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3128 - Pourquoi « Mayday » est-il un message de détresse ?
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  • 3128 - Pourquoi « Mayday » est-il un message de détresse ?

    Dans les films "catastrophes", où les navires et les avions courent de grands périls, on entend souvent l'opérateur radio lancer, d'une voix angoissée, le message suivant, "mayday", répété trois fois.


    Dans la vie aussi, ce message de détresse est le même. Mais d'où vient-il ? Pour comprendre son origine, il faut remonter à 1923.


    En ces débuts de l'aviation commerciale, tout ou presque était à inventer. Ainsi, à cette époque, il n'existait pas de signal de détresse universel. C'est un officier radio de l'aéroport de Croydon, au Royaume-Uni, qui fut chargé d'en trouver un.


    Il fallait que ce message fût assez simple pour être compris par tous les pilotes, quelle que soit leur nationalité.


    L'opérateur radio chargé de cette mission se met alors à réfléchir. Puisant dans ses souvenirs, il se rappelle que, deux ans auparavant, en 1921, il avait perçu le message de détresse d'un pilote en difficulté.


    Comme il était français, ce pilote s'était exprimé dans sa langue. Il avait donc dit dans sa radio : "venez m'aider". Ce que, dans son ignorance de la langue de Molière, l'opérateur radio avait traduit par "mayday".


    Il propose alors à ses supérieurs de faire de ce terme, "mayday", le message universel à utiliser en cas de situation de détresse. Mais il ne sera définitivement adopté que quatre ans plus tard, en 1927, par la convention internationale de télégraphie.


    "Mayday" deviendra alors officiellement l'équivalent du "SOS", un message de détresse transmis au moyen du code morse.


    Aujourd'hui, le mot "mayday" peut être utilisé aussi bien par les pilotes d'avions que par les capitaines de navires. Pour être pris en compte, il doit être répété trois fois.


    Et il doit être réservé à des cas de détresse avérée. En effet, ce message ne doit être émis que si des vies humaines sont en danger, du fait d'un incendie, d'une collision avec un obstacle ou un autre bateau, d'un début de naufrage ou, dans le cas d'un avion, si, par exemple, les commandes ne répondent plus.




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    Tue, 07 May 2024 - 1min
  • 3127 - De quels faits le Radeau de la Méduse est-il inspiré ?

    Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !


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    Tue, 07 May 2024 - 2min
  • 3126 - Pourquoi ne faut-il pas abrévier Monsieur, « Mr » ?

    Pour gagner du temps, nous avons tendance, quand nous écrivons, à abréger certains mots. La langue autorise ce genre de libertés. Encore faut-il savoir comment orthographier ces abréviations.


    C'est le cas de celle qui raccourcit le mot "Monsieur". Ce titre de civilité, employé pour s'adresser aux hommes, est la contraction de l'adjectif possessif "mon" et du mot "seigneur".


    Il est donc une forme abrégée de "Monseigneur", utilisée pour saluer de hauts personnages ou des prélats.


    Rappelons que, d'après l'usage, "Monsieur" doit être écrit en entier sur l'enveloppe et dans la formule de salutation du début de la lettre. Le mot est alors écrit avec une majuscule.


    L'abréviation est d'usage plus courant devant un nom ou une fonction. Dans ce cas, comment doit-on écrire la forme abrégée de "Monsieur" ?


    De nombreuses personnes hésitent alors entre deux graphies : "M." ou "Mr". La seconde orthographe semble la plus courante entre le XVIe siècle et le début du XXe siècle. On la trouve notamment dans le dictionnaire du grammairien Ménage, à la fin du XVIIe siècle.


    Puis cette abréviation passe un peu de mode, l'usage consacrant peu à peu la seule graphie "M.". Dans la huitième édition de son dictionnaire, en 1932, c'est la seule que retient l'Académie française.


    Mais, dans les dernières décennies, la forme "Mr" revient à l'honneur. Il semble que cette nouvelle faveur soit due en partie à l'usage anglais, qui abrège "Mister" en "Mr".


    Mais c'est précisément pour éviter toute confusion que la seule graphie autorisée, ou du moins vivement recommandée, est bien "M.". Il faut d'ailleurs rappeler que cette abréviation s'écrit avec un "M" majuscule, suivi d'un point.


    On peut également se demander comment il faut écrire le pluriel de "Monsieur". Au pluriel, "Monsieur" donne "Messieurs". Là encore, on n'écrira pas "Mrs", comme on le voit quelquefois, mais "MM.", un point suivant bien les deux majuscules.


    "M." n'est pas la seule abréviation utilisée pour s'adresser à quelqu'un. On utilisera aussi "Dr" pour un médecin ou "Me" pour désigner un avocat ou un notaire.



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    Mon, 06 May 2024 - 2min
  • 3125 - Quels européens ont vendu leurs femmes ?

    Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !


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    Mon, 06 May 2024 - 1min
  • 3124 - Pourquoi les journées du 9 au 20 décembre 1582 n'ont pas existé ?

    L'année 1582 restera dans les annales pour une raison assez curieuse. En effet, elle comporte 10 jours de moins que les années précédentes.


    Ainsi, les gens qui vont se coucher le 9 décembre 1582 ne s'éveillent pas, le lendemain, un 10 décembre, comme ils auraient pu s'y attendre. Non, ils se trouvent projetés directement au 20 décembre.


    Comment expliquer ce tour de passe-passe ? La faute, si l'on peut dire, en incombe au pape Grégoire XIII. Il en a en effet décidé de changer de calendrier. D'où l'effacement de ces 10 journées.


    Pour comprendre ce qui s'est passé, rappelons d'abord quel calendrier était alors utilisé en France. Il s'agissait du calendrier "julien". On l'appelait ainsi du nom de son fondateur, Jules César, qui l'a introduit dans l'Empire romain en 46 avant J.-C.


    Il s'agissait d'un calendrier solaire, qui remplaçait les calendriers lunaires alors en usage. Mais ce nouveau calendrier présentait un inconvénient : il était en léger décalage avec l'année solaire.


    Au départ, le retard est minime, mais, au XVIe siècle, soit très longtemps après l'instauration du calendrier julien, il a fini par représenter 10 jours. Ce qui gêne les contemporains, et notamment l'Église catholique, ce n'est pas tant ce décalage en lui-même que la confusion qu'il introduit dans la fixation de la date de Pâques.


    En effet, cette date centrale de la liturgie chrétienne est établie en fonction de l'équinoxe de printemps. Or, celle-ci est fixée officiellement au 21 mars. Sauf qu'en 1582, du fait du décalage introduit par le calendrier julien, on constate cette équinoxe dès le 11 mars !


    Si rien n'est fait, la date de Pâques sera de plus en plus décalée par rapport au calendrier en usage. C'est pourquoi Grégoire XIII réunit, en 1577, une commission composée de mathématiciens et d'astronomes, chargée de mettre au point un nouveau calendrier.


    C'est chose faite cinq ans plus tard, en 1582. En France, le Roi Henri III s'empresse d'adopter ce nouveau calendrier, qui prendra le nom de son initiateur. Ainsi, on donnera le nom de "grégorien" à ce nouveau calendrier, toujours en usage.



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    Sun, 05 May 2024 - 2min
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