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Journal d'Haïti et des Amériques

Journal d'Haïti et des Amériques

RFI

13h10-13h30 (TU) sur l'antenne Monde, Anne Cantener vous propose un rendez-vous d’information destiné aux Amériques, avec chaque jour, un dossier spécial Haïti. Haïti, avec quelque trois millions d’auditeurs, est le deuxième bassin d’audience de notre radio, après celui de l’Afrique francophone. Le pays compte six émetteurs pour diffuser RFI en modulation de fréquence. C’est pour cet auditoire que, chaque jour, RFI consacre un reportage, ou une interview, spécifiquement consacré à Haïti. 

316 - Haïti et la présidentielle en République Dominicaine
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  • 316 - Haïti et la présidentielle en République Dominicaine

    Haïti a toujours eu des relations compliquées avec la République dominicaine. Les tensions avec Haïti ont tendance à ressurgir ou à être exacerbées en période électorale en République dominicaine, et c'était le cas ces derniers mois. Ce dimanche 19 mai 2024, les Dominicains sont appelés aux urnes pour choisir un nouveau président. Sauf surprise, ce sera celui qui dirige déjà le pays, à savoir Luis Abinader qui tentera d'être réélu dès le 1er tour.

    Les défis pour le président Abinader, favori du scrutin

    Selon le géographe Christian Giraud, le président dominicain peut s’appuyer sur un bon bilan. Il a bien géré la pandémie du Covid et l'économie fonctionne assez bien. « Il y a une croissance de l'ordre de 4 à 5% pratiquement tous les ans, depuis une vingtaine d'années », précise le chercheur. « Luis Abinader est l’un des hommes les plus riches de la République dominicaine, il dirige le pays un peu comme une entreprise ».Le défi pour un second mandat, ce serade maintenir la stabilité économique, la stabilité financière et de réduire la pauvreté.

    Quelle relation avec le nouveau gouvernement haïtien ?

    Pour Christian Giraud, le fait qu’il peut y avoir bientôt un nouveau gouvernement haïtien est une bonne nouvelle. « On peut espérer qu’il sera alors en mesure de discuter avec la République dominicaine pour apaiser les tensions ». Le géographe rappelle que si le gouvernement dominicain critique l’immigration haïtienne, expulse et refoule les Haïtiens à la frontière, il en profite aussi largement sur un plan économique.

    Sur les routes des États-Unis

    Suite du road trip musical avec l’historien Lauric Henneton qui nous emmène aujourd’hui dans l’Ohio, à découverte, entre autres, des « protest songs », des chansons contestataires.

    Le journal de la 1ère

    Les 30 migrants haïtiens interceptés mardi dernier (14 mai 2024) au large de la Guadeloupe ont été autorisés par le tribunal administratif à rester sur le territoire français et à faire valoir leur droit d’asile.

    Fri, 17 May 2024
  • 315 - Haïti : déjà 80 candidats pour devenir Premier ministre

    Les candidats au poste de Premier ministre ont jusqu'à demain soir (17 mai 2024) pour se faire connaître, et on apprend dans Le Nouvelliste qu'ils sont déjà 80 à s'être portés volontaires.

    « Ils seront peut-être 100 à l’issue de la procédure alors qu’ils ne devaient être que 15 », explique Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste. Mais les secteurs politiques qui doivent parrainer les candidats, sont « divisés », poursuit notre confrère qui se demande comment va s’effectuer le tri entre tous les prétendants.

    Nombreux retours forcés d’Haïtiens en 2023

    Avec 216.00 personnes renvoyées chez elles, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), c’est une année record. Plus de 208.000 Haïtiens, soit 96% du total, ont été rapatriés de République dominicaine, pays voisin, souligne Frantz Duval.

    Reprise de l’école dans certains quartiers de Port-au-Prince 

    « Les parents ont décidé tout seuls avec les directeurs d’école» de la reprise des cours en présentiel, raconte Frantz Duval. Après deux mois d’interruption en raison des violences, certains enfants ont même décidé de remettre leur uniforme. Comme certaines écoles servent d’abris pour les déplacés, d’autres établissements ont accepté de partager leurs locaux avec elles.

    Autre lueur d’espoir en Haïti : l’aéroport de Port-au-Prince va rouvrir lundi (20 mai 2024). La compagnie Sunrise Airways a annoncé que ses avions allaient à nouveau voler entre la capitale haïtienne et Miami, mais aussi le Panama, St Martin et la Guadeloupe. Reprise des vols internationaux, donc, mais aussi des liaisons entre Port-au-Prince, le Cap-Haïtien et les Cayes.

    Joe Biden et Donald Trump débattront 

    Le 27 juin et le 10 septembre 2024 seront deux temps forts de la campagne présidentielle américaine : Joe Biden et Donald Trump s'affronteront au cours d'un débat télévisé. Les deux concurrents ont donné leur accord hier (15 mai 2024) et rompent ainsi avec la tradition, comme leWashington Post. Depuis 1988, c'est la commission des débats présidentiels qui organise trois confrontations entre les candidats, à l'automne. Alors pourquoi Joe Biden et Donald Trump ont-ils décidé de changer les règles ? Des débats si tôt « pourraient n'avoir que peu d'impact sur l'élection ou au contraire, réveiller les électeurs qui ne se sentent pas concernés pour l'instant », estime le quotidien. C'est précisément ce qu'espère Joe Biden qui est à la traîne dans les sondages, malgré les dizaines de millions de dollars investis dans des spots de campagne, explique le New York Times. Quant à Donald Trump, « il aime les affrontements sur scène », estime le journal.

    Joe Biden et Donald Trump risquent gros

    « S'il trébuche ou a des trous de mémoire, Joe Biden, 81 ans, risque de confirmer les soupçons de certains Américains qu'il est trop vieux pour le boulot », écrit le Washington Post. À l'inverse, s'il fait une bonne prestation, Donald Trump ne pourra plus autant l'attaquer sur son âge. Quant à ce dernier, le point crucial, pour lui, est son tempérament instable, estime le Washington Post.

    Mais, relativise le New York Times, en débattant si tôt, les deux candidats auront le temps de réparer les pots cassés si jamais cela devait mal se passer pour eux.

    Olivier Mahéo «De Rosa Parks au black power, une histoire populaire des mouvements noirs, 1945-1970»

    Dans son livre qui vient de paraître, «De Rosa Parks au black power, une histoire populaire des mouvements noirs, 1945-1970» (éditions PUR), Olivier Mahéo donne la parole à des militants de base des mouvements de lutte de la cause noire et pas seulement aux leaders charismatiques comme cela a longtemps été le cas, ce qui a contribué à un récit tronqué des luttes noires. Olivier Mahéo, collaborateur de l'Institut d'histoire du temps présent et membre associé de l'équipe CRW de La Sorbonne Nouvelle, répond à Sylvie Noël.

    La présidente péruvienne, Dina Boluarte, devant la justice

    Dina Boluarte a de nouveau été entendue hier (15 mai 2024), dans l'affaire du Rolexgate. Elle est accusée de ne pas avoir déclaré des montres de luxe et des bijoux. Les révélations et l'enquête ont fait chuter encore davantage sa popularité. Selon un sondage Ipsos, près de 90% des Péruviens désapprouvent son action. C'est donc une Dina Boluarte affaiblie qui va devoir faire face à une nouvelle motion de censure déposée par Roberto Sanchez, chef du parti d’opposition « Changement démocratique ». « La situation est critique. Le gouvernement est fragilisé, illégitime et ne jouit plus que d'un faible pourcentage d'approbation de la part de la population. À peine 6 ou 7%. Dina Boluarte est indéfendable. Elle ne peut pas continuer à la tête du pays », a-t-il expliqué à RFI en espagnol. 

    Outre le «Rolexgate», la présidente péruvienne est confrontée à un nouveau scandale de corruption qui implique cette fois, son frère aîné. Comme l'expliqueEl Comercio, Nicanor Boluarte, qui a été arrêté vendredi (10 mai 2024), est accusé de trafic d'influence et d'avoir été à la tête d'une organisation criminelle. En échange de pots-de-vin, en profitant du pouvoir de sa sueur, il aurait permis à plusieurs personnes d'obtenir des postes de fonctionnaires. L'avocat de Dina Boluarte est également soupçonné dans cette affaire.

    Le président argentin est un « fasciste », selon le numéro 2 vénézuélien

    Le Venezuela a refusé de laisser les six opposants politiques réfugiés dans l'ambassade d'Argentine rejoindre Buenos Aires. C’est ce qu’a indiqué le numéro 2 du régime, Diosdado Cabello, hier, (15 mai 2024) au cours de son émission télévisée. Il s’en est violemment pris au président argentin, Javier Milei qu’il a notamment traité de « fasciste », rapporte Clarin. Désormais, l’avenir des six proches de Maria Corina Machado est « incertain ». L'ambassade d'Argentine ne dispose pas de protection, pas même un gendarme, explique le journal. Caracas a refusé l'envoi d'un contingent sur place.

    Thu, 16 May 2024
  • 314 - Haïti : déploiement de la force multinationale à la fin du mois selon le NYT

    Les policiers kényans sont prêts, selon le New York Times qui donne des précisions sur le début de la mission multinationale de soutien à la sécurité en Haïti.

    Selon le quotidien américain, ces policiers qui ont terminé leur entraînement depuis des mois, étaient en congés. Ils viennent d'être rappelés en vue de leur départ pour Haïti. Aucune date précise n'a encore été fixée, mais ils arriveront ce mois-ci, ont affirmé des sources policières au New York Times.D'ailleurs, sur place, les États-Unis ont redoublé d'efforts pour préparer le déploiement de cette force multinationale. Ils ont notamment construit « une base (...) dans le principal aéroport du pays », précise le quotidien. Enfin, l'installation de cette force pourrait coïncider avec la visite officielle du président kényan aux États-Unis, le 23 mai 2024.

    Le CPT remplacé ?

    Gazette Haïti nous apprend que la communauté internationale aurait prévu un plan B au cas où le Conseil présidentiel de transition échouerait. C'est ce qu'affirme Pierre Espérance, le directeur exécutif du Réseau national de défense des droits humains, qui n'en dit pas plus. Il presse, en tout cas, les membres du Conseil présidentiel d'en finir avec leurs querelles internes, notamment au sujet d'une éventuelle présidence tournante, et de s'en tenir à ce que prévoit l'accord du 3 avril. Sans quoi, ils risquent de « tout perdre », écrit Gazette Haïti, et d'« être remplacés ».

    La réouverture de l’aéroport de Port-au-Prince se prépare

    Il n’y a toujours aucun vol international à destination ou en provenance de la capitale haïtienne. L'aéroport est fermé. Mais les autorités locales travaillent à sa réouverture. Pour sécuriser les lieux et rassurer les compagnies aériennes, la mairie de Tabarre a ordonné la destruction de nombreuses maisons des environs. Il faut dire qu'au plus fort des violences fin février-début mars 2024, des gangs avaient réussi à toucher un avion et des installations de l'aéroport en se postant dans des maisons ou sur des toits environnants. Des centaines d’habitations ont déjà été détruites, comme l'explique le directeur domaine à la mairie de Tabarre Wilcain Noël, à notre correspondante Marie-André Bélange. Il précise que les riverains concernés ont été dédommagés. Des mesures similaires vont être prises prochainement pour sécuriser le commissariat de la brigade d'intervention motorisée de Tabarre.

     

    Le Guyana attise les convoitises

    Avec son invitéPedro José Garcia Sanchez, maître de conférences en sociologie à l'Université Paris Nanterre, Anne Cantener revient sur la situation au Guyana, pays riche en pétrole, au cœur d’un conflit avec le Venezuela. Rapportées au nombre d'habitants, ses réserves sont équivalentes à celles de l'Arabie saoudite. Caracas qui souhaite annexer l’Essequibo, territoire du Guyana, a encore renforcé sa présence militaire. Le régime Maduro développe des infrastructures, étend une base militaire construite sur une île annexée dans les années 60, et est même en train de construire un pont pour relier cette île à la côte vénézuélienne. Pourtant, comme le rappelle Pedro José Garcia Sanchez, le Guyana est très lié aux États-Unis et surtout au Royaume-Uni. D'ailleurs, le pays est toujours membre du Commonwealth.

     

    La plus grande ville pétrolière du Canada menacée par un incendie 

    « L'incendie MWF017 n'est toujours pas sous contrôle », a mis en garde Josée St-Onge, porte-parole des pompiers de l'Alberta, au Canada. Il a déjà détruit près de 10.000 hectares et menace désormais Fort McMurray, la plus grande ville pétrolière et le plus gros complexe de sable bitumineux du pays. Environ 6.000 des 70.000 habitants que compte la ville ont reçu l'ordre de quitter leur domicile hier après-midi (14 mai 2024), explique The Globe and Mail. Une situation qui rappelle à tout le monde « The Beast », le terrible incendie de 2016 « qui avait forcé toute la ville à fuir et avait rasé certains quartiers », souligne le quotidien.

    Mais ce feu est « très différent de celui qui avait détruit la ville il y a huit ans », temporise dans les colonnes du journal, Jody Butz, responsable des situations de crise dans la région. Il explique que cet incendie « brûle sur les décombres » de son prédécesseur. Il trouve donc sur son passage moins de choses pour s'alimenter. « Il rampe sur le sol plutôt que de brûler la cime de la forêt », détaille The Globe and Mail.

     

    Certains dirigeants du monde de la tech veulent voir Joe Biden perdre

    Jacob Helberg, entrepreneur de la Silicon Valley vient de donner un million de dollars à la campagne de Donald Trump, lui qui jusqu'à récemment soutenait les démocrates. Pourquoi a-t-il changé de camp ? s'interroge le Washington Post. La pandémie, la guerre avec la Chine au sujet de l'intelligence artificielle et le lancement d'une croisade pour interdire TikTok aux États-Unis, voilà ce qui a joué. Jacob Helberg fait partie d'un « petit mais influent groupe de leaders de la tech qui a décidé de soutenir l'ancien président » car comme l'explique le journal, pour beaucoup, Joe Biden est « trop vieux et sa politique est considérée comme contraire aux intérêts du secteur ».

     

    Le journal de la 1ère

    En Martinique, plusieurs mesures urgentes ont été annoncées hier (14 mai 2024) pour tenter de faire face à la « crise de l’eau ».

    Wed, 15 May 2024
  • 313 - L'écrivain haïtien Louis-Philippe Dalembert, prix Goncourt de poésie

    Louis-Philippe Dalembert a reçu mardi 14 mai 2024 le prix Goncourt de la poésie pour l'ensemble de son œuvre. L'écrivain haïtien est l'auteur d'une dizaine de recueils de poèmes, en plus du roman « Milwaukee Blues », qui faisait partie des quatre finalistes du prix Goncourt 2021.

    Edmond Sadaka a joint le nouveau Goncourt de la poésie, peu après l’annonce de son prix. Louis-Philippe Dalembert dit recevoir ce prix avec beaucoup de joie, se disant « très heureux pour Haïti, qui est une terre de poètes – quelqu’un comme Anthony Phelps, par exemple, aurait mérité (ce prix), ou encore René Depestre, ou tant d’autres - Haïti qui en plus aujourd’hui traverse des moments très, très difficiles ».

    Louis-Philippe Dalembert, dans certains de ses romans, se replonge dans son enfance à Port-au-Prince. Malgré la dictature – « mon grand-père paternel a fait un tour dans les prisons de Duvalier », il s’en rappelle « avec beaucoup d’émotion et de bonheur». L’errance, le nomadisme, l’exil sont les grands thèmes de son œuvre : « c’est lié à mon identité de Caribéen, une terre de gens venus d’ailleurs – les autochtones ont été décimés par les Européens, et par les maladies que les Européens sont apportées, par les travaux forcés… C’est donc une terre de gens d’Afrique, d’Europe, du Moyen-Orient entre autres.» À cela, s’ajoutent les difficultés politiques et économiques connues ensuite par le pays, qui ont poussé les gens à émigrer aux États-Unis et au Canada. Louis-Philippe Dalembert parle aussi de la vue qu’il voyait, enfant, de sa maison, sur une colline dans un quartier populaire de Port-au-Prince : « je voyais la mer au loin, et je voyais les bateaux qui rentraient et sortaient du port » : une idée d’errance, de vagabondage qui a marqué le poète, et qui est restée ancrée dans sa mémoire.

    Le Conseil présidentiel de transition, « présidence tournante ou présidence-tourmente ? »

    Toujours en Haïti, Gotson Pierre, le directeur de l’agence Alter Presse, revient sur les polémiques entourant le Conseil présidentiel de transition et son fonctionnement, entre réactions outrées sur « ce qui tiendrait selon certains plus de l’intérêt individuel que de l’intérêt collectif », et sentiment de soulagement devant « la manifestation supposée d’un dépassement de soi, et ne plus perdre de temps pour s’attaquer aux vrais problèmes». Avec une question : « la présidence tournante contribuera-t-elle à empêcher la captation de l’État par des intérêts privés, ce qui est, entre autres, en toile de fond de la crise actuelle ».

    À lire aussi dans Alter Presse, la réaction du Conseil présidentiel de transition aux récentes violences des gangs notamment à Gressier. Il ne laisse qu’une option aux bandits : déposer les armes et se rendre à la justice. « Le Conseil tente d’assurer que dans un temps proche les bandits cesseront de faire la loi », rapporte Gotson Pierre, « et annonce la mise en place bientôt d’un Conseil national de sécurité ».

     

    Michael Cohen vs Donald Trump

    Aux États-Unis, la presse s’intéresse au témoignage de Michael Cohen, l’ancien avocat de Donald Trump. L’ancien président est accusé d’avoir acheté 130 000 dollars le silence de l’ancienne star du X Stormy Daniels avec qui il aurait eu une relation sexuelle. Le Washington Post souligne l’importance de ce procès à New York : ce pourrait être le seul des quatre dossiers criminels le visant à déboucher sur un procès avant la présidentielle de novembre.

    Politico note que le Michael Cohen apparu ce lundi (13 mai 2024) à la barre n’est pas celui auquel les gens s’attendaient : il était « inhabituellement calme », note le site d’information en ligne. Très différent de « l’homme de main volcanique, connu pour avoir malmené les ennemis de Donald Trump» ou du « héros de la résistance qu’il est devenu après avoir rompu avec son ancien patron, proférant contre lui les insultes qu’il réservait à ses ennemis». Or, pour que Donald Trump soit condamné, il faut que « les douze jurés croient Cohen, et Cohen seul, sur ce qu’il s’est passé». Car, note le Washington Post, il pourrait être « le seul témoin à pouvoir prétendre avoir une connaissance directe du fait que Donald Trump a tenté de dissimuler la nature de ce paiement de 13 000 dollars ». D’où cette réinvention de Michael Cohen par lui-même ce lundi : « modeste, exempt de passions, à l’humeur mesurée », écrit Politico.

     

    Au Pérou, les transgenres classés dans la catégorie des malades mentaux

    Au Pérou, vendredi dernier (10 mai 2024), le gouvernement de Dina Boluarte a classé les personnes transgenres dans la catégorie des malades mentaux : une décision qui a « suscité la controverse », écrit Peru 21. Le ministère de la Santé se défend en expliquant que l’objectif est de leur donner un traitement psychologique gratuit en les intégrant au Plan d’assurance maladie essentiel. De fait, explique Tristan, transsexuel interrogé par le quotidien, « la population transgenre n’a pas accès au service de santé car elle a un problème avec l’enregistrement de son identité ; en théorie c’est une forme de ‘bonne intention’ de lui donner cet accès ». Le problème, c’est que pour cela le ministère de la Santé s'est basé sur la Classification statistique internationale des maladies, en vigueur au pays, alors que l'OMS l'a remplacée il y a deux ans par une nouvelle classification qui supprime la transsexualité de la catégorie des troubles mentaux. La communauté LGBTIQ+ s’oppose donc à la décision prise par le gouvernement, et dit, explique Tristan: « comment voulez-vous que je m’adresse au service de santé s’ils me disent que je suis malade parce que je suis trans ? ». La communauté craint aussi, écrit le quotidien, « que les redoutables thérapies de reconversion, pratiques condamnables, soient appliquées dans les établissements de santé. »

     

    Retour des incendies au Canada

    L’Ouest canadien est déjà en proie aux flammes. Plus d’une dizaine de brasiers inquiètent les autorités au nord-est de la Colombie-Britannique, la ville de Fort Nelson est directement menacée par un incendie de forêt, qui se trouve à moins de deux kilomètres de la ville. 3 500 personnes ont dû être évacuées, explique la correspondante de RFI à Montréal, Justine Cohendet. Et près de 700 personnes ont aussi reçu l’ordre de quitter leur domicile dans le nord-est du Manitoba, à la frontière avec la Saskatchewan, où au moins 35 000 hectares de forêt ont été détruits par un brasier. L’an dernier, (2023) le Canada avait perdu près de 9 millions d’hectares de forêt, un record.

     

    Passion cuivre

    Le Wall Street Journal explique « pourquoi le monde s’est pris de passion pour le cuivre». « Après que l'un des principaux producteurs de cuivre au monde a récemment connu des difficultés financières », écrit le quotidien économique, « l'administration Biden a commencé à discuter avec des investisseurs potentiels en vue d'une prise de participation dans les mines zambiennes de l'entreprise, d'une valeur pouvant atteindre 3 milliards de dollars». Des entreprises des Émirats arabes unis, du Japon et de l'Arabie saoudite – des pays vus comme favorables aux intérêts américains – se sont dites intéressées. Objectif : empêcher la Chine d’en prendre le contrôle. Le cuivre, rappelle le Wall Street Journal, est un composant-clé des voitures électriques, et des data centers, les centres de données qui alimentent « la révolution de l’intelligence artificielle».  

     

    Le journal de la 1ère

    En Martinique, le président de la Collectivité Territoriale plaide lui aussi pour la mise en place d’une « Autorité unique de l’eau ».

    Tue, 14 May 2024
  • 312 - Haïti : début du processus de sélection du Premier ministre

    « Les inscriptions sont ouvertes », annonce Le Nouvelliste. Les candidats ont jusqu'à ce vendredi pour se faire connaître soit par courrier, soit par mail à l’adresse : secretariatgeneralpresidence24@gmail.com.

    Attention, précise Le Nouvelliste : tout le monde ne peut pas se présenter. Les volontaires doivent faire partie des « secteurs formant le Conseil présidentiel de transition ou adhérant » à l'Accord du 3 avril. Ils doivent également s'engager à fournir au plus tard un mois après l'installation du Premier ministre, leur casier judiciaire, leur déclaration d'impôts et un certificat de déclaration de patrimoine.

    La PNH a réussi à reprendre le commissariat de Gressier tombé aux mains des gangs vendredi soir

    « Des unités spécialisées (...) dépêchées sur place ont réussi à investir cette installation policière mettant en déroute les bandits filmés ce dimanche (12 mai 2024) en train d'organiser la circulation à la place de la police », écrit Gazette Haïti. C'est l'un des rares commissariats attaqués par les gangs qui a pu être repris, précise le quotidien. Selon le syndicat de la Police nationale d’Haïti, depuis le début de l'année 2024, plus de 25 postes de police ont été détruits par des bandes armées, rapporte Alterpresse.

    Le Centre d’art de Port-au-Prince fête ses 80 ans

    Dans ce contexte, les organisations surtout les institutions artistiques tentent de poursuivre leur mission. Ainsi le Centre d’art de Port-au-Prince, qui fête cette année (2024) ses 80 ans, compte bien marquer l’événement. C’est un dossier de notre correspondante, Marie-André Bélange.

     

    La cañahua, espoir pour la Bolivie face au changement climatique

    Pour s’adapter au réchauffement de la planète, la Bolivie mise sur une plante exceptionnelle : la cañahua. Cette cousine du quinoa est très nutritive et surtout très résistante, donc moins soumise aux variations climatiques. On la cultive dans la région de l'Altiplano à 4.000 m d'altitude. Elle pourrait être la clef pour éviter que des zones entières ne deviennent incultivables, voire inhabitables. Reportage de Nils Sabin.

    Costa Rica, pays sans zoos publics

    Ce week-end, les animaux des deux derniers zoos publics du pays ont été transférés dans un refuge, rapporte la chaîne de télévision Teletica. N'y resteront que ceux dont la détention présente un intérêt en termes de conservation des espèces, précise encore la chaîne de télévision, ou ceux qui ne sont pas en état de rejoindre leur habitat naturel. Certains animaux sont en effet privés de liberté depuis plus de 30 ans.

    Cette fermeture des deux derniers zoos du pays n’intervient que plus de 10 ans après le vote de la loi interdisant les enclos animaliers parce que la Fondation qui les gérait a déposé de nombreux recours en justice. Il reste toutefois au moins 18 zoos privés au Costa Rica, qui ne sont pas concernés par la loi. Quant aux anciens zoos désormais vides, ils devraient être transformés en jardins publics.

    Le journal de la 1ère

    Pas d’amélioration en vue concernant le réseau de distribution d’eau potable en Martinique.

    Mon, 13 May 2024
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