Nach Genre filtern
Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux.
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- 3433 - Alain Bauer - Syrie: le retour de la menace terroriste en France?
C dans l'air l'invité du 11 décembre : Alain Bauer, professeur de criminologie au Cnam, expert en sécurité intérieure, auteur du "Dictionnaire amoureux illustré du crime", aux éditions Gründ.Le pouvoir en Syrie a été repris par les rebelles djihadistes, faisant ainsi tomber le régime de Bachar al-Assad en place depuis plus de 20 ans en Syrie. Un régime renversé de façon éclair dimanche par les rebelles djihadistes du groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS). Si la chute du dictateur syrien, qui martyrisait sa population, a été favorablement accueillie par les dirigeants occidentaux, la crainte de voir s'accroître la menace terroriste a ressurgi. Depuis, les autorités françaises se disent "vigilantes" face au risque terroriste. Une vigilance également orientée vers Daesh, encore présent en Syrie quoique très affaibli. La crainte vient tant d'avoir de nouveaux attentats fomentés depuis la Syrie, à l'image du 13-Novembre, que du réveil d'une nébuleuse jihadiste en Europe."Je ne pense pas que la situation en Syrie change beaucoup sur la capacité à envoyer des commandos sur le territoire européen. Le HTS indique sa rupture avec al-Qaïda et déclare s'éloigner du djihadisme international, son calendrier a l'air propre à la Syrie", souligne sur RTL Olivier Christen, le procureur national antiterroriste. Pourtant, un élément vient semer le doute sur la sincérité du HTS : le tueur de Samuel Paty avait des contacts avec un membre du groupe nommé Farrouk Faizimatov. Les autorités françaises sont dans une "phase d’observation active", notamment auprès des ressortissants français proches de HTS ou d'autres groupes qui gravitent autour.Alain Bauer, professeur de criminologie au Cnam, expert en sécurité intérieure, et auteur du "Dictionnaire amoureux illustré du crime", nous donnera son analyse du risque terroriste en France et en Europe, depuis la chute du régime de Bachar al-Assad. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 12 Dec 2024 - 10min - 3432 - Pas de 1er ministre, pas de budget...alerte sur l'économie! - Vos questions sms -
C dans l'air du 11 décembre - Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour. Les experts : - Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- Lou FRITEL - Journaliste – Paris Match - Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche- Anne-Charlène BEZZINA - Politologue et constitutionnaliste 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 11 Dec 2024 - 06min - 3431 - Pas de 1er ministre, pas de budget...alerte sur l'économie! - L'intégrale -
C dans l'air du 11 décembre - Le nom du nouveau Premier ministre connu aujourd’hui ou demain. C’est la promesse faite par Emmanuel Macron au cours de la réunion des forces politiques représentées à l’Assemblée nationale, hors RN et LFI, hier. Reçus à l’Elysée, l’ensemble des dirigeants politiques se sont dit prêts à des compromis, tout en fixant des conditions : un chef de gouvernement de gauche pour les uns, pas de programme de gauche pour les autres. Alors une semaine après le vote de la motion de censure contre le gouvernement Barnier, qui pour lui succéder à Matignon ? Ce mercredi, les discussions se poursuivent. Mais "il n'y a actuellement pas de socle plus large que celui qui est en place aujourd'hui", a déclaré la porte-parole du gouvernement démissionnaire, Maud Bregeon ajoutant "qu’il restait donc désormais à savoir si certains étaient prêts à élargir ce socle ou à s’accorder sur un principe de non-censure". En attendant, le projet de loi spéciale sur le budget, pour assurer "la continuité de l'Etat" , a été présenté lors du Conseil des ministres. Ce texte a pour but "d'éviter un shutdown", selon les mots du ministre démissionnaire du Budget et des Comptes publics. Cette mesure, permise par l'article 45 de la loi organique relative aux lois de finances, avait été annoncée jeudi 5 décembre par Emmanuel Macron dans son allocution télévisée. La censure du gouvernement Barnier a en effet laissé en suspens l'examen au Parlement du projet de budget pour 2025, dont notamment les promesses faites par l’exécutif aux agriculteurs mobilisés depuis plusieurs semaines et qui ont décidé pour certains de diriger leur colère contre les parlementaires. En une semaine, plus de trente députés ont vu leur permanence en régions dégradée. Ces actions, le plus souvent revendiquées par la FNSEA, ont surtout visé des députés du Nouveau Front populaire et du Rassemblement national. Des agriculteurs ont notamment emmuré le siège drômois du RN, à Valence, et ont tagué sur les parpaings un message : "La censure nous met dans le mur".Une situation politique qui inquiète également le monde économique. Le président du Medef Patrick Martin vient d’écrire au futur Premier ministre. Dans ce courrier diffusé sur les réseaux sociaux, il évoque l’impact de "l’instabilité politique" sur "l’économie réelle" et l'urgence d'obtenir de la visibilité sur le nouveau budget pour la France. "Je pense qu’au moment où je vous parle, nous sommes déjà rentrés en légère récession. Toutes les dernières estimations publiques ou d’organismes économiques, à demi-mot, le disent", affirme Patrick Martin. Selon lui, "certains indicateurs sont particulièrement inquiétants : la moitié des investisseurs étrangers qui disaient vouloir investir en France ont suspendu voire annulé leur projet. Autre signal d’alerte, nous comptabilisons 66.000 dépôts de bilan cette année. Un record historique."Alors comment sortir de la crise ?Les experts : - Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- Lou FRITEL - Journaliste – Paris Match - Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche- Anne-Charlène BEZZINA - Politologue et constitutionnaliste 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 11 Dec 2024 - 1h 03min - 3430 - Dominique Carlac’h - Pas de premier ministre: alerte sur l'économie?
C dans l'air l'invitée du 10 décembre : Dominique Carlac’h, cheffe d’entreprise, membre du conseil exécutif du Medef.Le président du Medef Patrick Martin a souhaité s'exprimer "avec une forme de gravité au nom des entrepreneurs" en rappelant l'urgence d'obtenir de la visibilité sur le nouveau budget pour la France."Je pense qu’au moment où je vous parle, nous sommes déjà rentrés en légère récession. Toutes les dernières estimations publiques ou d’organismes économiques, à demi-mot, le disent", déclare Patrick Martin.Selon lui, "certains indicateurs sont particulièrement inquiétants : la moitié des investisseurs étrangers qui disaient vouloir investir en France ont suspendu voire annulé leur projet. Autre signal d’alerte, nous comptabilisons 66.000 dépôts de bilan cette année. Un record historique." 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 11 Dec 2024 - 10min - 3429 - Syrie : des djihadistes au pouvoir ? - Vos questions sms -
C dans l'air du 10 décembre - Syrie : des djihadistes au pouvoir ?Les experts : - GUILLAUME ANCEL - Ancien officier de l’armée française - Écrivain- GILLES KEPPEL - Politologue et spécialiste de l’islam et du monde arabe, auteur Le Bouleversement du monde : L'après-7 Octobre - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions- MERIEM AMELLAL - Journaliste - France 24- ISABELLE LASSERRE ( en duplex de Tel-Aviv ) - Correspondante diplomatique - Le Figaro 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 10 Dec 2024 - 08min - 3428 - Syrie : des djihadistes au pouvoir ? - L'intégrale -
C dans l'air du 10 décembre - Syrie : des djihadistes au pouvoir ?Après la fuite de Bachar al-Assad et la prise de contrôle de la Syrie par les troupes rebelles, menées par Abu Mohamed Al-Jolani, il apparaît que des étrangers, dont des Français, ont participé à l'offensive. Dix jihadistes français ont été identifiés dans les rangs du groupe rebelle islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS). Ces combattants, on les voit et on les entend sur des vidéos publiées par le journaliste de France 24, Wassim Nasr, régulièrement expert dans notre émission. Mais que sait-on de ces Français ? D'où viennent-ils ? Probablement de la région d'Idlib, qui a échappé pendant des années au contrôle de Damas et qui était le bastion du groupe HTS. Selon les services de renseignement, 130 Français vivaient dans cette poche et sont désormais libres de tout mouvement. On y trouvait notamment des membres du groupe formé par une figure française du djihadisme, le niçois Omar Homsen, considéré un temps comme le recruteur numéro un de djihadistes en France, placé par les Etats-Unis sur une liste de terroristes internationaux.Emmanuel Macron exprimait la semaine dernière depuis Ryad son inquiétude face à la présence de personnes qui ne sont pas "sans représenter un certain danger". On en dénombre intégrées au dispositif qui a conduit à la chute du régime, d’autres feraient partie des détenus libérés des prisons syriennes. Selon les informations du Parisien, une demi-douzaine de ressortissants Français, dont des mineurs, auraient été libérés des geôles du régime au cours des derniers jours. Au nord-est du pays, des djihadistes français de Daech sont également présents dans des prisons kurdes, qui pourraient être visées dans les prochaines semaines par les troupes rebelles ou turques. Selon Olivier Christen, procureur national antiterroriste, estime qu’il y a "150 détenus (français) ou retenus dans le Nord-Est syrien et en Irak mais aussi 300 disparus". Une situation scrutée par les autorités françaises mais aussi américaines qui redoutent que la chute du régime de Bachar el-Assad ne favorise le retour de Daech. L’armée américaine dont 900 soldats sont toujours déployés en Syrie a fait savoir qu’elle a bombardé dimanche plus de 75 cibles de Daech dans le centre du pays. D’autres frappes ont été menées contre des dépôts d’armes et des positions du régime par Israël où Benyamin Netanyahou a ordonné dimanche à Tsahal de prendre le contrôle de la zone tampon du Golan, à la frontière avec la Syrie. Israël dont le rôle n’est pas négligeable dans la chute de Bachar el-Assad, en affaiblissant le Hezbollah, un des alliés du régime et en bombardant déjà depuis plusieurs semaines le territoire syrien. Une campagne militaire qui s’est intensifiée depuis dimanche pour détruire l’arsenal militaire de l’armée syrienne par crainte qu’il ne tombe entre les mains des rebelles islamistes. Plus de 250 frappes ont été menées contre des sites militaires dont un centre de recherches à Damas, des dépôts d’armes et des navires de la marine syrienne à Lattaquié, sur la côte, mais aussi des aéroports, radars, dépôts d’armes et de munitions.Pendant ce temps, à Damas, la chasse aux tortionnaires du régime est ouverte. Les rebelles syriens ont annoncé la publication d’une liste des plus hauts responsables impliqués dans des tortures et promis de les châtier, tout en préparant la prise formelle du pouvoir. Mohammad al-Bachir a été nommé Premier ministre d'un gouvernement de transition en Syrie, et ce, jusqu'au 1er mars 2025. Il était jusqu'ici président du "gouvernement de salut syrien", l'exécutif proclamé à Idleb par le groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS). La France et l’Allemagne se disent prêts à "coopérer avec les nouveaux dirigeants" sous conditions : respect des droits de l’homme, protection des minorités ethniques et religieuses. Plusieurs pays européens ont également annoncé suspendre l'examen des demandes d'asile de réfugiés syriens. De son côté, Paris réfléchit à suspendre l'examen des "dossiers d'asile en cours".Les experts : - GUILLAUME ANCEL - Ancien officier de l’armée française - Écrivain- GILLES KEPPEL - Politologue et spécialiste de l’islam et du monde arabe, auteur Le Bouleversement du monde : L'après-7 Octobre - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions- MERIEM AMELLAL - Journaliste - France 24- ISABELLE LASSERRE ( en duplex de Tel-Aviv ) - Correspondante diplomatique - Le Figaro 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 10 Dec 2024 - 1h 04min - 3427 - Enrico Letta : Ceux qui s'inquiètent pour l'Europe
C dans l'air l'invité du 9 décembre : Enrico Letta président de l’Institut Jacques Delors et ancien président du Conseil des ministres italiens. Il est l'auteur "Des idées nouvelles pour l'Europe avec les femmes et les hommes qui la font" aux éditions Odile Jacob.L'ancien Premier ministre italien Enrico Letta plaide pour un renforcement de l'intégration européenne dans certains secteurs clés. L'enjeu n'est ni plus ni moins que d'éviter de devenir "une colonie américaine ou chinoise". Il reviendra aussi sur la chute du président syrien Bachar al-Assad, dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 décembre. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 10 Dec 2024 - 11min - 3426 - Chute de Bachar Al-Assad : l'onde de choc mondiale - Vos questions sms -
C dans l'air du 9 décembre - Chute de Bachar Al-Assad : l'onde de choc mondialeSi vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour. Les experts : - Frédéric ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de Les voies de la puissance, chez Odile Jacob- WASSIM NASR - Journaliste spécialiste des mouvements djihadistes à France 24Chercheur au Soufan Center de New York, auteur de L’État islamique, le fait accompli, publié chez Plon- Elsa VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe de RFI, autrice de La fascination russe”, publié chez Robert Laffont- Ariane BONZON - Journaliste au Monde diplomatique et pour Slate.fr, ancienne correspondante à Jérusalem et Istanbul 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Mon, 09 Dec 2024 - 05min - 3425 - Syrie: pourquoi la chute du régime change tout?
C dans l'air du 9 décembre - Chute de Bachar Al-Assad : l'onde de choc mondialeUne immense page se tourne au Moyen-Orient. Après cinquante ans de règne sans partage du clan Assad en Syrie, le régime est tombé. Bachar Al-Assad a pris la fuite et serait réfugié en Russie alors que dans la capitale on assiste depuis vingt-quatre heures à des scènes de liesse. Aux côtés des rebelles, le peuple syrien brandit désormais le drapeau aux trois étoiles, celui de la révolution débutée en 2011. Les lieux de pouvoir ont été pris d’assaut par la population. Dans plusieurs villes du pays, des bâtiments publics ont été incendiés et dans leur avancée les rebelles ont systématiquement ouvert les portes des prisons, à Hama, à Homs mais surtout celle de Saidnaya à proximité de Damas. Un établissement pénitentiaire qui a abrité des milliers d’opposants au régime, des hommes, des femmes et parfois des enfants, condamnés à subir des traitements inhumains, des viols, des humiliations, des privations et des exécutions. Selon l’ONG Amnesty International, entre 2011 et 2015 environ 30 000 détenus y sont morts. Des exactions du régime et la guerre depuis les années 2010 qui ont conduit plus de 6,5 millions de Syriens à l’exil. Plus de 5 millions s’étaient réfugiés dans les pays voisins, en Turquie et au Liban, et certains ont déjà pris la route du retour en Syrie. Mais comment expliquer l’accélération des évènements en Syrie ces quinze derniers jours et la chute du régime ? Qui sont les rebelles qui ont reversé Bachar Al-Assad ? Le tombeur du régime s’appelle Abou Mohammed Al-Joulani. Meneur du groupe armé Hayat Tahrir al-Sham (HTS), ex-branche d'Al-Qaïda en Syrie, il s'était fixé comme but de renverser le président Bachar al-Assad. L'air "confiant", "en plein jour et avec un dispositif de sécurité léger", il l'annonçait même à CNN vendredi dernier. Un objectif atteint dans la nuit du samedi à dimanche, quand les rebelles sont entrés dans la capitale pour proclamer "la ville de Damas libre" après quinze jours d’une offensive fulgurante dans le pays. Que sait-on de ce chef de guerre qui est parvenu à fédérer pour faire tomber la dictature en quelques jours ? Quelles sont les intentions de celui qui utilise désormais son vrai nom, Ahmed Al-Charaa, plutôt que son nom de guerre ? Depuis sa rupture avec Al-Qaïda en 2016, il tente de lisser son image et de présenter un visage plus modéré, sans forcément convaincre les analystes ou les chancelleries occidentales qui vont scruter ses agissements, alors que la manière dont la Syrie va être gouvernée demeure très incertaine.Hier Joe Biden a salué la chute de Bachar Al-Assad. "Il devra rendre des comptes" a affirmé le président américain, saluant un "acte de justice fondamental" après des décennies de répression, mais aussi un "moment de risque et d'incertitude" pour le Moyen-Orient. L’armée américaine dont 900 soldats sont toujours déployés en Syrie a fait savoir qu’elle avait bombardé des positions de Daech dans le centre du pays. D’autres frappes ont été menées contre des dépôts d’armes et des positions du régime par Israël où Benyamin Netanyahou a ordonné dimanche à l’armée israélienne de prendre le contrôle de la zone tampon du Golan, à la frontière avec la Syrie. "La Russie et l’Iran sont actuellement affaiblis, l’une à cause de l’Ukraine et d’une mauvaise économie, l’autre à cause d’Israël et de ses succès au combat", a analysé de son côté Donald Trump. Pas encore à la Maison-Blanche (il prendra ses fonctions le 20 janvier), mais déjà très actif sur le front diplomatique, le président élu a multiplié dimanche les publications sur sa plateforme Truth Social, à propos de la chute du régime syrien et de la guerre en Ukraine. Il a appelé Kiev et Moscou à un "cessez-le-feu immédiat", alors que Washington vient d’annoncer une nouvelle aide à l'Ukraine, assurant que le président ukrainien "aimerait conclure un accord", à la suite de sa rencontre impromptue à Paris samedi. "Nous voulons tous que cette guerre se finisse aussi tôt que possible et d'une manière juste", avait commenté pour sa part le président ukrainien, avant de mettre en garde : "Cette guerre ne peut pas se terminer simplement par un bout de papier et quelques signatures. Il faut garantir la fiabilité de la paix et ne pas fermer les yeux sur l'occupation" des territoires ukrainiens.La Russie, pour sa part, a demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU pour ce lundi. Lors d'un point presse tenu ce lundi 9 décembre depuis Moscou, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a reconnu avoir été "surpris" par l'offensive éclair des rebelles en Syrie et a jugé "nécessaire" de discuter avec les futures autorités syriennes sur un éventuel maintien de la base navale russe à Tartous ainsi que d'un aérodrome militaire russe à Hmeimim. Les experts : - Frédéric ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de Les voies de la puissance, chez Odile Jacob- WASSIM NASR - Journaliste spécialiste des mouvements djihadistes à France 24Chercheur au Soufan Center de New York, auteur de L’État islamique, le fait accompli, publié chez Plon- Elsa VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe de RFI, autrice de La fascination russe”, publié chez Robert Laffont- Ariane BONZON - Journaliste au Monde diplomatique et pour Slate.fr, ancienne correspondante à Jérusalem et Istanbul 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Mon, 09 Dec 2024 - 1h 03min - 3424 - Notre-Dame: Macron peut-il faire des miracles - Vos questions sms -
C dans l'air du 7 décembre - Notre-Dame s'inaugure... sans gouvernementSi vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour. Les experts : Richard WERLY – Journaliste, correspondant à Paris du média suisse Blick.chAlix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique à France TélévisionsAgathe LAMBRET - Journaliste politique à FranceinfoJérôme FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de Métamorphoses françaises 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 07 Dec 2024 - 03min - 3423 - Laurence Haim - Notre dame: Trump en vedette américaine
C dans l'air l'invitée du 7 décembre : Laurence Haim, journaliste, spécialiste des Etats-Unis, réalisatrice du documentaire « Donald Trump, Dieu et les siens ». Aujourd'hui, la cathédrale Notre-Dame est au centre du monde, cinq ans après l'incendie qui l'avait ravagée. Notre-Dame, et Donald Trump aussi...Pour son premier déplacement en tant que président élu, il a choisi Paris et rencontrera Emmanuel Macron à l'Elysée avant la cérémonie. Un geste fort, et un coup diplomatique pour Emmanuel Macron, dont les relations avec Donald Trump avaient été bonnes dès 2017, avant de se dégrader, sur fond de sortie de l'Accord de Paris sur le climat, de désaccord sur le nucléaire iranien, et sur l'Otan. "J'ai l'honneur d'annoncer que je me rendrai à Paris samedi", a écrit Donald Trump pour annoncer sa venue, qualifiant Notre-Dame de Paris de "cathédrale magnifique". Il a également salué le "boulot formidable "accompli par Emmanuel Macron pour permettre cette rénovation en un temps record, lui qui préconisait pendant l'incendie d'"envoyer un avion bombardier" sur l'édifice pour "agir vite" contre les flammes. Une présence importante, car les Etats-Unis sont le premier donateur pour la reconstruction, avec 70 millions de dollars dépensés. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a également annoncé sa présence aujourd'hui à Paris, avec l'espoir de s'entretenir avec Donald Trump sur le conflit sur son sol, alors même que Trump avait dit vouloir mettre fin rapidement à la guerre. Une quarantaine de chefs d'Etat sont attendus à la cérémonie. Laurence Haïm, journaliste spécialiste des Etats-Unis, réalisatrice du documentaire « Donald Trump, Dieu et les siens », reviendra sur le sens de la visite du président élu Donald Trump à Paris aujourd'hui. Evènement diplomatique, symbolique, et religieux, la réouverture de Notre-Dame est le premier déplacement du président élu, qui prendra ses fonctions le 20 janvier 2025. Sa visite à l'Elysée, suivie de celle de Volodymyr Zelensky, aura-r-elle un impact sur ses futures relations avec la France, mais aussi sur le conflit en Ukraine ? Enfin, comment interpréter les premières décisions de Donald Trump depuis son élection ? Et qu'attendre de la fin du mandat de Joe Biden, absent aujourd'hui à Paris, et représenté par son épouse Jill. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 07 Dec 2024 - 10min - 3422 - Notre-Dame: Macron peut-il faire des miracles - L'intégrale -
C dans l'air du 7 décembre - Notre-Dame s'inaugure... sans gouvernementNotre-Dame de Paris renaît de ses cendres. Après cinq ans de travaux intégralement financés par les dons, la mythique cathédrale est inaugurée aujourd'hui par une cinquantaine de chefs d'Etat, dont Donald Trump et Volodymyr Zelensky. Un chantier titanesque et au calendrier respecté. Une grande réussite pour Emmanuel Macron. Mais les images du week-end ne feront pas oublier la crise politique dans laquelle se trouve la France depuis six mois, et qui a empirée cette semaine avec la chute du gouvernement Barnier. Emmanuel Macron consulte en vue de la nomination d'un nouveau Premier ministre. Hier, les socialistes ont été reçus à l'Elysée. Olivier Faure, le premier secrétaire du parti, s'est dit prêt à discuter sur la base de « concessions réciproques. La fracture devient donc nette avec la France insoumise mais la formation d'un gouvernement allant du PS aux LR est loin d'être acté : Bruno Retailleau affirme que la droite « ne pourra faire aucun compromis avec la gauche ». Lundi, ce seront les communistes qui iront discuter à l'Elysée. André Chassaigne, le président du groupe à l'Assemblée, affirme qu'un Premier ministre de gauche est « indispensable » pour dénouer la situation. Il propose un « pacte républicain et social » pour cela. C dans l'air a suivi dans sa circonscription cette figure du Palais Bourbon, en fonction depuis vingt-deux ans. Pendant ce temps, dans la droite versaillaise, certains regrettent la chute de Michel Barnier et rejettent tous compromis avec une gauche alliée aux Insoumis. Certains préféreraient un rapprochement avec le RN mais avec quarante députés à l'Assemblée, la crainte est surtout que la droite ne tienne plus un rôle majeur. Alors, quel Premier ministre Macron va-t-il choisir ? Les communistes pourraient-ils s'associer au futur gouvernement ? Quel est la stratégie des Républicains depuis la censure ? Les experts : Richard WERLY – Journaliste, correspondant à Paris du média suisse Blick.chAlix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique à France TélévisionsAgathe LAMBRET - Journaliste politique à FranceinfoJérôme FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de Métamorphoses françaises PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 07 Dec 2024 - 1h 04min - 3421 - Elizabeth Martichoux - Michel Barnier: un bon perdant?
C dans l'air l'invitée du 6 décembre avec Elizabeth Martichoux, éditorialiste politique, et auteure avec Catherine Mangin de "L'art de perdre en politique", aux éditions Stock. La défaite fait partie de la politique, et les héros sont souvent les beaux perdants. Mais qu'est-ce qu'un beau perdant ? Et qu'est-ce qu'un mauvais perdant en politique ? Du célèbre "Au revoir" de Valéry Giscard d'Estaing en 1981 - une mise en scène restée culte - aux récents échecs électoraux du clan Macron, des défaites de Valls, de Ségolène Royal ou de Nicolas Sarkozy, à celles de Jean-Luc Mélenchon, que reste-t-il des déroutes des politiques, souvent décrits comme des conquérants ?Elizabeth Martichoux et Catherine Mangin retracent ces parcours, faits de hauts et de bas, et vont à la rencontre des acteurs et témoins de grands moments de la vie politique. Jacques Chirac a mis 30 ans à conquérir le pouvoir, et a perdu deux présidentielles, ce qui a forgé son caractère, et aiguisé sa pratique de la politique. "C'est vrai que ce qu'on ne sait pas, c'est qu’en politique on perd plus qu'on ne gagne", affirme Elizabeth Martichoux. Alors comment tirer bénéfice de ses échecs dans un pays qui n'aime pas la défaite ? C'est là-dedans que réside "L'Art de perdre en politique". Elizabeth Martichoux, éditorialiste politique, et auteure avec Catherine Mangin de "L'art de perdre en politique", aux éditions Stock, analysera avec nous la crise politique actuelle. Michel Barnier, défait par une motion de censure cette semaine, fait-il un bon perdant ? Et peut-on analyser cette semaine comme victorieuse pour de Marine Le Pen, elle qui a déclaré qu'elle ne considérait pas le vote de la censure comme "une victoire". 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 07 Dec 2024 - 10min - 3420 - Qui à Matignon ?… Macron joue gros - vos questions sms -
C dans l'air du 6 décembre - Qui à Matignon ?… Macron joue grosSi vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour. Les experts : - Nathalie SAINT-CRICQ- Éditorialiste politique - France Télévisions- Valérie LECASBLE -Editorialiste politique - Lejournal.info- Rachel GARRAT-VALCARCEL - Journaliste politique – Le Monde - Gael SLIMAN - Président et Cofondateur de l'Institut Odoxa 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 06 Dec 2024 - 07min - 3419 - Qui à Matignon ?… Macron joue gros - L'intégrale -
C dans l'air du 6 décembre - Qui à Matignon ?… Macron joue grosUn Premier ministre "dans les prochains jours" et une loi spéciale reconduisant le budget 2024 votée "mi-décembre". Dans une allocution télévisée, le président de la République a dessiné hier soir l’agenda des prochaines semaines, au lendemain de la censure du gouvernement Barnier. Emmanuel Macron est revenu sur la genèse de la crise politique, la dissolution qui "n’a pas été comprise" et s’est projeté vers l’avenir, assurant qu'il accomplirait son mandat "pleinement, jusqu'à son terme". Le chef de l’Etat n’a, en revanche, rien révélé de ses intentions sur la suite et a longuement critiqué ceux qui ont voté la censure, les accusant de s’être unis dans un "front antirépublicain, aidés par des forces qui gouvernaient encore le pays hier". Emmanuel Macron a ciblé ainsi les socialistes sans les nommer. Ce qui n’est pas passé."Je ne connais qu'un front antirépublicain, celui donne des gages à l'extrême droite, qui la banalise et qui négocie exclusivement avec elle" a écrit hier soir sur X, le Premier secrétaire du PS. Le PS qui veut faire partie de l’équation de sortie de crise a été reçu ce vendredi à l’Elysée. Interrogé à la sortie de cette rencontre, Oliver Faure a rappelé que "le PS ne participera en aucun cas à un gouvernement dirigé par un Premier ministre de droite". Le député socialiste du Val-de-Marne a également indiqué que le chef de l'Etat n'avait posé "aucun préalable sur aucun sujet" et qu'il s'était "engagé" à "appeler les autres formations du Nouveau Front Populaire pour discuter avec elles". Un peu plus tôt, le premier secrétaire du PS avait appelé le chef de l’Etat à désigner un "préfigurateur" pour organiser les négociations en vue de former un gouvernement.À la mi-journée, Jean-Luc Mélenchon a estimé sur X que LFI n'avait "donné aucun mandat à Olivier Faure ni pour aller seul à cette rencontre, ni pour négocier un accord et faire des 'concessions réciproques' à Macron et LR. Rien de ce qu'il dit ou fait n'est en notre nom ou en celui du NFP", a déclaré le chef de file de La France insoumise. Du côté de LR, le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau a affirmé que "la droite ne pourra faire aucun compromis avec la gauche". Des représentants de la droite seront reçus ce soir à l’Elysée par Emmanuel Macron.Alors qui pour succéder à Michel Barnier à Matignon ? Une chose est sûre le prochain Premier ministre est attendu par de pied ferme par les agriculteurs, opposés à l’accord Mercosur que la présidente de la Commission européenne veut finir de négocier rapidement, mais aussi les fonctionnaires qui manifestaient jeudi partout en France pour alerter sur la "dégradation" de leurs "conditions de travail et de rémunération". Nos journalistes ont suivi une enseignante qui a pris part à l’un des cortèges ainsi que le président de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur le dérapage des finances publiques. Cette dernière a débuté mardi ses travaux avec les auditions de responsables d'administrations, avant celle de l'ex-ministre Bruno Le Maire le 12 décembre prochain. Les experts : - Nathalie SAINT-CRICQ- Éditorialiste politique - France Télévisions- Valérie LECASBLE -Editorialiste politique - Lejournal.info- Rachel GARRAT-VALCARCEL - Journaliste politique – Le Monde - Gael SLIMAN - Président et Cofondateur de l'Institut Odoxa 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 06 Dec 2024 - 1h 03min - 3418 - Philippe Bélaval - Notre-Dame: Donald Trump à Paris
C dans l'air l'invité du 5 décembre avec Philippe Bélaval, conseiller culture d’Emmanuel Macron à l’Elysée, auteur de Notre-Dame de Paris , de la première pierre à la reconstruction. Donald Trump, Jill Biden, Vianney… Emmanuel Macron a convié une centaine de personnalités pour assister à la réouverture de Notre-Dame, prévue le 7 décembre 2024. L’événement, qualifié de "fierté française" par le président de la République va notamment réunir de nombreux chefs d’État.Un dispositif de sécurité exceptionnel, inspiré de celui des Jeux olympiques, est prévu dans un contexte de "très haut niveau de menace terroriste", selon la préfecture de police, citée par l’AFP, avec 6 000 policiers et gendarmes mobilisés. Seuls les invités pourront accéder au parvis dont la jauge d’accueil est de 3 000 personnes au maximum. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 06 Dec 2024 - 10min - 3417 - Macron: la pression monte... - Vos questions sms -
C dans l'air du 5 décembre - Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour. Les experts : - Jérôme JAFFRÉ - politologue, chercheur associé au CEVIPOF- Anne ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L’Express- Brigitte BOUCHER - journaliste politique à franceinfo TV- Caroline VIGOUREUX - journaliste politique et société à la Tribune Dimanche 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 05 Dec 2024 - 05min - 3416 - Macron: la pression monte... - L'intégrale -
C dans l'air du 5 décembre - Trois mois après sa nomination à Matignon, Michel Barnier a remis ce matin la démission de son gouvernement au président de la République, un record de brièveté sous la Ve République. L’histoire s’est accélérée hier soir à l’Assemblée nationale avec le vote de la motion de censure déposée par le Nouveau Front Populaire par 331 députés, bien plus que les 288 nécessaires. Toutes les oppositions ont voté pour renverser le gouvernement, une première depuis soixante-deux ans, en 1962 sous la présidence de Charles de Gaulle.Et maintenant ? En attendant la nomination d’un nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, le chef de file des députés macronistes, a appelé tous les partis, sauf le RN et LFI, à trouver un compromis. Chez Horizons on plaide également pour une "coalition" qui aille de la "droite républicaine" aux "socio-démocrates". Laurent Wauquiez, chef des Républicains à l'Assemblée nationale, a lui affirmé que son groupe "ne fera pas tomber un gouvernement" même s'il n'y participe pas. À gauche, le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale Boris Vallaud a appelé à "un gouvernement de gauche ouvert aux compromis". "Ça suppose que nous abandonnons le 49.3, qu'il n'y aura pas de passage en force et que sur chaque texte nous serons obligés de trouver des compromis", a expliqué ce matin Olivier Faure. Le patron des socialistes a également assumé ses "divergences avec Mathilde Panot", la cheffe de file des députés Insoumis, rétorquant qu'il "vaut mieux parfois faire un pas qui n'est pas exactement celui qui était prévu, plutôt que de ne rien faire et rester dans la protestation". Le Parti socialiste et les écologistes ont demandé au chef de l’Etat de recevoir "les chefs de partis et les présidents des groupes parlementaires de l'Assemblée nationale et du Sénat ayant participé au front républicain" lors des dernières législatives. Dans une lettre ouverte, la secrétaire nationale des Verts a également exhorté le chef de l’Etat à "consentir à accorder aux Français l’alternance politique qu’ils réclament" en nommant un Premier ministre "issu de la gauche et des écologistes". Le leader de Place publique Raphaël Glucksmann a de son côté appelé ce jeudi dans une tribune parue dans Le Monde à la construction d'une "plateforme minimale" entre les forces politiques ayant fait barrage à l'extrême droite aux dernières élections législatives.À l’extrême droite, Marine Le Pen, la cheffe des 124 députés RN, a déclaré qu'elle "laissera travailler" le futur Premier ministre pour "co-construire un budget acceptable pour tous".Pendant ce temps, à l’Elysée, le chef de l’Etat a déjeuné ce jeudi avec François Bayrou. Le nom du président du MoDem, allié du chef de l'Etat depuis 2017, circule pour le poste de Premier ministre, de même que celui du ministre des Armées Sébastien Lecornu, un fidèle d’Emmanuel Macron. Le président de la République doit s’exprimer ce soir à 20 heures. Il pourrait nommer rapidement un successeur alors que selon un dernier sondage Harris Interactive pour RTL, une majorité des Français, 53 %, indiquent approuver cette censure. Ils sont nombreux à l'approuver notamment chez les sympathisants des partis de gauche (78 % pour LFI, 66 % pour le PS et 61 % pour les écologistes) et du Rassemblement national (74 %). Pour autant, 82 % des Français sondés se disent inquiets pour l’avenir de la France. Les experts : - Jérôme JAFFRÉ - politologue, chercheur associé au CEVIPOF- Anne ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L’Express- Brigitte BOUCHER - journaliste politique à franceinfo TV- Caroline VIGOUREUX - journaliste politique et société à la Tribune Dimanche PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 05 Dec 2024 - 1h 04min - 3415 - Sophie FAY - Automobile: l'autre crise!
C dans l'air l'invitée du 4 décembre Sophie FAY, journaliste au service Économie du journal Le Monde, spécialiste des questions de transport. De la démission surprise de Carlos Tavares, patron du constructeur Stellantis, à un mouvement de grève national au sein des usines allemandes Volkswagen, le secteur automobile connait un nouvel épisode de sa crise avec au cœur des préoccupations : l'avenir des salariés. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 05 Dec 2024 - 10min - 3414 - Barnier chute, Macron au pied du mur... - vos questions sms -
C dans l'air du 4 décembre - Barnier chute, Macron au pied du mur...Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour. Les experts : - Roland CAYROL - Politologue - Directeur du Centre d’études et d’analyse (CETAN)- Dominique SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- Soazig QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche- Lou FRITEL - Journaliste politique – Paris Match 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 04 Dec 2024 - 05min - 3413 - Barnier chute, Macron au pied du mur... - L'intégrale -
C dans l'air du 4 décembre - Barnier chute, Macron au pied du mur...Les deux motions de censure déposées contre le gouvernement de Michel Barnier vont être débattues à partir de 16 heures à l'Assemblée nationale, et sa chute ce soir est quasiment certaine. Les dernières déclarations du RN ne laissent aucune place au doute. Les députés du parti d’extrême droite vont renverser le gouvernement en votant le texte du Nouveau Front Populaire.Et si officiellement, Michel Barnier est toujours Premier ministre et a jugé hier soir "possible" que son gouvernement ne soit pas censuré, dans les coulisses, le camp présidentiel phosphore déjà sur l’après. Depuis l’Arabie Saoudite, Emmanuel Macron a affirmé mardi qu'il ne pouvait "pas croire" au vote de la censure mais en réalité le président de la République a déjà commencé à lui chercher un successeur. Des noms sont testés, des candidats sont en campagne alors que dans les travées de l’Assemblée nationale le camp présidentiel remet en avant l’idée de former une grande coalition. Ainsi Gabriel Attal a écrit une lettre aux groupes parlementaires de droite et de gauche, en excluant le RN et LFI. Dans sa missive, il détaille le "pacte d'action" dont les grandes lignes avaient été dévoilées en juillet et qui vont du redressement des comptes publics au pouvoir d'achat en passant par la défense de la laïcité ou le soutien aux agriculteurs."Il n'y a aucune remise en cause de la politique menée et j'ai du mal à voir du consensus sur ce texte. On dirait que pour Gabriel Attal, c'est toujours son camp qui doit gouverner", a estimé le député socialiste Arthur Delaporte. Depuis plusieurs jours, les socialistes qui ne citent plus Lucie Castets comme Première ministre, réclament "un Premier ministre partageant les valeurs de la gauche sur les chantiers prioritaires du Nouveau Front populaire" et jugent, à l’instar du chef des députés PS Boris Vallaud, que "la question des conditions d’une non-censure" avec les autres groupes doit être posée. Mais si la succession de Michel Barnier ressuscite l’option Bernard Cazeneuve, qui avait beaucoup circulé durant l’été dernier, l’hypothèse, comme l’été dernier, n’emballe pas le patron du Parti socialiste. "Bernard Cazeneuve est un homme de gauche, mais il n’a soutenu ni Raphaël Glucksmann aux élections européennes ni le NFP aux législatives. Il ne s’est jamais exprimé sur ce qu’il voudrait faire s’il arrivait à la tête du gouvernement", a rappelé Olivier Faure, qui juge "paradoxal de nommer quelqu’un au nom d’une victoire, celle du NFP, à laquelle il n’a pas voulu contribuer". Le Premier secrétaire du PS a également justifié, dans un entretien au Monde, la décision de voter la motion de censure, soulignant la responsabilité d’Emmanuel Macron dans la crise politique, tout en rejetant les appels à la démission du chef de l’Etat lancés notamment par La France insoumise. Sur ce point, avec LFI, "il y a une divergence fondamentale sur ce que nous voulons faire" a -t-il affirmé.De retour au fort de Brégançon, le chef de l’Etat dont la popularité est au plus bas dans les sondages, consulte après avoir répondu mardi à ceux qui appellent à sa démission qu’il sera président "jusqu’à la dernière seconde". Les experts : - Roland CAYROL - Politologue - Directeur du Centre d’études et d’analyse (CETAN)- Dominique SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- Soazig QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche- Lou FRITEL - Journaliste politique – Paris Match PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 04 Dec 2024 - 1h 04min - 3412 - Michèle Cotta - La dissolution, le début du chaos
C dans l'air l'invitée du 3 décembre Michèle Cotta, journaliste et écrivain, auteure de "les derniers grands" chez Plon et du documentaire "Dissolution : histoire d un séisme politique" diffusé le jeudi 12 décembre sur France 2 . Michel Barnier vit peut-être ses derniers jours à Matignon. L'examen des deux motions de censure contre son gouvernement, déposées par le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national, débutera mercredi 4 décembre à 16 heures à l'Assemblée nationale, a appris franceinfo auprès de l'entourage de Yaël Braun-Pivet. En attendant, l'entourage du Premier ministre accuse "la garde rapprochée de Marine Le Pen" d'avoir "refusé à trois reprises une rencontre à Matignon". Il est "étonnant de voir le RN dire qu'ils ont été reçus trop tardivement", a fustigé l'entourage de Michel Barnier auprès de médias. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 04 Dec 2024 - 10min - 3411 - Barnier sur le départ... et maintenant on fait quoi ? - Vos questions sms -
C dans l'air du 3 décembre - Barnier sur le départ... et maintenant on fait quoi ? Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les télespectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour. Les experts : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - Nathalie SCHUCK - Grand reporter - Le Point, auteure de Les naufrageurs - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Anne-Charlène BEZZINA - Politologue et constitutionnaliste, maître de conférences en droit public, auteure de Cette constitution qui nous protège 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 03 Dec 2024 - 05min - 3410 - Barnier sur le départ... et maintenant on fait quoi ? - L'intégrale -
C dans l'air du 3 décembre - Barnier sur le départ... et maintenant on fait quoi ?Evoqué depuis des semaines, le scénario d’une chute du gouvernement se précise depuis que le Premier ministre a actionné lundi l’article 49.3 de la Constitution, engageant la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi de la Sécurité sociale. Dans la foulée, le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national ont déposé une motion de censure. Elles seront examinées à partir de ce mercredi 16 heures à l’Assemblée nationale. En attendant, l'entourage du Premier ministre accuse "la garde rapprochée de Marine Le Pen" d'avoir "refusé à trois reprises une rencontre à Matignon". Il est "étonnant de voir le RN dire qu'ils ont été reçus trop tardivement", a fustigé l'entourage de Michel Barnier auprès de médias, dont franceinfo, mardi matin alors qu'au sein du gouvernement le ministre de l'Intérieur a appelé Marine Le Pen " à la responsabilité". "On risque un chaos, on risque la crise financière (...) On a une partie de la classe politique qui joue à la roulette russe", a notamment affirmé Bruno Retailleau. Le Premier ministre a annoncé qu’il interviendrait ce mardi lors du 20 heures de TF1 et de France 2.Pour faire chuter le gouvernement, 288 députés devront voter la censure. Mercredi, la motion de la gauche sera discutée en premier. Sauf rebondissements de dernières minutes, elle devrait être adoptée, le RN ayant dit qu’il la voterait. Le parti de Marine Le Pen, malgré quelques concessions de l’exécutif, votera la censure avec l’ambition de mettre au tapis le gouvernement Barnier. Mais pour la suite c’est le grand flou, sur les finances, sur la succession à Matignon et sur l’avenir du quinquennat Macron. Une situation scrutée par les marchés et qui inquiète les acteurs économiques, alors que sur le front de l’économie les plans sociaux se multiplient. Auchan, Michelin, Valeo, Vencorex, Don Bosco, Saunier Duval… … Annoncée depuis plusieurs mois, la vague de défaillances d’entreprises et des licenciements est bel et bien là. Le Conseil national des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires indique que "le volume des défaillances devrait probablement atteindre à la fin de l’année 2024, le seuil des 65 000 entreprises ". Plus de 160 000 emplois seraient touchés à court et moyen terme par ces défaillances. Un chiffre spectaculaire, mais qui a augmenté moins vite que le nombre de faillites, en hausse de 20 % par rapport à 2023 dont de nombreuses PME. Dans ce contexte, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a alerté, fin novembre sur une "accélération très forte de la dégradation de la situation" en matière de plans sociaux, et a appelé à des mobilisations devant usines et préfectures le 12 décembre prochain. D’ici là, ce jeudi, sera organisée une journée nationale de grève dans la fonction publique pour faire barrage au 1,2 milliard d’euros d’économies, prévues dans l’administration par le gouvernement pour le budget 2025.Quels sont les scénarios sur la table ? Que va faire Emmanuel Macron alors que des appels à sa démission sont d’ores et déjà lancés ? A quoi faut-il s’attendre en matière économique et sociale ? Enfin quels regards portent les Français sur l’état de la société et la situation politique actuelle ? Pour la douzième année consécutive, l’Ipsos vient de publier l’enquête Fractures françaises, pour le Monde, le Cevipof, la Fondation Jean-Jaurès et l’Institut Montaigne. Après une année politique très mouvementée, cette grande étude témoigne d’une défiance toujours plus forte des Français envers la classe politique dans un climat social qui demeure difficile. Ainsi 55 % des Français déclarent rencontrer des difficultés à subvenir aux dépenses courantes de leur foyer. Sans surprise la préoccupation pour le pouvoir d’achat reste de loin la plus citée par les Français (38%). Les experts : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Nathalie SCHUCK - Grand reporter - Le Point, auteure de Les naufrageurs - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Anne-Charlène BEZZINA - Politologue et constitutionnaliste, maître de conférences en droit public, auteure de Cette constitution qui nous protège PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 03 Dec 2024 - 1h 03min - 3409 - Gilles Kepel - Syrie: les clés pour comprendre
C dans l'air l'invité du 2 décembre avec Gilles Kepel, politologue et spécialiste de l’islam et du monde arabe, auteur de 'Le bouleversement du monde : l'après 7 octobre' aux éditions PLON.Pour la première fois depuis 2011, une large partie de la ville d'Alep en Syrie est aux mains des islamistes. Dans les rues de la deuxième ville du pays, les drapeaux du régime syrien sont piétinés et brûlés, remplacés par ceux d'une opposition triomphante dans un concert de tirs de mitraillette. Les rebelles veulent aussi redorer leur image en distribuant gratuitement du pain dans la rue.Pourtant, certains civils redoutent la suite... Les rebelles ne comptent pas en rester là : "Damas, on arrive", chantent-ils. Après la prise d'Alep, leur avancée est rapide sur la route qui mène à la capitale syrienne. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 03 Dec 2024 - 10min - 3408 - Le RN censure, la France plonge dans l'inconnu... - Vos questions sms -
C dans l'air du 2 décembre - Le RN censure, la France plonge dans l'inconnu...Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les télespectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour. Les experts : - Christophe Barbier - Editorialiste politique, conseiller de la rédaction – Franc-Tireur - Nathalie Saint-Cricq - Editorialiste – France Télévisions- Lou Fritel - Journaliste politique chargée du suivi des droitesParis Match- Philippe Dessertine - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement" 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Mon, 02 Dec 2024 - 04min - 3407 - Le RN censure, la France plonge dans l'inconnu... - L'intégrale -
C dans l'air du 2 décembre - Le RN censure, la France plonge dans l'inconnu...Semaine décisive à l’Assemblée nationale. Après plusieurs jours de négociations, Michel Barnier a finalement décidé de recourir à l'article 49.3 de la Constitution et d’engager la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi de la Sécurité sociale. Cet article permet de faire adopter le texte sans vote, mais expose le gouvernement à une motion de censure pour le faire chuter. Le NFP a déjà assuré vouloir emprunter ce chemin rapidement, le RN également. Le Parti d’extrême - qui estimait ce matin ne pas avoir obtenu assez de concessions – a décidé de maintenir la pression, évoquant le vote de la motion de censure sauf "miracle de dernière minute, si Michel Barnier venait à revoir sa copie". Message reçu à Matignon où le Premier ministre avait annoncé à la mi-journée une nouvelle concession. Après avoir déjà partiellement accédé aux demandes de Laurent Wauquiez et Gabriel Attal – sur l’indexation des retraites pour l’un et sur les allègements de charge de l’autre - décidé de satisfaire la quasi-totalité des partis politiques en annonçant jeudi dernier "une baisse des prix de l’électricité de 14 %", le Premier ministre s’est engagé à ne pas baisser le remboursement des médicaments par la "Sécu" en 2025, après un appel téléphonique avec Marine Le Pen. Il avait ensuite convié tous les chefs et présidents des groupes parlementaires du "socle commun" à Matignon, avant l’ouverture des débats à l’Assemblée, pour confirmer l’usage du 49.3.Et maintenant ? La gauche a annoncé qu’elle allait déposer une motion de censure qui ne devrait pas être votée avant mercredi. Le RN a confirmé qu’il entendait censurer le gouvernement. Le parti d’extrême droite, qui dédramatise les conséquences du vote d’une motion de censure et d’une éventuelle chute de l’équipe du Premier ministre, semble avoir déjà une autre cible en tête, celle du président de la République. L'idée d'une présidentielle anticipée fait d’ailleurs son chemin. Elle a été souhaitée la semaine dernière par le maire LR de Meaux Jean-François Copé et le rapporteur général du Budget Charles de Courson. Au sein du RN, où l’on se prépare à une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale qui pourrait survenir en juillet 2025, l’idée de repartir dans la bataille électorale, si possible avant que Marine Le Pen ne puisse être condamnée par la justice à une peine d’inégalité, n’est pas pour déplaire. Les jours du gouvernement Barnier semblent donc comptés. Quel est le calendrier politique à venir ? Que va-t-il se passer désormais ? En attendant beaucoup s’inquiètent d’une absence de budget 2025 et de la chute potentielle du gouvernement, en premier lieu les agriculteurs qui attendent des mesures et se demandent ce que vont devenir les dernières promesses de l’équipe actuelle. Les experts : - Christophe Barbier - Editorialiste politique, conseiller de la rédaction – Franc-Tireur - Nathalie Saint-Cricq - Editorialiste – France Télévisions- Lou Fritel - Journaliste politique chargée du suivi des droitesParis Match- Philippe Dessertine - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement" PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Mon, 02 Dec 2024 - 1h 03min - 3406 - Barnier : le compte à rebours est lancé - Vos questions sms -
C dans l'air du 30 novembre - Barnier : le compte à rebours est lancéLes experts : - Carl MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine- Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions- Myriam ENCAOUA - Journaliste-Présentatrice- LCP- Christelle BERTRAND - Journaliste politique Groupe La Dépêche, auteure de "La Macronie" 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 30 Nov 2024 - 04min - 3405 - Barnier : le compte à rebours est lancé - L'intégrale -
C dans l'air du 30 novembre - Barnier : le compte à rebours est lancéLa tension monte à Matignon. Menacé de censure par le Rassemblement national, Michel Barnier multiplie les concessions politiques. Le Premier ministre a annoncé qu'il n'allait pas augmenter les taxes sur l’électricité, comme prévu initialement dans le projet de budget 2025. Selon lui cette concession entraînera une "baisse des prix de l’électricité de 14 %, qui ira donc bien au-delà de la baisse de 9 % prévue initialement". La présidente du RN à l'Assemblée nationale avait fait de ce sujet la ligne rouge à ne pas dépasser. "C'est un début prometteur", a réagi son entourage auprès du journal Les Échos. Mais cela sera-t-il suffisant pour éviter la censure ? Jeudi, à quelques jours du retour du projet de loi de financement de la sécurité sociale à l'Assemblée, le RN a listé ses exigences : le maintien des allégements de charges pour les TPE-PME, l'indexation des pensions sur l'inflation pour tous les retraités au 1er janvier ainsi que la fin du déremboursement des médicaments.À l'opposé de l'hémicycle, les Insoumis se sont fait prendre à leur propre jeu. Lors de leur niche parlementaire ce jeudi, ils avaient prévu de faire voter un texte pour l'abrogation de la réforme des retraites. Mais La droite et les macronistes ont déposé plus de 1000 amendements pour obstruer les débats : "Ils veulent faire vivre le débat, on va faire vivre le débat", avait ironisé le député LR de la Manche Philippe Gosselin. Trois mois après la nomination de Michel Barnier par Emmanuel Macron, l'Assemblée nationale est plus clivée et chaotique que jamais, en témoigne l'altercation qui a éclaté jeudi entre plusieurs députés. Face à ce sentiment de blocage politique, les regards sont de plus en plus tournés vers le chef de l'État : en cas de censure du gouvernement, ils sont plusieurs, de Jean-Luc Mélenchon à Jean-François Copé en passant par Charles de Courcon à suggérer qu'Emmanuel Macron démissionne.Si la panique est palpable à Matignon, à Beauvau, Bruno Retailleau trace son chemin. Le très droitier ministre de l'Intérieur multiplie les déplacements sur les thèmes du narcotrafic et de la lutte contre l'immigration clandestine, comme à Calais ce vendredi. En deux mois, ce catholique conservateur, ancien disciple de Philippe de Villiers, bras droit de François Fillon et proche de Patrick Stefanini, a réussi à imprimer sa marque au ministère de l'Intérieur. Quitte à froisser l'Élysée en choisissant ses propres chefs de la police et de la gendarmerie, au détriment des suggestions de son prédécesseur. L'ancien président du groupe LR au Sénat a aussi multiplié les déclarations chocs en interview, expliquant sur LCI que "l’immigration n’est pas une chance". Malgré les vifs débats et revers (Aide médicale d'État), autour de la dernière loi immigration, Bruno Retailleau envisage déjà un nouveau texte pour 2025, afin d'y remettre les amendements censurés par le Conseil d'État. Il avait d'ailleurs prévenu dans un entretien au JDD : "l’État de droit n’est pas intangible ni sacré".En attendant de voir à quoi ressemblera l'Assemblée dans les prochaines semaines, les députés continuent d'arpenter leurs circonscriptions pour recueillir les impressions de leurs électeurs. Chez LFI et le RN, la plupart souhaite tourner la page Michel Barnier. Selon un sondage Toluna Harris Interactive pour LCI, c'est aussi le cas de plus d'un Français sur deux (53%). Une équipe de C dans l'air a suivi un député RN de l'Eure et une autre LFI en Seine-Saint-Denis pour observer leur travail de terrain.Michel Barnier peut-il encore éviter la censure ? Bruno Retailleau peut-il être un candidat à sa succession ? Et comment les députés d'opposition préparent déjà l'après ? Les experts : - Carl MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine- Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions- Myriam ENCAOUA - Journaliste-Présentatrice- LCP- Christelle BERTRAND - Journaliste politique Groupe La Dépêche, auteure de "La Macronie" PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 30 Nov 2024 - 1h 08min - 3404 - Philippe Chalmin - Café, cacao: pourquoi les prix flambent?
C dans l'air l'invitée du 30 novembre avec Philippe Chalmin professeur d'histoire économique à l'université Paris-Dauphine et spécialiste sur le marché des matières premièresAprès le cacao qui a atteint des records de prix cette année, c’est au tour du café de toucher les sommets. Le cours de l’arabica (70 % de la production mondiale), s’est envolé à 230,10 cents la livre (0,454 kg) mercredi à New York. Jamais la matière première n’avait été aussi chère depuis 1977 ! Comme dans le cas de l’ingrédient du chocolat, le climat ravage les récoltes du premier producteur et exportateur de café, le Brésil.Philippe Chalmin reviendra sur le cours de plusieurs matières premières agricoles qui s’affole, et qui pourrait bien tirer à la hausse les prix à la consommation. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 30 Nov 2024 - 10min - 3403 - Bernadette Sauvaget - Notre-Dame, ressucitée!
C dans l'air l'invitée du 29 novembre avec Bernadette Sauvaget, journaliste à Libération, réalisatrice de documentaire, spécialiste des questions religieuses.Comme promis par le président de la République, 5 ans après l'incendie qui avait largement endommagé Notre-Dame de Paris, la cathédrale va rouvrir la semaine prochaine. Plus de 2000 ouvriers et artisans ont participé à sa reconstruction pour qu'elle retrouve l'apparence qu'elle avait avant avril 2019. Bernadette Sauvaget publie "Notre-Dame, ressucitée - histoire d'un chantier d'exception" chez Fayard et elle raconte comment Notre-dame est même encore plus belle qu'avant. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 30 Nov 2024 - 10min - 3402 - Budget : crise de nerfs... et crise économique ? - Vos questions sms -
C dans l'air du 29 novembre - Budget : crise de nerfs... et crise économique ?Les experts : - CÉCILE CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - SOPHIE FAY - Journaliste - Le Monde - MATHIEU PLANE - Économiste - OFCE - Observatoire Français des Conjonctures Économiques- CORINNE JOLLY (en duplex) - Présidente de PAP - Particulier à Particulier 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 29 Nov 2024 - 05min - 3401 - Budget : crise de nerfs... et crise économique ? - L'intégrale -
C dans l'air du 29 novembre - Budget : crise de nerfs... et crise économique ?Alors que la bataille parlementaire se poursuit à l’Assemblée et que la menace d’une censure du gouvernement Barnier se rapproche, sur le front économique les plans sociaux s’enchaînent. Auchan, Michelin, Valeo, Vencorex, Don Bosco, Saunier Duval… … Annoncée depuis plusieurs mois, la vague de défaillances d’entreprises et des licenciements est bel et bien là. Le Conseil national des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires indique que "le volume des défaillances devrait probablement atteindre à la fin de l’année 2024, le seuil des 65 000 entreprises ce qui représente un pic significatif". Plus de 160 000 emplois seraient touchés à court et moyen terme par ces défaillances, en particulier dans les secteurs de l’industrie et du logement. Un chiffre spectaculaire, mais qui a augmenté moins vite que le nombre de faillites, en hausse de 20 % par rapport à 2023 et qui surpasse les pics de 2012, lié à la crise de la dette dans la zone euro, ou de 2009, provoqué par celle des subprimes.Et ce ne serait que le début. Selon Marc Ferracci, ministre délégué chargé de l'Industrie, il faut s’attendre à "d’autres fermetures d’usines" dans les prochains mois et des "milliers d'emplois" seront probablement détruits "dans des filières qui sont dans des situations préoccupantes". "La chimie, la filière automobile, en particulier les équipementiers, la métallurgie... sont des filières soumises à une très forte concurrence internationale", notamment chinoise et américaine, a souligné le ministre début novembre alors que Donald Trump a promis à son retour à la Maison-Blanche d’augmenter les droits de douane et de relancer la guerre commerciale.La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, alerte, elle aussi, sur une "accélération très forte de la dégradation de la situation" en matière de plans sociaux, dans l'industrie principalement, mais également d'autres secteurs, dans une interview aux Echos, publiée mercredi 27 novembre. Selon elle, "près de 250 plans de licenciements" sont "en préparation, concernant entre 170 000 et 200 000 emplois". La cheffe de la centrale syndicale qui tire également à boulets rouges sur la politique de l'offre menée depuis le premier quinquennat d'Emmanuel Macron, "un naufrage politique", selon elle, prône pour la mise en œuvre de plusieurs mesures d'urgence, comme "un retour aux prix régulés" de l'énergie pour l'industrie, la mise en place par l'Europe de barrières douanières "plus protectrices" mais aussi "un renforcement de la loi Florange", qui oblige un employeur à chercher un repreneur en cas de projet de fermeture, et son élargissement aux PME de 50 salariés ou plus. Sophie Binet a appelé "les salariés à se mettre en grève et occuper leurs usines pour empêcher les licenciements", ainsi qu'à une journée de mobilisations devant usines et préfectures le 12 décembre prochain. Alors quelle est la situation économique de la France ? Pourquoi cette explosion des faillites et des plans sociaux ? Effet rebond post-Covid ou crise durable ? Que se passe-t-il dans le secteur du logement ? Pourquoi trouver un logement locatif est-il devenu de plus en plus dur ? Enfin face à une Amérique de plus en plus protectionniste, quelle stratégie européenne ? Les experts : - CÉCILE CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - SOPHIE FAY - Journaliste - Le Monde - MATHIEU PLANE - Économiste - OFCE - Observatoire Français des Conjonctures Économiques- CORINNE JOLLY (en duplex) - Présidente de PAP - Particulier à Particulier 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 29 Nov 2024 - 1h 03min - 3400 - Caroline Pigozzi - Quand le pape boude Notre-Dame...
C dans l'air l'invitée du 28 novembre avec Caroline Pigozzi, vaticaniste et écrivaine, auteure de "Pourquoi eux".Le 15 décembre prochain, le pape François se rendra en Corse, à Ajaccio, pour une visite éclair. Une venue annoncée tardivement, et qui provoque l'effervescence sur l'île. Il rencontrera également Emmanuel Macron dans l'après-midi.Une entrevue que le président de la République aurait préféré tenir à Paris, à l'occasion de la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris le 8 décembre prochain, après 5 ans de travaux. Selon plusieurs sources citées par le Figaro, la préférence du pape François pour Ajaccio a été très mal vécue par Emmanuel Macron. Le Vatican avait plusieurs fois retardé l’annonce du déplacement de François sur l’île, faute d’invitation de la part de l'Elysée. Reste que, de retour d'une tournée en Asie le 8 septembre dernier, le Pape avait bien déclaré dans son avion : "je n'irai pas à Paris !".Lors de sa dernière visite en France, François avait lancé un appel à propos de la situation des migrants en Méditerranée. "Les personnes qui risquent de se noyer, lorsqu'elles sont abandonnées sur les flots, doivent être secourues. C'est un devoir d'humanité, c'est un devoir de civilisation", avait-il déclaré, le 22 septembre 2023, à Marseille. En déplacement sur une île de la Méditerranée, il pourrait, selon plusieurs sources, réitérer son appel à la solidarité.Caroline Pigozzi, vaticaniste, écrivaine, a rencontré le pape à de nombreuses reprises et participé à différents voyages avec lui. Elle reviendra sur le choix du pape François de se rendre à Ajaccio, le 15 décembre prochain, et de ne pas aller à la réouverture de Notre-Dame de Paris, alors que sa présence était souhaitée Emmanuel Macron. Elle évoquera aussi la dernière visite de chantier à Notre-Dame, programmée demain, en présence du président de la République. Elle analysera aussi les prises de position du souverain pontife, notamment sur les naufrages de migrants en Méditerranée et l'accueil des réfugiés. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 29 Nov 2024 - 11min - 3399 - La censure s'approche - Vos questions sms -
C dans l'air du 28 novembre - La censure s'approche...le scénario grec aussi?Les experts : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Dominique SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs- Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - Anne-Charlène BEZZINA (en duplex) - Politologue et constitutionnaliste, maître de conférences en droit public 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 28 Nov 2024 - 05min - 3398 - La censure s'approche...le scénario grec aussi? - L'intégrale -
C dans l'air du 28 novembre - La censure s'approche...le scénario grec aussi?Michel Barnier tombera-t-il dès la semaine prochaine ? La censure semble se rapprocher, alors que le Rassemblement national (RN), poussés par ses électeurs, agite de plus en plus cette menace, balayant les mots d'alerte du gouvernement sur la potentielle "tempête" que déclencherait sa chute. Les députés du parti d'extrême droite se sont réunis ce jeudi à 14 h en présence de leur cheffe, Marine Le Pen, et du président du parti, Jordan Bardella qui affirme que le "gouvernement tombera s'il s'entête". Sans "main tendue" du Premier ministre, les députés RN pourraient voter la censure, peut-être dès la semaine prochaine sur le budget de la Sécurité sociale, à propos duquel députés et sénateurs sont parvenus à un compromis.Plus qu'une question de jours ? Le Parti socialiste (PS) a confirmé qu'il votera la motion de censure contre Michel Barnier si le Premier ministre déclenche le 49.3 pour faire passer sans vote le budget de l'État et celui de la Sécurité sociale. "Il n'y a eu aucun effort pour associer les groupes socialistes à une solution budgétaire", a regretté ce matin François Hollande sur France Inter. "Quand il n'y a ni le rétablissement de l'impôt sur la fortune, ni la remise en cause de la flat tax, ni un prélèvement sur les revenus les plus élevés […] il y a une réduction des postes dans l'Education nationale et des déremboursements de médicaments […] Comment voulez-vous que des socialistes, quelle que soit leur sensibilité, puissent laisser passer un budget comme celui-là ?" a affirmé l’ancien chef de l’Etat. L’instance décisionnaire du parti a "confirmé à l'unanimité le vote d'une motion de censure", s'est félicité de son côté le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure qui se prépare, au vu des événements, à devoir réunir à nouveau bientôt ses troupes, beaucoup moins unanimes quand il s'agit d'imaginer l'après-Barnier. Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Boris Vallaud a ouvert une porte ce week-end à un contrat de gouvernement avec d'autres - le Modem notamment - ainsi qu'une participation à un exécutif conduit par un Premier ministre technique. L’ancien chef de l’Etat François Hollande de son côté s’est dit ce jeudi opposé à une nomination de Lucie Castets si la coalition Barnier tombait et contre une démission d’Emmanuel Macron comme le réclament certains à gauche et à droite.Plusieurs figures somment ces dernières heures le président de la République de démissionner pour démêler le nœud de la crise politique. Après l’appel du député Liot Charles de Courson mercredi matin en ce sens, le maire de Meaux (Seine-et-Marne) Jean-François Copé préconise la même solution. Pour le RN, "le départ du président s’imposera à lui si le pays se bloque". Du côté de LFI, Jean-Luc Mélenchon parle également ce jeudi dans un long texte sur son blog d’une "pente irréversible" dans le contexte politique actuel et ce alors que ou les chiffres de l’institut Elabe (pour BFMTV) montrent que plus de 6 Français sur 10 sont favorables au départ d’Emmanuel Macron en cas de censure de Michel Barnier.Une question qui agite les différentes formations politiques alors que la bataille parlementaire se poursuit dans l’hémicycle. La gauche, soutenue par le RN, tente ce jeudi d'abroger la très décriée réforme des retraites de 2023, dans le cadre de la niche parlementaire de La France insoumise à l'Assemblée nationale. Mais le texte, qui prévoit de ramener de 64 à 62 ans l'âge légal de départ à la retraite et qui aurait toutes les chances d'être adopté grâce au soutien de l'ensemble de la gauche et du RN, pourrait ne pas être soumis au vote avant l'heure limite de minuit. "Honte à vous de faire obstruction et de vous entêter", s'est indigné le rapporteur du texte, le député insoumis Ugo Bernalicis. Les élus de la droite et du centre ont en effet déposé des centaines d'amendements afin de tenter de faire durer les débats jusqu’à l’heure fatidique, à minuit. Le climat est déjà électrique…Le gouvernement de son côté s'est dit ce jeudi disposé à faire "des concessions" sur les textes budgétaires, notamment sur la taxe sur l'électricité. Après avoir déjà partiellement accédé aux demandes de Laurent Wauquiez et Gabriel Attal – sur l’indexation des retraites pour l’un et sur les allègements de charge de l’autre -c’est cette fois une exigence de Marine Le Pen que le Premier ministre a décidé de satisfaire en annonçant dans un entretien au Figaro ce jeudi "une baisse des prix de l’électricité de 14 %".Mais ce nouveau recul permettra-t-il au gouvernement d’éviter la censure ? Quels sont les scénarios possibles pour ces prochaines semaines ? L’hypothèse d’une démission d’Emmanuel Macron est-elle crédible en cas de vote d'une motion de censure ? Les experts : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Dominique SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs- Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - Anne-Charlène BEZZINA (en duplex) - Politologue et constitutionnaliste, maître de conférences en droit public PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 28 Nov 2024 - 1h 03min - 3397 - Christophe Tison - L'alcoolisme, une maladie française
C dans l'air l'invité du 27 novembre avec Christophe Tison, journaliste et écrivain, auteur de "LSD, la nuit dont je ne me suis jamais sorti".Les 4 et 11 décembre sur Canal Plus Docs sera diffusée une série documentaire sur les addictions du quotidien, réalisée par Juliette Paquin. En quatre épisodes, "Demain j'arrête !" aborde la dépendance à l'alcool, au tabac, au jeu, et au sucre. Chaque épisode est incarné par une personnalité qui se livre : la danseuse étoile Marie-Agnès Gillot sur le tabac, l’animatrice Enora Malagré sur le sucre, le comédien Philippe Lellouche sur le jeu et Christophe Tison sur l'alcool. Elles ont vécu ces addictions, en sont sorties ou commencent à s’en sortir. A la fois auteur et acteur du premier épisode sur l'alcool, Christophe Tison est sobre depuis 19 ans. Il raconte sa descente aux enfers, lorsqu'il buvait de plus en plus, quotidiennement. Puis la prise de conscience de son état, et la façon dont il s'en est sorti. Il va à la rencontre de thérapeutes, mais aussi de sa famille et relate ainsi son combat, jour après jour.On y découvre à quel point dire "je suis alcoolique" est difficile". Avec 49.000 morts par an liées à l'alcool, c'est la 2e cause de mortalité évitable, après l'alcool. Et dans un pays si fier de son vin, l'abstinence n'est pas toujours facile socialement...et pas toujours réellement encouragée par les autorités. "Etre sobre c’est affronter la vie et ressentir le monde sans filtre dans toute sa violence et dans toute sa beauté" , affirme Christophe Tison à la fin du documentaire. Christophe Tison, journaliste et écrivain, est notre invité. Il reviendra avec nous sur son parcours du combattant pour sortir de l'alcoolisme, grâce aux groupes de parole, et à son entourage. Un combat personnel, mais qu'il a mené collectivement, en particulier avec l'aide de personnes qui s'en sont elles-mêmes sorties. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 28 Nov 2024 - 11min - 3396 - Censure = tempête financière pour Barnier - vos questions sms -
C dans l'air du 27 novembre - Les experts : - Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - Marc FIORENTINO - spécialiste des marchés financiers, cofondateur de "Meilleurtaux Placement", auteur de Interdit aux moins de 60 ans- Lucie ROBEQUAIN - Directrice de la rédaction - La Tribune et La Tribune Dimanche- Nathalie SCHUCK - Grand reporter - Le Point, auteure de Les naufrageurs - Jade Grandin de l’EPREVIER ( en duplex) - correspondante à Bruxelles- L’opinion 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 27 Nov 2024 - 07min - 3395 - Censure = tempête financière pour Barnier - L'intégrale -
C dans l'air du 27 novembre - Censure: Barnier prédit une tempête financière"Le moment est très grave". Sous la menace d’une motion de censure votée par l’extrême droite et la gauche qui provoquerait la chute du gouvernement, Michel Barnier a voulu prendre hier soir les Français à témoin et a joué la carte de la dramatisation. Invité au 20 H de TF1, le Premier ministre a dit qu'il allait "assurément" avoir recours au 49.3 pour faire adopter son budget et mis en garde contre la "tempête" qui vient. En cas "d’alliance dans les votes, improbable mais possible, entre les voix de M. Mélenchon (...) et les voix de Mme Le Pen, auxquelles se joindraient le parti socialiste, le parti communiste, les Verts, je tombe". Dans ce cas, "il n’y a plus de budget", a-t-il alerté, avec à la clé "une tempête probablement assez grave, des turbulences graves sur les marchés financiers".Alors que le Sénat, dominé par la droite et le centre, a examiné le projet de loi Finances 2025 cette semaine et qu’à l’Assemblée, le Nouveau front populaire et le Rassemblement national ont redit leur volonté de censurer le gouvernement s’il tentait un passage en force, le gouvernement de Michel Barnier alerte depuis plusieurs jours sur les conséquences financières d’une censure. La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon avait notamment dit samedi redouter une crise financière et "un scénario à la grecque", dans lequel les fonctionnaires ne seraient pas payés au mois de janvier. Un scénario catastrophe de "shutdown" à l’américaine réfuté par de nombreux parlementaires dont Marine Le Pen qui a accusé mardi le gouvernement de "fausses informations". La patronne des députés RN a rappelé depuis ses lignes rouges sur Twitter et a estimé que sur ces sujets "de simples discussions, c’est mieux que rien, mais elles ne suffiront pas". "Barnier menace du déluge après lui" mais "qu'il le veuille ou non, il sera pourtant censuré", a réagi la cheffe de file des députés de la France insoumise, Mathilde Panot, qui prévoit de déposer une motion de censure avec ses alliés du Nouveau Front populaire. "Les Français ne veulent pas une instabilité austéritaire mais une démocratie qui réponde à leurs besoins" a-t-elle dit. Au PS également, on rappelle que "pour qu'il n'y ait pas de censure, il faut des compromis".Et maintenant que va-t-il se passer ? Députés et sénateurs se réunissent en commission mixte paritaire ce mercredi 27 novembre pour tenter d’aboutir à un compromis sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025. Une réunion à hauts risques, avant une possible activation par le Premier ministre d'un premier 49.3 sur ce texte le 2 décembre à l’Assemblée nationale, l’exposant à une motion de censure. Le gouvernement Barnier pourrait-il alors tomber ? Quelle seraient les conséquences d’une censure du gouvernement ? La France est-elle à l’aune d’une "tempête" politique, économique, sociale et/ou financière ? Enfin trois semaines après sa victoire éclatante, le futur président des Etats-Unis a détaillé son projet de hausse des droits de douane sur les produits chinois, canadiens et mexicains. La guerre commerciale est-elle déclarée ? Quel sera le climat économique en 2025 ? Les experts : - Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - Marc FIORENTINO - spécialiste des marchés financiers, cofondateur de "Meilleurtaux Placement", auteur de Interdit aux moins de 60 ans- Lucie ROBEQUAIN - Directrice de la rédaction - La Tribune et La Tribune Dimanche- Nathalie SCHUCK - Grand reporter - Le Point, auteure de Les naufrageurs - Jade Grandin de l’EPREVIER ( en duplex) - correspondante à Bruxelles- L’opinion PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 27 Nov 2024 - 1h 03min - 3394 - Marion van Renterghem - Angela Merkel: des mémoires...et des regrets
C dans l'air l'invitée du 26 novembre avec Marion van Renterghem, grand reporter et chroniqueuse à l'Express, auteure du documentaire "Recherche Merkel désespérément", et de l'ouvrage "C'était Merkel", publié aux éditions Les Arènes.Angela Merkel, chancelière allemande pendant 16 ans, publie ses mémoires. Sous le titre "Liberté", elle revient sur sa jeunesse en RDA, et sur ses 16 années au pouvoir. Un livre publié dans une trentaine de pays, et particulièrement attendu. La "femme la plus puissante du monde" au début du 21e siècle assume des choix qui lui sont aujourd'hui reprochés. Comme celui de ne pas appuyer la demande d'adhésion de l'Ukraine à l'Otan, en 2008. "Nous aurions assisté à un conflit militaire encore plus tôt (...) Poutine ne serait pas resté les bras croisés", affirme-t-elle. Elle n'est d'ailleurs pas tendre avec le président russe, qu'elle décrit comme "toujours prêt à infliger des punitions".Durant ses années au pouvoir, l'Allemagne et ses grandes industries gourmandes en énergie sont devenues dépendantes de Moscou. Le pays a construit deux gazoducs directement reliés à la Russie mais Angela Merkel se défend. Elle avait deux priorités en tête à l’époque : les intérêts commerciaux de l'Allemagne et le maintien de relations pacifiques avec le Kremlin. Marion Van Renterghem, grand reporter, et auteure du livre "C'était Merkel", est notre invitée. Elle décryptera les mémoires de l'ex-chancelière allemande, et notamment ses prises de décision sur l'accueil des migrants, le gaz russe, la fin du nucléaire, ou le maintien d'une relation avec Vladimir Poutine. "Merkel, c'est l'image d'une Allemagne heureuse, peut-être la dernière époque d'un Occident fort", explique Marion Van Renterghem. Des mémoires qui resonnent fortement avec la situation actuelle de l'Allemagne, qui fait face aux difficultés économiques. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 27 Nov 2024 - 11min - 3393 - Missile américain, riposte russe… Affolement général - Vos questions sms -
C dans l'air du 26 novembre - Missile américain, riposte russe… Affolement général Les experts : - ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI- GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique - ÉLISE VINCENT - Journaliste chargée des questions de défense - Le Monde 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 26 Nov 2024 - 04min - 3392 - Missile américain, riposte russe… Affolement général - L'intégrale -
C dans l'air du 26 novembre - Missile américain, riposte russe… Affolement général À l’approche de l’investiture de Donald Trump en janvier, la guerre que livre la Russie à l’Ukraine est entrée dans une nouvelle phase d’escalade. Alors que sur le terrain les combats sont de plus en plus intenses, l'arrivée massive de soldats nord-coréens en Russie a été confirmée par Kiev et ses alliés occidentaux, dont les Etats-Unis. En réponse Washington a autorisé les forces ukrainiennes à frapper des cibles militaires en territoire russe à l’aide des missiles à longue portée américains, autorisation mise immédiatement en pratique la semaine dernière.Moscou a riposté par le tir d’un missile balistique à moyenne portée (IRBM) de dernière génération, baptisé Orechnik sur la ville ukrainienne de Dnipro. Dans une allocution solennelle à la télévision, le président Vladimir Poutine, qui a modifié sa doctrine nucléaire pour abaisser le seuil d’utilisation de cette arme, a affirmé que "le conflit en Ukraine a désormais pris des caractéristiques mondiales" et prévenu qu'il n'excluait pas de frapper les pays dont les armes sont utilisées par l'Ukraine en Russie. Il a par la suite ordonné de produire en série et de continuer à tester au combat le nouveau missile balistique hypersonique Orechnik, lors d’une réunion avec des responsables militaires diffusée à la télévision. Moscou a par ailleurs annoncé ce mardi expulser un diplomate britannique, accusé d'espionnage.De leur côté, les États-Unis ont indiqué ce week-end s'attendre à ce que les milliers de soldats nord-coréens stationnés en Russie combattent "bientôt" les forces ukrainiennes. L’Ukraine a également fait savoir ce mardi qu’elle avait été la cible durant la nuit d’une attaque russe record, avec un nombre de 188 drones de combat. C'est dans ce contexte de fortes tensions que se réunit dans la journée, à la demande de Kiev, le Conseil Otan-Ukraine, instance créée en 2023 pour faciliter le dialogue entre Kiev et l'Alliance atlantique. Parallèlement, selon le quotidien Le Monde, les discussions sur l’envoi de troupes occidentales et de sociétés de défense privées sur le sol ukrainien, auraient été réactivées entre la France et le Royaume-Uni dans la perspective d’un éventuel désengagement américain du soutien à Kiev après la prise de fonctions de Donald Trump, aux Etats-Unis, le 20 janvier 2025. "Ces échanges concerneraient la coopération en matière de défense, notamment dans le but de créer un noyau dur entre alliés en Europe, axé sur l’Ukraine et la sécurité européenne au sens large" explique le quotidien.Une question de sécurité qui inquiète de plus en plus en Europe, en particulier l’Allemagne. Après le tir du missile balistique à moyenne portée russe, capable en théorie de toucher une ville européenne, les autorités allemandes ont annoncé qu’elles étaient en train de répertorier bunkers et abris où la population pourrait trouver refuge en cas d'attaque. La ministre allemande des Affaires étrangères a également exprimé lundi des doutes sur les causes du crash d’un avion-cargo en Lituanie. "Nous devons nous demander sérieusement si c’était un accident ou, comme la semaine passée, à nouveau un incident hybride", a déclaré Annalena Baerbock en marge d’une réunion du G7 à Fiuggi, en Italie. La ministre faisait référence aux récentes ruptures suspectes de câbles de télécommunication sous-marins en mer Baltique, pour lesquelles un sabotage n’est pas écarté. La Suède qui enquête sur l’affaire a demandé à un cargo chinois suspect de gagner les eaux territoriales suédoises afin "de coopérer pour comprendre ce qu'il s'est passé". En première ligne face à la Russie, ce pays scandinave a commencé à envoyer la semaine dernière cinq millions de brochures à ses habitants, les exhortant à se préparer à un potentiel conflit, aussi bien mentalement que d’un point de vue logistique. Localisation des abris antiatomiques, choix des aliments, sources d’informations fiables, le document de 32 pages décrit, à l’aide d’illustrations simples, les menaces qui pèsent sur la Suède et donne des conseils tels que la constitution de stocks de denrées alimentaires et d’eau. Le gouvernement de la Finlande, pays voisin qui partage une frontière de 1.340 kilomètres avec la Russie, a également mis à la disposition de ses administrés ce lundi un site web rassemblant des conseils pour se préparer en cas de crise.Une crainte de l’extension de la guerre qui semble avoir joué un rôle important dans les résultats du premier tour de l’élection présidentielle en Roumanie. Le candidat d’extrême droite prorusse Călin Georgescu, opposé à l’aide à l’Ukraine voisine et pourfendeur de l’OTAN, a pris tout le monde de court en arrivant en tête du premier tour du scrutin ce dimanche, avec 22,94 % des suffrages exprimés, devant Elena Lasconi, 52 ans, maire centre-droit d’une petite ville (19,17 %). Alors comment Călin Georgescu, pro-Poutine affiché, a-t-il a fait mentir des sondages qui lui créditait 8 % d’intentions de vote en Roumanie ? Faut-il craindre une extension de la guerre ? Comment l'Europe se prépare-t-elle ? Enfin quelle est la situation en Ukraine, et notamment dans la centrale nucléaire de Zaporijjia ? Nos journalistes ont pu recueillir le témoignage d’un opérateur ukrainien qui a travaillé dans la centrale, devenue une base militaire russe. Les experts : - ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI- GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique - ÉLISE VINCENT - Journaliste chargée des questions de défense - Le Monde 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 26 Nov 2024 - 1h 02min - 3391 - Isabelle Fouillot - Féminicides: l'appel de la mère d'Alexia Daval
C dans l'air l'invitée du 25 novembre avec Isabelle Fouillot est la mère d'Alexia Daval, tuée par son mari Jonathann en 2017. A l'occasion de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes, elle lance un appel pour honorer la mémoire des femmes victimes de féminicide, tous les 25 novembre.Le meurtre d'Alexia Daval, il y a sept ans, et le procès qui s'en est suivi, ont marqué les esprits. Un féminicide au très fort retentissement, qui a permis d'éveiller les consciences sur le fléau des violences faites aux femmes. En ce 25 novembre, la mère d'Alexia Daval, Isabelle Fouillot, lance un cri du coeur. "À chaque nouveau drame, j’enrage, car je sais que cette douleur, dont j’ignorais même qu’elle puisse exister, une nouvelle famille va la vivre aussi", a-t-elle affirmé dans le Parisien samedi. C'est pourquoi elle demande un sursaut : "Alexia est connue de tous. Mais les autres ? Ne les oublions pas : diffusons leur nom, honorons leur mémoire !".Depuis le début de l'année 2024, 122 féminicides ont été comptabilisés selon Noustoutes.org, contre 94 pour toute l'année 2023. Un chiffre en hausse, qui fait écho à d'autres terribles données. En France en 2023, 271.000 femmes ont été victimes de violences commises par leur partenaire ou ex-partenaire, soit une hausse de 10 % par rapport à 2022. On compte également trois femmes victimes de féminicides ou de tentatives de féminicide chaque jour en France.Isabelle Fouillot, mère d'Alexia Daval, est notre invitée. A travers cet appel à honorer la mémoire des femmes victimes de féminicide, elle souhaite que l'écho médiatique donné à son drame serve à changer le regard de la société. Une démarche qui fait écho à la volonté de la victime dans une autre affaire, celle de Mazan. Au tribunal, Gisèle Pélicot a affirmé que son procès devait contribuer à "changer la société". 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 26 Nov 2024 - 11min - 3390 - Budget: mais où sont les économies?
C dans l'air du 25 novembre - Des annonces et des reculs, la France irréformable ? Les experts : - PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance- MARION MOURGUE - Rédactrice en chef du service politique EL Parisien/Aujourd’hui en France - SOPHIE FAY - Journaliste au service Economie - Le Monde - MYRIAM ENCAOUA - Journaliste-Présentatrice- LCP - ALEXANDRA KEFALAS (en duplex d'Athènes) - journaliste franco-grecque, correspondante de France 24 et du Figaro en Grèce. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Mon, 25 Nov 2024 - 04min - 3389 - Budget: mais où sont les économies?
C dans l'air du 25 novembre - Des annonces et des reculs, la France irréformable ? Le Premier ministre a entamé ce lundi une série de consultations avec les chefs des groupes parlementaires pour trouver des compromis sur le budget. Une opération déminage lancée pour éviter la censure et la chute du gouvernement. Marine Le Pen a ouvert le bal ce matin. Après sa rencontre avec le Premier ministre, la présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale s'est montrée sceptique, laissant toujours planer la menace d'une censure si "le budget reste dans l'état". "J'ai répété pour la énième fois quelles étaient les lignes rouges du Rassemblement national", a-t-elle expliqué la cheffe du parti d’extrême droite, avant de rejoindre le tribunal où se poursuit le procès des assistants parlementaires européens du FN. Mais le parti de Marine Le Pen ne prévoit pas de mettre ses menaces à exécution avant les dernières discussions en commission mixte paritaire (CMP), cet organe composé de sept députés et de sept sénateurs chargés de se mettre d'accord sur une version commune du budget. La CMP se réunira dans les jours qui suivent le vote solennel du budget au Sénat le 12 décembre. Elle pourrait éventuellement revenir sur les dispositions dans le budget qui crispent Marine Le Pen. Si les députés et les sénateurs arrivent à se mettre d'accord, le texte reviendra à l'Assemblée nationale pour un vote solennel le 18 décembre.D’ici là les débats repartent à zéro au Sénat. Les sénateurs ont en effet commencé ce lundi à débattre sur le volet "recettes" du projet de loi de finances alors qu’à l’Assemblée la députée (LR) du Jura Marie-Christine Dalloz, dans un rapport budgétaire spécial publié vendredi demande aux anciens Premiers ministres davantage de mesure dans leurs dépenses. Au total, en 2023, les frais des onze anciens Premiers ministres ont coûté à l’État 1,4 million d’euros, en hausse de 11 % par rapport à 2022. Dans les faits, tous ont droit, en plus de leur protection, à une voiture avec chauffeur et un secrétariat. En 2019, Edouard Philippe a limité, pour l’avenir, le bénéfice de la mise à disposition d’un secrétariat à 10 ans – et jusqu’à 67 ans. En revanche, aucune limite d’âge n’a été fixée pour la voiture.Alors faut-il réduire les avantages des ex-Premiers ministres ? Quelles sont les lignes rouges des partis sur le budget ? Retraites, cotisations patronales, collectivités locales... À quelles pistes d’économies le gouvernement a-t-il déjà renoncé ? Michel Barnier sera-t-il encore Premier ministre à Noël ? Se dirige-t-on vers une nouvelle phase de crise politique ? La France est-elle irréformable ? Nous sommes allés rencontrer Antoine Foucher, président de Quintet, qui explique dans son dernier livre pourquoi les salariés ne parviennent pas à vivre correctement de leur travail et donne des moyens, décapants, d’y remédier. Gabriel Attal, Gérald Darmanin, Edouard Philippe et d’autres politiques le sollicitent. Les experts : - PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance- MARION MOURGUE - Rédactrice en chef du service politique EL Parisien/Aujourd’hui en France - SOPHIE FAY - Journaliste au service Economie - Le Monde - MYRIAM ENCAOUA - Journaliste-Présentatrice- LCP - ALEXANDRA KEFALAS (en duplex d'Athènes) - journaliste franco-grecque, correspondante de France 24 et du Figaro en Grèce. PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Mon, 25 Nov 2024 - 1h 02min - 3388 - 8 cm de neige...et la pagaille sur les routes - Le lieutenant-colonel David Annotel -
C dans l'air l'invitée du 23 novembre avec le lieutenant-colonel David Annotel, représentant de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de FranceLa tempête Caetano s'est abattue sur la France jeudi. Il s'agit du premier épisode neigeux de la saison, avec des vents jusqu'à 130 km/h. Des intempéries qui beaucoup impacté la circulation sur les routes françaises. Des milliers d'automobilistes et camionneurs ont notamment été bloqués sur l'autoroutes A36 à hauteur de Besançon, dans le Doubs, hier après-midi. Ils ont dû passer la nuit dans leurs véhicules. En Normandie, sur l’A28, des chauffeurs routiers se sont également retrouvés piégés par la neige. Ils regrettent le manque d’informations de la part des autorités locales.Ce matin sur RTL, le ministre délégué aux Transports, François Durovray, affirmait que "des interdictions n'ont pas été respectées par certains poids-lourds", et qu'il fallait réfléchir à "interdire de façon préventive le passage des poids lourds qui présentent un risque lors de ces épisodes neigeux" Ce samedi matin, 47.000 foyers étaient toujours privés d'électricité. Des coupures le plus souvent liées au vent et au poids de la neige qui engendrent des ruptures de câbles, et rendent les interventions difficiles. Hier, une femme est morte des suites d'une intoxication au monoxyde de carbone dans le Calvados, alors qu'elle subissait une coupure d'électricité.Alors comment éviter de telles risques ? Est-on suffisamment préparé ? "Il faudrait que chaque foyer sache ce qui ne fonctionne pas chez lui en cas de coupure, comme les volets roulants électriques par exemple, et que chacun ait une sorte de kit de survie, avec de quoi manger sans avoir à faire de cuisson", estime le lieutenant-colonel David Annotel. Le lieutenant-colonel David Annotel, représentant de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, est notre invité. Il reviendra avec nous sur la façon dont cet épisode neigeux a été anticipé et géré. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sun, 24 Nov 2024 - 10min - 3387 - Fonctionnaires : les prochaines victimes du budget ? - Vos questions sms -
C dans l'air du 23 novembre - Fonctionnaires : les prochaines victimes du budget ?Les experts : - Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune- Béatrice MATHIEU - Grand reporter, auteure de "Elon Musk, l’enquête inédite" - L’Express - Hadrien MATHOUX - Rédacteur en chef du service politique - Marianne- Sophie FAY - Journaliste au service Économie, spécialiste des questions de transport - Le Monde 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 23 Nov 2024 - 07min - 3386 - Fonctionnaires : les prochaines victimes du budget ? - L'intégrale -
C dans l'air du 23 novembre - Fonctionnaires : les prochaines victimes du budget ?C'est la mesure qui a mis le feu aux poudres. Pour faire face à l'absentéisme en hausse dans la fonction publique, le ministre dédié Guillaume Kasbarian a annoncé l'allongement, pour les fonctionnaires, de la durée de carence d'un à trois jours lors des congés maladies. Cette mesure permettrait à terme, 1,2 milliard d’euros par an. Non négligeable à une période où le gouvernement cherche des économies pour boucler son budget. En plus de la colère des fonctionnaires, le gouvernement doit désormais faire face à la colère des cheminots. Jeudi, les syndicats ont mené une grève de 24 heures pour dénoncer le démantèlement de Fret SNCF et l'ouverture à la concurrence dans le transport de voyageurs. Ils appellent à un mouvement reconductible à partir du 11 décembre. Réponse du patron de la SNCF Jean-Pierre Farandou : "Les Français ne comprendraient pas une grève longue et dure en décembre pour des questions de salaire". Côté politique, on s'insurge également contre cette menace de grève. Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a dénoncé une "prise d'otage" des syndicats cheminots. L'ancien président LR et député Eric Ciotti veut, quant à lui, déposer une proposition de loi visant à "interdire les grèves" durant certaines périodes et notamment "pendant les 15 jours de la trêve de Noël".Les politiques français pourraient-ils s'inspirer de ce qu'il se passe à l'étranger ? À travers son tweet publié il y a deux semaines, Guillaume Kasbarian s'est dit pressé de partager "les meilleures pratiques pour lutter contre l’excès de bureaucratie" avec Elon Musk, chargé par Donald Trump de l’"efficacité gouvernementale" dans son gouvernement. Depuis plusieurs semaines, le milliardaire américain multiplie les promesses de coupes budgétaires. Dans une tribune publiée dans le Wall street journal, il propose notamment la suppression des aides au Planning familial, la fin des subventions à la radio-télévision publique, et la suppression de 1,5 milliard de dollars de subventions aux organisations internationales non autorisées par le Congrès américain. Et gare aux fonctionnaires qui abuseraient du télétravail : ceux qui refuseront de se rendre cinq jours par semaine sur leur lieu de travail pourraient être licenciés. Il ne faut pas prendre le président de Tesla à la légère : hier, il a confirmé dans un tweet avoir licencié 80% des employés de sa plateforme X, deux ans après son rachat.En France, ce sont les collectivités locales qui sont dans le viseur du gouvernement depuis quelques semaines. Lors du Congrès des maires qui s'est tenu cette semaine à Versailles, certains édiles n'ont pas caché leur frustration d'être pointés du doigt pour avoir mal géré les dépenses publiques alors que les coupes budgétaires se multiplient au niveau local. Début octobre, le gouvernement a fait savoir qu'il prélèverait 5 milliards d'euros supplémentaires sur les recettes des collectivités locales pour combler le déficit public. "C'est le salon des maires en colère", a résumé à France 3 Alain Vasselle, président de l'Union des maires de l'Oise et maire d'Oursel-Maison. Économies budgétaires, montée de l'incivisme, épuisement professionnel… de plus en plus de maires préfèrent jeter l'éponge. Actuellement, 41 maires démissionnent chaque mois, soit deux fois plus que lors de la dernière décennie, a fait savoir David Lisnard, le président de l'Association des maires de France.Les fonctionnaires doivent-ils craindre des coupes budgétaires ? En quoi l'appel à la grève de la SNCF menace-t-il le gouvernement Barnier ? Les ministres français peuvent-ils s'inspirer d'Elon Musk ? Et pourquoi les maires tirent la sonnette d'alarme sur leurs difficultés ? Les experts : - Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune- Béatrice MATHIEU - Grand reporter, auteure de "Elon Musk, l’enquête inédite" - L’Express - Hadrien MATHOUX - Rédacteur en chef du service politique - Marianne- Sophie FAY - Journaliste au service Économie, spécialiste des questions de transport - Le Monde PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 23 Nov 2024 - 1h 04min - 3385 - Eléonore Quarré - Black friday: vraiment de bonnes affaires?
C dans l'air l'invitée du 22 novembre avec Eléonore Quarré, directrice conseil, responsable des études société au pôle opinion d'OpinionWay.Les promotions liées au Black Friday, qui aura lieu le 29 novembre, ont débuté. Ce rendez-vous des bonnes affaires s'est installé dans les habitudes d'achats des Français, et s'est imposé comme une opportunité pour acheter ses cadeaux de Noël à prix réduit. Selon une récente étude OpinionWay pour Bonial, 29% des Français prévoient de faire des achats à l'occasion du Black Friday. Un chiffre qui monte à 50% chez les jeunes de 18 à 24 ans.Si le budget moyen des Français pour cette période de promotions est élevé - 388 euros -, il est toutefois en baisse de 28 euros par rapport à 2023. Avec des achats principalement tournés vers les vêtements, et les achats du quotidien, comme les produits d'hygiène et de beauté. Les dépenses sur les produits culturels et les articles de sport sont également en forte hausse, respectivement à +24% et 21%. Cette période est également vue comme l'occasion d'acheter ses cadeaux de Noël, avec près de 8 Francais sur 10 qui déclarent attendre cette période pour acheter ses cadeaux de Noël.Eléonore Quarré, responsable des études société chez OpinionWay, décryptera avec nous les habitudes de consommation des Français à l'occasion de ce Black Friday, et des achats de Noël. Elle nous expliquera les arbitrages qu'il font en matière de budget, et les choix qui sont opérés entre achats en ligne et en magasins physiques. Des choix de consommation cruciaux, dans une période où les enseignes de magasins physiques, comme Gifi ou Casa, souffrent. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 23 Nov 2024 - 09min - 3384 - Poutine : "le conflit a pris un caractère mondial" - Vos questions sms -
C dans l'air du 22 novembre - Poutine : "le conflit a pris un caractère mondial"Les experts : - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de D’un monde à l’autre ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV, spécialiste des questions internationales- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-UnisÉditorialiste - Ouest France - MARIE JEGO - Journaliste Le Monde -ancienne correspondante à Moscou- ELSA VIDAL ( en duplex) - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 22 Nov 2024 - 07min - 3383 - Poutine : "le conflit a pris un caractère mondial" - L'intégrale -
C dans l'air du 22 novembre - Poutine : "le conflit a pris un caractère mondial"C’est une première sur le front ukrainien. Jeudi 21 novembre, la Russie a tiré un missile balistique à moyenne portée (IRBM) conçu en principe exclusivement pour transporter une tête nucléaire. Ce nouveau missile baptisé "Orechnik", selon Moscou, avait jusqu’à présent seulement été testé dans le cadre d’essais. Cette fois, il a été utilisé pour frapper une usine de la ville de Dnipro, dans l’est de l’Ukraine. Une réponse à l’utilisation par Kiev, pour la première fois, des missiles de longue portée américains sur son territoire. Une "escalade" selon le président russe qui s’est exprimé dans la soirée lors d'une allocution télévisée. "Le conflit en Ukraine a désormais pris des caractéristiques mondiales", a également affirmé Vladimir Poutine, prévenant qu'il n'excluait pas de frapper les pays dont les armes sont utilisées par l'Ukraine en Russie.Kiev a tiré mardi des missiles ATACMS contre des cibles russes dans la région de Briansk, puis britanniques, Storm Shadow, mercredi. Le même jour, comme en riposte, le Kremlin avait annoncé la signature du décret, annoncé en septembre par Vladimir Poutine, d'actualisation de la doctrine nucléaire russe. Il était mis en avant le fait qu'il élargissait les conditions d'emploi de l'arme ultime, mais de manière très marginale puisque le recours à des bombes atomiques restait conditionné à une menace existentielle sur la Russie.Aux États-Unis, l’administration Biden a reconnu une "escalade" mais impute la faute à la Russie. "L’escalade majeure à laquelle on assiste c’est que la Russie s’est tournée vers un autre pays, une autre partie du monde. La Corée du Nord a envoyé des milliers de soldats sur les lignes de front et les a intégrés dans cette guerre. L’escalade a chaque étape vient de la Russie. Nous sommes évidemment au courant du lancement par la Russie d’un missile balistique à moyenne portée contre l’Ukraine. Nous n’avons aucune indication qui laisserait croire que la Russie se prépare à utiliser une arme nucléaire en Ukraine. Il n'y a aucune raison pour nous de modifier notre doctrine", a déclaré la porte-parole de la Maison-Blanche. De son côté, Volodymyr Zelensky a appelé dans un message publié sur les réseaux sociaux, la communauté internationale à réagir, dénonçant un "voisin fou" qui utilise l’Ukraine comme "un terrain d'essai". Alors que se passe-t-il sur le front ukrainien ? Jusqu’où ira l’escalade ? Dans l’affaire des câbles sous-marins endommagés en mer Baltique, pourquoi l’étau se resserre-t-il autour du bateau chinois "Yi-Peng 3" ? Donald Trump a affirmé qu’il ne lui faudrait pas plus d’une journée pour convaincre Vladimir Poutine d’arrêter la guerre. Comment compte-t-il mettre fin au conflit ? Selon le Washington Post, le président russe et son homologue américain, élu début novembre, ont discuté ces derniers jours. Le Kremlin a démenti. Donald Trump et Vladimir Poutine ont-ils vraiment échangé au téléphone ? Les discussions ont-elles déjà débuté ? Enfin quel est aujourd'hui l'état d'esprit des Ukrainiens ? Les experts : - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de D’un monde à l’autre ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV, spécialiste des questions internationales- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-UnisÉditorialiste - Ouest France - MARIE JEGO - Journaliste Le Monde -ancienne correspondante à Moscou- ELSA VIDAL ( en duplex) - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 22 Nov 2024 - 1h 05min - 3382 - Marylise Léon - La colère sociale...jusqu'où?
C dans l'air l'invitée du 21 novembre avec Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT. Agriculteurs, SNCF, grandes entreprises, pilotes de lignes... Le mécontentement gagne de nombreux secteurs dans un contexte marqué par un budget 2025 prévoyant 60 milliards d'euros d'efforts budgétaires et la multiplication de plans sociaux.Le patronat et les syndicats ont conclu un projet d’accord la semaine dernière au sujet de l’Assurance-chômage. Cet accord devrait être signé ce jeudi 21 novembre. La dirigeante du premier syndicat français reviendra sur les projets d’accord sur l’Assurance-chômage et sur le climat politique et social. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 22 Nov 2024 - 10min - 3381 - Le gouvernement Barnier peut-il tenir ? - Vos questions sms -
C dans l'air du 21 novembre - Le gouvernement Barnier peut-il tenir ? Les experts : - Jérôme JAFFRÉ- Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs - Olivia DETROYAT - Journaliste au service économie - Le Figaro, en charge des questions agricoles- Brigitte BOUCHER - Journaliste politique - Franceinfo TV 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 21 Nov 2024 - 08min - 3380 - La chute de Barnier...c'est pour quand? - L'intégrale -
C dans l'air du 21 novembre - Le gouvernement Barnier peut-il tenir ? En place depuis le mois de septembre le gouvernement Barnier n'est pas tombé, mais les menaces se font de plus en plus précises, notamment de l'extrême droite sur fond de vifs débats sur le budget 2025 au Parlement. "Nous n'accepterons pas que le pouvoir d'achat des Français soit encore amputé dans la situation qu'ils connaissent aujourd'hui. C'est une ligne rouge. Si elle est dépassée, alors nous voterons la censure", a ainsi lancé la cheffe de file des députés du Rassemblement national mercredi sur RTL.Le parti de Marine Le Pen ne prévoit pas de mettre ses menaces à exécution avant les dernières discussions sur le budget, que le gouvernement devrait adopter via l'utilisation de l'article 49.3, lors de la seconde quinzaine du mois de décembre. L'opposition de gauche, avec ses 192 sièges à l'Assemblée, a déjà prévenu qu'elle déposerait alors une motion de censure, qui n'aurait de chance d'être adoptée qu'avec le soutien des 124 députés RN. 289 voix étant nécessaires à l'Assemblée pour renverser un gouvernement.Dans cette âpre séquence budgétaire, Michel Barnier, déjà confronté à la fragilité de son "socle commun", a prévu de rencontrer la semaine prochaine tous les chefs des groupes parlementaires. Un moyen d’identifier les priorités des différentes forces politiques et de tenter de trouver un équilibre entre leurs ambitions et "les impératifs de rigueur budgétaire", informe-t-on Rue de Varenne. Mais le Premier ministre peut-il encore convaincre Marine Le Pen, qui sera reçue lundi à Matignon, de changer d'avis ? Quoi qu'il en soit, l'ambiance a bien changé par rapport à la fin de l'été, lorsque le RN se félicitait d'être "incontournable" et d'être correctement considéré par Michel Barnier, à peine nommé. Désormais le parti d’extrême droite hausse le ton et certains, comme l'ancienne porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot, l’accusent d'"allumer un contre-feu" au procès de l'affaire des assistants parlementaires du Front national (devenu depuis le RN). Une crise politique avec la chute du gouvernement en cette fin d’année pourrait notamment servir les intérêts de Marine Le Pen, qui se placerait au centre du jeu au moment où sa condamnation pour détournements de fonds publics est attendue, début janvier.Dans ce rapport de forces, le timing pourrait être central. Mais d’ici là Michel Barnier se rend ce jeudi 21 novembre au dernier jour du Congrès des maires. Le Premier ministre y est attendu de pied ferme par des édiles opposés aux restrictions budgétaires demandées aux collectivités en 2025. Le chef du gouvernement va également devoir faire face à la colère des agriculteurs qui multiplient les actions un peu partout en France et prévoit de nouvelles mobilisations la semaine prochaine pour protester contre le traité Mercosur. L’inquiétude monte également au sein de l'exécutif face à la menace d’une avalanche de plans sociaux. Automobile, distribution, chimie… Les licenciements se multiplient dans de nombreux secteurs et pourraient se poursuivre ces prochains mois, a reconnu le ministre délégué à l’industrie, Marc Ferracci. Politiques, chefs d'entreprises et syndicalistes s’interrogent sur les réponses à déployer pour éviter une hémorragie sur le front économique et social alors que le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche en janvier va être synonyme d'une relance de la guerre commerciale, avec une forte augmentation des droits de douane. Les experts : - Jérôme JAFFRÉ- Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs - Olivia DETROYAT - Journaliste au service économie - Le Figaro, en charge des questions agricoles- Brigitte BOUCHER - Journaliste politique - Franceinfo TV PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 21 Nov 2024 - 1h 04min - 3379 - Agnès CANAYER - Violences, inceste: les enfants oubliés?
C dans l'air l'invitée du 20 novembre : Agnès CANAYER, ministre déléguée chargée de la Famille et de la Petite enfance sera l'invitée de Caroline Roux en cette journée internationale des droits de l’enfant.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 21 Nov 2024 - 10min - 3378 - Procès Palmade - Vos question sms -
C dans l'air du 20 novembre - Procès Palmade : le sexe, la drogue... et la chuteLes experts : - Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice - Le Parisien- Laurent KARILA - Professeur de psychiatrie-addictologie à l’hôpital Paul Brousse (Villejuif)- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- Clotilde CHAMPEYRACHE - Économiste-criminologue – CNAM, auteure de Géopolitique des mafias 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 20 Nov 2024 - 05min - 3377 - Procès Palmade : le sexe, la drogue... et la chute - L'intégrale -
C dans l'air du 20 novembre - Procès Palmade : le sexe, la drogue... et la chuteC’est l’heure du jugement pour Pierre Palmade. Bientôt deux ans après le grave accident de la route qu’il a provoqué en conduisant sous l’emprise de stupéfiants, il a été confronté à l’ouverture de son procès au récit des vies brisées des victimes de la famille de la voiture qu'il a percutée. Dans le véhicule, se trouvaient le conducteur, un homme de 38 ans, son fils de six ans et sa belle-sœur de 27 ans, enceinte au moment de la collision. Leurs pronostics vitaux avaient été engagés. "C'est très difficile pour moi d'être présente aujourd'hui dans cette salle, il y a un gros travail fait avec ma psychiatre", a témoigné la jeune femme. Enceinte de six mois lors des faits, elle a perdu son bébé. "Je ne pourrai plus redevenir comme avant", a de son côté déclaré le conducteur de la Mégane. Son foie et ses intestins ont été atteints et ses hanches restent très fragilisées.En février 2023, après trois jours sans dormir en prenant des drogues, l'artiste avait conduit sur une route départementale de Seine-et-Marne et percuté de face une Renault Mégane qui arrivait en sens inverse, blessant grièvement ses passagers. La France avait alors découvert la descente aux enfers de l’humoriste, sa toxicomanie, ses pratiques sexuelles, largement racontées dans les médias. Aujourd’hui, c’est un homme seul qui comparait devant le tribunal de Melun. L’expertise en accidentologie a conclu que la cause du choc revenait exclusivement à l’humoriste. Les deux passagers qui étaient avec lui lors de l'accident ont bénéficié d'un non-lieu. L’analyse toxicologique a montré la forte présence de stupéfiants, de la cocaïne et de la 3MMC, une drogue de synthèse addictive et dangereuse. La juge d'instruction a renvoyé Pierre Palmade devant le tribunal pour "blessures involontaires, aggravées par la prise de drogues", sans toutefois retenir la qualification d'"homicide involontaire" requise par le parquet pour la perte du fœtus car une expertise médicale a montré qu’il était mort in utéro dans la collision, donc sans existence légale. Mais les parties civiles entendent bien porter ce débat à l’audience. "Ce choix du magistrat instructeur est, à mon sens, hautement contesté et contestable, il doit donc être discuté", a ainsi déclaré l'avocat des trois victimes de l'accident, Mourad Battikh, ce mercredi. Pierre Palmade encourt une peine de 14 ans d'emprisonnement et 200 000 euros d'amende car il se trouve en état de récidive légale en raison d'une condamnation en 2019 pour usage de stupéfiants. Une consommation de drogues qui explose en France selon le dernier rapport de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), touche désormais tous les milieux et on l’a appris récemment avec l’affaire Andy Kerbrat ne s’arrête pas aux portes de l’Assemblée nationale. Le député la France Insoumise de Loire-Atlantique avait été surpris mi-octobre en train d’acheter de la 3MMC dans le métro à Paris. L’élu avait reconnu les faits qu’il avait mis sur le compte d’une «addiction» et de «problèmes personnels». Ce que l’on ne savait pas en revanche, et qu’a révélé Médiapart vendredi 15 novembre, c’est que le parlementaire aurait financé sa consommation grâce à son compte AFM – pour avance de frais de mandat – que l’Assemblée alimente chaque mois. Cette somme, qui s’élève à 5950 euros selon le site de l’Assemblée, doit permettre aux députés, qui touchent déjà une indemnité mensuelle de 7 600 euros brut, de couvrir leurs frais d’élu. Contacté par Mediapart, Andy Kerbrat confirme avoir fait "n’importe quoi" avec ses frais de mandat et avoir utilisé l’enveloppe pour son usage personnel. En revanche, il nie que cet argent ait servi directement "à acheter de la drogue". Il dit par ailleurs avoir remboursé ces dépenses auprès de l’Assemblée "sur la base d’un calcul qu’il aurait effectué avec son comptable", explique Mediapart, soit environ 25 000 euros.Nous reviendrons ce soir sur ces deux affaires et plus largement sur la forte augmentation de la consommation des drogues en France, notamment de la cocaïne. Malgré des saisies records, cette drogue se répand sur le territoire, en passant souvent par les ports notamment au Havre où intimidations et violences contre les dockers se multiplient ces dernières années. "Ce risque portuaire est bien identifié. C’est par là que l’essentiel de la cocaïne fait son entrée en France", avait affirmé le sénateur Etienne Blanc (LR), rapporteur de la commission d’enquête sur le narcotrafic, en mai dernier. "On n’est pas dans un narco-Etat, mais on s’en approche", avait également alerté le sénateur. Les experts : - Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice - Le Parisien- Laurent KARILA - Professeur de psychiatrie-addictologie à l’hôpital Paul Brousse (Villejuif)- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- Clotilde CHAMPEYRACHE - Économiste-criminologue – CNAM, auteure de Géopolitique des mafias PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 20 Nov 2024 - 1h 03min - 3376 - Laurence Tubiana - Climat: l'air Trump a commencé
C dans l'air l'invitée du 19 novembre : Laurence Tubiana, présidente de la Fondation européenne pour le climat et membre du Haut Conseil pour le climat. Ancienne ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique, lors de la COP21Moins de deux semaines après son élection à la présidence des Etats-Unis, Donald Trump ne sera pas présent au sommet du G20, à Rio de Janeiro, les lundi 18 et mardi 19 novembre. Tandis que le républicain compose son gouvernement avant d’entrer en fonctions le 20 janvier 2025, c’est Joe Biden qui doit faire ses adieux à ses homologues des vingt principales puissances économiques de la planète.D’un président à l’autre, l’ombre du prochain locataire de la Maison Blanche va planer sur le sommet, le G20 étant plus que jamais le théâtre des rivalités entre les Etats riches du Nord et les Etats émergents du Sud. Une instance que la perspective du retour au pouvoir de l’ancien président républicain promet d’électriser, à l’heure où les sujets de contentieux sont déjà multiples, sur fond de guerres en Ukraine et au Proche-Orient. Les négociations à la COP29 sur l'aide financière aux pays du Sud sont enlisées. Les pays présents à Bakou espèrent un signal positif à l'issue du G20, qui se tient en même temps à Rio, pour débloquer la situation. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 20 Nov 2024 - 10min - 3375 - Affaire Pelicot - Vos questions sms -
C dans l'air du 19 novembre - Affaire Pelicot : le glaçant témoignage des enfantsLes experts : - Laurence ROSSIGNOL - Ex-ministre des familles et des droits des femmes, présidente de l’Assemblée des Femmes- Cécile OLIVIER - Grand reporter - Elle- Stéphane BOUCHET - Journaliste police/justice, auteur du documentaire "Dans l’enfer de la soumission chimique"- Marie-Estelle DUPONT - Psychologue clinicienne- Noémie Schulz - Grand reporter police/justice - France TV 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 19 Nov 2024 - 06min - 3374 - Affaire Pelicot : le glaçant témoignage des enfants - L'intégrale -
C dans l'air du 19 novembre - Affaire Pelicot : le glaçant témoignage des enfantsLe procès des viols de Mazan est rentré cette semaine dans sa dernière phase, après deux mois et demi d'audiences au tribunal d'Avignon. Ce matin, Gisèle Pelicot a de nouveau pris la parole face à son ex-mari Dominique, accusé de l'avoir droguée, violée et livrée à des dizaines d'inconnus entre 2010 et 2020. À la barre, la septuagénaire a appelé la société à "changer le regard sur le viol". Son histoire, depuis racontée dans le monde entier, a fait d'elle une icône des luttes féministes. Depuis deux mois, des foules se déplacent au tribunal d'Avignon pour l'applaudir ou lui offrir des fleurs en sortie d'audience. Plusieurs manifestations ont également eu lieu pour dénoncer la "culture du viol" dans la société française, dont une prévue le 23 novembre dans toute la France. À Avignon, les plaidoiries des parties civiles devraient démarrer mercredi, avant le réquisitoire puis de longues semaines pour les plaidoiries de la défense, jusqu'au verdict le 20 décembre.Au-delà de Gisèle Pelicot, ce sont les trois enfants du couple qui ont exprimé leur détresse à l a barre lundi. "Ce procès n’est pas uniquement celui de Gisèle Pelicot. Il est celui de toute une famille anéantie", a lancé David, l'aîné de la fratrie. "Tu es le diable en personne. Notre famille a complètement explosé. On fait comment ? C’est quoi le mode d’emploi ?", s'est quant à lui écrié Florian, le benjamin. Caroline Darian, la fille, a elle déclaré se sentir "comme la grande oubliée de ce procès". La quadragénaire, dont des photos nues ont été retrouvées dans l'ordinateur de son père, n'a jamais su si elle avait également été victime des sévices de Dominique Pelicot. "La seule différence entre Gisèle et moi, c’est que pour elle, il y a des preuves", explique-t-elle aux juges de la cour criminelle du Vaucluse. Les semaines précédentes, Dominique Pelicot avait juré qu'il n'avait jamais touché à ses enfant, ni à ses petits-enfants. Caroline Darian a depuis lancé l'association "M'endors pas", qui vise à sensibiliser sur le phénomène de la soumission chimique, que ce procès a mis en lumière et qui fait l'objet de plusieurs milliers de plaintes chaque année.Un autre phénomène, tout aussi pervers, inquiète les autorités. La prostitution de mineurs prend de l'ampleur en France. Selon les différents experts, près de 20 000 d'entre eux seraient concernés, entre ceux pris en charge par l'Aide sociale à l'enfance et ceux qui passent sous les radars des services sociaux. En rupture avec leur famille, de plus en plus d'adolescentes en fugue se retrouvent prisonnières de réseaux de prostitution. Selon un rapport publié en 2023 par la fondation Droit d'enfance, un tiers des fugues avérées sont liées à la prostitution. Pour les enfants placés en foyer, le phénomène est encore plus pervers. Des "lover boys" profitent de la situation précaire de ces jeunes pour les attirer dans leurs réseaux. Dans les grandes villes comme Marseille, des foyers pour mineurs sont ainsi devenus de véritables lieux de recrutement pour de jeunes proxénètes.Quels sont les enjeux de la fin du procès des viols de Mazan ? Pourquoi cette affaire est-elle devenue un symbole de la lutte contre les violences sexuelles en France ? Et pourquoi le phénomène de la prostitution des mineurs inquiète-t-il les autorités ? Les experts : - Laurence ROSSIGNOL - Ex-ministre des familles et des droits des femmes, présidente de l’Assemblée des Femmes- Cécile OLIVIER - Grand reporter - Elle- Stéphane BOUCHET - Journaliste police/justice, auteur du documentaire "Dans l’enfer de la soumission chimique"- Marie-Estelle DUPONT - Psychologue clinicienne- Noémie Schulz - Grand reporter police/justice - France TV PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 19 Nov 2024 - 1h 03min - 3373 - Céline Imart - Colère des agriculteurs, pour ça repart?
C dans l'air l'invitée du 18 novembre : Céline Imart, agricultrice dans le Tarn et députée européenne Les RépublicainsDes convois de tracteurs, des « feux de la colère », des blocages filtrants… Le monde des agriculteurs prévoit, de nouveau, une journée de mobilisation nationale pour exprimer leur colère, à partir de ce lundi 18 novembre 2024. Moins d’un an après une vague de colère dans les campagnes, qui avait abouti en janvier 2024 à des blocages de sections d’autoroutes dans le pays, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) et son allié Jeunes agriculteurs (JA) ont choisi de relancer le mouvement. Ils s’engagent notamment contre l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur, que la Commission européenne espère signer avant la fin d’année. Et la date n’est pas choisie par hasard : l’objectif est de faire entendre « la voix de la France » au moment du sommet du G20 qui s’ouvre à Rio au Brésil ce lundi. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 19 Nov 2024 - 11min - 3372 - Ukraine : feu vert américain pour frapper la Russie - Vos questions sms -
C dans l'air du 18 novembre - Ukraine : feu vert américain pour frapper la RussieLes experts : - Bruno TERTRAIS - Directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne- Alain PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense- Diana FILIPPOVA - Essayiste franco-russe- Isabelle LASSERRE - Ancienne correspondante en Russie - Le Figaro- (Par skype) Emmanuelle CHAZE - Correspondante en Ukraine - France 24/RFI 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Mon, 18 Nov 2024 - 06min - 3371 - Ukraine : feu vert américain pour frapper la Russie - L'intégrale -
C dans l'air du 18 novembre - Ukraine : feu vert américain pour frapper la RussieLa Russie a lancé dimanche "l'une des plus grandes attaques aériennes" sur l'Ukraine depuis le début de la guerre, selon Kiev. Environ 120 missiles et 90 drones ont été lancés sur l'est de l'Ukraine, dont un tiers ont atteint leur cible, faisant plusieurs morts et des dizaines de blessés. De nombreuses infrastructures énergétiques ont notamment été visées. À un moins du début de l'hiver, Moscou veut saper le moral de la population ukrainienne et teste par la même occasion la solidité du dispositif anti-aérien ennemi. Côté occidentaux, la réponse ne s'est pas fait attendre. Quelques heures après l'attaque, Joe Biden a autorisé l'Ukraine à utiliser ses missiles longue portée, capables d'atteindre des cibles à 300 kilomètres, une demande à laquelle Washington s'était jusqu'alors opposée. Avec ces missiles, Kiev espère repousser la contre-attaque russe dans la région de Koursk lancée au mois d'août. Au même moment, le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé s'être entretenu avec Vladimir Poutine, le premier échange formel entre un dirigeant occidental et le président russe depuis deux ans. La démarche a irrité Volodymyr Zelenski qui craint de longue date un effritement du soutien occidental, alors même que la réélection de Donald Trump plonge Kiev dans l'incertitude quant à l'avenir de l'aide militaire américaine.Lors de sa discussion avec Vladimir Poutine, Olaf Scholz a "condamné la guerre d’agression russe contre l’Ukraine", et surtout demandé à la Russie de démontrer qu’elle serait "prête à des négociations sérieuses avec l’Ukraine dans le but de parvenir à une paix juste et durable". Le chancelier allemand, qui travaille à sa réélection en février 2025, marche sur une ligne de crête, lui qui dirige une coalition fortement divisée sur la question du soutien à l'Ukraine. Le gouvernement allemand est le deuxième fournisseur d'armes à l'Ukraine derrière les Etats-Unis, mais Olaf Scholz doit composer avec une population allemande de plus en plus hostile au soutien à l'Ukraine, notamment dans les Länder de l'est. En Thuringe, les dernières élections régionales de septembre ont donné lieu à une percée de du parti d'extrême droite (AFD), qui promeut l'arrêt des livraisons d'armes. À gauche aussi, l'ancienne élue Die linke Sahra Wagenknecht, et admiratrice de Vladimir Poutine, impose son narratif prorusse dans ces territoires.Pendant ce temps, l'Ukraine continue de vivre au rythme des bombardements russes. Pour soulager les hôpitaux de l'est, dont beaucoup ont été détruits ou endommagés par la guerre, l'Ukraine a décidé d'évacuer un maximum de blessés par train, vers les villes de l'ouest comme Kiev. Un train a été entièrement modifié pour accueillir un maximum de blessés. À bord, des médecins militaires et infirmiers pratiquent la médecine de guerre. L'itinéraire et les horaires sont gardés secrets pour éviter tout risque de frappe aérienne. En parallèle de ces trains, une équipe de C dans l'air a pu monter à bord d'un bus médicalisé qui rapatrie également les blessés du front.La décision de Joe Biden sur l'utilisation des missiles longue portée en Ukraine peut-elle changer le cours de la guerre ? Pourquoi le chancelier allemand Olaf Scholz change-t-il de ton sur l'aide à l'Ukraine ? Et comment l'État-major ukrainien évacue-t-il ses blessés du front ? Les experts : - Bruno TERTRAIS - Directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne- Alain PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense- Diana FILIPPOVA - Essayiste franco-russe- Isabelle LASSERRE - Ancienne correspondante en Russie - Le Figaro- (Par skype) Emmanuelle CHAZE - Correspondante en Ukraine - France 24/RFI PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Mon, 18 Nov 2024 - 1h 03min - 3370 - Pr Anne-Claude Crémieux - Vaccins: les français méfiants depuis le Covid?
C dans l'air l'invitée du 16 novembre : Pr Anne-Claude Crémieux, infectiologue et présidente de la Commission technique des vaccinations à la Haute Autorité de Santé (HAS)La campagne saisonnière de vaccination contre la grippe a débuté il y a un mois. 5,9 millions de vaccins ont été délivrés par les pharmacies depuis le début de cette campagne, contre 6,7 millions à la même période l'année dernière, selon les données IQVIA Pharmastat, citées par Le Parisien. La vaccination contre la grippe accuse donc un retard certain, alors même que la vaccination le même jour contre le Covid-19 est conseillée. La vaccination contre la grippe saisonnière, qui se déroule jusqu'au 31 janvier, est conseillée pour les personnes âgées de 65 ans et plus, et les publics à risques, comme les femmes enceintes ou les personnes souffrant d'obésité. Elle est aussi recommandée aux professionnels de santé, ou aux personnes en contact avec des nourrissons et des jeunes enfants. Si les Français sont favorables à plus de 80% aux vaccins, ils ne se font pas forcément vacciner lorsqu'ils y sont invités, même lorsque le vaccin est pris en charge à 100%. Ils sont aussi 2% à être totalement antivax. La défiance vis-à-vis du vaccin est de plus en plus constatée chez les jeunes parents, alors même que 11 vaccins sont désormais obligatoires pour les 0-2 ans. Le Pr. Anne-Claude Crémieux, infectiologue, et présidente de la Commission technique des vaccinations à la Haute Autorité de Santé, analysera avec nous le rapport des Francais aux vaccins. Pourquoi la vaccination contre la grippe et le Covid-19 accuse un retard cette année, alors que la pandémie de Covid-19 aurait pu sensibiliser les Français les plus fragiles aux risques liés aux maladies infectieuses ? Elle donnera également son point de vue sur la tendance antivax, qui est très minoritaire mais active sur les réseaux sociaux, et dans le domaine de l'édition. Le président Donald Trump a d'ailleurs annoncé la nomination de Robert F. Kennedy, un antivax, au poste de ministre de la Santé. Un choix qui suscite une vague de réactions à travers le monde. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sun, 17 Nov 2024 - 10min - 3369 - Trump et le climat: le grand recul? - Vos questions sms -
C dans l'air du 16 novembre - Trump II, un pas en arrière vers le climat ? Les experts : PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur du Grand basculement Esther CRAUSER-DELBOURG - Économiste de l’eau, fondatrice de Water WiserAUDREY GARRIC - Journaliste au service Planète du MondeBÉATRICE GIBLIN – Géographe, directrice de la revue HérodoteLOLA VALLEJO - Conseillère spéciale Climat – Iddri (Institut du Développement Durable et des Relations Internationales 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 16 Nov 2024 - 08min - 3368 - Trump et le climat: le grand recul? - L'intégrale -
C dans l'air du 16 novembre - Trump II, un pas en arrière vers le climat ? Sur le point de revenir à la Maison Blanche, Donald Trump inquiète les membres de la COP29 de Bakou, en Azerbaïdjan. Le futur président de la première puissance mondiale, hostile à la protection du climat, avait sorti les Etats-Unis de l’accord de Paris lors de son premier mandat et pourrait bien les en sortir à nouveau une fois au pouvoir. C'est aussi le gouvernement qu'il constitue qui alarme. Avec la nomination de Doug Burnum à la tête d'un Conseil national de l'énergie ainsi qu'au ministère de l'Intérieur, Trump veut tenir sa promesse de miser sur les énergies fossiles pour réduire la facture des Américains. Robert F Kennedy Junior, neveu du président assassiné, sera quant à lui ministre de la Santé en dépit de ses positions controversées en matière de santé publique. Pendant ce temps, en Espagne, les récentes inondations dans la région de Valence continuent d'attiser la colère des citoyens. Après un accueil très agité du roi et de la reine d'Espagne, certains élus sont forcés de présenter leurs excuses aux sinistrés, à l'instar de Carlos Mazon, président de a région de Valence. La mauvaise gestion de la catastrophe s’est transformée en crise politique. En France, la situation politique est elle aussi agitée depuis la dissolution de l'Assemblée nationale. De retour dans l'Hémicycle sous les couleurs du NFP, l'ex-ministre de l'Environnement Dominique Voynet étrille les arbitrages budgétaires de Michel Barnier. L'élue pointe aussi du doigt la responsabilité de la gauche dans la difficulté à imposer des idées écologistes. Alors, doit-on craindre le pire en matière d'environnement avec Donald Trump ? Jusqu'où ira la crise politique en Espagne ? Pourquoi l'écologie n'arrive pas à s'imposer en France ? Les experts : PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur du Grand basculement Esther CRAUSER-DELBOURG - Économiste de l’eau, fondatrice de Water WiserAUDREY GARRIC - Journaliste au service Planète du MondeBÉATRICE GIBLIN – Géographe, directrice de la revue HérodoteLOLA VALLEJO - Conseillère spéciale Climat – Iddri (Institut du Développement Durable et des Relations Internationales PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair - INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 16 Nov 2024 - 1h 04min - 3367 - Sylvie Le Minez - Quel jour meurt-on le plus en France?
C dans l'air l'invitée du 15 novembre : Sylvie Le Minez, démographe, responsable des études démographiques et sociales à l'Insee.En 2023, 639.300 personnes sont mortes en France, soit 35.900 personnes de moins qu’en 2022, une année à très forte mortalité "marquée par cinq vagues de Covid-19, deux épisodes de grippe et des périodes de fortes chaleurs", explique l'Insee. Pour la première fois, l'Institut s'est intéressé aux jours de l'année où l'on meurt le plus. L'étude révèle que le 3 janvier est le jour le plus meurtrier, tandis que le 15 août est le moins meurtrier. Les personnes âgées meurent nettement moins souvent en été. Par ailleurs, les décès sont moins fréquents lors des jours fériés et les dimanches. En épluchant 20 ans de statistiques, les conclusions de l'Insee sont très claires. Il y a en moyenne 1.900 décès chaque 3 janvier, jour le plus mortel. Les personnes vulnérables tiendraient jusque-là pour pouvoir passer les fêtes de Noël avec leurs proches. Autre raison avancée, les risques liés à la reprise des opérations chirurgicales programmées. Par ailleurs, plus on est jeune, plus il faut se méfier d'un autre jour : celui de son anniversaire, notamment pour les hommes entre 18 et 40 ans. "Il y a plus d'excès constatés, plus de chutes, d'accidents de la route, d'accidents cardiovasculaires ou de suicides le jour J. Au Japon, le risque de suicide augmente ainsi le jour de son anniversaire", rapporte l'Insee dans cette étude récente.Sylvie Le Minez, démographe à l'Insee, analysera avec nous les résultats de l'étude. Quelles sont les raisons pour lesquelles le nombre de décès est si différent selon les jours de l'année, et pourquoi les risques sont plus élevés le jour de son anniversaire. Elle reviendra aussi avec nous sur les chiffres de la mortalité, en forte baisse en 2023. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 16 Nov 2024 - 10min - 3366 - Agriculteurs, Mercosur, plans sociaux : l'hiver de la colère ? - Vos questions sms -
C dans l'air du 15 novembre - Agriculteurs, Mercosur, plans sociaux : l'hiver de la colère ?Les experts :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - Cécile CORNUDET - Editorialiste politique aux Échos - FANNY GUINOCHET - Éditorialiste économique – France Info et La Tribune - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 15 Nov 2024 - 04min - 3365 - Agriculteurs, Mercosur, plans sociaux : l'hiver de la colère ? - L'intégrale -
C dans l'air du 15 novembre - Agriculteurs, Mercosur, plans sociaux : l'hiver de la colère ?Les agriculteurs de nouveau sur les routes de France. Près d'un an après une mobilisation historique, les syndicats agricoles appellent à manifester à partir de ce lundi 18 novembre. Leur mal-être n’a pas disparu depuis la grande mobilisation de l’hiver dernier et il est alimenté aujourd’hui par le Mercosur, l’accord commercial que l’Europe veut signer avec les pays d’Amérique du Sud. En discussion depuis plus de vingt ans, ce traité commercial de libre-échange entre l’UE et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay et Uruguay) doit être de nouveau sur la table des discussions lors du G20, qui va débuter ce 18 novembre au Brésil. S’il est conclu, cela créerait la plus grande zone de libre-échange de la planète, avec un marché englobant 780 millions de personnes.L’Allemagne et l’Espagne y sont favorables. La France s’y oppose. 600 parlementaires français ont lancé ces derniers jours un appel à Ursula von der Leyen, publié dans les colonnes du Monde, pour dénoncer un accord qui selon eux ne respecte pas les critères démocratiques, économiques, environnementaux et sociaux fixés par l’Assemblée nationale et le Sénat. La commission européenne est-elle prête à provoquer "une déflagration démocratique en France, pays déjà sous la menace d’un populisme anti-européen" avertissent les élus. L’exécutif de son côté tente d’imposer un véto à cet accord en montant une minorité de blocage alors que le monde agricole, déjà mal en point, s’inquiète de voir des importations massives de viande et de céréales à prix cassé et qui n’auront pas l’obligation de respecter les normes en vigueur dans le Vieux continent. Une profession en colère qui a déjà prévu de multiples actions à partir de ce week-end, avant une montée en puissance de la mobilisation la semaine prochaine pour disent-ils "prévenir de la future mort de l’agriculture" française. Dans les exploitations, les agriculteurs ne cachent pas leur écœurement après les promesses de l’an dernier. Concurrence étrangère, normes, contrôles, prix… Ils estiment que la plupart des problèmes soulevés l’hiver dernier sont toujours d’actualité et exigent toujours la garantie d'un revenu décent.La tension monte et elle pourrait gagner d’autres secteurs alors qu’après Auchan et Michelin, une vague de plans sociaux menace notamment dans le secteur de l’automobile. La filière est touchée à la fois par le recul des ventes sur le continent, la concurrence chinoise à bas prix et la lenteur de l'électrification. Alors pourquoi l'UE veut-elle cet accord avec le Mercosur ? Quelle est la position du gouvernement français et des autres pays ? Que pourrait changer ce traité pour le secteur agricole français déjà mal en point ? Où en sont les mesures annoncées par le gouvernement l’an dernier pour le monde agricole ? En matière de plans sociaux quels sont les secteurs particulièrement concernés ? Pourquoi ? Se dirige-t-on vers un hiver de la colère ? Les experts :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - Cécile CORNUDET - Editorialiste politique aux Échos - FANNY GUINOCHET - Éditorialiste économique – France Info et La Tribune - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 15 Nov 2024 - 1h 05min - 3364 - Nathalie Bajos - sexualité des français: vous saurez tout.
C dans l'air l'invitée du 14 novembre : Nathalie Bajos, sociologue et directrice de recherche à l'Inserm, co-auteure de l’enquête publiée par son institut, l'ANRS Maladies infectieuses et Santé publique France.L’Inserm, l'ANRS Maladies infectieuses et Santé publique France ont publié ce mercredi une grande enquête réalisée durant cinq ans, sur les pratiques sexuelles des Français. Une quatrième enquête menée depuis 1970 qui met en lumière les évolutions des comportements, pratiques, désirs sexuels de la population française.La sexualité a connu des "changements majeurs" en 10 ans en France, selon une vaste enquête publiée mercredi qui révèle des pratiques plus variées. Fruit de cinq années de travail, cette enquête sur le "contexte des sexualités en France 2023" est la quatrième enquête scientifique depuis 1970 à étudier la vie affective et sexuelle en France et à les replacer dans le contexte des changements sociétaux. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 15 Nov 2024 - 11min - 3363 - Marine Le Pen inéligible en 2027 ? - Vos questions sms -
C dans l'air du 14 novembre - Procès du RN : Marine Le Pen inéligible en 2027 ?Les experts :- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- NATHALIE MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra- Lou FRITEL - Journaliste politique – Paris Match - Violette LAZARD - Journaliste d’investigation - Le Nouvel Obs 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 14 Nov 2024 - 06min - 3362 - Marine Le Pen : Le spectre de l'inégibilité…
C dans l'air du 14 novembre - Procès du RN : Marine Le Pen inéligible en 2027 ?À la septième semaine du procès des assistants parlementaires européens du Front national, un moment charnière s'est tenu ce mercredi, avec les réquisitions du parquet. Neuf heures d’un réquisitoire débuté par une mise au point. "Nous ne sommes pas ici en raison d'un acharnement, mais au terme d'une information judiciaire conduite par des magistrats indépendants" a affirmé le procureur. Revenant ensuite une affaire "inédite" par son ampleur, sa durée et son caractère, le parquet a requis cinq ans de prison, dont deux ans de prison ferme aménageables, 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité contre Marine Le Pen, la jugeant au "centre" d’un "système organisé" visant à faire du Parlement européen la "vache à lait" du FN, devenu depuis le RN. Si le tribunal suit le parquet, la peine d’inéligibilité, assortie d’une exécution provisoire, serait applicable dès la condamnation, y compris en cas d’appel.Le ministère public a également requis 18 mois de prison dont six mois ferme avec trois ans d'inéligibilité contre le numéro deux du parti Louis Aliot, 10 mois avec sursis et un an d'inéligibilité contre le porte-parole du RN Julien Odoul, 18 mois avec sursis et deux ans d'inéligibilité pour la sœur de Marine Le Pen, Yann Le Pen et deux millions d'euros d'amende contre le parti. La cheffe de file du Rassemblement national a immédiatement dénoncé une sanction politique. "La seule chose qui intéressait le parquet, c’était Marine Le Pen, pour pouvoir demander son exclusion de la vie politique (…) et puis le Rassemblement national, pour pouvoir ruiner le parti", a-t-elle affirmé au sortir des réquisitions. "Ses réquisitions scandaleuses visent à priver des millions de Français de leur vote en 2027. C’est une atteinte à la démocratie", a renchéri le président du RN, Jordan Bardella, sur X. Rare voix hors du champ de l’extrême droite à se prononcer, Gérald Darmanin a quant à lui estimé que "combattre Mme Le Pen se fait dans les urnes, pas ailleurs". "Si le tribunal juge qu’elle doit être condamnée, elle ne peut l’être électoralement, sans l’expression du peuple", a-t-il déclaré sur X.Pour rappel, en France l’inéligibilité des élus en cas de condamnation a été votée dès 1994. Par ailleurs depuis la loi du 9 septembre 2016 "pour la confiance dans la vie politique", dite Sapin II, entrée en vigueur le 11 décembre 2016, il est prévu des peines d’inéligibilité obligatoires pour cinq ans en cas de condamnation pour détournement de fonds publics.Ces prises de position allant à l’encontre de l’Etat de droit ont suscité de nombreuses réactions. "La loi s’applique à tout le monde", a affirmé sur Public Sénat la ministre chargée des relations avec le Parlement, Nathalie Delattre, qui a trouvé "profondément choquant de commenter une décision de justice". Le président Les Républicains (LR) de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a de son côté critiqué le "grand numéro d’hypocrisie" joué par l’extrême droite. "La démocratie, c’est aussi le respect de la justice", a-t-il lancé, affirmant qu’en 2004, au moment du procès d’Alain Juppé dans le dossier des emplois fictifs du RPR, où le potentiel candidat à la présidentielle avait été touché par une peine d’inéligibilité, Marine Le Pen avait déclaré : "Il y en a marre de ces élus qui détournent de l’argent". De son côté l’avocat du Parlement européen Patrick Maisonneuve a rappelé qu’il y a "une égalité de tout le monde devant la loi (…) Le parquet qui avait anticipé ces arguments a indiqué que ce qui s’est passé pendant ces années-là cela n’est pas la responsabilité des juges, c’est la responsabilité des responsables politiques qui ont mis en place ce système de détournement de fond, 4,5 millions d’euros". La défense doit plaider à partir de lundi et la fin du procès est prévue le 27 novembre. Le tribunal ne rendra pas sa décision avant plusieurs mois. Alors que reproche la justice à Marine Le Pen dans l'affaire des assistants parlementaires européens ? Qu'est-ce que "l'exécution provisoire" requise avec la peine d'inéligibilité ? Menacée par une peine d'inéligibilité qui anéantirait ses ambitions élyséennes pour 2027, Marine Le Pen joue son avenir politique ces prochaines semaines. Son parti vient de lancer une pétition en ligne et son dauphin lui apporte son soutien. Mais il n’oublie pas de jouer sa propre partition. Alors que la cheffe de file des députés RN ne quitte pas le tribunal de Paris, Jordan Bardella, en pleine promotion pour la sortie de son livre, multiplie les déplacements et les interventions dans les médias. Au fil de "Ce que je cherche" - une citation de Napoléon Bonaparte où en épigraphe y répond immédiatement, "la grandeur" - , le leader d'extrême droite étale ses inquiétudes identitaires et appelle à l’union des droites. Une façon pour lui de tracer son sillon politique, qui fait craindre en interne un retour du clivage gauche-droite. Alors quelles sont les ambitions et le projet politique de Jordan Bardella ? Enfin à quelques heures du match France-Israël ce jeudi soir au stade de France nous reviendrons sur l’enjeu et le contexte de cette rencontre. Les experts :- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- NATHALIE MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra- Lou FRITEL - Journaliste politique – Paris Match - Violette LAZARD - Journaliste d’investigation - Le Nouvel Obs PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 14 Nov 2024 - 1h 03min - 3361 - Trump: L'europe au pied du mur
C dans l'air l'invité du 13 novembre : Thierry Breton.Ex-bête noire du milliardaire, l'ancien commissaire européen au Numérique était revenu sur les méthodes d'Elon Musk pour tenter d'obtenir la victoire de Donald Trump. S'il n'est plus aux affaires, Thierry Breton garde encore la dent dure contre le milliardaire. Pour l'instant, l'alliance entre Donald Trump et Elon Musk ne se dément pas, bien au contraire. Le président élu vient de nommer son fidèle à la tête d'un "département d'État pour l'efficacité gouvernementale", qui sera créé dans les prochaines semaines. Il partagera ses fonctions avec Vivek Ramaswamy, un entrepreneur et candidat malheureux à la nomination républicaine, qui a rejoint le camp trumpiste. "Je suis ravi d'annoncer que le grand Elon Musk, en conjonction avec le patriote américain Vivek Ramaswamy, dirigera le département de l'efficacité gouvernementale (DOGE)", écrit Donald Trump sur Truth Social. Cette dernière abréviation est un clin d'oeil à la cryptomonnaie du même nom, soutenue de longue date par Elon Musk. L'ancien commissaire européen Thierry Breton reviendra sur cette alliance et les défis pour l’UE avec la victoire de Trump. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 14 Nov 2024 - 11min - 3360 - Musk ministre... l'incroyable casting de Trump ! - Vos questions sms -
C dans l'air du 13 novembre - Musk ministre... l'incroyable casting de Trump !Les experts :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs- Olivier TESQUET - Journaliste à la cellule enquête – Télérama- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, auteure de "Qui est vraiment Donald Trump ?"- Laurence HAÏM - En duplex des USA, Journaliste pour "L’heure américaine" - France Info TV 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 13 Nov 2024 - 04min - 3359 - Musk ministre... l'incroyable casting de Trump ! - L'intégrale -
C dans l'air du 13 novembre - Musk ministre... l'incroyable casting de Trump !Il est l'homme derrière la réélection de Donald Trump. Le milliardaire américain et fondateur de Space X, Elon Musk, vient d'être nommé à la tête du ministère de "l'efficace gouvernementale". Le propriétaire de la plateforme X, sur laquelle il n'a cessé de soutenir la campagne de Trump, aura pour mission de couper dans les dépenses du gouvernement et de dissoudre les régulations. "Il est important que nous apurions le gâchis et la fraude de masse dans les dépenses gouvernementales de 6 500 milliards de dollars", a déclaré le président élu américain dans un communiqué. Une manière de remercier Elon Musk de son indéfectible soutien ces derniers mois. Né en Afrique du Sud, l'homme aux 271 milliards d'euros selon le dernier classement de Forbes, n'a pas hésité à donner 200 millions de dollars de sa fortune personnelle à un Super Pac, une organisation politique destinée à lever des fonds pour la campagne du candidat républicain. Sa nomination au gouvernement pose la question de nombreux conflits d'intérêt, notamment pour son entreprise SpaceX qui fournit la Nasa. Une difficulté qui ne semble pas inquiéter le moins du monde Donald Trump.Le président américain a cité d'autres noms de son futur gouvernement. Figure reconnue de la chaîne télévisée conservatrice Fox News, le vétéran d'Irak et nationaliste revendiqué Pete Hegseth, a été nommé secrétaire d'État à la Défense. Il remplacera le général quatre étoiles Lloyd Austin et aura la lourde tâche de diriger 2,8 millions de personnes avec un budget de près de 1000 milliards de dollars. Ancien gouverneur de l'Arkansas et pasteur apprécié de la communauté évangélique, Mike Huckabee a été nommé ambassadeur des États-Unis à Jérusalem. Avec lui, le président israélien pourra compter sur un allié encore plus marqué, Mike Huckabee estimant de longue date que l’occupation de la Palestine est légitime. Dans les autres noms, Donald Trump a nommé le "Tsar des frontières" Tom Homan à la gestion des frontières, partisan d'une ligne dure sur l'immigration clandestine. Fidèle du président, la gouverneure du Dakota du Sud, Kristi Noem, sera chargée de la sécurité intérieure.Avec ces premières officialisations, Donald Trump ne pouvait pas faire plus plaisir au camp réactionnaire. Ces dernières années la croisade anti-progressisme a déjà bien avancé, notamment dans les écoles de certains États du sud, comme le Texas, où la première université ouvertement "anti-woke" a ouvert ses portes en mars dernier. Devant les lycées d'Arizona, on ne compte plus les manifestations de parents d'élèves opposés aux programmes d'enseignement public considérés comme trop féministes ou antipatriotes. Certains professeurs n'osent même plus enseigner l'éducation sexuelle aux élèves, de peur d'être licenciés par les "conseils d'éducation" qui décident du contenu des programmes scolaires.Qui est Elon Musk, l'homme derrière la réélection de Donald Trump ? À quoi va ressembler la nouvelle administration américaine ? Et pourquoi la croisade anti-woke s'intensifie aux États-Unis ? Les experts :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs- Olivier TESQUET - Journaliste à la cellule enquête – Télérama- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, auteure de "Qui est vraiment Donald Trump ?"- Laurence HAÏM - En duplex des USA, Journaliste pour "L’heure américaine" - France Info TV 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 13 Nov 2024 - 1h 03min - 3358 - Manuel Valls - France-Israël: le match maintenu...malgré tout.
C dans l'air l'invité du 12 novembre : Manuel Valls - ancien Premier ministre.Le match de football France - Israël ce jeudi s'annonce particulièrement tendu. Pour prévenir tout événement similaire aux violences à Amsterdam, le gouvernement a mis en place un dispositif sécuritaire renforcé. 4 000 membres des forces de l'ordre devront filtrer les près de 20 000 personnes qui assisteront au match.Même si, aux abords du Stade de France, les commerçants affichent déjà la couleur, en fermant leurs portes, d’autres, rassurés par ce dispositif, resteront ouverts. Le président Emmanuel Macron a par ailleurs prévu d'assister à la rencontre jeudi soir, l’occasion d’adresser un message de solidarité et de fraternité. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 13 Nov 2024 - 10min - 3357 - Budget rejeté...confusion sur les retraites - Vos questions sms -
C dans l'air du 12 novembre - Pensions de retraite : finalement, elles vont augmenter ? Les experts :- DOMINIQUE SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions- BRIGITTE BOUCHER - Présentatrice de l’émission "La politique s’éclaire" sur Franceinfo TV- OLIVIA DETROYAT - Journaliste économique - Le Figaro- HÉLÈNE KOHL (en duplex) - Correspondante en Allemagne 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 12 Nov 2024 - 07min - 3356 - Budget rejeté...confusion sur les retraites - L'intégrale -
C dans l'air du 12 novembre - Pensions de retraite : finalement, elles vont augmenter ? Marche arrière sur les pensions de retraite ? Le président du groupe Droite républicaine à l’Assemblée nationale a annoncé, au 20H de TF1 lundi soir, qu’il avait obtenu un compromis de Michel Barnier sur ce sujet explosif : il y aura bien une revalorisation de toutes les pensions de retraite au 1er janvier 2025, pour un montant correspondant à la moitié de l’inflation. Au 1er juillet, un nouveau coup de pouce concernera cette fois-ci uniquement les retraités touchant moins que le Smic.Dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, le gouvernement avait prévu un gel des pensions pendant six mois, pour économiser 4 milliards d’euros. Une mesure qui concerne 17 millions de Français, critiquée depuis des semaines par l’opposition et les soutiens de la coalition Barnier, à commencer par la droite LR dont est issu le Premier ministre. C’est donc un changement de cap qui vient d’être annoncé non pas par un ministre mais le chef d’un des groupes de l’Assemblée nationale. La pratique est inédite. Laurent Wauquiez entend ainsi se targuer d’une victoire politique au moment où le camp gouvernemental enchaîne les défaites dans l’hémicycle. Néanmoins la mesure doit encore être adoptée dans un budget, encore très loin d’être voté. Les députés seront appelés, ce mardi à partir de 16h30, à se prononcer sur la partie "recettes" du projet de loi de Finances. En cas d'adoption, les députés enchaîneront dans la foulée par l'examen de la partie "dépenses" du texte, avec à l'horizon la date butoir du 21 novembre pour examiner les quelque 1 500 amendements déposés, avant qu’il ne soit envoyé au Sénat. En cas de vote contre, l'ensemble du texte sera considéré comme rejeté, ce qui mettra fin à son examen à l'Assemblée. Un tel scénario permettrait au gouvernement de repartir au Sénat de sa propre copie, alors qu’il a été profondément réécrit par les députés des oppositions, mais aussi par certains soutenant le gouvernement.La bataille parlementaire est loin d’être terminée pour l’exécutif, et elle pourrait gagner le front social. Déjà confronté aux plans sociaux chez Michelin et Auchan, le gouvernement doit faire face à une multiplication d’appels à la grève. SNCF, pilotes de ligne, fonctionnaires… mais aussi agriculteurs. Moins d’un an après la mobilisation du monde agricole d’une ampleur historique, la colère gronde toujours. Des actions symboliques ont repris ces dernières semaines et le mouvement pourrait s’amplifier. L’alliance majoritaire en France FNSEA-JA a appelé à des actions nationales une fois les semis d’hiver terminés, "à partir de la mi-novembre" et probablement la semaine du 18 novembre, alors que débutera le G20 au Brésil. Les agriculteurs refusent catégoriquement la signature d'un accord de libre-échange négocié entre l'UE et les pays latino-américains (Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay et Bolivie) du Mercosur. Surtout ils réclament toujours de pouvoir vivre de leur métier. Une question de pouvoir d’achat qui agite toute la société et demeure une priorité pour les Français. Car si fin septembre, la hausse des prix sur 1 an affichait seulement 1,1 % selon l’Insee, une première depuis 2020, deux tiers d’entre eux affirment dans une dernière enquête de l’UFC Que choisir toujours limiter leurs achats pour faire face à la hausse des tarifs de ces dernières années. Les commerçants, de leur côté, constatent toujours une baisse des achats en volume et une recrudescence des vols. Les experts :- DOMINIQUE SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions- BRIGITTE BOUCHER - Présentatrice de l’émission "La politique s’éclaire" sur Franceinfo TV- OLIVIA DETROYAT - Journaliste économique - Le Figaro- HÉLÈNE KOHL (en duplex) - Correspondante en Allemagne PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 12 Nov 2024 - 1h 04min - 3355 - Alexandra de Hoop Scheffer - Trump-Poutine: une liaison dangereuse?
C dans l'air l'invitée du 11 novembre : Alexandra de Hoop Scheffer, politologue, spécialiste des relations transatlantiques et internationales, présidente du think tank German Marshall Fund of the United States.Alors que l’ancien président américain Donald Trump va bientôt faire son retour à la Maison-Blanche, une nouvelle ère d’incertitudes s’ouvre pour les relations entre Bruxelles et Washington. D’une hausse des droits de douane aux États-Unis jusqu’à l’éventuelle fin de l’aide américaine à l’Ukraine, le programme de Donald Trump soulève des craintes à travers l’Union européenne.La politologue Alexandra de Hoop Scheffer viendra nous éclairer sur ce nouveau chapitre des relations transatlantiques. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 12 Nov 2024 - 10min - 3354 - Narcotrafic, violences... la guerre est déclarée
C dans l'air du 11 novembre - Narcotrafic, violences... la guerre est déclaréeSi vous avez manqué de temps pour écouter C dans l'air en intégralité, nous vous donnons la possibilité d'écouter les réponses aux questions que vous avez posé à nos experts à chaque fin d'émission. Les experts :- Clotilde CHAMPEYRACHE - Économiste-criminologue au CNAM, auteure de "Géopolitique des mafias"- Frédéric PLOQUIN - Journaliste spécialiste du grand banditisme, auteur de "Confessions d’un patriote corse. Des services secrets au FLNC"- Audrey GOUTARD - Grand reporter, spécialiste des faits de société à France Télévisions- Violette LAZARD - Journaliste d’investigation - Le Nouvel Obs 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Mon, 11 Nov 2024 - 04min - 3353 - Narcotrafic, violences... la guerre est déclarée
C dans l'air du 11 novembre - Narcotrafic, violences... la guerre est déclaréeUn tandem contre le narcotrafic. Les ministres de l'Intérieur et de la Justice, Bruno Retailleau et Didier Migaud, se sont rendus vendredi à Marseille pour dévoiler leur plan de lutte contre le trafic de drogue et rencontrer des familles de victime. Le phénomène prend de l'ampleur dans l'hexagone et a déjà fait 42 morts au premier semestre 2024. Il y a quelques semaines Bruno Retailleau avait mis en garde contre le risque de "mexicanisation" de la France. Le message était le même vendredi à Marseille : "Nous avons atteint un point de bascule", a ainsi lancé le Garde des sceaux, tandis que son collègue de Beauvau évoque une "menace existentielle contre nos institutions". Didier Migaud souhaite renforcer de 40 % les équipes du parquet de Paris travaillant sur la lutte contre la criminalité organisée au niveau national, ou encore étendre le champ des cours d’assises spéciales composées uniquement de magistrats professionnels. De son côté, Bruno Retailleau veut s'appuyer sur la proposition de loi transpartisane déposée cet été, notamment pour appliquer au narcotrafic les mêmes "techniques d’enquête" que celles utilisées en matière de lutte contre le terrorisme.Dans le rapport qu'ils avaient publié en mai dernier, les deux sénateurs à l'origine de la commission d'enquête parlementaire sur le narcotrafic avaient rappelé que le phénomène dépassait largement le cadre des grandes métropoles et s'était étendu aux villes moyennes, voire à la France rurale. En juillet, un vaste réseau de trafiquants a notamment été jugé dans la petite ville de Charleville-Mézières (50 000 habitants), dans les Ardennes. "Il est urgent d’agir contre le trafic de drogue", a déclaré le mois dernier le maire LR Boris Ravignon, qui souhaite des opérations place nette dans sa commune. Les syndicats de police du département dénoncent également le manque d'effectifs accordés aux commissariats de la région.Si la France travaille principalement sur le volet répressif, d'autres pays ont choisi de dépénaliser voire de légaliser la vente de cannabis. En 2023, les Pays-Bas ont lancé une expérimentation dans dix villes où la production et la vente de cannabis sont désormais légales, et encadrées par l'État. Cette décision visait à combler un vide juridique concernant les coffee-shops qui vendaient depuis des décennies du cannabis issu de réseaux criminels, avec la tolérance des autorités. Les experts veulent aussi voir si ce changement législatif peut réduire l'influence du narcotrafic dans un pays où la drogue arrive en quantité astronomique via les grands ports de Rotterdam et Amsterdam, et où la distribution est notamment contrôlée par l'ultra-violente mocro-mafia. Au Canada, cela fait déjà six ans que la production et vente de cannabis est légale, mais certaines provinces ont récemment choisi de tempérer leur politique.Comment le gouvernement veut-il améliorer la lutte contre le narcotrafic ? Pourquoi les villes moyennes sont-elles désormais touchées par le phénomène ? La France peut-elle s'inspirer de ses voisins européens concernant la dépénalisation du cannabis ? Les experts :- Clotilde CHAMPEYRACHE - Économiste-criminologue au CNAM, auteure de "Géopolitique des mafias"- Frédéric PLOQUIN - Journaliste spécialiste du grand banditisme, auteur de "Confessions d’un patriote corse. Des services secrets au FLNC"- Audrey GOUTARD - Grand reporter, spécialiste des faits de société à France Télévisions- Violette LAZARD - Journaliste d’investigation - Le Nouvel Obs PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Mon, 11 Nov 2024 - 1h 04min - 3352 - Fabienne Delahaye - "Made in France": Oui, mais à quel prix?
C dans l'air l'invitée du 9 novembre : Fabienne Delahaye, fondatrice et présidente du salon du Made in France, dont la 12e édition se tient à la porte de Versailles, à Paris, jusqu'à lundi.Le salon du Made in France a ouvert ses portes hier, dans un contexte économique plutôt morose. Avec 1.000 entreprises venues exposer la qualité et le savoir-faire du "fabriqué en France", le salon mise sur l'international. Cette année, des acheteurs étrangers sont conviés pour aider nos fleurons et pépites français à s'exporter, qu'il s'agisse de marques de mode, de décoration, de cosmétiques ou alimentaires. Si le salon connait un succès grandissant, le contexte économique est des plus moroses. Le déficit commercial de la France est abyssal, et les annonces de faillites d'enseignes et de fermeture d'usines s'enchainent. Ces derniers jours, Michelin annonçait la fermeture prochaine de deux sites, à Cholet et à Vannes. Le défi est donc de taille, alors que la réindustrialisation de la France est une priorité affichée du gouvernement. Une conjoncture incertaine en France, mais aussi à l'international, avec l'élection du président Trump aux Etats-Unis, qui a promis d'augmenter les droits de douane de 10%. Or, l'attente de "Made in France" est grande dans le monde. Selon une enquête OpinionWay pour CCI France parue le mois dernier, 96% des Chinois et 78% des Américains aimeraient consommer davantage de produits français. Fabienne Delahaye, fondatrice et présidente du salon du Made in France, reviendra sur le succès du salon du Made in France, qui pour sa 12è édition accueille 1.000 exposants et attend 100.000 visiteurs en quatre jours. Un salon qui se tient dans un contexte difficile. "Je crois que cette année l'enjeu est encore plus considérable", affirme Fabienne Delahaye, pour qui les entreprises françaises doivent être encore plus aidées lorsqu'elles veulent exporter. "Importons moins en consommant français, et exportons plus français, un produit fabriqué en France crée trois plus d'emplois qu'un produit 'made in ailleurs'", affirme-t-elle, en appelant à entrer dans un "cercle vertueux". 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sun, 10 Nov 2024 - 10min - 3351 - Guerre en Ukraine : que va faire Trump ? - Vos questions sms -
C dans l'air du 9 novembre - Guerre en Ukraine : que va faire Trump ?Les experts :Anthony BELLANGER - Éditorialiste à Franceinfo TV, spécialiste des questions internationalesNICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest FranceISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique au Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique TATIANA KASTOUÉVA-JEAN - Directrice du Centre Russie / NEI – IFRI (Institut Français des Relations Internationales) 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 09 Nov 2024 - 04min - 3350 - Guerre en Ukraine : que va faire Trump ? - L'intégrale -
C dans l'air du 9 novembre - Guerre en Ukraine : que va faire Trump ?Tous les regards se portent sur l'Ukraine depuis la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle. Les conséquences de son retour à la Maison blanche devraient en effet être grandes. Durant sa campagne, le milliardaire a affirmé que la guerre, avec lui, serait « réglée en 24h ». Trump a notamment menacé de supprimer l'aide financière et militaire de Washington à l’Ukraine. Zelensky a toutefois salué sa victoire tout en espèrant une paix « juste ». Les deux dirigeants et Elon Musk se sont appelés jeudi. Mais la crainte reste de voir Donald Trump forcer l’Ukraine à négocier avec la Russie dans des conditions très favorables à Moscou. De son côté, Vladimir Poutine a finalement félicité Donald Trump alors qu'il n'avait pas prévu de le faire au vu des relations tendues depuis le début de la guerre. En attendant la guerre continue et, en Ukraine, des lycées militaires ouvrent un peu partout le territoire. De nombreux jeunes intègrent ces établissements pour se préparer à la guerre. C dans l'air est allé dans l'un de ces lycées, à Poltava, à l'est du pays. Pendant ce temps, au Moyen-Orient, Benjamin Netanyahou se réjouit du retour de Trump. Le président-élu américain est un allié clé pour Israël et encouragera l'état Hébreu à maintenir la pression sur Gaza et sur le Liban. Les deux dirigeants, qui se sont entretenus cette semaine ont aussi « discuté de la menace iranienne ». Le jour de l'élection américaine, Netanyahou a de surcroît limogé son ministre de la défense pour des raisons politiques, « un calcul millimétré » selon plusieurs commentateurs. Alors, que va faire Trump pour l'Ukraine ? Comment les jeunes Ukrainiens perçoivent-ils la guerre après mille jours de conflit ? Quelles conséquences aura l'élection de Trump dans la situation au Moyen-Orient ? Les experts :Anthony BELLANGER - Éditorialiste à Franceinfo TV, spécialiste des questions internationalesNICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest FranceISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique au Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique TATIANA KASTOUÉVA-JEAN - Directrice du Centre Russie / NEI – IFRI (Institut Français des Relations Internationales) PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 09 Nov 2024 - 1h 04min - 3349 - Patricia Allémonière - Supporters agressés: Israël sous tension
C dans l'air l'invitée du 8 novembre avec Patricia Allémonière, grande reporter, ancienne correspondante permanente à Jérusalem et auteure de "Au cœur du Chaos", publié aux éditions Arthaud.PRÉSENTATION: MAYA LAUQUÉ Patricia Allémonière, est grande reporter, ancienne correspondante permanente à Jérusalem et auteure de "Au cœur du Chaos", publié aux éditions Arthaud.Hier à Jérusalem, un incident diplomatique a eu lieu en marge d'une visite du ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Selon lui, des policiers israéliens sont entrés "armés" et "sans autorisation", sur un site religieux appartenant à la France, l'Eléona, situé sur le Mont des Oliviers. "Cette atteinte à l'intégrité d'un domaine placé sous la responsabilité de la France est de nature à fragiliser les liens que j'étais pourtant venu cultiver avec Israël, dans un moment où nous avons tous besoin de faire progresser la région sur le chemin de la paix", a dénoncé M. Barrot devant la presse. Deux gendarmes français ont été empoignés par les autorités israéliennes, et embarqués, avant d'être relâchés. Une vidéo montre l'un d'eux criant :"ne me touchez pas". L’ambassadeur israélien à Paris a été convoqué.Ce n'est pas la première fois que des situations tendues ont lieu dans ces domaines nationaux français. On se souvient de Jacques Chirac, en octobre 1996, qui s'en était pris aux forces de l'ordre israéliennes. "Do you want me to go back to my plane and to my country (Voulez-vous que je retourne dans mon avion et dans mon pays)", avait-il lancé aux forces de l'ordre israéliennes, sur le chemin le menant à l'église Sainte-Anne, dans une scène de rue très tendue. Nouvelle situation conflictuelle entre un président de la République française et les autorités israéliennes en janvier 2020, lorsque la visite d'Emmanuel Macron avait été marquée par une bourculade devant la basilique Sainte-Anne, et un coup de sang du président. Ce nouvel incident a lieu alors que les relations diplomatiques entre Emmanuel Macron et Benyamin Netanyahou sont tendues, dans le contexte du conflit au Proche-Orient. Des tensions qui pénètrent le monde du football. Alors que la France doit accueillir la match France -Israël jeudi prochain, le député Louis Boyard demande l'annulation de la rencontre, tout comme des associations pro-Palestine. Le match aura bien lieu au Stade de France, a annoncé Bruno Retailleau. Hier soir, cette fois-ci lors d'un match de Ligue Europa entre l'Ajax Amsterdam et le Maccabi Tel Aviv, à Amsterdam, des supporteurs israéliens ont été violemment agressés. 5 personnes ont été blessées et 62 interpellées, des avions ont été affrétés par Israël pour rapatrier les supporters.Patricia Allémonière, grande reporter, ancienne correspondante permanente à Jérusalem, reviendra sur le statut des enclaves françaises en Israël. Elle nous expliquera l'origine des tensions qui y ont eu lieu, de Jacques Chirac à Emmanuel Macron, jusqu'à l'incident diplomatique d'hier. Elle analysera aussi les relations actuelles entre la France et Israël, marquées par les conflits à Gaza et au Liban. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 09 Nov 2024 - 11min - 3348 - Michelin, Auchan… 2025, l’année des plans sociaux ? - vos questions sms -
C dans l'air du 8 novembre - Michelin, Auchan… 2025, l’année des plans sociaux ? PRÉSENTATION: MAYA LAUQUÉ Les experts :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune - Brigitte BOUCHER - Journaliste politique à Franceinfo TV 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 08 Nov 2024 - 04min - 3347 - Michelin, Auchan… la vague des plans sociaux ? - L'intégrale -
C dans l'air du 8 novembre - Michelin, Auchan… 2025, l’année des plans sociaux ? PRÉSENTATION: MAYA LAUQUÉ Qui est responsable du dérapage des finances publiques ? C’est la question à laquelle vont tenter de répondre les membres de la commission des finances du Sénat qui ont lancé une mission d'information, avec une série d'auditions d'anciens ministres. Elles ont débuté jeudi 7 novembre avec Bruno Le Maire, ancien ministre de l'Économie pendant sept ans, parti de Bercy le 21 septembre dernier en laissant derrière lui un déficit public bien plus grave qu’annoncé. En 2024, le déficit de l’État, des collectivités locales et de la Sécurité sociale devait en effet initialement revenir à 4,4 % du produit intérieur brut (PIB). Il risque en réalité d’atteindre 6,1 % du PIB. Soit un décalage équivalent à plus de 50 milliards d’euros. Alors que s’est-il passé ? Devant les sénateurs, Bruno Le Maire a réfuté toute dissimulation ", ni "volonté de tromperie" sur les comptes publics. Il y a eu "une grave erreur technique d'évaluation des recettes dont nous payons le prix " a affirmé l’ex-patron de Bercy, assurant qu’à compter du moment où il l’a su il a été alerté, proposé et procédé aux corrections nécessaires : gel et annulation de crédits, hausse des tarifs d’électricité, etc… Mais quand au printemps il a réclamé un collectif budgétaire, à savoir une loi rectificative, pour 15 milliards d’euros d’économies supplémentaires, il s’est heurté au refus d’Emmanuel Macron et de Gabriel Attal. L’ancien ministre de l’Économie a également accusé le Premier ministre, Michel Barnier, de ne pas avoir pris les décisions nécessaires depuis son arrivée à Matignon. "Si toutes les mesures que nous avions préparées avec Thomas Cazenave avaient été mises en œuvre sans délai (…) elles auraient permis de contenir le déficit pour 2024 à 5,5 % sans augmentation d'impôts" a affirmé Bruno Le Maire.Auditionné ce vendredi, l’ancien Premier ministre Gabriel Attal a défendu son ministre de l’économie, Bruno Le Maire, jugeant "scandaleux" le "procès politique, médiatique" qui lui est fait et saluant son "obsession de désendetter la France". Il a également affirmé avoir pris des "décisions fortes" quand il était à Matignon pour juguler le dérapage du budget. Toutefois, ses déclarations n’ont pas plus convaincu la commission des finances du Sénat que Bruno Le Maire et Thomas Cazenave. Ainsi Jean-François Husson, le rapporteur général du budget au Sénat, n’a pas adhéré à la version de l’ancien Premier ministre, pointant du doigt une série d’annonces sur des "dépenses nouvelles" pour "l’agriculture", "la santé", sur "les aides d’urgences à la filière bio", "le versement du chèque énergie", "sur l’Ukraine"… "Ça part complètement en sucette, a-t-il lancé. Quand il y a un écart de 50 milliards en 9 mois, c’est une forme d’indigence et un manque de rigueur dans la tenue de nos comptes".Les auditions vont se poursuivre au Sénat mais aussi à l’Assemblée nationale où la commission des finances va également changer, pour un temps, de dimension et enquêter pendant plusieurs semaines sur "les causes" de "la variation" et des "écarts des prévisions fiscales et budgétaires". Parallèlement dans l’hémicycle les députés poursuivent l’examen du Budget 2025, qui prévoit de ramener le déficit public à 5 % du PIB, alors que plusieurs voyants sont au rouge pour l’économie française et que les mauvaises nouvelles se multiplient sur le front de l’emploi. Ainsi les groupes Auchan et Michelin viennent tous les deux d’annoncer des plans sociaux particulièrement importants. Le géant français du pneu a en effet indiqué à ses salariés la fermeture avant 2026 de ses sites de Cholet et Vannes (Morbihan), qui comptent au total 1 254 salariés. Quand chez Auchan, ce sont pas moins de 2 400 emplois qui sont menacés, alors qu’en début d’année 2024, le groupe évoquait le rachat de plusieurs dizaines de magasins Casino. Dans le même temps, le Conseil national des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires indique que "le volume des défaillances devrait probablement atteindre à la fin de l’année 2024, le seuil des 65 000 entreprises ce qui représente un pic significatif". 150 000 emplois seraient menacés à court et moyen terme en particulier dans les secteurs du logement et de l’industrie.Dans ce climat économique, certaines arrivent néanmoins à tirer leur épingle du jeu. C’est notamment le cas de l'entreprise "La Brosserie Française" qui produit des brosses à dents. Située à Beauvais, dans l'Oise, elle avait manqué de disparaître en 2012, face à la concurrence asiatique. C'est alors qu'un ancien salarié a décidé de la reprendre en faisant du made in France. Reportage ce soir. Les experts :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune - Brigitte BOUCHER - Journaliste politique à Franceinfo TV 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 08 Nov 2024 - 1h 04min - 3346 - Stephen Breyer - Trump aura t'il tous les pouvoirs?
C dans l'air l'invité du 7 novembre avec Stephen Breyer, ancien juge de la Cour suprême, auteur de "interpréter la constitution américaine" publié aux éditions Odile Jacob. Donald Trump a remporté l’élection présidentielle américaine mercredi 6 novembre, en s’imposant largement face à Kamala Harris. Ce résultat, fruit d’une campagne brutale, soulève bien des questions sur l'évolution de la démocratie américaine.Décryptage de notre invité Stephen Breyer, ancien juge de la Cour suprême, ce soir à 17.25 sur France 5 ! 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Fri, 08 Nov 2024 - 10min - 3345 - Europe, Iran, Russie... Que va faire Trump? - L'intégrale
C dans l'air du 7 novembre - Europe, Iran, Russie... La bascule TrumpÉlu 47e président des États-Unis, Donald Trump va faire son retour à la Maison-Blanche en janvier prochain, grâce à une victoire sans appel face à Kamala Harris. Hier soir, devant des militants en larmes à Washington, la candidate démocrate a reconnu sa défaite et a promis "d'aider" le républicain et son équipe pour réaliser "une transition pacifique du pouvoir". Joe Biden a également appelé Donald Trump pour le féliciter pour sa victoire et préparer la transition, ce que le milliardaire n’avait pas fait il y a quatre ans. Le président démocrate "s'adressera à la nation" ce jeudi 7 novembre, à 17 heures, heure de Paris. Il devrait délivrer un message d’apaisement après une campagne très violente qui a laissé un pays fracturé et de nombreux Américains inquiets. À l’étranger, l’élection de Donald Trump a été saluée par la plupart des chancelleries dans le monde, tout en suscitant également de nombreuses inquiétudes notamment en Europe, devant les menaces formulées par le milliardaire ces derniers mois. Au cours de cette campagne, marquée par la violence verbale et les excès, Donald Trump a montré qu’il n’a pas changé de personnalité, qu’il entendait être imprévisible mais aussi qu’il allait relancer la guerre la commerciale en renforçant le protectionnisme américain. Donald Trump a notamment promis de lancer un plan visant à imposer des droits de douane généralisés sur tous les produits fabriqués à l'étranger et entrant aux États-Unis. Il entend également favoriser les industries nationales de combustibles fossiles et se retirer (à nouveau) de l'Accord de Paris alors que l’année 2024 sera certainement l’année la plus chaude jamais enregistrée selon les prévisions de l’observatoire européen Copernicus.Mais ce sont surtout les questions de défense, l'Ukraine et l'OTAN qui sont cœur des préoccupations des Européens aujourd’hui. Donald Trump a ouvertement menacé de revoir, voire de supprimer, l'aide financière et militaire de Washington à l’Ukraine et s'est vanté d'"encourager" la Russie à faire "ce qu'elle veut" avec les membres de l'OTAN qui n'atteignent pas les objectifs de dépenses dans l’Alliance. C’est dans ce contexte que les dirigeants européens, dont la plupart des membres de l'Union européenne, sont réunis ce jeudi à Budapest pour une réunion dominée par une question : comment faire face à Donald Trump ? Un sujet qui pourrait susciter bien des divisions dans une Europe déjà fragilisée et divisée, où les dirigeants issus des droites nationales et d’extrême droite ne cachent pas leur satisfaction de voir Donald Trump revenir à la Maison-Blanche, à commencer par le Premier ministre hongrois Viktor Orban, l’un de ses interlocuteurs privilégiés.En ouverture de ce sommet européen, Emmanuel Macron a évoqué ce jeudi un moment "décisif" pour les Européens. "Ce moment, c'est celui où l'on décide d'agir, de défendre nos intérêts nationaux et européens en même temps, de croire dans notre souveraineté et autonomie stratégique", a affirmé le président de la République, appelant les Européens à ne pas "déléguer pour l'éternité" leur sécurité aux Américains. "Au fond, la question qui nous est posée : 'Voulons-nous lire l'histoire écrite par d'autres, les guerres lancées par Vladimir Poutine, les élections américaines, les choix faits par les Chinois en termes technologiques ou commerciaux ? Ou est ce qu'on veut écrire l'Histoire ?'", a interrogé le chef de l’Etat.Alors Donald Trump va-t-il mettre l’Europe en difficulté ? Quelles conséquences pour l’Union européenne, l’Ukraine et le Proche-Orient ? Critiquant régulièrement l'administration Biden pour sa gestion du conflit, Donald Trump espère la fin de la guerre au Proche-Orient d'ici la date de son investiture, le 20 janvier 2025. Une situation qui, selon John Bolton, pourrait pendant cette période de transition laisser les mains libres au Premier ministre israélien dans sa vaste campagne militaire, à Gaza, au Liban, et surtout face à l’Iran. L’ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump a évoqué dans #cdanslair le 6 novembre "la possibilité pour les Israéliens de faire quelque chose d'assez spectaculaire contre le programme nucléaire iranien par exemple". Les experts :- Sonia DRIDI - Correspondante à Washington – RTBF, France 24 - Olivier KNOX - Correspondant politique – U.S. News & World Report - Scott SAYARE - Journaliste indépendant - Tara VARMA - Chercheuse spécialiste en relations internationales - Brookings Institution- Stéphanie FILLION - Journaliste indépendante - Correspondante aux Nations Unies - Claire MEYNIAL - Grand reporter – Le Point, auteure de La guerre des Amériques 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 07 Nov 2024 - 1h 03min - 3344 - Gloria Allred -Trump: une défaite pour les femmes?
Gloria Allred, avocate américaine spécialisée dans la défense des droits des femmes et des droits civiques.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Thu, 07 Nov 2024 - 11min - 3343 - Trump : son triomphe, nos inquiétudes
C dans l'air du 6 novembre - Trump : son triomphe, nos inquiétudesUn retour en forme de revanche. Donald Trump est élu président des États-Unis après avoir passé la fatidique barre des 270 grands électeurs. Quatre ans après avoir échoué face à Joe Biden, il a réussi ce qu’un seul président avait réussi avant lui : revenir à la Maison-Blanche pour un second mandat. Sans attendre les résultats officiels, celui qui deviendra le 47e président des États-Unis en janvier prochain s’est félicité d'une "victoire politique jamais vue dans notre pays". "Les Américains nous ont donné un pouvoir sans précédent, un mandat incroyable", s’est-il réjoui.Alors que depuis des semaines le résultat du scrutin était annoncé par les sondages comme l'un des plus indécis de l’histoire du pays, c’est finalement une vague rouge qui a déferlé sur les États clés. Elu président des États-Unis, Donald Trump a également remporté le vote populaire. Les républicains s'emparent aussi du Sénat et de la Chambre des représentants. Une victoire nette et sans appel qui provoque une onde de choc dans le pays et à travers le monde."C’est le meilleur come-back de l’histoire des États-Unis", s’est réjoui son colistier et futur vice-président J. D Vance. "Nous allons avoir le meilleur come-back de l’économie sous le leadership de Trump", a-t-il affirmé après avoir mené une campagne très violente axée sur les questions économiques et l’immigration.En 2024, comme en 2016, Donald Trump a donc réussi à convaincre les Américains qu'il comprenait leurs difficultés du quotidien mieux que son adversaire. Une candidate démocrate, la vice-présidente Kamala Harris, qui a dû mener une campagne éclair après le spectaculaire retrait de Joe Biden et n’est pas parvenue à mobiliser suffisamment, face aux diatribes de son rival sur l'immigration et sur l’inflation. Deux thèmes qui ont été centraux dans cette campagne très genrée alors que le coût de la vie et l'envolée des prix immobiliers impactent fortement depuis des mois les classes moyennes. Nous sommes allés à la rencontre de ces Américains qui ne parviennent plus à se loger et doivent se tourner vers des mobile homes pour vivre.Quels enseignements tirer de cette élection ? Quels sont les ressorts de la victoire de Donald Trump ? L’inflation et la flambée des prix de l’immobiliers, une des raisons de cette vague rouge ? Le "gender gap", une autre des clés pour expliquer la défaite de Kamala Harris ? Tout au long de la campagne, Donald Trump et Kamala Harris se sont disputés les votes des femmes, des jeunes, et des minorités ethniques. Les premiers sondages confirment que Kamala Harris s’est arrogé le vote des femmes et Donald Trump celui des hommes. Le républicain est arrivé également en tête parmi l’électorat blanc et il a fait une percée auprès de ces électeurs afro-américains et hispaniques, qui pourraient avoir fait basculer le scrutin.Et maintenant ? En plus d'avoir remporté l'élection présidentielle, les républicains vont prendre le contrôle du Sénat et de la Chambre des représentants. Mais qu'est-ce que cela implique pour l'avenir du pays ? Pourquoi ce second mandat s’annonce-t-il explosif ? Quel rôle pour Elon Musk dans la future administration ? Pourquoi la victoire de Donald Trump inquiète-t-elle en Europe ? Les experts :- Laurence HAÏM - Journaliste – L’Heure américaine et auteure du documentaire "Trump Dieu et les siens", en replay sur le site de France télévisions.- Loïc de la MORNAIS - Grand reporter – Envoyé spécial - France 2, ancien correspondant à Washington- Vincent JOLLY - Grand reporter – Le Figaro Magazine- Soufian ALSABBAGH - Politologue spécialiste des Républicains- John BOLTON ( en duplex) - Ex-conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump- David THOMSON ( en duplex de Floride) - Correspondant – RFI 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 06 Nov 2024 - 1h 03min - 3342 - François Noudelmann - élections US: la victoire du mensonge?
C dans l'air l'invité du 5 novembre : François Noudelmannprofesseur de philosophie et de littérature à New York University, auteur de Peut-on encore sauver la vérité ?Grossièretés, fake news, outrances… À moins de deux semaines du scrutin, l’ex-chef de l’Etat est en roue libre, rejoint par son allié milliardaire Elon Musk. Reste à savoir si cela séduira les indécis.Dans tout autre pays démocratique, ces sorties lui vaudraient aussitôt l’opprobre général, si ce n’est des sanctions. Aux Etats-Unis, ça passe. Sa base adore ça et en réclame toujours plus, trop heureuse de voir l’establishment moqué, voire traîné dans la boue. Notre invité reviendra sur l’influence de ces fakes news dans cette dernière ligne droite … 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Wed, 06 Nov 2024 - 11min - 3341 - Trump/Harris : l'heure de vérité - L'intégrale -
C dans l'air du 5 novembre - Trump/Harris : l'heure de véritéCe mardi 5 novembre est le jour final pour le vote à l’élection présidentielle américaine. Les bureaux de vote ont ouvert partout aux Etats-Unis et des millions de personnes vont ajouter leurs voix aux plus de 80 millions de bulletins déjà déposés de manière anticipée ou envoyés par voie postale. Qui de Kamala Harris ou Donald Trump sera le 47e président ? Les sondages sont incapables de le dire à la fin de cette campagne d'une tension inouïe, indécise jusqu'à la dernière minute.Alors dans les dernières heures, les deux candidats ont maintenu un rythme frénétique et tenus leurs derniers meetings dans les États clés. Pour Kamala Harris à Philadelphie en Pennsylvanie. Devant des milliers de partisans, la démocrate a battu le rappel. "Ceci pourrait être une des élections les plus serrées de l’histoire. La moindre voix compte", a averti Kamala Harris. Un peu avant, Lady Gaga était montée sur la scène pour appeler les électrices à voter pour la vice-présidente. "Pendant plus de la moitié de l’histoire de ce pays, les femmes n’avaient pas de voix […] mais demain, les femmes participeront à la prise de cette décision", a déclaré au piano la chanteuse sous les applaudissements de nombreux jeunes et de nombreuses femmes notamment. Deux électorats que les démocrates ont séduit dans cette campagne très genrée où il fut beaucoup question du droit à l’IVG et d’immigration.Les intentions de vote des Américains révèlent en effet un écart inédit entre hommes et femmes dans le scrutin présidentiel. Une majorité d’hommes voterait Trump et une majorité de femmes voterait Kamala Harris. Nous sommes allés à la rencontre de la communauté des mormons de l’Arizona qui représente 7 % de l’électorat de l’État. Des voix traditionnellement acquises au parti républicain, mais cette année une partie d’entre elles ont décidé de se tourner vers Kamala Harris, dégoûtées par les outrances de Donald Trump. Le républicain de son côté veut sa revanche après la défaite de 2020. Il a donc décidé de terminer sa campagne au même endroit qu’en 2016, quand il avait été élu. Donald Trump était à Grand Rapids dans le Michigan, un autre État clé où pour ses supporteurs il n’y pas de doute possible : la Maison Blanche est à portée de main et tout autre résultat ne sera que douteux. Des partisans de Donald Trump qui n’ont pas accepté la victoire de Joe Biden en 2020 et agitent des soupçons de fraudes sur le scrutin.Alors dans les bureaux de vote, les assesseurs sont sous pression et les inquiétudes sont vives. Signe que la situation est tendue, des boutons d’alerte ont été installés dans les bureaux et à certains endroits des tireurs d’élite vont surveiller le siège électoral d’un des comtés d’Arizona. Le comptage des voix sera également particulièrement scruté et protégé. D’autant que si les résultats sont aussi serrés que le prédisent les sondages, le vainqueur ne sera pas forcément connu dans 24 heures. Les experts :- Loïc de la MORNAIS - Grand reporter – Envoyé spécial - France 2, ancien correspondant à Washington- Olivier PITON - Avocat, essayiste – Auteur de Kamala Harris, la conquérante - Amy GREENE - Politologue – Auteure de L’Amérique face à ses fractures- Maurin PICARD - Correspondant à New York – Le Soir - Roger COHEN (en duplex du Colorado) - Editorialiste – New York Times- Claire MEYNIAL (en duplex de Pennsylvanie) - Grand reporter – Le Point, auteure de "La guerre des Amériques" 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Tue, 05 Nov 2024 - 1h 05min - 3340 - Trump/ Harris : l'Amérique retient son souffle
C dans l'air du 4 novembre - Trump/ Harris : l'Amérique retient son souffleAprès des mois de campagne sous tension, les électeurs américains sont appelés aux urnes ce mardi 5 novembre pour élire leur 47e président. Qui va succéder à Joe Biden à la Maison-Blanche ? Sa vice-présidente Kamala Harris ou l’ex-président Donald Trump ? À la veille du scrutin, les deux candidats jettent leurs dernières forces dans la bataille alors que le scrutin est annoncé comme particulièrement serré. Preuve de cette incertitude, les enquêtes d‘opinion varient beaucoup d’une agence à l’autre. Selon une enquête d’Harris X et Forbes publiée jeudi, Kamala Harris dispose d’une légère avance dans chacun des sept États-pivots, tandis qu’à en croire un sondage d’AtlasIntel dévoilé samedi, c’est Donald Trump qui serait en tête dans tous les "swing states", ces sept États clés qui peuvent basculer l’élection. Des États que Kamala Harris et Donald Trump ont ratissé ce week-end pour tenter de convaincre les derniers indécis et surtout mobiliser leurs électeurs. Spots télévisés, meetings, porte-à-porte, les deux candidats maintiennent un rythme frénétique dans cette fin de course à la présidentielle alors que plus de 78 millions d’électeurs ont déjà voté par anticipation et que l’inquiétude gagne les esprits. Car ce match Kamala Harris-Donald Trump cristallise les profondes divisions d’un pays déchiré, où l’on retient son souffle.La candidate démocrate s'est invitée dans la très populaire émission de sketchs "Saturday Night Live", surnommée SNL, samedi et sillonne le pays. Sur scène elle s’est montrée optimiste et mise sur la mobilisation des électrices. "Le vent est de notre côté" a estimé Kamala Harris alors qu’un sondage, celui commandé par le Des Moines Register, titre de presse de l’Iowa, fait grand bruit. En effet, il annonce dans cet État du Midwest trois points d’avance pour Harris face à Trump : 47 vs 44. Et ce, dans un état connu pour être le baromètre au début de la campagne présidentielle avec son fameux "caucus de l’Iowa". En 2016 et 2020, Donald Trump a remporté cet État. Il était crédité de 18 points d’avance en juin face à Biden, et de quatre points de plus que Harris en septembre.De son côté, le républicain a franchi un nouveau cap dans la violence verbale ce week-end en déclarant dimanche que si les journalistes présents devant lui se faisaient tirer dessus, cela ne le dérangerait pas. À l’approche du vote, la campagne paraît de plus en plus violente, et Donald Trump multiplie les outrances. Il continue à nier sa défaite lors des élections de 2020 et remet déjà en question la fiabilité des résultats de cette élection très serrée. Il a également choisi de s'en prendre aux migrants, assurant une nouvelle fois qu'il ferait appel à une loi datée de 1798, appelée l'Alien Enemies Act. C'est en vertu de cette loi que les citoyens américains d'origine japonaise, italienne et allemande avaient été internés pendant la Seconde guerre mondiale. "Les États-Unis sont désormais un pays occupé. On parle de milliers de personnes dans toutes nos villes", a déclaré le républicain qui promet depuis des mois d’expulser des milliers de personnes s’il est élu. Nos journalistes se sont rendus en Arizona à la rencontre de cette Amérique fracturée où la question de l’immigration est désormais une des préoccupations majeures. Les experts :- James ANDRE - Grand reporter – France 24- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France- Anne DEYSINE - Juriste et politologue, spécialiste des États-Unis- Elisa CHELLE - Professeur de science politique – Université Paris Nanterre, rédactrice en cheffe de la revue Politique américaine - Laurence HAIM - Journaliste pour "L’heure américaine" - France Info TV 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Mon, 04 Nov 2024 - 04min - 3339 - Trump/ Harris : l'Amérique retient son souffle
C dans l'air du 4 novembre - Trump/ Harris : l'Amérique retient son souffleAprès des mois de campagne sous tension, les électeurs américains sont appelés aux urnes ce mardi 5 novembre pour élire leur 47e président. Qui va succéder à Joe Biden à la Maison-Blanche ? Sa vice-présidente Kamala Harris ou l’ex-président Donald Trump ? À la veille du scrutin, les deux candidats jettent leurs dernières forces dans la bataille alors que le scrutin est annoncé comme particulièrement serré. Preuve de cette incertitude, les enquêtes d‘opinion varient beaucoup d’une agence à l’autre. Selon une enquête d’Harris X et Forbes publiée jeudi, Kamala Harris dispose d’une légère avance dans chacun des sept États-pivots, tandis qu’à en croire un sondage d’AtlasIntel dévoilé samedi, c’est Donald Trump qui serait en tête dans tous les "swing states", ces sept États clés qui peuvent basculer l’élection. Des États que Kamala Harris et Donald Trump ont ratissé ce week-end pour tenter de convaincre les derniers indécis et surtout mobiliser leurs électeurs. Spots télévisés, meetings, porte-à-porte, les deux candidats maintiennent un rythme frénétique dans cette fin de course à la présidentielle alors que plus de 78 millions d’électeurs ont déjà voté par anticipation et que l’inquiétude gagne les esprits. Car ce match Kamala Harris-Donald Trump cristallise les profondes divisions d’un pays déchiré, où l’on retient son souffle.La candidate démocrate s'est invitée dans la très populaire émission de sketchs "Saturday Night Live", surnommée SNL, samedi et sillonne le pays. Sur scène elle s’est montrée optimiste et mise sur la mobilisation des électrices. "Le vent est de notre côté" a estimé Kamala Harris alors qu’un sondage, celui commandé par le Des Moines Register, titre de presse de l’Iowa, fait grand bruit. En effet, il annonce dans cet État du Midwest trois points d’avance pour Harris face à Trump : 47 vs 44. Et ce, dans un état connu pour être le baromètre au début de la campagne présidentielle avec son fameux "caucus de l’Iowa". En 2016 et 2020, Donald Trump a remporté cet État. Il était crédité de 18 points d’avance en juin face à Biden, et de quatre points de plus que Harris en septembre.De son côté, le républicain a franchi un nouveau cap dans la violence verbale ce week-end en déclarant dimanche que si les journalistes présents devant lui se faisaient tirer dessus, cela ne le dérangerait pas. À l’approche du vote, la campagne paraît de plus en plus violente, et Donald Trump multiplie les outrances. Il continue à nier sa défaite lors des élections de 2020 et remet déjà en question la fiabilité des résultats de cette élection très serrée. Il a également choisi de s'en prendre aux migrants, assurant une nouvelle fois qu'il ferait appel à une loi datée de 1798, appelée l'Alien Enemies Act. C'est en vertu de cette loi que les citoyens américains d'origine japonaise, italienne et allemande avaient été internés pendant la Seconde guerre mondiale. "Les États-Unis sont désormais un pays occupé. On parle de milliers de personnes dans toutes nos villes", a déclaré le républicain qui promet depuis des mois d’expulser des milliers de personnes s’il est élu. Nos journalistes se sont rendus en Arizona à la rencontre de cette Amérique fracturée où la question de l’immigration est désormais une des préoccupations majeures. Les experts :- James ANDRE - Grand reporter – France 24- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France- Anne DEYSINE - Juriste et politologue, spécialiste des États-Unis- Elisa CHELLE - Professeur de science politique – Université Paris Nanterre, rédactrice en cheffe de la revue Politique américaine - Laurence HAIM - Journaliste pour "L’heure américaine" - France Info TV PRÉSENTATION : Maya Lauqué - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Mon, 04 Nov 2024 - 1h 04min - 3338 - Marjane Satrapi - dévêtue pour protester : Le courage d'une Iranienne
C dans l'air l'invitée du 4 novembre : Marjane Satrapi, auteure et cinéaste franco-iranienne. Elle a dirigé le roman graphique Femme, Vie, Liberté, aux éditions L’Iconoclaste, du nom du mouvement de révolte formé en 2022 suite à la mort de Mahsa Amini, jeune femme arrêtée et tuée en Iran pour ne pas avoir respecté le code vestimentaire.Samedi dernier, une étudiante iranienne, Ahou Daryaei, a été arrêtée à l’université Azad de Téhéran. Après avoir été interpellée pour un voile mal porté, elle s’est dévêtue et a marché en sous-vêtements, cheveux lâchés, en signe de protestation. La scène a été filmée, et la vidéo a été énormément partagée tout le week-end. Depuis, les ONG réclament sa libération. Amnesty Iran parle sur X d’"allégations de coups et de violence sexuelle à son encontre pendant son arrestation".Cette image impressionnante d'une jeune femme dévêtue devant l'université, à Téhéran, a suscité de nombreuses réactions. Dans un contexte où la répression contre la population iranienne est sans cesse plus violente. D'après Iran Human Rights, 551 personnes sont mortes lors des manifesttaions en soutien à Mahsa Amini et au mouvement "Femme, Vie, Liberté". Des milliers de personnes ont également été arrêtées.Marjane Satrapi, auteure et cinéaste, très célèbre pour ses bandes dessinées, notamment "Poulet aux prunes", et "Persepolis", adaptée au cinéma et primée à Cannes et aux César. Soutien au mouvement "Femme, Vie, Liberté", elle reviendra sur cette vidéo symbolique d'une jeune femme qui ose se dévêtir en signe de protestation, et sur sa portée. "Un Moyen-Orient démocratique, c'est une garantie de sécurité pour le monde", affirme Marjane Satrapi. "Ce mouvement féministe pour une république laïque doit être davantage soutenu, on doit saisir cette opportunité", demande-t-elle a propos du mouvement "Femme, Vie, Liberté". 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Mon, 04 Nov 2024 - 11min - 3337 - Clothilde Champeyrache - Narcotrafic: La France en voie de "Mexicanisation"?
C dans l'air l'invité du 2 novembre : Clothilde Champeyrache, économiste et criminologue, maîtresse de conférences au Conservatoire national des Arts et métiers (Cnam), auteure de "Géopolitique des mafias" (éditions du Cavalier Bleu).Hier, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, en visite à Rennes, a affirmé que la France était à un "point de bascule" face au narcotrafic, et a évoqué une "mexicanisation" du pays. Des termes forts, qui font suite à plusieurs faits d'une grande gravité survenus ces derniers jours. La semaine dernière, un enfant de 5 ans a été grièvement blessé par balles lors d'un règlement de compte lié à un trafic de stupéfiants dans le quartier de Maurepas, à Rennes. Jeudi, une fusillade a eu lieu à Poitiers où un adolescent de 15 ans est entre la vie et la mort. Selon les premiers éléments de l'enquête, il y aurait "40 à 60" personnes impliquées. Enfin hier, près de Valence, dans la Drôme, un homme était lui aussi entre la vie et la mort après avoir reçu une balle dans la tête lors d'une fusillade devant une discothèque. Des faits liés à des trafics de drogue, selon la police. "Les narcotrafiquants sont partout, en milieu urbain, mais aussi, je viens de le voir, en milieu rural. Ils n'ont plus de limite. Et on est à un point de bascule, vraiment", a dit le ministre de l'Intérieur hier. Pour lutter contre le narcotrafic, "soit il y a une mobilisation générale pour ce grand combat qui prendra des années, et on le gagnera, soit il y a la mexicanisation du pays", a-t-il prévenu. Il s'en est également pris aux consommateurs lors d'un point presse : "Ce joint, ce rail de coke, il a le goût des larmes et surtout du sang". Une loi sur la lutte contre les narcotrafiquants est en préparation pour début 2025. Le chiffre d'affaires du narcotrafic en France est de 3,5 à 6 milliards d'euros, et 200.000 personnes vivent de cette économie parallèle. Côté consommation, en 2023, la moitié des adultes déclaraient avoir déjà testé le cannabis, et près de 10% la cocaïne, selon les chiffres de l'Ofdt. Clotilde Champeyrache nous expliquera comment le trafic de drogues s'est installé non seulement dans les grandes métropoles, mais aussi dans des villes moyennes et à la campagne. "Le problème du narcotrafic est ancien et nous avons laissé pourrir la situation en ne ciblant pas correctement les luttes", a-t-elle affirmé dans une interview au Figaro parue hier. Elle nous donnera aussi les solutions à mettre en place rapidement pour endiguer ce phénomène d'ampleur, et multiplier les angles d'attaque. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sun, 03 Nov 2024 - 10min - 3336 - Poutine-Corée du Nord: une élection américaine capitale - Vos questions sms -
C dans l'air du 2 novembre : Ukraine, Proche-Orient : que ferait Trump ?Les experts :PIERRE HASKI - Chroniqueur international à France Inter et au Nouvel ObsISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique au FigaroVERA GRANTSEVA – Politologue, spécialiste de la RussieLAURENCE NARDON - Chercheure - Responsable du programme « Amériques » de l’IFRI (Institut Français des Relations Internationales) 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 02 Nov 2024 - 06min - 3335 - Poutine-Corée du Nord: une élection américaine capitale - L'intégrale -
C dans l'air du 2 novembre : Ukraine, Proche-Orient : que ferait Trump ?Trump et Harris, plus que jamais au coude-à-coude dans leur course à la Maison blanche. Le suspens est total à trois jours de cette élection historique, scrutée dans le monde entier. Deux visions du monde s'affrontent en effet. Guerre commerciale, conflit au Proche-Orient, guerre en Ukraine... Les enjeux de l'élection dépassent largement les frontières américaines. Pour ce qui est l'Ukraine, les deux candidats divergent profondément. Pour Harris, le soutien à Kiev reste « inébranlable », elle poursuivra donc la politique d’aide militaire. Pour Trump, ce conflit « n'est pas le problème de l'Amérique », l’aide militaire fournie par Washington a donc ses limites. Vladimir Poutine, qui continue ses frappes meurtrières et renforce ses alliances, notamment avec la Corée du Nord, pourrait donc voir d'un très bon œil la réélection de Donald Trump. Cette élection impactera aussi les autres conflits en cours sur le globe. Au Proche-Orient, les deux candidats soutiennent la guerre menée par Israël. Kamala Harris essuie à ce titre les critiques des démocrates pro-palestiniens. Donald Trump, lui, affirme que le conflit n'aurait pas eu lieu sous sa direction, et promet (sans expliquer comment) d'y mettre fin s'il était élu. Aux Etats-Unis, certains iraniens expatriés soutiennent le candidat républicain, persuadés qu'il sera le seul à détruire les mollahs à travers une politique de pression maximale contre l'Iran. C dans l'air est allé à leur rencontre. Alors, quelles seraient les conséquences géopolitiques de l'arrivée de Trump ou de Harris au pouvoir ? Qu'en sera-t-il du conflit russo-ukrainien après cette élection ? Quelle politique sera mise en œuvre au Proche-Orient si Trump redevient président ? Les experts :PIERRE HASKI - Chroniqueur international à France Inter et au Nouvel ObsISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique au FigaroVERA GRANTSEVA – Politologue, spécialiste de la RussieLAURENCE NARDON - Chercheure - Responsable du programme « Amériques » de l’IFRI (Institut Français des Relations Internationales) PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/ 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 02 Nov 2024 - 1h 05min - 3334 - Sarah Dumont - Toussaint: des funérailles...joyeuses?
C dans l'air l'invité du 1er novembre avec Sarah Dumont , journaliste et fondatrice de "Happy end", un guide en ligne dédié à préparer sa mort ou à mieux vivre son deuil.La Toussaint est traditionnellement l'occasion de penser à nos morts, et de les honorer. Dans notre société, le sujet de la mort est souvent tabou, et nombreux sont ceux qui partent sans avoir donné de consignes pour leurs funérailles. Avec désormais 30% d'obsèques laïques, et plus de 40% de crémations, les ristes funéraires évoluent, et de nouvelles pratiques s'offrent aux familles. On peut ainsi déposer une urne funéraire dans une "forêt cinéraire", près d'un arbre, pour un retour à la nature, et le choix d'un lieu de recueil apaisant. Il existe aussi des "bateaux de dispersion", afin de disperser les cendres d'un défunt dans l'eau. En moyenne, un enterrement coûte 4.730 euros, un budget qui s'avère un peu moindre pour les crémations (4.434 euros en moyenne). Le choix de la crémation est souvent motivé par le fait de ne pas vouloir être une charge pour ses proches, car il n'y a pas à entretenir une tombe", explique Sarah Dumont. Sarah Dumont, journaliste et auteure de "Mon journal de deuil", aux éditions Leduc, s'intéresse depuis longtemps au sujet de la mort. En 2018, elle crée "Happy end", pour aider chacun à mieux préparer sa mort ou vivre un deuil. A travers des conférences et ateliers, elle incite à briser le tabou de la mort, pour que les funérailles soient le "dernier acte de vie" d'une personne. "Si on ne donne pas d'indications sur ses obsèques, on risque de laisser une trop lourde charge à ses proches , déjà très touchés par le deuil", affirme-t-elle. Elle nous éclairera sur les différentes possibilités qui s'offrent aux familles, pour organiser un dernier 'au revoir' fidèle au défunt. 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
Sat, 02 Nov 2024 - 10min
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