Le CV

C'est l'histoire d'une bouteille jetée à la mer. Une mer mi audio, mi visuelle, et d'un homme qui ni une ni deux, se baisse pour la ramasser. Il a l'habitude, c'est un sportif dans l'âme, mais surtout un connecteur de richesses humaines et d'entreprises innovantes. 

Son métier : responsable de recrutement. Il fait dans l'humain, fait avec l'humain, et fait de l'humain (du moins celui qui lui fait confiance) une personne ayant trouvé sa vocation. A-t-il lui-même trouvé la sienne ? Il nous le dit dans cet entretien en "distanciel". Lui c'est Guy Inchot

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Admiration et fascination sont les cordes qui ont tiré mes pieds vers cette femme. Mes oreilles se sont évidemment laissées apprivoiser depuis longtemps et elles ont pris 10 ans ferme.

Face à moi et de l'autre côté du micro (grosse entorse à ses habitudes) une femme qui par l'amour, la beauté de la langue française et quelques mesures en sol majeur, combat toutes les semaines sur les ondes de RFI, la haine que les ennemis de l'évidence propagent. Sans doute parce que ses origines, ses propres racines poussent. Elles poussent à la réflexion pour nous, à la rébellion et à la quête d'identité pour elle.

C'est un dimanche de la Toussaint qui complote avec un soleil particulièrement généreux qu'elle m'accueille chez elle. D'abord à la cuisine-salle à manger, pour une Shorba que je déguste savoureusement et pour la première fois, puis dans un salon cosy où je m'installe confortablement. 

Alors tentons d'établir les frontières de son octave, de sa gamme, celle de Yasmine Chouaki !

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J'ai déjà ici dit que j'avais une particulière sensibilité pour l'art, et que le troisième était capable de m'émoustiller et de grandement m'émouvoir. J'ajoutais à ceci que j'étais curieux du mystérieux génie, de la muse qui inspire ces esprits ovniesques.

Celui que je tiens aujourd'hui est un artiste singulier aux influences plurielles ! Son art est visiblement évident parce qu'à priori perceptible même par l'oeil le plus profane.

Que ce soit dans l'abstrait, dans le figuratif ou le portrait, les différentes nuances de couleurs viennent, sous son coup de pinceau tribalo-ethnico-traditionnel danser une rumba dont le plaisir de la rétine reste interminable. Il marie les couleurs et les déclare unies pour la vue !

C'est son imagination insolemment débordante, dont la seule limite est le cadre (et encore !), qui fascine, du plus petit au plus grand -et des grands il en a côtoyé et en côtoie-. Jacques Chirac doit sans doute en garder un excellent souvenir !

Peintre, architecte, designer, sculpteur, dans une certaine mesure musicien et faiseur de tubes, certains choisissent de l'appeler prophète de l'art, moi j'ose contre son gré "penseur et philosophe" quand par modestie il me refuse le très galvaudé "maestro". Après tout, n'est-ce pas tout ça Claudy Khan !

J'aurais pu le rencontrer au Japon, au Sénégal, au Luxembourg, à Kinshasa, mais c'est dans sa demeure picarde qu'il m'accueille chaleureusement et dans le strict rspecte des gestes barrières et des mesures de distanciation physique.

Mac Randy croque un portraitiste : c'est osé, mais ça se tente !

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Le confort du canapé dans lequel je me suis installé me convainc que je vais devoir m'accrocher. Il présage en même temps du caractère de mon invitée ui peut parfois laisser transparaître le contraire. il faut la connaître pour ça évidemment, et c'est ce qu'avec son CV je tente ici de faire.

L'octogone sans règles, sanglant et sans gants que nous nous sommes mutuellement promis arrive. Qui en sortira indemne ?

Merci d'accueillir dans vos oreilles Laetitia Wamanisa !

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Que le hasard m'accorde de lui rendre une fière chandelle, car j'ai grâce à lui fait la rencontre d'une personne qui ne laisse pas indifférent. 

Auteure, écrivaine, poétesse sans doute aussi, Cellina est la seule qui réussit à faire asseoir à une même table l'Abbé Pierre et un colibri.

Nous nous rencontrons dans un Paris déconfiné mais encore un peu masqué pour tenter de lui faire tomber le sien. Localisation exacte : Parc Montsouris dans la 14è arrondissement, au bord d'un lac paisible sur un banc suffisamment grand pour que nous y prenions tous place.

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Habillage sonore (générique début) : I Believe in you- Lokua Kanza 

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Ne lui demandez pas d’emblée sa nationalité, il n’en a pas … enfin pas qu’une ! Pour espérer passer un moment inoubliable avec lui (et là je m’engage), essayez plutôt de frapper à la porte de sa personnalité, je vous promets des surprises ...

Discret dans son apparence, timide à s’en cacher sous le chapeau dont il se coiffe désormais toujours; au départ on ne le soupçonne de rien, puis il monte sur scène, se saisit de son micro, et là on se dit « Ah ouaiiis » !!! La claque est littéralement renversante seulement au bout de la première salve de blagues ! Des éclats de rire dont on ne voudrait pas ramasser les morceaux ...

Pourtant l’humour n’a pas toujours été son quotidien : il y a quelques années encore il transportait et véhiculait aussi, mais dans son taxi à Abidjan pour commencer, puis à Libreville. Et ça donnait lieu à des échanges drôlement philosophiques ou philosophiquement drôles avec ses clients. Et il faut croire que garer son Woro-woro (taxi à l’ivoirienne) n'a pas stoppé sa course : ce burkinabé de père et malien de mère, né lui-même en Côte d’Ivoire, a aussi connu la Guinée, le Cameroun, et de ce côté-ci de la Méditerranée, l’Italie puis la France sa terre d’accueil ; d’abord clandestin, puis sans papier (épithète revendiquée et marque déposée) avant de se révéler aujourd’hui humoriste remarquable sur la scène émergente française.

C’est authentique que sur scène il le raconte, il se raconte : sans complexe, sans filtre, dans un phrasé qui nous laisse en soupçonner le fond sage. Et sans blague, le mélange de tout ça est drôle !

Mais l’humour c’est surtout avant tout pour lui un habile outil de dénonciation, un instrument de lutte. Lutte contre les inégalités, les injustices. C’est d’ailleurs sans doute pour ça que son nouveau spectacle s’intitule « Il fallait que quelqu’un le dise ». Ça balance, et ça balance fort !

Appelez-le Zaef, Maïga, rajoutez le sans papier si vous le souhaitez, mais allez le voir sur scène parce que ça risque de ne pas durer … (même si évidemment je lui souhaite tout le contraire). A bon entendeur ...

Crédits: Habillage sonore (générique et tapis) : I Believe in you- Lokua Kanza

Choix musicaux de Zaef : 

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On a le choix de l'avoir frais, pétillant, parfois brut, parfois demi sec, soit en coupette, soit sur pieds.

Si le Dian Diallo vous est présenté sur pieds, faites "tchin" et sirotez-le. S'il vous est présenté sur pieds (c'est un corps svelte, bien entretenu, avec un beau chapeau noir, des lunettes et un léger sourire), attention, dites-lui bonjour en lui serrant la main avec classe !

L'homme ou la bouteille, pour beaucoup c'est l'un, pour d'autres c'est l'autre, pour moi c'est l'un et l'autre, l'un dans l'autre, l'un par l'autre et l'un pour l'autre.

C'est un jeune entrepreneur franco-guinéen qui a osé se lancer dans le champagne.

Mon imagination est impuissante à vous décrire le respect et l'admiration qui ont guidés mes pas vers lui.

Je vous conseille comme moi de vous poser, de vous installer et de l'écouter sans modération !

Crédits: Habillage sonore (générique et tapis) : I Believe in you- Lokua Kanza

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Si vous laissez un peu traîner vos yeux et vos oreilles sur l’une des chaînes de télévision les plus suivies au monde, et plutôt un week-end, très vite vous entendrez sa voix.

Son visage est connu et attendu par des milliers, que dis-je, des millions de téléspectateurs francophones à travers le monde. De son plateau parisien elle parle au Canada, à la Belgique, au Québec, à la France, à la Suisse, à l’Afrique francophone surtout, quand elle n’y est pas elle-même pour palper ... de l’orteil le terrain !

Elle flirte avec l’actualité, la forge, y met la mesure nécessaire, la modèle quand elle n'est pas toujours joyeuse pour lui donner son visage à elle. Et l'actualité grave le devient moins.  

Stoïque, sereine et imperturbable, je la soupçonne de faire de son charisme son atout principal lors des interviews rarement complaisantes, et ce ne sont ni Jean-Pierre Bemba, ni Koffi Olomide, encore moins Charles Blé Goudé qui vont me contredire là-dessus.

Après avoir sévi des années auprès de Michel Cymès et Marina Carrère d'Encausse, elle a fait ses armes au journal de BFM TV et à Télématin avant d'attérrir à TV5 Monde où elle offre ses compétences. 

Aujourd'hui c'est dans le CV qu'elle se livre.

Crédits: Habillage sonore (générique et tapis) : I Believe in you- Lokua Kanza

Choix musicaux de Dominique : 

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Ne vous fiez pas à son pas sciemment nonchalant, ni à son allure séraphine, encore moins à sa belle gueule d'ange, c'est tout le contraire qu'on trouve à l'intérieur.

Pour vous donner un aperçu, c'est une personne qui quand elle prend des initiatives elles sont majoritairement 243, quand elle donne de la voix c'est l'AAME qui s'exprime et sur le terrain légal c'est du team management qu'elle fait. 

Elle a dans son quotidien l'imme,se privilège de pouvoir convoquer la trinité French-British-Congolese ou de switcher habilement entre les trois (l'équivalent gastronomique d'une quiche lorraine au rost-beef avec du pili-pili !). Bon appétit !

Elle est juriste, elle est chantre, elle est impliquée dans l'associatif, mais elle est humaine avant tout et c'est à ce titre là que je l'invite, qu'elle accepte gentiment quand entre deux contrats, deux concerts et deux voyages elle a trouvé le temps pour deux nuits en terre normande, faisant fi des grèves inopinées de nos amis les cheminots.

Bienvenue dans ce voyage intérieur dans la vie de Nancy Ntubu.

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Habillage sonore (générique et tapis) : I Believe in you- Lokua Kanza

Choix musicaux de Nancy : 

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Je ne saurais vous dire si c'est moi qui la reçois ou si c'est elle qui m'accueille, parce que tel je suis à Rouen chez moi, tel elle est chez elle sur tout le territoire de la Métropole et bien plus !

Ce territoire, elle le connait, le maîtrise, l'aime, le chérit, travaille, s'investit et nourrit des ambitions pour. On peut donc dire qu'elle le porte autant qu'il la porte.

"Passionnée", "engagée" et "déterminée" sont les 3 mots qui la caractérisent et la résument parfois. C'est sont maître-mot, son crédo carpe diem.

Femme politique, conseillère départementale, vice-présidente du même département en charge de l'arrondissement de Rouen et tout récemment des ressources humaines, membre de la commission éducation, jeunesse et sports, entrepreneuse, professeur d'art oratoire, et ... peut-être bientôt maire de Rouen !

J'ai moi-même fait sa rencontre dans un premier événement, puis un deuxième, avant de vite décider de cerner le mystère Marine Caron. J'espère y arriver grâce à son CV.

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Habillage sonore (générique et tapis) : I Believe in you- Lokua Kanza

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Merci à Loïc Levesque et au POMME pour leur collaboration.

👉 Marine Caron

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Si le grand public l'a découvert seulement récemment à la télé dans la Nouvelle Star, ça fait déjà queqlues années qu'il s'illustre. Des années qu'il ose, qu'il compose, qu'il pose et qu'il prose. Oui, il est tout ça, et ses registres sont diversifiés.

Quand il chante, ce vegan nous donne la chair de poule,

Quand il prend sa plume ce gars ne lâche pas jusqu'à se faire des ampoules,

Quand il joue d'un instrument c'est pour mieux qu'Edith Piaf réveiller la foule ...

Bon, stop la poésie low-cost, surtout face à un poète, voici un extrait de son dossier de presse qui le présente mieux :

Dani, tout c'est dans le rythme. Des mots qui sonnent, des sons, des expériences, de la poésie dans le groove, et inversement, de la poésie tout simplement. Multi instrumentiste, vocaliste, poète, il donne à tous les personnages qui l'habitent le champ libre pour exprimer leurs idées, leurs pulsions. Avide de toujours plus de découvertes, il aime se nourrir de tout ce qui l'entoure pour s'en servir dans son art. Il a le souci de l'émerveillement, du miracle et de la vérité spectaculaire. 

A son actif des collaborations avec Matt Pokora, Camelia Jordana, Ben l'Oncle Soul, Ben J des Neg Marrons pour ne citer q'eux.

Vous l'aurez donc compris, ce CV sera musicalment fourni, et il se fait avec Dani Bumba.

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Les choix musicaux de Dani : 

Dani est sur Youtube et SoundCloud, mais aussi sur :

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De tous ceux que j’ai jusqu’ici eu la chance de recevoir, il est le premier, le seul dont j’ai dû piocher des informations sur sa page Wikipedia pour préparer notre discussion. Rien que ça !

C’est un homme, un athlète au sens olympien du mot qui, depuis une bonne décennie court sous les couleurs de la France sur les pistes dont rêveraient tous les athlètes. Avec pour lui la particularité de toujours finir sur le podium ! 

Athlète international handisport 100, 200 et 400 m, quadruple médaillé paralympique à Athènes, à Londres et à Pekin, 

Son histoire c'est celle d’un enfant de 3 ans à qui la vie décide d’arracher la vue, mais qui ne se laisse pas faire car à 12 ans il décide de lui en faire voir de toutes les couleurs. 

Notre entretien se déroule dans le temple français du sport, son sanctuaire dans lequel se confondent cris de joie, gémissements dus à l’effort et encouragements des entraîneurs.

Je me laisse même imaginer les voix Marie-José Perec, Brahim Asloum, Tony Parker, Amélie Moresmo, Teddy Riner et bien d'autres grands athlètes français également passés par ici.

Il en est un, il en fait partie, il s’appelle Trésor Makunda et le voici pour vous dans le CV.

Ambition, détermination et travail, bien plus que des mots, des clés de réussite, un pont qui mène à la réalisation de ses rêves. 

Alors qu’il passe son enfance dans une zone marquée par des conflits armés à répétition, il prend le pari de les relater avec légèreté mais pertinence par sa plume.

Ce ton décalé ne l’empêche pas d’être engagé pour la défense des droits de l’Homme,

Ce qui, combiné avec sa détermination, le portera droit vers son rêve celui d’informer le plus grand nombre et agir en faveur des droits des opprimés.

Journaliste, reporter de terrain, formateur, intervenant, quand il n’intervient pas sur un plateau télé ou dans un studio radio, c’est dans une salle de cours ou en conférence qu’il donne de la voix, partage son expérience avec un pédagogisme qui n’a pas d’égal. 

C’est dans un Paris un peu moins magique mais déjà plus pacifique que je le trouve, ou, plus précisément qu’il me trouve et de justesse parce que ses valises sont déjà faites, il s’en va encore, en Afrique.

Il s’appelle Trésor Kibangula Helali

Crédits musique : 

9 bons mois m’ont été nécessaires entre l’instant où je l’ai découverte et le moment où je vous la présente.

9 mois d’attente, 9 mois d’observation, 9 mois de gestation pour enfin, et non sans impatience, pouvoir vous dévoiler cette magnifique personne. 

C’est donc en Wallonie, dans l’encore et toujours médiévale Namur que je décide de vous emmener, et ça tombe bien parce qu’elle y est de passage pour 5 dates complètes, avec son nouveau spectacle.

Après nous avoir tué de rire dans son « One Killeuse Show », aujourd’hui c’est « Presque Célèbre » qu’elle écume les scènes, parcourant grandes et moins grandes villes d’Europe, pour se livrer avec délectation à sa passion.

Détonante, explosive, énergique, pétulante, brillante de talents et de bonne humeur, elle sait s’accaparer de notre attention de la première à la dernière minute.

Mais la scène, pas assez pour elle !

Cette comédienne, doublée de la casquette d’actrice, animatrice télé, chroniqueuse radio, est aussi désormais présentatrice météo, et tant pis pour ceux qui la trouvent trop noire à la télé, elle n’a pas l’intention de blanchir, encore moins de retourner dans son pays !

Parce qu’elle est un rayon de soleil, avec elle on va parler de la pluie et du beau temps, mais surtout de son parcours.

Elle s’appelle Cécile DJUNGA et la voici pour vous dans le CV.

Si d’ordinaire pour mes entretiens je m’appuie sur un CV qui tient généralement sur une page, l’exercice sera légèrement différent aujourd’hui car c’est à travers plusieurs pages que je vais nous proposer de voyager, de valser, de cadencer habilement en suivant le tempo et en ne faisant aucun faux pas.

Plusieurs pages, 155 exactement mais une seule vie, un seul parcours. Le parcours d’un homme ponctué par différents maux (M-A-U-X) et contée par différents mots (M-O-T-S), des mots portant chacun un sens et judicieusement choisis par l’auteur. 

Les lettrés diront que c’est une biographie, une autobiographie. 

Au delà d'être le titre de son livre, « La Rage de vivre » est le sentiment qui le meut très tôt dans son enfance, alors qu'il est balloté au gré des volontés rarement siennes et des choix pas toujours responsables de son Congolais de père, et des états d’âme de sa française de mère.

Et quand je lui demande un lieu de rendez-vous, c’est évidemment naturellement qu’il me conduit dans le 5ème arrondissement de Paris, dans les Arènes de Lutèce ne soupçonnant absolument pas qu’il nous emmène dans un lieu avec plus de sens qu’il ne l’imagine.

Alors maintenant que avez tous la référence du gladiateur, laissez-moi vous décrire celui en face de moi : 

Capillarité et pilosité très peu discrètes, sa belle chemise laisse dessiner le relief de son corps marqué par la culture anatomique et forgé par l’effort physique. 

Il n’est pas rare de le voir presqu’innocemment esquisser un petit sourire joyeux et naïf, ce qui n'affaiblit pas son mental d’acier et son moral de sportif infatigable.

C’est de ce corps qu’il a aujourd’hui choisi de faire une machine, une machine distributrice, il a appris à donner alors que n’ayant lui-même quasiment pas beaucoup reçu.

Aujourd'hui c'est Beauvais, coutumière des décollages et atterissages qui lme voit attérir. J'aurais pu y attérir pour sa célèbre cathédrale, mais j'y suis pour faire la rencontre d'une personne tout aussi riche, intéressante qu'attractive. Son allégresse et son charisme sont les deux choses qui nous frappent en premier, avant d'être ébloui par tant d'intelligence qu'elle a du mal à cacher derrière ses binocles.

Ingénieure en éco-énergie, ingénieure en géo-technique, chantre, militante associative, voilà ce qu'elle est.

Ensemble découvrons la bande annonce de notre podcast !