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Revue de presse internationale

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RFI

Panorama de la presse internationale sur les sujets d’actualité du jour, du lundi au vendredi à 07h15 TU et samedi 07h12 TU (Heure de Paris = TU+1 en hiver)

815 - À la Une: émeutes et blocage politique en Nouvelle-Calédonie
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  • 815 - À la Une: émeutes et blocage politique en Nouvelle-Calédonie

    « Nouvelle-Calédonie, le gouvernement s'enlise dans la crise, titre Libération. Visites annulées, déplacements écourtés, annonces reportées... L'agenda de l'exécutif, chargé avant les européennes, est totalement bouleversé par la flambée de violences en Nouvelle-Calédonie », explique le quotidien français. Parmi les défis qui attendent le gouvernement, celui de réunir autour d'une même table, les élus calédoniens. « La proposition de réunion en visio faite par Emmanuel Macron a dû être remisée hier,"les différents acteurs ne souhaitant pas dialoguer les uns avec les autres pour le moment", selon l’Élysée. »L'entourage du président français se veut malgré tout optimiste : « Il va continuer à dialoguer avec des indépendantistes et des non-indépendantistes en parallèle d’un indispensable retour de l’ordre républicain, qui va arriver rapidement.»

    Le Mondeest, de son côté, plus accusateur, estimant que « si la réforme du corps électoral a provoqué la colère des indépendantistes, avant de déborder en de violentes émeutes urbaines, elle n’est que le détonateur d’une longue crise marquée par un dialogue laissé en déshérence, une impartialité de l’État questionnée et la volonté d’avancer malgré un consensus qui s’amenuisait ».

    À l'appui de sa démonstration, le quotidien français rappelle que « depuis fin 2021, État, indépendantistes et non-indépendantistes ne se parlent plus ». Un peu plus tard, en juillet 2023, poursuit le Monde, « le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a réussi à faire se croiser indépendantistes et non-indépendantistes à Matignon. Reçus séparément, ils ne se sont pas serré la main ». Des discussions ont finalement bel et bien lieu début 2024, mais elles n'ont pas empêché la flambée de violence survenue ces derniers jours.

    Des dizaines de milliers de déplacés à Gaza

    « Israël envoie davantage de troupes à Rafah, alors que se multiplient les avertissements sur la famine à Gaza, titre le New York Times. Au cours de la semaine dernière, Israël a décrit son offensive comme une opération militaire limitée, mais les images satellite et les commentaires du ministre de la Défense Yoav Gallant hier, suggèrent qu'une incursion plus importante est déjà en cours. Alors qu'Israël s'enfonce plus profondément dans Rafah et que de nouvelles frappes aériennes et combats israéliens dans le nord de Gaza, en difficulté, font fuir des dizaines de milliers d'autres civils, la question de savoir où iront les habitants de Gaza déplacés et comment la nourriture, les médicaments et autres produits essentiels entreront et seront distribués à travers Gaza. »

    Le New York Timesévoque le sort de Ra'Fat Abu Tueima, 62 ans, « contraint de déménager six fois, avec sa famille, depuis le début de la guerre à Gaza. Hier, il s'est retrouvé dans son dernier abri de fortune, dans une tente de la ville de Khan Younès ravagée par les combats, se demandant comment il allait nourrir ses neuf enfants. À Rafah, qu'il a fui la semaine dernière, il a pu trouver de l'aide. Mais à Khan Younès, il est sans espoir. "Personne n’a posé de questions sur nous. Personne ne se soucie de toutes ces femmes et tous ces enfants qui sont ici".»

    Humanitaires bloqués

    Le Wall Street Journal, nous raconte l'histoire de ces médecins américains, partis « aider à Gaza », et qui maintenant sont « piégés sur place. Ils ont attendu toute la semaine, et il ne s'est rien passé ».Il s'agit au total d'une « équipe composée de 19 personnes, dont 10 américains arrivés à Gaza le 1er mai pour une mission médicale qui devait durer moins de deux semaines ».

    Mais « la prise du poste frontière de Rafah avec l'Égypte », par Israël, les a « bloqués sur place ». En attendant, ils continuent de travailler. Hier, raconte le Wall Street Journal, « le groupe a accueilli cinq victimes, toutes âgées de moins de 18 ans, dont la maison voisine avait été touchée par les forces israéliennes. Aucune de ces victimes, dont une fillette de cinq ans, n'a survécu ».

    Fri, 17 May 2024
  • 814 - À la Une: tentative d’assassinat du Premier ministre slovaque Robert Fico

    « Horreur dans un pays divisé », titre Der Spiegel. Le quotidien allemand ne peut que constater que la tentative d’assassinat de Robert Fico survient à un moment de haine politique qui sévit depuis longtemps en Slovaquie. «La victime elle-même a contribué à la polarisation », poursuit le journal.

    Le New York Times explique pourquoi et dresse le portrait du Premier ministre slovaque : à 59 ans, « Robert Fico, a joué un rôle central dans la politique slovaque depuis l'indépendance du pays en 1993 ».Le fondateur du parti SMER ​​a été« Premier ministre plus longtemps que tout autre dirigeant ». Mais surtout, le journal constate que la communauté internationale s’inquiète de ses liens avec « Vladimir Poutine et le Premier ministre hongrois Viktor Orban, voisin méridional de la Slovaquie ».

    « Cette position, dans un pays où le sentiment pro-russe a toujours été important inquiète à Bruxelles », poursuit le New York Times pour qui la crainte des dirigeants européens, c’est « que la Slovaquie puisse former une alliance pro-russe avec Victor Orban et, potentiellement, avec la dirigeante italienne, Giorgia Meloni. De quoi entraver sérieusement le soutien à l’Ukraine au sein de l’Union européenne. »

    Avis partagé par Claudi Pérez dans les colonnes d’El Pais. Le correspondant à Bruxelles du quotidien espagnol qui l’assure : « Les attaques contre des hommes politiques européens, comme celle subie par le Robert Fico, compliquent encore davantage la résolution des grands défis continentaux à moyen et long terme. » L’Europe à la traine en matière de révolution technologique derrière la Chine et les États-Unis. Les Vingt-Sept sont incapables de parvenir à un accord sur l’Ukraine ou encore sur Gaza.

    « Autant de sujets dont on ne parlera pas avant les élections européennes observe le journaliste : On parlera surtout de l'ampleur de la vague ultraconservatrice, du populisme, de la polarisation qui gangrène toutes les opinions publiques du continent, de la question de savoir si le Parti populaire européen va conclure un accord avec les plus présentables d'extrême droite. »

    La personnalité du tireur étonne

    « C’est en quelque sorte monsieur tout le monde qui a tiré », s’étonneLa Repubblica. Le profil de ce retraité de 71 ans interroge. « Ancien agent de sécurité de profession et poète par passion, est celui d'un citoyen au-dessus de tout soupçon : aucun précédent, aucun signalement des renseignements, aucun contact signalé avec des personnages potentiellement suspects. »

    En France, le Figaro précise que Juraj Chintula a même créé le « Mouvement contre la violence » en 2016. Le quotidien cite le fils de ce retraité qui lui-même ne comprend pas le geste de son père : « Parfois, il peut dire qu’il n'aime pas la politique du gouvernement, mais là c'est un choc. »

    MaisLe Monde souligne tout de même que cet écrivain avait partagé des textes profondément hostiles aux migrants ou aux Roms. Le quotidien français précise aussi qu’il a également fréquenté en un groupe de miliciens paramilitaires prorusses, mais participé aussi ces derniers mois à des manifestations pro-européennes. Difficile donc d’expliquer le geste du retraité slovaque.

    Mais comme le rappelle El Pais : « Aucune tentative d’assassinat contre un dirigeant n’est inoffensive, surtout dans des pays à l’histoire aussi dense que l’Europe centrale. Et bien moins dans une période aussi volatile que celle actuelle. »

    Le quotidien espagnol écrit ces lignes au côté de la dernière photo de l'archiduc François Ferdinand avant son assassinat à Sarajevo, le 28 juin 1914. Un meurtre qui plongeait le vieux continent dans la Première Guerre mondiale.

    Vladimir Poutine en Chine, pour rencontrer Xi Jinping

    « Visiter le grand frère », titre le Suddeutsche Zeitung qui croit savoir que si Vladimir Poutine et Xi Jinping évoqueront leur amitié, c’est surtout la dépendance économique croissante de la Russie vis-à-vis de la Chine qui sera au cœur des discussions.

    Au Portugal, Diario de Noticias note que « si c’est le premier déplacement à l’étranger du président russe depuis a réélection, c’est le deuxième en moins un an ».

    « La 43e entre les deux présidents en 12 ans, renchérit le Temps. Plus qu’une alliance, c’est une communauté de destin », analyse le quotidien suissepour qui« cette relation est appelée à durer, les deux dirigeants partageant une même vision du monde avec l’objectif de le transformer.»

    Thu, 16 May 2024
  • 813 - À la Une: l’adoption par le Parlement géorgien de la loi sur «l’influence étrangère»

    « Colère contre la loi russe », titre le Suddeutsche Zeintung qui décrit l’ambiance plus que tendue au Parlement de Tbilissi hier mardi : « Ce que les caméras de télévision ont diffusé hier après-midi était une véritable bagarre. Les députés se frayaient un chemin à travers les rangées étroites de sièges, se grimpant les uns sur les autres, se cognant les uns les autres, se débattant. Un représentant du parti majoritaire a même frappé à la tête un député de l'opposition avec un dossier. [...] La réunion a été interrompue,poursuit le quotidien allemand, mais après quatre heures de débat, elle est arrivée au résultat annoncé par le parti au pouvoir : la majorité des députés ont voté en troisième lecture pour la loi controversée"sur la transparence de l'influence étrangère", que ses opposants qualifient seulement de"loi russe". »

    Fin du combat ? Pas du tout croit savoir le Temps. Le quotidien suisse cite les étudiants qui annoncent une grève générale : « Ce sera un referendum ou une révolution. » À Tbilissi, mais aussi à Batoumi, la deuxième ville du pays, les étudiants restent mobilisés. La plupart des journaux publient d’ailleurs une photo prise dans les rues de Tbilissi hier : on peut y voir d’un côté, des policiers sans uniformes et vêtus de noir, visages masqués. En face d’eux, une manifestante a endossé un drapeau qui mêle celui de la Géorgie et celui de l’Union européenne (UE).

    El Pais décrit un Parlement « encerclé par la police pour empêcher l'avancée des milliers de manifestants rassemblés à l'extérieur. Des manifestants durement réprimés », constate le quotidien espagnol.

    Et pourtant, quand le rappelle le Temps : « Huit Géorgiens sur dix souhaitent rejoindre l’UE, et le gouvernement vise également officiellement cet objectif. »

    Les Géorgiens majoritairement contre le projet de loi

    Pour les manifestants, il est « antidémocratique et pro-russe », rappelle le Guardian. Le quotidien britannique précise le contenu de la loi « qui obligerait les groupes non gouvernementaux et les médias à s'enregistrer comme organisations servant les intérêts d'une puissance étrangère si plus de 20 % de leur financement provient de l'étranger ». 

    De quoi « saboter les espoirs de ce pays du Caucase d'adhérer à l'UE et étouffer la société civile », constate le Guardian. Le journal relaye d’ailleurs l’avertissement américain très clair à la Géorgie : « Ne vous rangez pas du côté de Moscou contre l’Occident. »

    Le secrétaire d'État américain joue de la guitare électrique à Kiev

    Du Niel Young, dans un bar de Kiev. En l’occurrence la chanson Rockin' in the Free World, rocker dans le monde libre en français. Une apparition qualifiée « d’inhabituelle » par Die Welt.

    Et pourtant, l’heure n’est pas vraiment à la fête, observe la presse internationale, New York Timesen tête. « La Maison Blanche craint que la dynamique de la Russie ne change la trajectoire de la guerre en Ukraine, s’inquiète le journal. De nombreux facteurs contribuent à l’avancée militaire de la Russie, notamment le retard dans l’armement américain et les innovations technologiques de Moscou sur le champ de bataille »affirme leNew York Times.

    « Pourquoi l’aide américaine tarde-t-elle à arriver ?, se demande le Soir. Elle est en route », assure le quotidien belge. Et c’est justement pour rassurer qu’Antony Blinken était à Kiev hier

    Cela suffira-t-il alors que The Independant à Londres affirme que « les forces russes ont capturé des pans entiers du territoire ukrainien au cours des quatre derniers jours après avoir ouvert un deuxième front dans la région nord-est de Kharkiv ». 

    Et le quotidien, tout comme le New York Times propose une cartographie de l’avancée des forces russes. Le constat est clair : « La carte des combats en Ukraine est aujourd’hui très différente de ce qu’elle était il y a à peine une semaine. L’Ukraine est plus vulnérable que jamais depuis les pénibles premières semaines de l’invasion », s’alarme le New York Times.

    Le quotidien cite le général Kyrylo Budanov, chef de l'agence de renseignement militaire ukrainienne qui confie qu’il est difficile de trouver le personnel nécessaire pour renforcer les défenses. « Toutes nos forces sont soit ici, soit à Chasiv Yar, se désole-t-il. J'ai utilisé tout ce que nous avions. Malheureusement, nous n'avons personne d'autre en réserve. »

    Wed, 15 May 2024
  • 812 - À la Une: le témoignage de Michael Cohen au procès de Donald Trump

    Le témoin-clé de l’affaire Trump raconte « un complot minable de silence et d’argent », titre le New York Timesqui raconte que « l'ancien bouledogue de Donald Trump a parlé aux jurés de son travail : menacer les ennemis, régler les problèmes et enterrer les histoires embarrassantes ».

    « Cohen entre dans la salle d'audience et cloue le patron, raconte la Repubblica. Il m’a dit de payer Stormy. » Le quotidien italien décrit un Donald Trump « affalé sur sa chaise » durant l’audience de ce lundi 13 mai, « comme pour se protéger des mots, dominés pour la première fois par la taille de son avocat ».

    Le Monde raconte comment « Michael Cohen a évoqué les mécanismes mis en place pour protéger l’ancien président contre des révélations sur ses aventures sexuelles avant l’élection présidentielle de 2016 ». Et pourtant, rappelle le quotidien français : « Longtemps, Michael Cohen a menti, menacé, harcelé. Il a cherché l’approbation de Donald Trump, exécutant ses basses œuvres. » De quoi lui couter« un séjour en prison ».

    De conseiller à témoin clé

    Et Cohen dit tout désormais. À Londres, The Independant relaye le témoignage de l’avocat au sujet de la réaction de Trump à l'histoire de Stormy Daniels : « Les femmes me détesteront. Les gars penseront que c'est cool. »

    Le New York Times poursuit : « Pendant près de cinq heures, l’avocat a dressé un portrait accablant de sa relation avec Trump, a mis en lumière les agissements au cœur du premier procès au pénal d'un président américain : la réduction au silence de femmes qui avaient des histoires de relations sexuelles avec le milliardaire. »

    Et the Independant raconte : « C'est Cohen qui a négocié un contrat pour le silence de Mme Daniels, c'est Cohen qui lui a envoyé 130 000 $ et c'est Cohen qui a envoyé des factures à M. Trump – tout cela sous sa direction. »

    « Voilà de quoi faire peser une lourde charge sur son ancien patron », observe Der Spiegel. Le quotidien allemand pose la question qui est maintenant dans toutes les têtes : « Le jury croira-t-il le briseur de serment certifié ? »

    The Independant relaye le témoignage de Michael Cohen : « En tant qu’avocat de la Trump Organization et"substitut" pour sa campagne, il a accepté de"mentir" et d’"intimider"au nom de Donald Trump."Je l'ai fait, si c’était nécessaire". »

    Ouverture du 77e Festival de Cannes

    « Chaque année, constate El Pais, le festival de Cannes fait face à une poignée de polémiques, s'embarque dans diverses flaques d'eau, des problèmes inattendus lui explosent au visage... »

    « Et à presque toutes les questions non cinématographiques, poursuit le quotidien espagnol, Thierry Frémaux, délégué général, répond invariablement :"Laissons parler les films." »

    Mais en Suisse, le Temps note que le festival, qui met cette année à l’honneur Judith Godrèche, « est attendu au tournant ».Le quotidien rappelle que « quand éclate l’affaire Weinstein fin 2017, Judith Godrèche fait partie des très nombreuses femmes qui témoignent d’une agression sexuelle subie à Cannes, et du silence imposé par les collaborateurs du producteur américain. Avance rapide, 2024 : la même Judith Godrèche, qui ne s’est jamais tue, mais qu’on écoute désormais, est invitée à présenter un film intituléMoi aussisur les violences sexuelles au sein d’un festival bien décidé à mettre en lumière des abus impunis durant des décennies ».

    Mais à lireEl Pais, il reste un long chemin à parcourir.Le quotidien relaye les propos du maire de Cannes, David Lisnard, qui a écrit un article dans lequel il comparait les révélations de Me Too avec les enquêtes de la Stasi, la police de l'ex-République démocratique allemande. « La différence est que certains ont agi au nom d’un gouvernement avec des objectifs clairs, alors que les inquisiteurs actuels le font au nom de la pression populaire. »

    Le quotidien espagnol conclut en redonnant la parole au directeur du festival : « Le cinéma reflète l'histoire, mais il faut le comprendre comme un art, il ne faut pas aller au-delà. » Thierry Frémaux qui prend l’exemple de The Apprentice,d'Ali Abbasi, sur les premiers pas de Donald Trump en tant que requin de l'immobilier, l'année où se tiennent les élections présidentielles aux États-Unis : l’occasion pour lui de poser la question : « Quand on a donné la Palme d'or à Michael Moore pourFahrenheit 9/11, cela a-t-il eu un impact sur la réélection de George Bush ? Non. »

    Tue, 14 May 2024
  • 811 - À la Une: une tempête solaire provoque des aurores boréales

    Une tempête solaire, c'est en quelques mots, l'explosion de particules énergétiques et de champs magnétiques venant du soleil. La dernière a eu lieu en 2003. Les réseaux électriques et de communication pourraient être perturbés. Mais la conséquence la plus visible, pour le moment, c'est la naissance d'aurores boréales dans différentes régions du monde, et pas seulement, près du pôle Nord, comme on en a l'habitude.

    Des aurores boréales, en France, en Angleterre, en Suisse, mais aussi aux États-Unis. Ce qui donne d'extraordinaires paysages, rose, rouge, violet, que l'on peut voir à la Une du Monde, duNew-York Times, ou encore de laNación, en Argentine, où « la tempête solaire a, nous dit-on, provoqué des aurores australes et généré un spectacle de lumières et de couleurs dans le ciel d'Ushuaïa et de l'Antarctique ». Le New York Times a interrogé Alfredo Carpineti, « un astrophysicien qui vit au nord de Londres », il ne cache pas son enthousiasme. « C'est incroyable, s'exclame-t-il, de voir des aurores boréales depuis son jardin ». Selon le quotidien américain, « le spectacle pourrait durer jusqu'au début de la semaine prochaine ».

    La planète nous offre donc quelques belles surprises, mais nous confronte aussi, et plus souvent, aux catastrophes naturelles. Et en ce moment, c'est le Brésil qui en fait les frais. Des pluies intenses frappent le sud du pays. On compte déjà près de 130 morts. Le journal O Globo a suivi une équipe de secours, venue récupérer au 3ᵉ étage d'un hôpital inondé jusqu'au 2ᵉ,  « des médicaments, des respirateurs artificiels et du matériel de dialyse ».  Au total, les militaires et des civils armés ont « escorté trois bateaux remplis de matériel ». Sur une photo, on voit des hommes armés, debout, dans un canot pneumatique à moteur. La région de Porto Alegre est donc sous les eaux, et elle est, de plus, la proie des pillards, « qui circulent la nuit dans les rues inondées ». O Globo a rencontré un lieutenant de l'armée qui affirme : « les pillards ne nous intimident pas. Avec nous, ils ont tout à perdre ».

    Finale de l'Eurovision ce soir à Malmö, en Suède.

    Une finale sous tension, avec le Proche-Orient en toile de fond. Comme l'explique le journal Le Soir en Belgique, « la participation d'Israël au concours musical suscite la controverse depuis des mois, en raison de la guerre menée par le pays contre le groupe islamiste palestinien Hamas à Gaza ». La candidate israélienne, Eden Golan, a été « fortement huée, hier soir, lors de sa prestation à la 2ᵉ répétition de la finale du concours », précise le Soir.  Et ce n'est pas tout, raconte le quotidien espagnol El Mundo, « tout au long de la semaine, les manifestations contre la participation d'Israël ont rempli Malmö de drapeaux palestiniens, amené les participants à parler de censure, et transformé l'Eurovision en un festival de tension constante. Tout le monde attend de voir quelle sera la prochaine manifestation contre Israël ». En Israël où, précise le journal français Libération, « le Premier ministre a déclaré que la candidate de son pays avait « déjà gagné ». « Non seulement vous participez fièrement et de manière admirable à l’Eurovision, mais vous affrontez avec succès une horrible vague d’antisémitisme »  a déclaré Benyamin Netanyahu, dans un message adressé à la chanteuse. 

    Killian Mbappé quitte le PSG

    Il est en Une de l'Équipe, avec ce titre « Adios y Gracias », clin d'œil à la destination de l'attaquant français pressenti au Real Madrid. « Il faut être Killian Mbappé, sans doute, pour transformer une information que tout le monde connaît, en évènement que tout le monde commente », nous dit le quotidien sportif, qui rappelle que Killian Mbappé a remporté 14 titres avec le club parisien, mais jamais, la Ligue des champions. « Ce qui laissera », estimel'Équipe, « la trace d'une quête inaboutie. Et d'une frustration ».  

    Sat, 11 May 2024
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