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C dans l'air

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France Télévisions

Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux.

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2174 - Porno : le rapport choc - 28/09/23
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  • 2174 - Porno : le rapport choc - 28/09/23

    C dans l'air, du 28 septembre - Porno : le rapport choc Des sites "infestés de vidéos de viols", de scènes de "torture"… Le rapport du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE), remis ce mercredi au gouvernement , dresse un effarant constat de la montée en puissance de la violence sur les plateformes qui diffusent des contenus pornographiques. "Dans l’industrie pornographique, des femmes et des filles sont massivement victimes de violences physiques et sexuelles. Les femmes, caricaturées des pires stéréotypes sexistes et racistes, sont humiliées, objectifiées, déshumanisées, violentées, torturées, subissant des traitements contraires à la fois à la dignité humaine et… à la loi française", écrit le HCE, qui précise avoir "mené une étude sur les quatre principales plateformes pornographiques (Pornhub, XVideos, Xnxx, Xhamster) qui comptent des millions de vidéos. Parmi ce torrent de vidéos, le HCE estime à "90 %" la proportion de "contenus pornographiques contenant de la violence physique ou verbale, donc pénalement répréhensibles" et assure que "1,4 million" de vidéos présentent "des pratiques sadiques" qui répondent pour certaines à la "définition juridique des actes de torture et de barbarie." Bien loin du "mythe d'une pornographie "fun", "cool" et synonyme de "libération sexuelle"". Plus largement, le Haut Conseil à l’égalité accuse l'industrie de la pornographie, de ses producteurs à ses acteurs et actrices, d'être "illégale" dans presque toutes ses composantes : contrats de travail illégaux, car "on ne peut pas consentir à sa propre torture, à sa propre humiliation" ; séquences illégales de "violences physiques et sexuelles" ; illégalité des "discours pornographiques" de "provocation à la haine misogyne, raciste et LGBTphobe" ; illégalité d'une pornographie qui "diffuse et facilite la pédocriminalité", méprise "la protection des mineurs" ("la consommation massive dès le plus jeune âge renforce la culture du viol, banalise et augmente la violence sexuelle"), et diffuse de manière "illimitée" des contenus à caractère sexuel mettant en scène des femmes "revictimisées sans fin". "Il s’agit d’un massacre illégal à but lucratif", a dénoncé la présidente du HCE. "Le mur d’indifférence qui a accompagné la montée de la violence dans le porno est absolument sidérant. Il faut sortir du déni". "Il n’y a aucune raison de tolérer dans la France de 2023 toutes ces illégalités" et qui "font voir à des mineurs ces spectacles avec les conséquences que l’on sait sur les mentalités. Cette école des violences sexistes qu’est devenue la pornographie doit cesser" a lancé mercredi Sylvie Pierre-Brossolette sur France Inter. La ministre chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, a annoncé de son côté la création d'un groupe de travail interministériel (Intérieur, Justice, Travail, Culture et Numérique), pour préparer des mesures de lutte contre les violences dans l'industrie pornographique, après la remise de ce rapport. "Je souhaite que nous aboutissions à des conclusions pour le printemps 2024, et que les mesures soient ensuite rapidement mises en œuvre (…) Nous devons mettre fin à ce qui doit désormais être qualifié de pornocriminalité" a déclaré Bérangère Couillard. Dans le même temps, le gouvernement entend poursuivre le travail pour bloquer l’accès des sites pornographiques aux enfants. Car "chaque mois, deux millions d’enfants sont exposés à des images pornographiques. Si vous avez un enfant de douze ans, il y a une chance sur trois qu’il ait déjà été exposé à ce type d’images. Or, l’exposition précoce aux contenus pornographiques a des conséquences délétères sur le développement affectif" expliquait en mai dernier le ministre délégué chargé de la Transition numérique qui entend imposer aux sites pornographiques de vérifier réellement l’âge des internautes, afin de bloquer l’accès aux mineurs. Selon une étude de l’ARCOM, 28 % des internautes fréquentant des sites pornographiques sont des mineurs, soit 2,2 M de mineurs chaque mois et 500 000 chaque jour (8 % des mineurs). Malgré la loi de 2020 imposant un contrôle d’âge des internautes, dès 12 ans, plus de la moitié des garçons se rendent sur un site pornographique et y passent en moyenne 1 heure par mois. Pour sensibiliser les parents aux risques liés aux écrans, une plateforme jeprotegemonenfant.gouv.fr a été lancée par l’exécutif. Des campagnes d’informations sont par ailleurs menées auprès des plus jeunes notamment par des associations dans les collèges et les lycées. Parallèlement, la première ministre, Elisabeth Borne, a sonné mercredi la "mobilisation générale" pour mener "une lutte implacable" contre le harcèlement scolaire, détaillant une série de mesures pour punir les élèves harceleurs ainsi qu’une aide pour les victimes et leurs familles. Alors que contient le rapport du Haut Conseil à l’égalité sur la pornocriminalité ? Comment bloquer l’accès des sites pornographiques aux mineurs ? Et quid de la pornographie sur les réseaux sociaux ? Enfin pourquoi est-il si difficile de lutter contre le harcèlement scolaire ? Que prévoit le plan de l’exécutif ? LES EXPERTS : - Laurence ROSSIGNOL - Ancienne ministre des Droits des femmes - Justine ATLAN - Directrice générale d'Association e-Enfance - François KRAUS - Directeur du pôle Politique/ Actualités - IFOP - Marie-Estelle DUPONT - Psychologue clinicienne

    Thu, 28 Sep 2023 - 57min
  • 2173 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 28/09/23

    C dans l'air, du 28 septembre - Porno : le rapport choc LES EXPERTS : - Laurence ROSSIGNOL - Ancienne ministre des Droits des femmes - Justine ATLAN - Directrice générale d'Association e-Enfance - François KRAUS - Directeur du pôle Politique/ Actualités - IFOP - Marie-Estelle DUPONT - Psychologue clinicienne

    Thu, 28 Sep 2023 - 07min
  • 2172 - CDLA L'INVITÉ - DAVID COLON - 28/09/23

    C dans l'air l'invité, du 28 septembre avec David Colon, historien, professeur à Sciences Po et spécialiste de la propagande, auteur de "La guerre de l’information". La guerre d’aujourd’hui ne se déroule pas uniquement sur les champs de bataille. Le conflit qui oppose la Russie à l'Ukraine en est une illustration parfaite : il se joue aussi sur le terrain de l'information. Les opinions publiques mondiales sont au cœur de ce combat, où l'usage des réseaux sociaux fait des internautes de potentiels relais de l'un ou l'autre camp. David Colon est historien, professeur à Sciences Po et spécialiste de la propagande. Il publie "La guerre de l’information : les Etats à la conquête de nos esprits" aux éditions Tallandier. Il reviendra sur cette nouvelle guerre numérique qui manipule, influence les États, les populations, les médias, depuis la guerre en Irak jusqu'à aujourd'hui.

    Thu, 28 Sep 2023 - 10min
  • 2171 - Budget 2024 : ce qui nous attend... - 27/09/23

    C dans l'air, du 27 septembre - Budget 2024 : ce qui nous attend... Le gouvernement a présenté, ce mercredi, en Conseil des ministres, ses deux textes budgétaires pour 2024 : son projet de loi de finances (PLF) et son projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Bercy a notamment annoncé une augmentation des crédits pour l’armée, la police et la justice de près de 5 milliards d’euros l’année prochaine. Celui pour l’Éducation nationale, premier de l’État, est lui en hausse de 3,9 milliards d’euros, permettant notamment de mettre en œuvre la revalorisation générale du traitement des enseignants. Il devrait atteindre 63,6 milliards d’euros. La transition écologique, qualifiée de « priorité absolue », obtient également 7 milliards d’euros supplémentaires. L’État gagnera aussi près de 8 300 fonctionnaires en 2024, a indiqué Bercy, dont 2 681 pour le ministère de l’Intérieur, 1 961 pour celui de la Justice, 732 pour la transition écologique et 580 dans l’armée. En outre, en ces temps d’inflation, près de 25 milliards d'euros seront consacrés à l'indexation des prestations sociales, des retraites et au barème de l'impôt sur le revenu. Quelque 16 milliards d’euros d’économies sont également prévues l’an prochain. L’essentiel proviendra de la suppression progressive des mesures exceptionnelles permettant d’alléger la facture d’électricité des ménages et des entreprises (plus de 10 milliards d’euros). 4, 5 milliards seront récupérés sur la fin des aides aux entreprises, 1 milliard sur les aides à la politique de l’emploi, 700 millions seront issus de la réforme de l’assurance-chômage. Bercy attend aussi les premiers effets de la réforme des retraites. Du côté des recettes, l'exécutif maintient sa ligne rouge. Pas question d'augmenter les impôts. Il s'agit même de les baisser ces prochaines années. Le gouvernement a tout de même confirmé sa volonté d'instaurer en 2024 une nouvelle taxe sur les concessions autoroutières et les grands aéroports qui doit rapporter 600 millions d'euros annuels. Toutes ces annonces ont pour but de donner des gages de sérieux budgétaire alors que la dette a dépassé cet été les 3.000 milliards d'euros. Quant au déficit, il se révèle de facto largement en dehors des clous européens. Résultat, la France se range parmi les mauvais élèves de la zone euro et est scrutée depuis des mois par les agences de notation. L’agence Fitch a en avril dernier déjà dégradé la note de la France de "AA" à "AA –" faisant état d’un plan de réduction de la dette insatisfaisant et peu après le patron de Bercy a promis d'être "intraitable" sur la dette pour éviter une dégradation de l'agence de notation S&P. Alors comment les agences de notation vont-elles réagir ? Que recouvrent exactement leurs notations ? Que prévoit le projet de loi de financement de la Sécurité sociale ? Que contient le projet de budget 2024 ? "Ce budget ambitionne de répondre aux "trois défis" que sont le désendettement de la France, la lutte contre l’inflation et les investissements requis pour la transition écologique" a expliqué le ministre des Finances. "Nous devons (…) piloter nos finances publiques en relevant ces trois défis", a déclaré Bruno Le Maire, soulignant que le contexte inflationniste "brouille tous les repères". Le patron de Bercy a également estimé que la prévision d'1,4 % de croissance en 2024 sur laquelle est fondé ce budget est "sincère", quelques heures après que le Haut Conseil des finances publiques, gardien du sérieux budgétaire du gouvernement a jugé cette prévision "élevée". Présentés en Conseil des ministres, les deux textes vont être examinés par l'Assemblée nationale courant octobre, puis par le Sénat, et les débats s'annoncent d’ores et déjà électriques au Parlement. Privé de majorité absolue à l'Assemblée et de soutiens dans l'opposition, la Première ministre a déjà reconnu qu'elle devrait "certainement" recourir à l'article 49.3. Aux Etats-Unis, également, ce sujet donne lieu à un bras de fer intense. Quatre mois après avoir frôlé le défaut de paiement, les parlementaires démocrates et républicains doivent voter d'ici à ce samedi 30 septembre minuit leur budget. Sans accord, le pays se retrouverait en "shutdown" entraînant la fermeture ou la réduction d'activité de nombreuses administrations fédérales. Le compte à rebours est lancé sur fond de campagne présidentielle et de grève historique dans le secteur de l’automobile pour obtenir de fortes augmentations de salaire, soutenue par Joe Biden et Donald Trump. LES EXPERTS : - Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - Frédéric SAYS - Journaliste à la rédaction internationale - Radio France, auteur de Dans l’enfer de Bercy - Béatrice MATHIEU - Grand reporter - L’Express - Thomas PORCHER - Économiste, membre des "Économistes Atterrés"

    Wed, 27 Sep 2023 - 56min
  • 2170 - CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 27/09/23

    C dans l'air, du 27 septembre - Budget 2024 : ce qui nous attend... LES EXPERTS : - Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - Frédéric SAYS - Journaliste à la rédaction internationale - Radio France, auteur de Dans l’enfer de Bercy - Béatrice MATHIEU - Grand reporter - L’Express - Thomas PORCHER - Économiste, membre des "Économistes Atterrés"

    Wed, 27 Sep 2023 - 06min
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