel le cardinal ainsi que neuf autres prévenus comparaissent ce à l'ouverture du procès dit “de l'immeuble de Londres”. En cause : l'utilisation de fonds de la Secrétairerie d'État pour des opérations illicites, dont l'achat d'un immeuble de Sloane Avenue dans la capitale anglaise. Le Cardinal Becciu est lui, accusé d’avoir fermé les yeux sur des opérations douteuses et de ne pas avoir rapporté aux responsables nommés par le Pape ce dont il était au courant. Ces opérations ont coûté plusieurs centaines de millions d’euros au Vatican. Pour François de Labarre, “ce procès est central” parce que “c’est la première fois qu’un cardinal est jugé pour des délits financiers au Vatican”. Le Pape François, élu le 13 mars 2013 est le premier à avoir un projet clair qui consiste à mettre un terme aux abus, à réformer la curie et contrôler les finances. François de Labarre reviendra sur son enquête édifiante ou on découvre la face sombre du Vatican entre malversations et montages financiers.
Thu, 02 Mar 2023 - 11min - 1694 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 01/03/23
IRAN : LA BOMBE ATOMIQUE..."DANS 12 JOURS" EXPERTS FRÉDÉRIC ENCEL Docteur en géopolitique Maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business AZADEH KIAN Sociologue franco-iranienne Auteure de « Femmes et pouvoir en Islam » ARMELLE CHARRIER Éditorialiste en politique internationale - « France 24 » ANTHONY BELLANGER Éditorialiste, spécialiste des questions internationales – « France Inter »
Wed, 01 Mar 2023 - 09min - 1693 - IRAN : LA BOMBE ATOMIQUE..."DANS 12 JOURS" – 01/03/23
EXPERTS FRÉDÉRIC ENCEL Docteur en géopolitique Maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business AZADEH KIAN Sociologue franco-iranienne Auteure de « Femmes et pouvoir en Islam » ARMELLE CHARRIER Éditorialiste en politique internationale - « France 24 » ANTHONY BELLANGER Éditorialiste, spécialiste des questions internationales – « France Inter » Que se passe-t-il en Iran ? L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a détecté dans le pays des particules d'uranium enrichi à 83,7%, soit juste en deçà des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique, selon un dernier rapport de cette instance de l'ONU. Ces particules ont été découvertes dans des échantillons collectés en janvier dans l'usine souterraine de Fordo. "Des clarifications" sont demandées à Téhéran et "les discussions sont toujours en cours" pour déterminer l'origine de ces particules a expliqué l’agence onusienne. L'Iran, qui nie vouloir se doter de l'arme atomique, a fait état la semaine dernière "de fluctuations involontaires" au cours du processus d'enrichissement, dans une lettre citée par l'AIEA. Ces informations surviennent alors que le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, est attendu en Iran dans les jours à venir, dans un contexte de détérioration des relations. Les négociations afin de ranimer l'accord de Vienne (JCPOA ) conclu en 2015 pour limiter les activités atomiques de l'Iran en échange d'une levée des sanctions internationales sont en effet au point mort. Depuis le retrait des États-Unis de cet accord, décidé en 2018 par le président Donald Trump, la République islamique s'est progressivement affranchie de ses engagements. Au 12 février, son stock total d'uranium enrichi s'élevait ainsi à 3 760,8 kg, soit plus de 18 fois la limite autorisée par l'accord, selon les estimations de l'AIEA. Surtout, l'Iran enrichit à des niveaux toujours plus élevés, loin de la limite fixée à 3,67 %. Hier, le numéro trois du ministère de la Défense américaine, Colin Kahl, a estimé que l'Iran pourrait désormais fabriquer suffisamment de matière fissile pour une bombe nucléaire en "environ 12 jours" lors d'une audience de la Chambre des représentants, en réponse à un parlementaire républicain qui lui demandait pourquoi l'administration Biden avait cherché à relancer l'accord sur le nucléaire iranien. "Parce que les progrès nucléaires de l'Iran depuis que nous avons quitté le JCPOA ont été remarquables. En 2018, lorsque l'administration précédente a décidé de quitter le JCPOA, il aurait fallu environ 12 mois à l'Iran pour produire l'équivalent d'une bombe de matière fissile. Maintenant, il faudrait environ 12 jours", a-t-il expliqué. Le chef de la CIA a lui estimé dimanche que le programme d’enrichissement d’uranium iranien "progresse vite à tel point qu’il leur suffirait de quelques semaines pour atteindre les 90 %, s’ils décidaient de franchir cette ligne". Il s'est également inquiété d’une « dangereuse » escalade dans la coopération militaire entre Téhéran et Moscou. "Ce que nous constatons, ce sont des signes selon lesquels la Russie propose d’aider les Iraniens avec leur programme de missiles et envisage aussi la possibilité de procurer à l’Iran des avions de combat ", a déclaré Bill Burns dans une rare interview diffusée sur la chaîne CBS. Alors jusqu’où ira le régime des mollahs dans la poursuite de son programme nucléaire ? Le pays peut-il se doter bientôt de l’arme nucléaire ? Et après plus de 5 mois, où en est la révolte en Iran ? Le mouvement est-il en train de s’essouffler ? Enfin que va faire Israël ? Le Premier ministre sur le retour, Benyamin Netayahou, qui a formé il y a quelques semaines une alliance électorale avec les ultra-nationalistes extrémistes auparavant en marge de la politique, multiplie les menaces. Lui qui préconise depuis longtemps une action militaire contre l’Iran, l’a de nouveau évoqué lors d’un discours mi-février. "La seule chose qui parvient à arrêter les États voyous qui s’apprêtent à développer la bombe atomique, c’est une menace militaire crédible ou un passage à l’action militaire crédible", a-t-il indiqué lors d’une conférence sur la sécurité nationale. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 01 Mar 2023 - 1h 03min - 1692 - CDLA L’INVITÉ – BRUNO PATINO – 01/03/23
DANS LE PIÈGE DES ÉCRANS… BRUNO PATINO Président d'Arte France Auteur de « Tempête dans le bocal - comment naviguer serein à l'ère de l’ultra connexion » Bruno Patino est président d’Arte France, directeur de l’école de journalisme de sciences po, spécialiste des médias et du numérique Après le succès de la “Civilisation du poisson rouge“ qui racontait comment nous avions perdu la maîtrise de notre temps avec les écrans, il vient avec “Tempête dans le bocal - comment naviguer serein à l'ère de l’ultra connexion“, toujours publié chez Grasset. L’Affaire Palmade inonde les médias. 20.000 articles ou chroniques y ont été consacrés ces dix derniers jours, selon les données obtenues grâce à l'agrégateur Tagaday. Environ 2.000 articles quotidiens à ce sujet, c'est autant de bruit que la couverture médiatique quotidienne de Vladimir Poutine au 1er semestre 2022, ou sur un autre registre, deux fois plus que celle de Kylian Mbappé durant la Coupe du monde. Son livre commence avec le confinement, et ce constat : la pandémie a marqué le triomphe des écrans. Des chiffres donnent le vertige : près de 60% d’écrans en plus chez les 6-10 ans et +40% chez les adultes, d'après l’Onaps, l’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité. Dans son livre, il explique pour ce paradoxe : ce sont les écrans qui, au lieu de nous enfermer, nous ont permis de sortir, de continuer à vivre. Bruno Patino affirme qu’un “virus nous a plongés dans l’époque de l’écran total”. En juillet 2021, d’après une étude menée par BVA pour la fondation April, 74 % des Français se considèrent “dépendants” de leurs outils connectés, dont 23 % “totalement dépendants”. Pour Bruno Patino, “les réseaux sociaux sont devenus le cinquième pouvoir, le premier né de l’ère des données. Ils ne connaissent, pour le moment, ni frontières ni contre-pouvoir”. Il reviendra sur l’importance d’une consommation maîtrisée de nos réseaux sociaux à l’ère de l’ultra connexion.
Wed, 01 Mar 2023 - 11min - 1691 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 28/02/23
ARMÉE : LA FRANCE EST-ELLE DÉCLASSÉE ? EXPERTS FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » ÉLISE VINCENT Journaliste chargée des questions de défense - « Le Monde » GUILLAUME ANCEL Ancien officier de l’armée française BÉNÉDICTE CHÉRON Historienne, spécialiste des questions militaires
Tue, 28 Feb 2023 - 06min - 1690 - ARMÉE : LA FRANCE EST-ELLE DÉCLASSÉE ? – 28/02/23
EXPERTS FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » ÉLISE VINCENT Journaliste chargée des questions de défense - « Le Monde » GUILLAUME ANCEL Ancien officier de l’armée française BÉNÉDICTE CHÉRON Historienne, spécialiste des questions militaires Débarquement de troupes et d’engins, largages de parachutistes, opérations aériennes et de cyberdéfense : ce week-end l’opération "Orion", le plus gros exercice militaire en France depuis plus de vingt ans, a débuté dans le Sud du pays sous les yeux de vacanciers et d’habitants médusés. Prévu jusqu'en mai dans quatorze départements, "Orion" doit permettre à l'armée française de se préparer à un conflit de "haute intensité" contre un État ennemi de force égale. Terre, mer, air, spatial, cyber... Dans ce scénario de crise internationale, toutes les composantes de l'armée se retrouvent sur le pied de guerre. Une opération programmée depuis trois ans mais qui prend une signification plus grande encore depuis l'invasion russe de l'Ukraine, il y a un an. Dans un contexte de bouleversement de la géopolitique mondiale et de montée des tensions, le recours à la force n'est désormais plus un tabou et la perspective d'un conflit majeur ne relève plus de la science-fiction. "Le conflit en Ukraine nous réapprend la guerre de haute intensité", qui se joue "sur tout le registre de la guerre moderne", a expliqué le général Nicolas Le Nen, commandant des opérations interarmées. "Cette préparation-là est absolument essentielle, et j'espère qu'à l'avenir, ce sera reproduit régulièrement pour que nous retrouvions des savoir-faire en termes de gestion de grandes masses interarmées que nous avons perdus puisque pendant deux décennies, nous nous sommes focalisés sur des petites opérations sur des espaces réduits et des moyens relativement limités" a affirmé, de son côté, le général Vincent Desportes au micro de à RFI. Pour les soldats français, la dernière ouverture d’un théâtre de cette ampleur en conditions réelles remonte à l'opération Serval au Mali, en 2012, quand ils avaient repris la ville de Tombouctou aux groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda. Ont suivi ensuite vingt ans de lutte anti djihadiste au Sahel pour aider les autorités locales. Mais depuis quelques mois la donne a changé. Après avoir levé le camp au Mali à l'été 2022, l’armée française a définitivement quitté le Burkina Faso la semaine dernière à la demande de la junte au pouvoir. Paris assure encore une présence au Tchad, au Niger et, dans une moindre mesure, en Mauritanie. Mais pour combien de temps encore ? Emmanuel Macron a annoncé hier une nouvelle réduction des effectifs militaires français déployés sur le continent africain. "La transformation débutera dans les prochains mois avec une diminution visible de nos effectifs et une montée en puissance dans ces bases de nos partenaires africains", a-t-il ainsi expliqué, en détaillant les contours d’une nouvelle relation "partenariale" avec les pays du continent, "loin des logiques de prédation" de certaines autres puissances a-t-il indiqué, évoquant sans les nommer la Russie et la Chine. La Chine qui voit également la pression s’accroître sur son réseau social TikTok. Le ministère des Armées envisage en effet de "déconseiller l'usage de l'application" aux militaires français. Aux Etats-Unis, le réseau social chinois est déjà banni de la Chambre des représentants et des agences fédérales. Fin février, la Commission européenne avait demandé elle aussi à ses salariés de supprimer l’application au plus vite. L’armée française est-elle prête à une guerre de haute intensité ? Emmanuel Macron a assuré avoir posé les bases "d’une autre voie" dans les relations avec le continent africain. Quelle est la stratégie de la France en Afrique ? Et que reproche-t-on à TikTok ? L'application TikTok pourrait-elle être interdite en Europe ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 28 Feb 2023 - 1h 04min - 1689 - CDLA L’INVITÉ – HUGUES PERNET– 28/02/23
UKRAINE : TOUT ÉTAIT ÉCRIT… HUGUES PERNET Ambassadeur de France à Kiev de 1990 à 1993 Auteur de « Journal du premier ambassadeur de France à Kiev » Hugues Pernet a été le premier ambassadeur de France à Kiev, de 1990 à 1993. Il raconte dans son “Journal du premier ambassadeur de France à Kiev”, publié aux éditions Flammarion, comment l'Ukraine a gagné son indépendance. Son récit raconte l’histoire et les relations qu’entretenaient le pays avec la Russie de l’époque et avec les Occidentaux et éclaire sur la situation d’aujourd’hui. Alors que les Occidentaux évoquent la grande résilience du peuple ukrainien, dans son livre, Hugues Pernet refait l’histoire en rappelant qu’au 20eme siècle leur histoire était déjà tragique et parle de pays martyrisé. La Première Guerre mondiale, le conflit qui reprit avec l’Armée rouge qui partait à la reconquête de l’Ukraine et s’opposait aux armées contre-révolutionnaires, la grande famine des années 30, l’invasion nazie… “Les victimes se comptaient par millions, sans que l’on en ait vraiment pris conscience en Europe”. Le 24 août 1991, l’Ukraine décrète elle-même son indépendance. Le 1er décembre, un référendum se tient ou plus de 90 % des Ukrainiens votent en faveur de l’indépendance. Mais pour Hugues Pernet, cette guerre menée par la Russie sur le sol ukrainien depuis un an n’est pas liée à Poutine : elle existait avant lui et existera encore même s'il disparaît. Selon lui, “Poutine n’est qu’un élément dans une longue chaîne. Ce sera soluble le jour où on acceptera de regarder les choses froidement”. Volodymyr Zelensky a annoncé vouloir se battre jusqu’à la victoire. Pour Hugues Pernet, il faut chercher une “solution diplomatique” et “mettre les affects de côté”. Il expliquera comment l’Ukraine a gagné son indépendance et reviendra sur ce conflit russo-ukrainien qui existe depuis de nombreuses années.
Tue, 28 Feb 2023 - 11min - 1688 - LA CHINE PRÊTE À ARMER POUTINE ? – 27/02/23
EXPERTS PASCAL BONIFACE Directeur de l’IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques ANTOINE BONDAZ Chercheur spécialiste de la Chine Fondation pour la recherche stratégique GUILLAUME ANCEL Ancien officier de l’armée française NICOLE BACHARAN Politologue - Spécialiste des États-Unis Un peu plus d’un an après le début de l’invasion russe en Ukraine, le conflit se poursuit et aucune perspective d’issue à cette crise ne se dessine. Au contraire, les autorités russes – à commencer par Vladimir Poutine, dans un entretien à la télévision ce dimanche– accusent l’Otan de prendre directement part à la guerre en Ukraine en livrant des armes à Kiev et les Occidentaux de vouloir détruire la Russie. À l’inverse, les États-Unis reprochent au maître du Kremlin sa stratégie jusqu’au-boutiste et mettent en garde la Chine sur l’envoi d’armes à la Russie. Le directeur de la CIA, William Burns, s'est en effet dit "convaincu", dimanche sur la chaîne CBS, que Pékin envisage de fournir des armes à Moscou dans sa guerre en Ukraine, même si aucune décision ferme n’aurait encore été prise par la Chine d’après le patron du renseignement américain. Le conseiller américain à la Sécurité nationale, Jake Sullivan, a lui réaffirmé, hier sur CNN, la mise en garde de Washington contre les "conséquences" d’une tel scénario. "Envoyer de l’aide militaire à la Russie en ce moment […] serait une grave erreur et la Chine devrait ne pas y prendre part". La guerre en Ukraine pose de "sérieuses complications" pour les Chinois mais si Pékin décidait de franchir le pas, cela engendrerait de "vrais coûts" pour elle, a-t-il averti. Cet avertissement américain survient dans un contexte de fortes tensions entre les deux premières puissances mondiales, en particulier en mer de Chine méridionale où les incursions se multiplient et la course aux armements s’intensifie. Les Etats-Unis viennent ainsi de signer un accord avec les Philippines qui permet aux soldats américains d’accéder librement à quatre nouvelles bases militaires essentiellement au nord de l’archipel. Dorénavant les soldats américains pourront accéder à neuf bases militaires philippines en tout, et y stocker du matériel et des munitions. Une mauvaise nouvelle pour l’empire du Milieu tant l’archipel occupe une place stratégique dans cette zone où Washington tente d’endiguer l’influence de Pékin, en renforçant également son soutien à Taïwan que la Chine revendique comme son propre territoire. La présidente taïwanaise Tsai Ing-wen a expliqué la semaine dernière que l’île allait renforcer ses liens militaires avec les États-Unis pour freiner « l’expansionnisme autoritaire ». Parallèlement, on a appris que l’armée américaine allait envoyer dans les prochains mois entre 100 et 200 soldats sur l’île pour des sessions de formation aux armements américains et des manoeuvres, alors qu’ils ne sont qu’une trentaine actuellement. Une course aux armements que l’on retrouve également en Europe. Stocks stratégiques, diversification des approvisionnements, relocalisation… L’électrochoc de la guerre en Ukraine affecte aussi les usines, sommées de produire plus et plus vite, notamment en France où les stocks de munitions achetées à la Belgique et les fusils d’assaut à l’Allemagne sont au plus bas. Alors jusqu'où ira l'escalade des tensions entre la Chine et les Etats-Unis ? L’empire du Milieu est-il sur le point de livrer des armes à la Russie ? Et que se passe-t-il en mer de Chine méridionale ? Enfin quelle est la situation de l'industrie de l'armement française ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 27 Feb 2023 - 1h 03min - 1687 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 27/02/23
LA CHINE PRÊTE À ARMER POUTINE ? EXPERTS PASCAL BONIFACE Directeur de l’IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques ANTOINE BONDAZ Chercheur spécialiste de la Chine Fondation pour la recherche stratégique GUILLAUME ANCEL Ancien officier de l’armée française NICOLE BACHARAN Politologue - Spécialiste des États-Unis
Mon, 27 Feb 2023 - 07min - 1686 - CDLA L’INVITÉ – LAURENCE BOONE – 27/02/23
62 MORTS EN MÉDITERRANÉE : QUE FAIT L’EUROPE ? LAURENCE BOONE Secrétaire d’État aux Affaires européennes Au moins 62 migrants, dont un bébé de quelques mois, sont morts après le naufrage à l'aube de leur embarcation non loin de la ville italienne de Crotone, en Calabre, ont indiqué dimanche les garde-côtes italiens. Selon les premières constatations, l'embarcation a heurté des rochers en raison d'une forte mer, des conditions climatiques qui ont rendu difficiles les opérations de sauvetage. Près de 80 personne ont pu être secourues. Dans un premier temps, la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, a fait part de sa "profonde douleur" et jugé dans un communiqué "criminel de mettre en mer une embarcation de 20 mètres à peine avec 200 personnes à bord et une mauvaise prévision météo". Ce nouveau naufrage survient quelques jours à peine après l'adoption par le Parlement de nouvelles règles controversées du gouvernement dominé par l'extrême droite sur le sauvetage des migrants. Cette nouvelle loi oblige les navires humanitaires à effectuer un seul sauvetage à la fois, ce qui, selon les critiques, augmente le risque de décès en Méditerranée centrale dont la traversée est considérée comme la plus périlleuse au monde pour les migrants. Sur Twitter, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a qualifié la mort des migrants de “tragédie”, et s'est dite “profondément attristée”. Elle a demandé notamment à “redoubler d'efforts concernant le Pacte sur les migrations et le droit d'asile, et sur le Plan d'action pour la Méditerranée centrale”. L'une des mesures phares concerne la mise en place d'un premier filtrage, aux frontières de l'Union européenne, des personnes tentant d'entrer illégalement sur le territoire. Pour rappel, en 2022, 330 000 migrants sont entrés illégalement dans l’UE, du jamais vu depuis le record de 2015 (un million) selon Frontex, l’agence européenne de surveillance de frontières. Laurence Boone reviendra sur le naufrage de migrants en Italie qui a causé la mort d’au moins 62 personnes, et sur la réforme du droit d’asile dans l’Union européenne.
Mon, 27 Feb 2023 - 11min - 1685 - AGRICULTURE FRANÇAISE : PUISSANTE OU FAIBLE ? – 25/02/23
EXPERTS FRÉDÉRIC DENHEZ Journaliste - Spécialiste des questions environnementales NICOLE OUVRARD Ingénieure agronome - Directrice déléguée de l’agence Agra, agence de presse spécialisée en agriculture MARION GUILLOU Ancienne présidente de l’INRAE Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement PHILIPPE DESSERTINE Directeur de la chaire Finagri à la Sorbonne C'est un exercice traditionnel, presque obligatoire pour tous les présidents de la République : le passage annuel au Salon de l'agriculture de Paris. Emmanuel Macron y a fait le déplacement toute une journée pour son ouverture aujourd’hui. Au contact des professionnels de l'élevage, de la pêche et de l'industrie agro-alimentaire, le chef de l'État profite de l'événement pour reprendre la main dans cette période marquée par le débat sur la réforme des retraites. Une tentative déjà amorcée mardi dernier, lors d'un déplacement à Rungis, où le locataire de l'Élysée a demandé aux Français de faire preuve de « bon sens » pour « travailler un peu plus longtemps ». Au parc des expositions de la Porte de Versailles ce matin, les déclarations ont donc ponctué la déambulation. Emmanuel Macron a tenté de rassurer les agriculteurs en interpellant les distributeurs, à qui il a demandé de « faire un effort sur les marges » dans ce contexte inflationniste. Sur les pesticides, le chef de l'État propose un « cadre pour une nouvelle approche », tandis qu'il annonce un « plan de sobriété » pour l'eau afin d'éviter tout gaspillage. Car la sécheresse refait bel et bien la une de l'actualité. Avec un record de trente-deux jours sans véritable pluie, la France métropolitaine est déjà en alerte en plein mois de février. L'inquiétude grandit dans le secteur agricole, surtout que l'épisode survient en hiver, période de recharge cruciale des nappes phréatiques. Après des canicules exceptionnelles en 2022, illustrant les conséquences du réchauffement climatique, l'année 2023 pourrait être pire encore pour les agriculteurs, déjà à bout de souffle avec la crise énergétique. La filière biologique est de ce fait en mauvaise passe. Avec la hausse des prix, les Français se détournent de ces produits qui alourdissent les factures. Une crise voit le jour dans ce secteur, si bien que certains agriculteurs font le choix radical de se dé-convertir. Alors, les annonces d'Emmanuel Macron suffiront-elles à aider le monde agricole ? Que peut faire l'État face à cette sécheresse record ? Allons-nous vers un retour en arrière sur la question du bio ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 25 Feb 2023 - 1h 04min - 1684 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 24/02/23
AGRICULTURE FRANÇAISE : PUISSANTE OU FAIBLE ? – 25/02/23 EXPERTS FRÉDÉRIC DENHEZ Journaliste - Spécialiste des questions environnementales NICOLE OUVRARD Ingénieure agronome - Directrice déléguée de l’agence Agra, agence de presse spécialisée en agriculture MARION GUILLOU Ancienne présidente de l’INRAE Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement PHILIPPE DESSERTINE Directeur de la chaire Finagri à la Sorbonne
Sat, 25 Feb 2023 - 07min - 1683 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 24/02/23
UKRAINE : LE PLAN DE PAIX DE PÉKIN EXPERTS PIERRE HASKI Chroniqueur international – « France Inter » et « L’Obs » ARMELLE CHARRIER Éditorialiste en politique internationale – « France 24 » GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU CLÉMENTINE FAUCONNIER Politologue, spécialiste de la Russie
Fri, 24 Feb 2023 - 10min - 1682 - UKRAINE : LE PLAN DE PAIX DE PÉKIN – 24/02/23
EXPERTS PIERRE HASKI Chroniqueur international – « France Inter » et « L’Obs » ARMELLE CHARRIER Éditorialiste en politique internationale – « France 24 » GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU CLÉMENTINE FAUCONNIER Politologue, spécialiste de la Russie Il y a un an jour pour jour, le 24 février 2022, les troupes russes pénétraient sur le territoire ukrainien au petit matin et les bombes s’abattaient sur Kiev. Un an plus tard, rien ne s’est passé comme Moscou l’avait prévu. Des villes ukrainiennes ont été réduites en champs de ruines, mais l’armée ukrainienne a forcé les troupes russes à se retirer de la région de Kiev. Le monde a découvert alors des charniers à Boutcha et Irpin. Des crimes de guerres qui vont susciter l’indignation de la communauté internationale et pousser les Occidentaux à accélérer leur soutien financier et militaire à l’Ukraine. Les troupes ukrainiennes vont mener une double offensive à l’est et au sud durant l’été et l’automne repoussant les soldats russes. Depuis le front s’est figé dans le Donbass. Une guerre de tranchée, de position se déroule notamment autour de la ville de Bakhmout où les combats s’intensifient depuis plusieurs semaines. Devenu au fil des mois le symbole de la résistance de l'Ukraine, le président ukrainien a publié ce vendredi sur Twitter une vidéo qui rend compte des épreuves subies mais aussi de la force déployée par son peuple depuis le début du conflit. Evoquant une année "de douleur, de chagrin, de foi et d’ "unité", il a salué l’ "invincibilité" des Ukrainiens et lancé : "Nous savons que 2023 sera l'année de notre victoire !". De son côté, Vladimir Poutine continue sa stratégie de victimisation de la Russie. Dans son discours annuel prononcé le 21 février à Moscou, le maître du Kremlin a accusé le régime de Kiev, qualifié de néonazi, et l'Otan animés par une russophobie, d'avoir "fait éclater la guerre », contraignant la Russie à « utiliser la force pour y mettre un terme". Il a également annoncé suspendre sa participation au traité New Start sur le désarmement nucléaire datant de 2010. Il a par ailleurs indiqué mercredi attendre une prochaine visite du président chinois en Russie, sans en préciser la date. Isolé sur la scène internationale, Vladimir Poutine peut néanmoins toujours compter sur la Chine. Dans son plan de paix en douze point publié cette nuit, Pékin a appelé Russes et Ukrainiens à dialoguer vers une solution pacifique, et plaider pour une "désescalade" du conflit avant un "cessez-le-feu". La Chine a également proposé, sans citer la Russie, "la fin des sanctions unilatérales" qui ne font, selon elle, "que créer de nouveaux problèmes". L’Empire du Milieu envisagerait également de démarrer une production à grande échelle de drones d'attaque "kamikazes" pour le compte de l'armée russe en vue d'une possible utilisation en Ukraine, a affirmé l'hebdomadaire allemand Der Spiegel dans son édition de ce vendredi. Alors quelle est la situation en Ukraine après un an de guerre ? Très isolé, avec qui Vladimir Poutine gouverne-t-il vraiment en Russie ? Quels sont les membres de son cercle restreint ? Quel est le plan de la Chine ? Enfin la Russie se prépare-t-elle à envahir la Moldavie ? Le ministre de la Défense russe a accusé ce vendredi "le régime de Kiev" de fomenter "une provocation armée contre la république moldave du Dniestr [la Transnistrie] dans un avenir proche". Le Kremlin prétend qu'une «attaque mise en scène (…) depuis le territoire de Transnistrie" par des "unités des forces armées ukrainiennes, y compris le régiment nationaliste Azov" déguisées en militaires russes "servira de prétexte à l'invasion" a-t-il expliquer. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 24 Feb 2023 - 1h 06min - 1681 - CDLA L’INVITÉ – MARIE-CHRISTINE SONKIN – 24/02/23
ÉPARGNE : LIVRET A SUPERSTAR ? MARIE-CHRISTINE SONKIN Rédactrice en chef Patrimoine – « Les Echos » C'est du jamais vu ! Le livret A a réalisé la plus folle remontée de son histoire, et se place maintenant au plus haut depuis 14 ans. Le placement préféré des Français, dont le taux est passé à 3% ce 1er février, aura vu sa rémunération multipliée par six en douze mois. Elle était de 0,5 % en janvier 2022, avant de passer à 1 % en février, puis à 2 % en août, et maintenant à 3 %. Pendant ce temps, l'autre investissement préféré des Français reste l'assurance-vie. Mais depuis près de 20 ans la performance des assurances-vie en fonds euros fond à vue d’oeil. Un sentiment de déception domine donc. Enfin, d'autres types d'investissement ont actuellement le vent en poupe : l'or physique, par exemple. Les pièces et les lingots sont redevenus une valeur refuge pour les Français. Et puis, les cryptomonnaies évidemment, et notamment le Bitcoin. Marie-Christine Sonkin, rédactrice en chef Patrimoine des Echos, reviendra sur la remontée en flèche du livret A et sur les différents types de placements épargne.
Fri, 24 Feb 2023 - 10min - 1680 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 23/02/23
SÉCHERESSE : ÇA CHANGE TOUT… JUSQUE DANS NOS JARDINS ! EXPERTS MARC LOMAZZI Journaliste - spécialiste de l’environnement Auteur de « Ultra Ecologicus » AMANDINE RICHAUD CRAMBES Urbaniste, ingénieur en environnement CHLOĖ MORIN Politologue Auteure de « On a les politiques qu’on mérite » PHILIPPE COLLIGNON Jardinier – Chroniqueur à « Télématin »
Thu, 23 Feb 2023 - 11min - 1679 - SÉCHERESSE : ÇA CHANGE TOUT… JUSQUE DANS NOS JARDINS ! – 23/02/23
EXPERTS MARC LOMAZZI Journaliste - spécialiste de l’environnement Auteur de « Ultra Ecologicus » AMANDINE RICHAUD CRAMBES Urbaniste, ingénieur en environnement CHLOĖ MORIN Politologue Auteure de « On a les politiques qu’on mérite » PHILIPPE COLLIGNON Jardinier – Chroniqueur à « Télématin » Un épisode de sécheresse, en plein hiver. Trente-deux jours consécutifs sans pluie, l’Hexagone traverse une période inédite et très préoccupante. "La France est en état d’alerte" a d’ailleurs admis le ministre de la transition écologique, Christophe Béchu, qui préside ce jeudi un comité d’anticipation et de suivi hydrologique (CASH). Cette réunion d’urgence devrait permettre, dès la semaine prochaine, "de prendre des mesures de restrictions" en eau "pour éviter de se retrouver dans des situations catastrophiques" à l’approche de l’été alors que le niveau des nappes phréatiques est au plus bas. Plusieurs départements sont en effet déjà en alerte sécheresse, et dans certaines communes les habitants sont contraints de s’adapter. Ainsi dans les Bouches-du-Rhône, la préfecture interdit d’arroser les pelouses, terrains de sport et jardins potagers une grande partie de la journée, de laver sa voiture ou quelconques engins, qu'ils soient personnels ou professionnels et de remplir sa piscine. Les espaces verts des communes visées sont également concernés et les agriculteurs craignent que les restrictions ne viennent mettre en péril leurs récoltes. Néanmoins Christophe Béchu a voulu les rassurer : "Il n’y a pas d’agriculture sans eau. (…) Ce serait très hypocrite d’empêcher les agriculteurs de produire si c’est pour importer des produits qui viennent de loin". Le ministre a annoncé qu’un "grand plan eau" sera présenté dans "quelques jours" car "se préparer, c’est (…) sortir du déni". Il a notamment rappelé que le réchauffement climatique "a commencé" et a expliqué qu’il fallait "commencer à construire une trajectoire à + 4 °C" – une hausse bien supérieure à celle visée par l’accord de Paris (1,5 °C à 2 °C au-dessus des niveaux préindustriels), mais qui pourrait être atteinte en 2100. Une réchauffement climatique qui touche de plein fouet les stations de ski, en particulier à basse et moyenne altitude, qui doivent repenser leur modèle économique et s’adapter. Certaines sont désormais dépendantes des canons à neige, d'autres sont contraintes de fermer ou cherchent des alternatives au "tout ski". Une adaptation en cours qui n’est pas simple dans les montagnes en proie au changement climatique mais également dans les villes. A Lyon, le président écologiste de la métropole a décidé de repousser de deux ans, à 2028 et non plus 2026, l’interdiction des véhicules à moteur diesel dans le périmètre de la zone à faibles émissions (ZFE) de la deuxième agglomération de France. Il accuse le gouvernement de ne pas soutenir les mesures d’accompagnement des ZFE. Pour Christophe Béchu, le calendrier de l’Etat est "plus raisonnable" et "moins brutal". DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 23 Feb 2023 - 1h 05min - 1678 - CDLA L’INVITÉ – JEAN-MARC DANIEL – 23/02/23
COMMERCE EXTÉRIEUR : LA DÉGRINGOLADE ! JEAN-MARC DANIEL Économiste, professeur émérite à l’ESCP Business school et auteur de “Vivement le libéralisme !” La France a essuyé le pire déficit commercial sur les biens de son histoire en 2022, avec 164 milliards d'euros de déficit, un chiffre qui a pratiquement doublé par rapport au précédent record de 84,7 milliards d'euros atteint en 2021. En cause, notamment : la multiplication par plus de deux des prix de l'énergie à l'importation. Un déficit chronique depuis vingt ans dans l'Hexagone, le dernier excédent commercial français sur les biens remontant à 2002 selon les chiffres de l'Insee. Mais certains secteurs restent dynamiques. Parmi eux : l'automobile (dont les exportations ont retrouvé quasiment leur niveau de 2019), l'aéronautique, le spatial, les cosmétiques et les produits agricoles. La filière des vins et spiritueux est le deuxième contributeur à la balance commerciale française. Côté services, un excédent record a été dégagé l'an dernier, en profitant notamment d'une nette reprise du tourisme. L'économiste Jean-Marc Daniel, auteur de Vivement le libéralisme !, décryptera les chiffres de cette balance commerciale et apportera son point de vue sur l'évolution à venir.
Thu, 23 Feb 2023 - 10min - 1677 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 22/02/23
9H50 : IL POIGNARDE SA PROFESSEURE EXPERTS NATHALIE SAINT-CRICQ Éditorialiste politique – « France Télévisions » DRISS AÏT YOUSSEF Docteur en droit public – Spécialiste des questions sécurité ETIENNE GIRARD Rédacteur en chef société – « L’Express » AUDREY GOUTARD Cheffe de service enquête et reportage – « France Télévisions » HÉLÈNE ROMANO – En direct de Lyon Psychothérapeute spécialiste de la prise en charge des traumatismes
Wed, 22 Feb 2023 - 09min - 1676 - 9H50 : IL POIGNARDE SA PROFESSEURE – 22/02/23
EXPERTS NATHALIE SAINT-CRICQ Éditorialiste politique – « France Télévisions » DRISS AÏT YOUSSEF Docteur en droit public – Spécialiste des questions sécurité ETIENNE GIRARD Rédacteur en chef société – « L’Express » AUDREY GOUTARD Cheffe de service enquête et reportage – « France Télévisions » HÉLÈNE ROMANO – En direct de Lyon Psychothérapeute spécialiste de la prise en charge des traumatismes Il était près de 10 heures ce matin, au lycée Saint-Thomas d’Aquin, à Saint-Jean-de-Luz, dans les Pyrénées-Atlantiques, lorsqu’un élève est entré dans la classe d’espagnol armé d’un couteau et a poignardé son enseignante de 54 ans. Les secours sont arrivés très vite sur place mais la professeure est décédée quelques minutes plus tard. Le jeune homme, âgé de 16 ans, a été interpellé rapidement par la police. Les autres élèves du lycée catholique privé ont pu sortir de l’établissement à la mi-journée souvent attendus par leurs parents, après avoir été confinés près de deux heures dans leurs classes respectives. Certains étaient en larmes. Tous sont sous le choc après cette matinée. Olivier Véran a exprimé ce matin le "soutien" du gouvernement "à la communauté éducative dans son ensemble incluant les enseignants, les directeurs d’établissement, les parents d’élèves, les élèves eux-mêmes". "J’imagine à peine le traumatisme que cela peut représenter localement et plus généralement à l’échelle de la nation", a encore dit le porte-parole du gouvernement. Le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye qui s'est rendu sur place a évoqué un "jour triste pour l’Éducation nationale" et "drame d'une exceptionnelle gravité qui a ému la France entière". Une cellule d’aide psychologique a été mise en place pour accompagner les lycéens. Le suspect actuellement interrogé par la police aurait assuré avoir "entendu des voix". Outre les circonstances des faits, l'enquête va devoir déterminer l'état psychologique et les motivations de cet élève Le meurtre d'un enseignant en milieu scolaire, en plein cours, est rarissime en France. L’Agence France Presse en recense moins d’une dizaine au cours des quarante dernières années. Le dernier en date remonte au 16 octobre 2020 et s'est produit à Conflans-Sainte-Honorine, à l'extérieur d'un collège. Il s'agissait du professeur Samuel Paty, assassiné par un terroriste islamiste. L’émotion est aujourd'hui immense dans la communauté éducative, de plus en plus confrontée à la montée des violences en milieu scolaire. Insultes, menaces et parfois agressions physiques, proférées par les élèves mais aussi par leurs parents, minent le climat scolaire et font désormais des professeurs, l’un des dix métiers les plus exposés à la violence avec les policiers, les sapeurs-pompiers, les soignants et les maires. Premier maillon de l’Etat au contact des citoyens, les édiles et les conseillers municipaux sont eux aussi de plus en plus cibles des violences de la part des administrés, du fait de leurs fonctions. Quelque 1500 agressions sont à déplorer en 2022, selon l'Association des maires de France. Dans un cas sur dix, les élus ont été attaqués physiquement. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 22 Feb 2023 - 1h 06min - 1675 - CDLA L’INVITÉ – SYLVIE BRUNEL – 22/02/23
AGRICULTEURS : LES NOUVEAUX BOUCS ÉMISSAIRES ? SYLVIE BRUNEL Professeure de géographie à la Sorbonne Auteure de « Nourrir : cessons de maltraiter ceux qui nous font vivre » « Cessons de maltraiter ceux qui nous font vivre ! », la géographe Sylvie Brunel interpelle le lecteur pour mettre en valeur ce monde agricole souvent pointé du doigt, où les critiques font des agriculteurs les « boucs émissaires de nos peurs ». Après avoir travaillé dix-sept ans avec Médecins sans frontières et Action contre la faim, cette spécialiste des questions de développement durable signe un manifeste pour les paysans, "les premiers écologistes de la planète" à ses yeux. Souveraineté alimentaire, défi climatique, difficulté du métier, Sylvie Brunel, auteur de Nourrir, reviendra sur les enjeux majeurs du monde agricole de nos jours, alors que s'ouvre la 59ème édition du Salon de l'agriculture ce samedi 25 février.
Wed, 22 Feb 2023 - 11min - 1674 - POUTINE VEUT RELANCER LES ESSAIS NUCLÉAIRES – 21/02/23
EXPERTS FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » TATIANA KASTOUÉVA-JEAN Directrice du Centre Russie / NEI - IFRI Institut Français des Relations Internationales GEORGINA WRIGHT Directrice du programme Europe - Institut Montaigne Général PATRICK DUTARTRE Général de l’armée de l’Air et de l’Espace Ancien pilote de chasse L’un à Moscou, l’autre à Varsovie. Vladimir Poutine et Joe Biden prononcent ce mardi des discours croisés antagonistes, aux relents de guerre froide, promettant deux points de vue radicalement opposés sur la guerre en Ukraine et sur les rapports de force entre grandes puissances. Ainsi près d’un an après avoir décidé l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe le 24 février 2022, le maître du Kremlin a continué sa stratégie de victimisation de la Russie. Depuis le Gostiny Dvor, un palais des congrès situé près de la place Rouge, Vladimir Poutine a jugé le régime de Kiev, qualifié de néonazi, et l'Otan animés par une russophobie, d'avoir "fait éclater la guerre", contraignant la Russie à "utiliser la force pour y mettre un terme". "Les élites de l'Occident ne cachent pas leur objectif : infliger une défaite stratégique à la Russie, c'est-à-dire en finir avec nous une bonne fois pour toutes" a-t-il affirmé, avant d’assurer que la Russie n’abandonnera par les armes car il en va de la sauvegarde de la civilisation russe. La Russie a en revanche décidé de suspendre sa participation au traité New Start sur le désarmement nucléaire signé en 2010, mais ne s’en retire pas. "Avant de reprendre les discussions à ce sujet, nous devons comprendre ce que veulent les pays de l’alliance du Nord comme la France et le Royaume-Uni" a notamment expliqué Vladimir Poutine. Le président russe a également menacé de réaliser de nouveaux tests d’armes nucléaires si les Etats-Unis en réalisent en premier. "L’annonce par la Russie qu’elle suspend sa participation à New Start est très décevante et irresponsable", a réagi Antony Blinken, le chef de la diplomatie américaine, depuis l’ambassade des Etats-Unis à Athènes. "Mais, bien évidemment, nous restons prêts à discuter sur la limitation des armes stratégiques à n’importe quel moment avec la Russie", a-t-il ajouté. Le chef de l'Otan a également affirmé "regretter" cette décision russe et s’est dit "de plus en plus inquiet" d'un possible soutien militaire de Pékin à Moscou. Pour sa part, la Chine qui a démenti vouloir livrer des armes à la Russie s'est dite "très inquiète" du conflit en Ukraine, a appelé à "promouvoir le dialogue". Pendant ce temps, le président américain est en visite à Varsovie où il prononcera un discours en fin d’après-midi. Il y "fera clairement savoir que les Etats-Unis continueront à soutenir l'Ukraine (...) aussi longtemps qu'il le faudra", a expliqué le porte-parole du Conseil national de sécurité des Etats-Unis. La veille déjà, en se rendant dans la capitale ukrainienne, après dix heures de train à partir de la Pologne, Joe Biden avait envoyé un message clair à Vladimir Poutine qui est qu’il ne doit pas compter sur une "fatigue" des États-Unis, et il l’a d’ailleurs prouvé en annonçant 500 millions de dollars d’aide militaire de plus à l’Ukraine. Le dirigeant américain doit rencontrer aujourd’hui à Varsovie son homologue polonais Andrzej Duda, puis mercredi les dirigeants de neuf pays européens issus de l'ancien bloc communiste ayant rejoint l'Otan, et aujourd’hui en première ligne face à la Russie. Il doit aussi s'entretenir par téléphone avec les dirigeants du Royaume-Uni, de l'Italie et de la France. Le chef de l’Etat Emmanuel Macron avait affirmé ce week-end vouloir "la défaite" de Moscou face à l’Ukraine, tout en mettant en garde ceux qui veulent "avant tout écraser la Russie". "Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est que l’Ukraine mène une offensive militaire qui perturbe le front russe afin de déclencher le retour aux négociations", a -t-il expliqué. Le président de la République a également assuré dimanche au président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qu’il soutiendrait son plan de paix. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 21 Feb 2023 - 1h 04min - 1673 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 21/02/23
POUTINE VEUT RELANCER LES ESSAIS NUCLÉAIRES EXPERTS FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » TATIANA KASTOUÉVA-JEAN Directrice du Centre Russie / NEI - IFRI Institut Français des Relations Internationales GEORGINA WRIGHT Directrice du programme Europe - Institut Montaigne Général PATRICK DUTARTRE Général de l’armée de l’Air et de l’Espace Ancien pilote de chasse
Tue, 21 Feb 2023 - 06min - 1672 - CDLA L’INVITÉ – BERNARD-HENRI LÉVY – 21/02/23
« SLAVA UKRAINI » : LA GUERRE DANS LES YEUX DE BHL BERNARD-HENRI LÉVY Philosophe, coréalisateur de Slava Ukraini Près d’un an après le début de la guerre en Ukraine, Bernard-Henri Lévy, philosophe-reporter, présente un long-métrage documentaire tourné sur le terrain d'un conflit aux frontières de l'Europe, et dont l'issue déterminera son avenir. De Kharkiv à Bakhmout, de Kherson à Kiev, Slava Ukraini (en salle ce mercredi 22 février) montre la bravoure des Ukrainiens sur les lieux de combats comme chez les civils bombardés. Au lendemain de la visite surprise de Joe Biden à Kiev, le soutien "indéfectible" des Occidentaux à l'Ukraine semble en tout cas tenir. Emmanuel Macron a aussi réaffirmé vouloir "la défaite" de Moscou face à l’Ukraine, tout en mettant en garde ceux qui veulent "avant tout écraser la Russie", qui n'est pas la "position de la France". Bernard-Henry Lévy reviendra sur ces
Tue, 21 Feb 2023 - 10min
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