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3243 - Galilée a-t-il le premier prouvé que la Terre tourne autour du Soleil ?
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  • 3243 - Galilée a-t-il le premier prouvé que la Terre tourne autour du Soleil ?

    On entend souvent dire que Galilée, né à Pise en 1564, a découvert que la Terre tournait autour du Soleil. En fait, il fut un fervent défenseur de cette thèse, appelée "héliocentrisme", au point d'avoir subi les foudres de l'Église catholique, qui lui a intenté un célèbre procès.


    Mais ce n'est pas Galilée qui s'est aperçu que la Terre n'était pas au centre de l'univers et que les autres planètes ne tournaient pas autour d'elle.


    Le premier à avoir dénoncé cette théorie, baptisée "géocentrisme", est un astronome polonais, Nicolas Copernic. Vers 1510, en effet, il précise les bases de son nouveau système, qui lui permet d'expliquer bien plus clairement le mouvement des astres.


    Galilée ne fut pas même le premier à défendre les idées de Copernic. En effet, l'astronome allemand Johannes Kepler, né en 1571, y adhère avant lui et améliore même le système de Copernic.


    En effet, Kepler précise que les planètes tournent autour du Soleil selon une orbite, non pas circulaire, mais elliptique. Ce que l'on appelle aujourd'hui les "lois de Kepler" décrivent justement les mouvements des planètes autour du Soleil.


    On lui doit d'autres travaux d'une grande importance, dont ceux qui ont permis à Newton d'élaborer sa théorie de la gravitation universelle.


    Mais aucun de ces savants n'a vraiment démontré, de manière expérimentale, que les planètes, et donc la Terre, tournaient autour du Soleil. Galilée, Copernic et Kepler fondent en effet leur conviction sur des calculs qui leur paraissent établir la vérité.


    Le premier à avoir apporté la preuve de l'héliocentrisme est l'astronome britannique James Bradley, né en 1693. Ses observations lui permettent en effet de découvrir, en 1727, le phénomène de l'"aberration de la lumière".


    Celui-ci met en évidence le déplacement apparent des étoiles, ce qui ne peut s'expliquer que par la rotation de la Terre autour du Soleil. L'héliocentrisme, découvert par Copernic et défendu par Kepler et Galilée, venait enfin de recevoir un fondement expérimental.



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    Thu, 25 Apr 2024 - 2min
  • 3242 - Quel est l'effet surprenant de l'accouchement sur les femmes ?

    Une récente étude, menée par des chercheurs américains et philippins, souligne une effet particulier de l'accouchement sur les femmes.


    Pour les besoins de cette étude, les chercheurs ont sollicité la collaboration de plus de 800 femmes philippines âgées de 20 à 22 ans. Plus de 500 d'entre elles n'avaient jamais accouché, alors que les autres avaient eu entre un et cinq enfants.


    Si l'on en croit les résultats de ce travail, l'accouchement accélérerait le vieillissement des cellules. Et celui-ci serait proportionnel au nombre de grossesses.


    Une conclusion qui serait en phase avec la théorie de l'évolution. En effet, le processus de reproduction mobiliserait des ressources qui ne pourraient plus contribuer au bon fonctionnement de l'organisme maternel. La mère vieillirait donc d'autant plus vite qu'elle aurait plus d'enfants.


    Une autre étude vient cependant nuancer les résultats obtenus par les chercheurs américains et philippins. Elle n'en prend pas le contrepied, car elle reconnaît d'emblée le lien entre la grossesse et le vieillissement cellulaire. Elle en précise plutôt les conclusions.


    En effet, si elle reconnaît que l'âge biologique de la femme peut augmenter du fait de ses accouchements successifs, elle affirme qu'une telle évolution n'est pas irréversible. Autrement dit, cet âge biologique pourrait s'inverser et, de ce point de vue, la femme pourrait rajeunir.


    L'étude se base sur l'examen d'échantillons sanguins prélevés sur 119 femmes à divers moments de leur grossesse, et, pour 68 d'entre elles, trois mois après l'accouchement.


    Si l'on en croit les résultats de l'étude, l'âge biologique de ces femmes aurait eu tendance à augmenter, une progression cependant arrêtée pour certaines des femmes qui ont subi une prise de sang après l'accouchement. Celles-ci auraient donc "rajeuni".


    Pour les scientifiques, le poids durant la grossesse et après l'accouchement, pourrait avoir une incidence sur ce phénomène. Tout comme l'allaitement. En effet, les femmes allaitant leur enfant auraient un âge biologique inférieur d'un an à celles qui leur donnent le biberon.


    Cette étude, fondée sur un échantillon très faible, laisse les scientifiques assez perplexes et soulève encore de nombreuses questions.



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    Wed, 24 Apr 2024 - 1min
  • 3241 - Pourquoi tous les Japonais pourraient-ils s’appeler « Sato » dans quelques siècles ?

    Le Japon est, dans certains aspects, une nation moderniste. Mais la société reste encore marquée par des valeurs patriarcales et conservatrices.


    C'est ainsi qu'une loi impose aux couples d'adopter un nom de famille unique. C'est le seul pays au monde à l'imposer. Dans plus de 9 cas sur 10, c'est la femme qui abandonne son nom au profit de celui de son époux.


    Une mesure qui pourrait, dans un lointain avenir il est vrai, avoir des effets gênants. D'après une étude réalisée en mars 2023, cette politique, qui limite le nombre de noms possibles, pourrait conduire, dans quelques siècles, à une totale uniformité patronymique des Japonais.


    En effet, le nom "Sato" pourrait devenir dominant. C'est déjà le nom le plus porté par les Japonais, devant celui de Suzuki. D'ores et déjà, 1,5 % de la population s'appelle ainsi. Et cette proportion aurait augmenté de près de deux points en une seule année, entre 2022 et 2023.


    À ce rythme, les auteurs de l'étude ont calculé qu'en 2531, très précisément, tous les Japonais auraient adopté le nom de Sato.


    La raréfaction du nombre de noms de famille disponibles, jointe à la faible natalité, expliquent en grande partie une telle perspective.


    On imagine aisément les confusions sans nombre et les complications quotidiennes engendrées par une telle situation. Cette absence de distinction, entre les noms de famille, pourrait aussi conduire à gommer les différences individuelles.


    Il en résulterait une société uniformisée, dans laquelle la défense des droits individuels passerait au second plan.


    Une évolution d'autant plus inquiétante que, pour distinguer les individus, on pourrait ajouter des numéros à ce nom unique, ou même remplacer les noms par des chiffres. Ce qui serait le prélude à une véritable déshumanisation de la société.


    Même si l'opinion publique reste divisée sur cette question, les Japonaises sont de plus en plus nombreuses à réclamer le droit de pouvoir conserver leur nom de naissance après le mariage.



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    Tue, 23 Apr 2024 - 1min
  • 3240 - L’expansion de l’univers ralentit-elle ?

    À la fin des années 1920, les astronomes Georges-Henri Lemaître et Edwin Hubble mettent au point deux théories qui sont à la base de notre conception actuelle de l'univers : le Big-Bang et l'expansion de cet univers.


    Depuis cette époque, les spécialistes, forts de connaissances plus approfondies sur la composition de l'univers, ont affiné ces notions.


    Ils ont pu ainsi apporter de très intéressantes précisions sur la croissance de l'univers, qui n' a pas cessé de s'agrandir depuis le Big-Bang, voilà environ 13,8 milliards d'années.


    Ce qui est nouveau, d'après les recherches des astronomes, ce n'est pas l'expansion, qui semble confirmée par les observations, mais la vitesse à laquelle elle se produit.


    Ces travaux se fondent donc sur une étude plus précise de la composition de l'univers, et de son rôle dans le rythme de l'expansion.


    En effet, l'univers ne serait composé que de 5 % de matière "baryonique", autrement dit la matière telle que nous la concevons. Le quart serait fait d'une "matière noire", dont l'existence n'a jamais été constatée.


    En fait, la présence de cette matière hypothétique est nécessaire pour expliquer certains calculs faits par les astronomes. Le reste de l'univers, soit environ 70 %, serait composé d'une "énergie sombre", qu'on ne connaît guère mieux et dont l'existence n'est, là encore, que supposée.


    Or, la matière baryonique et la matière noire tendraient à ralentir l'expansion de l'univers, tandis que l'énergie sombre contribuerait à l'accélérer. Or, on le voit, c'est cette dernière qui remplit le plus l'univers.


    Est-ce à dire que l'univers va grandir plus vite ? Ce n'est pas aussi simple. Grâce aux données fournies par un instrument très sophistiqué, installé en Arizona, et qui étudie la fuite des galaxies, on peut plutôt conclure à une différence de rythme dans l'expansion de l'univers.


    D'après ces observations, en effet, l'univers aurait grandi très vite environ six milliards d'années après le Big-Bang, puis cette expansion se serait ralentie à une époque récente. Ce qui tendrait à prouver, comme le disent les spécialistes, le "comportement dynamique" de l'énergie sombre.



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    Mon, 22 Apr 2024 - 2min
  • 3239 - Comment les rayons cosmiques peuvent-ils fausser les élections ?

    En 2003, des élections législatives se déroulent en Belgique. Dans une ville du pays, les personnes chargées du décompte des voix s'étonnent du résultat donné par une machine à voter. En effet, elle attribue à une candidate 4096 voix de plus que ne lui en donnait le décompte manuel.


    D'où pouvait provenir une telle erreur ? D'après les spécialistes, il ne pouvait y avoir qu'un seul coupable : un rayon cosmique. Les spécialistes parlent alors d'une perturbation par une particule isolée (PPI). Ce rayon fait partie de ce qu'on appelle les particules subatomiques, parmi lesquelles des neutrons ou des protons.


    Certaines proviennent des puissantes explosions marquant la fin de vie de ces énormes étoiles qu'on appelle des supernovas. Ce sont des rayons galactiques. Les autres sont issues du Soleil.


    La plupart de ces rayons sont arrêtés par l'atmosphère terrestre. Aussi bien peu d'entre eux finissent par arriver jusqu'à nous. Il en va autrement en altitude. En effet, un avion peut être bombardé, à son altitude habituelle, par environ 10.000 neutrons par cm2 et par heure.


    Ce sont surtout ces rayons galactiques qui perturbent à l'occasion nos appareils informatiques. Si vous prenez l'avion, ils peuvent provoquer des bugs sur votre ordinateur.


    Même si beaucoup moins de particules subatomiques parviennent au sol, leur pouvoir de nuisance existe. Et il a même tendance à s'accentuer. En raison de la conception actuelle des appareils électroniques, la charge électrique parasite causée par la collision avec l'une de ces particules se révèle plus nuisible.


    Si les conséquences ne sont pas trop graves quand il s'agit d'une machine à voter, les effets d'une telle perturbation peuvent être dramatiques quand elle vient altérer le fonctionnement normal d'un train ou d'un pacemaker.


    Des mesures de protection ont été prises. Elles consistent notamment à renforcer les circuits existants. Si elles peuvent facilement s'appliquer à des satellites ou des avions, elles paraissent peu envisageables pour les équipements de tous les jours.


    De fait, les fabricants de téléphones portables, par exemple, reculent devant le coût occasionné par l'installation de circuits supplémentaires sur des centaines de millions de smartphones.




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    Sun, 21 Apr 2024 - 2min
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